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28 novembre 2019

BENJAMIN STORA

Ouf ! Il y a donc un antisémitisme de la droite extrême et STORA en est victime!

Colmar, le 23 novembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

            Rosa et l’Huma, vont-ils enfin jubiler puisque la “mayonnaise” de l'antisémitisme de la droite extrême semble prendre forme ?

           La difficulté apparemment insurmontable était de soutenir à la fois le nationalisme du FLN algérien en pleine déliquescence et faire oublier que l’écrasante responsabilité des actes antisémites incombe aujourd’hui à l'extrême-gauche politique et qu’en même temps le terreau le plus radical de cette gangrène gît dans les “territoires perdus de la république”.           

           L'occasion, qui se prénomme Benjamin (1), est trop belle et fait les larrons… Ainsi Rosa MOUSSAOUI, grand reporter (2) à l’Humanité, croit devoir déceler, édition des 15, 16 et 17 novembre 2019, chez Bruno LAREBIÈRE, journaliste à Valeurs Actuelles (aimablement étiqueté ancien de Minute et dirigeant identitaire), un recycleur de la vieille caricature antisémite du juif devenu gros par enrichissement frauduleux.

           Votre serviteur lui-même, dans une contribution à R.L. du 6 septembre 2019, s’en est pris à l’épaisseur de B.S. “de plus en plus incontournable tellement sa silhouette s’élargit”.

           Je persiste et je signe : en aucun cas, je ne ménagerai STORA tant qu’il mentira et se livrera à des manipulations. Dernier exemple en date : dans la revue Historia, numéro spécial de septembre-octobre 2019, consacrée à “l’aventure coloniale”, STORA, tente de minimiser la portée des déclarations d’Emmanuel MACRON à Alger, qualifiant la colonisation de crime contre l’humanité.

           Voici très précisément ce que STORA répond au questionneur Tramor QUEMENEUR : “Il est revenu sur cette assertion, qu’il n’a prononcée d’ailleurs qu’une seule fois. Aujourd’hui, il parle de crime contre les humains, ce qui n’est pas la même définition juridique”.

           C’est le même STORA, qui pratiquement en même temps, dans un appel initié par le SUPER MENTEUR Didier DAENINCKX (voir ma contribution du 26 octobre 2019 à R.L.) évoque de façon claire et nette “l’intervention du président de la République et non candidat à la Présidence – à Alger qualifiant le colonialisme de crime contre l’humanité”.

           L’appel en question exige (pour garantir un avenir de paix) l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. En d’autres termes, cela s’appelle du chantage ! 

           C’est également à du chantage que se livrent tous les laudateurs de STORA, historien, sociologue, inspecteur général de l’Education nationale et multi-décoré (vous vous inclinez devant l’expert et sa “science”; à défaut vous porterez les étiquettes infamantes d'abominable antisémite, d’extrême-droite et de négationniste !).

Bruno LAREBIÈRE et VALEURS ACTUELLES antisémites ?

           C’est une accusation ridicule car en soulignant au sens propre comme au sens figuré, l’épaisseur du personnage, le journaliste a très bien fustigé notre “client” qui est le seul responsable, par ses excès et sa servilité envers les puissants, de la dégradation de son image.

           Tout cela évidemment dans le triste élan de veulerie générale exigeant toujours d’avantage d’auto-humiliation, de repentance et de contrition ultra masochiste, tout bénéfice en fin de compte pour la subversion migratoire.

           Qu’on me permette, en conclusion, d’évoquer un souvenir très personnel, ce qui liera l’histoire de l’Algérie française (le sujet, précisément du Hors-Série de Valeurs Actuelles) et l’antisémitisme.

           Début 1960, j’étais en classe de quatrième, âgé à peine de treize ans. Séance de cinéma “pédagogique”, projection du célèbre film “Nuit et brouillard” d’Alain RESNAIS sur les camps de la mort nazis ! Le conférencier, c’était l’époque des Barricades, a apporté sa touche très personnelle à l’Histoire ! Prétextant de l’apparition alors à Alger de quelques croix celtiques, il s’est permis de vilipender les pieds-noirs, pétainistes, réactionnaires et devinez quoi ? “Racistes” !!!

