Canalblog Tous les blogs
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
popodoran
Publicité
popodoran
Newsletter
Catégories principales
Archives
17 novembre 2013

L’ODYSSÉE DE GRAIN DE BLED EN TERRE D’IFRIQIYA

L'odyssée de Grain de Bled en terre d'Ifriqiya PG

 

Qui mieux que l'auteur pour en parler!


Commentaires de lecteurs…

 

Jo Sohet

Jo Sohet (après lecture du manuscrit, de Nouméa) :  "chère nomade. la lecture de "grain de bled" m'a ravi et parfois impressionné. Certaines pages touchent au chef œuvre. Je pense que votre inspiration et votre style valent mieux que d'amicales et sincères congratulations et je ne saurais me contenter que de vous féliciter. Vous avez très bien fait; il faut parfaire.Vous vous êtes chargée d'un grand mot qui cache de grandes choses en même temps qu'il s'ouvre sur elles : Mission."

Maurice Calmein : J'ai trouvé ton livre dans mon courrier et je n'ai pu m'empêcher de m'y plonger. Que ces chants sont beaux, pleins de poésie et de sensibilité, d'évocations discrètes mais bien senties de ce que nous avons connu, vu, vécu, ressenti dans notre jeune âge.
Bravo pour cet ouvrage qui, de plus, est très bien écrit.
Toutes mes félicitations et un grand Merci!

Pierre Dimech : CE 22 FEVRIER, JE VIENS DE LE RECEVOIR ! Je suis très ému de ta palpitante dédicace, Sœur pétrie de la terre de là-bas, caressée de la broderie des vagues de là-bas...Je viens de parcourir ce CHANT, rauque et tendre, mais il va me falloir le mâcher dans sa richesse surgie des Temps Barbares....Nos identités se recoupent en nombre de points capitaux, sans se juxtaposer : et pour cause ! elles ne sont pas forgées en ateliers de productions de masse... . 

Patrice Guirao : Cet Ulysse intemporel qui n'a comme but que   de retrouver sa terre, fut elle une île où un grain de bled, cet Ulysse qui vit dans le cœur de chaque exilé ne peut rester insensible à la tendresse de ce livre. Il y a chez Maia des chants Homériens plus puissants que ceux des sirènes qui portent irrésistiblement loin le lecteur dans des contrées intérieures ciment d'une humanité qui cherche son chemin sans savoir qu'il est sous ses pieds. Maia a la force de ces alchimistes qui ont renoncé à l'or pour nous donner son âme. Elle est de ces auteurs auxquels le temps réserve une place particulière et dans les cœurs et dans la grande bibliothèque de la tendresse humaine.

Le petit monde de Babou : Je ne connais pas de plus extraordinaire aventure que celle de ce grain de sable, infime fragment d'une terre profondément authentique torturée et fabuleuse dont les périodes historiques ou légendaires de son Histoire nous sont contées au fil des pages de ce livre étonnant parfois difficile, animé toujours d'expressions poétiques absolument divines.
 Grain de bled est l'âme d'une terre celle d'Ifriqiya, il est le temps qui passe inexorablement sans que jamais ne soit absorbé par les civilisations qui s'installent au fil des siècles. Libre, bien au-delà des influences de l'Homme, le Grain de bled est l'Esprit intemporel de cette terre d'Afrique que l'être humain a voulu modeler. (…)
Il s'agit bien d'une odyssée fantastique dite avec passion, avec chaleur, avec amour, avec tristesse aussi. Quelle fastueuse évocation toute en beauté de cette terre magique dont j'ai moi-même des souvenirs inoubliables, quel symbole étonnant que ce petit bout de matière inorganique qui par une communion magistrale de la pensée et de l'écriture, vient nous toucher le coeur... " La filiation ne vient pas des hommes, mais bien de la terre qui vous voit naître " page 98. (…)  Les dernières lignes du livre m'ont particulièrement touchées ... " c'est pour cela qu'il veut qu'elle emporte ce caillou... " touchée je le fus oui car en Algérie tous les cailloux du désert, des plages, des forêts, du bord des oued, qui font et feront toujours partie de ce paysage que j'ai tant aimé n'ont plus aucun secret pour moi et cela grâce à mon père... mais ça c'est autre histoire. (…)  Je voudrais juste dire à Maïa Alonso que je regrette de ne pas trouver les mots pour lui exprimer combien j'ai le coeur gonflé d'amour et de tendresse pour son livre et combien je voudrais croire que le rendez-vous dont elle parle...  ce soit vraiment pour aujourd'hui.

Louise Gaggini : Merci à Catherine Babou d'avoir su exprimer si poétiquement "l’Odyssée du grain de bled" de Maia Alonso. Le texte est en effet une allégorie à la terre d'Afrique, mais plus encore à l'origine à laquelle elle ramène. On dit souvent que l'Afrique est le berceau de l'humanité, à lire Maia Alonso et à suivre au travers des siècles et de l'Histoire de la terre et des hommes les aventures épiques de ce Grain de Bled, on en est convaincu...

