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27 février 2016

KATZ… CRIMINEL DE GUERRE

Par José Castano

« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » -Jean Racine - (« Britannicus ») 

            En ce début d’année 1962, en Algérie, l’Organisation Armée Secrète était arrivée à l’apogée de sa puissance et le slogan « l’OAS frappe où elle veut, quand elle veut », n’avait jamais été aussi vrai. A Oran, elle était maîtresse de la ville. A sa tête figurait des noms prestigieux comblés de gloire et d’honneurs qui entretenaient un climat de confiance malgré le tragique de la situation…

            Le gouvernement gaulliste ne pouvant admettre pareille humiliation, avait nommé à la tête du secteur autonome d’Oran, afin de réduire cette « OAS narguante » -et pour le malheur des Oranais- le 19 février 1962, le général Joseph Katz en remplacement du général Fritsch qui refusait de pratiquer sur les membres de l’OAS cette besogne de basse police qu’était la torture. La mission de Katz : « Mettre au pas la ville sous contrôle de l’OAS ». L’Organisation était alors dirigée par les généraux Jouhaud et Gardy, le colonel Dufour, le commandant Camelin, le lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Charles Micheletti et Tassou Georgopoulos.

            En bon exécutant, Katz, s'apprêtait à écraser ceux qui refusaient d'obéir aux ordres de l'Elysée et ceux qui persistaient à crier « Algérie française ! », maxime désormais classée comme « cri séditieux », ajoutant aux vertus de l'obéissance passive, une haine que même le règlement de la gendarmerie (sa garde prétorienne) ne prescrivait pas.

Carré d'épaules, rond de ventre, aussi peu distingué que son complice d’Alger, le colonel Debrosse, outre celle de leur cruauté, on leur prêtait une certaine ressemblance : même corpulence massive, même front de taureau, même manie de traiter tout le monde de « con » ou de  « bon à rien », même absence de scrupules. En somme, pour reprendre les mots de Lamartine : « Rien d’humain ne battait sous son épaisse armure ».

Katz était un militaire républicain que De Gaulle avait cueilli à Bordeaux pour l'envoyer mater la « racaille d'Oran » (sic). Son sentiment à l'égard des Pieds Noirs était celui-ci : « Un ramassis de descendants de déportés de droit commun, de négriers qui veulent conserver leurs privilèges. ».

          Alors qu'à Alger, depuis la sanglante affaire des Barricades, on avait surnommé Debrosse : « Le sanguinaire », très vite, aux yeux des Oranais, Katz allait devenir « Le boucher ». Pour briser toute résistance, la première consigne qu'il donna à sa troupe essentiellement constituée de « gens sûrs », en l'occurrence les Gendarmes Mobiles, dits « les rouges », fut celle de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l'audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d'un bouclage. « Le feu - précisa-t-il - sera ouvert sans sommation sur les contrevenants à partir du 23 avril. De même, le feu sera ouvert, par tous les moyens y compris l'aviation, sur les éléments OAS circulant en ville. ». C'était ratifier une pratique que les « gendarmes rouges » utilisaient déjà depuis un mois...

           Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.

« Il est beau qu’un soldat désobéisse à des ordres criminels » ; à l’évidence, ces « soldats » par trop zélés n’avaient pas lu Anatole France…

Cette lutte « impitoyable et par tous les moyens », selon l'ordre donné par de Gaulle, faisait partie d'un plan mûrement concerté : IL FALLAIT ABATTRE L'ALGERIE FRANÇAISE ; il fallait aussi montrer aux masses musulmanes, longtemps hésitantes, qu'elles devaient maintenant et définitivement, opter pour le FLN dont la France était désormais l'alliée, luttant, avec ce mouvement terroriste, contre l'ennemi commun : LE FRANÇAIS D'ALGERIE ! Et cette alliance n’avait aucune limite, ne souffrait d’aucun scrupule dès lors qu’elle permettrait de venir à bout de l’OAS… Pour preuve : au mois de mai 1962, la gendarmerie « blanche » arrêta un assassin de la pire espèce, Slémani Slimane, qui reconnut avoir torturé et tué vingt-sept Européens. Il fut inculpé. Katz le fit libérer et rapportera que ce dernier « lui rendra de grands services dans les jours les plus agités ».