           Le slogan en gestation, hurlé deux ans plus tard : “OAS, SS !”  Grâce à STORA, Rosa, l’Huma et quelques autres (y compris la LICRA ?) sera-ce le slogan de 2020 ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

  1. Benjamin STORA et non Benjamin ou les mémoires d’un puceau, film d’il y a un demi-siècle où évolua la somptueuse Catherine DENEUVE.
  2. Ou grande reportrice ou grande rapporteuse, plutôt ?
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28 novembre 2019

DÉCIDEMENT LOUIS ET PIERRE JOXE,

AVAIENT ET ONT UN INCROYABLE TALENT!

Colmar, le 26 novembre 2019

Par Jean-Michel WEISSGERBER

            Oui, il faut avoir un talent (et/ou une chance exceptionnelle) pour échapper à la justice après avoir commis un crime aussi abominable que celui qu’a accompli il y a bientôt soixante années Louis JOXE. 

           Dans la contribution à Riposte laïque du 26 septembre 2019, où il fustige à très juste titre le fils Pierre pour sa complaisance réitérée envers le port du voile islamique, Gérard BRAZON rappelle fort opportunément qui était le père ! 

« Louis JOXE – c’est moi qui tient à le souligner … fut un acteur important de cette monstruosité que fut l’abandon des harkis aux couteaux du FLN, voulu par le gouvernement du général De Gaulle ». 

           Merci, Gérard BRAZON pour ce rappel indispensable ! Votre mérite est d’autant plus grand qu’il me semble bien que vous n’êtes pas un antigaulliste viscéral puisque vous ne cachez nullement votre admiration pour le général De Gaulle tout au moins pour la première mouture du personnage, à savoir un acteur essentiel de la geste de la seconde guerre mondiale et de la libération. 

           Alors oui, l’on ne se lassera pas de  projeter sous le regard des oublieux, les textes de la honte et de l’infamie. 

           Relisons les termes en particulier du télégramme daté du 16 mai 1962 signé par le ministre d’Etat (s’il vous plaît !) chargé des Affaires algériennes, classifié n° 125 / I.G.A.A. avec mention ultrasecret strict. Confidentiel. 

           « Ministre d’Etat Louis JOXE demande au Haut-commissaire de rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à l’installation en métropole des Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et correspondants d’unité. »

           Pourquoi donc une chape de plomb s’est-elle abattue pendant des décennies sur ces méfaits du père de Pierre JOXE ? C’est tout simple et bête : seuls pratiquement les partisans de l’Algérie française osèrent faire le rappel de la honte et de l’infamie.

           Or, d’abord réprimés et pourchassés, ils ont été ensuite ostracisés et constamment stigmatisés, sauf pendant les périodes électorales où justement, ils détenaient un pouvoir très important, celui de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Alors là, les pieds-noirs et les harkis étaient courtisés, pour être aussitôt totalement oubliés, le lendemain, en « éternels cocus de l’Histoire », selon la charmante expression du défunt Georges FRECHE !!! 

           Pierre JOXE, en digne héritier de son père, ne cache jamais son ressentiment pour ne pas dire sa haine envers les victimes de l’Histoire ! Lorsque dans un geste d’apaisement qui, tout de même, l’honora François MITTERRAND (qui rappelons-le également, intervint au procès du Général SALAN en tant que témoin de la défense) voulut faire voter une loi rétablissant les généraux du putsch dans leurs divers grades et décorations, le fils JOXE s’opposa, heureusement en vain, farouchement au président, menant la fronde à la tête des parlementaires socialistes. 

           Aujourd’hui Pierrot le Flou se trouve embarqué dans deux faits divers de harcèlement sexuel sur deux fronts ; l’un concerne son accusatrice Ariane FORNIA, écrivaine, fille d’Éric BESSON ; l’autre à trait à une de ses anciennes employées à domicile, d’origine haïtienne ! 

           M. Pierre JOXE, es qualités, n’a jamais pu lors d’une présentation de l’Opéra Bastille en mars 2010 mettre à plusieurs reprises la main sur la cuisse d’Ariane FORNIA, comme il est totalement exclu qu’il ait agressé sexuellement une auxiliaire de vie ayant travaillé à son domicile entre septembre 2017 et décembre 2018 pour s’occuper de son épouse.

