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20 janvier 2012

MONA ORANAISE

Monas de Françoise

Notre petite histoire du gâteau de Pâques "LA MONA"

     Ce gâteau de Pâques qui réveille tant de bons souvenirs parmi les Oraniens, a toujours été désigné, chez nous en milieu hispanophone par le mot Mona. L’appellation Mouna n’étant qu’un accommodement à la française.

     Dans les faubourgs populaires de Sidi-Bel-Abbès et des autres villes d’Oranie, l’authenticité du mot Mona était jalousement préservée de génération en génération.

     Le peuple Oranien avait certes des racines métropolitaines, régions d’Alsace Lorraine, Languedoc, Alpes de Provence, Sud-Ouest,  Corse, Paris, des racines italiennes, napolitaines essentiellement, mais aussi des racines espagnoles, régions des Iles Baléares, de Valence, d’Alicante, de Murcie et d’Almeria. La colonie ibérique constituait, à elle seule, plus de la moitié de la population européenne.

     Pour en revenir à notre gâteau, on nous propose dans les grandes surfaces, à l’approche de Pâques, des mounas, bien sûr, étiquetées de la façon suivante : « Pâtisserie méditerranéenne ». Pour les besoins commerciaux, l’amnésie est ici totale. De la Mona espagnole, honorée en Oranie, nous passons allègrement à la mouna de tout un bassin méditerranéen.

Alors ! Quelles sont les origines de ce gâteau ?

     Si on raisonne à partir du mot mouna, on se perd en conjectures. On affirme alors, sans rire, que les Oranais allant fêter le lundi de Pâques sur les pentes boisées du fort Lamoune, baptisèrent ce gâteau ‘mouna’ par analogie avec le lieu habituel de leurs réjouissances. Or les adeptes de ce pique-nique étaient à 90% des hispanophones ou descendants d’hispanophones. Ils savaient  très bien, eux, qu’à l’heure du dessert, ils mangeaient la mona de leurs parents ou grands-parents. Ce serait les traiter avec beaucoup de légèreté que de leur faire injustement endosser la paternité du mot mouna.

     Que dire alors de l’immense majorité des gens de Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen, Ain-Temouchent, Saint-Denis du Sig, Perrégaux, Mostaganem, Mascara, Saïda, Tiaret, etc. qui de père en fils ont pétri et dégusté des monas et qui n’ont jamais entendu parler du Fort Lamoune Oranais.

     Une autre explication, aussi fantaisiste que la précédente, établissait une relation entre le nom du gâteau, Mona, et des morceaux de brioches que les prisonniers du Fort balançaient aux singes du haut de leurs fenêtres. Certes, si l’on  appelle, en espagnol, Mona, la guenon à queue courte, le mot a ici une étymologie totalement différente.

     Même remarque pour ceux qui pensent que ‘mico’ signifie une petite Mona, gâteau.

     La confusion vient de ce petit travers de plaisantins qui illustrait souvent notre discours, un peu à l’instar des Andalous. Nous aimions beaucoup faire usage de jeux de mots, de mots équivoques, de traits d’esprit. Ce que les Espagnols appellent « un chiste» ou  bien « una broma»

     Ainsi lorsqu’un enfant peu sage demandait à sa maman qu’elle lui fît des monas, celle-ci, agacée, lui répondait souvent : « Oui ! C’est ça, je vais te faire des monas  et des micos ». Les « micos »désignant une autre variété de singes, à queue longue celle-là. Il s’agissait bien sûr d’un jeu de mots. La maman, peu encline à lui être agréable, ne pensait ici qu’aux deux variétés de singes.

     Pour ceux qui faisaient la fine bouche ou qui n’appréciaient pas assez cette pâtisserie, il était de bon ton de leur dire : « Si tu n’aimes pas les monas, eh bien, mange des micos ». Encore une plaisanterie où l’on propose à l’interlocuteur de croquer une seconde variété de singe, en feignant de comprendre qu’il n’aimait pas la première. On joue ici sur le double sens du mot mona.

     Pour conclure, j’ajouterai qu’il était courant de dire chez nous d’une personne laide, qu’elle ressemblait à un « mico ». Nous ne faisions alors nullement allusion à une petite brioche. C’était bien à un singe que nous pensions.

     Ainsi donc, notre mona et son caractère sacré, symbole pour nous de Résurrection, aura reçu, d’une part, un baptême païen sur les flancs d’une colline oranaise et se sera vu, d’autre part, malicieusement rattachée au monde des singes. Chacun appréciera à sa façon le sérieux  de la chose.

     En fait, dans les quartiers populaires, très hispanophones,  des villes d’Oranie, ce gâteau de Pâques, « religieusement » préparé durant la semaine sainte, était appelé mona, avec l’accent tonique sur le ‘o’ de la première syllabe.

     Ce sont en effet les Espagnols des provinces de Valence et d’Alicante qui ramenèrent chez nous, dans leur panier en osier [cabassette], à partir de 1850 environ, cette pâtisserie, adoptée ensuite par toute la communauté ibérique.

     Le dictionnaire de la « la Real Academia »de langue espagnole définit ainsi le mot Mona (je traduis) : gâteau brioché souvent orné d’un œuf, cuit au four, que l’on mange à Pâques le jour de la résurrection. Le dictionnaire étymologique précise que Mona, gâteau, vient de l’arabe littéraire « mu’na » signifiant «  provisions-vivres ».

     Les gens des provinces d’Alicante et de Valence avaient coutume, le lundi de Pâques, d’aller manger sur l’herbe à la campagne. Ils préparaient, au feu de bois, un riz au poulet et au lapin, les fruits de mer n’étaient pas à la portée de toutes les bourses, ou bien des gazpachos manchegos, galettes émiettées mijotant dans un jus de viandes très  variées, du gibier si possible, préalablement rissolées avec tomate, ail et oignon.

 A l’heure du dessert, ils faisaient alors honneur à la Mona.

     Blasco Ibañez, célèbre écrivain et enfant du Levant espagnol, a admirablement bien immortalisé ces sites charmants de la Huerta, plaine fertile, valencienne. Les champs d’orangers, la Albufera, véritable Camargue, et les bois en bordure de mer, se prêtaient à merveille à cette célébration.

     Cette coutume fut ensuite perpétuée, par l’immigration espagnole, dans tous les coins d’Oranie où  le lundi de Pâques fut communément appelé  « el día de la mona », le jour de la Mona.

     Le mot mouna est apparu dans les récits des premiers chroniqueurs métropolitains, venus chez nous pour rendre compte, aux gens de l’hexagone, de ce qui se passait dans la colonie. Peu hispanophones sans doute ou pas assez curieux, ils débaptisèrent par erreur notre Mona. Elle perdit son accent tonique, très espagnol, sur le ‘o’, on rajouta un ‘u’ et la prononciation se fit plus française par déplacement de l’accent sur le ‘a’ final (mouná).Si les hispanophones restèrent fidèles, jusqu’en 1962, à leur Mona, les autres communautés, surtout dans l’Algérois et le Constantinois adoptèrent la mouna.

     À propos, avez-vous remarqué que nos « mantecaos » ou « mantecados », ces genres de sablés saupoudrés de cannelle, formés à partir du mot « manteca », graisse de porc, apparaissent dans les grandes surfaces sous le nom de « montecaos » ? Pour quelle raison la lettre « o » s’est-elle substituée à la lettre « a » ? Serait-ce les prémices d’une explication rocambolesque à venir ? Eux aussi nous venaient de la péninsule voisine. C’est en réalité, la graisse de porc mise à part, un très ancien legs arabe.

     Alors ! Me direz-vous, mona ou mouna ? Pour moi le choix est fait, je m’en tiens à l’authenticité. Tant que Dieu me prête vie, je continuerai de déguster les monas que ma femme me prépare chaque année au temps pascal et, ce faisant, à la manière de Proust savourant sa madeleine, je verrai défiler dans ma mémoire ces merveilleux souvenirs de notre Oranie.

     Je sais que dans l’hexagone, on trouve tout de même quelques boulangers pâtissiers qui en font de délicieuses. La plupart d’ailleurs sont de chez nous ou apparentés à notre grande famille. Chacun choisira l’appellation qui lui plaira, bien sûr.

     Ce qui est par contre difficile à admettre, c’est cette amnésie au moment d’établir  la vérité des choses. Un peu comme si, voulant gommer des racines culturelles déplaisantes, on remettait les pendules à zéro. Tout devant s’expliquer chez nous, comme dans une germination spontanée, à partir de 1830. Or nos  grands-parents n’étaient pas tombés du ciel. Ils étaient arrivés  de la péninsule voisine, avec une langue, une culture, des coutumes. Ce serait leur faire honneur que de ne jamais l’oublier.

     Si on veut d’ailleurs analyser ou comprendre la personnalité, les us et coutumes du peuple d’Oranie, il faut prendre aussi en considération l’apport de la communauté d’origine hispanique. La fantaisie et la dérision ne sont sûrement pas les moyens les plus appropriés pour le faire. Je crois que chez nous les gens ne se prenaient pas très au sérieux et aimaient bien rire de leurs travers mais ils savaient mieux que personne qu’ « oublier ses racines c’était perdre son âme ».

 Rodriguez Manuel (de Sidi-Bel-Abbès)

 


POUR REALISER LA BRIOCHE 

Ingrédients :

          500g de farine, 10cl d'huile, 1/2 cube de levure de boulanger, 100g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé, 1 verre de jus d’orange, 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger, 1 cuillère à soupe de rhum brun, un peu de lait tiède.
Décoration : 2 jaunes d'œuf, 1 pincée de sel, 4 sucres en pierre à concasser grossièrement au pilon. 

1° étape

          Délayez la levure de boulanger dans un demi-verre de lait tiède. Laissez reposer à température jusqu'à ce que le mélange commence à mousser. Mélangez dans un saladier (ou au mixer si vous avez une fonction "pâte") la farine, le sucre en poudre dilué avec le jus d’orange et le sucre vanillé, le sel, le zeste de citron. Ajoutez les œufs un à un, l'huile, le rhum, le lait mélangé à la levure. Pétrissezla pâte (idéalement environ 1/4 d'heure). Il faut que la pâte se détache seule des mains.
          Laissez reposer 2 heures à température, dans un saladier recouvert d'une serviette. La pâte doit doubler de volume. Le repos de la pâte doit se faire impérativement à l'abri des courants d'air et dans une température ambiante tiède. 

2° étape

          Séparez la pâte en deux et pétrissez à nouveau la pâte pendant 2 à 3 minutes. Déposez les deux boules sur du papier sulfurisé beurré et laissez monter encore 1h 1/2.
Préchauffez le four à 130° pendant 15 mn. Pendant ce temps, humidifiez la lame d'un couteau et faites deux incisions en forme de croix sur le dessus, battez les deux jaunes d'œuf avec un peu d'eau et badigeonnez-en les monas. Déposez sur le dessus des brioches le sucre concassé.
          Enfournez env. 45 mn. Surtout n'ouvrez pas la porte de votre four pendant le premier quart d'heure mais surveillez la cuisson et augmentez éventuellement vers la fin de façon à ce que les monas brunissent. Une astuce pour voir si les Monas sont cuites piquez les avec la lame d’un couteau , elle doit en ressortir sèche. 

Cette délicieuse brioche se consomme donc traditionnellement à Pâques chez les pieds-noirs. On y rajoute parfois un œuf dur en décoration à son sommet.

 

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Retour à toutes les recettes.

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5 mars 2012

LETTRE OUVERTE A MES COMPATRIOTES

7 HERISSON étoile
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
"Tout individu (...même un petit mammifère)a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
 
Le clown en vieillissant devient triste car il n’a plus envie de rire…. que de lui-même
 
            Je constate ,non sans une sorte d’amertume à laquelle se mêle beaucoup de tristesse, que les compliments que vous m’adressez, me toucheraient d’avantage et seraient plus tangibles si au lieu de me mettre dans votre poche de peur de vous piquer, vous la mettiez de temps à autre dans votre portefeuille pour m’encourager à persévérer  et acquérir un exemplaire du « HERISSON, PAGES CHOISIES »
           Ce livre réunit mes meilleures hérissonnades et je pensais avec un peu de fierté quand même que ce serait un succès d'estime et que l’association de rapatriés qui a pris le risque de payer les frais d’édition, serait ainsi payée de retour par nos compatriotes.
           Mais je constate que tant qu' il ne s’agit d'autre chose que de bamboulas, de paellas, de sardinades ou de remuer le valseur au son d’un accordéon, là tout le monde répond présent et jouent des coudes pour se mettre en vedette.
           Je crains fort que cette réaction qu’est la votre ne soit le miroir de ce que nous devenons. Aussi je tiens à vous dire que je pense sérieusement à vous faire mes adieux.
          Bonnes élections quand même et pensez MARINE, car la seule différence qui existe entre cette grande dame et moi, consiste sur le fait qu’à elle il lui manque 8% de maires qui les aient en place dans leurs pantalons et à moi il me manque juste les 92% dont elle dispose pour que je couvre mes frais d’édition.
           Quand le lion se meurt le chacal lui passe des dattes.

LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS QUAND MÊME A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

Leherisson1962@gmx.com

01

Retour chez le hérisson.

29 juillet 2011

UN ESPOIR POUR LA FRANCE

Par José Castano

            En juin 2011, à la veille de la campagne « présidentielle », le général Christian PIQUEMAL rédigeait dans la revue « Debout les Paras », organe de l’Union Nationale des Parachutistes, un éditorial –sorte de programme politico-électoral- qui demeure toujours d’actualité. Aujourd’hui, les candidats à la « présidentielle » de 2017 auraient bon goût de s’en inspirer…

UN ESPOIR POUR LA FRANCE

Depuis longtemps déjà la France morose, inquiète, désenchantée, en proie au doute, en perte de repères, se cherche et souffre.  Notre France plus que jamais malade, notre France qui parfois ne connaît même plus son nom ; notre France, étrangère a bon nombre de ses racines, hésite entre espoir et angoisse, s'interroge entre le goût de la liberté et la peur du désordre…

Cette crise profonde de sens tient à la perte du sentiment d'appartenance collective, à l'affaiblissement de la cohésion nationale, à la disparition de l'esprit civique, à l'incapacité à se projeter dans l'avenir, à la baisse du patriotisme, à la montée du populisme et au délitement du principe du bien commun. Atteinte aussi d'un manque de vision à long terme et d'une insondable impuissance, ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité,  minée par les grèves et le chômage, plombée par une dette nationale abyssale, un Etat Providence et un assistanat omniprésent, la France, face à tous ses maux, rêve, espère encore et essaie d'envisager un futur meilleur.

Dès lors, à moins d'un an des élections présidentielles, une seule question hante les esprits. Parmi ceux qui seront demain en lice pour la magistrature suprême, et au-delà des clivages politiques, y aura-t-il un candidat assez inspiré et suffisamment déterminé pour proposer avec force, courage et sincérité aux citoyens un cap nouveau qui redonnera à la France un rayonnement et une puissance aujourd’hui en berne ? Autrement dit, qui osera, devant pareil défi, rompre avec des dizaines d'année d’une pratique politique délétère qui a mené notre pays, sous la férule des oligarchies de droite comme de gauche, dans une impasse si dangereuse qu’elle risque de lui être fatale ?

Sous peu, de nombreux programmes politiques marqués du sceau de l’ambition pour la France, seront soumis à l’examen critique de nos compatriotes avant que, finalement, en mai 2012, les Français choisissent par les urnes.

Quels sont les fondements et valeurs clés pour que la France éternelle, hier encore  le phare du monde,  puisse le redevenir ?

Oui, pour une Nation l'essentiel tient dans son identité, ses intérêts vitaux et la sauvegarde de valeurs fondamentales, valeurs conquises patiemment par nos aïeux durant des siècles dans la sueur, le sang, la souffrance, les larmes, l'héroïsme et le sacrifice.

Bien que certains le contestent aujourd'hui l'idée de Nation reste une réalité intangible et forte. En effet, le sentiment d’appartenance nationale s’est forgé au long des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Il y a là quelque chose d’extrêmement fort qu’on ne peut faire disparaître et qu'on ne peut nier.

A l'automne 2011 de nombreux candidats promettront, s'engageront … Les Français entendront "Tout et son contraire". Ne pourrait-on pas prendre une autre voie ?

Dans un contexte de mondialisation accrue,  d'Union européenne dominante et omnipotente afin de promouvoir enfin une politique de rupture, qu'aimerait-on entendre de la part de ces candidats ?

Au moins évoquer quatre points incontournables et déterminants pour l'avenir : la restauration de la souveraineté nationale, le rayonnement et la singularité de la France, le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le retour de la parole au peuple français.

- Restaurer la souveraineté de la France

Aucun pays ne peut aspirer à conserver sa liberté politique, ni mener quelque politique nationale que ce soit, s’il ne dispose préalablement des instruments juridiques de son indépendance d’action. Or depuis 2004, le droit européen prime sur  notre Constitution française. Est-ce normal dans un Etat souverain?

En outre, entravée de toutes parts par l’appartenance et la dépendance à l’Union européenne,  la zone Euro,  l'ONU, l’OTAN, la France n’en finit plus d'accumuler les contraintes, de subir les rigidités d’obligations internationales qui la dépouillent implacablement de sa souveraineté politique, économique, monétaire et militaire. 

Sans plus tarder, deux priorités pour la France. D'abord restaurer sa souveraineté face à l'Union européenne, puis son indépendance militaire, en renforçant considérablement  son budget défense, ses moyens opérationnels et ses capacités de projection, enfin en examinant l'utilité de sa présence dans l’OTAN. Ensuite, elle doit s'employer à remettre en cause, si nécessaire, la zone Euro si paralysante et stérilisante, puis à dénoncer un traité de Lisbonne contraignant et liberticide.
- Affirmer partout la singularité française et le rayonnement de la France

Alors que son modèle de société et sa civilisation spécifique sont admirés hors de nos frontières, la France semble aujourd’hui désemparée et incapable d’honorer et de transmettre son inestimable héritage multiséculaire. Pourtant le modèle singulier de notre pays repose sur des points d'ancrage intangibles : un héritage historique avec une dimension chrétienne prééminente que la rigueur du principe de laïcité ne saurait altérer; la forte unité d’un territoire acquise chèrement et difficilement en plusieurs siècles ; le poids considérable  depuis longtemps d’un Etat puissant et de sa fonction régulatrice ; enfin, un mode de vie ancestral légué et forgé par des générations de Français. Que faire ?

Entretenir ce legs de l’Histoire auprès de toutes les couches de sa population. Maîtriser effectivement les excès actuels du peuplement de notre pays et de l'immigration incontrôlée qui, culturellement, porte profondément  atteinte aux caractères homogènes de sa population.

Afin d'éviter les replis communautaires et de stopper le passage progressif à une société multiculturelle, défendre notre socle identitaire et conserver notre modèle de civilisation.

Imposer enfin sur le territoire à tous les citoyens français notre langue et, hors des frontières, forger une puissante politique de la francophonie.

- Rétablir l’autorité de l’Etat, sans le respect de laquelle le bien commun ne peut se réaliser

Alors que la mondialisation commande et dirige en grande partie notre monde,  en raison des féodalités de toutes sortes, médiatiques, syndicales, régionales, communautaires et idéologiques, chacun déplore l’impuissance des pouvoirs publics de notre pays à faire respecter partout l’autorité de l’Etat,

Plus qu’ailleurs, l’Etat a occupé traditionnellement, depuis Colbert, une place centrale dans l’organisation de notre pays, aussi bien dans la régulation de l’économie, le marché du travail, les transports, l’aménagement du territoire, etc.

Le libérer de l’emprise durable de ces baronnies funestes pour redevenir le garant impartial du bon fonctionnement des institutions  et  rétablir la primauté du droit français sur tous les autres, notamment européen, reste possible.
- Redonner la voix au Peuple français, seul détenteur légitime de la souveraineté nationale

A bien des égards, la démocratie n’est qu’apparente en France depuis que ses oligarchies ont partiellement confisqué au peuple français la parole.

Rappelons-nous : Les Français avaient voté massivement "Non" le 29 mai 2005  au traité constitutionnel européen. Pourtant avec mépris, l'Etat bafouant le peuple français a fait, avec le traité de Lisbonne, honteusement voter et ratifier le 14 février 2008 par la voie parlementaire un texte dont le contenu semblable avait été pourtant clairement désavoué trois ans plus tôt par nos compatriotes.

A l’évidence, on le constate, le Peuple français ne dispose en rien du droit de s’exprimer librement sur les questions qu’il juge capitales pour son avenir. L’illusoire référendum d’initiative populaire, instauré en 2010 demeure un affichage sans contenu réel.

Redonner la voix au Peuple français, c’est lui accorder le droit de s'exprimer, lors des scrutins électoraux, c'est aussi comptabiliser le vote blanc. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une part de représentation proportionnelle dans les assemblées parlementaires ne peut que garantir l’expression équitable de l’ensemble des formations politiques, surtout pour celles qui sont victimes quotidiennement d’un ostracisme médiatique. Il est anormal, aujourd'hui, que des millions de Français ne soient pas représentés au Parlement.

N’en déplaise enfin à nos oligarques, le Peuple français veut pouvoir faire entendre sa voix, partout et à chaque instant. Or, depuis une quinzaine d’années, la liberté d’expression se tarit. Une censure grandissante étouffe insidieusement le débat public et la libre manifestation des opinions individuelles. Pourquoi conserver ces restrictions abusives en matière de liberté d’expression ?

Aujourd'hui donc, la France se trouve à la croisée des chemins. En 2012, l'occasion lui sera donnée de maîtriser peut -être son destin et de retrouver les lustres d'antan ?

Peut-être trouvera-t-elle le candidat providentiel qui, convaincu et sincère, la conduira sur la route du renouveau et de la grandeur. Les Français l'attendent, l'espèrent et le désirent. Sera-t-il au rendez-vous?

Général Christian PIQUEMAL

Président du « Cercle de Citoyens-Patriotes »

            Le général Christian PIQUEMAL est un ancien du 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes et du 2èmeRégiment Etranger de Parachutistes. Il a été Chef de corps du 3ème Régiment Etranger d'Infanterie puis Commandement de la Légion étrangère et Président de l'Union Nationale des Parachutistes. Il a été arrêté le 6 février à Calais lors de la manifestation dénonçant l’immigration-submersion.

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4 octobre 2011

LA LONGUE MARCHE DES HARKIS

et des Pieds –Noirs

VIDEO CHARLY CASSAN.

 

 

          Ils sont arrivés aux Invalides, dans la nuit, par la rue de Constantine… Vers 22 h 30, en ce samedi 24 septembre, les alentours et les pourtours de l’esplanade des Invalides sont l’objet d’un ballet de véhicules de police. Pour les petits groupes de bobos teuffeurs éparpillés et vautrés sur les pelouses ? Non. Pour surveiller l’arrivée de la dernière étape de la Grande Marche – 800 kilomètres et des poussières (et de la poussière, et du soleil, et de la pluie…) – des harkis et des pieds-noirs.

          Partis en fin de soirée de Bourg-la-Reine, après une cérémonie d’hommage et de recueillement sur la tombe de Bastien-Thiry, Zohra, Hamid et une cinquantaine de personnes arrivent vers 23 h 30 à hauteur de l’Hôtel des Invalides. Par la rue Constantine, ce qui ne s’invente pas… Drapeaux français, flambeaux dressés, le Chant des Africains et La Marseillaise repris inlassablement, le cortège de l’honneur et de la fidélité impose silence et respect aux badauds assez nombreux en cette nuit tiède. Et même, pourquoi ne pas le dire car ils furent d’une grande correction et pour quelques-uns amicaux, sympathie aux forces de police. Une manif qui chante La Marseillaise et brandit le drapeau national, il y a longtemps qu’ils n’ont pas vu ça… 

          Il y a ceux qui marchent depuis Montpellier. Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï, bien sûr. Hamid, fatigué mais légitimement fier de ce périple semé d’embûches, mais aussi de moments de grande fraternité (il y a encore des maires debout en France). Zohra, un petit visage marqué par l’épreuve mais illuminé par ce sourire qui ne la quitte jamais. Le colonel Hamilton, largement octogénaire, qui marche depuis le début et dont l’exemple devrait interpeller ces jeunes rouleurs de mécaniques derrière leurs ordinateurs mais absents de la rue qui appartient à celui qui y descend. 

          Il y a ceux qui les ont rejoints en cours de route et au gré des étapes. Ceux, enfin, qui ont fait la route avec eux depuis Bourg-la-Reine. En quelques minutes, un bivouac est improvisé. Un clairon sonne « à la soupe». Pour partager de la soupe effectivement (et pas du rata…), un verre de thé, un café. Inutile d’essayer de citer tous les visages amis qui sont là, j’en oublierais. Mais quand même : Nicole Ferrandis ; Claudine Dupont-Tingaud ; les Sicard, père et fils ; le fidèle Yves Sainsot ; la fille du colonel Bazin ; le solide Rabah ; Medhi, bardé d’appareils photographiques ; Louis de Condé ; une fidèle abonnée de Présent (venue de Nantes et qui a marché malgré les ans et la fatigue) ; etc. On s’embrasse, on se congratule, on se console («On devrait être cent fois plus nombreux… »), on s’encourage. Et on trouve le temps d’expliquer aux curieux et aux touristes étrangers le sens de cette manifestation. 

