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9 février 2010

PIERRE SALAS

Commentaires
C
bonjour <br /> <br /> je viens de lire que mr SALAS avait été le constructeur de la maison du Légionnaire à Sidi-Bel-Abbes<br /> <br /> or il est pratiquement impossible de trouver des photos de l'intérieur de cet édifice<br /> <br /> où pouvons-nous avoir la chance d'en avoir???? svp- merci
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P
LETTRE ADRESSÉE PAR MES SOINS A UNE VINGTAINE DE DÉPUTES<br /> <br /> Perpignan, le 29 Octobre 2011 <br /> <br /> Monsieur le Député.......<br /> <br /> Permettez-moi de me présenter: Je suis Administrateur de l’un des plus grands syndicats de rapatriés Français et aussi l'un des 3.000.000 de repliés en France, au moment ou notre pays après s'être dégagé de l'Indochine et de ses protectorats, s'est débarrassé dans la foulée de la Tunisie, du Maroc et de ses départements Français d'Algérie.<br /> Le 17 Octobre écoulé, je me suis permis d’écrire une lettre « recommandée avec A.R » adressée personnellement à notre Président de la République.<br /> Ce dernier a bien reçu mon courrier si j’en crois l’accusée de réception, émanant de ses services, mais en a-t-il était avisé, j’en doute.<br /> Comme 11.981.000 Français (selon Médiamétrie), j’ai écouté l’interview qu’il a accordé à Messieurs Pernaud et Calvi, pensant bien naïvement que l’un des deux l’aurait peut-être amené à parler d’autre chose que du prêt accordé à la Grèce et de la santé de l’euro. <br /> Avec le respect dû à votre fonction et à votre personne, je me permets de m’adresser à vous, en souhaitant et espérant comme la majorité des nôtres, que quelques-uns de vos collègues, et probablement vous-même, oseront enfin poser notre problème, lors d’une prochaine réunion à l’Assemblée sensée représenter les désidératas de tous les Français sans exception, leurs administrés et électeurs.<br /> Voici en suivant, quelques-uns des points que j’ai présenté à notre Président :<br /> - Le 19 Mars 1962 à Evian, des accords entre intervenants ont été pris en faveur des Français d’Algérie, engagements qu'en partie, Monsieur Sarkozy avaient fait siens lors de sa campagne présidentielle de 2007.<br /> - Ces accords prévoyaient entres autres, une juste indemnisation (envers cette catégorie de Français que nous étions, en compensation d'un scandaleux et ignoble marché de dupes passé sur notre dos entre… larrons en foire.<br /> - Non seulement ces accords n’ont jamais été respectés si l’on constate la main mise sur nos modestes avoirs durement acquis et notre expulsion (manu militari) de notre pays natal. J’étais âgé de 29 ans à la date maudite de ces accords inoubliables.<br /> - Historiquement et pour mémoire, nous (Pieds-noirs) n'avons jamais conquis ce pays par la force des armes, mais uniquement par notre travail acharné, à la sueur de nos fronts, notre persévérance, nos mains calleuses et sans penser un seul instant aux maladies endémiques qui étaient notre lot permanent de ce risque assumé.<br /> - Le général de Gaulle s'appuyant sur le décret n° 60-1299 du 8 décembre 1960 et son référendum national du 8 Janvier 1961 sur l'autodétermination en Algérie (hors consultation des principaux intéressés), donnait lui-même le signal de l’hallali et de la chasse aux Français de là-bas.<br /> - Confrontés aux résultats de ce referendum, et aux ambiguïtés préméditées et calculées des « Je vous ai compris, il n'y a ici que des Français à part entière, Vive l'Algérie Française et plan de Constantine», nous avions violemment réagi à la « Jean Moulin » avec l'énergie du désespoir tout comme avait réagi la France occupée face aux hordes germaniques en 1940 en se voyant occupée et contrainte à l'exode en France encore libre.<br /> - Notre résistance fut assimilée à un mouvement d’extrême droite et désigné sous le terme de « Organisation Armée Secrète ». Certes il y avait quelques membres d’extrême droite, mais aussi des partisans de tous les partis politiques existants. Nous étions avant tout des FFIAF (Forces Françaises de l’intérieur pour l’Algérie Française), n’en déplaise à certains.<br /> - Car nous étions livrés pieds et poings liés aux balles et couteaux des assassins du 26.03.1962 de la rue d'Isly à Alger et du 5 Juillet 1962 à Oran, et nous ne pouvions pas subir sans réagir.<br /> - Par la suite la répression antifrançaise d’Algérie (entre les forces adverses et l’armée Française qui avait copiné avec ses anciens ennemis) fut très dure pour nous Pieds-Noirs et ceux qui eurent le temps de choisir « la valise » le firent. Les autres, malheureusement, reposent (si l'on peut dire) pour quelques-uns dans des fosses communes en Algérie, pour les autres au fond du Petit Lac à Oran. Les femmes et les jeunes filles envoyées dans des bordels de l'armée algérienne.<br /> - Ces derniers n'eurent pour toute alternative que le choix du « cercueil ». Certains rescapés furent envoyés dans des galeries minières durant des années jusqu'à la fin de leur vie, les jeunes femmes et les fillettes dans des bordels de campagne. Entre cette date fatidique et le 2 Juillet 1962, plus d'un million des nôtres, arriva en Métropole sous l'indifférence et la réprobation de la majorité de la population qui ne voulait pas de Français « colonialistes » venus en perturbateurs en pleine période des congés payés. Même un certain édile Marseillais aurait voulu nous voir repartir d'où nous venions et que l'on saborda au large, les bateaux du retour.<br /> A l'exception de la « Croix Rouge » aucune O.N.G (genre LICRA, LDH ou similaires) ne se pencha sur notre sort et il n'existait pas encore pour nous, hélas, des Coluche, des Abbés Pierre ou des sœurs Emmanuelle.<br /> Nos avoirs en Algérie furent très vite considérés comme biens vacants, saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par un état parjure sous le regard éteint, impavide et gêné de ce qu’ était l' autorité Française encore en place.<br /> En compensation, une série de mesurettes (prêts de réinstallation) fut prise et 25 ans plus tard, le Président Mitterrand (P.S) nous faisait verser un acompte sur indemnisations étalé sur 10 ans à l'origine et négociable auprès des banques. Ce délai fut ramené par la suite à 5 ans. La presque totalité des banques (sauf une, représentée par un gentil écureuil) fit une ristourne d'intérêts, cette dernière, vraie usurière enculée refusa tout net, sous prétexte que les intérêts convenus ne l'étaient pas en fonction de la durée de remboursement mais en fonction des sommes gagées. Votre serviteur est une des nombreuses victimes de la Caisse d’épargne Ecureuil d'Avignon.<br /> Rien ne nous aura été épargné pour nous mettre en difficultés. Notre manque de fonds propres, en est la cause. Notre position de créanciers privilégiés (juridiques et humains), n'ayant aucun effet protecteur sur l’Algérie et sur la France avaliste passive de ces accords.