           Pourtant Ariane FORNIA persiste et signe, et le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête le 13 novembre 2019 à l’encontre de l’ex-président de la Cour des Comptes qui devra rendre, si je puis ainsi m’exprimer, des comptes.

Un double commentaire : 

  • à      l’époque des faits présumés P.J. (Police Judiciaire, Pépère Jouisseur ou Porc Jaillissant ?) étant largement septuagénaire puis octogénaire, les victimes risquaient-elles autre chose que la honte et l’humiliation ? On peut quelque peu en douter.
  • Evidemment tout cela ressort du domaine “parole contre parole”, sauf que pour la jeune auxiliaire de vie, une trace de la main courante, faite juillet 2018, existe, ce qui est susceptible de constituer un élément de preuve...

           Une machination, pourquoi ? L’on ne voit guère, mais deux, c’est très peu crédible, nonobstant la posture de l’avocat de P.J. Finalement le Pierre qui mousse va se retrouver dans la même position inconfortable que le camarade Paul en skis ! D’un Pierre deux coups, si je peux ainsi m’exprimer…

           La haine contre les nôtres, qui se conclut avec de grotesques affaires de harcèlement sexuel se révèle avec son vrai visage : hideux au possible !

           Et que l’on ne nous dise pas que cela n’a plus d’importance : tous les harkis tués par la faute de ces ignobles criminels, ont été souvent remplacés par des Algériens tueurs du FLN avec l’aide de P.J. entre autres, leurs enfants ne sont pas prêts de “lâcher la patate”

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Post-scriptum : une omission dans le très bon article de Gérard BRAZON : le grand-père maternel de P.J., le chroniqueur littéraire Daniel HALÉVY, bien que d’origine juive, fut un fervent admirateur du Maréchal PÉTAIN et membre patenté jusqu’à sa mort de l’Association de défense de sa mémoire !

 

5 novembre 2019

ET ILS PARTIRENT VERS LA TERRE PROMISE…

« Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! » (HOCINE AIT AHMED, chef historique du F.L.N algérien)

Par José Castano

            La question de la mémoire entre la France et l’Algérie demeure toujours, plus d’un demi-siècle après l’indépendance, un problème récurrent savamment entretenu par les chefs d’état de ces deux nations…

           Les trois derniers présidents français ont pointé, chacun à leur manière, la responsabilité française dans la guerre et la colonisation, dénonçant tour à tour, une France qui « manquait à ses valeurs universelles » pour François Hollande, et un système colonial « profondément injuste », pour son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

           Le 15 février 2017, à Alger, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, choisit de condamner la colonisation française en Algérie en ces termes : « C’est un crime, un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »

           La France avait donc commis un « crime contre l’humanité » lorsque, en 1830, elle avait abordé les côtes algériennes dans le but essentiel de mettre fin à la terreur barbaresque en Méditerranée, libérer les esclaves chrétiens et éradiquer la traite des blanches liée à la culture du harem… Et il aurait fallu « présenter nos excuses » à l’égard de ceux qui pillaient, rançonnaient, massacraient et réduisaient en esclavage (principalement) la chrétienté ?…

           Si Monsieur Macron avait pris la peine de s’informer sur les raisons réelles de cette expédition, il aurait appris qu’à cette époque, l’Algérie n’était pas un territoire indépendant mais une possession turque. Elle ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles… et encore seulement d’une façon très fragmentaire.

           La mission remplie, qu’allait-on désormais bien pouvoir faire de ce pays libéré de la tutelle turque ?

           Si la France abandonnait le terrain, tout donnait à penser que d’autres Etats lui succéderaient, particulièrement l’Espagne et l’Angleterre. A quoi auraient donc servi tant d’efforts ? De sacrifices humains ? D’argent dépensé ?...

           Alors, la conquête du pays fut décidée et avec elle, l’envoi des premiers colons

           En 1848, après les sanglantes journées de juin, le gouvernement français choisit de faire de l’Algérie un lieu de déportations et c’est pour éviter une nouvelle révolution que, le 19 septembre 1848, l’Assemblée Nationale vota 50 millions pour la création de 42 « colonies de peuplement » ou « centres agricoles » pour établir 13500 « colons » français dans le but « d’occuper » ces Parisiens jeûneurs malgré eux et qu’on devinait prêts à se faire turbulents.