          Ils sont arrivés dans la nuit. Sans aucun média – sinon Présent – pour rendre compte d’une marche qui aurait dû faire la une de tous les organes de presse. Dans le noir. Comme en 1962 quand on débarquait, dans les aéroports de la honte, les dépatriés de l’Algérie française. Comme des pauvres, des pelés, des galeux, dans ce quartier huppé qui abrite les ors et les palais des nantis qui nous gouvernent (mal). A cela près qu’ils ne demandent pas l’aumône. Qu’ils ne demandent rien d’autre que le président Sarkozy tienne les engagements solennels du candidat Sarkozy le 31 mars 2007. En présence de Hamlaoui Mekachera, alors ministre délégué aux Anciens combattants, de Claude Guéant, de Chantal Jouano, de Renault Bachy. La reconnaissance par la France du crime d’Etat du 19 mars 1962. 

          Dimanche matin, vers 11 heures, les marcheurs ont été accueillis par André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, et par Bernard Coll (déjà présent à Bourg-la-Reine), président de Jeune Pied-Noir et qui, malgré de graves ennuis de santé, n’est jamais aux abonnés absents. Et nous avons eu une pensée pour Pierre Dimech et Maurice Calmein, signataires d’un message inconditionnel de soutien aux marcheurs (Présent du 24 septembre), message auquel s’est associé Boris Kan (lui-même cloué par la maladie dans la région lyonnaise), ancien président national du Cercle Algérianiste. 

          Dimanche après-midi, retour aux Invalides pour le dixième anniversaire de la journée nationale « Hommage aux Harkis » présidée par le chef de l’Etat. Du solennel, du compassé, de l’officiel. Mais cette journée a au moins le mérite d’exister. Même si, dix ans après son institution, et à la veille du cinquantième anniversaire (1962-2012) de la tragédie « la valise ou le cercueil », on attend toujours. Ils nous font marcher. Alors on a marché. A eux, maintenant, de courir. Après nos voix. 

ALAIN SANDERS Article extrait du n° 7441 de ‘‘PRESENT’’ du Mardi 27 septembre 2011

 

 

Bourg-la-Reine Hommage aU Colonel Jean Bastien-Thiry

 

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Arrivée à la mairie de Bourg-la-Reine

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Bourg-la-Reine Yves Sainsot et Zorha (photo anfanoma)

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Nicole Ferrandis devant le cimetiere (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine Nicole Ferrandis (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine Zoha l'émotion (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine dépot de gerbe (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine dépot de gerbe (photo anfanoma)

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La tombe couverte des fleurs du souvenir.

ULTIME ETAPE DANS PARIS VERS LES INVALIDES

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris - Les Invalides (photo anfanoma)

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La marche dans Paris - Les Invalides (photo anfanoma)

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*

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- Zohra, Hamid, leurs compagnons marcheurs et la délégation du Front National méprisés par Nicolas Sarkozy - : http://www.nationspresse.info/?p=145175

COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIS 

CONGRÈS NATIONAL D’AUTOMNE DES HARKIS ET DES PIEDS-NOIRS

SALLE GUILLAUME DE NOGARET

(Place du Pr. Mirouze – Espace Pitot – 34000 MONTPELLIER)

 

SAMEDI 29 OCTOBRE 2011

- 09h30 : Accueil

- 10h00 – Ouverture du Congrès  Bilan de la Longue Marche. La réponse de Sarkozy aux Invalides

Présentation et intervention des présidents d’associations Harkis et Pieds-Noirs sur les revendications nationales actuelles.

- 11h30 à 12h30 – Questions diverses posées par les participants suivi d’un débat.

- 12h30 à 14h30 – Déjeuner : - Soit inscription au repas  à 20 euros comprenant : entrée, plat de résistance, fromage, dessert, café et une boisson (voir bulletin d’inscription)

- Soit repas tiré du sac. Des boissons pourront être achetées sur place.

- 14h30 à 17h30 –Préparation du cinquantenaire pour 2012. Trois dates importantes à retenir : 19 mars, 26 mars, 5 juillet. Il ne faut pas laisser le champ libre à nos adversaires : Ce qui est jour de deuil pour nous est jour de fête pour eux. Notre réprobation devra être publique et simultanée dans toute la France.

- 17h30 -18h00  Présentation  des projets des différents groupes.

- 18h00-19h30 Vin d’honneur

DIMANCHE 30 OCTOBRE 2011  

- 10h00 à 11h00 –  Rappel des projets élaborés la veille. Débats et décision collégiale concernant l’action à mener pour chacune des 3 journées précitées.

- 11h00 à 12h30 – Accueil des personnalités politiques suivi d’un apéritif.

- 12h30 à 14h30 - Déjeuner dans les mêmes conditions que la veille : repas tiré du sac ou inscription (voir bulletin d’inscription)

-14h30 à 18h00 – Présentation du cinquantenaire – intervention et prise de parole des personnalités politiques sur les revendications nationales de la cause Harkis – Pieds-Noirs 

- 18h00 à 18h30 – Clôture du Congrès suivi d’un vin d’honneur .

inscription pour le repas de Samedi 

NOM,  Prénom………………………………………………………………………………………………….. 

S’inscrit pour …….repas à 20 euros =…………euros  Ci-joint le chèque  correspondant de ……………euros

Inscription pour le repas de Dimanche

 NOM,  Prénom…………………………………………………………………………………………………….. 

S’inscrit pour …….repas à 20 euros =…………euros    Ci-joint le chèque  correspondant de ……………euros 

 Bulletins et chèques à envoyer avant le 25 octobre 2011 à

 M. Hamid Gouraï et Mme Zohra Benguerrah

Chèque à l’ordre de la « Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkis »

 Hameau de l’Escoutet -  34190 GORNIÈS

Tel. 04.67.82.69.96 et 06.24.84.65.18

e-mail : resistance-harkie430@live.fr

 

A mes compatriotes

Je sais qu’il n’est pas évident de suivre une marche... l’âge, la maladie... mais, ce que nous pouvons faire au minimum, c’est d' accompagner nos amis pour un parcours en voiture. Nous pouvons aussi les attendre à la fin d’une étape. Zohra et Hamid se rendent toujours à l' hôtel de ville. Ils y arrivent en principe entre 17H30 et 18 heures. Il faut vraiment qu' à chaque étape, une trentaine de personnes les attendent. C' est possible. Il suffit de regarder le document en PJ et ensuite de prendre son téléphone et d' appeler famille, amis, anciens voisins...

Un rendez-vous très important pour les "franciliens" Zorha et Hamid nous donnent rendez-vous le 23 septembre devant la tombe du colonel Bastien-Thiry. Et puis le 25 septembre, il faudra être très nombreux avec eux. Zorha me disait au téléphone, "si nous ne sommes pas nombreux, " il n'y aura pas de reconnaissance."

Elle a raison, nous devons vraiment les aider, il faudrait que nos amis harkis et enfants de harkis se mobilisent. Chacun doit avoir une adresse d' association de harkis dans ses tablettes, où mieux que chacun de nous, fasse des recherches sur internet, trouvons les associations de harkis et essayons de les mobiliser.

NICOLE FERRANDIS association des familles des victimes du 26 mars 1962

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Etapes

Départ  vers  8 H 30 /9 heures

 Pause vers 12/13 heures

 Arrivée MAIRIE 17H30

 Date

2011

terminée

MONTPELLIER 22/8

Ballargue

LUNEL

22/8

Terminée

 

LUNEL 23 /8

Uchaud

NÎMES

23

NÎMES 24/8

St Bonnet du Gard

CASTILLON DU GARD

24

CASTILLON DU GARD 25/8

Connaux

BAGNOLS SUR CEZE

25

terminée

BAGNOLS SUR CEZE 26/8

Pont St Esprit

BOLLENE

26

terminée

BOLLENE 27/8

Pierrelatte

DONZERE

27

terminée

DONZERE 28/8

Montélimar

MONTELIMAR

28

terminée

MONTELIMAR 29/8

Les Tourettes

LIVRON SUR DRÔME

29

terminée

LIVRON SUR DRÔME 30/8

Portes lés Valence

VALENCE

30

terminée

VALENCE  31/8

Tournon sur Rhône

ST VALLIER

31

terminée

ST VALLIER    1/9

Annonay

BOURG ARGENTAL

1 /9

terminée

BOURG ARGENTAL 2/9

Planfoy

SAINT ETIENNE

2

terminée

SAINT ETIENNE   3/9

Veauche

MONTROND LES BAINS

3

 

MONTROND LES BAINS 4/9

Mornand en Forez

BOËN

4

 

BOËN  5/9

St Thurin

NOIRETABLE

5

 

NOIRETABLE 6/9

La Monneriele Montel

PONT DE DORE

6

 

PONT DE DORE  7/9

Pont du Château

CLERMONT FERRAND

7

 

CLERMONT FERRAND 8/9

Riom

AIGUEPERSE

8

 

AIGUEPERSE 9/9

Mayet l’Ecole

ST POURÇAIN SUR SIOULE

9

 

ST POURÇAIN SUR SIOULE 10/9

Les Rognons

MOULINS

10

 

MOULINS  11/9

Villeneuve sur Allier

ST PIERRE LE MOÛTIER

11

 

ST PIERRE LE MOÛTIER   12/9

Sancoin

BLET

12

 

BLET                        13/9

St Just

BOURGES

13

 

BOURGES               14/9

Vignoux sur Barangeon

VIERZON

14

 

VIERZON                15/9

Theillais

SALBRIS

15

 

SALBRIS                  16/9

La Motte Beuvron

LA FERTE STAUBIN

16

 

LA FERTE STAUBIN  17/9

Orléans la Source

ORLEANS

17

 

ORLEANS                    18/9

Chevilly

ARTENAY

18

 

ARTENAY                    19/9

Toury

BARMAINVILLE

19

 

BARMAINVILLE        20/9

Mondésir

ETAMPES

20

 

ETAMPES                     21/9

Etrechy

ARPAJON

21

ARPAJON                      22/9

Lonjumeau

BOURG LA REINE

22

BOURG LA REINE 23 RENDEZ-VOUS  cimetière Tombe du Colonel Jean Bastien-Thiry !PARIS 25 SEPTEMBRE

 

 

 

 

LIVRON SUR DRÔME LE 30/8/2011

photos d’Y. Sainsot  président de l'anfanoma au départ de Livron sur drome

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Hamid range son matelat sur lequel il a passé la nuit

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le colonel hamilton fait le point

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*

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Départ pour Valence

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            Ce  22 août à 8H45, la délégation des harkis quitte la préfecture  de Montpellier en direction de Lunel après avoir vainement espéré être reçue par le préfet. Après plusieurs heures sous un soleil torride, Zohra, Hamid et les autres marcheurs arrivent à Lunel. Plusieurs sympathisants harkis, pieds-noirs  les attendent. La mairie est  fermée, le maire est absent bien sûr,  mais la police  locale et la gendarmerie sont là, bon enfant, sans doute ne sont-ils plus habitués à entendre chanter  la " Marseillaise" et  les "Africains" pas plus que d'entendre parler du drapeau tricolore avec passion comme le fait HAMID.

 

            Ce soir, les marcheurs dormiront dans un gymnase à Lunel. Demain 23 départ pour Nîmes vers 8 heures. Nous invitons les pieds-noirs, les harkis et enfants de harkis, les amis métropolitains à venir nombreux devant la mairie de Nîmes demain à partir de 17 heures 30  et d’apporter des boissons fraîches, des provisions à nos amis. Pour ceux qui pourraient participer à la marche voici le téléphone pour joindre Zohra 06.24.84.65.18

 

            Vous pouvez aussi marcher seulement  sur quelques kilomètres,  attendre leur passage et terminer avec eux, ou le contraire partir avec eux pour les accompagner sur une petite partie du parcours. Ou bien les attendre devant la mairie. Nous souhaitons qu’un grand mouvement  de solidarité se tisse autour de nos amis. Comment notre communauté pourrait-elle être crédible si nous ne savons pas nous rassembler ?

 

Nicole FERRANDIS Association des familles des victimes du 26 mars 1962

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Devant la mairie de Lunel.

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Devant la mairie de Lunel.

 

 

APPEL  POUR UNE DIFFUSION GENERALE - UN GRAND RASSEMBLEMENT MASSIF DEVANT LA MAIRIE DE LUNEL QUI REFUSE D'ACCUEILLIR LES HARKIS ET LES PIEDS-NOIRS.  
 
De Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï
Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harki A Monsieur Joseph CASTANO

  

Mon cher José, notre frère de combat et d'armes,
  
         Nous te lançons un appel au secours pour réveiller toute la population française contre ce Gouvernement de Voyous et de malfrats qui trichent avec nous. Ils trichent avec tous les Français qui sont respectueux des valeurs républicaines.
         Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des attitudes inconcevables, graves et incompréhensibles d'un maire UMP de LUNEL (département de l'Hérault), en l'occurrence Monsieur Claude ARNAUD. Celui-ci pratique un racisme caractérisé contre les Français d'Algérie : Le peuple Harkis /Pieds-Noirs dans le mouvement unitaire de sa « longue marche ».

Ce maire devrait avoir honte. Il est indigne de représenter les citoyens de la ville de LUNEL ! Il est inhumain ! Il a rejeté notre demande d’hébergement pour une nuit dans l’un des deux gymnases de sa ville (vacant à cette époque de l’année), nous obligeant ainsi à camper sur le trottoir sans la moindre hygiène, sans la moindre aide, sans même la moindre compassion. Par son attitude, cet homme ne peut faire partie que du clan gaulliste, celui qui a livré nos parents, nos familles et nos enfants aux tortionnaires du FLN.

- Il préfère recevoir, avec humanité, les immigrés et les sans papiers en déroulant le tapis rouge au mépris des patriotes que nous sommes… Et les tchadors se multiplient dans sa ville… et bientôt les Lunelois seront minoritaires chez eux.
- Il préfère recevoir des citoyens indésirables, ceux qui génèrent l’insécurité et la peur, ceux qui conspuent la Marseillaise, brûlent notre drapeau tricolore et crachent sur la France.
         Avant le départ de la marche des Harkis et des Pieds-Noirs (départ le 22 août prochain de Montpellier), nous te supplions de venir à notre secours, de rassembler, de mobiliser, de dire la vérité à toute la nation entière : Que des femmes et des hommes politiques se comportent comme des délinquants constitutionnels, ceux là même qui fabriquent les lois républicaines et qui les transgressent.
         Nous te témoignons toute notre affection et notre fidélité. En moins de quinze jours, tu as réussi à rassembler notre famille qui a souffert et qui souffre encore des pires injustices depuis 1962 autour de ce mouvement qui va, nous l’espérons,  donner lieu à une victoire juste et méritée au regard de notre détermination. 
         Cette trahison fut volontaire par le Général de Gaulle. Celui-ci a vendu l'Algérie Française aux terroristes du FLN au mépris du déshonneur et de milliers de morts. Il a condamné à mort dans les pires conditions un peuple qui voulait rester français, un peuple fraternel : Le peuple Harkis / Pieds-Noirs, celui qui doit marcher main dans la main pour obtenir la reconnaissance de la Nation française. 
         Cette injustice, œuvre de femmes et d’hommes politiques français, doit être mise sur la place publique et servir à dénoncer nos souffrances et nos humiliations. C’est un scandale national qui doit éclabousser ces gens afin que les Français sachent, enfin, la vérité : Mr. Nicolas SARKOZY avec sa garde rapproché de Préfets/Conseillers ripoux et voyous a menti à nos compatriotes ; Christian FREMONT fait honte à la France et Claude GUEANT, ex-Directeur Général de Police Nationale, n'a jamais aimé les Harkis et les Pieds-Noirs.
         La Résistance Harki a côtoyé Claude GUEANT ; il nous a trahis, comme de Gaulle, avec ses belles paroles. Cet homme est ignoble et inhumain ; il a toujours rejeté notre peuple et n’a jamais voulu que la France soit « envahie » par les Français d'Algérie. Notre objectif, à travers cette longue marche, c'est de le faire partir du Ministère de l'intérieur et mettre également hors de l'Elysée son locataire. Qui a trahi, trahira ! Sarkozy nous a trahis en 2007, il recommencera s’il est élu en 2012.
Ce sont des voyous et des malfrats. Nous espérons que cette marche symbolique de 800 kilomètres d’efforts, de privations et de souffrances, apportera un changement pour 2012.

         Voici, exprimé simplement et en toute fraternité, notre ressenti. Nous te demandons de bien vouloir faire circuler notre message afin que la France cesse d'être hypocrite et injuste avec ses enfants, ceux qui l'aiment et qui, sans rancune, sont prêts à mourir pour elle comme le firent, jadis, nos pères en 14/18, en 39/45, dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. Ils ont versé leur sang parce que la France, tout simplement, le leur avait demandé… avant de les abandonner et de les livrer au couteau des égorgeurs. Cette France coupable, indigne de l’amour que lui porte ses véritables enfants, a préféré venir en aide à une population immigrée sans âme, méprisante, haineuse, dénuée de toute morale, de tout sentiment patriotique, essentiellement soucieuse de bénéficier du système économique et social financé par les travailleurs français. Et ainsi, pendant que les uns se pavanent, haranguent, provoquent et méprisent, d’autres –exilés sans espoir de retour- continuent d’être rejetés, vivent dans la rue et font la mendicité au mépris même de leur dignité. Merci la France !

         Mais, merci à toi José CASTANO, merci à toi Gabriel MENE, Merci à toi Hervé CUESTA et merci à ceux qui n’ont de cesse de nous soutenir et de nous aider. Français, c'est aussi votre combat ! C’est par ce cri que nous vous disons : « Réveillez-vous ! »

         « Les miracles sont accomplis par les hommes unis ». C’est ensemble que nous vaincrons ; c’est ensemble que nous ferons trembler ce Gouvernement de voyous, indigne de nous représenter sur la scène internationale.
         Nous t’adressons notre fraternel salut et te prions de dire à nos amis combien nous les aimons et sommes redevables de leurs efforts et de leur solidarité. Merci à ceux qui nous rejoindront, nous accueilleront et nous réconforteront durant notre longue marche. Nous leur faisons l’aumône d’un sourire…      
         Nous vous embrassons affectueusement. Notre famille c'est vous et personne d'autre.      
         A très bientôt. Merci encore.

         Zohra et Hamid qui se préparent pour la marche pédestre de Montpellier jusqu'à Paris pour la vérité contre le mensonge.  

 Document transmis par Joseph Castano

 *

  « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois »  (Nicolas Sarkozy, candidat à la Présidence de la République, 31 Mars 2007)

 

 

 

            C’est parce que cet engagement n’a jamais été tenu, que les harkis et leurs enfants ont décidé de symboliser par une longue marche pédestre qui les conduira de Montpellier à Paris, une tragique histoire occultée depuis un demi siècle. Ce mouvement qui a pris naissance devant le Palais Bourbon, le 5 mai 2009, ne s'est jamais essoufflé ; bien au contraire, il continue sur sa lancée depuis les villes du sud de la France jusqu'à Paris. Dans les prochaines semaines, il va s'amplifier à travers tous les départements et toutes les régions de France dans le but de dénoncer le honteux abandon –comme jadis en Algérie- de cette communauté et rappeler ses souffrances. Faute de locaux, les marcheurs passeront la nuit en campant devant les mairies coupables de non assistance à personnes en détresse.

 

Hamid et Zohra qui ont passé deux ans devant l’Assemblée Nationale en campant sur le trottoir par tous les temps sont, une nouvelle fois, les instigateurs et le fer de lance de cette mobilisation. Ils crient leur désespoir : « Nous avons passé deux années devant le Palais Bourbon ; nous avons dormi sur le trottoir face l'Assemblée Nationale ; nous avons souffert du froid, de la neige, du verglas, du vent, de la pluie et de la chaleur. Les femmes et hommes politiques nous ont discriminés, nous avons subi les pires humiliations des deux partis politiques UMP et PS et avons été tabassés par la police Sarkozienne. Il est hors de question d’accepter une soumission ou bien de courber l'échine. Cette reconnaissance l'Etat français nous la doit. Nous sommes prêts à dormir dehors sur les trottoirs devant toutes les mairies qui refusent de nous accueillir. La Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkis avec les pieds-Noirs qui la rejoindront, mèneront ensemble une action sur le terrain pendant 34 jours à travers tous les départements pour démontrer que le Président de la République avec son Gouvernement sont des voyous de la République et des délinquants constitutionnels. »Puis, avec une pointe d’amertume dans la voix : « Nous considérons que nous ne sommes plus chez nous, on préfère dérouler le tapis rouge à des criminels de la guerre d'Algérie, ceux qui salissent la France, ceux qui l'insultent au lieu de servir les honnêtes citoyens et aider nos compatriotes dans la détresse. Cela devient inacceptable ! …  Il faut honorer la mémoire de nos anciens, celle de nos parents, celle de nos familles qui étaient innocents. Ils ont payé très cher leur engagement au service de la France. Leur destin est aussi le nôtre. Nous souffrons encore de ces blessures que le clan gaulliste nous a infligées pour punir notre fidélité et notre amour du drapeau tricolore. Nous nous battrons jusqu'au bout pour dire non à Nicolas SARKOZY ! ... Cette reconnaissance il nous la doit. Nous sommes dans la dernière ligne droite du cinquantenaire de notre exode ; il faut nous unir fraternellement  –harkis et Pieds-Noirs - pour faire trembler ce Gouvernement qui fait honte à la France… Le moment est venu pour descendre dans la rue ; plus rien ne nous arrêtera ! C'est l'honneur de nos pères que nous défendons ! C'étaient des hommes valeureux et courageux ; ils ont pris les armes pour défendre une terre qu’ils voulaient française jusqu’à l’ultime sacrifice. La France nous l'aimons ; c'est notre patrie, il faut la défendre avant qu'il ne soit trop tard ! »
           

 

Le départ de cette longue marche se fera le lundi 22 août devant la Préfecture de Montpellier. Les marcheurs arriveront entre 17h00 et 18h00 devant la Mairie de LUNEL. Il est à noter que le Maire ayant refusé de mettre à leur disposition une infrastructure permettant de les abriter et d’accéder aux toilettes, c’est sur le trottoir que les harkis passeront leur première nuit. D’autres Maires ont refusé leur aide : Ceux de Nîmes, Castillon du Gard et Saint-Vallier sur Drôme. Nous appelons nos compatriotes de toutes origines et de toutes confessions à apporter un soutien massif à ces hommes et ces femmes en les accueillant à chacune de leur arrivée. Dans la PJ n° 2, sont indiquées toutes les villes étapes et, en rouge, les municipalités qui ont refusé leur aide. Nous comptons sur votre solidarité et votre fraternité.

 

José CASTANO

 

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

Retour Joseph Castano.

