PERPLEXE ET DUBIDATIF
Blessure insensée, même surmontée, reste gravée !!!
Attention piquants ardents ...
Document transmis par Pierre Salas 21/04/10
En ce moment même, nous vivons une époque de folie.
Les journaux, les médias nous plongent dans une interrogation perpétuelle sur la décrépitude et la perte de nos valeurs, de la disparition de nos préceptes moraux et de tout ce qui jusqu’à ce jour, faisait et fait notre fierté d’être Français.
Par définition, on devient Français de différentes façons : par filiation, par le travail accompli pour un pays qui sait accueillir les gens travailleurs et de qualité (comme ce fut le cas de nos ancêtres en Algérie, par le sang versé pour sa Patrie (exemple : nos parents pieds-noirs, nos vaillants légionnaires, nos valeureux harkis, nos franco-algériens sous drapeau Français, pas les autres) ou par obtention de ces précieux sésames qui attestent de la qualité et de l’honneur qui est fait à un étranger amoureux du pays qui l’accueille et aspirant à se comporter comme un vrai national.
Certains de nos jours, à la mode de chez eux, peuvent acheter une femme de préférence ayant des papiers Français et l’épouser.
Ensuite divorcer quelque temps après et le tour est joué. Voilà des Français en bonne et due forme.
On ne doit pas invoquer le fait d’être Français de naissance par le droit d’être né en France. Ce n’est pas parce qu’un chat naît dans une niche, qu’il en est chien pour autant.
Il y a quelques semaines, j’ai pris connaissance de la déclaration d’un jeune sociologue de l’université « catholique » de Lille.
Ce Monsieur de nationalité algérienne, naturalisé français et fourvoyé par mégarde, seul Dieu sait comment et avec quelles complicités dans une université non islamique, s’est permis d’écrire un brûlot suant la haine et tout à fait opposé aux préceptes religieux du vrai et respectable Islam. En voici quelques termes choisis au hasard et que je cite :
Notre invasion pacifique, au niveau européen, n’est pas encore parvenue à son terme. Nous entendons agir dans tous les pays simultanément. Comme vous nous faites de plus en plus de place, il serait stupide de notre part, de ne pas en profiter. Nous serons votre cheval de Troie.
Les droits de l’homme dont vous vous réclamez, vous en êtes devenus les otages…. Ainsi, par exemple si vous me parliez comme je vous parle, en Algérie ou en Arabie saoudite, vous seriez arrêté sur le champ.
Vous autres, Français, n’êtes pas en mesure d’imposer le respect à nos jeunes. Pourquoi respecteraient-ils un pays qui capitule devant eux. On ne respecte que ce que l’on craint…
Lorsque nous aurons le pouvoir, vous ne verrez plus de voitures incendiées ni de magasins saccagés, car chez nous la Charia impose que nous soyons punis par l’amputation d’une main…..
Nous allons donc prendre ce pouvoir, qui nous est dû, car les Lois de votre République sont contraires à celles du Coran et ne doivent pas être imposées aux musulmans…….
Nous allons commencer par Roubaix qui est une ville arabe à plus de soixante pour cent.
Lors des prochaines municipales nous nous mobiliserons en masse pour faire élire un maire musulman et après négociations avec l’Etat, nous déclarerons Roubaix enclave musulmane. Indépendante et nous appliquerons la charia…
Ho ! La France, Ho ! Les Français, resterons- nous longtemps insensibles à ces attaques au grand jour et même pas voilées, comme leurs femmes ?
Ne croyez-vous pas qu’il est temps de nous réveiller et d’exacerber pendant qu’il en est encore temps, notre fibre patriotique ?
Ne croyez-vous pas qu’il conviendrait d’envoyer chez eux tous trublions, non pas avec la main droite coupée comme le recommande la Charia dont ils se réfèrent, mais avec un grand coup de pied dans leur séant, car ce serait leur faire trop d’honneur que d’abonder dans leur sens, non ?
Nous Repliés de plusieurs départements autrefois Français, nous sommes écoeurés à la lecture de certains quotidiens Français et Algériens, et leurs prises de position en faveur de la haine, dés qu’un malheureux agent de la force publique ou gardien de l’ordre a le malheur de se protéger en état de légitime défense contre des attaques dirigées et organisée par ce que j’ai déjà appelé « la 5° colonne » dans une gueulante hérissonienne d’il y a quelque temps.
Comment réagir pour faire barrage à ces envahisseurs venus d’ailleurs ? Nous nous sommes battus contre les nazis, contre le totalitarisme et contre les fellaghas, lesquels sans l’aide d’une certaine France de l’époque, ne nous auraient jamais battus.
Que peut-on faire à l’age canonique qu’est le notre maintenant, pour garantir à nos enfants et petits enfants la fierté de se dire FRANÇAIS, de vivre dans un sacré beau pays en travaillant dignement et sans l’assistance de cet état sur lesquels, ces méprisables crachent leur haine en mordant la main qui leur tend le pain ?
Ne faudrait-il pas nous rapprocher d’avantage de certains députés courageux que nous connaissons bien pour les avoir élu car ils ne craignent que Dieu, mais pas le Diable, surtout quand il se pare (comme le loup de la fable), de la houppelande du berger, en d’autres termes de la djellaba islamiste et de faire enfin bloc avec eux?
Pour tous les Français de coeur, quelles que soient leurs origines, leurs races ou leurs religions, il n’est pas encore trop tard. Réagissons par les moyens que le cœur et la raison mettent à portée de nos mains (avant qu’ils ne nous les coupent).
Notre volonté de vivre en paix ne sera peut-être pas facile à obtenir et attendons-nous à des attaques de plus en plus virulentes de la part des héritiers des « Porteurs de valise »
Mais notre détermination doit faire tache d’huile, même si nous ne disposons pas …encore, d’autres modes d’expression.
Mais ce mode d’expression compte et commencera à donner des sueurs froides à ceux qui se sentent visés indirectement par notre union, car ceux-là savent que toute action entraîne une réaction.
Les insomnies vont bientôt changer de camp, croyez-moi ! Le dévouement, le courage et l’abnégation de nos dirigeants porteront très vite leurs fruits.
Comme l’a si justement dit La Fontaine « Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage », mais point trop n’en faut.
Il n'y a qu'un seul vice dont on ne voit personne se vanter, c'est l'ingratitude.
Le 21 avril 2010
26 MARS 1962 - 2 -
ENQUETE SUR UNE TRAGEDIE
Document transmis par José Castano.