S'adressant à un membre de l'Exécutif Provisoire, Katz eut ces mots terribles : « Donnez-moi un bataillon de l’A.L.N. et je réduirai l’O.A.S. à Oran ». Ces propos, monstrueux et inqualifiables de la part d'un officier français firent l'objet d'une question à l'assemblée Nationale (J.O. du 8 mai 1962 - page 977).

           Ce « bataillon de l’ALN », Katz allait néanmoins se le procurer –avec l’assentiment discret de l’Elysée- en procédant au recrutement de la plus immonde espèce d’assassins qu’il eût été donné de voir…

           Ce renfort était constitué par les « martiens », ces révolutionnaires du mois de mars, qui, le cessez-le-feu prononcé, venaient sans danger rejoindre les rebelles. Ils étaient les combattants de la dernière heure, impatients de fêter dans le sang leur baptême de « libérateurs » et de se parer d’états de service de pillages et de tueries à faire pâlir le plus chevronné des assassins. Leur unique but était de se faire valoir et, surtout, de faire oublier qu’ils s’étaient abstenus de combattre durant sept années, attendant de connaître l’issue des armes pour se ranger du côté du vainqueur. De ce fait, ils étaient devenus les plus sanguinaires : exactions, tortures, viols, massacres d’Européens et de harkis se multipliaient, mais on n’en parlait pas. Leurs bandes anarchiques allaient être à l’origine du pogrom anti européen du 5 juillet 1962 à Oran qui fit plusieurs milliers de victimes… mais dont on taira le nombre exact.

            La fraternisation entre Gardes Mobiles et FLN était sans retenue : le soir, les premiers étaient généreusement pourvus en prostituées envoyées par les seconds. On ne peut, dès lors, s'étonner de l'attitude passive qui fut celle de Katz et de ses gendarmes lors de la tuerie du 5 juillet… Sur ce point, rappelons cette anecdote impliquant un officier français musulman, le lieutenant Rabah Kheliff qui commandait la 4e compagnie du 30e BCP (Bataillon de Chasseurs Portés). Le 5 juillet 1962, celui-ci, apprenant que des civils européens étaient regroupés en divers points de la ville d’Oran dans l’attente d’être exécutés, décida de passer outre les ordres de Katz de ne pas intervenir et de se porter à leur secours.  Il prévint par téléphone son colonel, qui répondit : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit ».

            À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagna un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards européens dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller » rapportera t-il. Le lieutenant Kheliff exigea et obtint du préfet, Souiyah El Houari, leur libération. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il fut lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs.

A la suite de cet acte héroïque, il fut mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par Katz qui lui adressa ces mots terribles : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ! ».

            La « victoire » acquise, l’indépendance accordée à ses alliés, KATZ quitta Oran pour la Métropole le 13 août 1962, après avoir fait l’objet, le 4 août, d’une citation à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour, entre autres, « avoir su rétablir et préserver avec force et dignité l’autorité légale et l’ordre public »... décoration qui lui sera remise par le Ministre des armées, Pierre Messmer. Une nouvelle étoile vint également rappeler ses « bons et loyaux services ». De Gaulle savait payer ses séides !…

            Nommé fin 63 à la tête de la 4ème Région Militaire (Bordeaux), il quitta le service armé début 1968 avec le grade de général d’armée (5 étoiles).