 

 

 

Pour contacter Hamid et Zohra - Tel : 06.24.84.65.18 - e-mail : resistance-harkie430@live.fr

 

Secrétariat : francis.hamilton@orange.fr(envoi par email des documents souhaités)

 

Pour tout Savoir sur la tragédie des harkis - Cliquez sur ce titre :- LE  MASSACRE  DES  HARKIS –

 

 

 

la Longue marche des Harkis et des Pieds –Noirs

 

 

 

Pour aller de Montpellier à Paris  demander à Monsieur le Président de la République de tenir l’engagement qu’il a pris  le 31 mars 2007 envers les Harkis, à savoir :

 

« Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois »  

 

En rouge : communes refusant l’hébergement

 

Dates et horaires seront modifiées

 

 

 

Départ

 Pause déjeuner

 Arrivée

Distance  Km

 Date

 N° d’étape

N des routes

MONTPELLIER

Ballargue

LUNEL

24

22 

août 2011

1

N113

LUNEL

Uchaud

NÎMES

28

23

2

N113

NÎMES

St Bonnet du Gard

CASTILLON DU GARD

26

24

3

D6086 – N86

CASTILLON DU GARD

Connaux

BAGNOLS SUR CEZE

24

25

4

D6086 – N86

BAGNOLS SUR CEZE

Pont St Esprit

BOLLENE

22

26

5

N86

BOLLENE

Pierrelatte

DONZERE

20

27

6

N7

DONZERE

Montélimar

MONTELIMAR

15

28

7

N7

MONTELIMAR

Les Tourettes

LIVRON SUR DRÔME

27

29

8

N7

LIVRON SUR DRÔME

Portes lés Valence

VALENCE

21

30

9

N7 et D7

VALENCE

Tournon sur Rhône

ST VALLIER

33

31

10

N7

ST VALLIER

Annonay

BOURG ARGENTAL

32

1 Sept

11

D86N (Andance)

D82 (Annonay)

N82 D820

BOURG ARGENTAL

Planfoy

SAINT ETIENNE

29

2

12

D1082

SAINT ETIENNE

Veauche

MONTROND LES BAINS

28

3

13

D1082

MONTROND LES BAINS

Mornand en Forez

BOËN

29

4

14

D6

BOËN

St Thurin

NOIRETABLE

26

5

15

D1089

NOIRETABLE

La Monnerie le Montel

PONT DE DORE

24

6

16

D1089 et D2089

PONT DE DORE

Pont du Château

CLERMONT FERRAND

39

7

17

D2089 (véhicule)

CLERMONT FERRAND

Riom

AIGUEPERSE

35

8

18

D21 (Riom)

D2009

AIGUEPERSE

Mayet l’Ecole

ST POURÇAIN SUR SIOULE

35

9

19

D2009

ST POURÇAIN SUR SIOULE

Les Rognons

MOULINS

30

10

20

D2009N9

MOULINS

Villeneuve sur Allier

ST PIERRE LE MOÛTIER

32

11

21

N7

ST PIERRE LE MOÛTIER

Sancoin

BLET

34

12

22

D2076

BLET

St Just

BOURGES

34

13

23

D2076

BOURGES

Vignoux sur Barangeon

VIERZON

34

14

24

D2076

VIERZON

Theillais

SALBRIS

23

15

25

N20 D2020

SALBRIS

La Motte Beuvron

LA FERTE ST AUBIN

34

16

26

N20 D2020

LamotteBeuvron)

D2020

LA FERTE ST AUBIN

Orléans la Source

ORLEANS

23

17

27

D2020

ORLEANS

Chevilly

ARTENAY

27

18

28

D2020

ARTENAY

Toury

BARMAINVILLE

23

19

29

D2020

BARMAINVILLE

Mondésir

ETAMPES

26

20

30

N20

ETAMPES

Etrechy

ARPAJON

20

21

31

N20

ARPAJON

Lonjumeau

BOURG LA REINE

20

22

32

N20 Longjumeau)

D920N20

BOURG LA REINE

 

PARIS Palais Bourbon

 

12

24  à 20 h

25 à 01 h

33

D920 Av A. Briand P.Orléans

 


 

 

 

Carte__tape

 

*

 

inscription_1

 

*

 

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*

 

Je_vous_ai_compris

 

Trajet dans Paris

 

 

 

 Porte d’Orléans  Av . Gal Leclerc-  Place Victor Basch - Av du Maine-  Bd du Montparnasse- Bd des Invalides –

 

 Rue de Grenelle – Rue de Bourgogne- Place de Bougogne  -Place Ed. Herriot.

 

Trajet_dans_Paris

 

Retour FAITS DIVERS.

 

 

 

 

 

 

 

10 septembre 2011

JOSE CASTANO - PRESENTATION

J-Castano

Amis lecteurs, bonjour ! 

         Voilà plusieurs années que j’ai entrepris de vous adresser, chaque mois, un article se rapportant à la mémoire de l’Algérie française et, de temps à autre, sur l’islamisme et l’islamisation de la France qui s’annonce, irrémédiablement. 

         Je suis né en 1946 dans un petit village d’Oranie : Ain-el-Turck et suis rentré en France en juillet 1962, au lendemain du massacre d’Oran. J’avais alors 15 ans et 8 mois et, à cet âge, je n’ai pu, à mon grand regret, être d’une quelconque utilité dans la défense de mon pays. J’en ai beaucoup souffert et, aujourd’hui encore, cela demeure l’un de mes plus grands regrets… 

         A défaut de n’avoir pu me battre, je me réconfortais en me répétant sans cesse, qu’un jour, ma plume suppléerait le fusil que je n’avais pu tenir en Algérie et qu’elle vaudrait pour la défense de nos souvenirs et de notre mémoire. Elle serait ma revanche… Je lui prêterais les forces miraculeuses de la foi et de l’amour ; je raconterais notre histoire, cette passion pour la vie que nous avions, là-bas, cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles. J’écrirais avec mon cœur, je crierais la vérité, je la hurlerais même si l’on tentait de me faire taire ; j’écrirais pour tous ceux qui, civils et militaires, ont été sacrifiés dans la fosse puante de l’histoire, pour tous ceux qui, depuis 1962, nous ont quittés, privés du rayonnement de leur terre natale, pour nos vieux… et pour les oublieux. J’ai tenu ma promesse puisque, dès 1980, j’ai entamé mon œuvre de mémoire en me forgeant à l’idée, lors de chaque nouvelle parution, que mes écrits ne devaient pas s’imposer aux critiques contemporaines mais qu’ils devaient survivre à leurs anathèmes et à ceux de despotes périssables, parce que, si les imperfections de leur forme devaient accuser l’inexpérience de l’écrivain de fortune que je suis, leur inspiration émane d’une nécessité intangible et leur réalisation représente un effort que seuls ceux qui ont vécu le drame de l’Algérie française peuvent comprendre. 

         Alors, mes amis, je crains fort que vous soyez contraints de me supporter encore quelque temps… Soyez assurés que je ne dérogerai en rien à la mission que je me suis impartie : Rendre à la mémoire des Français d’Algérie et à son armée bafouée, la justice qui leur a été refusée tout au long de leur calvaire.Vous pouvez compter sur moi.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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20 avril 2012

L’ENNEMI N°1 DE L’ALGÉRIE FRANÇAISE

7 HERISSON étoile

Les deux maximes de tout grand courtisan sont: toujours tenir son sérieux et ne jamais tenir sa parole. Jonathan SWIFT

        Aujourd’hui 12 Avril 2012, nous apprenons le décès d’un bandit de grands chemins, d’un voleur de banque et de l’ennemi N°1 de l’Algérie Française.

        Et nous avons le triste privilège  de nous dire qu’il y a 50 ans, cet homme (mais en était-il vraiment un) n’a rien fait pour suivre et respecter les accords d’Evian, aidé en cela par son grand frère au nez emmanché d’un long coup et que bien au contraire il ne fit rien pour arrêter les massacres de la rue d’Isly et ceux qui suivirent la liesse générale de l’indépendance avec plus de 5.000 assassinats et plus de 2.000 enlèvements.

        Notre mémoire est intacte et je prends tous les paris qu’un délégué Français assistera à ses funérailles. Ben, voyons !!!!!!

        En effet nous apprenons que la France, qui n’a pas réagi officiellement au décès d’Ahmed Ben Bella, a été représentée quand même lors des obsèques par son ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, selon l’AFP.

         A l’invitation des autorités algériennes, les ambassadeurs en poste à Alger ont été conviés à participer aux cérémonies en hommage au premier président de l’Algérie indépendante. La France a donc été représentée à ces obsèques par l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt», a confirmé au cours d’un point presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.

         A la question de savoir pourquoi la France n’avait pas réagi officiellement à la mort de l’ancien président, comme elle le fait régulièrement à l’annonce du décès d’un ex-chef d’Etat étranger, le porte-parole n’a pas répondu.

        Revenons à notre mouton. Ne l’a-t-on pas soigné récemment dans l’un de nos hôpitaux parisiens ? Heureusement que nous n’avons pas réussi à le guérir. Quelle tare serait la nôtre, non ?

        A l’arrivée au pouvoir de l’homme du 18 Juin 1940 qui n’avait jamais cessé, dans ses appels au pays, d’affirmer qu’il n’y avait en Algérie que des Français à part entière et que la France était là pour toujours, les dés étaient déjà jetés.

        Il avait osé même dire que le FLN qui voulait l’Indépendance, allait mourir et que l’Algérie serait définitivement française.

        Que de son vivant, jamais le drapeau vert et blanc ne flotterait sur Alger, car l’Algérie avait besoin de la France. Et, maintenant il flotte non seulement en Algérie ex-Française, mais aussi dans certains quartiers de la France en général et sur Paris en particulier avec l’aval de l’androgyne Delanoë sous  les applaudissements de ces enfoirés de faux humanistes..

        Comment aurions- nous pu ne pas croire à ces serments ?

        Le 19 mars 1962, ces promesses fallacieuses furent oubliées et ce sont les représentants du FLN qui deviennent ses principaux interlocuteurs et signèrent les accords d’Evian, qui nous livraient nous Pieds-noirs et Harkis au couteau des bouchers ou nous jetaient à la mer avec nos mauvaises valises en carton ou en bois.

        En effet, le 23 mars 1962, le président de la République, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’Oran et d’Alger qui se battaient encore pour une Algérie Française.

        Autrement dit, l’ennemi de l’armée française, n’était plus le FLN mais l’OAS et leurs partisans naturels, les Pieds noirs « terroristes à châtier d’une manière exemplaire» car cette politique faisait basculer l’ensemble des Européens dans le camp de l’OAS.

        N’oublions jamais et maintenant surtout, que nos votes auront une grande importance dans le choix le meilleur ou le moins mauvais. Seul Dieu le sait. Et que sa volonté soit faite et non la nôtre.

Avant d'éblouir le peuple en lui promettant de l'eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir. Alphonse Allais

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.

Leherisson1962@gmx.com

 

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Retour chez le hérisson.

29 avril 2012

PELERINAGE DE ND D'AFRIQUE TEHOULE SUR MER

Mardi 1er mai 2012

Ami Algérois

Permettez à l'Oranais que je suis, en y ajoutant tous ceux qui m'entourent, de vous offrir cette petite réalisation....je souhaite qu'elle vous plaise...mouchoirs pour certains....

Amitiés à tous

Guy Montaner- AOBR 12 mai – Marseille Soyez des nôtres 

Montage de JP Garcia photos de Guy Montaner sur une chanson de JP Gavino

LE 1er mai 2012

1er mai 2012 Téhoule-s-mer

·        
Pèlerinage du 1er mai à Théoule sur Mer

Chers amis,

Le mardi 1er Mai 2012-50 ans déjà ! Dans un parcours compliqué entre toutes les cérémonies et organisations qui marquent cette cinquantième année d’exil…Nous espérons que ces dernières se déroulent dans les meilleures conditions afin que chacun y trouve la place et puisse rendre l’hommage que nous devons à celles et ceux qui continuent d’œuvrer pour transmettre la Vérité sur notre Histoire des départements de l’Algérie Française.

Le Pèlerinage 2012, sur le mémorial de Notre-Dame d’Afrique à Théoule sur Mer sera accompagné l’après-midi par la projection du film « La valise ou le cercueil », projeté à la résidence St Camille (avec peut-être quelques images de nos cérémonies du 26 mars 2012 à Notre Dame de Paris et à l’Arc de triomphe.

La barrière d’accès au mémorial sera ouverte dès 9 heures. Vous devez laisser vos véhicules sur le plateau supérieur qui tient lieu de parking. Si vous avez vraiment des difficultés de locomotion, vous pourrez descendre avec la navette, en précisant que nous risquons d’être nombreux et que nous ne disposons que d’une seule navette…De ce fait, soyez patients et compréhensifs.

Nous vous demandons de remplir correctement vos réservations de repas qui devront être adressés à : Louis Bima- Clos du Rajol- 13109 SIMIANE COLLOGUE (tel : 04 42 22 64 41), et qui devront leur parvenir jusqu’au 22 avril au plus tard avec le chèque correspondant (le prix du repas est de 28 € par personne)

Vous pourrez également vous restaurer sur place sur le petit plateau à côté du parking :

Paëlla- Dessert au stand de Gérard Lopez pour 13 €
Merguez- pâtisserie orientale-thé au stand de « Mourad ».

La réservation des chambres pour le lundi 30 et mardi 1er est pratiquement complète.

Temps permettant, la veillée du 30 avril débutera après le souper devant la statue éclairée avec le vitrail de Ménerville vers 21 h 30.

A bientôt –Amitiés
Claude Rochette

PROGRAMME DU PÈLERINAGE 2012

-* 09 Heures : Ouverture des barrières

  • 10 H. 15 : Début de la cérémonie par la procession
  • 10 H. 45 : Cérémonie d’hommage aux Drapeaux- Intentions- Gerbes
  • 11 H. 15 : Messe
  • 12 H. 30 : Apéritif- Rencontres- Échanges- Stands sur le petit Plateau.
  • 13 Heures : Repas à Saint Camille ou pique nique sur place (Voir plus haut) 17 H. 30 : Fermeture des barrières.

PHOTOS DE CE JOUR

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Retour à tous les pèlerinages.

22 novembre 2011

GUY

GUY ARMAND
Mes 20 ans en Oranie juin-juillet 1959
 
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 Messe en Oranie

Messe exceptionnelle sur les hauts plateaux d'Oranie

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MES VINGTS ANS

où étais-je, le jour de mes vingt ans ?

le 6 juin 59, jour ordinaire entre Saïda et Mechéria

en hélico ou crapahutant

sur les hauts plateaux d'Alfa

après 51 ans, je fais le bilan

après tout ce qu'on a fait pour que la France reste là-bas

aujourd'hui, retiré dans mon trou Normand

où pousse la doche et pas l'Alfa.......

Guy ancien cdo para de l'Air en Algérie.

Retour ma contribution Algérie Française

23 mai 2012

"TETE HAUTE... MAINS PROPRES"

Ultime article transmis par José Castano

« Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, il faut avoir le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire » (Clemenceau)


            Petit fils d’immigrés espagnols miséreux (un grand-père puisatier, l’autre travaillant la terre), fils de modestes épiciers, je ne suis ni un nanti ni un héritier. Je n’ai jamais disposé d’un franc puis d’un euro que je n’aie gagné à la sueur de mon front… D’abord militaire d’active puis enseignant et écrivain de fortune, j’ai élevé de mon mieux mes deux enfants et j’aide aujourd’hui mes petits enfants afin de leur apporter l’assurance et la sérénité qui m’ont fait défaut à leur âge… Je n’ai jamais bénéficié d’aides sociales autres que les prestations de la CAF durant le laps de temps où mes enfants étaient scolarisés. N’ayant jamais été syndiqué, je n’ai jamais, non plus, participé à une quelconque grève en 41 ans de carrière… ni bénéficié du moindre congé de maladie. Je n’ai jamais fraudé le fisc, jamais été condamné et dispose d’un casier judiciaire vierge. Je ne suis ni opportuniste, ni profiteur, ni le protégé de personne et ne dois qu’à moi-même, l’estime et le respect de mon entourage et de ceux qui connaissent mon parcours…

            Jamais la moindre candidature à une fonction de Président d’association, ni même d’élu ; aucune ambition carriériste en politique. J’ai attendu ma 65ème année pour me présenter à une élection cantonale dans le Lunellois : C’était en mars 2011… et renouvellerai cette expérience lors des élections législatives des 10 et 17 juin, la tête haute et les mains propres, dès lors que j’en ai fait la promesse aux Lunellois. Si je devais être élu, j’exercerai mon mandat de député avec loyauté et fidélité envers ceux qui m’auront permis d’accéder à cette fonction et porterai, haut et fier, le projet de Marine ; si ce ne devait être le cas, je reprendrai ma vie tranquille de retraité tout en demeurant fidèle à mes convictions… Là est ma seule ambition… « L'avenir, il n'est pas nécessaire de le prévoir ; il s’agit de le permettre » a écrit Antoine de Saint Exupery.

            Mon parti n’est ni à gauche, ni à droite : C’est celui de la France et je l’aime ! Cette France dont je ne saurais déraciner mon cœur, cette France qui fut ingrate  avec les miens en 1962, je l’ai servie des années durant sous l’uniforme, sans me servir. Chaque matin, je me prosternais devant mon drapeau, celui, qu’enfant, mon père, ancien de l’Armée d’Afrique, me fit aimer et vénérer… le seul pour lequel j’ai toujours accepté de mourir : Le drapeau tricolore.

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            Bien que n’étant pas né sur le sol métropolitain, j’aime l’histoire de cette France là, sa langue, ses paysages, sa diversité, ses héros, ses écrivains, ses poètes, ses martyrs. J’ai bu aux sources de sa culture et méprisé ceux qui, de tout temps, ont cherché à l’avilir. Je me suis toujours efforcé de la défendre de mon mieux ; je ne respire bien que sous son ciel, ai fait mien son passé et endossé ses erreurs.

            C’est pour toutes ces raisons que j’ai rejoint, il y a une trentaine d’années, le Front National même si j’ai connu une période de « disponibilité ou de congé sabbatique ». Mon combat mémoriel n’a jamais faibli, ni celui dénonçant l’immigration massive et incontrôlée, l’insécurité croissante qui en découle et les visées hégémoniques du fondamentalisme islamique. Aujourd’hui, je n’éprouve qu’aversion pour ceux qui condamnent cet amour et m’affublent outrancièrement d’un titre de « fasciste, de xénophobe et de « raciste » qu’ils sont réellement les seuls à porter, eux qui sont les vrais destructeurs de l’identité française et attentent à l’esprit de justice, de vérité et de dignité humaine.

            Les seuls authentiques « fascistes » aujourd’hui sont les antifascistes. Violents, fanatiques, injurieux, intolérants... la piétaille de Mélenchon, Mohamed Merah verbal dont la soldatesque se recrute aussi dans les mosquées. Lesquelles mosquées ne se trompent pas d’idiots utiles. Les déclarations de l’assassin lui-même semblent n’avoir aucune importance dans l’entendement de tous ces « professeurs de morale » qui commettent ce qu’Aristote désigne comme la faute intellectuelle la plus grave qui soit : « Ne pas voir ce qui est mais voir ce qu’on a envie de voir ».

« Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » écrivait à ce sujet Charles Péguy.

            Les mots étant les plus grands ennemis de la réalité, c’est parce que nous ne relevons pas toutes ces insanités que nous excitons la colère de leurs auteurs. Cependant, je dois à la vérité de dire que j’en ai assez des grands prêtres de cette morale politicienne et journaleuse. Oui, la coupe est pleine de cette religiosité puante et lassante ! De cette démocratie violée, captée, détournée, séquestrée entre les mains de tous ces crétins inutiles qui répètent leurs antiennes comme de parfaits perroquets dressés dans les grands isoloirs ouverts des salles de rédaction, de réunion, des lieux de tous les cultes où la haine athée est masquée dans l'odeur de la défécation du corporatisme péteux. « Dès qu’un sentiment s’exagère, la faculté de raisonner disparaît » clamait Gustave Le Bon…

            L’avenir s’annonce difficile pour la France. Nos institutions vont probablement connaître un changement radical. Seul le Mouvement national incarné par Marine Le Pen sera en mesure de créer un « pare-feu » afin d’éviter que la totalité des Pouvoirs ne soit concentrée au sein d’un même parti à l’Assemblée Nationale et s’opposer avec fermeté à la régularisation des clandestins, au droit de vote accordé aux étrangers, à l’immigration, aux zones de non-droit, à l’insécurité et, par-dessus-tout, à l’islamisation inéluctable de la France… Au-delà des clivages et des attaches partisanes, Marine sera la seule à pouvoir fédérer sous sa bannière –comme le fit, jadis, Jeanne- tous les patriotes français autour du seul Mouvement national à même de faire entendre leurs voix : Le Rassemblement Bleu Marine ! »

            Les hommes, tous les hommes sont flottants entre le bien et le mal, entre le dévouement et l’égoïsme, entre le courage et la lâcheté, entre l’esprit de vengeance et de réconciliation. Ils ne réfléchissent pas, ils sont entraînés par toute la médiocrité de la vie et ils réagissent selon leur propre nature. Mais il suffit parfois d’un élan pour qu’ils se dépassent. L’amour de cette France et la crainte de la perdre après avoir connu les affres du terrorisme, de la guerre civile, l’exode et l’exil, m’a donné cet élan.

            Aujourd’hui, cet élan, ce patriotisme charnel, cet amour de la France, je les mets au service de mes concitoyens. Ma voix sera la leur et c’est en eux que je puiserai ma force, mon ardeur et ma vitalité : Elle sera entendue !

 

PEUPLE DE FRANCE…..........REVEILLE-TOI !

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. petit fils d’immigrés espagnols candidat FN et « Rassemblement Bleu Marine » aux législatives dans la 9ème circonscription de l’Hérault

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« L’espérance brille dans la victoire, mais il n’y a pas de victoire sans combat » (Charles Péguy)

«  Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ! » (Napoléon Bonaparte)

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« On peut, on doit « discuter » avec tout mouvement politique qui le souhaite, et le trop fameux « cordon sanitaire » censé isoler le FN des Français « normaux » est à la fois une infamie morale et une imbécillité politique. Le FN est un parti légal qui a toujours participé au débat public en présentant ses candidats, en acceptant le verdict des urnes et en s’abstenant de semer la pagaille dans la rue. Sa diabolisation, entretenue par le PS, les communistes et les Verts avec un mélange de cynisme grossier et de crédulité quasiment médiévale, doit être dénoncée sans relâche. Elle discrimine et humilie les classes populaires. À cet égard, il serait judicieux que telle ou telle éminence de l’UMP cessât de proclamer urbi et orbi qu’entre PS et FN, elle choisirait le PS » (D. Tillinac – « Valeurs Actuelles »)

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                En démocratie, on débat avec le peuple, on écoute le peuple et ensuite on vote en respectant la voix du peuple. Actuellement au Parlement, députés et sénateurs ne sont pas représentatifs de la voix du peuple car ils ne respectent aucunement cette voix. Ils votent en fonction des consignes du parti en occultant systématiquement les aspirations du peuple, d’où ces interférences récurrentes entre citoyens et élus. Les nouveaux députés issus des rangs du Front National auront à cœur de faire entendre la voix du peuple !

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Une indépendantiste au ministère de la « justice ».

Taubira

                          En 2009, en compagnie d’un certain Domota, se réjouissant des désordres qui paralysaient la Guadeloupe et les encourageant, voici la passionaria indépendantiste TAUBIRA, le plus beau spécimen révolutionnaire jamais investi dans un gouvernement républicain.

                          Par la grâce du Président de la République et de son Premier Ministre, cette égérie de l’anti-France, est aujourd’hui Garde des sceaux, ministre de la subversion et des troubles de l’ordre public, ministre de la violence et de la prise d’otages, ministre du racisme, du terrorisme, et surtout ministre de la haine de la France et des Français.

Les 10 et 17 juin souvenez-vous en ! 

Il s’agit, là, de mon ultime article. Merci de m’avoir supporté durant tout ce temps !... 

ELECTIONS LEGISLATIVES

–      10 et 17 JUIN 2012 – 9ème Circonscription de l’Hérault

34 AF José

Je suis le candidat de la résistance à :

- La régression sociale

- La perte des valeurs

- La mondialisation

- L’insécurité croissante

- L’immigration massive et incontrôlée

- Au chômage

- Au fondamentalisme islamique

- Aux bandes des cités

- A la dictature des marchés financiers 

En votant pour ma candidature, vous voterez LA  FRANCE !

-o-o-o-o-o-o-o-

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

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Son blog, cliquer sur : - Mon Combat - 

26 novembre 2011

JEAN-JACQUES JORDI

ACTU du 9 mars 2015

 

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Un silence d'état couverture

ENTRETIEN - CONFERENCE JEAN-JACQUES JORDI

Le diable porte pierre

             Nos anciens, pas bêtes, employaient cette expression pour dire que l’oeuvre de Dieu passe parfois par l’entremise du malin. C’est ce que je me disais en lisant le livre de Jean-Jacques Jordi : « Un silence d’état ». Je ne sais si en défendant la mémoire des tués et disparus de l’Algérie Française, depuis quelques trente années, j’ai fait avec bien d’autres, œuvre plus ou moins divine, en tous cas œuvre pour la vérité sinon œuvre de vérité.

            Je connais le travail appliqué, sourcilleux de Jean-Jacques Jordi et, je l’avoue, sa façon d’envisager la colonisation et la décolonisation ne fut pas toujours ma tasse de thé. Non que je croie que l’une fut tout miel et l’autre tout fiel, mais enfin toute une gamme de nuances me semblent de mise en cette matière. Sans doute le poète que je suis pratique l’octave du cœur plus que l’aride solfège et la rude chromatique. On ne se refait pas.

            Or, Jean-Jacques Jordi navigue en professionnel dans les cartons d’archives, en extrait la substantifique moelle, et, j’en suis sûre, à sa profonde surprise, il y découvre les preuves formelles de ce que nous disons, écrivons et crions à longueur d’années depuis cinquante ans. Evidemment le reproche qu’on nous fait toujours est l’inflation des chiffres. Etait-ce évitable ? Non, naturellement. La rumeur enfle les chiffres de tout temps et en toutes circonstances, et le secret imposé favorise le gonflement de la bulle. Fut-ce nocif ? Eh ! Bien, je ne le crois pas. Evidemment les chiffres assénés sans preuve ont fait se récrier : Vous exagérez ! Bon, d’accord, alors dites-nous la vérité, ouvrez les archives, croisez les témoignages. Ce ne sera peut-être pas autant, mais au moins ce sera vrai.

            Mais justement, on ne voulait pas que ce fût vrai, incontestable. Un flou artistique permettait de nier, de qualifier de fantasmes les récits. C’était un voile opaque, une burqua posée sur l’Histoire.

            Lorsque j’écrivais qu’au lendemain du massacre du 5 juillet 1962  à Oran, le Père De la Parre racontait qu’on parlait de 3000 morts et disparus, on me disait : ce n’est pas possible ! Et je répondais : « alors, dites moi combien ! » Mais nul ne prenait le risque de donner un chiffre précis. C’est fait, enfin. Du moins peut-on estimer correcte l’évaluation de Jordi : 50 ans après, c’est tout de même temps, non ?

