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30 juillet 2021

LETTRE A madame Nadine VEOUTE HEO

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 juillet 2021

A madame Nadine VEOUTE HEO

Membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie

1 Boulevard Vauban

 NOUMEA

Territoire français de la Nouvelle-Calédonie

UNION EUROPEENNE

 

Objet : Lettre urgente avec accusé de réception

 

Madame la Présidente et très chère compatriote,

Je m’adresse à vous en tant que coprésidente depuis le 22 mars 2013 de la commission spéciale du Congrès chargée de rechercher en commun le drapeau du pays (la Nouvelle-Calédonie bien sûr !).

Pouvez-vous m’indiquer si, depuis la création de cette commission par délibération du Congrès du 27 décembre 2012, les travaux ont permis d’aboutir à une solution relative à cette question, et de façon plus précise quelle est la teneur des discussions s’étant déroulées à cet effet.

Par ailleurs, permettez-moi d’exprimer ma totale approbation au président de votre mouvement l’Union Nationale pour l’Indépendance, depuis peu Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur au moins deux points :

1) Il a tout à fait raison de faire savoir (La Croix du 23 juin 2021), pour la tenue de ce troisième (ouf !) référendum d’autodétermination, que la date retenue « n’est pas bonne du tout ».

2) Je partage également sa très grande inquiétude sur le package décidé à Paris, début juin, qui prévoit la tenue d’un nouveau référendum en juin 2023 (La Croix du même jour).

Je vous saurais infiniment gré de bien vouloir faire connaître le contenu de la présente autour de vous, et plus particulièrement à M. Louis MAPOU.

Sachez également qu’avec quelques amis inquiets de l’avenir de notre pays, Nouvelle-Calédonie incluse, j’envisage très sérieusement d’introduire un recours contre le décret du 30 juin 2021, fixant la date du référendum cette année, ce qui constitue une violation flagrante des accords de Nouméa, exigeant un délai de deux années entre deux consultations référendaires.

MIT BRENENDER SORGE.

Respectueusement,

Votre fidèle serviteur

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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28 juillet 2021

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

(Sollicitons donc l’annulation du décret la date du troisième référendum auprès du Conseil d’État !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 juillet 2021

La perspective de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie doit faire réagir tout citoyen censé et conscient.

Premier rappel : l’avènement d’un Etat intitulé KANAKY, à prééminence monoethnique, c’est la promotion d’un racisme anti-blanc et anti-européen (la création d’un prétendu Eveil Océanien, des plus récentes, s’intitulant indépendantiste et rameutant les voix des Wallisiens et Futuniens établis sur le Caillou, est une bonne indication en ce sens !).

Disons-le carrément, le premier responsable de ce lamentable état de fait est le gouvernement MAUROY, qui par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983, s’est abaissé à déclarer « le peuple kanak, premier occupant du territoire » et qui se voit reconnaitre « en tant que tel, un droit inné et actif à l’indépendance ».

Tout ce qui s’en est suivi, résulte de ce postulat stupide, raciste, anticonstitutionnel, et destructeur de la France, du moins celle que nous admirons et aimons !

N’oublions pas que la restriction du corps électoral (qui touche une bagatelle entre quarante mille et cinquante mille Calédoniens, citoyens français) s’inscrit totalement dans un terrible déni de démocratie, qui, s’il affectait en France métropolitaine des citoyens extra-européens, en quantités comparables, provoquerait un scandale épouvantable !

Une voix, juridiquement bien plus autorisée que la mienne, qui émane du professeur Olivier GOHIN, de l’Université Panthéon Assas Paris II, le démontre magistralement, dans une contribution remarquable de l’éminente revue de l’Actualité Juridique du Droit Administratif, édition du 16 avril 2007 :

« Quand la République marche sur la tête : le gel de l’électorat restreint en Nouvelle-Calédonie ». 

Retenons-en pour l’heure l’essentiel ainsi résumé :

« Dans l’indifférence à peu près générale de la doctrine publiciste, la loi du 23 février 2007 a ‘‘gelé’’ le corps électoral de Nouvelle-Calédonie. Par une réinterprétation de l’accord de Nouméa de 1998, qui confine au mensonge d’Etat, des citoyens français sont privés indéfiniment du droit de vote, qui devient héréditaire sur une partie du territoire de la République ».

Il serait fastidieux d’opérer la longue chronologie de toutes les reptations et lâchetés dont se sont rendus coupables deux des principaux protagonistes de cette déjà longue affaire, à savoir l’Etat français, mais aussi hélas ! les « anti-indépendantistes » ou décrétés tels.

Mon regretté ami Ahmed KABERSELI (1) s’insurgeait, dans le N° 117 de son bulletin Le clin d’œil de septembre 1998 : « Ils charrient (2) ou quoi ? ».

« C’est un raisonnement pour le moins surprenant, cela consiste à dire « comme on va gagner, la minorité va prendre les armes, les règles de la démocratie cesseront de s’appliquer et ce sera la guerre civile ». Donc dès lors, lorsqu’il y a une minorité prête à prendre les armes, il ne faut pas appliquer la démocratie ».