<br /> Finalement, notre désarroi attira tout de même l’attention des pouvoirs publics qui créèrent des commissions de désendettement des Rapatriés réinstallés dans une profession non salariée: la CONAIR, sous couvert de la M.I.R, (remède pire que le mal comme nous le constaterions plus tard à nos dépens). Cette initiative eut pour effet provisoire pour ceux qui en bénéficièrent de faire stopper les poursuites judiciaires contre nous. <br /> La bouffée d’oxygène insufflée par l'arrêt des poursuites, nous laissait supposer qu’une décision d’indemnisation interviendrait dans un avenir proche, ce qui eut pour effet de faire patienter nos créanciers. Ces derniers étaient en droit de penser eux aussi qu’au pire <br /> des cas, l’Etat se subrogerait aux Rapatriés endettés, jusqu’à paiement de leurs indemnisations, auxquelles s’était engagé le 19 Mars 1962, notre Mère Patrie, à Evian face à des bergers de troupeaux de moutons.<br /> Non seulement rien ne fut fait en ce domaine par la CNAIR quelques dix ans plus tard, mais au contraire, la Cour de cassation de Paris, dans un arrêt du 7 Avril 2006, restreignait la portée de l’article 100 relatif à l’arrêt des poursuites, créant ainsi une brèche dans laquelle s’engouffrèrent avec avidité et cupidité nos créanciers. Du coup, nous étions redevenus les cibles privilégiées des huissiers et d'officines marginales de recouvrement.<br /> Il serait temps que les pouvoirs publics qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières, comme tout récemment en Tunisie, Lybie, Egypte, Liban, Grèce…etc et notamment et fort justement en matière de prises d'otages de ressortissants Français, se rendent compte qu'il existe encore chez nous, en France, une autre catégorie d'otages venus de trois départements Français et victimes du « vent de l'histoire » et d'une politique désastreuse et mensongère, dont les cartes étaient truquées et les dés pipés d'avance.<br /> Ainsi au 31 Décembre 2011, cela fera 18.173 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournent pudiquement leur regard, n’ élèvent la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles non plus ces bonnes consciences.<br /> Nous apprécierions aussi, qu’en France, quelqu'un réalise enfin que depuis 49 ans que notre communauté est en métropole, nous n'avons jamais fait parler de nous en brulant des voitures, en caillassant les forces de l'ordre, en sifflant notre hymne national, en brulant ou en se torchant le cul avec notre drapeau, comme récemment sur la place du Capitole à Toulouse.<br /> Bon nombre des nôtres (parmi les plus âgés) disparaissons journellement, notre compte à rebours ayant commencé. Mais fort heureusement nous avons réussi à bien instruire et éduquer nos enfants et petits enfants qui marchent déjà sur la trace de nos pas et tiendront jusqu’à aboutissement de nos légitimes revendications.<br /> Nous savons qu'en 1962, bon nombre d’entre vous, étiez en bas âge et peut-être même pas nés et ne pouvez pas comprendre (si ce n'est par la version déformée d'historiens enfoirés et de mauvaise foi) le drame qu'a été le nôtre, la diaspora préméditée et ce chaos dans lequel nous sommes plongés depuis bientôt 1/2 siècle.<br /> Nous savons aussi que par honnêteté intellectuelle vous ne resterez pas insensibles à notre appel.<br /> Peut-être n'est-il pas encore trop tard pour nous aider à prouver que les engagements pris par notre France et pris à son propre compte par notre actuel Président pour mieux nous convaincre de sa détermination lors de sa dernière campagne présidentielle n’étaient pas qu'un argument électoral. <br /> Obéissant à une logique qui s'imposait d'elle-même suivant ses promesses qui nous avaient insufflé un immense espoir, il avait bénéficié de la majorité de nos voix soit un potentiel non négligeable lui permettant de creuser l'écart entre sa principale concurrente et lui.Pardon Ségolène. <br /> Depuis 49 ans, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et nous ne vivons plus que dans l’espoir du respect et de l'application des dispositions solennelles prises déjà lors des accords d'Evian, en faveur des Français d'Algérie.<br /> Il y a eu un remaniement ministériel en Novembre 2010 et juste avant, nous avions l'espoir qu’il serait créé un ministère ou un secrétariat d'état des droits (et devoirs) des rapatriés.<br /> Le Mardi 16 Novembre 2010, nous avions été très attentifs aux déclarations de notre Président durant l'interview qu’il avait accordé à Madame Claire Chazal et Messieurs David Pujedas et Michel Denizot. Il avait provoqué, avec un art consommé, beaucoup de questions intéressantes auxquelles il avait apporté des réponses claires et convaincantes, mais à <br /> aucun moment ni lui ni ses interviewers avaient abordé la question primordiale relative aux rapatriés d'Algérie.<br /> Aurait-il un problème récurrent envers nous? Si oui, nous ne voyons ni pourquoi ni comment. <br /> En 2012, auront lieu les élections Présidentielles et, coïncidence étrange, le 14 Juillet (à quelques jours prés) marquera aussi le cinquantenaire de notre diaspora. Nous prévoyons d'ailleurs d'organiser de belles et pacifiques manifestations commémoratives nationales d'une grande ampleur, de ce tragique anniversaire, dans les principales villes de France.<br /> Nous rêvons d'un geste très fort avant la fin ou le renouvellement de ce mandat, ce qui nous apporterait l'apaisement et marquerait la fin de cette discrimination exercée contre des Français...à part entière, par leur sang « versé », par leur amour immodéré de la France, par l’appui qu’ils ont apporté à cette dernière, otage du nazisme, par la ferveur de son drapeau tricolore et de sa Marseillaise. <br /> Merci de bien vouloir pardonner la hardiesse de certains de mes propos et dans cette perspective, Monsieur le Député, je vous présente mes plus profonds et plus respectueux sentiments.<br /> Pierre SALAS.<br /> Rapatrié d'Algérie (78 ans et handicapé COTOREP à 80%)
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S