           Les premiers déportés furent les « communalistes », qui devaient être rejoints en 1852 par ceux qui avaient osé répondre « NON » au plébiscite, puis par les Alsaciens-lorrains de 1870. Que savaient les uns et les autres de l’Afrique ? Pas grand-chose… si ce n’était que le pays était chaud, où les soldats enjuponnés de rouge qu’on appelait zouaves se battaient six jours sur sept contre les « Mahoms » dont le péché mignon était de couper la  tête aux chrétiens, et que certains civils, dont on avait dit qu’ils étaient allés chercher fortune par là-bas, n’étaient plus reparus.

           Ils retrouvèrent sur place ceux qui, depuis une dizaine d’années déjà, pataugeaient dans les boues des marécages infestés de miasmes, rongés par le paludisme et la malaria, la cervelle à moitié cuite sous l’aveuglant et lourd glissement du sirocco et qui étaient partis vers l’Afrique, comme on se met en marche vers la terre promise…            

           On avait promis à ces malheureux des merveilles… ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques. Mais ils ne pouvaient pas repartir ! Ils étaient pris au piège de leur propre rêve, prisonniers de l’Afrique… et déjà promis à la malédiction qui allait s’abattre sur elle…

           Dans un pays où certaines régions de colonisation étaient en majeure partie des marécages, le paludisme faisait des ravages effrayants. En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et mort. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! ».

           Vastes tombeaux ! Fétides fosses ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : « La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ! ». 

           Pourtant, quelques années plus tard, à force de courage, de patience, de persévérance, d’abnégation, mais aussi de privations, de souffrance, de misère et de centaines de morts usés à la tâche, la Mitidja, « ce marais pestilentiel », devint la perle et la plus riche contrée agricole de l’Algérie : « la première victoire de la quinine », « la plus belle réalisation du génie colonisateur de la France », « l’émeraude pêchée dans la vase », écrira le colonel Trumelet.

           Typhus, choléra frappèrent inexorablement. Bugeaud, rentré en France, mourra du choléra en 1849. Dans les Centres de colonisation, où l’hygiène était rudimentaire, ce mal surtout faisait des ravages terribles. Des villages entiers furent décimés.

           Chacun était désormais lié au sol, au ciel, aux périls de toujours et devait se défendre, à la fois, contre les éléments et les bandes armées qui parcouraient le pays. Elles le ravageaient au jour le jour, sans plan arrêté. L’insécurité régnait partout. Les cavaliers en burnous, les yatagans, les Hadjouths et les pillards se chargeaient de trancher les gorges et d’enlever les femmes pendant que les hommes tentaient de maîtriser les meules de fourrage en proie aux flammes, produit de leur labeur de forçat.

           Dans les cimetières, les rangées s’ajoutaient aux rangées où s’affirmait ainsi le commencement d’un peuple. L’Afrique devenait une « terre à sépultures »…

           Rien de ce qu’ils avaient rêvé ne s’était  accompli comme ils l’avaient espéré. Tout s’était passé autrement, avec plus de dureté et de cruauté, mais à force d’énergie à travers les échecs, les souffrances, les malheurs, à force de volonté, de patience et de génie, ils avaient donné un sens à ce que le destin et l’Histoire leur avaient confié.

           Alors arrivèrent pour essayer de vivre à côté de ces Français têtus, des frères latins, tout aussi miséreux : Espagnols, Italiens, Maltais, Génois, Siciliens… Un point commun les unissait : l’extrême misère ! L’Algérie –leur avait-on déclaré- c’était l’eldorado ! Et puis, ce pays était plus proche de l’Europe que la Californie…

           Comme il y eut un rêve américain après la seconde guerre mondiale, il y eut à partir de 1840, un rêve algérien…

« Français de France », les fils de cette France qui les avait exilés protestèrent contre l’intrusion de ces nouveaux défricheurs :

« Ne sommes-nous pas capables d’arriver nous-mêmes à nos fins ? Ne l’avons-nous pas suffisamment prouvé ? »

           La mère-patrie leur répondit doucement :

           « Ces étrangers sont là pour vous aider dans votre tâche. Ils auront des terres qui auraient fini par vous tuer. Ils réussiront à n’y pas mourir, habitués qu’ils sont déjà à la grande misère, à l’extrême fatigue. Ne les renvoyez pas ! Accueillez-les au contraire en associés ».