Vous pouvez revoir l’article sur le massacre de la rue d’Isly en cliquant sur : Lire la suite
« Je consens que mon frère soit mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » (Christopher Marlowe – poète – « Edouard II »)
Au soir de cette journée meurtrière, le Ministre de l'Intérieur, Roger Frey, téléphona au Préfet Vitalis Cros et lui dit :
« Faites le maximum pour que la stricte vérité soit connue. Tout m’a été expliqué : l’Elysée est au courant et puisqu’il n’y avait pas moyen de faire autrement, soyez en paix, dites le à vos collaborateurs. » S'enorgueillant de cet encouragement, le zélé préfet s'adressa à la population bouleversée :
« Les commandos de l’OAS ont tiré, non seulement sur le service d’ordre, mais sur les manifestants. Force est restée à la loi ! »
Le lendemain, Fouchet -au mufle de primate- renchérira : « La cause de l’OAS est archi perdue. Il faut faire confiance à la France ! »
Pour sa part, de Gaulle parlera de « l’émeute d’une foule algéroise furieuse de l’arrestation de Jouhaud et qui ne put être dispersée que par le feu meurtrier des troupes. »
(Dans la soirée du 25 mars, le Général Jouhaud fut arrêté à Oran ainsi que le Commandant Camelin. La veille, déjà, le Lieutenant de Vaisseau Guillaume avait connu le même sort à Tlemcen.)
Que d'infamies dans ces déclarations !…
Moins de 24h après le drame, le 27 mars, le bureau de Presse du Général commandant supérieur des forces armées en Algérie (Ailleret) rendait –déjà- public les premiers résultats de l'enquête sur les circonstances exactes de « l'ouverture du feu.». Cette enquête qui puait le canular établissait que :
- Vers 14h30 un capitaine d'un régiment de tirailleurs remontant la rampe Bugeaud pour établir un barrage rue d'Isly, subit dans le dos le feu d'armes individuelles provenant à la fois de manifestants et des immeubles situés rue d'Isly, rue Lelluch et bd Bugeaud. Trois tirailleurs sont blessés. La compagnie de tirailleurs riposte.
- Vers 14h50, le régiment d'infanterie tenant les facultés et la rue Michelet subit le feu d'armes automatiques provenant d'immeubles de la rue Michelet, de la rue Charras, de l'av Pasteur et de la rue Berthezène.
- 14h55, le groupement de C.R.S. stationné près de l'immeuble Maurétania subit un tir de pistolet mitrailleur effectué par six individus (dont une femme) cachés dans la foule, puis le feu d'armes individuelles provenant du Maurétania et des immeubles environnants. Un C.R.S. est tué, trois autres sont blessés. Les C.R.S. ripostent.
- Vers 15h10, le groupement des gendarmes mobiles placés autour de la Délégation générale subit des tirs provenant de la caserne des douanes, des immeubles du bd Lafferrière et de la rue Berthezène.
Ce document appelle un certain nombre d'observations.
Outre que le principe même des faits dont il participe est en contradiction avec les innombrables témoignages recueillis, il offre dans le détail certaines invraisemblances.
* Comment, par exemple, est-il possible que des tirs d'armes automatiques provenant de la rue Charras puissent aboutir rue Michelet ou sur les Facultés ? Seul un véritable miracle de balistique peut l'expliquer.
*Comment aussi six individus (dont une femme) (il y avait des milliers de personnes dans les rues !) peuvent-ils être décomptés si facilement et avec une pareille précision ? Comment, à eux six à la fois, peuvent-ils servir un seul pistolet mitrailleur ? Ce mystère demeurera entier.
* Comment, moins de 24h après les faits, a-t-on pu obtenir les résultats d'une enquête aussi complexe ? N'avait-elle pas été préparée à l'avance ?
Il n’y eut aucun coup de feu, contrairement à la première affirmation, avant 14h50, heure précise du déclenchement de la fusillade par les tirailleurs.
La presse officielle de l’époque a fait état d'un mort et de 14 blessés dans les rangs des forces de l'ordre. Or, le seul mort militaire l'a été par un officier ayant abattu un tirailleur qui avait, sous ses yeux, achevé, à terre, une femme blessée. Les militaires blessés, le furent entre eux (balles perdues). Il n'y eut jamais le moindre tué parmi les C.R.S !
Enfin, il a souvent été affirmé officiellement que la fusillade avait été provoquée par des tirs d'armes automatiques ou individuelles provenant de terrasses d'immeubles. Lors de débats à l'Assemble Nationale, le 14 avril 1962, le Ministre des Armées fut interpellé sur ce point (question n° 14942). Puisqu'il avait été reconnu et prouvé que toutes les terrasses des immeubles avoisinant les lieux des sanglantes fusillades du 26 mars étaient occupées par des éléments du maintien de l'ordre, il lui était demandé quels étaient les effectifs exacts des forces de l'ordre chargées de la surveillance des dites terrasses.
Le Journal Officiel de la République française du 3 mai 1962 publia à la page 842 la réponse suivante :
« Il n’est pas d’usage de rendre publics les effectifs exacts engagés dans telle ou telle opération précise ressortissant au maintien de l’ordre. »
Il fut donc établi que les terrasses d'où seraient partis les tirs de provocation (soi-disant de l'OAS) allégués pour expliquer le massacre, étaient occupées par des éléments du service d'ordre en nombre indéterminé.
Onze mois après les faits, lors du procès du Colonel Bastien-Thiry (attentat du Petit- Clamart), le chef de corps du 4ème RTA, le colonel Goubard, bien qu'absent lors de la tragédie, affirmera qu’une rafale était partie d’une terrasse d’un immeuble de la rue d’Isly, fauchant deux manifestants. En même temps, une autre rafale était tirée du deuxième étage de l’immeuble sis au coin de la rue d’Isly et du boulevard Pasteur amenant les tirailleurs à ouvrir le feu en direction des étages… et sur la foule en proie à la panique. Cependant, ce qu'il se gardera bien de dire à la barre, c'est que quelques jours avant le 26 mars, l'arrivée d'un hélicoptère venant d'Alger fut annoncée à Berrouaghia, où était stationné le régiment. Le colonel Goubard vint personnellement accueillir le général Ailleret. Cette visite du général commandant en chef avait lieu en l'absence du général commandant le Corps d'Armée et du général commandant la Zone... ce qui était anormal. Aucune note de service ne l'avait annoncée. Les deux hommes s'entretinrent, seul à seul, sans autre témoin, durant une heure environ. Quelques jours après, un élément du 4ème R.T.A, rappelé du bled environnant où il se trouvait, partait pour Alger en mission de maintien de l'ordre…
Pour la petite histoire, le Colonel Goubard sera nommé général et commandera l’Ecole de Guerre. Sublime récompense !