            Il a fallu que cette approche scientifique soit faite non par une réac dans mon genre (Je n’en eu pas les moyens, d’ailleurs, ni la capacité) ni par un membre connu de l’OAS qu’on suspecterait aussitôt, ni même par une personne directement concernée par ce drame, mais par un homme dont les idées de gauche sont connues, qui n’en fit jamais mystère et que cette sensibilité lui ait permis d’accéder à la marmite du diable, les archives fermées, c’est signe, n’est-ce pas, que lorsque la vérité veut bien sortir toute nue de son puits, elle se sert de l’instrument adéquat.

            La Comtesse de Ségur parlait d’un bon petit diable, notre compatriote est un grand gentil diable ! Merci à lui.

« Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie », sujet tabou depuis 50 ans !

            L’auteur, docteur en histoire et spécialiste de l’histoire des migrations en Méditerranée au XIX° et XX° siècles, de l’Algérie, des colonisations et décolonisations et de Marseille, s’est saisi à bras le corps de cette histoire mise sous le boisseau.

            On s’aperçoit, en lisant cette étude remarquable, que bien du monde a su, savait et sait, à l’exception des familles concernées, soigneusement tenues dans l’ignorance, à l’exception aussi des nombreuses personnes de bonne volonté sans moyen, sans argent, sans influence, qui n’ont eu pour seul mérite que d’essayer d’apporter une petite lueur dans cette obscurité voulue.

            Ce fut le cas du Capitaine Leclerc, du Commandant Bautista et de moi-même. Le résultat, brouillon, c’est vrai, fut tout de même que le sort de ces pauvres gens et le chagrin des familles remontaient à la surface du marécage, empêchaient qu’on les oubliât...

            D’autres personnes, avec un dévouement qui ne se laissait pas rebuter par les interdictions, les clapets des archives qui s’ouvraient et se refermaient, les rebuffades parfois, s’attelèrent à ce travail : Colette Ducos-Ader, Jean Monneret et Le Général Maurice Faivre en particulier.

            Jean-Jacques JORDI, en scientifique, repris tout ce qui avait été dit, écrit, publié et surtout obtint l’ouverture exceptionnelle d’archives secrètes. Il y découvrit un échantillonnage sordide de lâchetés des officiels, des démissions morales des militaires et des politiques et je pense qu’il eut souvent un haut le cœur à extraire de cette tourbe la vérité des faits que nous, simples témoins et néanmoins acteurs forcés du drame nous égosillions à clamer. Les preuves écrites étaient là.

            Il fallait encore, toujours scientifiquement, les exhumer, les trier, les ranger en ordre de marche et les publier de façon claire. C’est fait et bien fait.

            Il faut lire et faire lire cet ouvrage courageux. Il faut que nos enfants découvrent l’étendue des crimes commis sur des civils innocents et la duplicité autant que l’aveuglement criminel du gouvernement français.

Lisez, réfléchissez et jugez !

Geneviève de Ternant

27 novembre 2011

          Après la parution du livre de Jean-Jacques Jordi, Un silence d'Etat, il nous est difficile d'attendre encore dans notre coin que se réveillent les media ou les "gens" politiques de France pour que soit dévoilée la Vérité occultée depuis un demi-siècle.
          Plus personne ne pourra jamais dire qu'il ne savait pas ! Et certainement moins que quiconque, Nicolas Sarkozy.
          Un de nos compatriotes, Marcel Lizon, nous proposait de lancer une pétition à l'appui de l'article publié dans les petits échos.. Cette pétition est en ligne, vous pourrez la signer en cliquant sur ce lien :

http://www.petitionenligne.fr/petition/reconnaissance-de-letat-francais/1897 

          J'ai déjà reçu des e mails où l'on me dit que cela ne servira à rien. Soit. Mais à ma conscience et à la vôtre (pour ceux qui signeront), certainement, oui, cela servira.
          Parce qu'il ne sera pas dit que nous n'avons rien fait et, même, tout ce qui était en notre pouvoir pour réclamer inlassablement cette Vérité de malheur. Le nôtre.
          Que Sarkozy ne réponde pas ? Cela ne nous étonnera pas. Il est un grand menteur devant l'Eternel. Un "diplomate". Ne s'est-il pas, déjà, renié en 2007 ? 
          Que des centaines - voire des milliers - de Français d'Algérie ne signent pas cette revendication ? Là, aussi, cela ne nous étonnera pas. Nous savons qu'il y a un grand fossé qui sépare les pro à gauche, les pro à droite, les pro"comme nous" et ceux qui se foutent de notre passé comme de leur première chemise.
          Mais j'aime à penser que nos jeunes amis de France, ceux qui ne connaissent rien de notre histoire ou qui n'en connaissent que ce que les falsificateurs ont bien voulu leur enseigner, tous ces jeunes Français doivent connaître la vérité.
          Et cette "pétition" en ligne , je l'espère, les amènera à se poser la question : Mais, alors, De Gaulle les a vraiment escroqués en 58 ? Il les a abandonnés aux mains des tueurs rebelles du FLN ? Et en plus, il les a combattus jusqu'au dernier parce qu'il voulaient que l'Algérie reste à la France ?
          Cette lettre à Sarkozy, les interpellera, j'en suis certaine parce que j'ai une grande confiance en eux. Et si n'obtenons encore rien, comme nous n'avons, d'ailleurs, rien obtenu depuis un demi siècle, l'idée de la trahison de 2gol germera dans leurs jeunes esprits.
          Bien sûr, nous devrions leur donner l'exemple par le nombre de signatures que celle-ci recueillera. Mais personne ne se fait d'illusions, nous les avons perdues depuis de nombreuses années.
          C'est pour cette raison que je vous demande de faire circuler les liens pour que cette revendication soit diffusée à un maximum de Français et que nous ayons atteint, au moins, le but de faire réfléchir nos amis et nos détracteurs sur la grandeur du grand homme et peut-être, même, sur leur avenir, en choisissant les politiques qui tiendront la promesse de conserver la France à la France.
Merci à vous tous.

Pétition en ligne à diffuser largement pour signature de notre revendication

http://www.petitsechodoran.com/cap-sur-2012/petition-en-ligne,a2938540.html


26 novembre 2011

Jean-Jacques Jordi que nous connaissons depuis longtemps essaie, tant bien que mal, d'être honnête et surtout d'écrire en se basant sur des archives irréfutables en prenant soin de ménager (parfois trop, j'en conviens) tout le monde.

Son dernier livre semble être une véritable bombe. C'est un énorme pavé dans la mare. C'est aller contre le politiquement correct avec cependant, dans son cas, un "plus" énorme: son accès à des documents inédits souvent classés "secret défense".

D'autre part, ce pavé, qui arrive comme par hasard à quelques mois du cinquantenaire, va complètement à l'encontre des thèses des "politiquement corrects" que l'on voit arriver sur les plateaux TV avec leurs étiquettes "d'experts" entre guillemets.

Pour l'instant seul "Valeurs actuelles" et ‘‘la Provence’’ en parle.

Documents "Valeurs actuelles"

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Retour nos lectures.

11 juin 2012

REMERCIEMENTS

De José Castano

Chers amis,

            A ceux qui m’ont apporté leur concours, leur soutien, leur sueur et l’appui de leur vote, je leur exprime, ici, mon incommensurable gratitude. Que ceux qui se sont investis pour afficher, tracter et tenir un bureau de vote sachent que je n’oublierai jamais leurs efforts désintéressés. Du plus profond de mon cœur : MERCI !

            Je suis fort déçu par le vote des électeurs de cette 9ème circonscription, en général et des Lunellois en particulier. Ils ont, de façon inconsciente et inconsidérée, plébiscité les seuls candidats issus de partis qui sont à l’origine du déclin de notre pays qui, au fil du temps, va s’aggraver inexorablement…

            En votant pour l’UMPS, les Lunellois (particulièrement) n’ont pas voulu d’une ville française… ils auront, un jour, une localité à dominante musulmane, ce qui est déjà très bien engagée...

            Avec 19,94%, je manque de 400 voix l’accès au second tour et ces voix m’ont été volées par l’un de mes compatriotes, ancien du FN, exclu en 2004 de ce parti qui s’est néanmoins présenté sous une étiquette « apparentée » et qui, en récoltant précisément ce nombre de voix, m’a empêché de me maintenir au second tour. D’autres compatriotes, notamment sur la Grande Motte, on fait fi du combat mémoriel que je mène depuis 30 ans en réservant leur suffrage à un candidat représentant un parti issu du gaullisme… « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » disait Jean-paul II ; je crains que, désormais, notre avenir ne se limite plus qu’au « couscous-merguez »…

         Je mets un terme à la politique ainsi qu’à mon œuvre de mémoire et, partant, à mes écrits. J’aspire désormais à une « retraite » bien méritée et réaliser ce que je n’ai pu ces derniers temps… Je laisse les Lunellois à leur sort et leur souhaite beaucoup de plaisir et de courage : Ils en auront grand besoin… 

Bien amicalement

Joseph CASTANO

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13 mars 2012

AIN TEDELES

                   Créé par décret en 1848 Aïn-Tédélès reçoit d'abord des Parisiens, boutiquiers ruinés et ouvriers sans travail après la Révolution de 1848. Cent familles sont dirigés sur le centre et logent dans des baraques en planches construites par le Génie militaire. A proximité de la source qui tombe dans un ravin, les premiers colons construisent lavoir, abreuvoir, bassin d'arrosage et plantent les premiers eucalyptus et trembles, qui forment la pépinière.

                   Chaque concession initiale attribuée aux colons comprenait : une maison et 8 à 12 hectares à défricher. De 1848 à 1852, devant les difficultés de ce début d'installation, un tiers environ des colons parisiens abandonnent et repartent. Ils furent remplacés par de nouveaux arrivants venus de la Drôme, du haut Gard, de l’Aveyron, du Var et du Pas de Calais. Paysans, connaissant le travail de la terre, ils surent à force de travail, mettre en valeur cette terre ingrate.

En 1852, le régime militaire fait place à une administration civile. Les colons gagnent en liberté, mais perdent en sécurité : plusieurs crimes sont commis sur la route de Mostaganem à Aïn-Tédélès.

         En 1856, le village est érigé en commune. Dès 1875, une ligne de chemin de fer, passant par la commune relie Mostaganem à Relizane.
Aïn-Tédélès devient une station importante. Des routes sont ouvertes. Les champs sont défrichés et plantés de vigne ou oliviers. Les constructions se multiplient : mairie, église, marché, écoles, dispensaire, deux caves coopératives, deux huileries, viticoop de distillation, stade Henri-Flous, salle de fêtes, etc...

         En 1930 « Année du Centenaire », on compte 20 000 oliviers produisant 30 000 litres d'huile et conserves d'olives. On compte aussi 5 000 hectares de vigne produisant 200.000 hectolitres de vin. (Source : extrait partiel de PNHA n°142). Peu à peu, la vigne et les oliviers remplacèrent les maigres cultures de céréales et ces essais infructueux, le vin et l’huile d’olive vierge firent la réputation de la cité.

 carte_de_situation Aïn Tédélès

 

BLASON

Ecole des filles

 

Eglise

 

La Grande Rue

 

Mairie

 

Rue Principale

 

Ain tedeles 01

 

Ain tedeles 02

 

Aïn-Tédéles 01-1922

 

Aïn-Tédéles 02-1920

 

Aïn-tédeles 500- Place

 

Aïn-tédeles 501- École de garçons

 

Aïn-tédeles 502- École garçons

 

Aïn-tédeles 503- Rue principale

 

Aïn-tédeles 504- Assurances agricoles

 

Aïn-tédeles 505- Mairie

 

Aïn-tédeles 506- Église

 

Aïn-tédeles 507- Église

 

Aïn-tédeles 508- École de filles

 

Aïn-tédeles 510- Monument aux morts

 

Aïn-tédeles 511- Monument aux morts

 

Aïn-tédeles 512- Le jet d'eau

 

Aïn-tédeles 513- Le jet d'eau

 

Aïn-tédeles 514- Plaine du Cheliff

 Ain_tedeles_01

Ain_tedeles_02

 

A_n_T_d_les_01_1922

 

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Ecole_des_filles

 

Eglise

 

La_Grande_Rue

 

Mairie

 

Rue_Principale

QUELQUES IMAGES RECENTES TRANSMISENT PAR marlène Deguelle

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

3 juillet 2012

COMMEMORATION 2012 DU 5 JUILLET 1962 QUAI BRANLY

 

 

AAALGERIANIE

AAALGERIANIE (idf) Patria Nostra

 

5 juillet 1962- IN MEMORIAM -5 juillet 2012 Le massacre d’ORAN

« Je me souviens !»

En hommage et en mémoire des Français abandonnés, enlevés au faciès, martyrisés, assassinés, massacrés sauvagement, sans sépulture, profanés jusqu’au tombeau, disparus Le 5 juillet 1962 à ORAN.

AAALGERIANIE et le collectif des associations de rapatriés en Ile de France vous invitent comme depuis presque 30 ans à La cérémonie de recueillement organisée Jeudi 5 juillet 2012 à 11h30 précises au mémorial national de la guerre d’Algérie Quai Branly, Paris (7 ième) face à l’avenue de La Bourdonnais, promenade piétonne, RER C Champs de Mars, Métro 6 Bir Hakeim.

Rassemblement Allocution Recueillement Dépôt de gerbes Chants patriotiques

Seront associées à cet hommage les victimes de massacres et d’exactions durant la « bataille d’Algérie Française » et les disparus.

Chacun voudra bien se munir d’une fleur à déposer au pied de la colonne centrale. Les Anciens combattants, leurs drapeaux sont les bienvenus.

Nous vous attendons nombreux avec vos enfants et petits enfants à ce rendez vous de la mémoire afin que nul n’oublie !

Paris 5/6/2012

AAALGERIANIE (idf), Maison des associations, 4 rue Amélie ,75007 Paris

Courriel algerianie@live.fr mobile 07 86 77 97 08

 

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

14 mars 2012

26 MARS 1962 – 26 MARS 2012

Pour le 50èm anniversaire du Massacre  des Algérois rue d'Isly le 26 mars 1962, à Alger.

Cérémonie de recueillement au Mémorial  National  de la guerre d'Algérie quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel)

Mémorial Quai Branly

En mémoire des membres de leur famille tombés voici cinquante ans, à Alger

Les membres du Conseil d’Administration de l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 vous convient à la cérémonie de recueillement qu'ils organisent comme chaque année au Mémorial National de la guerre d'Algérie Quai Branly, à Paris (7ème) (Métro tour Eiffel) le Lundi 26 mars 2012 à 14h30. Seront associées à cet hommage, les Disparus, le Harkis, les victimes de massacres notamment celles du 5 juillet 1962 à Oran.

La liste des disparus aura rejointe à cette date sur le Mémorial, celle de la rue d’Isly Les familles de :

Renée Ferrandis

(Annie, Monique et Nicole Ferrandis ses sœurs)

Fernand Gerby

(Marie Calire Mollard, Jean-Gerby ses enfants

(Pierre, Roland et Yvon Gerby, Babeth Vivenot, Gérard Chamel ses neveux)

Pauline Hugues née Berthon

(Edmée Le Liepvre née Berthon sa nièce)

Emile Loretti

(Robe, Cambell-hones et Doineau, ses petits enfants

Jeanine Mesquida

(Jakine, Françoise, Nicole Mesquida ses filles)

Domingo Puigserver

(Michel Puigserver son fils)

Georges van den Broeck

(Guy et Joël van den Broeck, ses fils)

Joachim Santacreu

(J. Santacreu, son fils)

Elie Zelphati

(Marie-Paule Zelphati, sa belle-sœur) 

Seront associés à cet hommage  les disparus, les Harkis,

les victimes d'attentats, d'exactions, dont les premiers noms de cette longue liste sont désormais inscrits sur le Monument,

 rejoignant  ainsi  nos Morts de la rue d'Isly

 

A 14H50,  heure précise de la fusillade, les drapeaux s'inclineront

et la sonnerie aux Morts retentira pour tous les nôtres qui y laissèrent leur vie ce jour-là.

 Civils et Militaires  tombés en Algérie

Merci  de venir nombreux à ce  Rendez-vous de la fidélité et de vous munir d’une fleur bleue, blanche ou rouge,

 Chacun la déposera devant la colonne centrale du monument où la liste de nos martyrs identifiés à ce jour, est désormais inscrite.

 

A 18H30

Comme  chaque année, une messe sera célébrée

en l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins (Métro Maubert-Mutualité)"

 

 

Nd d'Afrique église du Chardonnet

Notre Dame d’Afrique à St Nicolas du Chardonnet 

Vous espèrent nombreux pour ce rendez-vous de la fidélité Renseignements : TEL 01 61 35 12 74 à 18H30, Association des familles des victimes du 26 mars 1962 BP 20027 95321 ST LEU LA FORET CEDEX 

Retour aux commémorations du 26 mars.

5 avril 2012

LA CRIMINALITE EN FRANCE

Document transmis par José Castano

« Le monde est dangereux à vivre ; non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » (Albert Einstein)

19 juin 2005. Souvenez-vous ! Au lendemain de la mort d’un garçonnet tué par une balle perdue, en Seine-Saint-Denis, dans la cité des 4.000 à La Courneuve (connue pour ses tours, son insécurité et ses faits divers liés au trafic de drogue), Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur avait déclaré : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu'il faudra, mais ça sera nettoyé

            A l’époque, cette formule choc, critiquée par les uns et applaudie par les autres (les plus nombreux) était devenue le symbole d’un discours volontariste et brutal sur la banlieue qui fit naître les plus folles espérances parmi le petit peuple français. C’était là, en quelque sorte, la marque de fabrique du Ministre candidat à la Présidence de la République. Conscient de l’impact positif et médiatique que pouvait avoir ce type de langage guerrier –inhabituel chez un élu- auprès d’une population lassée par tant d’années d’incivilité, d’insécurité et de violence, il n’avait de cesse de multiplier ses déclarations fracassantes. Cinq mois plus tard, le 25 octobre 2005, sur la dalle d’Argenteuil, dans un contexte houleux, il réitérait en s’adressant à une habitante du quartier : «Vous en avez assez, hein? Vous en avez assez de cette bande de racaille ? Eh bien, on va vous en débarrasser !»… Autant d’effets d’annonces qui amélioraient son image, le rendant de plus en plus populaire jusqu’à lui permettre d’accéder à la magistrature suprême. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à convaincre le peuple français du bien-fondé de son choix et appliquer la morale de Confucius : « Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette »…

            Deux années après son élection, les « kärchers » n’ayant toujours pas été utilisés, le 6 mai 2009, « Le Figaro » titrait : « Les braquages de commerce explosent » et annonçait qu’en 2008, soit un an après les présidentielles, le nombre de vols à main armée visant le petit commerce avait augmenté de 34 % par rapport à 2007 (année de référence). Dans la grande distribution, la progression dépassait les 40 %. Un directeur de supermarché interviewé pour le JT de Télématin, disait, que les braqueurs se permettaient même le luxe de débarquer à pied, menacer tout le monde avec des armes pendant 20 secondes pour repartir tranquillement, les poches garnies. Ainsi, en quelques mois, non seulement la « racaille » n’avait pas été éradiquée contrairement aux déclarations fracassantes du candidat Président, mais avait progressé puisque la délinquance générale avait augmenté de 8,3 % en 2008 (source, Le Figaro). Et pourtant, le 8 février 2008, lors de la présentation d’un plan pour les banlieues, le locataire de l'Elysée avait déclaré, comme à l’accoutumée, de façon péremptoire : « Dès demain, c'est une guerre sans merci qui sera engagée à l'endroit des trafics et des trafiquants et j'en assumerai pleinement la responsabilité, les conditions de mise en œuvre, le suivi des résultats ».

Un an plus tard, le 18 mars 2009, à Gagny, après que des jeunes cagoulés se furent introduits dans un lycée de la ville, il s’adressait aux forces de police en ces termes : « Notre pays doit enrayer r le phénomène des bandes et de haine dirigé contre deux piliers de la République, l'école et la police ». Et d’ajouter : « Je n'abandonnerai aucune parcelle de notre pays à la logique des bandes, des caïds »… « Vous avez le droit d'utiliser la force, la force républicaine ; ce ne sont pas les bandes qui vont triompher, mais la République.»

            A la suite des différentes violences gitanes à Saint-Aignan et afro-maghrébines à Grenoble, le 21 juillet 2010, Nicolas Sarkozy déclarait en Conseil des ministres : « C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants ». Cette prise de position est fort louable… mais le peuple français, las d’attendre, est désormais en droit de savoir quand cette guerre va être livrée car, le temps presse et la situation s’aggrave…

            Depuis son avènement au Pouvoir, il ne se passe une journée sans que les médias -pourtant d’ordinaire discrets (ou blasés)- ne parlent d’insécurité, de violences, de délinquance en tout genre. Cette aggravation de la situation et des conditions de vie du citoyen fait naître un sentiment d’insécurité jamais atteint à ce jour auprès de la population française. Aujourd’hui, les bandes font la loi dans les cités qui sont devenues de véritables zones de non-droit. Les « jeunes » se livrent à des batailles rangées dignes des plus violents polars. De plus en plus d’habitants sont préoccupés par la délinquance dans leur quartier et ne se sentent plus en sécurité. La peur fait désormais partie de leur quotidien notamment chez les personnes âgées. Les voitures qui flambent, les dégradations d’équipements collectifs, celles des immeubles, des transports en commun, le vandalisme, les incivilités, le bruit, la présence de dealers, les cambriolages, l’intégrisme religieux en progression constante, renforcent leur sentiment d’insécurité jusqu’à leur domicile. Dans les établissements scolaires publics, même cas de figure. Les parents craignent désormais pour la sécurité de leurs enfants et les écoles privées font le plein d’effectif. Les élèves se font agresser et racketter en permanence, les professeurs insultés quand ils ne sont pas molestés. Et pourtant, en dépit de ce constat navrant, une ex présidentiable, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, invitée au JT de 20h sur TF1, le 16 juin 2011, répondait sans honte aucune et le plus sérieusement du monde « qu’il n’existait, en France, aucune zone de non-droit » à Laurence Ferrari qui l’interrogeait sur ce problème… L’avantage de cette prise de position, c’est que, contrairement à Nicolas Sarkozy, si elle avait été investie, puis élue le 6 mai 2012, elle n’aurait eu à honorer aucune dette dans la mesure où elle n’a jamais fait la moindre promesse… Cependant, il est bon de spécifier que, par cette déclaration irresponsable, elle se désolidarisait totalement de « l’au-secours » lancé par le maire de Sevran (de gauche) qui réclamait des soldats pour assurer la sécurité de sa commune livrée à la loi des gangs. "Les Trissotins moralisateurs ne veulent pas froisser les incendiaires, aussi entament-ils une bataille grotesque sur les mots pour contourner la cruauté des faits." (André GLUCKSMANN, philosophe, à propos de la "crise des banlieues")

            En janvier 2010, à Montpellier, un jeune homme de 25 ans est mort poignardé après avoir tenté avec son père d’interpeller un voleur. Celui-ci, ayant été identifié, trouva le salut dans la fuite vers son pays d’origine, l’Algérie. Ayant été appréhendé par la police algérienne, il ne put être extradé en France. Interrogé sur ce point, Brice Robin, le procureur de la République de Montpellier déclara : « Je ferai une demande d’extradition qui semble vouée à l’échec à 99 % car il a la double nationalité et que l’Algérie n’extrade pas ses nationaux. Par ailleurs, sept proches de l’auteur des faits, soupçonnés de l’avoir aidé dans sa fuite et qui avaient été placés en garde à vue après cet homicide, furent relâchés. Et le procureur d’expliquer : « On ne peut rien leur reprocher car ils ont l’immunité familiale ». Que croyez-vous que firent les associations antiracistes ? Se sont-elles fait entendre ? Ni la LICRA, ni le MRAP, ni SOS Racisme, ni la LDH, ni la Halde, ni la CGT, ni le PC, ni les Verts, ni l’UMPS n’émirent la moindre protestation. Leur silence ne fut en fait qu’une vile approbation. Et comme l’écrivait Mucharrif Saâdi, poète persan « C’est faire tort aux agneaux que de chérir les loups ».

            Mais les temps changent… La France se réveille de son apathie et la révolte gronde. « Le peuple ne commence à réfléchir aux défauts de ses maîtres que lorsqu’il souffre. » écrivait Louis Latzarus (1878-1942), journaliste patriotique français. En effet, l’heure est venue où les Français, anesthésiés depuis des années par d’éhontés mensonges voient leurs yeux se dessiller et s’ouvrir à la vérité. Ils n’ont plus honte de dire ce qu’ils n’ont pas honte de penser et bientôt, pour certains, le glas sonnera.