            Une plainte pour « complicité de crime contre l’humanité  et obéissance à des ordres criminels » fut déposée le 16 octobre 1999 entre les mains du doyen des juges du Palais de Justice de Paris au nom de 47 familles des victimes du massacre du 5 juillet à Oran ainsi que du Comité VERITAS (1). Cette plainte fut déclarée irrecevable mais suivie d’une décision par le juge de non informer. Un appel de cette décision n’aura pas de suite en raison du décès du « Boucher d’Oran » intervenu le mardi 6 mars 2001 à Amélie-les-Bains (66). Rejeté par ses pairs, il finira ses jours, seul, et sa famille choisira de l’inhumer au cimetière de ROSAS, en Espagne.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

(1) - Depuis la « Jus Resistendi » du Droit romain jusqu’à l’article 122-4 du Code Pénal français actuel qui stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal », il paraît probable que Joseph Katz, aurait perdu le procès que VERITAS lui avait intenté car il avait, à l’évidence, consenti à l’exécution d’un ordre criminel de de Gaulle consistant en la consignation des troupes françaises en leurs casernements (22 000 hommes) alors que les Français d’Oran se faisaient massacrer en grand nombre, le 5 juillet 1962.

Site internet : www.comite-veritas.com - Courriel : anne.cazal@orange.fr

LA PHOTO DE LA HONTE !

1

Gendarmes mobiles (« les rouges ») arborant le drapeau du FLN en signe de « victoire ». "La honte ne se raconte pas, elle s’encaisse" KATZ