Mais à qui donc pouvait profiter ce génocide si ce n'était précisément au pouvoir et par là même à de Gaulle lui-même ? Par-là il apportait la preuve qu'il ne faiblirait pas et ferait accomplir par tous les moyens les accords d'Evian. De plus, il rendait désormais inopérante l'arme maîtresse des Pieds-Noirs : les manifestations monstres et les opérations de charme qui leur avaient toujours réussi jusque là, capables à elles seules de faire basculer l'armée.
En réalité, la vérité sur cette tragique journée fut vite étouffée par le gouvernement. Celui-ci avait eu beau rejeter la responsabilité sur l'OAS, il y avait eu trop de témoins, et en particulier de journalistes étrangers qui, dans l'ensemble, contredirent d'une façon catégorique ces allégations. C'est ainsi que deux mois plus tard, après une enquête minutieuse, un livre blanc fut publié sur ce drame. Dès sa sortie, le pouvoir gaulliste en interdit sa diffusion. Se savait-il coupable de ce massacre ? Craignait-il la réaction de ses électeurs, pourtant saturés, amorphes et d'une indifférence tellement ingrate ?
Tous les témoignages, y compris ceux des journalistes présents, font état de l'angoisse des militaires (notamment Européens) et des chefs de barrages qui n’avaient de cesse de supplier les manifestants de ne pas passer : « Nous avons ordre de tirer ! » imploraient-ils la foule. « Partez ! », criait un sergent, rue Michelet, à une dame qui, depuis lors, ne cesse de le remercier dans ses prières de lui avoir sauvé la vie ainsi qu'à son mari et ses fils. Elle l’avait écouté car le doute ne lui semblait plus permis… « Nous avons des ordres de ne pas vous laisser passer ! » lança le lieutenant Ouchène à un petit groupe de jeunes gens qui comptera un tué parmi eux. « Partez ! » répétait inlassablement le sergent avec, désormais, des sanglots dans la voix. Quant aux CRS et gardes mobiles, leurs ordres étaient identiques : ils devaient tirer sur la foule… Dans le documentaire de Christophe Weber, le sergent interrogé confirme : « Oui, nous avons reçu l'ordre de tirer ! ». Un ancien Delta des commandos de l’OAS rapporte, d’autre part, la mise en garde de son chef, le lieutenant Roger Degueldre, sur une imminente provocation ! Ce dernier ne fut pas écouté…
D’autre part, les témoignages se rapportant à l’attitude des soldats musulmans seront, également, unanimes : Ils paressaient visiblement nerveux, blêmes et menaçants, le canon de leurs armes systématiquement pointé sur la foule, le doigt crispé sur la détente. Ils échangeaient en permanence des propos en arabe indiquant nettement qu'ils allaient tirer. Les manifestants, placés au plus près de la troupe, seront formels : La première rafale d’arme automatique dirigée sur la foule provenait d'un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d'Isly.
Le colonel des Affaires musulmanes, en retraite, Emile DUZER, témoignera :
« Il devenait évident que ces hommes, ayant l’allure et le parler des bergers primitifs de la montagne algérienne, allaient tirer. Soudain, l’un d’eux dit en arabe : « Allez ! Tirez sur les chrétiens ! » et un autre : « On nous a dit : Tirez sur les chrétiens ! »
J'ai crié aussitôt : « Ils veulent tirer ! Sauvez-vous ! »
D’autres témoins plus éloignés (il y avait plusieurs milliers de personnes), affirmeront que les premiers tirs provenaient du 2ème étage d’un immeuble de la rue d’Isly. Mais, dès lors que ceux-ci étaient occupés par le service d’ordre, qui, hors de ces derniers aurait pu tirer ? Par ailleurs, si cela avait été le fait de l’OAS, les tirs, logiquement, auraient été dirigés vers le service d’ordre et non vers les manifestants… Au procès de Bastien-Thiry, on a également évoqué le rôle qu’auraient vraisemblablement joué les barbouzes qui, en toute tranquillité, couverts par le service d’ordre, auraient occupé les étages…
Joseph Hattab Pacha, alors Maire de la Casbah d'Alger et Conseiller général, s'adressa aux tirailleurs après leur forfait :
- Pourquoi avez-vous tiré sur une foule pacifique et désarmée ? Nous sommes tous des frères ! Tous des Français !
La réponse se fit cinglante :
- Nous ne sommes pas Français ! Nous sommes la future armée algérienne !
Ainsi, contrairement aux allégations des « hommes du Pouvoir », ce fut à un massacre abominablement prémédité que fut conviée, ce 26 mars 1962, la foule algéroise.
Aucune enquête officielle ne fut jamais effectuée ; aucune commission d'enquête ne vit jamais le jour. Sitôt la fusillade terminée, comme le soulignèrent les journalistes Christophe Weber et René Duval, d’Europe n°1, les preuves furent arrachées des mains des photographes et des cameramen. Dans les jours qui suivirent, les forces de l’ordre surveillèrent ces lieux maudits dans le but d’empêcher les Algérois de prendre des photos ou en confisquant les appareils. L'enquête judiciaire sur commission rogatoire demandée par le juge Charbonnier ne fut jamais rendue publique, détournée au profit du procureur général militaire Jonquère et les archives militaires ne s'ouvriront jamais. Il s'agit bien, là, d'une enquête bâclée et tenue secrète…
Et pour donner plus de poids à cette machiavélique collusion, la presse française se garda bien de faire état de cette monstrueuse préméditation et, dans son ensemble, rapporta l'événement avec une certaine rigueur. Seul le journal « L’Aurore » se signala par son courage et sa fidélité mais dut se plier aux exigences rigoureuses de la censure…
Ce sera à travers la presse étrangère qu’il faudra se tourner pour bénéficier d’une plus « ample » information.
- Du « New York Herald Tribune », on pouvait lire ceci :
« Il y a du sang français sur le drapeau tricolore. Des Français ont utilisé leur drapeau comme linceul. Les vivants trempaient leurs drapeaux dans le sang des morts. »
- Du « Daily Express » :
« … Dans la porte d’une boutique, deux hommes se réfugièrent, brandissant un drapeau français. Cela ne les sauva point. Un soldat les tua tous les deux, à cinq mètres de distance. »
- Du « Daily Herald » :
“… Une rangée de soldats musulmans et européens a ouvert le feu dans le dos de la foule.”
