Canalblog Tous les blogs
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
popodoran
Publicité
popodoran
Newsletter
Catégories principales
Archives
11 octobre 2011

PELERINAGE DE SETE 2011

GRAND RASSEMBLEMENT UNITAIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE ET TOUS LEURS AMIS A SETE LES 17 ET 18 SEPTEMBRE 2011, avec grand-messe et procession des vierges représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française

Notre Dame de Santa Cruz, pour ORAN

Notre Dame d'Afrique, pour ALGER

et de Saint Augustin, pour CONSTANTINE

représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française 

Un reportage de Charly Cassan reportage34

 Pélerinage unitaire de Sète 2011

 

 

Reçu dans ma bal ce jour:

          Les trois présidents des Associations des anciens diocèses d’Algérie remercient chaleureusement tous ceux qui les ont aidés peu ou prou, de près ou de loin, avec leurs mains, leurs bras et parfois avec leurs… ordinateurs. Tous ont été bénévoles, tous ont participé avec leur foi, leur cœur, leurs tripes ! Sans eux, connus ou inconnus, ce pèlerinage aurait été impossible. D’ici ou de là-bas, hommes et femmes furent très, très nombreux ! Choristes, organiste, cantatrice, musiciens et danseuses ont aussi fait partie des bénévoles ! 

Samedi 17 septembre

         Des lumignons sous chacun des posters des trois statues accrochés au mur à l’extérieur de l’église attiraient le regard. Plusieurs dizaines de chaises dans la cour étaient rangées face à un écran géant…A l’intérieur, les statues délicieusement, amoureusement décorées, fleuries par moult dames prônaient devant l’autel. Des flammes immenses bleu et blanc descendaient de la poutre maîtresse.

          En guise de préambule, le Père Gérard FRIOUX prononça une courte allocution qui se termina par le son des cloches bônoises à 21h00 ! Eh, oui ! Elles sont là, dans le clocher de l’église Sainte-Thérèse à Sète. Ces cloches qui ont tinté « chez nous » pour tant de cérémonies ; baptême, mariage et décès… et là, elles carillonnaient, chantaient, elles enchantaient, elles incitaient à la ferveur et à la communion. Pour une surprise, ce fut une surprise !...Ce fut comme un « petit goût de madeleine » pour certains. 

          La veillée démarra par « SEÑORA » avec guitares et chœur du CERCLE ANDALOU aux costumes chatoyants. Ce fut, en quelque sorte, un clin d’œil aux descendants d’Espagnols. Lecture de l’ « ANNONCIATION », méditation et chapelet dans une totale ferveur se succédèrent avant que les fidèles, appuyés par L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE SAINT-CLAIR (vêtus de noir et blanc), suivirent par un autre chant, en français, à la gloire de la Vierge. Puis ce fut une suite parfaitement réussie de chants en latin, de psaumes, credo et l’interprétation magistrale de l’ « AVE MARIA » de Schubert par la cantatrice Valérie CANTARD. L’émotion allant crescendo avec une deuxième lecture « LA NATIVITE » et encore une méditation et un chapelet pour une autre envoûtante intervention, en italien, de Valérie pour « LA MADONNA COL BAMBINO » de Saint-Saëns. Le couple TURREL lut la prière à Saint-Augustin, poème composé par Madame. Le vibrant « CHANT A NOTRE-DAME D’AFRIQUE » (Paroles de Paul CASAGRANDE…et musique de Jean-Paul GAVINO) fut entonné par tous les fidèles et L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE. On croyait que l’émotion avait atteint son comble… …Eh bien non ! Le CERCLE ANDALOU y alla de plus belle avant l’exposition du saint sacrement suivi de l’adoration, d’une méditation et d’un chapelet. 

          De suite après le Tantum ergo, le saint sacrement fut béni avant le chant pour « notre » Algérie. Dieu ! Quelle ferveur ! De l’écrire, mes yeux s’embuent… Le CERCLE ANDALOU clôtura l’inoubliable veillée par le fameux « Dios te salve María » et ses dix-neuf retentissants « ¡olé ! »…Quelle ambiance ! La température était de 25°, mais nous avons eu l’impression que nous étions dans une fournaise ! 