Katz assassin

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Commentaires
C
KATZ. et DE GAULLE . De face comme de profil vous êtes de piteux pithécanthropes sanguinaires qui avez fait allégeance avec l’ennemi en temps de guerre, commettant ainsi un Crime contre l’Humanité qui s’est soldé par plusieurs <br /> <br /> milliers d’innocents massacrés et disparus dans des conditions barbares.<br /> <br /> Vous méritiez d’être traduits ,sans rémission, devant la Haute Cour Martiale!!
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A
où à Rosas ? qu'on aille au moins cracher dessus ?
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A
Il faut extraire di culo de la décharge de colombey les deux mosquées: mais où la jeter ? aucune poubelle ne mérite cet affront
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G
Je n'étais pas à Oran témoin de ces faits , mais ils me semblent plausibles . Donc je déclare croire à la véracité de ces faits . Concernant les zones d'influence françaises , qualifiées de coloniales , la bêtise de la majorité des hommes politiques élus en France , a été quasi infinie , et donc criminelle . J.GERARD ancien combattant en Kabylie .
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L
Je suis un miraculé du 5 juillet 1962 à ORAN, j'ai toujours et de plus en plus, maudit ces deux résidus, abats du diable: De Gaulle et Katz J'espère que leur place leur a été réservée en enfer.
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M
La vérité est patiente et tenace. S'il n'y avait pas eu les massacres du Bataclan et Nice, elle ne serait pas ressortie. Combien a t-il fallut d'années avant que Simone VEIL porte témoignage des horreurs qu'elle a connues ? la vérité sur l’holocauste est sortie lorsque les pays industrialisés ont fait les yeux doux au laborieux peuple Allemand, avec qui ils allaient faire des affaires. Indignés par leurs bourreaux qui se faisaient passer pour des victimes, les juifs ont dévoilé l'horrible vérité. Maintenant c'est le tour des Pieds Noirs de faire connaître la vérité sur leurs bourreaux.
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B
Cher monsieur,<br /> <br /> Je suis né en Algérie, et en 1962 j'avais 19 ans. Je m'excuse, mais vos émails me font revivre tout ce qui c'est passé. Malheureusement, aucun criminel de l'époque a payé ses crimes. Vous ressortez la vérité beaucoup trop tard, un peu comme-çi on venait de la découvrir. Dommage.
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I
Je ne suis pas Pied-Noir de naissance mais de cœur pour avoir vécu au Maroc. En garnison à Coblence j'ai vu arriver KATZ protégé par des gardes du corps. Il n'avait aucune attribution, il était "planqué" auprès du 2ème Corps d'Armée, en 1962 ou1963. J'étais lieutenant et savais le rôle qu'avait tenu KATZ en Algérie. Un jour où nous allions nous entraîner au tir au pistolet KATZ vint en même temps que nous s'exercer avec ses gendarmes protecteurs. Ils nous observaient constamment craignant pour leur général. Je faisais exprès de parler avec l'accent pied-noir et de m'agiter avec mon arme, parlant à voix haute de mes bons résultats au pistolet.... il y avait avec moi deux aspirants du contingent dont un pied-noir qui parlait en arabe avec des accents volontairement menaçants. Nos regards lui étaient hostiles voire méprisant. Son inquiétude croissait...<br /> <br /> Cette heure de tir m'est restée en mémoire tant je voyais le KATZ inquiet et craignant un geste de notre part. Voir sa peur nous fit du bien... Crapule.
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L
Katz est la pire des créatures connue de la terre. Cet infâme individu est le plus grand des assassins revêtu de l'uniforme militaire que De-Gaule nous ait envoyé pour nous détruire. Il a été longtemps le cauchemar de mes rêves et j'espère qu'il doit purger ses forfaits en enfer avec ses complices.
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N
Nous avons l'occasion d'aller à Rosas , la tombe du Boucher de Oran est elle réellement en place?<br /> <br /> La sépulture du lieutenant Kheliff se trouve où ?
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G
Oran et Katz , cela me fera très mal jusqu'à l'extinction de ma pensée .<br /> <br /> (Vécu en Kabylie "vous partez ! cela va être pire" et cela le fut par l'ALN , afin d'étouffer toute tentative d'indépendance Kabyle . Dans quelle duperie sont à cette époque tombés les Kabyles en luttant contre nous !!) .
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K
genocide il parle de genocide a alger pourqoi ne parle t il pas de ceux d oran notre nouveau president il n etais pas ne cest vrai je suis ne un 5juillet en37 et moi j y pense un ancien d afn degoute ecoeure par toute cette pouriture jpa
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L
je suis algéroise et est vécu les évènements d'Algérie avec douleur malgré mon jeune âge<br /> <br /> Nous avions décidé de manifester le 26 mas 1962 pour demander le déblocage du quartier de BAB EL OUED qui était encerclé par l'armée française<br /> <br /> et là j'ai pu éviter le pire car impossible d'accéder à la place d'isly car les rues étaient fermées au fur et à mesure par des herses tirées par les soldats français<br /> <br /> le piège se refermait<br /> <br /> et ensuite ce fut le massacre
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L