- Du « New York Times », Henry Tanner écrivit :
“On a vu les soldats tirer à bout portent dans la foule avec des armes automatiques. Les militaires installés sur les trottoirs ont également ouvert le feu. Quelques-uns des soldats ont vidé des chargeurs entiers. D’autres épuisaient le magasin de leur mitraillette et le réapprovisionnaient encore. On vit un officier arracher des mains d’un soldat la bande de cartouches qu’il s’apprêtait à engager.
… Ce fut la journée la plus sanglante qu’Alger ait connu en sept ans de guerre et sept jours de « cessez-le-feu. »
- Quant à John Wallis, du « Daily Telegraph », il écrivit :
« Personne ne semble avoir su qui a tiré. Une chose est sûre : c’est que le premier cou de feu n’est pas venu des manifestants. Les soldats ont ouvert le feu sur la foule placée à quelques mètres devant eux. Certains se retournèrent et mitraillèrent dans le dos des manifestants qui les avaient dépassés. »
- Les envoyés du « Figaro » écriront le 27 mars :
« Des flaques de sang coagulés forment presque une nappe depuis l’angle de la rue Pasteur et de la rue d’Isly jusqu’à la Grande Poste. Le trottoir devant le Crédit Foncier d’Algérie est rouge sur une dizaine de mètres et la façade de la banque est pleine de sang jusqu’à hauteur d’hommes. »
- Yves Courrière que l’on peut pourtant classer parmi les anti-OAS notoires écrira plus tard :
« Cette journée devait voir se produire l’inimaginable. Le massacre d’une population désarmée. Le comble de l’horreur. »
Mais où étaient donc les articles tonitruants de « l’Humanité », « l’Express », « Témoignage Chrétien » et tant d'autres, toujours prêts à porter secours aux faibles, aux opprimés et à s'élever contre le « despotisme ». Pourquoi ce soudain silence de la part de Mauriac, de Sartre et de Jules Roy qui s'étaient découverts, en d'autres temps, une vocation de chantre de race opprimée ?
Et qu'elle aurait été la réaction de la presse française et de la population dans son ensemble, si, dans les chaudes journées de mai 1968, on avait appris que les chars et l'aviation étaient intervenus au Quartier Latin, que le service d'ordre avait ouvert le feu dans le dos des manifestants faisant 80 morts et 200 blessés, que l'on avait tiré sur des gens à terre, sur ceux qui levaient les bras et que l'on avait achevé les blessés, que l'on avait tiré sur ceux qui les secouraient, les médecins, les brancardiers, les ambulances et les véhicules de pompiers ? On fut, sans conteste, plus discret pour Bab-el-Oued et la rue d'Isly comme on le fut pour toutes les autres situations où il s'agissait de victimes Pieds-Noirs.
José CASTANO
(joseph.castano0508@orange.fr)
*
« La première loi de l’histoire est de ne pas oser mentir ; la seconde, de ne pas craindre d’exprimer la vérité » (Léon XIII)
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Si d’aventure cet article comportait des parasites tels que : de l’extrême gauche à la droite libérale), l’ensemble des médias aux ordres, l’ensemble des pseudo élites autoproclamées, l’ensemble des églises, veuillez me le faire savoir. Merci
Voici l'article accablant, ci-joint, sur la responsabilité du général De Gaulle paru dans Paris-Match du 31 mars 1962 !
Article paru dans le FIGARO du 27 mars 1962 !
… Et en 2006, la vérité dite par Jean Mauriac, confident de De Gaulle, sur Christian Fouchet
** Extrait du livre "L'APRES DE GAULLE" de Jean MAURIAC, page 41 **
28 octobre 1969
« J’en ai voulu au Général de m’avoir limogé au lendemain de mai 1968, poursuit Fouchet. C’était une faute politique. Il m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre :
- Vous n’avez pas osé faire tirer.
- J’aurais osé s’il l’avait fallu, lui-ai-je répondu. Souvenez-vous de l’Algérie, de la rue d’Isly *. Là, j’ai osé et je ne le regrette pas, parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise. »
• Haut-commissaire en Algérie en mars 1962, Christian Fouchet semble reconnaître ici sa responsabilité directe dans la répression sanglante de la manifestation organisée à Alger le 26 mars 1962 par l’OAS pour protester contre les accords d’Evian. (note de Jean MAURIAC)
CETTE GRAVE ACCUSATION N'A JAMAIS ETE DEMENTIE PAR LES PROCHES ET LES AMIS DE C. FOUCHET ! ET M. JEAN MAURIAC N'A PAS ETE POURSUIVI POUR DIFFAMATION ENVERS UNE PERSONNE DECEDEE !
TOUT SIMPLEMENT PAR CE QUE C'EST LA VERITE HISTORIQUE.
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Voir le site de « Jeune Pied-Noir » aux pages : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/Reconnaissance.htm
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- Tout savoir sur la tragédie du 26 Mars 1962 (documents inédits) en cliquant sur :
http://babelouedstory.com/thema_les/26_mars/00_accueil/00_accueil.html
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Il avait été envoyé de Métropole en Algérie avant les Accords d’Evian de mars 1962, puis ignoblement enlevé par le FLN dans Maison-Carrée (dépt d’Alger), le 21 avril 1962. Miraculeusement évadé, il put retrouver sa famille.
Nous venons hélas d’apprendre le décès à l’âge de 68 ans ( RIVAROL du 9 avril 2010) de ce malheureux soldat français, devenu esclave en 1962 – 1963 de l’Algérie indépendante, comme beaucoup d’autres compatriotes, dans un silence politico médiatique pratiquement absolu.
Cette affaire qui déshonore les autorités civiles et militaires de l’époque avait été révélé dès le 19 novembre 1963 par le Sénateur DAILLY, puis largement diffusé en avril 1986 dans le livre « Disparus en Algérie – 3.000 Français en possibilité de survie-» (pages 94 et 109) du Capitaine Marc-Louis LECLAIR, Secrétaire Général de « l’Association pour la Sauvegarde des Familles et Enfants de Disparus » (ASFED), alors Présidée par le Colonel de BLIGNIERE.
En Annexes avait été publiés environ 2.400 noms de Français disparus en Algérie, sans trace constatée de décès.