Mon ami DOMINIQUE GONGORA est décédé, il y a deux mois environ. En parcourant ses derniers messages je suis tombé par hasard sur celui-ci que je vous livre dans son intégralité, les larmes aux yeux. Repose en paix, mon frère. Je prie souvent pour toi.<br /> <br /> 11/11/08 <br /> Bonjour mon Cher Pierrot,<br /> <br /> Ce matin, très tôt, j'ai terminé la lecture de ton oeuvre. Je n'emploie pas le passé, car ton livre ne repose pas au milieu d'autres livres, mais sur une petite table de mon coin de "travail" et de sieste. De temps en temps, je le rouvrirai pour une lecture plus approfondie qui m'aidera à partir dans les bras de Morphée.<br /> <br /> Ne revenons pas à la guerre d'algérie. Les vrais pieds-noirs connaissent sur le bout de leurs doigts, tous les tenants les aboutissants, les lâchetés et les abandons de ceux qui nous ont fait croire et trahi...A eux (P.N) avec l'aide des associations, comme tu le fais très bien ressortir, d'employer les armes qu'il faut pour faire valoir leurs droits et montrer que la France c'est nous aussi. J'en ai assez donné en Indo et chez nous. Aux générations qui nous suivent,si elles ont été bien informé par les Anciens de prendre la suite et de se battrent bec et ongles, comme tu le fais ressortir souvent.<br /> <br /> Ton chapitre 49 me donne un plaisir immense. Je sais de qui tu parles- Je n'ai jamais aimé ce genre de philosophe- Les fumiers de J.P Sartre et sa clique de St Germain des Prés, associés aux rouges et rose nous ont mis beaucoup de bâtons dans les pattes.<br /> <br /> Tu vois mon Cher Pierrot, j'ai gardé dans mon coeur et mon esprit le souvenir de la jeunesse que nous avons traversé à S.B.A. Je suis resté assez romantique et j'ai été très touché de ton passage au Maroc, là où tu as fait la connaissance de ton Epouse. Aujourd'hui, au milieu de cette grande famille mise en place par vous-deux, vous pouvez être fiers et je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu as aussi passé des moments très noirs ( Décès, maladie et autres).Ton courage et ta persévérance ont fait obstacle à la dérive. Aujourd'hui, au milieu des tiens, tu dois être fier , ainsi que ton EPOUSE,et ils doivent avoir envers vous beaucoup de reconnaissance car tu t'es beaucoup battu pour eux. ...Affaire de famille, je me retire sur le bout des pieds...<br /> <br /> Revenons à ton livre qui est l'objet de ce message. Tu raconte une vie qui est très près de la mienne. Ton livre est magnifique et prenant. Merci pour ton mot. Gardons toujours le courage que nos Anciens nous ont transmis. A nous de faire suivre...<br /> <br /> Mon Cher Pierrot, je ne peux aller plus loin, mon cerveau ne suit plus. Je vous souhaite à toutes et tous de rester dans la Foi du Dieu qui nous a donné la vie, et toi mon Cher Pierrot je t'embrasse. Abrazos...Dominique
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P
Spoliés en 1962 Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2010<br /> des Intérêts des Français Repliés d'Algérie<br /> Populations déplacées contre leur gré<br /> Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011<br /> U.S.D.I.F.R.A.<br /> Membre fondateur et animateur du C.N.S.R. (Conseil National Supérieur des Rapatriés)<br /> Membre du Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés<br /> <br /> GABRIEL MENE a toutes les Associations PN<br /> <br /> <br /> Cher Président, Cher Compatriote, Cher ami,<br /> <br /> Suite à ma lettre du 9 janvier, j’ai eu un certain nombre d’appels de présidents d’associations et d'amicales qui m’ont dit partager mes vues sur notre désunion qui limite tragiquement nos moyens d’action.<br /> <br /> Vous le savez comme moi, dans les cercles de pouvoir, on se prépare à clôturer le dossier et à s’asseoir définitivement sur nos Droits.<br /> On peut parfois entendre, ici ou là, "Le problème rapatrié est réglé". Il arrive même qu’on l’écrive.<br /> Je suis sur que vous aussi vous l’avez déjà entendu et malheureusement, cela arrive de plus en plus souvent !<br /> <br /> Il faut réagir !<br /> <br /> Mais que pourrons nous faire si nous agissons en ordre dispersé ?<br /> <br /> Chaque année, peut être même chaque mois, voit disparaître plusieurs des nôtres. <br /> Dans le secret des cœurs de ceux qui partent, il y a sans doute la tristesse et le désespoir de savoir que, 48 ans après notre départ forcé de ce qui fut notre pays, peu de nos problèmes moraux et matériels ont été résolus.<br /> <br /> Une grande lassitude envahit ceux qui restent et qui se demandent si cela vaut la peine d’entretenir la flamme après tant de déceptions et de combats infructueux. <br /> <br /> N’attendons pas que ce combat pour la réhabilitation morale et pour les intérêts matériels de notre communauté cesse faute de combattants après que nos rangs se seront tellement éclaircis jusqu’à nous rendre impuissants.<br /> <br /> Dans deux ans seulement, en 2012, cela fera cinquante ans que nous serons partis d’Algérie ; il ne vous aura certainement pas échappé aussi que 2012 sera une année qui verra en France des échéances électorales très importantes. Ces années électorales ont été propices dans le passé, aux quelques avancées en faveur de notre communauté qu’elles aient été dans le domaine moral ou dans le domaine matériel.<br /> <br /> Je vous ai proposé, le 9 janvier, d’étudier ensemble les actions que nous pourrions mener en commun, ceci dans le respect de la spécificité de chacun.<br /> <br /> Je vous propose à cette fin de nous rencontrer avec tous les Présidents d’associations et d'amicales le samedi 24 avril, de 9h à 11h au Mas de Galoffre, Route de Générac à Nîmes afin de débattre entre nous de tout cela. <br /> <br /> Lors de cette réunion, nous pourrons :<br /> <br /> • mettre sur la table les différences d’opinion ou de comportements que nous avons pu avoir par le passé et ainsi mieux nous comprendre.<br /> • Etudier ce qui doit être fait au sujet du cinquantenaire de notre exode pour que cela soit un événement marquant.<br /> • Quelles sont les actions que chacune de nos associations envisage de faire et comment nous pouvons nous apporter une aide réciproque.<br /> <br /> Espérant votre présence et vous remerciant par avance de votre contribution active à ce débat.<br /> <br /> Je vous adresse, cher Président, cher Compatriote et cher Ami, l’expression de mes salutations les plus amicales. Je forme aussi les vœux les plus fervents pour que grâce à une plus grande proximité et une plus grande coopération entre nos associations nous obtenions enfin ce que nos compatriotes attendent depuis si longtemps.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Gabriel Mène<br /> <br /> <br /> <br /> Accès:<br /> Sortir à Nîmes Ouest Sortie 25<br /> Prendre au 1er rond-point la direction Nîmes Centre, Ville Active, Stade des Costières.<br /> Au deuxième rond-point (Castorama) prendre à droite direction Générac, Vauvert, La Bastide.<br /> Au premier feu tricolore, continuer tout droit direction Camping de La Bastide.<br /> Au rond-point suivant continuer tout droit.<br /> Passer sur le pont sur l'autoroute.<br /> Au rond-point suivant continuer tout droit direction Générac.<br /> Au rond-point suivant tourner à gauche direction Vauvert, Générac, La Bastide.<br /> Vous trouverez un peu plus loin sur votre gauche le Mas de Galoffre également appelé Pré Galoffre dont vous avez ci-dessous photos de l'entrée.
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A
Qui a dit déjà: aux ames bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années?<br /> C'était Corneille dans le CID. C'était prémonitoire de nos évènements actuels.
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R
Le probléme,c'est que si çà tarde trop, à mon âge je ne verrais plus grand chose.