           Tous, étaient des déportés de la politique et de la misère, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées.

           Ensemble ils édifièrent cette Afrique latine qui, en bonne justice, se fondit, s’harmonisa en une seconde France. C’est ainsi que la grande famille européenne se forma et à côté d’elle, la famille musulmane commença à concevoir que ces roumis n’étaient –tout compte fait- ni des adversaires, ni des parasites, et que par conséquent il n’était nul besoin de leur couper la tête… Elle se risqua, se rapprocha, écouta, puis accepta l’invitation à l’initiation.

           Les étrangers poussaient la charrue un peu plus loin que les Français. Les Arabes consentaient à venir à la rescousse de l’effort des uns et des autres. L’Afrique du Nord toute entière devenait un musée ethnographique où allaient commencer à se désintégrer dans le silence baignant des paysages vitrifiés, les débris de toutes les races du monde méditerranéen donnant naissance à une nouvelle race : Les Pieds-Noirs.

           La foi, l’amour, la bonne volonté, la ténacité, les sacrifices, la confiance, les chagrins n’avaient pas manqué. Et tout cela, avec les morts et avec les vivants, avec ceux qui creusaient, ceux qui labouraient, ceux qui conseillaient, tout cela, ensemble, avait contribué à écrire l’histoire de l’Afrique du Nord.

           Ils fondèrent une colonie à l’image de la France, offrirent aux indigènes les premiers enseignements de notre culture, débrouillèrent à notre intention l’écheveau des connaissances locales indispensables. Puis, satisfaits de leur effort, ils demandèrent à cette terre qu’ils avaient prise de les accueillir dans son sein pour l’éternité et ils s’éteignirent, loin des doux réconforts de la mère patrie.

           La France, du reste, n’avait pas attendu leur décès pour les rayer du nombre de ses enfants. Dès leur départ, souvent définitif, elle avait considéré comme perdus ceux qui allaient porter au loin son renom et son drapeau. Elle avait revu sans gratitude ceux d’entre eux qui revenaient lui consacrer leur vieillesse, alors que d’autres ne purent même pas atteindre le port et succombèrent en mer.

           C’est ainsi que naquit, grandit puis se dissipa dans des vapeurs de sang, de larmes et de passions, un miroir épique vers quoi des millions d’hommes et de femmes marchèrent en portant les douleurs et les enchantements de l’amour.

           Si les pierres de gloire ne gardent pas leurs noms, si leur sacrifice est demeuré anonyme, nous n’en devons que davantage apporter l’hommage de notre piété reconnaissante à ces rudes artisans de la plus splendide entreprise française qui ait jamais été tentée.

           En deux siècles, sous deux Empires et quatre Républiques, ces hommes allaient servir dans les Armées françaises. Officiers ou simples soldats, la plupart du temps, volontaires, ils allaient être de tous les combats mais aussi de toutes les tâches quotidiennes, même les plus modestes. Pour les morts et pour les blessures du corps et de l’âme, la France leur décerna des croix… puis elle les combattit, les chassa de cette terre ingrate qu’ils avaient arrosée de leur sueur et de leur sang, et les effaça de sa mémoire.

           En politique, c’est peut-être la foi qui sauve, mais ce sont les œuvres qui comptent. C’est par ses œuvres que l’Algérie, fille de la force française, a montré au monde qu’elle n’a pas démérité des magnifiques énergies qui se sont, aux temps héroïques, inclinées sur son berceau. Ce rêve de misère ensoleillé dura 132 ans et il durerait encore si les forces du mal n’avaient pas en ce monde souvent l’avantage sur les apôtres du bien.

José CASTANO 

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1 Novembre 2019 Emmanuel Macron adresse ses "vœux les plus sincères au peuple algérien"

           Décrété "Fête de la Révolution", le 1er novembre est férié en Algérie. Le chef de l'Etat français a choisi ce jour pour adresser ses "vœux les plus sincères" au peuple algérien.

