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24 octobre 2022

INVITATION 2022 DU CERCLE JBT

Chers amis,
   Veuillez trouver ci-joint l'invitation à la cérémonie organisée par le Cercle JBT en mémoire de tous les martyrs de l'Algérie Française.

   Merci de bien vouloir diffuser.
   Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,

           Hélène Bastien-Thiry

12Retour "C.N.R."

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7 octobre 2022

VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES (L’HISTORIEN Bernard LUGAN)

COMMENT PRÉTENDRE VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES QUAND CELLE DE L’ALGÉRIE REPOSE SUR UNE HISTOIRE FONDÉE SUR LE RESSENTIMENT ANTI-FRANÇAIS ?

Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il est simplement demandé des vœux pieux…

2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».

Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’État et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. (Voir à ce sujet mon livre ).

Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie….

Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible.

L’Algérie et son non-dit existentiel

Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel.

Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique…

Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien.

Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays.

Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles…

2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits.

Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France

N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

Document transmis par JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

2 octobre 2022

« NE VIENS PAS NOUS DONNER DES LEÇONS, MACRON ! »

Par José Castano

« Je n’aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n’espère que la vertu » (Montesquieu) –Pensées-

Giorgia MELONI, « En voilà une qui en a ! » (Aurait dit Coluche). Voyez-la lors d’un meeting, interpeller le Président français en ces termes : « Ne viens pas nous donner des leçons, Macron ! ». La vidéo est éloquente et mérite de faire école dans la sphère des apprentis orateurs. C’est du grand art !

            Lors d’un grand meeting en 2019 à Rome, Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, parti souverainiste conservateur, s’était déjà écriée : « Je suis Giorgia Meloni. Je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne et ça, vous ne me l'enlèverez pas ! ». En France, cet « excès de patriotisme » aurait été qualifié de « séditieux ». Giorgia aurait été vouée aux gémonies et fait l’unanimité des censeurs… Les laquais de télévision et les scribouillards l’auraient traitée de « raciste » du moment qu’elle voulait libérer la France de l’intégrisme islamiste et de l’immigration sauvage. On aurait tendu à sa sincérité tous les pièges possibles. Au lieu de l’aider et admirer, on se serait occupé à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y serait sans doute parvenu car quel cœur propre pourrait survivre aux ignominies de la « politicaille » ?

            Dans cette France désormais méconnaissable soumise à la « pensée unique » cette machine du mensonge, livrée au terrorisme, à l’islamisme, aux bandes des cités, gangrenée par les syndicats, les associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme, minée par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, décérébrée, sans mémoire, résignée à la stagnation, au recul, à la déchéance et à la fin, que pourrait faire Giorgia ? En Italie, elle a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion-immigration qui frappe tous les pays d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Elle a proposé aux siens l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, le travail, la patrie, la famille en se battant comme un vrai soldat, non pas parce qu’elle haïssait ceux qui étaient en face d’elle, mais parce qu’elle aimait ceux qui étaient derrière elle.  Découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin, les Italiens l’ont entendue et l’ont portée au pouvoir… alors qu’en France il n’est toujours question que de combinaisons, de petites alliances opportunistes et, par-dessus tout, de zèle excessif afin d’attiser la haine entre Français. Et pendant ce temps, la France crédule et soumise est en danger… La France inexorablement se meurt, sourde à cette recommandation de Georges Bernanos : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! ».

José Castano