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P
Bon, nous n'allons pas débattre des attitudes des uns et des autres, mais en notre âme et conscience, en connais-tu des notres qui seraient restés sans réagir? Moi NON.<br /> Un jour dans le metro de place de la nation-vincennes, mon fils et moi entrons dans un wagon et remarquons immédiatement un petit groupe de 4 ou 5 gars, lesquels visiblement cherchaient à foutre le bordelauprés des occupants.L'un d'eux m'appostrophe et me demande du feu. Je Lui réponds sèchement que je ne fume pas. Il me demande pourquoi, je lui réponds que çà ne le regarde pas. Il s'avance vers moi en faisant un geste à ses potes de le suivre. Moi je pose mes affaires et mon fils à mes côtés nous leur faisons face.<br /> Au vu de notre détermination, ils ont fait une marche arriere spectaculaire et la wagon entier les a hués. Voilà tout çà pour dire que les lâches sont téméraires quand ils sont en nombre, mais pas courageux pour deux sous, quand ils sentent que çà va mal tourner.<br /> C'est pas à toi que je vais apprendre tout çà, tu le sais aussi bien que moi.<br /> Un abrazo de hermano
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P
Le temps joue en notre faveur. Tout vient à point à qui sait attendre, alors:.....ATTENDONS ENCORE UN CHOUIA
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R
Mon nom est Médina christian.<br /> Tout cela me rapelle lorsqu'en 61 je crois les arabes ont éssayés de se révolter, je suis d'Alger, du Ruisseau ,mon père travaillait à la Banque de l'Algérie et nous habitions dans des logements de la banque,en face de la banque ,les arabes armés occupaient les abattoirs la banque,avait donnée un PM à mon père et aux autres employés chargés de la sécurité les adultes étaient prés pour l'affrontement,de chez moi,je voyait la colline en haut du "ravin de la Femme Sauvage" blanche d'arabes avec le drapeau FLN eton entendaient les YOU-YOU c'était impressionnant ,tout à coup des bruits de camions et des raffales d'armes automatiques, mon père se met à la fenètre,prét à tirer ,mais c'était les PARAS de MASSUS qui descendaient tous ceux qui leurs tiraient dessus,je voiyait sur la colline,les balles de l'auto mitrailleuse qui dégommait les drapeaux FLN ,nous étions tous sortis dans la rue POLIGNAC pour aplaudir les PARAS là devant moi j'ai entendu l'aumonier dire .<br /> Tous cela pour dire comme tu l'as souligné,nous avions contre nous l'armée et le fln et nous nous sommes bien défendu , le problème içi c'est que des vrais Français comme tu dis j'en vois pas beaucoup,pour preuve lorsqu'il y en a un qui se fait tabasser dans un bus,personne ne bouge.
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P
Chère ou cher Razbana.<br /> Les armes, je crois que nous n'aurions pas à nous forcer pour les sortir en cas d' état de légitime défense. En Algérie, nous avions deux forces armées contre nous. Les fellous et l'arm&e Française qui avait reçu l'ordre de rester l'arme au pied à partir du 19 Mars 1962.<br /> Ici, vu le libéralisme général dont tout le monde s'honore, qui pourrait se soucier de l'attitude de vrais Français qui ne chercheraient qu'à se défendre?
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R
Dans mes rèves j'ai imaginé la finale de la coupe du monde; FRANCE- ALGERIE, France 3 Algérie 0,et là,j'ai vu ,tous ces Bobos,ces gauchos,ces intellos ,tous ces donneurs de leçons,tous ces défenseurs d'un Islam modéré d'une France métissée,je les ai vu cavaler,la peur au ventre fuyant cette chance pour la France qui leur courait aprés,drapeau Algériens en tête,j'ai même vue des armes sortir des banlieus et je me suis revu Là Bà, je me suis dis çà y est ça recommence que leurs a t'on fait cette foi çi et là je me suis réveillé,je veux bien croire que cela n'est qu'un rêve,et suis je le seul à rêvé cela?
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P
Lorsque Maradona a marque, je crois contre le bresil, avec la main, tout le monde a dit : c'est la main de Dieu.<br /> Moi je vais vous dire mon sentiment:<br /> Moi je souhaite, contrairement à quelques-uns, qu'il y ai un match FRANCE-ALGERIE. Au moins les dés seraient jetés et les pendules seraient remises à l'heure, car maintenant il faut en finir avec le bordel à ciel ouvert au vu et au su de tout le monde. Or craindre ou refuser un tel match serait un aveu de faiblesse, de timidité de la part de Français dignes de cette appelation et je suis persuadé qu'il en éxiste encore qui aient quelques chose dans le pantalon.<br /> Quant à Monsieur Domenech, je m'inscris en faux contre les critiques qui lui sont adréssées. Je l'ai bien connu quand il était joueur de trés haut niveau et qu'il était craint de tous les avants d'Europe. C'était un arrière intraitable. Si un seul joueur, je dis bien un seul, de cette équipe de France-là, avait le tempérament de feu de Domenech et ses roupettes de l'époque où il jouait lui-même, nous aurions une physionomie différente et une équipe de France du feu de Dieu qui inspirerait le respect que moi je porte à ce mec. <br /> Pendant la guerre, on faisait du pain avec du son, par manque de farine. <br /> C'est ce qu'il fait en faisant appel aux moins mauvais, avec la différence que lui était payé avec des cacahuetes et ceux-là avec des pépites...d'or.<br /> Que ceux qui pensent autre chose, compulse leur mémoire s'il leur en reste.<br /> Allez Raymond et continue à nous montrer ce que tu savais et sais faire.<br /> PS/ Tu as une trés jolie épouse et digne de toi.<br /> Un admirateur.
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P
PIERRE SALAS<br /> <br /> <br /> La Marseillaise<br /> <br /> Peu d’entre nous connaissent l’origine de cet hymne à l’amour du drapeau français composé le 25 Avril 1792 par Rouget de Lisle qui le créa (à la demande du baron De Dietrich, Maire de Strasbourg) pour l’armée du Rhin.<br /> <br /> Ce chant ne fut adoubé que trois ans plus tard par la Convention, laquelle le 14 Juillet 1795 le décréta chant National.<br /> <br /> 100 ans plus tard, le 14 février 1879, la Marseillaise devint l’Hymne National de la France.<br /> <br /> Nos poilus de 14-18 ( où se mêlaient Français de France, noirs, blancs ou basanés, venus d’Afrique du Nord, d’AOF, d’AEF et d’ailleurs) en prenant d’assaut à la baïonnette les tranchées Allemandes, le chantaient en chœur , à la grande trouille de nos ennemis, qui en mouillaient leurs culottes.<br /> <br /> Il est bon, qu’à l’heure où la France devient multiraciale, les candidats à l’honneur de devenir des Français à part entière, connaissent le sens profond et la portée des paroles afin qu’il ne huent plus l’Hymne national de leur terre d’accueil comme lors de la rencontre amicale de football France-Algérie, d’il y a quelques années.<br /> <br /> Les vrais Français et les Pieds-noirs aussi, se mettent au garde à vous, lorsque retentissent les premières notes de La Marseillaise.<br /> <br /> Et c’est en chantant à pleins poumons cet hymne que les partisans de l’Algérie Française, aidèrent à mettre en place un gouvernement félon devenu le 19 Mars 1962 le souteneur des fellaghas et de cette racaille dont personne d’ailleurs, n’en veut en Algérie depuis cette époque et encore de nos jours.( surtout après le score dirigé des élections de ces temps derniers)<br /> <br /> Inspirons-nous des paroles du 13ème couplet de la Marseillaise, lesquelles plus que jamais prennent toute leur signification à l’heure où beaucoup des notres, minés par l’age et le chagrin, ont disparu.<br /> <br /> Ces paroles reflètent bien nos espérances car elles donnent la marche à suivre à nos enfants et à ceux qui croient en les vraies valeurs de La France.<br /> <br /> Nous entrerons dans la carrière,<br /> Quand nos aînés n'y seront plus ;<br /> Nous y trouverons leur poussière<br /> Et la trace de leurs vertus. (Bis)<br /> Bien moins jaloux de leur survivre<br /> Que de partager leur cercueil<br /> Nous aurons le sublime orgueil<br /> De les venger ou de les suivre.<br /> Aux armes, citoyens !........ Etc.<br /> <br /> Que chacun d’entre nous les méditent , en fassent leur credo, et les enseignent dans les écoles ,c’est tout le mal que je souhaite pour l’avenir de notre beau pays.