José Castano 2012

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

 

« Nous ne trouvons rien d’extraordinaire à l’idée que des hommes honnêtes et capables vont saisir le pouvoir, recréer l’unité morale dans le pays, faire le bonheur des petites gens et donner de la gloire à la France » (Maurice Barrès)

 - Coût annuel de la délinquance : 115 milliards d’euros ! - 

- LA BÊTE EST MORTE ! Cliquez sur : http://www.legaulois.info/2012/03/la-bete-est-morte-par-jose-castano.html

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- Islam et insécurité : http://www.legaulois.info/2012/01/islam-et-insecurite-par-jose-castano.html

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Meeting de Marine Le Pen à NANTES, le 25 Mars : Un discours d’anthologie sur l’Islam radical et l’insécurité : http://www.dailymotion.com/video/xpq434_meeting-presidentiel-marine-le-pen-de-nantes_news?start=68#from=embediframe

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- Marine Le Pen sur la sécurité : « Plus aucune aide sociale ne sera versée aux récidivistes délinquants ou criminels » : Pour lire la suite cliquez ici

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Cliquez sur ce lien : Sondages : Marine LE PEN est-elle à 15 % ou à 37 % ? par Catherine SÉGURANE 

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30 juillet 2012

AU JOUR LE JOUR DE 1830 A 1900

1830

Après le débarquement français à Sidi Ferruch des émigrants de métropole ont suivi l'armée. Comme le voulait Bugeaud, les laboureurs vont remplacer les soldats. La nouvelle communauté grandit très lentement.

25 Mai : Suite à « l'incident » du Provence, une flotte de 650 navires commandée par le vice-amiral Duperré quitte Toulon en direction d'Alger.

13 Juin : La flotte Française arrive en baie de Sidi Ferruch.

14 Juin : Avant le lever du jour les troupes françaises, (30.000 hommes) sous le commandement du général Louis de Bourmont, débarquent à Sidi Ferruch à 30 kilomètres, à l'ouest d'Alger. C'est le plan de débarquement de l'officier du Génie, Boutin, que Napoléon Bonaparte, avait envoyé secrètement en Berbèrie, qui a été ressorti et utilisé.

19 Juin : Bataille de Staoueli, les troupes françaises prennent l'avantage sur les troupes Turcs, commandées par l'Agha Ibrahim, gendre de Hussein, le Dey d'Alger.

4 Juillet : Les troupes française assiègent le « Fort l'Empereur », au-dessus d'Alger, qui leur barre l'accès à la ville.

5 Juillet : Après une défense héroïque les Turcs font sauter le Fort et les Français entrent dans Alger où le Dey Hussein, capitule sans condition.

10 Juillet : Avec l'accord des Français, le Dey d'Alger s'embarque pour Naples, les français ont saisi son trésor, mais la moitié de celui-ci, sera détournée.

Août : Louis-Philippe Ier, devient Roi des français après l'abdication de Charles X.

1 Octobre : Le général Clauzel recrute parmi les Kabyles Zouaouas, des « Bataillons Indigènes, » encadrés par des Français, qui deviendront les Zouaves.

24 Décembre : Le général Clauzel crée à Alger une milice composée de civils français, d'étrangers et d'indigènes, les ancêtres des Unités Territoriales.

31 Décembre : En Berbèrie, l'Agriculture utilise 500 000 hectares de terres cultivées, il y en aura 7 200 000 en 1954.

1831

Les terres appartenant aux « Beliks » Turcs, 1.000.000 d'hectares, sont saisie par la France, celles cultivées par certains indigènes leurs sont données, le reste ira à la colonisation. Par la suite la France déclarera bien vacant toute terre non cultivée, et la redistribuera aux colons.

10 Mars : Par une ordonnance, le roi Louis Philippe, crée la Légion Étrangère.

5 Septembre : Le premier groupement de Spahis voit le jour, mais il faudra attendre le 7 décembre 1841 pour qu'il soit intégré à l'armée régulière.

1832

Enregistrement des premiers mariages et naissances de Français en Berbèrie. A-Hardy, crée le jardin d'essai, au Ruisseau, à l'Est d'Alger, sur une superficie de 80 hectares. On y trouve des plantes et jardins exotiques. Suite à la conduite héroïque d'Abd El-Kader, qui n'a que 23 ans, lors de l'attaque d'Oran, contre les Français, les chefs des tribus hostiles à la France le placent à leur tête où avec 12.000 guerriers il fait le blocus de la ville, et prend le titre d'émir.

21 Septembre : Une ordonnance royale crée le premier village d'Algérie (sous administration française) dénommé Dely Ibrahim, près d'Alger, peuplé par une cinquantaine de familles Bavaroises.

1833

27 Mai : - La première école d'enseignement secondaire française est ouverte à Alger.

1834

26 Février : Le général Desmichels passe une convention d'arrêt des hostilités et de non-agression avec l'émir Abd El-Kader.

13 Juillet : Abd El-Kader, aidé des Français, bat Mostafa ben Smaïl, qui refuse l'autorité de l'émir.

22 Juillet : L'Algérie devient « Possession Française dans le Nord de l'Afrique.

1835

16 Juin : Par la convention " du Figuier " les Tribus des Douaïr et des Zmela deviennent " des sujets Français ".

26 Juin : Le général Trézel marche sur Mascara, fief de l'émir Abd El Kader qui a attaqué des tribus alliées de la France, mais il est vaincu par l'émir, dans les marais de la Macta.

La population musulmane est de 1.850.000 habitants.

1836

24 Avril : Le Général D'ARLANGES est encerclé pendant 42 jours par Abd El-Kader à Oran.

16 Juin : Le général Bugeaud arrive en Algérie.

6 Juillet : Sur la Tafna Bugeaud inflige une défaite à Abd El Kader.

3 Novembre : Le premier siège de Constantine, est un échec.

Décès à Choisy-le-Roi, en France, de Claude-Joseph Rouget de Lisle, l'auteur compositeur de la Marseillaise.

1837

13 Octobre : Prise de Constantine après un siège de 7 jours.
30 Mai : Un armistice (Traité de la Tafna) est conclu entre Bugeaud et Abd El Kader qui reconnaît la souveraineté de la France et se cantonne dans les provinces de Koléa, Médéa et Tlemcen, avec des pouvoirs renforcés et où il pourra disposer de 59.000 combattants.

1838

31 octobre : Pour la première fois, l'appellation officielle "Algérie" parait aux bulletins des lois n°609 (ordonnance du roi des Français n°7654 sur l'administration civile de l'Algérie). Jusqu'alors on parlait de "Possessions Françaises de l'Afrique du Nord". Un centre d'agriculture voit le jour près du camp permanent de BOUFARIK : 562 lots de culture d'un tiers d'hectare sont constitués è l'administration crée plus de 197 villages, peuplés en 1882 de 30000 habitants, dont près de la moitié sont recrutés sur place. L'Algérie pourtant n'est pas tout à fait pacifiée : des révoltes ont lieu ici et là, liées à la détérioration de l'économie indigène accablée par la suppression des droits d'usage et la lourdeur de la fiscalité.

1839

Le ministère de la guerre officialise ce qu'on appelait les territoires du Nord d'Afrique. Ils porteront désormais le nom d'Algérie

14 Octobre : Dans un courrier adresser au Maréchal Bugeaud le Ministère de la guerre lui demande de faire utiliser le terme Algérie dans tous les actes, pour désigner le pays.
15 Octobre : L'expédition des « Portes de fer » du duc d'Orléans est interprétée comme une rupture du traité de la Tafna par Abd el Kader, qui reprend la guerre contre la France.
9 Décembre : Un milliers de cavaliers « Hadjouth » attaquent la ferme Ben-Seman prés du camp de l'Arbah. Le colon Pirette, seul, va résister toute la journée et mettre hors de combat plus d'une centaine d'assaillants en faisant croire à ses ennemis qu'il y a plusieurs défenseurs. A la nuit il réussira à décrocher et rejoindre le camp militaire de l'Arbah.

1840

        En dehors de l'armée 11900 européens occupent déjà l'Algérie : dont 5000 français (des aventuriers, des spéculateurs, des déserteurs, des cabaretiers, des prostituées, etc.)

Les colons?

Ils sont à peine 2500 : ceux que l'on a appelé les "colons en gants jaunes", légitimistes qui, après avoir refusé la monarchie de juillet, sont investi dans les meilleures terres.

                Les autres, pauvres bougres qui pour la plupart reviendront en France aussi pauvres qu'ils l'avaient quitté! Entre temps, ceux-là auront connu les marécages où l'on s'embourbe, les ronces impénétrables, l'hostilité des terres, les pillages incessants, les agressions nocturnes, les constructions promises jamais obtenues, les concessions qui n'en étaient pas, déjà occupées ou vendues en multipropriétés, la sécheresse, le froid et les sauterelles, la malaria, la dysenterie, et le paludisme enfin, qui en 1837 en feront périr plus d'un tiers.

                10 ans de sacrifices et d'efforts, 10 ans de souffrances pour un retour en métropole prématuré... déjà "une main devant et une main derrière".Dans les premiers villages, les pionniers luttent contre un environnement hostile : calamités naturelles, voleurs qui s'attaquent aux récoltes et algériens musulmans réclamant ce qui leur est dû. L'image de l'Eldorado promis s’éloigne de jours en jours.
                Pour renforcer la colonie, il faudra les déportations successives des républicains hostiles à Louis Philippe puis à Napoléon III. La France envoyait ainsi les éléments "dangereux" en Algérie " il s'agissait plus de nettoyer les rues de Paris que de coloniser l'Algérie". Enfin outre l'armée et les colons français, des recrues étrangères sont venues donner au pays un aspect baroque et cosmopolite.

Les espagnols se sont installés à Alger, autour de la Bassetta, et à Oran dans le quartier de la Blanca.
Les mahonnais (originaires de Port Mahon aux Baléares) ont choisi Constantine et l'est du pays.
Les siciliens et les napolitains, les piémontais ont peuplé la Calle et Bougie.
Des prussiens, fuyant le Palatinat ont échoué à Dublineau en Oranie, et à Penthièvre près de Bône
Des suisses et des allemands sont venus à Dely Brahim et à Kouba.
Des soldats laboureurs ont colonisé Siddi-Bel-Abbès, Teniet-el-Haâd et Médéa.

Sol, climat, épidémies, les pertes sont nombreuses, beaucoup y renoncent.

 

1841

22 Février - Bugeaud nouveau Gouverneur général du pays d'Alger (c'est le nom que l'on donne à ce qui ne s'appelle pas encore l'Algérie), arrive à Alger.
21 Mars : - L'évêque d'Alger consacre à Dely Ibrahim, la première église catholique édifiée en Algérie, depuis la prise d'Alger par la France.
23 Août : - Au Caire, lors d'une réunion, (présidée par Cheik el Kadiri), demandée par Bugeaud, une « Fétoua », (Décision conforme aux principes de la Sonna et du Coran), stipule que les tribus, ont le droit de ne pas obéir à Abd El-Kader, et qu'il est insensé de faire la guerre aux Chrétiens, du moment que ceux-ci laissent les Musulmans exercer librement leur culte.   

1842

- On dénombre 198 000 arrivées / 118 000 départs et plus de morts que de naissances

- Une ordonnance, du Gouvernement français, donne officiellement son nom à l'Algérie (ex Berbèrie).
11 Avril : - Un détachement de 21 hommes commandé par le sergent Blandan qui se rends à Beni-Mered est attaqué par plus de 250 guerriers « Hadjout », prés de Boufarik, dans la Mitidja, après un combat inégal de plusieurs heures ils sont secourus, mais il ne reste que 5 hommes indemnes et des blessés, dont 9 survivront à leurs blessures, les autres dont le sergent, ont été mortellement blessés. Le 1 mai 1887, une statue de Blandan fut inaugurée à Boufarik, elle sera après 1962, transportée et érigée à Nancy, avec dans son socle les cendres du héros. Le 22 avril 1900 une autre statue de Blandan fut inaugurée à Lyon où il était né, elle sera fondu par les Allemands pendant l'occupation et remplacée après la guerre.

- 90 des 300 habitants de Boufarik meurent de paludisme et à Marengo, 250 habitants sont décimés par le choléra.

1843

16 Mai : - Le Duc d'Aumale à la tête de 350 Cavaliers attaque la « Smala » d'Abd El Kader, mettant sa troupe en déroute et faisant de très nombreux prisonniers. Les plus importants seront exilés, en résidence surveillée, à l'île Sainte Marguerite à Cannes où ils finiront leurs jours. Ils y sont d'ailleurs enterrés, dans un petit cimetière à l'Est du Fort, où des fresques rappellent leurs passages.

31 Juillet : - Le général Bugeaud est nommé Maréchal de France.

1844

- Au Sahara, l'oasis de Biskra accepte la garnison du Duc d'Aumale.
1 Février : - Création des bureaux arabes.
6 Août : - Bombardement de Tanger par l'escadre française du prince de Joinville

14 Août : - A la bataille d'Isly au Maroc, les troupes de Bugeaud, anéantissent l'armée du Sultan Marocain, qui, par le traité de Tanger, s'engage à mettre Abd El Kader hors la loi sur le territoire marocain.

1845

23 Septembre : - Le colonel Montagnac attaque les troupes d'Abd El Kader, au djebel Kerkour, c'est un désastre, le colonel est tué la colonne est écrasée, les survivants français , 80 fusils, se replient vers le Marabout de Sidi Brahim, où ils se retranchent, et résistent pendant 3 jours, Abd El Kader sera blessé au visage.   
26 Septembre : -  A Sidi Brahim les Français font une sortie, mais ils sont décimés, seuls 15 Chasseurs et un Hussard réussiront à rejoindre le poste de Djemaa Ghazaouat (futur Nemours).  Par la suite une stèle fut érigée avec cette épitaphe en latin :  «  Sta, viator, heroes calcas (Arrête toi passant, tu pourrais piétiner des héros.) ». Cet anniversaire est célébré tous les ans par les unités de Chasseurs.

1846

20 Avril : - L'émir Abd el-Kader fait exécuter prés de 300 soldats français prisonniers.

1847

            La population européenne d'Algérie comptait plus de 110.000 européens, dont 47.000 français, parmi lesquels 15.000 colons ruraux soit 12%. Les capitalistes : Gros demandeurs qui obtinrent de grandes concessions, des subventions de l'État, l'exécution de travaux financés sur les fonds publics, à charge pour eux d'installer sur les établissements ainsi créés des familles européennes et de fonder des villages.
            Les petits colons : Détenteurs de concession de 4 à 12 hectares, tributaires de l'administration pour l'octroi de prêts et de matériel, parfois assignés au rôle de métayers des grands concessionnaires. Les conditions souvent misérables dans lesquelles ils vivaient en faisaient une proie désignée pour les maladies, dues à l'insalubrité du climat. La vocation agricole de l'Algérie se précisa lentement. Les agriculteurs français s'inquiétaient de la production céréalière algérienne, de la culture d'olivier et de la vigne qui risquait de les concurrencer. La majorité de la population européenne restait citadine.

  • Alger s'affirmait comme la Capitale Administrative
  • Oran comme centre commercial et ville européenne
  • Constantine demeurait une ville indigène

- En vertu du traité de Tanger, le Sultan du Maroc contraint l'émir Abd El Kader à quitter le Maroc.
Décembre : - Chassé du Maroc par le Sultan, Abd El Kader se rend aux Spahis du colonel Yusuf au col de Guerbous, prés de la frontière marocaine, et fait sa soumission au général Louis Juchault de Lamoricière.

1848

Le peuplement officiel de l'Algérie a démarré avec la création de 42 colonies agricoles dont Saint Cloud, Saint Leu et Sainte Barbe du Tlélat en Oranie, Castiglione, El Affnoun et Marengo dans l'Algérois, Jemmapes, Mondovi (dont on dénombre 250 victimes du paludisme) et Guelma dans la province de Constantine.

1849

Arrivée des premiers voyageurs. À la fin du 19è siècle, l'Algérie se construit autour de la vigne. Depuis que le vignoble français a été détruit par le phylloxéra, la vigne, en Algérie a remplacé le blé.

Parallèlement le régime civil s'est substitué au régime militaire. L'argent prédomine sur les armes

On ouvre le crédit, on encourage les grandes exploitations, on en appelle aux investissements privés. La III èm République gère alors l'Algérie Coloniale. C'est une véritable fièvre de création qui s'empare alors du pays.

35.000 Espagnols arrivèrent en Algérie cette année-là.

29 Janvier : - Le prisonnier, Abd El Kader, arrive à Toulon, où il est interné au fort Lamarque, contrairement aux promesses, qui lui ont été, faites avant sa reddition, de le laisser se retirer dans un pays musulman.
23 Février : - Après l'intervention de la troupe, qui tire sur des manifestants, Paris se couvre de barricades dans la nuit avec la complicité de la Garde Nationale.

24 Février : - Abdication de Louis-Philippe Ier. Réfugié dans son palais des Tuileries, le roi ne voulant pas d'effusion de sang
25 Février : - Proclamation de la Seconde République Française.

25 Avril : - Débarquement du corps expéditionnaire français à Civitavecchia, en Italie pour venir au secours du pape

1 Juillet : - Prise de Rome par l'armée française. Le Maréchal Bugeaud meurt à Paris du choléra qu'il a contracté en Algérie où une épidémie sévit.

26 Juin : - Chute de la dernière barricade, à Paris et fin des Journées de Juin. Ces journées révolutionnaires ont fait 1.500 morts. 15.000 prisonniers politiques seront déportés en Algérie
21 Novembre : - L'Algérie est divisée en 2 zones : Les Territoires civiles et les Territoires militaires.
10 Décembre : - Louis Napoléon Bonaparte devient le premier Président de la 2° République.

11 Décembre : - La Constitution de 1848 proclame L'Algérie partie intégrante du territoire français. Les territoires civiles de Bône, d'Oran et d'Alger, deviennent des départements français (Alger, Oran et Constantine) dirigés par des préfets. Les indigènes d'Algérie (les musulmans et les juifs) deviennent des Sujets Français.

12 Décembre : - 100 000 Parisiens se portent volontaires pour s'établir en Algérie, seul 13 500 seront choisis.

1851

4 Août : - Création de la Banque d'Algérie. L'Algérie est dotée d'un système bancaire et monétaire qui vient remplacer le troc.
2 Décembre : - Coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte, qui fait déporté 6 500 suspects républicains en Algérie.
8 Décembre : - Louis Napoléon Bonaparte fait transformer six villages d'Algérie, en colonies pénitentiaires pour recevoir les déportés Républicains.

Arzew compte alors 700 espagnols pour 170 français.

1852

16 Octobre : - Louis Napoléon Bonaparte fait libérer Abd El Kader. Il le recevra à Saint Cloud le Samedi 30 Octobre.
2 Décembre : - Louis Napoléon, Bonaparte se fait proclamer Empereur des Français et des Arabes, sous le nom de Napoléon III.
6 Décembre : - Abd El Kader, est invité à Paris et réside à Amboise, jusqu'au 11 décembre.
21 Décembre : - Abd El Kader quitte la France et se retire en Turquie où Napoléon III lui octroie une rente annuelle de 100 000 Francs.

1853

- Napoléon III, tente de créer un royaume Arabe en Algérie, mais se heurte à l'hostilité de l'armée, des civils français et des indigènes musulmans. 
9 Mars : - Un premier Régiment de Tirailleur Algériens, voit le jour.

1854

28 Mars : - La France et l'Angleterre entrent en guerre, contre la Russie, au coté des Turcs c'est le début de la guerre de Crimée.
20 Septembre : -  Les Zouaves s'illustrent à la bataille de l'Alma. Ce qui leurs vaudra le Zouave du pont de l'Alma à Paris. Sur l'île Sainte Marguerite, en face de Cannes, un petit cimetière est créé pour recevoir les dépouilles de blessés décédés sur l'île. Il est situé juste en face de celui des musulmans d'Algérie.

1855

6 Décembre : - Quittant la Turquie, Abd El Kader, s'établit à Damas, en Syrie, où lors d'émeutes, il protégera les chrétiens. Il sera décoré de la médaille pontificale, puis fera un séjour en France, en septembre, au cours duquel il sera décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur. Il reviendra, encore en France, en 1860, 1865 et 1867.

1856

- Le premier recensement en Algérie établi une population de 2 470 000 habitants dont 2 310 000 musulmans.
28 Février : -  Signature de l'armistice de la guerre de Crimée, l'armée française d'Orient a perdu 95 615 morts dont 10 240 tués au combat, environ 10 000 morts des suites de leurs blessures et 75 000 ont succombé aux maladies infectieuses, dont le typhus. Les troupes d'Algérie s'y sont, glorieusement, illustrées, le pont de l'Alma sera inauguré le 2 août 1856, la statue du Zouave le sera le 15 août 1858.

25 Mai : - Naissance à Mostaganem de Louis Franchet d'Espèrey, il fut nommé Marechal de France, le 21/02 /1921

16 Octobre : - A la demandes du Colonel de Neveu, chef du bureau politique d'Alger, le grand illusionniste Français, Robert-Houdin, se rend en Algérie. Sa mission consiste à opposer ses tours de "magie blanche" à ceux des marabouts musulmans qui représentent une menace pour la pacification de l'Algérie. Son succès est éclatant.
31 Décembre : - Le premier recensement en Algérie établi une population de 2.310.000 musulmans, et 160.000 non musulmans.

1857

- Soumission de la Kabylie.
- La première voie ferrée est ouverte en Algérie, elle relie Alger à Blida dans la Mitidja. Il y aura 4.375 km de Réseau ferroviaire en 1954. En France la première liaison Paris - Saint Germain a été ouverte le 25 août 1837.

 

1858

- Sur une colline qui surplombe Bab el Oued et la mer, est construite la basilique de Notre Dame d'Afrique qui abritera une vierge noire. Derrière l'autel est inscrit : « Notre Dame d'Afrique priez pour nous et pour les Musulmans ».
24 Juin : - Création d'un Ministère de l'Algérie et des Colonies.

1859

24 Juin : - Bataille de Solférino en Italie, contre l'Autriche
25 Juin : - Henry Dunant, un colon Suisse de la région de Sétif en Algérie, qui arrive à Castiglione en Italie pour obtenir une audience de l'Empereur Napoléon III, découvre l'horreur de la bataille de Solferino, se met au service des blessés en transformant l'église en hôpital. Il participera par la suite à la création d'un organisme, qui deviendra la Croix Rouge. En 1901 il se verra attribué le Prix Nobel de la Paix.

1860

1 Avril : - le général de Lamoricière, ancien héros de Constantine, arrive au Vatican et reprend en main les troupes pontificales et lance un appel aux catholiques du monde entier pour défendre le Pape et son territoire.

24 Mars : - Traité de Turin. La France obtient le rattachement des Comtés, de Nice et de Savoie.

1 Juillet : - Les volontaires affluent, au Vatican. Ils prennent le nom de « zouaves. » qui provient de leur uniforme, dessiné par le général de Lamoricière et inspiré des zouaves d'Afrique de l'armée française.
19 Septembre : - L'Empereur Napoléon III débarque en Algérie.
- Les Comtés de Nice et de Savoie deviennent français.
- Au cours de son voyage en France, Abd El Kader  est initié à la loge maçonnique Henri IV, à Paris. Puis par la suite élevé à la loge « Les Pyramides, » à l'Orient d'Alexandrie.

1863

22 Avril : - Un sénatus-consulte instaure la propriété individuelle chez les indigènes d'Algérie. De ce fait beaucoup vont revendre à des Européens, les terres dont ont les a fait propriétaire. En effet jusque la, la propriété individuelle n'existait pas les terres appartenaient à la collectivité c'est à dire aux Tribus.
30 Avril - La Légion Étrangère, s'illustre à Camerone (Camaron) au Mexique.  « Le capitaine Danjou, 2 officiers et 62 légionnaires, retranchés dans une ferme, soutiennent le siége de 2.000 Mexicains, les 3 survivants, posent leurs conditions avant de se rendre. » Devant leur bravoure ces conditions sont acceptées. Cet anniversaire est commémoré chaque année par toutes les unités de la Légion.
23 Août : - Naissance à Lausanne (Suisse) de Jules Borgeaud qui créera la maison de commerce (produits agricoles, vins) la plus importante d'Afrique du Nord. Il sera l'artisan de l'installation de la Banque d'Algérie en Tunisie. Il sera Consul de Suisse à Alger (1888-1930), Président de la Société helvétique de bienfaisance d'Alger. Son frère Lucien possédait un vignoble de 1300 ha à la Trappe (Chéragas) près d'Alger.

1864

- Le colonel de Martimprey, Gouverneur général de l'Algérie, écrit dans son rapport à destination de Paris : Les voies de communications principales ne sont que des sentiers étroits, l'eau des puits est corrompue, les sources, des bourbiers, les friches augmentent chaque jour. En 1954, il y aura 58 000 km de Routes goudronnées et 4 375 km de voies ferrées.
24 Juillet : - Inauguration du port d'Oran.

1865

14 Juillet : - Un sénatus-consulte précise à propos de l'Algérie :  « L'indigène musulman est Sujet Français, néanmoins il continuera d'être régi par la loi coranique. Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du Citoyen français; dans ce cas il est régi par les lois civiles et politiques de la France. » 
Il faut donc bien saisir ces deux notions différentes :
-   Le Musulman est sujet Français et seulement sujet, s'il obéit à la loi coranique.
-  Il peut acquérir la citoyenneté Française, incompatible avec le statut coranique, s'il fait l'abandon de ce dernier, tout en restant musulman, et en acceptant les lois de la République Françaises.