           « Pour la fête nationale algérienne, j’adresse mes vœux les plus sincères au peuple algérien et rends hommage à son esprit de responsabilité en cette période cruciale pour son avenir. Je souhaite que nos amis algériens relèvent par le dialogue, en toute liberté, les défis futurs. »

Sur le Forum des Parachutistes : Cliquez sur : http://paras.forumsactifs.net/t26916-les-collabos-du-jour#175281

 

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Vient de paraître  Valeurs Actuelles Hors-série n°21

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1 novembre 2019

COMMUNIQUÉ DU CERCLE NATIONAL DES COMBATTANTS

Chers amis

Notre Grand Ancien Roger Holeindre vient de me désigner comme secrétaire général du Cercle National des Combattants, qui est à remettre sur pieds. J'ai accepté cette mission par respect pour Roger, qui a "bien mérité de la Patrie" qui, pourtant, ne lui a pas été très reconnaissante. J'ai aussi accepté car je pense que chacun d'entre nous peut apporter sa pierre, même modeste, à l'éternel combat contre lé décadence de notre pays et contre les menaces qui pèsent sur lui.

D'ores et déjà vous êtes conviés à deux cérémonies:

Eric.vieux-de-Morzadec eric.vieux-de-morzadec@laposte.net


1) ASSOCIATION DES ANCIENS PARACHUTISTES SUD-VIETNAMIENS EN EUROPE

Chers amis, chers camarades,

Comme chaque année, le samedi 2 novembre 2019, vous êtes conviés à participer à deux cérémonies importantes en hommage à nos camarades vietnamiens, laotiens et cambodgiens morts pour la France et pour la liberté vous prient d'honorer de votre présence la cérémonie dédiée à la mémoire de leurs frères d'armes tombés pour la défense de la liberté ( 1950 - 1975). Cette cérémonie se tiendra au carré militaire du cimetière de Nogent sur Marne à 10h précises et sera présidée par Monsieur le Maire de Nogent sur Marne.
PLAN D’ACCÈS AU CIMETIÈRE DE NOGENT :
- RER : Ligne A station Nogent sur Marne. Prendre Bus 113 et descendre à la station Rue de Plaisance-Lycée Louis Armand. Le cimetière de Nogent est tout près, face au cimetière du Perreux sur Marne - 134 rue de la Paix - 94170 Le Perreux.

- EN VOITURE: Venant de Paris par le Bois de Vincennes, en arrivant à Nogent sur Marne, suivre l'avenue Georges Clémenceau et tout le boulevard de Strasbourg. Arrivé au lycée Louis Armand sur la gauche, prendre à droite rue de Plaisance puis la première à gauche, le cimetière est à 100 mètres.

2) ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS D'INDOCHINE vous prient d'assister à une cérémonie à la mémoire des soldats vietnamiens, cambodgiens et Laotiens morts pour la France en 1914-1918, 1939-1945 puis durant la guerre d'Indochine 1946-1954.
La cérémonie se tiendra à 11h 15  précises au Jardin tropical du Bois de Vincennes - entrée au niveau du 45 bis avenue de la Belle Gabrielle - 94130 NOGENT SUR MARNE ( à 300 mètres du RER A Nogent sur Marne).
Cette cérémonie sera présidée par Madame Monique Olivieri, présidente départementale de l'ANAI 94 et du père Jean-Paul Argouac'h du village scout de Riaumont
Nous comptons sur votre participation à ces rendez-vous de l'Honneur et de la Fidélité, et vous en remercions par avance.

Amitiés

Cercle national des combattants cerclenationalcombattants@orange.fr


… Et aussi pour mémoire:

        J’ai le plaisir de vous rappeler la sortie du n° hors-série de Valeurs actuelles : « Algérie française, les vérités interdites » où sont évoqués sur 132 pages tous les sujets soigneusement occultés par la bien-pensance : les massacres et tortures perpétrés par le FLN contre les pieds-noirs et les harkis, les barbouzes, les « porteurs de valises », les guillotinés de Mitterrand, le passé de (vrais) résistants de la plupart des chefs de l’OAS, la face cachée des icônes de la repentance, les écrivains pro-Algérie française, Bastien-Thiry, le dernier fusillé, etc.

        Tout n’a pas été abordé, certes, (les sujets étant trop nombreux) mais le directeur de la publication m’a indiqué qu’un second n° est à l’étude qui évoquera le drame des DISPARUS et l’assassinat de Roger DEGUELDRE, entre autres… sous réserve que la présente parution connaisse un franc succès.

        Je vous invite à en prendre connaissance et à diffuser l’information dans votre sphère…

Bien cordialement

José CASTANO

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