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P
FESTIVAL DU LIVRE au Centre Culturel de CABESTANY (PO)les 28 et 29 Novembre 2009<br /> Des auteurs de talent de notre communauté et d'ailleurs seront présents.J'y présenterai à nouveau mon livre "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS ou LE BEAU CIEL PERDU A JAMAIS", ci-dessus représenté.<br /> C'est un beau cadeau de Noël pour ceux des votres qui sont nés ICI. C'est la vraie histoire de notre présence en Algérie, Le témoignage vécu de quelqu'un (bien modeste) qui raconte notre diaspora et les conséquences qui en découlèrent par la volonté d'un roi Ubuesque.
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P
Perpignan, le 19 Octobre 2009<br /> <br /> Je ne veux ni gémir sur le passé qui n’est plus, ni rêver follement de l’avenir qui n’est pas. Le devoir de l’homme se concentre sur un point, l’action du moment présent. <br /> Cardinal Désiré MERCIER <br /> <br /> <br /> Parfois, on arrive à se demander ce qu’il reste de notre communauté. J’ai beau assister à de nombreuses réunions de compatriotes pieds-noirs, je constate, non sans une certaine amère nostalgie, que nous représentons une race en voie d’extinction et de disparition. Pourquoi ?<br /> <br /> Parce qu’en effet, excepté quelques rares trentenaires qui par leur présence, confirment la règle, nous vieillissons et les plus incisifs d’entre nous sont ceux qui se situaient dans une fourchette allant de 14 à 40 ans en 1962.<br /> <br /> Ceux qui avaient moins de 14 ans, ne peuvent pas comprendre par quels moments horribles et par quelles angoisses terribles, nous sommes passés et passons encore à ce jour.<br /> <br /> Ceux qui avaient plus de 40 ans, ne sont plus là, tués par l’érosion du temps et leurs souffrances du déracinement. <br /> <br /> Ils reposent maintenant (espérons-le) en paix, dans notre France d’ICI.<br /> <br /> Alors ceux âgés de 14 à 40 ans en 1962, se situent maintenant dans une fourchette de 61 à 87 ans, et certains d’entre nous, depuis dix ans au moins, avons commencé déjà notre compte à rebours. <br /> <br /> Quelques-uns de ceux qui avaient 30 ans en 1962, ont réussi à inculquer à leur descendance, cet amour de notre Patrie, la France de LA-BAS et celle d’ICI maintenant. <br /> <br /> Par leur attachement à nos valeurs et par l’étude attentive de leur part de notre bataille acharnée contre l’injustice dont nous sommes les victimes depuis 47 ans, quelques uns de ces jeunes réussissent à prendre nos revendications à leur compte et peut-être seront-ils meilleurs et plus incisifs que nous dans ce domaine, lorsque le moment sera venu pour eux de nous succéder dans ce combat que nous livrons depuis tant de temps, si nous n’y arrivons pas, ce qui m’étonnerait car nous avons de beaux atouts en mains dans ce poker menteur qui nous oppose à deux états complices et voleurs.<br /> <br /> Ceux qui étaient des bébés ou de jeunes pousses en 1962, sont maintenant des pères de famille accaparés par leurs problèmes journaliers, leur travail, les impôts à payer, les soucis procurés par leur propre progéniture. Ils ont des soucis différents des nôtres et nous les comprenons et même les partageons avec nos moyens propres et notre sens du devoir de parents ou grands parents.<br /> <br /> Ils sont pères de famille avec les responsabilités que cela implique et ont d’autres chats à fouetter que de se pencher sur des dossiers auxquels d’ailleurs, ils ne comprendraient pas grand-chose.<br /> <br /> Alors c’est à nous de jouer, car forts de notre expérience acquise par notre âge, les affres que nous avons traversés et partagés et que nous traversons et partageons encore entre gens du même bord et de la même origine, ils se disent quelque part, que peut-être leurs vénérés papas ou papis que nous sommes devenus, nous connaissons ces problèmes à fond et que nous trouverons la clé des solutions auxquelles ils n’y croient pas beaucoup, excusés qu’ils sont par leur méconnaissance de la partie que nous jouons et que nous mènerons tant qu’il nous restera une parcelle de vie.<br /> <br /> Ils n’ont pas tort et surtout ne les jugeons pas.<br /> <br /> Nous sommes encore vaillants et courageux et nous sommes entourés de personnes et de juristes de talent. Avec leur appui et leur science juridictionnelle, ils arriveront à nous faire rendre cette justice à laquelle nous aspirons en temps, longtemps.<br /> <br /> Ainsi les efforts de notre vie sur cette terre, n’auront pas été vains, si nous réussissons quand même à leur assurer après notre départ vers un monde meilleur, une vie meilleure dans celui-ci.<br /> <br /> Nous leur devons bien çà, non ? Pour les joies, l’amour et l’affection dont ils nous entourent et dont nous les remercions.<br /> <br /> Grace à ces sentiments partagés, nous savons pourquoi nous sommes stimulés, dopés et motivés et pourquoi nous nous battons comme nous le faisons car au fond de nous-mêmes nous apprécions la beauté de la vie au sein de notre famille et nos amis, pour toutes les valeurs qui s’en dégagent et fasse Dieu qu’il nous donne la force d’aller au bout de nous-mêmes pour faire lâcher prise à tous ces moins que rien qui ont joué et jouent encore à l’heure actuelle avec nous, Rapatriés Français d’Algérie.<br /> <br /> <br /> Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s’arrêter, mais pour tenter l’impossible dans les meilleures conditions. <br /> Romain GARY <br /> <br /> <br /> Pierre SALAS
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P
Le festival de prades a été un fiasco pour moi. D'abord il faisait un froid de canard sous les baches tendues pour les exposants et ma condition physique laissant à désirer, j'ai ramassé mes billes et suis rentré chez moi à 15.00h. J'ai dit Fiasco? pas totalement, car ce festival m'a permis de connaitre un compatriote d'Oran, écrivain lui aussi, mais avec beaucoup plus de talent que moi. Il s'appelle Robert Lopez et nous avons échangé nos livres . Le sien s'intitule<br /> " au temps banni d'Auphouet Boigny" son jeu de mot sur le titre de son livre ne vous echappera pas.<br /> En outre il habite à deux pas de chez moi.<br /> Il y a du positif malgré tout grace à mon ami Robert.
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S
Mille excuses, mon cher Roger, pour cet oubli involontaire: voici les coordonnées et la date du festival du livre de PRADES: <br /> <br /> le dimanche 18 octobre de 10h à 18h à l'hotel de ville de Prades<br /> Amitiés <br /> PIERRE
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S
J'ai l'honneur d'être invité par par Madame Anne-Marie BRUN au festival" livres en herbes" de PRADES (66). Je suis trés heureux et flatté d'y être présent. J'y suis d'autant plus sensible qu'après avoir participé aux salons des auteurs pieds-noirs d'Antibes du mois de juin dernier, et au salon du savoir faire PN de Port Barcarès,mon modeste ouvrage a bénéficié d'un succès d'estime inespéré.<br /> Connaissant parfaitement notre pays Catalan et Languedoc-Roussillon, je suis persuadé que de nombreux gens de notre communauté et d'ailleurs seront présents.J'y présenterai mon livre "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS ou LE BEAU CIEL PERDU A JAMAIS", ci-dessus représenté.<br /> Pour ceux qui se sentent concernés par notre vraie histoire d'ALGERIE FRANCAISE, il deviendra vite votre livre de chevet.