1866

12 Février : - Les États-Unis adressent un ultimatum à la France pour le retrait des troupes françaises du Mexique.
16 Mars : - Le général, Yusuf, Commandant la 12° Division militaire, auquel Abd el Kader s'était rendu, alors qu'il était colonel de Spahis meurt à Cannes dans les Alpes maritimes en France, où il était en déplacement. Il sera inhumé dans le parc de sa résidence à Alger. Puis ce terrain ayant ete vendu ses restes seront transferes au cimetière de Saint Eugène/ Bab-el-Oued
20 Juillet : - Charles Martial Allemand Lavigerie qui a 41 ans
Est nommé archevêque d'Alger
3 Août : - Une catastrophe économique et sociale s'abat sur l'Algérie : Une grande sécheresse provoque une famine, aggravée par une invasion de sauterelles. La misère engendre typhus et choléra et fait près de 100 000 victimes. Le futur Cardinal ne pouvant rester indifférent à une telle situation entreprend de recueillir les enfants abandonnés voués à la mort.
20 Décembre : - Adoption dans l'infanterie française du fusil Chassepot à chargement par la culasse.

1867

- Une nouvelle épidémie de choléra, qui se déclare dans la région de Batna, fait plus de 7 000 victimes en Algérie.

1868

- Une famine, provoque la mort de 35 000 personnes en Algérie
- L'Archeveque d'Alger Charles Lavigerie, fonde « La société des Missionnaires d'Afrique » les « Pères blanc » qui sont vêtus d'une djellaba, d'une chéchia et d'un rosaire.

1869

16 Juin : - A Saint-Etienne, en France, l'armée réprime une grève en tirant sur les grévistes. 14 morts.
8 Octobre : - A Aubin (Aveyron), un affrontement entre des mineurs en grève et la troupe fait 14 morts du coté des civils..
16 Novembre : - L'inauguration du canal de Suez, à laquelle assiste Abd El Kader invité par la France, donne au port d'Alger une prédominance sur les autres ports de la Méditerranée.
- Lavigerie fonde la Société des Missionnaires d'Afrique Pères Blancs) avec la collaboration de Mère Marie-Salomé.

1870

            Après la défaite on a déjà imaginé une voir ferrée transsaharienne qui souderait les possession françaises. Une première expédition formée de 500 hommes a tenté le passage en 1881, elle a été massacrée. Plus tard, Laperrière et ses troupes affrontent les touaregs à Timimoun, en plein été, en plein midi, à 50° sous un soleil de plomb. Nouvel échec mais à chaque fois, on pénètre un peu plus à l'intérieur de ce désert où les Pères Blancs, ces soldats du Christ affrontent les marabouts et les pillards.

1 Septembre : - Après la chute de Sedan, face aux Prussiens, Napoléon III est destitué.
26 Octobre : - Le décret Crémieux, octroi la citoyenneté française aux indigènes juifs d'Algérie.  Les Indigènes, musulmans, sujets français, peuvent opter depuis 1865, pour la citoyenneté française, à condition de renoncer à leur statut coranique.

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Amiral comte Louis Henri de Gueydon gouverneur de l'Algérie de 1871 à 1873

248 villages sont crées pour des colons venus de l'Aveyron, de l'Ardèche, des Hautes Alpes, de la Drôme, de l'Isère. Des habitants de Menton se sont installés à Abbo dans la vallée de la Sébouse.

            La colonisation officielle s'adresse ensuite aux paysans du Sud de la France ; Les corses en particulier constituent en 1896 le contingent régional le plus important. Des Corses ont fondé Sidi Merouane près de Ténès. Des Bretons ont crée Herbillon entre Philippeville et Bône. Puis viennent ceux des Pyrénées Orientales, des Hautes Alpes, de la Drôme et du Gard.
Des natifs du Var sont venus explorer les mines de Gouraya près de Cherchell. Des Alsaciens-Lorrains ont peuplé Haussonvillers, Bou-khalfa d'Alsace, Camp du maréchal, Rouffach ou la Robertsau. Le traité de Francfort qui enlevait l'Alsace et une partie de la Lorraine à la France amène plusieurs milliers d'Alsaciens fidèles à chercher au sud de la méditerranée des terres nouvelles à exploiter. Les noms des villages créés en Algérie jalonnent cette page d'histoire : Strasbourg, Belfort, Kléber. Tous vont devenir les enfants dévoués de cette Algérie, resplendissante d’une beauté dépouillée des rivages de la Méditerranée. Sur cette terre, ils ont le sentiment de se retrouver en pays connu.

31 mars : - A la suite d'une insurrection, arabe, vite réprimée. Les biens des insurgés, 2000000 d'hectares, sont mis sous séquestre, 500.000 ha, seront rachetés, le reste sera vendu par les Domaines.
10 Mai : - L'Alsace et la Loraine sont annexées par l'Allemagne, 10% de leurs habitants, entament un long voyage pour aller s'établir en Algérie où on leurs alloue 100.000 hectares de terre mais les 2/3, non agriculteurs, vont les revendre.
22 Juillet : - L'islamisation et l'arabisation des régions berbères, dont certaines sont chrétiennes, est favorisées par l'Administration française
10 Août : - Adolphe Thiers est le premier Président de la III° République.  - En Algérie les Bureaux des affaires indigènes sont supprimés. Ils seront recréés, sous le nom de SAS en 1955 par Jacques Soustelle.

1872

1 Mai : - Des communards sont déportés vers l'Algérie.

1873

24 Mai : - Le Président Adolphe Thiers est renversé et remplacé par Mac Mahon.
12 Juillet : - Le Cardinal Lavigerie fonde l'ordre missionnaire des Pères blancs en Algérie.
1 Octobre : - Tous les Alsaciens Lorrains, résidant en Algérie, qui n'ont pas opté pour la France (Nationalité française) sont Allemands à compter de ce jour.

1878

Avril : - Un article du journal « Akhbar » dénonce l'importation et la location de main d'œuvre chinoise, en Algérie, par de grandes sociétés, ce qui peut être assimilé à de l'esclavage.

1881

12 Mai : - Par le traité du Bardo, la Tunisie se met sous le protectorat de la France. C'est la sécheresse, la famine et les incendies qui ravagent le pays et font des milliers de morts.

 

1882

           Le recensement en Algérie établi une population de 2 860 000 habitants musulmans et 410 000 non musulmans. Abandon du projet de mer intérieure saharienne du Commandant François-élie Roudaire, par creusement d'un canal inondant le bassin Saharien  de 6 700 km2, au-dessous du niveau de la mer.

1883

25 Mai : - L'Emir Abd El Kader meurt à Damas, fidèle à sa promesse de ne jamais reprendre les armes contre la France.

1884

            Jean Jaurès, attire l'attention sur le fait que l'immigration italienne et espagnole, en Algérie, étant plus rapide que l'immigration française, les Français d'Algérie vont se trouver en minorité.
15 Novembre : - La conférence internationale de Berlin entre les grandes puissances, qui se déroulera jusqu'au 26 février 1885, arrête les modalités de l'expansion coloniale, c'est a dire le partage de l'Afrique entre les grandes puissances.

1886

On y compte

160 000 Espagnols constituent de véritables fiefs en Oranie spécialement.

35 000 Italiens sont regroupés principalement à Bône et Constantine.

15.550 maltais répartis dans l'est, à Bône surtout et dans les villes portuaires, à Alger notamment où ils feront du quartier des Taggarins leur territoire.

219 000 français.

211 000 étrangers.

            Les vignerons de l'Aude dans les plaines de Bône. Les paysans du Bas Alpin en Kabylie... Les paysans du Haut Languedoc sur les plateaux de Sidi Bel Abbés ou de Sétif. Ces méridionaux français vont rencontrer d'autres émigrants du bassin méditerranéen. Poussés par une misère plus grande encore, apparaît en effet tout au long de la fin du 19ème siècle une vague d'émigrants des rivages de la méditerranée.

1887

            C'est une invasion générale de sauterelles puis le choléra et le typhus qui déciment la population. Mais la grande nouveauté en cette fin de siècle, c'est le Sahara. Cet énorme désert de plateaux pierreux où des caravaniers entretiennent des relations lointaines avec le Continent noir où la France commence à s'installer, à Dakar, au Soudan, et rêve de s'installer aussi à Tombouctou et au Tchad.

1888

16 Décembre : - Naissance à Bône en Algérie, d'Alphonse Juin, futur héro du Garigliano en Italie, en 1943.

1889

El Goléa est fondé. La loi du 26 juin impose la citoyenneté française qui "naturalise automatiquement tout étranger né en Algérie s'il ne réclame pas à sa majorité la nationalité d'origine de son père".

7 Mars : - Le nom de Pirette, qui a vaillamment résister aux Hadjouth en décembre 1839, est donné à un village.
26 Juin : - La loi du 26 juin accorde la citoyenneté française à toute personne née en Algérie, d'un étranger qui y ai domicilié. Cette loi s'appliquera également à la France où elle est toujours en Vigueur.

1892

30 Juin : - Naissance à Philippeville, de Pierre blanchar

1894

24 juillet : - Décès à Paris de François-clément Maillot, médecin militaire et inventeur en 1832 du traitement à base de quinine contre le paludisme qui faisait des ravages en Algérie.

1895

            Le village de Surcouf est construit à 30 km à l'est d'Alger. Il est peuplé par des pêcheurs venus des Alpes Maritimes et du Var.

1896

           On y compte 318 000 français (dont 50 000 naturalisés) et 212 000 étrangers. A partir de cette date le nombre d'européens nés en Algérie l'emporte sur celui des émigrés. Après la naturalisation des juifs par le Décret Crémieux, des Espagnols et des Italiens le sont automatiquement par naissance dans le pays. La population française de l 'Algérie s'élève alors à 310 000 habitants.

1897

            François-henry Laperrine recrute et organise les Compagnie Méharistes Sahariennes, qui ne deviendront officielles que le 1 août 1905, par décret, tout en restant des troupes semi régulières.

1898

8 Avril : - Naissance à Alger de Paul Belmondo, qui deviendra sculteur et sera le père de Jean Paul Belmondo l'acteur.

1899

10 Avril : - La mission Foureau Lamy, partie de Ouargla arrive à Agadès au Niger après avoir traversé le Sahara.

1900

Prise de In Salah.

RETOUR AU JOUR LE JOUR.

14 avril 2012

TIENS, VOILA DU BOUDIN

7 HERISSON étoile
Faire confiance aux hommes, (et à leurs fausses promesses) c’est déjà se faire tuer un peu (CELINE)

            Je voulais disparaître et ne plus faire parler du Hérisson, mais la réalité dépassant la fiction, je reviendrai de temps à autre, ne serait-ce que pour vous dire : ALERTE ROUGE !

            Dans ma boite aux lettres, ce matin, j’ai découvert ce message que je vous transcris tel quel (Je le cite par copié-collé):

            Il faut arrêter de ce cacher derrière son petit doigt et regarder la vérité en face,

Sujet : Fwd: Tr : Ça fout les jetons...    j'ai peur j'ai peur j'ai peur !!!!!      Voilà un bon résumé de la situation… http://www.youtube.com/watch?v=hnTqUrHYoxc  Regardez bien cette vidéo de YOUTUBE et faites-en profiter le plus de monde possible, en diffusant à outrance.

            L’époque du laxisme est révolue, l’amalgame (mot préféré de certains  enfoirés qui nous entourent) c’est contre nous « Français » qu’il se fait et chacun de ceux qui utilisent ce terme avec délectation, a appris à baisser son sarouel, pour mieux tourner son séant vers l’Orient.

            L'ensemble des pays musulmans, au même titre que les sociétés d'Afrique noire, étaient des sociétés esclavagistes. La pratique de l'esclavage y était d'autant plus répandue qu'elle était reconnue légale par la Charia, et que le prophète Mahomet était un esclavagiste. Pendant des siècles ont existé deux sources de ravitaillement en esclaves pour les pays musulmans : d'une part l'Afrique noire, d'autre part l’Europe (source Wikipédia)

            Nom de Dieu, où sont donc passés nos valeureux « KEPIS BLANCS » des quartiers Viennot, Yusuf, Amilakvari de notre bien-aimée légion.

            N’importe quel pays agressé de cette façon intestine se servirait de cette arme fatale dont la seule présence, découragerait les plus téméraires d’entre eux et dans ces rues fermées au passage des non musulmans, vous les verriez se lever et courir comme des dératés en prenant leurs jambes à leur cou.

            Et on pourrait leur chanter : Tiens, Voilà du boudin, (non hallal) pour les faux Français et les envahisseurs confortablement installés, ici, chez nous, en France (Nom de Dieu)

            La politique est le seul métier qui se passe d'apprentissage, sans doute parce que les fautes en sont supportées par d'autres que par ceux qui les ont commises. Achille Fournier

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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Retour chez le hérisson.

4 novembre 2012

DE GAULLE 1962 / HAMED BEN BELLA

Document transmis par J. F. Paya

            A propos du dernier livre de Guy Pervillé. Les accords d’Evian (1962). Succès ou échec de la réconciliation franco-algérienne (1954-2012). Paris, Armand Colin, Collection U, Histoire, "Les événements fondateurs", septembre 2012, 288 p.

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=283

 De Gaulle à Oran 1958

De Gaulle à Oran 1958

   DEBAT DE GAULLE Algérie 1962 / Prise de pouvoir par BEN BELLA AU DELA DE LA PRESUMEE "NEUTRALITE"  EXPRIMEE DANS CERTAINES ARCHIVES.

            Débat sur le rapport De Gaulle / B Bella (dans le dernier livre de G Pervillé Exemple de la Position de certains Services Français en Aout 1961 lors des Changements au Sein du GPRA Citation« Lors de la réunion du CNRA à Tripoli du 9 au 27 Aout 61.

            Les dissensions entre ses membres apparaissent au grand jour la Tendance dure celle des Marxistes l’emporte :Ferhat-Abbas est écarté, remplacé par Ben Khedda ancien militant du PPA et du MTLD :les 3 B (Boussouf, Ben-Tobal, Belkacem) Issus de la résistance intérieure semblent en perte de vitesse. Les tendances Socialistes du nouveau gouvernement sont évidentes. Ben Khedda admirateur de la Chine et de la Yougoslavie (en opposition idéologique !) refuse toute idée d’association avec la France ! A notre avis un gag qui va faciliter la montée de Ben Bella et de l'EM opposés à GPRA. Ne pas oublier que l'on est en pleine période de "guerre froide" et que nos sérvices sont obnubilés par le "danger communiste" et qu'il faut aussi faire peur aux Américains qui soutiennent le FLN (source écrits du Colonel Pierre Le Goyet Ancien chef de la section des Archives Contemporaines au Service Historique de l’Armée ,puis de la section Etudes membre du comité d’histoire militaire comparée).

G Pervillé à JF Paya

            J'ai été obligé de vous critiquer sur la question de la date du ralliement du général de Gaulle à la solution ben-belliste. En effet, j'ai présenté successivement un exposé oral et tardif de l'ambassadeur Jeanneney prononcé en 1990 (p. 154), permettant d'admettre votre interprétation sur un pacte antérieur au 5 juillet 1962, puis l'exposé des faits datés d'après la thèse d'Eric Kocher-Marboeuf (pp. 155-156), qui me conduit à une conclusion très nette dans la note 40. Veuillez m'en excuser, mais il me semble que cet exemple illustre bien la différence entre une vision mémorielle rétrospective, à 28 ans de distance, et une vison historique fondée sur une chronologie rigoureuse.

JF Paya

            MON AVIS  La neutalité est parfois une forme de soutient au plus fort! Comme pour le MALG (services de sécurité Algérien) chargé de protéger le GPRA de complots et coups tordus sa neutralité signifiait qu'il prenait parti pour l'Etat Major et Boumédienne et Ben Bella il en fut de méme  pour De Gaulle qui avait traité avec ce GPRA et l'executif provisoire jusqu'a des élections générales. La frontiére fut bien ouverte pour cette armée ALN extérieure laissée libre de squatter la force locale et de fouler aux pieds les accords d Evian à ce sujet neutralité qui conduisit les forces françaises à ne pas intervenir comme pour les massacres d'Oran! 

Message du 29/09/12 17:10 INFOS de Guy PERVILLE à jf paya Objet :De Gaulle / Ben Bella.

            Cher Jean-François Paya,  j'ai reproduit dans mon nouveau livre des dizaines, voire des centaines de citations de Charles de Gaulle tirées pour la plupart des deux tomes d'Alain Peyrefitte. Et voici quelques unes de ces citations parmi les plus claires :

  • - au Conseil des affaires algériennes du 5 juillet 1962 (heure à vérifier par rapport à celle des troubles d'Oran)  (p.137 de mon livre): « L’Ambassadeur, Haut représentant de la République française en Algérie, se fondera dans son action sur le principe essentiel que la France, ayant reconnu l’indépendance du nouvel Etat et lui ayant transféré les compétences afférentes à la souveraineté, ne doit pas prendre parti dans les querelles qui divisent des factions politiques locales ». Ce qui signifiait que les autorités légales étaient « l’Exécutif provisoire et de fait le GPRA », dont la fusion pouvait être acceptée pourvu que «l’Algérie soit, conformément aux accords d’Evian, dotée, dans les moindres délais, d’un régime représentatif issu d’élections régulières ».
  • - au Conseil du 11 juillet  (p. 148) : « la nouvelle représentation française a pour tâche d’assurer la mise en application et le respect des accords d’Evian. Qui l’emportera, de Farès, de Ben Khedda ou de Ben Bella ? Ca ne nous concerne plus. Nous n’avons pas à prendre parti. Nous formons le souhait que les Algériens  s’entendent entre eux, surtout que les élections aient lieu rapidement et dans des conditions d’apaisement ».
  •  - après le Conseil du 11 juillet, à Alain Peyrefitte : « Faites donc comprendre à vos journalistes que la lutte des diverses tendances pour le pouvoir ne concerne pas le gouvernement français. Mais ce qu’il faut souligner, c’est l’accord qui semble s’être établi entre toutes ces tendances pour respecter les accords d’Evian."
  • - C'est seulement après la victoire de Ben Bella qu'il en prend acte avec satisfaction, le 16 septembre, en donnant ses raisons (p. 150) :  « Il y a avantage à ce que Ben Bella ait pu s’imposer à Alger. Il y aura avantage à ce que les élections confirment cette tendance. Elles doteront d’une autorité cette Algérie qui en a bien besoin. Il y aura avantage à ce que se constitue, enfin, un gouvernement qui reçoive toutes les responsabilités, et qui les assume sans pouvoir se dérober ».  

Que De Gaulle ne soit pas passé de Ben Khedda à Ben Bella sans une phase intermédiaire de neutralité, c'est la conclusion qui me paraît logiquement s'imposer.

Bien cordialement,

Guy Pervillé.


SUITE DOSSIER De GAULLE /Ben Bella

 Ben Bella Oran

             Comment voulez-vous convaincre un Pied Noir qu'il faille prendre pour référence les déclarations de Charles De Gaulle ! Mais ayant eu une certaine expérience des services de renseignement il y a beaucoup de choses qui ne s’expriment pas publiquement voir même où on exprime le contraire attendons d'autres archives et examinons d autres témoignages  plus crédibles en tout cas c’est bien de confronter les points de vue 

Cordialement  JF Paya

 

            NB : Remarquer qu’après la tragédie du 5 Juillet d'Oran Le consul de France à Oran va avec son attaché militaire JP Chevènement en hélicoptère voir Ben Bella (qui n'a encore aucun rôle officiel !) à Tlemcen pour poser le problème des disparus du 5 Juillet donc on a bien la preuve d'un contact diplomatique alors que le pouvoir officiel est toujours à Alger (pour les contacts secrets pas de preuves archivées bien sur).

Conviction pour conviction  mots pour mots

             Personnellement je pense qu'il aurait été irresponsable et impensable pour tout pouvoir politique" ex colonial" de ne pas essayer (même sous peine d'erreurs) d'influencer la prise de pouvoir dans" l'ex colonie" à fortiori lorsque le sort de la force de dissuasion va s'y jouer et je demeure convaincu que le pouvoir Gaulliste habile en double jeu (voir la prise de pouvoir dans la France Libre (épisode Muselier) au 13 Mai 58) n'a pas pu rester indifférent et "non acteur" dans la prise de pouvoir en 1962 en Algérie.

            Voir la position de certains services Français ! Obnubilés par "le danger communiste" et qui n'ont pas vu 'le danger islamiste" comme les US qui le paieront très cher et cela continue.

 

POUR L'HISTOIRE:

BEN BELLA L'HOMME DE DE GAULLE ! OUVERTURE D 'ARCHIVES EN 2012 DE 50 à 60 ANS INFORMATIONS

sources Françaises et Algériennes.

            Pensez-vous que de Gaulle savait que Ben Bella allait devenir président de l’Algérie indépendante ! Pis encore, je crois même qu’il le préparait pour le devenir. Bon, voir la suite : «Jean Méo, membre du cabinet de De Gaulle a révélé que c’est bien de Gaulle et le pouvoir colonial qui ont conditionné et préparé Ben Bella depuis bien longtemps, et décidé qu’il serait le 1er président algérien.» Ce n’était donc ni Nasser, ni Hassan II, ni Boussouf et encore moins Boumediene.

            C’est donc une opération d’infiltration qui semble avoir réussi. Suit un passage très intéressant, c’est une note de la DST : «Les chefs historiques de la Révolution, notamment les Six, ainsi que Abane Ramdane, Dahleb et Ben Khedda savaient que Ahmed ben Mahjoub ben Embarek le Marocain, alias Ben Bella, représentait un véritable danger pour la bonne marche de la Révolution, et c’est ce qui explique sa mise à l’écart afin de ne pas l’associer aux grandes décisions qui engageaient l’avenir de la Révolution».

            Pour nous tout cela est problématique ; Mais nous avons fait remarquer que dés le 5 Juillet62 rien n'a été fait du coté Français au contraire en n'intervenant pas pour defendre ses ressortissants et en ouvrant les frontiéres à lALN extérieure pour faciliter sa prise de pouvoir avec B Bella rallié par F Abbas autre "poulain" de De Gaulle sur le GPRA d 'Alger jugé à l'époque trop"Marxisant" ce qui etait évidemment "un Gag.

Posté par JF Paya, vendredi 13 avril 2012 à 15:27

Extrait du Quotidien d'Algérie

            Quoi qu’il en soit, sans le soutien de Ben Bella, la prise du pouvoir par l’armée aurait soulevé l’indignation de la communauté internationale. Or avec son aura forgée notamment par le soutien des Égyptiens et entretenue, pendant sa détention, par la presse coloniale [elle parlait toujours de Ben Bella et de ses compagnons], son implication n’a pas suscité une grande crainte sur le plan international. Ainsi, profitant d’une telle opportunité, Ben Bella engage un bras de fer avec le GPRA, dont il est, pour rappel, le vice-président. En effet, le 19 avril 1962, au moment où Ben Khedda se réunit avec ses ministres, Ben Bella, quant à lui, se rend à Ghardimaou, le quartier général de l’EMG en Tunisie. En outre, bien que le GPRA ait adopté dans la réunion du 22 mars 1962 la proposition de ne pas convoquer le CNRA (Conseil national de la révolution algérienne) avant le référendum d’autodétermination, Ben Bella exige désormais sa convocation. Son but : créer un autre organisme en remplacement du GPRA.

QUELQUES CITATIONS DE L AMIRAL MUSELIER CHEF DE LA MARINE DE LA FRANCE LIBRE VÉRITABLE CRÉATEUR DE LA CROIX DE LORRAINE  (Ordre aux bâtiments de la France libre du 4 Juillet 1940)

En parlant de De Gaulle "A l'intérieur même du mouvement ses façons d'agir inadmissibles et les moyens employés par son entourage pour assurer son hégémonie.

Diviser pour régner semblait être sa devise et il n'hésitait pas à employer ou à laisser employer par ces hommes de confiance des méthodes de corruption ,morales et financières ...le général plus soucieux de gloire politique que de victoires militaires ..Intrigues inutiles et nuisibles engageant des hommes dans une lutte fratricide au mépris des engagements solennels des principes de notre mouvement Méprisant le leçon tant de fois répétée de l'histoire utilisant l'enthousiasme et le foi patriotique des Français, il continue sa route vers un  but bien défini La prise du pouvoir personnel dans un régime présidentiel.

Ealing/Paris Nov. 1942 / Aout 1946. "De Gaulle Contre le Gaullisme " Amiral Muselier  Edition du Chêne 1946 Introuvable aujourd'hui !

 INFO HISTOIRE 

3 Juillet 1962 Aïn Temouchen1Comment s’est déroulée la transition du pouvoir en 1962 ?

Réponse de LOUNIS AAGGOUN Auteur et Journaliste Algérien.

            Pour s’assurer une emprise sur le pouvoir algérien naissant, de Gaulle s’est appuyé sur un ambitieux, Ahmed Ben Bella, propulsé leader de la Révolution lui qui en était la fêlure, et, à l’échelon subalterne, sur un encadrement constitué des DAF. Il y avait au sein de l’armée française des sous-officiers et des officiers qui, l’indépendance approchant, devenaient encombrants. Quoi de mieux que d’en délester les effectifs tout en les missionnant de servir les intérêts de la France au sein des institutions algériennes indépendantes ?