Dimanche 18 septembre

          Un peu de pluie entrecoupée par la froide Tramontane contrastait considérablement avec la douceur du climat de la veille. Les volontaires chargèrent les trois statues à l’arrière de l’Odyssée II, récent chalutier, et les officiels religieux et civils y montèrent. 

          La procession maritime, constituée d’une vingtaine de bateaux, quitta le quai à l’heure prévue. Plusieurs vieux gréements auraient dû participer, mais à cause du vent, seulement quatre y étaient...

          Etait aussi présent le SAINT-MICHEL bien retapé (Qui avait été immatriculé à Oran !) Les ponts tournèrent à l’heure et la flottille parvint près de la Criée, devant la foule. Et ainsi la procession pédestre put commencer. La procession pédestre au pied du théâtre de la mer :

          Croix, bannières et statues suivies des ecclésiastiques, association Santa Cruz foulard Bleu, association N.D. d’Afrique foulard Jaune, Association St-Augustin foulard Bordeaux. 

          Malgré le mauvais temps, le théâtre de la mer prévu pour 1800 places assises, était presque plein ! J’ai eu, à différentes reprises, quelques difficultés à empêcher les larmes de couler à cause de la solennité de cette exceptionnelle messe célébrée par l’archevêque de Montpellier, à cause des chants et à cause de ce face-à-face avec l’immensité de la mer qui s’étalait jusqu’aux rives de notre terre natale…noués étaient gorges et boyaux ! Etait-ce dû au froid, à la fatigue ou au dernier chant, le « Salve Maria » ? Plusieurs en avaient la chair de poule… 

          Le repas : Tout, hélas, a une fin… ces journées se terminèrent par le repas précédé de l’apéritif. Passons bien vite sur la « prestation » du traiteur…Heureusement, le Père Garcia raconta quelques blagues aussi surprenantes qu’inattendues. Il déclencha plusieurs fois des rires. Quand les danseuses andalouses évoluèrent gracieusement et enflammèrent la salle, plusieurs rythmaient avec leurs mains (la palmada). Elles eurent droit à des tonnerres d’applaudissements. 

          Beaucoup de cheveux blancs, mais des gens avec le coeur fier et quelques jeunes prouvant que le relais commence à passer. Groupes de personnes aux yeux écarquillés et joyeux de se retrouver entre eux. Espèce en voie de disparition, dit-on, mais pas totalement puisque l’âme est restée bien vive. Gageons qu’elle perdurera ! 

Retour à tous les pèlerinages.

 

Publicité
Commentaires
L
Je n'ai pas eu de commentaire à propos des cadres. Merci d'avance Jacqueline.
Répondre
L
Je suis trés touchée étant moi même PN, née à Oran ainsi que mes grands parents et parents depuis des générations.Ma famille s'est installée définitivement sur Marseille. Je me souviens des jours qui ont succedaient notre arrivée sur le sol de france. Nous attendions le cadre immobilier dont mon père avait réglé l'embarquement par bateau pour Séte.Nous l'attendions avec impatience car nous avions mis tous nos souvenirs du moins ce que nous pouvions emmener.Les mois et les années ont passés et nous n'avons jamais eu de nouvelle. Le cadre avait été bien embarqué d'Oran. Plus tard, nous avons appris que des dokers bien inttentionnés avaient coupés les cordes (reliant les cadres) pour les enfouir dans la mer.Les années ont passés depuis, mais malgrés celà, je ne peux oublier, le mal, la douleur, surtout de mes parents.Que sont devenus tous ces cadres au fond de l'océan? Je souhaiterai savoir ce qui s'est réellement passé.Je dois dire qu'aprés celà en regardant la vidéo,j'ai eu un pincement au coeur.Notre dame de santa-cruz priait pour eux.
Répondre
P
Bonjour , nous n avons pas étaient au courant de ce Pelrinage ( Trés Domage ) , on n auraient bien Aimer être Présent , on éspérant on être avertie la prochainne foit!!!! Nous allons a Nime pour le Pèlrinage Chaque Année ; et on auraient Aimer Rencontré les Pieds Noir de Chez Nous , puisse que aussi il y a de la famille de mon épouse ,retrouver sur Internet .<br /> Nos Salutations de notre Par .<br /> Maité et Jeannot99!!!!
Répondre
Publicité