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L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE<br /> Par Pierre SALAS<br /> " Si tu veux être heureux pendant une heure, fais une sieste,. Si tu veux être heureux pendant une journée, va à la pêche. Si tu veux être heureux toute ta vie, aide ton prochain. "<br /> (Proverbe chinois)<br /> <br /> De 1972 à 1984, j’ai habité un pays qui m’a fait presque oublier celui d’où je viens. Cet Eden s’appelle Les Antilles baignées sur leur droite par l’ océan Atlantique et sur leur gauche par la mer des Caraïbes.<br /> On conçoit mal qu’un tel paradis du tourisme international, ait pu être à une certaine et triste époque pendant 350 ans, le berceau de l’esclavage depuis le XV° siècle jusqu’à son abolition par Victor Schoelcher en 1848.<br /> J’ai vécu en Guadeloupe jusqu’en 1980 où mes enfants ont fait d’ailleurs de bonnes études, et ensuite à Saint Martin (partie Française) de 1981 à 1984.<br /> Pendants ces années-là, de par ma profession dans le bâtiment, j’ai parcouru les Antilles, en long en large et en travers, en passant par Saint Domingue, Porto Rico, Saint Croix, Saint Martin, La Martinique, Isla Margarita et la Guyane.<br /> Les Antillais que j’ai croisé et avec lesquels j’ai travaillé, étaient d’une rare conscience professionnelle, (Architectes, Ingénieurs, Médecins, Professeurs, ouvriers…etc.) Et bon nombre d’entre eux me font l’honneur d’être encore mes amis. <br /> Ils ne m’ont jamais donné le sentiment de conserver le moindre complexe de l’esclavagisme, sauf peut-être en Martinique où des écrivains de gauche connus , entretiennent à plaisir leur fond de commerce, le mythe du colonialisme. C’est de là d’ailleurs qu’est parti la colère anti France.<br /> Dans toutes ces îles (Guyanne y compris) bien au contraire, c’est un peuple beau et souriant, altier, fier et orgueilleux de la couleur naturelle de leur peau que nous blancs, nous efforçons d’acquérir artificiellement par des expositions à des bains de soleil prolongés et autres séances de bronzage dans des centres spécialisés pour un prix exorbitant. En outre ils ne marchandent jamais la gentillesse et la qualité de leur accueil. <br /> Quand on est reçu chez eux, et quelle que soit la modestie de leur demeure, on est frappé par la propreté de cet intérieur et de l’ordre qui y règne. Leurs enfants sont bien éduqués et d’une politesse touchante.<br /> Ils ne savent de l’esclavage que ce que nous-mêmes en savons, c’est à dire pas grand-chose, sauf quand ils lisent certains ouvrages plus ou moins tendancieux et dirigés.<br /> A l’inverse, ils sont justement susceptibles et même hargneux envers certains touristes qui se croient arriver en pays conquis avec le sentiment que tout leur est du. Ces derniers sont obligés de vite modifier leur attitude ou de prendre le premier avion en partance pour l’Europe. Mais ceux-là sont des pisse- vinaigre que ce soit en vacances, à leur travail, dans leur vie de tous les jours et n’importe où qu’ils se trouvent dans le monde. <br /> L’esclavage a toujours existé sous toutes les latitudes et existe encore de nos jours, même chez nous en France dans certains sous-sols Parisiens où la main d’œuvre étrangère clandestine, peu onéreuse importée illégalement, travaille au noir (sans jeu de mots) et même au jaune maintenant (avec les Asiatiques) pour des salaires de misère. Ils ne sont pas déclarés, ni couverts par la sécurité sociale et autres organismes sociaux et de droit. On les entasse comme des animaux au nom de la productivité, derrière des machines à coudre ou autres chaînes de production, la raison du gain de l’argent facile et sale étant toujours la meilleure, comme aurait pu le dire La Fontaine.<br /> En France, jusqu’à la Révolution Française de 1789, il y a toujours eu des Rois, des Suzerains, des Vassaux et des serfs. Ils existent encore, mais on les appelle autrement.<br /> Ce sont les Capitalistes, les Nantis, les Bourgeois et les autres. et hélas, nous avons même quelque chose qui n’existe pas aux Antilles par leur grande solidarité, ce sont les SDF (heureusement Coluche, l’abbé Pierre, Sœur Emmanuelle…).<br /> Bref !<br /> Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, l’Afrique a toujours servi de réservoir humain et ce depuis la nuit des temps. Déjà Rome et ses gladiateurs…….!<br /> Les Portugais et les Espagnols qui s’étaient partagé l’Amérique du Sud, pour mettre en valeur leurs terres importaient des Noirs d’Afrique sous prétexte que ces derniers étaient plus aptes à supporter les températures et les rigueurs des climats tropicaux.<br /> En 1682, Colbert nomme une commission humanitaire contre l’esclavagisme, mais meurt avant que son projet aboutisse.<br /> Louis XIV en 1685 en hommage à son Ministre défunt, promulgue son ordonnance et la nomme: « Le code Noir », monstrueux pour les uns, empreint d’humanité pour les autres.<br /> Ce sont toujours les divergences des points de vue qui ont créé les guerres, les rivalités, les malentendus.<br /> Ce code définissait de façon très précise les obligations des Maîtres et les devoirs des esclaves. Ces derniers devaient être traités humainement (repos dominical, qualité de la nourriture et vêtements décents). En contrepartie, ils devaient être baptisés et se marier à l’Eglise, mais… avec l’accord du Maître.<br /> En 1724, ce code Noir est révisé, mais pas assoupli. Il durcit les normes de l’affranchissement.<br /> C’est au 18° siècle surtout que les colonies françaises se transforment en parcs à esclaves.<br /> En effet, ces colonies exportent des denrées que la France et l’Europe consomment de plus en plus. Et il faut de plus en plus d’esclaves pour faire fonctionner tout cela.<br /> Selon les sources, le total des Noirs expatriés aux Amériques au 18° siècle, atteint le chiffre de 6 Millions.<br /> Maigre consolation, la France ne se situe pas en tête de ce trafic.<br /> (1,1 million) contre 2,5 millions pour les Anglais et 1,7 millions pour les Portugais, le reste pour les Hollandais.<br /> L’esclavage reste une tradition Africaine et Arabe. Cette tradition se perd dans la nuit des temps. En 10 siècles, les Arabes auront ainsi déporté 12 Millions de Noirs, sans compter les Chrétiens (25.000 à 30.000) qu’ils capturaient pour les revendre à certains ordres spécialisés.<br /> Nous ne nous étendrons pas d’avantage sur cette page sombre de l’humanité, chacun aura compris la part de responsabilités qui incombe à tous les pays avides d’espaces nouveaux et de grandeur, quel qu’en soit le prix à payer.<br /> En fin de compte, l’esclavage et le racisme, n’ont ni race, ni religion.<br /> Pierre SALAS