- L’odyssée de ce jeune militaire de 20 ans, enlevé à Alger en juillet 1962. Il raconte son calvaire sur :
- http://notrejournal.info/journal/Disparition-d-Andre-AUSSIGNAC#forum18564
e-mail : kir@notrejournal.info
e-mail : postmaster@notrejournal.info
- Charly CASSAN, journaliste, réalisateur, originaire de Cherchell, prépare un film sur le cinquantenaire de l’exode des Français d’Algérie. Son but : Rétablir la Vérité historique Visitez son site : http://reportage34.skyrock.com/ Pour tous documents que vous souhaiteriez lui transmettre, prenez contact avec lui : e-mail : reportage34@yahoo.fr |
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Notre ami, Armand BELVISI, grand défenseur de l’Algérie française, est l’auteur d’un excellent album « Les sacrifiés de l’île de Ré » qui retrace à travers de nombreux clichés la vie, au jour le jour, des détenus de l’Algérie française. Participez à cette œuvre de mémoire et de solidarité en adressant vos commandes à : Armand BELVISI – Ullys-press – 7/9, rue des Ponts – 78290 CROISSY SUR SEINE – Prix : 45 euros, franco de port.
e-mail : belarm@noos.fr
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Un projet de film sur le rétablissement de la vérité historique
Faites un film ! C’est par l’image que vous arriverez à vous faire entendre. Les livres ne suffisent pas car les gens lisent peu. Un exemple en la matière devrait nous interpeller : Le choc médiatique qu’a produit le film "Indigènes" de Rachid Bouchareb. Voilà la solution ! Alors, afin de rétablir la Vérité Historique sur l'Algérie Française : Faisons un film !
Face aux mensonges qui nous stigmatisent, face à l’interprétation orientée et affabulatrice de notre histoire, face à la tyrannie médiatique, resserrons nos rangs et œuvrons de concert au rétablissement de la vérité historique. Il s’agit de notre mémoire… de vie ou de mort. « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » a dit Jean-paul II.
Nous avons connu les rires, les larmes et le sang ; l’héroïsme de nos pionniers et de nos soldats ; l’Honneur et le respect de la parole donnée ; le sacrifice jusqu'au don de sa vie… la résistance d’un peuple qui ne voulait pas mourir. Tout cela doit être dit et vu et l’image nous y aidera. Ensemble nous mènerons à bien ce projet ; je compte sur vous. Michel XIMENES
Cliquez sur mon lien : http://www.over-blog.com/profil/blogueur-2937208.html
e-mail : ximenes.michel@neuf.fr
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Jeudi 13 Mai – Pèlerinage annuel à NIMES au sanctuaire Notre Dame de Santa Cruz
A tous mes amis : Je tiendrai un stand dans le bâtiment réservé aux écrivains et associations, à proximité de l’église.
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- Un enfant de harki condamné à deux ans de prison pour avoir défendu l’honneur de sa communauté. Cliquez :
Lien : www.liberez-bellebou.com - e-mail : liberez.bellebou@laposte.net
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Afghanistan : un légionnaire tué en Kapisa
http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/afghanistan_un_legionnaire_tue_en_kapisa
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NOTRE VIE "LA-BAS" 3
Pierre Salas- CHAPITRE 3-
La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer. Jean-Jacques ROUSSEAU
Le bateau s’écartait du quai lentement et pivotait sur lui-même tiré par un remorqueur. Dans quelques instants l’El- Mansour quittera la darse, pointera sa proue vers le Nord-ouest et mettra le cap sur Alicante, l’un des points principaux de repli pour les Rapatriés d’Oranie.
Ce jour-là, 29 Juin 1962, depuis le pont à tribord, rivé au bastingage et entouré de compatriotes d’infortune en larmes et silencieux, j’ai regardé pour la dernière fois ma terre d’Algérie se confondre avec l’horizon jusqu’à former un angle aigu entre le ciel et la mer et disparaître de ma vue.
C’était la fin du chapitre essentiel d’un être humain arraché brutalement à son environnement, à ses souvenirs, à sa famille et à ses amis et son immersion brutale dans l’eau glacée de l’inconnu sans repères ni garde-fou avec apprentissage accéléré d’une épreuve inhumaine : survivre en exil forcé.
Depuis, le temps a accompli son oeuvre. Les sentiments exacerbés se sont émoussés. Chacun a retrouvé une sorte d’équilibre et de paix intérieure apportés par nos enfants et surtout par les petits “Patos” qu’ils nous ont donné.
Nos parents, pour la plupart, minés par le chagrin, le désespoir et l’érosion des années, ne sont plus là. Ils reposent désormais en terre Française, Espagnole ou ailleurs mais des générations nouvelles ont suivi et ces nouvelles donnes font, que ce pays où nous vivons, et où maintenant nos parents sont enterrés, est aussi le notre, et bien notre, oh combien ! Et plus jamais personne ne nous en fera partir.
J'ai traversé mon existence, (que je souhaite encore longue si Dieu m'accorde cette grâce) , en contournant des écueils ou en me brisant contre eux , mais en essayant de suivre un chemin , le plus linéaire possible en conformité avec mes convictions et mes croyances et en appliquant quelques règles élémentaires et de bon sens , à savoir : se dévouer aux siens , rester soi-même en toute circonstance ,respecter et apprécier les autres uniquement à leur juste valeur humaine.
Pour ma part, mon existence ressemble à celle d’ un arbuste faisant partie d'une grande pépinière déracinée et transplantée dans un autre environnement où malgré leur courage, leur volonté et leur abnégation ,certains n'ont pu survivre et ont disparu , trop vieux pour reprendre racine et d'autres plus jeunes et plus robustes ont fait souche dans une terre pas toujours fertile ; ils se sont adaptés au climat et ont poussé malgré les éléments ligués contre eux . Ils produisent à leur tour d'autres ramifications qui prendront le relais.
Je n'ai ni la prétention ni la naïveté de penser que je suis un exemple à suivre, tant s'en faut! Je sais par expérience que personne ici-bas n'est détenteur de la vérité, que chacun est son libre arbitre et que notre existence est insignifiante et microscopique à l'échelle de l'univers et du temps.
Mais si, comme je l’espère , les miens appliquent quelques principes de base inculqués par nos anciens et puisent leur force intérieure dans l’esprit enthousiaste reçu de nos arrières grands-parents , leur propre mental aidant ,ils n'auront pas grand-chose à craindre de la vie et surmonteront pas mal d'obstacles. Je souhaite aussi attiser le souvenir de ceux qui ont vécu ces événements pour qu’ils aident à faire connaître notre histoire à ceux qui seraient pressés d’oublier notre passé qui est pourtant un patrimoine sacré pour les valeurs qui s’en dégagent.