Mon vaillant et parfois vitupérant ami KABERSELI avait touché du doigt un point précis des accords de Nouméa, l’organisation des référendums successifs (chapitre 5 desdits accords) :

« Si la réponse des électeurs à ces dispositions est négative, le tiers des membres du congrès pourra provoquer l’organisation d’une consultation, qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation et  (je souligne la suite) : si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et cela dans les mêmes délais ».

Cela signifie ipso-facto que le troisième référendum doit obligatoirement être organisé durant l’année 2022 et non le 12 décembre 2021.

Compte tenu en outre du resserrement des pourcentages respectifs des non et des oui à l’indépendance, cette question de la date de l’organisation du référendum pour ou contre l’indépendance s’avère fondamentale ! Le flou juridique qui entoure l’organisation effective de l’Etat de KANAKY (formation des magistrats (3), forces de sécurité intérieure…), est une raison de plus pour retarder l’organisation de ce référendum, voire même pour l’annuler totalement. Un report pourrait être mis à profit pour bâtir d’autant mieux l’avenir.

2022 ? Que nenni, avançons cette date à 2021 !!!!

Non seulement les piteux acteurs de cette sinistre comédie s’accordent à organiser un simulacre de processus démocratique, mais en plus ils se mettent au diapason pour enfreindre les règles totalement illégales qu’ils avaient antérieurement gravées dans le marbre de ces fameux accords « jospinisés » de Nouméa.

Un véritable avant-goût de la République bananière de KANAKY, qui sera, on l’espère, moins cruelle que la République proclamée démocratique et populaire d’Algérie !

Cerise sur le gâteau : quoiqu’on puisse reprocher à Jean-Marie TJIBAOU, il avait fort judicieusement insisté pour que les accords de 1988 fassent l’objet d’une consultation nationale.

Respect pour sa mémoire et son sacrifice, donc !

Faisons-en sorte que la sortie des accords de Nouméa et ceux de Matignon fassent eux-mêmes l’objet d’une procédure référendaire nationale.

Sans quoi nous aurons trois consultations pour les habitants du Caillou et aucune pour l’ensemble de la population de la République !

 (1) Un des trop rares militants harkis à s’intéresser à l’Outre-mer français ! Il serait bon qu’une place ou une rue d’une localité du Caillou lui soit dédiée !

(2) Pour être précis, il avait employé un terme encore plus cru !

(3) Cela me fait penser que l’Ile des rattachistes à la France en l’an 2000, Anjouan, ne disposait en tout et pour une population supérieure que d’un seul magistrat.

(Lettre à madame Nadine VEOUTE HEO)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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16 juillet 2021

LARGAGE MAISON DU CAILLOU

Par Jean-Michel WEISSGERBER

 Colmar le 12 juillet 2021,

Perspective d’avenir biscornue pour le « Caillou » en voie de « largage – maison » par la classe politique française.

Je me pose une question depuis des années : est-il possible de faire pire qu’à Évian, dont on va bientôt célébrer, toute honte bue, l’anniversaire des « accords » ?

Hélas oui ! Avec la nouvelle Calédonie !

Après une prétendue session d’échange et de travail, tenue à Paris fin mai et début juin 2021, Sébastien LECORNU, actuel ministre des Outre-Mer, s’évertue à nous mentir et à nous endormir :

1) Il prétend qu’une période de convergence et de stabilité, prévue du 13 décembre 2021 au 30 juin 2023, va permettre à la France de sécuriser la fin de l’accord de Nouméa ! Afin d’asseoir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, seront traités (excusez du peu !) les inégalités sociales et économiques, le système éducatif, le bilan de la décolonisation (un nouveau torrent de repentance en perspective !), un travail collectif de mémoire et de réconciliation (et re-repentance heureuse !).

Pourquoi cela n’a-t-il pas été accompli depuis la poignée de main LAFLEUR-TJIBAOU ?  (chef canaque mort français !).

Au fait, si l’indépendance l’emporte avec une seule voix, la France n’a plus rien à dire…

 

2) Personne ne tique concernant une question cardinale : qui bénéficiera de la double nationalité ?

C’est clair : resteront Français les Caldoches et assimilés, et deviendront citoyens Kanakes d’office tous ceux qui relèvent du droit coutumier !

Pas très constitutionnel et égalitaire, mais nos antiracistes et anticolonialistes indécrottables ne protesteront pas !...

Et puis, bon courage à la jeunesse Canaque, qui avec un passeport flambant neuf, avec le label Kanaki, fabriqué en Chine (c’est moins cher), affrontera les difficultés du monde moderne et les requins qui s’abattront sur le « Caillou » !

Voilà où l’on en sera après le voyage éclair de Rock VAMYTAN, tenu secret au lendemain des résultats du deuxième référendum, ayant vu se rétrécir la masse des voix loyalistes, déjà passablement malmenée avec la scandaleuse restriction du corps électoral.

Alors, avec moi dites NON à la forfaiture et à la trahison !

Jean-Michel WEISSGERBER , Patriote français au combat depuis un bon demi-siècle.

Article transmis par Maurice Calmein

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