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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. Jean Cocteau<br /> <br /> <br /> Comme le dit si bien cette maxime de notre Jean Cocteau, notre passé n’est pas simple du tout, notre présent n’est qu’indicatif pour le moment et notre futur conditionnel.<br /> <br /> Toujours ?...NON !.....Pour le moment ?....PEUT- ETRE ! Encore que ……<br /> <br /> J’ai découvert il n’y a pas très longtemps,(en 2007 pour plus de précisions) non sans une certaine stupéfaction, qu’un grand quotidien national ( plus de 398.000 exemplaires/ jour) nous faisait l’honneur de se pencher pour la première fois et ENFIN, sur l’apport qualitatif d’une certaine catégorie d’immigrés et l’émulation qu’ils avaient provoqué dans leur environnement. Tenez-vous bien ! C’est de nous Pieds-noirs qu’il s’agissait.<br /> <br /> Vous voudrez bien lire et relire attentivement ci- après, le fac-similé de cet article signé Claude Massonet, (correspondant à Montpellier du « PARISIEN et d’AUJOURD’HUI EN France ») paru le 19 Juillet 2007, lequel relate avec un professionnalisme qui l’honore, notre arrivée en 1962, pas toujours appréciée par certains édiles, sauf parmi les autres, Monsieur François Delmas, Maire de Montpellier en date. Je cite :<br /> <br /> C’EST ARRIVE A….MONTPELLIER<br /> <br /> L’ARRIVEE DES RAPATRIES<br /> Montpellier (Hérault)<br /> De notre CORRESPONDANT)<br /> Lorsqu’ils débarquent massivement à Marseille, au début de l’été 1962, les rapatriés d’Algérie ne sont pas le bienvenus en France, tant s’en faut. Dans ce contexte empreint de suspicion, quelques villes du Sud-est font entendre une voix discordante. Il ya Nice, Toulon et surtout Montpellier. Dans la cité de l’Hérault, ils sont recus à bras ouverts. Le maire de l’époque, François Delmas, les accueille même à la gare. Il ouvre des centres d’hébergement et lance des chantiers pour loger ces nouveaux habitants. Des quartiers entiers sortent de terre à la périphérie du centre historique : la cité Saint- Martin au sud, l’ensemble du Petit- Bard au nord et surtout, un peu plus tard, la Paillade, plantée sur 300 hectares en pleine garrigue pour abriter 30.000 personnes.<br /> <br /> « Les rapatriés ont apporté un sang neuf dans une ville endormie. Ils ont révolutionné le commerce du cœur de ville qui périclitait. Ils ont métamorphosé la place Jean-Jaurès, un petit espace de marché qui donnait sur des entrepôts. Ils y ont ouvert des commerces » raconte Willy Di Meglio, ancien député de l’Hérault et rapatrié lui-même.<br /> <br /> Aujourd’hui, avec ses restaurants et ses bars, la place Jean-Jaurès est devenue le cœur branché et trépidant de la ville moderne qui pilote une agglomération de 390.000 habitants. A partir de Juin 1962, les pieds-noirs représentent d’ailleurs plus de la moitié du solde migratoire régional : 70.000 dont plus de 20.000 pour la seule ville de Montpellier, avec une majorité de jeunes entre 16 ans et 35 ans.<br /> <br /> Claude MASSONNET<br /> <br /> L’article ci- dessus démontre, si besoin était, ce que des gens, minés par le désespoir, sans un sou en poche, mais déterminés à se battre pour leur survie, peuvent réaliser pour le bien de la communauté.
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P
NOUS AVONS TOUS LA REPONSE A CE PROBLEME, MES CHERS COMPATRIOTES<br /> <br /> Que fera l’Algérie de ses milliards?<br /> Posté le 06/09/2009 à 00:17 par hogra <br /> 2741 MILLIARDS DE DINARS DANS LES CAISSES<br /> Que fera l’Algérie de ses milliards?<br /> <br /> La surliquidité des banques ne signifie pas qu’elles ne financent pas les grands projets publics ou privés.<br /> <br /> La relation entre la subvention de l’économie et les 2741 milliards de dinars de surliquidités déposées dans les banques ne cesse d’alimenter les polémiques. Du côté des entrepreneurs et des économistes, on préfère appeler à l’utilisation de cet argent dans le financement de l’économie. Les banques et le gouvernement privilégient, quant à eux, la prudence. Et cela, pour deux raisons: il y a d’abord le fait que les dépôts des banques sont à court terme alors que les besoins de financement de l’économie sont à long terme. Ensuite, les banques doivent tenir compte d’un certain nombre de ratios avant de prêter de l’argent à une entreprise. Elles doivent être d’autant plus prudentes que certaines entreprises ne daignent pas constituer des provisions pour payer le principal et les intérêts des dettes, ce qui rend la relation conflictuelle entre les deux parties.<br /> De toutes façons, le prêt bancaire n’est pas la seule source de financement, dit-on enfin à l’Association des banques et des établissements financiers. Il y a d’abord l’autofinancement, suivi de l’argent levé sur le marché. Pour cela, il y a d’abord la Bourse qui permet de lancer des emprunts obligataires, comme cela a été fait par Dahli ou encore l’Eepad et Arab Banking Corporation. Il y a également des établissements financiers spécialisés comme ceux offrant le leasing et qui ont des outils adaptés au financement de l’entreprise. La banque n’est jamais outillée pour assumer, à elle seule, tous les besoins de financement de l’économie des entreprises. D’où leurs surliquidités. Les banques ne peuvent activer selon leur bon vouloir car elles sont soumises au contrôle de la Banque d’Algérie et de la Commission bancaire. Elles oeuvrent toujours en faveur du renforcement de l’exercice de la supervision bancaire et plus particulièrement de la conformité avec les normes et principes universels.<br /> La Banque d’Algérie a même affiné ses mécanismes de surveillance, de veille et d’alerte du système bancaire dans son ensemble et a mis en place, en 2007, le suivi des banques par des exercices de stress tests en plus des indicateurs de solidité du système bancaire.<br /> A la fin de 2008, il y avait 26 banques et établissements financiers agréés et ayant tous leur siège social à Alger. Parmi toutes ces institutions, il y a six banques publiques et une mutuelle d’assurance agréée pour les opérations de banque. Il y a, en outre, quatorze banques privées dont une à capitaux mixtes. Trois établissements financiers et deux sociétés de leasing privées sont aussi agréés. Ces dernières sont orientées spécialement pour entrer dans le capital des sociétés. Ce sont d’ailleurs des recommandations express contenues dans l’un des discours du président de la République. Cela a conduit le gouvernement à rétablir l’ancien article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit autorisant les banques à entrer dans le capital de leurs filiales. Cette modalité était interdite par la loi de 2003 suite au scandale de Khalifa Bank.<br /> Les banques ne peuvent pas agir n’importe comment car elles ne font que collecter des ressources auprès du public qu’elles distribuent sous forme de crédits. Seuls les établissements financiers (banques d’affaires) ne sont pas autorisés à collecter des dépôts auprès du public. Les reproches vis-à-vis des banques sont surtout adressés à celles du secteur public qui prédominent toujours par l’importance de leur réseau d’agences réparties à travers tout le territoire national. Mais le rythme d’implantation d’agences des banques privées s’est nettement accéléré ces dernières années. Il en résulte une progression rapide de l’activité de celles-ci et des banques privées qui contribue au développement de la concurrence, aussi bien au niveau de la collecte des ressources qu’à celui de la distribution de crédits et de l’offre de services bancaires. Selon la Banque d’Algérie, à la fin de décembre 2008, le réseau des banques publiques comprenait 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007. Le total des guichets d’agences des banques s’établit à 1301 contre 1233 en 2007, soit un guichet pour 26.400 habitants contre 27.400 en 2007. Ces éléments ne sont pas négligeables lorsqu’on sait que ces implantations aident les citoyens à disposer d’outils modernes de paiement. D’un autre côté, c’est un bon moyen d’éponger les surplus de liquidités sur le marché contribuant de la sorte à réduire la tendance à l’inflation. Cela n’exclut pas que les banques seront encore plus riches si elles arrivent à collecter les épargnes des citoyens. Les banques publiques assurent la presque totalité du financement du secteur public, alors même que leur part dans le financement du secteur privé demeure importante, soit 77% en 2008 contre 79,4% en 2007. Au cours de l’année 2008, le flux des crédits des banques publiques a beaucoup plus bénéficié aux entreprises publiques qu’aux entreprises privées et ménages. Les banques publiques financent les grands projets d’investissement des entreprises publiques dans les secteurs de l’énergie et de l’eau.