Un proverbe Espagnol affirme :"Que Dios apreta , pero no ahoga". Traduit littéralement, cela veut dire :"Que Dieu serre, mais n'étrangle pas". En certaines circonstances cette maxime s’applique à beaucoup de personnes croyantes ou athées. Dans tous les cas, elle aurait pu très bien s'appliquer à moi .C’est vrai que bien souvent je me suis trouvé dans des situations difficiles tant du point de vue des affaires que du point de vue de la santé, mais je m’en suis toujours tiré par ma capacité à réagir et la soif de vie qui m’anime. J’ai quelquefois laissé des plumes mais j’ai souvent limité les dégâts .Et en ce jour, je me sens encore rempli d’une envie d’entreprendre ou de reprendre des projets endormis et de les sortir du placard où je les avais enfouis pour essayer cette fois, armé de l’expérience de mes erreurs passées, de les mener à bon terme.
Pour ce faire et depuis quelque temps je me suis même initié à l’informatique afin de disposer des mêmes armes que les hommes d’action d’aujourd’hui. Quel merveilleux challenge que de faire table rase du passé et de repartir en s’actualisant aux nouvelles techniques tellement incontournables pour vivre notre époque. Et quand l’heure de tirer ma révérence sonnera, j’aurais le sentiment d’avoir bien rempli ma vie et lutté jusqu’au bout pour ne pas tout perdre encore une fois !
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CHRISTIANE FERROVECCHIO
BRINS D'ETERNITE
Dans la série : Récits Fantastiques
Le nouveau Roman de Christiane Ferrovecchio
Présentation
Thibaut n’a rien vécu jusqu’à frôler la mort. Alors que son corps est blotti dans un lit d’hôpital, son esprit va se retrouver sur un sentier en terre battue. Il y rencontrera hommes fatigués et rois déchus, vérités et mensonges, toujours accompagné d’une petite voix douce et sévère.
Dans ce monde qui oscille entre pureté et effondrement, Thibaut va découvrir l’essence de toute vie humaine.
Brins d’éternité est un conte initiatique au charme trouble et à l’intrigue habile. Un roman passionné au goût doux-amer.
Christiane Ferrovecchio a déjà publié deux romans Mara l’amère et Mnêsis. Brins d’éternité est son troisième roman. Brins d’éternité est un conte initiatique au charme trouble et à l’intrigue habile. Un roman passionné au goût doux-amer.
Auteur : Christiane Ferrovecchio
Email : ferro.christ@aliceadsl.fr
En vente sur : http://www.manuscrit.com/Blog_Auteur.aspx?id=9429 ou http://manuscrit.com/book.aspx?id=13357
Roman 14,90 € livre numérique : 7,45 €
ISBN : 978-2-304-02888-1
ISBN 13 : 9782304028881
Edition Le Manuscrit
Livre disponible sur www.manuscrit.com
en librairie et sur les librairies en ligne
En vente également à Carrefour Argelès-sur-Mer 04 68 82 64 00
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LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS
À propos de la honte du 19 mars
Il n'est pas possible de se faire élire sur un programme et de l'appliquer. Car le choix est simple : ou l'élu trompe ses électeurs, ou il trompe l'intérêt du pays.
Charles de Gaulle.
Aujourd’hui m’est arrivé par notre téléphone arabe, la copie du document que vous lirez plus bas, glorifiant l’action de capitulation du 19 Mars 1962 des « héritiers en ligne directe » des signataires de l’armistice du 22 juin 1940 signée entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français indigne de l’époque.
Après la déconfiture de la France face aux Allemands et l’armistice qui s’en suivit, de Gaulle depuis Londres lança son fameux appel du 18 Juin 1940.
“Les Français parlent aux Français”, fut une émission journalière diffusée par la BBC entre le 14 Juillet 1940 et le 31 Août 1944.
Pour mémoire, Le 12 Mars 1938, les nazis annexant l’Autriche, créèrent ainsi « l’ Anschluss » (rattachement) regroupant dans la foulée des pays sympathisants et favorables à l’expansion du grand Reich.
Ceci pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient tendance à oublier les leçons du passé, car n’oublions pas que ces dernières servent souvent d’exemple à celles du présent.
En effet que voyons-nous chez nous, autour de nous et en Europe ?
Il y a un peu plus de deux ans, j’avais écrit une « hérissonnade » intitulée « REFLEXIONS SUR LA RENAISSANCE DE LA 5° COLONNE, EN France ».
Cette sorte de prémonition venait du fait que l’islamisme intégriste faisait tache d’huile et non seulement nous annexait progressivement avec la complicité des faux humanistes de tous poils mais aussi avec la caution des plus hautes instances politiques, du moment. Elle débordait de nos frontières et pénétrait subrepticement les pays riverains de la France, tout comme l’anschluss l’avait fait pour le territoire des Sudètes, en Tchécoslovaquie, le reste du pays étant transformé en protectorat en 1939. Au cours de la même année, l’Allemagne annexa également le territoire de Memel, en Lituanie.
La majorité des gens dans les rues portaient des emblèmes à croix gammée et les jeunes gens échangeaient des saluts hitlériens.
Maintenant ils brulent nos drapeaux tricolores , huent notre hymne national et veulent “niquer” la France selon les paroles de leurs chants “rapeux” , àvec l’aimable complicité de certaines médias nationales.
Au risque de me répéter, je dis souvent que l’histoire est un éternel recommencement.
Ces « héritiers nostalgiques des battus » cités en préambule, démolisseurs d’une victoire acquise par certains de nos vaillants militaires et réduite à néant par la volonté d’un « quarteron de diplomates » à la solde d’un général qui se prenait pour un dieu de l’Olympe, alors qu’il n’était qu’une lavette.
Ce dernier est l’auteur de la citation ci-dessus par laquelle il démontre si besoin était, l’état d’esprit qu’il insufflait à ses sbires, sélectionnés à son image.
C’est cet homme-là (mais en était-il vraiment un ?), c’est ce falsificateur de la vérité et de notre fierté d’être Français, qui était notre président de la République de l’époque, lors de ces dates des 18 et 19 Mars 1962, de sinistre mémoire, que la soldatesque de la FNACA veut faire avaler aux vrais Français.
Ce document, en voici un copié collé :
Alger le 19 mars 1962.
Le Général.........
ORDRE DU JOUR N°·.11
A TOUTES LES FORCES DE L'ORDRE
Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un adversaire souvent exalté mais toujours courageux.
Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l'extérieur. Elle a étouffé la menace d'une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d'un très grave problème politique. La mission est donc remplie.
L'Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés pal' ses soldats. réguliers et supplétifs, de son oeuvre d'aide aux populations si durement éprouvées par ces évènements.
Son rôle, ici, n'est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau.
Aujourd'hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir.
Voilà l’état d’esprit inculqué par les chevaliers du désordre à nos militaires, du moins à ceux qui se glorifient encore de cette date qui est et reste la date des lâches et des froussards.
A ceux-là, je vais leur faire une piqûre de rappel de la part d’Emile Zola. La voici en fac-similé :
CITATION D’EMILE ZOLA
L'un des titres les plus célèbres de la presse française publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous la forme d'une lettre ouverte au Président de la République d’alors: Monsieur Félix Faure, à l’occasion de l’affaire Dreyfus de notoriété publique.
Moi aussi “j’accuse” la FRANCE de passivité et de faux humanisme face à la peste intégriste qui nous menace:
C’est bien ce à quoi nous assistons en cet instant même, ici, chez nous, en France. Un article malsain circule en ce moment par lequel le CAFFEN (un collectif de femmes arabo-françaises en nijab (autre nom de la burka), s’appuyant sur la proposition d’une certaine Leila Adjaoud (prêtresse de la polygamie, elle-même épaulée par deux ministresses actuelles) exprime, (je cite) : sa plus vive reconnaissance à Martine Aubry et au parti socialiste pour sa défense du voile intégrale.
Cette dernière avait déjà (électoralisme oblige) fait pas mal de concessions à la communauté arabo-française en créant des créneaux horaires dans les piscines, pour leur éviter le regard des hommes.
C’est un article révoltant et donnant la nausée par ses propos nauséabonds.
Je suis Pied- Noir d’Algérie ex Française, replié en France. Je resterai un Pied-noir jusqu’à mon dernier souffle et très fier de l’être. Mon voeu très cher, eût été finir mes jours là- bas, de vieillesse en paix avec Dieu.
Bien sur ce n’est plus qu’un rêve, mais continuons comme cela et ne soyons pas étonnés, si quelque part, quelqu’un décide de ressusciter nos icônes assassinées ou de jouer les de Gaulle à Londres, l’exemple nous venant toujours de l’histoire.
LE HERISSON de lundi 12-04- 2010
NOTRE DAME DE SANTA-CRUZ A PARIS 2010
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le collectif des associations de pieds-noirs et de rapatriés en Ile de France, les Amis de Notre Dame de Santa Cruz, l’Association des Amis d’ALGERIANIE
annoncent les messes célébrées par Monseigneur Pierre BOZ pour commémorer la tragédie de la Saint Antoine à ORAN du cinq juillet 1962 dimanche 4 juillet 2010 à 10h30 Chapelle Saint Mathieu, 30 rue vanneau, 75007, Mo vanneau Lundi 5 juillet 2010 à 11h Eglise Saint Léon, place Cardinal Amette, 75015, Mo dupleix Les Oraniens et leurs amis pourront accueillir la Vierge, se recueillir, assister aux offices religieux.
claude.guirao@libertysurf.fr 0169062015
Gérard Garcia algerianie@free.frhttp://lesamisdalgerianie.unblog.fr
Un peu d'histoire
José Bueno, marinero oranais et Nîmois d'adoption, écrivait en 2002 une histoire à la fois complète et joliment tournée dont voici des extraits.
"Il m'a semblé intéressant de faire partager à nos amis, quelques connaissances sur l'origine de la Patronne de l'Oranie : Notre Dame de Santa-Cruz. Santa-Cruz est le nom du fort, situé au-dessus de la chapelle. Il fut construit pendant l'occupation espagnole au XVIII siècle.
Les Espagnols, dans leur esprit de foi catholique, avaient donné un nom religieux à tous les principaux ouvrages militaires élevés par eux autour d'Oran . En 1830, la France conquit l'Algérie.
L'épidémie
Une épidémie de choléra qui sévissait dans le bassin méditerranéen et notamment en d'Italie, toucha Oran. Après quelques jours, aidé par une sécheresse qui n'en finissait plus, on dénombrait 1172 victimes. Les habitants, toutes confessions confondues, devant cette hécatombe, décidèrent de s'adresser à l'autorité militaire, le Général Pelissier qui gouvernait Oran, pour demander de l'aide. Après une étude des remèdes, des moyens mis en place et précautions d'usage pour lutter contre l'épidémie, force est de reconnaître que tout paraissait vain, l'épidémie gagnerait dans les jours à venir encore du terrain. Il faudrait de la pluie pour stopper l'épidémie. C'est alors en conclusion d'une énième réunion des autorités civiles, militaires et religieuses que le général Pelissier interpella l'abbé Suchet, Vicaire général d'Oran : "Mais qu'est-ce que vous faites, Monsieur l'Abbé, vous dormez ? Vous ne savez donc plus votre métier ? le choléra ? Nous n'y pouvons rien : ni vous, ni moi, ni personne ne pouvons l'arrêter. Je ne suis pas curé et, pourtant, c'est moi Pelissier, qui vous le dis : faites des processions ! " Et l'officier jeta comme un cri de désespoir ou de suprême espoir ces mots devenus célèbres : " Foutez-moi une Vierge là-haut sur la montagne : elle se chargera de jeter le choléra à la mer"
La première procession
Dès le dimanche 4 novembre est organisée une procession vers la montagne du Murdjadjo. Les Oranais allèrent à l'église Saint-Louis située au quartier de La Marine(cette église est devenue la cathédrale d'Oran jusqu'en 1930), où se trouvait Nostra Señora del Salud et ils partirent en procession en portant la Vierge de Notre Dame du Salut. On peut aisément imaginer l'immense foi, la ferveur des chants et prières qui accompagnèrent les premiers fidèles en cette première procession. Arrivés au plateau, ils déposèrent la Vierge et prièrent et chantèrent des louanges encore et encore… Mais le ciel demeurait obstinément bleu.
Le miracle
Quelques heures après le ciel s'assombrit. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber, se mélangeant aux larmes de joie des assistants. La pluie s'arrêta puis elle repartit en fines gouttes. Miracle ! ! La foule retombe à genoux. La pluie redouble de force et de violence pendant deux jours. L'épidémie est vaincue.