            Je fais la démonstration irréfutable, exemples à l’appui, que ce projet existait, qu’il a été exécuté et que, concernant les objectifs vitaux tels que les concevait de Gaulle, nucléaire et pétrole, il a réussi. Le fait qu’il ait eu les suites déplorables que l’on sait ne l’en rend pas moins réel et le refus obstiné d’ouvrir les archives, le mutisme religieux qui frappe les premiers concernés dès qu’il s’agit de parler de cette question prouve que la guerre d’Algérie ne s’est pas terminée en 1962.

            EN ATTENDANT  LA SORTIE   DU LIVRE j'ajouterai que G  Pervillé se fie à la parole du Général comme source mais à mon avis ce sont les faits qui comptent" actions "mais aussi "non action "comme dans le cas d 'Oran voir les  commentaires.

Cordialement JF Paya (la démagogia de los hétchos!)

Dossier  Débat De Gaulle / Ben Bella.

            Les institutions issues du suffrage universel (terme d'Évian) en Algérie indépendante n'ont donc été mises en place que Fin septembre 1962. Entre temps, le Haut-Commissaire représentant le gouvernement français et l'Exécutif provisoire, doté d'une force locale, devaient assurer le maintien de l'ordre. La rédaction a été assez floue pour que de Gaulle se sente dégagé de toutes responsabilités durant 3 mois, à partir du moment où le FLN lui garantissait l'usage de la base d'Hammaguir et du Sahara pour expérimenter sa bombe et ses fusées. Du 19 mars et surtout après début juillet 1962, le massacre des harkis et les enlèvements de Pn et de soldats français ont donc pu se faire allégrement alors que le Haut-Commissaire pouvait et devait intervenir durant au moins 3 mois !

            Tous les parfums de l'Arabie n'effaceront jamais cette tache sur le Général et son Armée, et les pierres elles-mêmes crieront quand bien même on multiplierait les Fondations de Gaulle et autres machines à fabriquer sa légende.

Posté par Pierre B,

Pour être complet un avis sur la thèse d'Eric Kocher-Marboeuf 

http://mouvement-social.univ-paris1.fr/document.php?id=732 

 

Autres infos :

 

            Le Clan d’Oujda et leur ténor Boumediene étant d’illustres inconnus dans la Révolution, il leur fallait un historique pour rentrer en Algérie en triomphateurs. Mais, pour contacter les historiques qui se trouvaient en France dans une prison, la mission était apparemment impossible. Donc obtention d'un passeport diplomatique marocain pour Bouteflika avec accord des autorités Françaises. Le Roi Hassan II qui détestait au plus haut point les responsables du FLN/ALN qui se trouvaient sur son  territoire et qu’il connaissait bien par leurs agissements et les libertés qu’ils se permettaient à la limite de la provocation, en particulier  Boussouf et Boumediene, fut contraint de délivrer un passeport diplomatique  à un émissaire de l’État-major de l’ALN, Bouteflika en l’occurrence et ce, à l’insu du GPRA dont dépendait l’ALN et avec lequel il risquait de provoquer une crise diplomatique.

            C’est grâce à ce passeport diplomatique marocain que Bouteflika put entrer dans la prison où se trouvaient les cinq historiques. Il est absolument évident que, sans  l'accord des autorités Françaises la mission secrète de Bouteflika, n’aurait jamais eu lieu, Hassan II n’ayant aucun intérêt à prendre position pour l’État-major de l’ALN dans son conflit avec le GPRA. Durant la Révolution, le travail fractionnel était durement réprimé et celui  de l’État-major de l’ALN était d’une extrême gravité puisqu’il ne visait ni plus, ni moins que la division du GPRA.

            Malgré cela, Boumediene et Ben Bella en sont sorti  indemnes et mais l’état-major a été démis plus tard par le GPRA qui sur le moment n’a élevé aucune protestation auprès de la monarchie marocaine au sujet de sa complicité avec l’État-major de l’ALN. Tout cela n'a pu se faire sans l'aval des autorités Françaises au plus haut niveau qui pouvait tout faire capoter! Donc la prétendue neutralité des services Gaullistes est pour le moins un leurre en pleines négociations sur les accords d'Évian (sources Algériennes et visite connue de Bouteflika à Ben Bella détenu à Aulnay).

            En définitive comme le proclame De Gaulle si l'autorité Française ne doit pas prendre parti visiblement dans les querelles qui divisent des factions politiques locales ». Cela  signifiait que les autorités légales étaient « l’Exécutif provisoire et, de fait, le GPRA », dont la fusion pouvait être acceptée, pourvu que « l’Algérie soit, conformément aux accords d’Évian," il existe là une hypocrisie flagrante si cette pseudo "neutralité" conduit à laisser détruire par "une faction" sans réaction comme dit plus haut l'Entité même du GPRA  reconnu avec  les "accords d’Évian" adoptés le 1er Juillet par la population Algérienne donc reconnaissance et appui  implicite aux "putschistes" de l'ALN extérieurs du côté desquels se trouvent les deux "poulains" de De Gaulle Ferhat Abbas et Ben Bella  (L'avant dernier important sur le moment 'il divergera  plus tard avec B Bella).

 RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

19 mai 2012

NIMES ASCENSION 2012

Rendez-vous pendant le week-end de l'Ascension avec notamment le moment fort de la veillée mariale du mercredi soir et la procession du jeudi de l'Ascension 17 mai autour de Notre-Dame de Santa-Cruz.

V-S-C

 Santa Cruz : la ferveur des rapatriés La ferveur des rapatriés

Procession et retrouvailles pour les pieds-noirs. (Photo STÉPHANE BARBIER)

Le sanctuaire de Santa Cruz, sur la colline du Mas de Mingue à Nîmes, a vécu hier une historique célébration du pèlerinage de l’Ascension.

En cette année du cinquantième anniversaire de l’exode, les fidèles, près de 30 000 personnes, beaucoup plus que les années précédentes, se sont regroupées au cœur du “ diocèse de la dispersion ” qui, dès 1965, a pallié le déracinement des Oranais.

Du haut de sa chasse fleurie de roses jaunes, portée en procession, Notre-Dame de Santa Cruz a renouvelé le double miracle de la ferveur intacte et des retrouvailles émouvantes.

Quand le vent de l’histoire poussa quelque 1 200 rapatriés dont 95 % d’Oranais au Mas de Mingue, ces derniers n’eurent qu’un désir, ramener leur vierge de Santa Cruz qui traversa la Méditerranée en 1965. Son site d’accueil est, depuis, un haut lieu de pèlerinage. Hier, 47 ans plus tard, les fidèles sont revenus s’incliner devant cette pieuse image. Des pieds-noirs pour l’immense majorité, mais aussi diverses communautés religieuses venues assister à l’office, concélébré par Mgr Wattebled, évêque de Nîmes et son excellence M gr Luigi Ventura, nonce apostolique, ambassadeur du Saint-Siège en France, "ému par ces gens, heureux d’être ensemble dans une espérance partagée".

Toute la journée, sous les pancartes portant les noms des villages de là-bas, la grande famille des rapatriés a pleuré. De joie, en retrouvant les siens. 

FRANÇOISE CONDOTTA 18/05/2012, 09 h 45 | Mis à jour le 18/05/2012, 09 h 48

Midi Libre

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Retour à tous les pèlerinages de Santa-Cruz à Nîmes.

20 novembre 2012

DEDICACES

Mnêsis (Algérie)
MARA, l'amère (Amour)
Brins d'éternité (Expérience NDE)...
Je serais en dédicace le samedi 26 Juillet 2014 de 9h30 à 12h dans les locaux de la librairie << L'Escargot Bleu >>, 4, Rue du  14 Juillet  66700 Argelès-sur mer
Christiane FERROVECCHIO

 

15ème festival 2

15ème festival 3

15ème festival 4

Retour à la bibliographie de Christiane Ferrovecchio.

15 mai 2012

MONIQUE MAS PEINTRE ORANAISE

Monique Mas est née à Oran en Algérie.

            Artiste peintre autodidacte, Monique Mas commence à peindre dès son plus jeune âge. Élément prémonitoire, sa première toile était une scène hivernale, elle qui ne connaissait la neige que par les images dans ses livres d'école. Ce n'est qu'à l'âge de dix-huit ans que Monique Mas se met à la peinture de manière plus rigoureuse. Elle exposera ses toiles lors de plusieurs expositions.

            La vie, les voyages et les obligations familiales forceront Mme Mas à reléguer sa jeune carrière au second rang de ses priorités.

           Ce n'est qu'en 1984 que Mme Mas animée par son amour pour l'art et la peinture participe au Centre d'Exposition de Mont-Laurier. Ce retour réussi à la peinture l'incite à ouvrir sa propre Galerie d'art et son école. En 1986, forte de son expérience, elle récidive décidant d'ouvrir La Maison des Arts de Ste-Agathe-des-Monts. Attenante à cette nouvelle Galerie elle y ouvre son école de peinture.

            Ses œuvres et son enseignement sont grandement appréciés. Plusieurs de ses tableaux sont sélectionnés dans le cadre d'activités culturelles. En 1990 et 1991 elle participe à l'exposition Panorama en plus d'accrocher aux cimaises du Centre d'art de Baie St-Paul ..

            Elle peint son amour pour la nature. Les tableaux qu'elle présente sont des acryliques inspirés des techniques de l'aquarelle où elle recherche les douceurs de la transparence et la légèreté des formes. Elle transpose son amour de la création en œuvres d'une grande luminosité où s'amalgament l'énergie de l'Être et les merveilles de la créativité. Elle peint la vie, l'amour et la nature.

Quelques unes des ses réalisations:

 En attendant le retour en mer 30x30

En attendant le retour en mer

labellebleue30x40

La belle bleue

laterrasse24x36

La terrasse

lapetitehacienda30x36

La petite hacienda

Le mas aux oliviers 20x24

Le mas aux oliviers

lechantdescoquelicots36x30

Le champ des coquelicots

mediterranea36x72

Méditerranéa

regardverslinfini36x30

Regard vers l'infini

souslechaudsoleil36x30

Sous le chaud soleil

sousunchaudsoleil30x24

Sous un chaud soleil

Toscane 24 x30

Toscane

un petit coin de paradis

Un petit coin de paradis

Retour à tous nos artistes.

20 août 2012

CINQUANTENAIRE DE L'EXODE A ALICANTE

Algérie - Alicante 1962-2012

Mémoire d'un exode

 

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Portada

 

Document transmis par Guy Huertas

Bonjour,
            Nous organisons les 5 et 6 octobre à Alicante une manifestation sur notre triste exode mais aussi pour remercier l'Espagne d'avoir accueilli magnifiquement français et espagnols.
            Vous n'ignorez pas notre tragique exode d'Algérie, il y a déja 50 ans ! Alicante et sa région a été un lieu d'accueil extraordinaire et compatissant, pour des pieds noirs qui choisirent dans une indescriptible pagaille, la valise plutôt que le cercueil. Alors qu'en France cet accueil fut pour le moins désastreux, l'Espagne sut apporter le réconfort à cette population exsangue,

            Les français d'Algérie veulent commémorer ce cinquantenaire en organisant une manifestation les prochains 5 et 6 octobre pour se souvenir et remercier ce pays qui alla jusqu'à aider par des bateaux envoyés au large d'Oran, au transfert de rapatriés. Compte tenu du contexte économique actuel en Espagne, il est impossible d'espérer une aide financière de ce pays. Nous ne pouvons compter que sur votre soutien financier. La pièce jointe vous apportera tous les renseignements sur ces journées des 5 et 6 octobre 2012.

            La faible souscription que nous vous demandons est primordiale si nous voulons mener à bien ce projet. Certes ce ne sera pas une manifestation grandiose, mais l'occasion de réunir non seulement ceux qui souffrirent mais également ceux qui permirent à cette population de se reconstruire.

            Mais notre demande ne s’arrête pas là : Il vous faut faire part autour de vous, à vos amis, associations et autres connaissances, de ce projet, en parler et encore en parler. Ce n'est que par le nombre de participants à cette souscription que nous pourrons mener à bien cette opération.

            Je compte sur vous et sur votre soutien. Merci par avance
Guy HUERTAS


PROGRAMME

Lieu de la manifestation  : Centro Cultural Las Cigarreras. 78 Calle San Carlos.  Alicante

VENDREDI 5 OCTOBRE

A partir de 9h : Accueil de tous les participants. Remise du guide et dossier d'information. Remise des badges. Installation dans     la salle.

9h45 : Début de la manifestation. Horaire impératif.

Discours de bienvenue de Madame le Maire d’Alicante, et de Monsieur le Consul Honoraire de France.

10h00 : Intervention de Thierry ROLANDO Président du Cercle Algérianiste. Présentation des 2 journées,

Accueil des historiens Mme Marie Muyl, et MM. Jean-Jacques Jordi, Juan David Sempere Souvannavong

et Juan Ramón Roca-Franqueira. Leurs œuvres.

10h30 : Juan Ramon ROCA : Rétrospective de l’histoire espagnole en Algérie du XVIème  au XVIIIème siècle.

11h00 : J-J JORDI : Implantation des espagnols en Algérie. Les raisons, les difficultés rencontrées, l’intégration à la France.

12h00 : Musique avec la Banda Sinfónica de Alicante.

13h 00 : Libre. Repas en ville à votre convenance.

15 h30 : Marie MUYL : Les Français d’Algérie : socio-histoire d’une identité (Thèse soutenue à la Sorbonne en 2007).

16h30 : Présentation et projection du film « Paroles de pieds noirs », avec le réalisateur Jean-Paul CARLON.

Vers 19h00 : Séquences filmées à Alicante en 1967 (ina).

Vers 20h00 : Fin de la première journée. Soirée libre.

SAMEDI 6 OCTOBRE

A partir de 9h : Réception des participants

9h45 : Début de la manifestation. (horaire impératif ).

Présentation et projection du film « La valise ou le cercueil ». Son impact en France.  Projection. Questions au réalisateur Charly CASSAN. Débats.

12h30 : Apéritif  avec la participation de « Super Anis - Galiana » l’Anisette d’Oran.

13h00 : Libre. Repas en ville à votre convenance.

15h30 : Débat avec tous les historiens : Les raisons du départ précipité (J-J Jordi). Les conditions du départ d’Oran et l’aide espagnole ( Jo Torroja). L´arrivée, l’accueil et l’implantation à Alicante (Juan David Sempere Souvannavong).

16h30 Pause.

17h00 :  Les conséquences socio économique à Alicante ( Juan David Sempere). Création du lycée français à Alicante.

Que sont-t-ils  devenus ? Réponses de pieds noirs 50 ans après( Marie Muyl). Témoignages.

Vers 18h30 : Fin du Congrès.

19h00 : Célébration d’une messe du souvenir. Musique avec la participation d’une fanfare locale. Minute de silence dédiée aux morts restés en Algérie (Iglesia de la Misericordia à 300m).

Vers 21h00 : Repas - Paella d'adieu (pour les réservations enregistrées).

Nota : Ce programme est susceptible de modifications en fonction d’impératifs de dernière minute mais les grandes lignes seront respectées.

 


- Pour tout contact ou demande de renseignements guy.huertas@gmail.com  ou charlesgaliana@yahoo.es

 Nous comptons vraiment sur vous et vous remercions par avance.

            Alicante et sa région furent le lieu du départ d’immigrés espagnols vers la terre française d’Algérie. Cette ville fut également celle qui accueillit en 1962 des milliers de leurs descendants lors du départ précipité de ce qui était devenu leur pays.

            L’Espagne, et notamment toute la région d’Alicante, a été, pour ceux qui s’y installèrent en 1962, un lieu où la plupart d’entre eux purent reconstruire une nouvelle vie, un nouvel avenir. Dans l’esprit « pionniers » qu’ils héritèrent de leurs ancêtres, ils ont su s’adapter et impulser à la région d’Alicante un dynamisme qui permit d’entrevoir pour eux, mais aussi pour leur nouvelle terre, un avenir prometteur. Alicante a accueilli cette population avec l’enthousiasme de ceux qui retrouvent leur famille de retour à la maison. Nous ne pouvons que la remercier de tout coeur. Rappelons-nous : des bateaux espagnols aidèrent à notre exil.

            Nous souhaiterions que 2012 soit l’année où Alicantins, sa région, et français restés ou non espagnols, se retrouvent unis pour commémorer ce triste anniversaire. Pour cela, nous nous avons espéré jusqu’à présent que la ville d’Alicante et les instances officielles locales ou non, nous aident financièrement à organiser ces deux jours de rencontres au cours desquels pourront s’exprimer les sensibilités de chacun, avec des projections de films, des débats informels, et la venue de France d’historiens connus. Nous voulons surtout montrer que notre communauté d’Algérie a su s’implanter avec bonheur sur cette terre amie et, pour ceux qui réussirent une vie professionnelle bien remplie, leur demander de bien vouloir relater par leurs témoignages, leur parcours, fut-il difficile ou laborieux.

            Afin de mettre en place cette manifestation, fixée aux dates des 5 et 6 octobre 2012, des organisations d’Alicante et de sa région, nous soutiennent dans l’idée de ce projet. Nous sommes effectivement les seuls en Espagne à commémorer les 50 ans de notre tragique histoire.

On peut citer entre autres :

Le Consulat de France à Alicante

La Maison de France à Alicante

Les Anciens d’Afrique du Nord

Les Membres de la Légion d’Honneur de France

Le lycée IES Luis Garcia Berlanga

L´Assemblée des Français de l’Etranger

L´Union des français de l’étranger.

La Mairie d’Alicante

            Pour ce faire, nous avons sollicité auprès des instances officielles locales, une aide financière à la hauteur des possibilités que pourrait dégager la ville d’Alicante. Nous avons également demandé une subvention en France et à ce jour nous n’avons aucune réponse positive. Les échéances électorales proches, les problèmes économiques tant en France qu’en Espagne, ne laissent à ce jour que peu d’espoir pour envisager une aide.

            Notre seul espoir pour réaliser ce projet qui nous tient particulièrement à coeur, réside donc en une aide financière de nos compatriotes, familles et amis qui voudront s’y associer. Comme vous le savez, la situation actuelle de nos amis espagnols nous laisse peu d’espoir d´obtenir une réponse positive aux demandes officielles que nous avons adressées.

            Nous lançons donc un appel à tous nos amis pour qu’ils nous aident par leur soutien financier à réaliser ce projet. Il serait dommage que nous, pieds noirs et amis dans cette région, ne puissions montrer 50 ans après, que notre sensibilité concernant notre drame est toujours aussi vivace. Notre mémoire commune et nos souvenirs personnels sont malgré le temps, toujours intacts sur ce passé douloureux. Pourtant, il fleurit en France des commémorations ou festivités sur le cinquantenaire d’une indépendance qui se solda par un exil dramatique !

            Nous avons estimé à 28 euros le montant de la souscription pour aider à notre projet vous donnant également accès à la manifestation, si vous nous faites l’honneur de votre visite

ALICANTE… 50 ANS APRÊS - 1962 – 2012 MEMOIRES D’UN EXODE

SOUSCRIPTION et RESERVATION

Aux journées des 5 et 6 octobre à Alicante

Réponse avant le 30 juin 2012. Attention, places limitées, réservez dès à présent !

Nom………………………………………..Prénom……………………….

Adresse……………………………………………………………………Ville……………………………

Pays………………..

Téléphone : …………………………………..courriel : …………….........................

Je souscris à ces journées du souvenir et verse 28 € (p/p) pour son organisation 

Je serai présent (e) à Alicante les 5 et 6 octobre oui non

Je serai présent (e) pour le repas( paella ) et verse 15€ (p/p) oui non

TOTAL…………………€ par Chèque Virement Espèces

- Les règlements seront effectués suivant les modalités décrites ICI 

- Remplir une feuille de réservation par personne- Dans le cas de réservation simple ou groupée, prière de communiquer, après paiement, les coordonnées de chaque personne. A expédier à guy.huertas@gmail.com

Un grand merci pour votre soutien. Guy HUERTAS et Carlos GALIANA RAMOS d’Oran

Contact : guy.huertas@gmail.com

CINQUANTE ANS AVEC LES PIEDS-NOIRS

 Article paru dans le journal local d’Alicante « Informacion » du jeudi 26 juillet 2012

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            Une particularité que possèdent, hier comme aujourd’hui, la ville et la province d’Alicante est leur relation avec l’Algérie. Ce mois-ci qui célèbre le cinquantième anniversaire de l’indépendance de ce pays, à Alicante, aussi, on commémore un demi-siècle de l’arrivée des Pieds-Noirs, les Français d’origine européenne qui vécurent en Algérie pendant 132 ans de domination française (1830-1962).

Histoire contemporaine

            Par sa proximité, son histoire et sa démographie, L’Algérie fut durant la période coloniale, un territoire très spécial, aussi bien pour la France que pour le sud-est de la péninsule ibérique. A la conquête initiale du littoral, administré par les Ottomans, on passa à l’occupation d’un territoire qui s’étendit peu à peu à près de 2,4 millions de kilomètres carrés. Pour le monde musulman c’était une partie des terres de l’Islam qui tombait aux mains des chrétiens depuis les Croisades. Pour les habitants du Maghreb ce fut l’apogée de plusieurs siècles de décadence face à l’Europe et, pour les autochtones, cela représenta la confiscation et la perte de leurs terres et de leurs valeurs ancestrales. Pour la France du XIXème siècle, en pleine essor industriel, cela représentait un territoire vierge et proche, facile à occuper pour y mettre en œuvre les mêmes règles, du point de vue européen et capitaliste, bien que cela ne put se réaliser qu’au prix d’énormes difficultés et de diverses guerres locales.

            Malgré les encouragements de leur gouvernement et des grands propriétaires terriens, les Français n’émigrèrent pas vers cette colonie comme on l’espérait. En revanche, rapidement affluèrent les espagnols des contrées du Levant péninsulaire : Valenciens, Alicantins, Maillorquins, Mahonnais, Murciens, Almériens… Tous ces arrivants formèrent avec les Français, les Maltais et les Italiens la société européenne d’Algérie : personnes d’origine très humble qui affrontèrent les tâches les plus dures de cette colonisation et qui après plusieurs générations finirent par s’incorporer à leur nouvelle terre.

            Au milieu du XXème siècle, l’Algérie comptait trois départements entièrement français dans lesquels vivaient 1,2 millions d’hommes et de femmes, d’origine européenne, de toutes classes sociales, catégories professionnelles et orientation politique. Parmi eux, l’immense majorité des neuf millions de Musulmans, presque tous en milieu rural et peu intégré à la société européenne, souffrait d’impécuniosité.

            Après la première guerre mondiale, s’unifièrent imperceptiblement des forces internes et externes donnant naissance à une évolution qui déboucha sur la guerre d’indépendance (1954-1962).

            La dégradation de l’étape finale de la guerre, et principalement les mois qui suivirent la signature des Accords d’Évian, en mars 1962, força précipitamment dans l’exil la majorité des Français d’Algérie. Beaucoup d’entre eux fuirent avec peu de biens ou juste avec ce qu’ils avaient sur eux, mais tous, du moins tous ceux qui étaient en âge de se souvenir, sont demeurés marqués indélébilement par cette rupture dans leur vie et par cette Algérie aujourd’hui mythifiée.

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Le défilé de l’Indépendance juillet 1962.

            La grande majorité se réfugia en métropole, mais hormis la France, il y eut d’autres pays d’exil comme le Canada, Israël, l’Argentine et surtout la province d’Alicante en Espagne.

 

Similitude géographique.

            Pour quelle raison un si grand nombre d’Européens vint se réfugier à Alicante ? Pour la tranquillité et la proximité de leur terre natale ; par les similitudes de la lumière, du climat et de l’ambiance de la ville et des villages côtiers de l’époque ; parce que nombreux de ces exilés avaient des origines levantines ; par les relations historiques et familières entre les deux rives de la Méditerranée ; et par le fait que certains d’entre eux avaient l’habitude de venir passer leurs vacances d’été dans la Province. Nombreuses sont les raisons qui expliquent l’installation (ou le passage) des Français d’Algérie en  Alicante. Curieusement quelques unes de ces raisons expliquent également la présence et le transit actuel des Algériens dans notre région.

            Tous les exilés reconnaissent d’un commun accord le bon accueil qu’on leur manifesta lors de leur arrivée en Espagne où on leur offrit la protection et la reconnaissance qui leur permirent de refaire leur vie.

3

Le « Ville d’Oran » en port d’Alicante juin 1962.

            La société alicantine accepta les nouveaux arrivants et les autorités locales s’impliquèrent totalement dans leur accueil. De leur côté les autorités gouvernementales n’hésitèrent pas à envoyer, malgré le veto français, de nombreux bateaux et autres embarcations pour rapatrier des milliers de personnes bloquées dans le port d’Oran, fin juin 1962. Un peu plus tard, ils accueillirent de même les membres de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS), organisation qui pendant les quinze derniers mois de la guerre lutta contre l’Indépendance de l’Algérie.