<br /> L’accroissement des crédits distribués par les banques privées en 2008 s’établit à 29,6% contre 42,1% en 2007. L’évolution des crédits des banques privées en 2008, dont le taux est plus élevé que celui des banques publiques, a bénéficié exclusivement aux entreprises privées et ménages et a conduit à l’augmentation de leur part dans le marché de crédits (12,5% en 2008 contre 11,5% en 2007).<br /> <br /> Ahmed MESBAH
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P
"Quand on a dix pas à faire, neuf font la moitié du chemin."(Proverbe chinois )<br /> <br /> LETTRE OUVERTE A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE<br /> <br /> Monsieur le Président<br /> Votre serviteur est l’un des plus anciens Rapatriés d’Algérie, encore de ce monde. <br /> Mais je ne voudrais pas le quitter sans vous dire quel immense espoir vous nous aviez insufflé, lors de votre campagne présidentielle. <br /> Obéissant à une logique qui s’imposait d’elle- même, c'est tout naturellement vers votre personne que nous avions portés majoritairement nos suffrages, car jamais, à ce jour, un candidat à la Présidence de notre pays, ne s'était exprimé aussi clairement que vous l'aviez fait, de prendre en considération nos problèmes qui perdurent depuis 1962. <br /> Nous avions suivi avec intérêt la constitution de votre premier gouvernement et sa constitution nous inspirait déjà les plus vives inquiétudes, car nous craignions qu’encore une fois, les Rapatriés d'AFN restent aux yeux de nos gouvernants, quantité négligeable. <br /> Toutes les communautés et tendances étaient présentes ou représentées au sein du premier gouvernement, sauf la notre (prés de 3.000.000 d'âmes). <br /> Vous nous aviez promis de ne pas nous décevoir, Monsieur le Président, et vous étiez pour nous notre dernier rempart contre l’injustice.<br /> Vous avez joué au jeu des chaises musicales pour votre deuxième gouvernement du mois dernier. Le mini remaniement effectué ne nous rassure pas le moins du monde. <br /> Je n’ai pas la prétention de vous rappeler que Les Pieds-noirs, n’ont jamais conquis l’ex Algérie Française par les armes, mais par la charrue et un travail acharné. <br /> Ils l’ont seulement défendu, comme n’importe quel Métropolitain le ferait en se voyant du jour au lendemain, expulsé de chez lui, sans ménagements, avec pour les plus chanceux, un simple baluchon ou une simple valise en bois et parfois sous le feu des mitrailleuses de la force locale.<br /> Lors de sa conquête, notre prince Président, Napoléon III avait déclaré : « L’empire est fait. Il faut l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler » C’était sans compter sur la volonté de liquidation d’un triste sire, qui en 1962, s’est vite chargé de changer l’histoire, dont il voulait par-dessus tout en faire partie.<br /> Ces Pieds-noirs venus du bassin méditerranéen, tellement décriés et vilipendés, s’étaient installés dans une province déjà Française avant leur arrivée. Ils avaient construit des baraquements de fortune, de préférence prés d’un point d’eau et pas trop loin d’un campement militaire, pour leur sécurité, et sous la menace permanente de maladies endémiques.( paludisme, dengue, malaria et…j’en passe).<br /> Pendant plus d’un siècle, ils s’attachèrent à faire de ce pays un eldorado, non pas avec des fusils ou le fouet comme le prétend avec délices, une certaine soi- disant intelligentsia gauchiste, mais avec leurs mains calleuses, la pelle, la pioche ou la charrue. <br /> Quand 130 ans plus tard, l’Algérie réclama son indépendance, on la lui accorda non sans désigner comme boucs émissaires les Pieds-noirs, responsables et victimes désignés de cette situation.<br /> La haine se canalisa sur les Français d’Algérie et les Franco- Algériens (Harkis et supplétifs) qui avaient osé s’allier à eux. <br /> Dés les accords d’Evian signés, ce fut la curée sur ces derniers et les Pieds-noirs.<br /> Après le massacre de 140 000 Harkis, et quelques milliers de pieds-noirs, les survivants n’eurent d’autre alternative que de choisir entre la « valise ou le cercueil ». En trois mois, cette terre qui fut notre aussi, se vida de sa substance « Française d’Algérie ». <br /> Prés de un million et demi d’Européens s’enfuirent dans un désordre indescriptible et innommable vers la « Mère Patrie » pensant que cette dernière « les prendrait dans ses bras » Mais arrivés à Marseille, Port-Vendres ou Sète, personne ne les attendait car aidés par l’animosité de certains édiles de grandes villes, le désintéressement du pouvoir en place, les Français en ce mois de Juillet 62, étaient d’avantage préoccupés par leurs vacances que par ces gêneurs qui venaient troubler leur quiétude et dont personne n’avait que faire. <br /> Personne ne vint les aider. L'Histoire elle-même tenta de les oublier. <br /> Notre inquiétude est fondée, car permettez-nous de vous signaler respectueusement que la Mission Interministérielle aux Rapatriés (la MIR), si elle devait être reconduite sous sa forme actuelle, reste à nos yeux, depuis 5 ans, une machine à broyer du rapatrié, ou à les plonger dans la misère à nouveau. <br /> Nos espoirs reposent en vous désormais, mais nous ne sommes pas certains qu'ils soient entre de bonnes mains. Si vous aviez à cœur de simplement nous écouter, j’ose penser que vous nous rendriez enfin la justice, la tranquillité et l’apaisement auxquels nous avons droit et auquel nous aspirons depuis 47 ans. <br /> Profonds et respectueux sentiments.<br /> SIGNATURE : L’un des trois millions de Rapatriés qui ne savent plus vers qui se retourner pour que justice leur soit ENFIN rendue
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P
A mes amis et connaissances:POPODORAN est un site qu'il vous faut découvrir. Ici, pas de tabou et le webmaster est un vrai pied-noir qui ne craint que Dieu et pas le diable. Ici, pas de tabous, du genre du qu'en dira-t-on en haut lieu, comme j'en connais qui m'ont mis sur la touche pour avoir parlé vrai et cité des vérités qui dérangent. A ceux'là, je leur souhaite longue vie car je ne suis pas rancunier et tout ce qui touche à notre communauté, m'interpelle "jusques' au fond du coeur d'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle ( merci Corneille)".<br /> Si vous allez au salon du savoir-faire pied-noir qui que vous soyez et d'où que vous veniez, vous serez reçus avec les égards que je vous dois, car grace à vous, j'ai trouvé l'inspiration qui m'a guidé sur la voie de l'écriture et cela, voyez-vous, pour moi, passe au -dessus de toutes les inimitiés, car çà en valait la peine.<br /> PIERRE SALAS
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