Le Miracle de la Pluie avait eu lieu. Il a marqué à jamais les esprits de nos anciens. Une chapelle fût érigée, dès 1850. En 1873, une grande tour, surmontée d'une statue géante de la Vierge compléta l'édifice. De ce sommet Notre Dame du Salut devenue Notre Dame de Santa-Cruz veillait et protéger les Oranais. Dès lors, chaque année, le jour de la fête de l'Ascension est devenu le rendez-vous des Oranais et des Oraniens (habitants de la région d'Oran (NDR)). Ce rassemblement aussi était l'occasion pour ceux moins pratiquants, de passer une belle journée à la montagne, pour plaisanter et rigoler, cherchant d'abord le meilleur endroit pour faire une paella au feu de bois ou faire cuire les brochettes. Au préalable chaque participant allait du côté de la grotte pour allumer un cierge. De nos jours à Nîmes, la même tradition demeure.
L'exode
En 1962, les Oranais quittent leur ville, leur pays…C'est l'exode. On ne sait plus où est parti tel membre de sa famille, de ses amis les plus proches, ses voisins. Chacun est dépaysé, un peu perdu. À Nîmes beaucoup d'Oranais se retrouvent au Mas de Mingue, un quartier à l'extérieur de la ville où des bâtiments H.L.M récemment construits accueillent cette nouvelle génération d'habitants.
Le miracle continue
Le Révérend Père Hébrard, aumônier de la Base aérienne voisine s'étonne de ne voir pratiquement aucun fidèle pieds-noirs venir assister à la messe. Il rencontre alors le président du quartier, Antoine Candéla et Antoine Roca, président de l'association des parents d'élèves. Les deux "Antoine " font alors part de leur sentiment "père nous serons des vôtres si vous prenez l'engagement solennel de vous placer, avec nous sous le vocable de Notre Dame de Santa-Cruz " en souhaitons bien évidemment que la Vierge soit rapatriée elle aussi.
Le défi est lancé, l'aumônier s'adresse à son supérieur, Monseigneur Rougé évêque de Nîmes. Ce dernier encourage cette démarche et rencontre Monseigneur Lacastre alors évêque d'Oran. Considérant que la quasi-totalité de ses paroissiens étaient partis, la Vierge devrait être parmi eux maintenant là où ils se trouvaient. Et il donna son plein accord.
En 1965, c'est par un bâtiment de la Marine Nationale que la patronne des Oraniens traversa la Méditerranée. Grâce à l'opiniâtreté de l'Aumônier et des deux Antoine, la Vierge rejoignit le Mas de Mingue. La générosité d'un nîmois M. Régis Denis qui céda pour un franc symbolique un terrain de 5000m2 en haut de la colline est à souligner. Le projet de construction d'un Sanctuaire pouvait être envisagé. Ce sanctuaire grâce à de nombreux donateurs et par l'action de l'Association des Amis de Notre Dame de Santa-Cruz a été agrandit au fil des ans.
26 MARS 1962 RUE D'ISLY A ALGER
Rappel des faits:
Le 26 mars 1962 au matin, suite au bouclage de Bâb El Oued par les forces de l’ordre qui pendant 3 jours mitraillent ce quartier populaire d’Alger, l’OAS appelle les européens à se rassembler et à gagner ensuite Bab-El-Oued. Les manifestants, des civils, des femmes ainsi que des enfants, sans armes, empruntent la rue d'Isly pour rejoindre Bâb-El-Oued. Mais ils se heurtent en chemin à un barrage confié à des tirailleurs qui font feu sous le prétexte que des tirs seraient partis d’une terrasse.
Le bilan fait officiellement 49 morts ( tous du coté des civils)et 140 blessés, plus de 200 selon certaines associations.
Sur FR3
En l'église Saint-Nicolas du Chardonnet
26 mars 1962
NOS MORTS DU 26 MARS 1962
Le combat exemplaire de Nicole Ferrandis
Depuis des années, Nicole Ferrandis se bat pour l’inscription des victimes du massacre du 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger. Il semble que son combat exemplaire va finir par payer. Le 26 mars prochain (2010), les noms de nos morts d’après le 19 mars 1962, à savoir le prétendu « cessez-le-feu » de la FNACA, du PC et du FLN, devraient être inscrits sur le monument du Quai Branly.
Nous savons que certains maximalistes, pour des raisons que l’on peut comprendre, sont opposés à cette initiative au motif que les noms des morts de la résistance Algérie française ne seront pas inscrits sur ce monument. Ils ont tort. Parce que Nicole Ferrandis, en obtenant – pour commencer – l’inscription des morts d’après le 19 mars, a obtenu une grande victoire : la désintégration du mythe d’un « cessez-le-feu ». Après lequel il y eut dix fois plus de morts que pendant tous les événements d’Algérie de novembre 1954 au 19 mars 1962.
Il y a quelques années, on avait proposé à Nicole Ferrandis que les noms de ces morts d’après le 19 mars soient inscrits dans un cimetière :
— J’avais refusé, rappelle telle. Je veux que nos martyrs soient en pleine lumière et non pas cachés. Je veux que les autorités s’inclinent. Je veux que le passant s’interroge. Je veux que nos morts portent témoignage pour l’Histoire.
Il faut comprendre que ce n’est pas un « cadeau » du gouvernement mais seulement le résultat d’un combat, une avancée majeure après quarante-huit ans de lutte pour notre communauté.
La meilleure preuve que c’est une victoire, on la trouve dans la fureur de la FNACA qui multiplie les communiqués haineux pour que les noms de nos morts ne soient pas inscrits sur le monument du Quai Branly : « La FNACA exprime les plus expresses réserves sur l’opportunité d’inscrire sur le Mémorial national de la guerre d’Algérie du Quai Branly les noms des victimes de la fusillade (sic) du 26 mars 1962 alors qu’il existe un monument spécifique des rapatriés sur la butte du Chapeau-Rouge à Paris. Erigé en concertation avec les anciens combattants en Afrique du Nord, dont la FNACA est l’association la plus représentative [à voir…], ce Mémorial national [du Quai Branly] ne peut accueillir les noms des victimes civiles d’une manifestation OAS interdite sans aucune discussion préalable ! »
Combat perdu pour la FNACA. Secrétaire d’Etat à la Défense, Hubert Falco s’est prononcé sur le sujet – et il ne pourra revenir en arrière :
«Nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du Quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.
Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l’inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre. Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d’Algérie. Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés. » Le 26 mars prochain, Quai Branly, nous serons aux côtés de Nicole Ferrandis qui est un exemple pour nous tous.
Alain Sanders – QUOTIDIEN PRESENT mercredi 3 mars 2010