CESVAINE : Parcourir l'espace temps à bord d'un vaisseau presque invisible, d'une humilité extrême, dans ce petit corps hermaphrodite à la merci du moindre vent, de la moindre crue, du moindre pas humain écrasant de tout son poids ses microns si conscients, voici ce nous offre Maïa ALONSO grâce à ce conte mystérieusement envoûtant. (…). Ce conte des mille et un grains nous emporte dans un voyage extraordinaire sur les traces des fils et filles de Canaan, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains, des Vandales, des Byzantins, des Arabes, des Espagnols, des Ottomans et des... C'est une histoire d'éternelles conquêtes d'une terre fière qui refuse d'être conquise même si elle finit toujours par aimer ses maîtres. C'est une histoire d'éternels exils de peuples fuyants des terres pour faire germer ailleurs leurs graines d'espoir d'un monde meilleur.
« Si l'exil ne vous tue pas sur le coup il vous donne des ailes ». Ce petit grain de regard observe les envahisseurs ultramarins ou étrangers à cette terre d'Ifriqiya la conquérir et l'asservir. Une seule manière de fuir cette éternelle destinée « S'exiler » d'une île terre aux sables ocre vers le ciel-mer, l'horizon sans fin. Cet ultime exil Maïa ALONSO n'en parle pas ouvertement. Et pourtant... (…) Grain de Bled est encore là mais dans un autre état. Il était juste pousse hier, aujourd'hui il est peuple lié. Il est l'âme nomade de Maïa ALONSO...  (…)Point besoin alors de nostalgie d'une terre ocre qui existe, qui vibre, qui souffle dans chaque particule vivante de son âme immortelle... La terre n'appartient à personne, elle nous est prêtée. « N'oublie pas ton seul refuge c'est l'horizon infini ».

En librairie (sur commande) et en rayons, à Ombres Blanches, à Toulouse-11,50€

 

L'odyssée de Grain de Bled en terre d'Ifriqiya 1&4 de couverture

Retour à la bibliographie de Maïa
Retour NOS LECTURES

Publicité
Commentaires
P
Comment un individu se disant "Français" peut il taxer la colonisation de son pays en "génocide" ?<br /> <br /> Il es t vrai qu'en 2017 l'on peut tout faire avec une imprimante 3D !
Répondre
M
Michèle Perret, dans la revue "Etoiles d'encre"<br /> <br /> L’Ifriqiya, dans ce récit, c’est bien plus que le territoire romanisé débordant un peu l’actuelle Tunisie que lui assignent les historiens : c’est la longue bande du Maghreb, en gros, la zone d’expansion des tribus berbères, numides, l’Afrique du Nord, labourée d’invasions, successivement dominée, avant le colonisateur français, par les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes musulmans, Abbassides ou Fatimides, les Espagnols, les Ottomans… Une terre où l’histoire s’écrit souvent en lettres de sang, dans le fracas des mêlées et la pourriture des trahisons, une terre hantée des fantômes de ceux qui, de Didon à Barberousse, de Jugurtha à Augustin, de la Kahina à l’inquisiteur espagnol, ont cru la représenter ou la posséder. <br /> <br /> Portée par un souffle épique, Maïa Alonso les convoque tous en une série de « chants », prosopopées écrites dans une belle prose lyrique qui donnent la parole alternativement aux acteurs éphémères de ces éternelles conquêtes et de ces métissages acceptés ou subis ; mais aussi à des villes, Tipasa ou Ouahran, insolentes ou ruinées ; et encore à d’humbles anonymes, emportés par le courant. Le récit nous bouscule, dans la violence du vent du désert.<br /> <br /> Les envahisseurs passent, des villes se construisent et disparaissent et seule la terre rouge d’Ifriqiya demeure : Á toi l’illusion de la conquête, l’illusion de ta grandeur. Jamais je ne te serai donnée, tu passes, j’efface, dit-elle au petit homme vaniteux qui croit s’en emparer. Ne subsistent que Kaos, cette terre, la Vivante… plus impitoyable que le roc, Hitaki, le temps en figure de berger, fugitif et éternel, et l’humble Grain de Bled, témoin de cette histoire, petit grain de sable arraché à cette terre et qui sera emporté par le cataclysme final. <br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faut pas chercher là (malgré l’érudition qui sous-tend le texte) une histoire argumentée et minutieusement chronologique de cette rive sud de la Méditerranée, mais une fable épique, un poème aux facettes multiples, déroutant, tourbillonnant, envoutant, comme le flot d’un oued en crue ou le souffle du simoun, de somptueux tableaux aux couleurs et aux cruautés orientalistes, Dinet, Fromentin ou Delacroix, l’étouffement des saveurs et des odeurs trop fortes…<br /> <br /> <br /> <br /> Fille de cette terre que nul n’a jamais connue sans en garder la déchirure, Maïa Alonso a écrit là un impétueux poème d’amour, à lire et relire sans se presser, en se laissant emporter par les émotions, les mots et les images.
Répondre
M
Touchée du relai aussi complet et grand merci.
Répondre
Publicité