            C’est une réalité que d’aucuns comparent au tiède accueil que les autorités françaises d’Algérie avaient manifesté à l’encontre des républicains espagnols 23 ans auparavant, et au rejet, la froidure, voire la persécution dans le cas des activistes, avec laquelle l’on accueillit les rapatriés d’Algérie dans une France saturée par des décades de guerre coloniales et dépassée par la subite arrivée d’un million de compatriotes. Gardant les proportions l’on pourrait dire que les exilés d’Algérie trouvèrent en Espagne le même refuge que la France avait offert aux républicains espagnols.

Absence de recensements.

            Il est difficile d’évaluer le nombre de personnes qui passèrent ou s’installèrent dans la ville et sa province à cause de l’absence de recensement spécifique et de la diversité interne du collectif : Espagnols qui retournèrent simplement dans leurs quartiers ou villages d’origine ; Français qui refusèrent ou oublièrent de passer se faire inscrire au consulat ouvert à cette époque ; personnes qui n’avaient plus de contacts avec les lieux d’origine de leur ascendants…On énonça des chiffres qui semblent osciller entre vingt mille et quarante mille personnes et particulièrement des 30 000 Pieds-Noirs mentionnés dans la revue que ces derniers éditèrent : Le Courrier du Soleil repris par Antoni Seva Llinares dans son livre en 1968. Mais en l’absence de sources d’informations et dans l’impossibilité de spécifier s’il s’agit de la cité ou de la province, il est impossible de confirmer ces chiffres. Les recensements fiables font apparaître un nombre bien en-dessous de ceux énoncés précédemment. En 1970, le consul français d’Alicante faisait connaître le nombre de six mille français inscrits sur ses registres, la plupart originaires d’Algérie, bien qu’il estimât entre dix et quinze mille les Français qui étaient installés dans la province.

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« Les Pieds-Noirs aussi disent Oui »

Référendum du 14 décembre 1966 approuvant en Espagne la Loi Organique de l’État.

 L’arrivée des Français d’Algérie à Alicante en 1962, provoqua une petite révolution socioéconomique. Ces derniers furent spécialement actifs dans les branches du commerce

            D’autre part sur le registre de 1965 de la municipalité d’Alicante, n’étaient enregistrées que 2 778 personnes originaires d’Algérie ou y étant nés. La mairie pouvait confirmer que ses services avaient établi une répartition par âge et par sexe équilibrée, que les recensés étaient majoritairement des commerçants, des employés ou des ouvriers et qu’initialement ils étaient répartis dans toute la cité et spécialement dans les quartiers du Centre-ville, de Carolina et du Pla.

            Ce qui apparaît clairement c’est que dans cette région du levant, transitèrent des dizaines de milliers de personnes et que le va-et-vient entre la France et l’Espagne augmenta à partir de cette époque. Des allers-retours qui se sont maintenus tout au long des décades, surtout lorsqu’arrivaient les vacances ou les départs à la retraite. A la fin des années 90, juste avant le grand envol de l’immigration du travail extracommunautaire, les Français étaient toujours et de loin, la communauté étrangère la plus importante incorporée dans la commune.

Cosmopolitisme méditerranéen.

            La ville d’Alicante qui, depuis la fin de la Guerre Civile avait maintenu ce cosmopolitisme méditerranéen qui la caractérisait, était, au début des années soixante, une petite capitale de province. L’arrivée des Français d’Algérie, provoqua une petite révolution socioéconomique. L’Albufereta a été durant des décades le symbole de la première expansion urbaine de la cité dans laquelle les Français d’ Algérie s’investirent activement.

A la fin des années 90, les Français étaient toujours, et de loin, la communauté étrangère la plus importante établie à Alicante.

            Mais l’immobilier ne fut pas le seul secteur dans lequel ils participèrent. Outre le Collège Français qu’ils fondèrent en 1962, ils furent principalement actifs dans le commerce.

            Les Alicantins de cette époque se rappellent les restaurants et les hôtels, les bars et les discothèques, les pâtisseries et les boulangeries, les pressings et les magasins de vêtements qu’édifièrent et créèrent ces personnes venues d’Algérie. La qualité, le service et le design révolutionnèrent le commerce de la cité et de la région véhiculant et instaurant un modernisme alors inconnu.

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Affiche OAS

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Gal Salan chef de l’organisation

            Durant plusieurs années, subsista une polémique au sujet de l’OAS à Alicante. Désormais que le temps a passé et qu’il est plus facile de rompre le silence, l’on peut confirmer que les trois premières années de l’arrivée des Pieds-Noirs, quelques dizaines d’activistes de l’OAS se restructurèrent à Alicante, et que des commandos furent préparés dans le but d’attenter à la vie de De Gaulle, considérant que ce dernier avaient trahis les Français d’Algérie en acceptant l’indépendance algérienne. Toutefois, ces commandos, et particulièrement ceux qui s’étaient réorganisés sur le propre territoire français, furent rapidement démantelés faute d’appui et de préparation spécifique à cette nouvelle mission. S’il est vrai qu’une majorité des Français d’Algérie installés à Alicante, avait été sympathisants de cette organisation, il apparaît que seules quelques dizaines d’entre eux, furent activistes les premières années de leur installation en Espagne.

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Couverture du livre de Antoni Seva « Alacant, 30 000 Pieds-Noirs » Publié en 1968

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 L’arrivée à Alicante en 1962

Un demi-siècle après leur arrivée, grand nombre de ces Pieds-Noirs, aujourd’hui à la retraite, continuent à vivre à Alicante.

Cette commémoration est une excellente opportunité pour rappeler leur contribution à la modernisation de la ville et l’accueil chaleureux que cette population reçut à son arrivée en terre espagnole.

Juan David Sempere Souvannavong Département de Géographie Humaine de l’Université d’Alicante

Traduction: Jean-Claude Martinez

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8 décembre 2012

LE LOUP ET L'AGNEAU 2

7 HERISSON étoile
 

TRICOLOREMENT HERISSON

 

LA RAISON DU PLUS FORT EST TOUJOURS ET LE SERA LONGTEMPS, LA MEILLEURE

En 1° partie, je décrivais le malhonnête comportement de la Caisse d’épargne « écureuil »et cet ami dont je vous ai parlé dans cette première partie, m’a raconté ses autres problèmes avec une deuxième  banque nationale laquelle s’est également gavée sur la part misérable que la France a versé sous forme de modestes aumônes, dites  « indemnisations » perçues par les rapatriés.

 

Le CIC s’est abattu comme des vautours forcenés, croyant en la puissance de l’argent, leur raison d’être, au détriment des plus faibles tels les rapatriés forcés d’Algérie et  des territoires d’outre mer, lesquels n’étaient plus en Algérie pour se défendre.

 

Dans cette suite, c’est au tour du CIC IdF de faire connaître au monde des rapatriés, ses agissements.

je vais essayer de raconter son escroquerie réussie sur un pied-noir mis à mal déjà par la CE ECUREUIL, toujours sous l’égide et avec l’aide et la complicité des plus hautes instances de l’Etat.

 

GRIEFS PERSONNELS CONTRE LE C.I.C.Ile de France agissant en Algérie sous façade du COMPTOIR D’ESCOMPTE

 

Rapport au sujet des indemnisations reçues à ce jour par mes amis

 

pnbbr POUR POPODORAN

 

1.) ETAT RECAPITULATIF DES PRELEVEMENTS INDUEMENT EFFECTUES PAR ANIFOM EN FAVEUR C.I.C .I d F.

Au titre :

-        Ces créances (enregistrées par services ANIFOM évaluées par des experts et un constat d’huissier , sur lesquelles, s’est appuyé Mr TROUILLER Président du collège des liquidateurs de la filiale du CIC, le Comptoir d’escompte en Algérie et sans contredit d’ experts -habilités, en application de l’ART 50 de la Loi N° 70-623 du 15 Juin 1970, validés par le silence involontaire de feue Madame Veuve ……..affaiblie, âgée et malade (Alzheimer) et de Mme et Mr ……….leurs enfants héréditaires, absents à l’étranger pour raison de survie après dépôt de bilan dû à l’attaque du C.I.C  , cause  d’un nouveau déracinement familial et depuis la France, cette fois..

 

-        Leur faire valoir reposait sur des créances sur leur SARL,déclarées par le Directeur du Crédit Industriel et Commercial- Direction des Affaires Juridiques et fiscales (sans CONTROLE OU CONTREDIT OFFICIEL) en application de l’ART 50 de la Loi N° 70-623 du 15 Juin 1970,  validées par notre absence due à notre fuite éperdue de survie et le silence involontaire de Madame Veuve …….., affaiblie, âgée et malade (Alzheimer) et Mme et Mr ………………,(leurs enfants héréditaires , mes amis,  absents à l’étranger.

(NOTE DE L’AUTEUR} Monsieur Trouiller était très certainement rémunéré sur honoraires auxquels était ajouté un pourcentage sur recettes effectuées sur le dos de pauvres hères sans un sou vaillant et sans défense. JE PERSISTE, SIGNE ET MAINTIENS MES ACCUSATIONS d’agissements condamnables et punis par les lois

page de journal reto

NOTA IMPORTANT : Voir copies des jugements des audiences publiques de PAU (Pyrénées Atlantiques) en dates des 11 Mars et 23 Juin 1965 contre CIC IdF (Références archives de la DGS/ co.do n° 349) (Affaire suivie par Mlle Goustans) + Extrait journal SUD-OUEST du 02.07.1965.ci -dessous

Décision N° 113 528/Liq/N du 28 septembre 1976 notifiée à Mon ami, àu au titre de ses droits héréditaires dans la succession de son père, décédé le 13 Janvier 1973 : 

Valeur d’indemnisation des biens actualisée au 31.12.1976 : 2.938.694 F.

-Décision n° 147 848 du 24.11.82 notifiée à Mme (maman de mon ami) au titre de ses droits de conjoint survivant : Valeur d’indemnisation des biens actualisée au 31.12.78 (art 30-1 de la loi du 15.07.70 modifiée) : 1 537 784,78 F (V) retenue dans la limite de 500.000,00 F (V’) pour chaque époux (art 2 de la loi susvisée du 2.01.78 alinéas 3 et 4).

 

E-7  DOSSIERS DE DEMANDE D’INDEMNISATION N° 64 F001 864 de mon ami…….et N° 64 F002 173 de Mme son épouse………

 

 

En consultant leurs archives ANIFOM, j’ai constaté que sur les dossiers établis par leurs parents (dont son épouse et lui devenaient héréditaires par filiation, puisque parents bénéficiaires décédés) et leurs biens personnels, ils avaient subis des ponctions au bénéfice du C.I.C représenté, en Algérie par le Comptoir d’Escompte de Sidi-Bel-Abbès, sa filiale.

Le dit C.I.C avait machiavéliquement attendu  que ses proies, en devenir, se refassent une petite santé matérielle pour mieux les vampiriser de leur semblant de réussite au détriment de mes amis et de leurs nouveaux clients en France à leur arrogant total avantage de puissance dominante. Ceci est un abus de pouvoir et de confiance.

Comme par hasard le 2 Juillet 1963, ils sortaient de leur manche, un texte officiel qui confirmait leur attitude similaire :

 L'abus de position dominante comme infraction d'abus de domination sur un marché a été introduite en droit français par la loi du 2 juillet 1963 à l'instar des dispositions de l'article 86 du traité de la CEE (maintenant article 82 du traité sur l'Union Européenne). L'abus de position dominante a été dépénalisé par  l'ordonnance du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence qui lui a adjoint l'infraction d'abus de dépendance économique

Forts de cette modification, le CIC s’engouffra avidement dans cette brèche.

En voici la genèse:

 

            En Algérie, son père et mon ami, avaient une importante entreprise de BTP (300 ouvriers environ), par le biais de laquelle ils avaient construit des dizaines d’appartements, dans le cadre du fameux plan de Constantine décrété par les autorités Françaises au moment de l’arrivée du Général De Gaulle au pouvoir en Mai 1958.

 

Bien entendu, les habitants ayant retrouvé la confiance, s’étaient précipités sur ces appartements avant même leur achèvement (selon la formule dite « en l’état futur d’achèvement ») et la grande majorité d’entre eux, régla ces logements par devant Maître Chouraqui, notaire,  par accréditifs bancaires sous forme d’effets de commerce, dans l’attente de la mise en place des crédits d’acquisition qu’ils avaient sollicité. 

Dans un souci de bon fonctionnement des comptes bancaires de  notre entreprise, Monsieur Philibert Besse, Directeur à cette époque du Comptoir d’Escompte de SBA, donc du C.I.C et ami personnel de son père, les encouragea à escompter ces effets auprès de son établissement, les considérant comme un crédit relais.

 

Ce qu’ils firent, en espérant que la mise en place des prêts à l’acquisition de leurs clients, interviendrait rapidement pour équilibrer leur position débitrice du montant de ces effets escomptés, pour un montant de 1.070.000 francs (valeur 1962).

 

Mais après la date fatidique du 19 Mars 1962 et pour cause d’indépendance prévue le 1° Juillet 1962, la vie économique en Algérie s’arrêta brutalement, les évènements se précipitèrent et leurs clients firent, comme tout un chacun, leurs valises en envahissant ports et aéroports pour fuir au plus vite leur pays qui pour grand nombre d’entre eux,  devait devenir leur tombeau, les 26 Mars à Alger et  5 Juillet 1962 à Oran.

 

Prévoyant d’être obligés de suivre leur exemple, le père de mon ami eût le réflexe de faire évaluer leur actif, lequel fut chiffré par des experts et son comptable (Monsieur Roger Serna, replié en Avignon, et décédé, hélas !) à un peu plus de 3.000.000 de francs (valeur 1962).

 

Ils attendirent la dernière minute avant de prendre, la mort dans l’âme, la décision de partir à leur tour. Ce fut chose faite le  29 Juin 1962.

 

Les nouveaux maîtres du pays pratiquèrent alors sur l’ensemble des biens abandonnés par les rapatriés, dont les leurs, une mainmise sur tout leur patrimoine immobilier et mobilier considérant ces derniers comme biens vacants.

 

Repliés à Pau, son père et lui, fort de leur « savoir-faire », décidèrent de repartir de zéro, certes, mais avec l’appui et l’aide d’autres amis Français du Maroc ou d’Algérie (déjà en place depuis plus de deux ans et reconvertis dans des officines de notaire ou dans l’immobilier), ils  obtenaient par leur intermédiaire un terrain avec un permis de construire encore en validité et établi pour 30 appartements.

 

Mon ami, son fils, créa une petite entreprise, procéda au recrutement de quelques ouvriers et avec leur aide commençait les travaux. Ces derniers se déroulèrent conformément à leurs prévisions, sans trop d’aléas.

 

Mon ami, en personne, assurait la direction des travaux sur place du matin au soir et après la journée de labeur, aidait son épouse dans le tenue du secrétariat.

 

Le père souffrant depuis son départ d’Algérie, d’une angine de poitrine, provoquée par son changement de situation, était pratiquement hors jeu, malgré lui.

 

Au moment de la mise en vente des appartements quasiment terminés, le C.I.C, pratiquait à leur encontre une saisie immobilière sous forme d’hypothèque judiciaire, pour le montant des effets impayés lors de leur départ forcé d’Algérie, soit 1.070.000 francs, sans tenir compte de l’escompte des effets des acheteurs et du nantissement à leur profit de la construction réalisée en hors d’œuvre à 100%.

 

Le C.I.C demandait en outre la condamnation du père et du fils au paiement de cette somme par tous moyens à leur convenance..

 

Cette mesure revenait à les ruiner à nouveau sans que eux-mêmes aient été indemnisés de leurs biens spoliés et mis en situation d’endettement par la France, avaliste de la nouvelle Algérie.

 

Par l’intermédiaire de Maître Vaysse-Tempé, avocat à Toulouse, ils saisissaient le Tribunal d’instance de PAU, afin d’obtenir la mainlevée de la saisie pratiquée à leur encontre en France, en offrant de déléguer au C.I.C le montant de sa créance auprès de l’ANIFOM au moment ou cette dernière paierait la totalité de la juste indemnité actualisée que la France leur devait au terme des accords d’Evian.

 

Cette garantie pour un établissement tel que le CIC, revenait en fait à accorder un prêt de longue durée actualisé avec des intérêts identiques à ceux qui leur seraient versés en cas d’indemnisation totale et définitive.

 

La décision du TI de Pau, intervint le 11 Mars 1965 et leur donnait satisfaction. Mais le C.I.C fit appel pour demander en appel l’infirmation de cette décision, c'est-à-dire le maintien des saisies pratiquées en France à notre encontre.

 

Or la cour d’appel confirma le 23 Juin 1965, l’arrêt rendu par le TI. Mais leur entreprise Paloise eût à souffrir  de la mise en sommeil provoquée par l’action du C.I.C, et ils furent  contraints au dépôt de bilan.

 

Leurs parents désespérés, tentèrent de revenir en Algérie et après trois mois de tentative de la part du père, revinrent en France pour la seconde fois.

 

Pendant ce temps, mon ami incapable de faire redémarrer son entreprise mise à mal par le CIC, était parti vers Porto-Rico ainsi que sa propre famille où il avait trouvé un emploi de conducteur de travaux lui permettant de subvenir aux besoins de toute sa famille.(la sienne + celle de ses parents et beaux-parents).

 

Ce préambule pour expliquer qu’après le déchirement du départ et leur essaimage aux quatre vents de l’histoire, ils étaient réduits à devenir des gens du voyage, par la seule volonté de tristes sires qui avaient décidé pour nous de notre sort.

 

Aussi j’aimerais savoir et tenter de savoir surtout de comprendre sur quels critères l’ANIFOM s’est appuyé pour effectuer des ponctions importantes sur les maigres acomptes sur indemnisations que l’on leur avait « généreusement » octroyé, pour compte de créanciers sur leurs avoirs d’Algérie, par ces vautours  tels le CIC, l’une des plus grandes banques françaises, dettes créées bien involontairement par la mise à la porte de leur pays, mais voulues par les instances gouvernementales du moment, alors que les Repliés de trois départements Français, attendent une juste indemnisation depuis prés de 50 ans. C’est à hurler de rage et d’impuissance ! Nous sommes nous Pieds-noirs devenus des parias sans défense.

 

Nom de Dieu, Une telle banque n’attend sûrement pas leurs remboursements pour sa survie, comme tel était leur cas.

 

Pendant leur séjour à Porto Rico, ils eurent la douleur de perdre leur beau- père d’une crise cardiaque en novembre 1967 et leur père, très affecté par cette situation décéda à son tour de son angine de poitrine, en Janvier 1970, hors leur présence (mon ami et sa petite famille se trouvant en Antilles Françaises où il exerçait sa fonction de conducteur de travaux pour une entreprise locale). C’est d’ailleurs grâce  à cet emploi qu’il subvenait à ses besoins et aidaient leurs parents.

 

Pour l’instant, il attends toujours de la part d’ANIFOM de recevoir la liste complète des  versements effectués au CIC par prélèvements sur leurs certificats d’indemnisation.

 

A son sens, ils ont été largement indemnisés contrairement à nous autres rapatriés.

 

J’ose espérer que je par viendrai à émouvoir un juriste de cœur qui voudra bien prendre ces deux affaires à bras-le-corps et les mener jusqu’à leur terme.

 

Mes amis leur fourniront tous les éléments nécessaires ont les conclusions des TI et TGI de Pau lesquels me permettront à ce dernier de prendre toutes mesures juridiques adéquates à l’attitude du C.I.C, lequel malgré les décisions des tribunaux civils et cours d’appel leur donnant tort et les condamnant aux dépens, ont réussi quand même à effectuer d’importants prélèvements sur les parcelles d’indemnisations reçues à ce jour, avec la passivité du Trésor Public et l’attitude de l’ANIFOM.Le peu que nous venons de dire est suffisant pour engager les lecteurs éclairés à se tenir sur leurs gardes, à se défier et de la louange et du blâme, et du silence même; car le silence a aussi sa malignité et son injustice. (Jean le Rond d' Alembert)

LE HERISSON ULCERE vient de recevoir et de lire ce qui  suit:

Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée. Ils recevront les garanties appropriées à leurs particularismes culturel, linguistique et religieux.

Ils conserveront leur statut personnel qui sera respecté et appliqué par des juridictions algériennes comprenant des magistrats de même statut. Ils utiliseront la langue française au sein des assemblées et dans leurs rapports avec les pouvoirs publics. Une association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis. Une cour des garanties, institution de droit interne algérien, sera chargée de veiller au respect de ces droits. Serait-ce un signe de Dieu ?

Fatima Arab (Cette dame, n’est pas une Bretonne, non ?)Les Algériens donneraient-ils des leçons de savoir faire à nos dirigeants ?

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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9 mars 2012

AVIS DE DECES

Photo L

Aujourd’hui, 9 mars 2012, je suis très triste de vous annoncer la mort d’un GRAND AMI des PN et Harkis : le Colonel Armand BENESIS DE ROTROU

C’est une énorme perte pour nous et le combat pour la recherche de la Vérité Historique.

Nous présentons nos plus sincères vœux de condoléances à son épouse et ses enfants.

 

Les obsèques auront lieu Vendredi 16 Mars à 9 H en l'église Notre Dame des pins à Cannes.( BL Alexandre III ) 

 

Retour "IN MEMORIAM"

http://armand-benesis-de-rotrou.blogspot.com/

14 juillet 2012

DISCOURS DE VIVIANE EZAGOURI

Lors de la commémoration du 5 juillet 2012 à Marseille.

 

5 juillet 2012 - à Aix en Provence et Reformes Marseille 149

Voir les autres photos de la commémoration

           Il y a 50ans aujourd’hui, j’ai vécu à Oran la journée la plus tragique de la guerre d’Algérie 50 ans que je lutte pour que ma mémoire n’efface pas le souvenir de cette tragédie.

            Depuis le 5 juillet 1962, il n’y a pas une seule journée ou je n’ai pas eu une pensée pour tous ces disparus assassinés sauvagement par des barbares d’un autre siècle. Leur seule sépulture est dans notre mémoire et dans nos cœurs.

            Ce jour-là le 5 juillet était pour nous une journée comme les autres. Le matin vers 10 heures j’avais bien vu de mon balcon des files de gens descendre le boulevard Joffre se dirigeant vers la place d’Armes. Je n’ai pas compris qu’une manifestation de grande envergure était prévue et qu’elle se transformerait en pogrom.

            Je suis descendue dans la rue pour rejoindre mon copain qui est devenu mon mari, je me suis retrouvée face à une meute de gens qui étaient la pour assassiner les européens.

            Nous avons été arrêtés fouillés et mis contre un mur les mains en l’air. Nous sommes restés longtemps contre ce mur avec d’autres personnes gardés par des civils armés qui attendaient des camions pour charger a coup de crosse les européens.

            Je pensais que mon heure était arrivé, des femmes voulaient me lyncher, face à nous des cadavres jonchaient les rues. Un Algérien qui faisait partie du service d’ordre me connaissait de vue, il habitait dans mon quartier m’a demandé de retourner chez moi et nous a isolé loin de la foule hystérique. J’ai vécu pendant vingt ans avec ce cauchemar qui a hanté mes nuits.

            De retour chez moi à plat ventre je me suis approché de la fenêtre, il y avait sur le trottoir d’en face l’ALN qui ramassait tous les gens qui revenaient de la plage à vespa ou en voiture, ils étaient trainés de force dans les camions.

            Mon père qui était sorti un peu avant moi n’est pas revenu malgré toutes nos recherches sur place, nous n’avons pas eu de renseignements. Ce 5 Juillet 1962 à Oran, plusieurs milliers de paersonnes ont été enlevées et massacrés par la vindicte populaire aidée par les militaires Algériens récemment arrivés du Maroc et ce devant l’armée Française forte de 18.000 hommes qui avait l’ordre de ne pas intervenir et de rester dans les casernes, heureusement certains ont désobéis aux ordres du général Katz.

            L’armée et la gendarmerie étaient au courant du sort réservé aux victimes n’ont pas voulu nous renseigner. En 2004 sans un mot de réconfort, j’ai reçu un rapport un rapport de la croix rouge qui datait de 1963 dans lequel était mentionné d’une façon froide et laconique les circonstances de la mort de mon papa « Égorgé et cadavre jeté dans un four de bain maure » Nous famille de disparus, nous voulons rompre ce silence 50 ans ça suffit. Je continu mon combat depuis près de 50 ans pour le reconnaissance officielle de ce massacre prévisible et la respnsabilité de l’état Français dans la disparition de plusieurs milliers de civils Français après le 19 mars 1962 et en particulier le 5 juillet à Oran.

            Quand les français ouvriront-ils les yeux sur la trahison de De gaulle vis-à-vis de ces gens qui ont crus à ses promesses. Le silence d’état qui couvre cette infamie est toujours d’actualité jusqu’à quand. En ce jour du 5 juillet, j’ai une pensée pour Roger Quessada qui nous a quitté il y a juste un an jour pour jour. Sa présence sera toujours parmi nous tous les 5 juillet que nous vivrons.

Viviane Ezagouri.

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