Je suis Oranais et j'ai vécu ces terribles moments en particulier les massacres du 5 juillet, je me trouvai près de la préfecture un peu avant midi quand quand les loups soutenus par Katz se sont rués sur une population désarmée inoffensive je maudis ce général et toute sa clique, indigne de représenter la France qui le paie lourdement à présent.
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J
KATZ FUSIBLE CRIMINEL DE DE GAULLE<br /> <br /> « L’armée restera pour vous protéger » les semaines précédentes. Le pouvoir central Français est directement impliqué – Katz ne faisant que se parjurer en exécutant des "directives de non intervention supérieures "en contradiction avec celles sur la légitime défense du cdt FAF d'Alger (cité par le général Faivre);qui cependant ne le blamat pas! pour il est vrai des "incidents" trés minimisés (rapport officiel de Katz)tandis que le GPRA subjugué dans un communiqué du 6 stigmatise des prétendus résidus de l 'OAS (dénié par le FLN/ALN à Oran le 6 juillet )<br /> <br /> Mais à postériori il est plus facile d'écrire l'histoire ;Sur le moment dans la confusion personne ne savait ce qui pouvait se passer<br /> <br /> Pour De Gaulle en priorité la consérvation des bases d"éssais du sud et de Mers Elkébir devaient etre assurés; mais en méme temps cette derniére ne devait pas générer une zone de replis et une enclave Française donc nécéssité de faire partir un maximum d'habitants Européens de la région (pour l ALN) sans pour autant provoquer l'intervention de l'Armée Française (donc assurance de son gel);remplacée par celle de l ALN du Maroc aprés en avoir crée les conditions; carence de la Force Locale <br /> <br /> utilisation et exacérbation des sentiments de vengeance<br /> <br /> pour créer l'émeute RENDUE SURTOUT POSSIBLE PAR LA PARALYSIE VOULUE DES 18000 h DE L 'ARMEE FRANCAISE J'AI ECRIT CECI IL Y A 20 ANS BIEN CORDIALEMENT Jean François PAYA
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A
Pour essayer de rester objectif et un tant soit peu "Historien" sur le général Katz il convient de citer son rapport mensonger sur cette journée du 5 Juillet 62<br /> <br /> <br /> <br /> : Seul rapport officiel ;toute enquéte à postérirori ayant été prohibée (2em bureau où autre) pour information voir le lien ci aprés sur le site partisan de la LDH<br /> <br /> <br /> <br /> http://ldh-toulon.net/Oran-juillet-1962-le-rapport-du.html<br /> <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne les événements tragiques d’Oran, l’historien Jean-Jacques Jordi a relevé dans son livre Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie, éd. SOTECA, octobre 2011, environ 900 personnes tuées ou disparues entre le 5 et le 7 juillet 1962<br /> <br /> <br /> <br /> JJ Jordi conforte la thése de la provocation par le commandement de l'ALN exterieure citation Réponse à une question sur les massacres d Oran<br /> <br /> : " Le 5 juillet 62 à Oran c’est une manifestation, des coups de feu qui éclatent, et une véritable chasse à l’européen qui s’ensuit.<br /> <br /> Mais ce qui se déroule ce jour-là n’est pas un orage qui éclate dans un ciel serein. D’aprés les archives, il y avait, à partir de fin juin, une volonté des dirigeants de la wilaya, surtout du groupe d’Oujda, Boumédienne et Ben Bella, de contrôler tout les accès qui mènent à Oran. (voir témoignages récents sur disparition et enlévement d unité entiéres de la force locale la veille du 5 juillet en oranie)<br /> <br /> Et dès le 23 juin on note de nombreux enlèvements. En analysant les archives on se rend bien compte que tout est en place pour que quelque chose se passe le 5 juillet.<br /> <br /> La volonté était de discréditer le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) en démontrant son impuissance à maintenir l’ordre. Car après Oran,l’objectif était d’intervenir sur Alger." "<br /> <br /> En effet comme l indique M Harbi historien du FLN la prise du pouvoir par l extérieur n etait pas évidente et les bataillons de Boumédienne n entrent qu'en Septembre dans la capitale<br /> <br /> l 'Indépenance de l Algerie célébree (a Tort) le 5 Juillet (date politique)a débutée par un massacre la guerre étant terminée (la vraie date est le 3 juillet)<br /> <br /> donc hors amnisties On peut remarquer que les crimes et exactions après le 3 Juillet 62 ne sont pas couverts par les amnisties réciproques d'Evian et ensuite en France pour les combats de l'OAS jusqu'au 3 Juillet 62<br /> <br /> Ponctuellement le jour le plus sanglant de ce conflit pouvant entrer si préméditation dans une définition d un crime contre l'humanité (persécution ethnique)<br /> <br /> COTE FRANCAIS fait unique dans l HISTOIRE : une Force armée laisse massacrer ses ressortissants sans pratiquement intervenir<br /> <br /> implication du pouvoir central gaulliste qui faussement neutre facilite le coup d état Bbella Boumedienne en rupture des accords Evian ,une gauche francaise qui séléctionne les victimes<br /> <br /> On pourait trouver d autres élements aux chercheurs et historiens de développer comme nous avons tente de le faire<br /> <br /> PAS D ENQUETE SUR LES CAUSES ET L AMPLEUR DE CE MASSACRE mais il faut aussi se reporter aux écrits des journalistes négligés par les chercheurs qui etaient sur le térrain et qui valent bien le manque de rapports de nos services de renseignement dont aveu de certains résponsables FLN D Oranqui avancent responsabilité pour la provocation de "jeunes musulmans armés"<br /> <br /> donc présumés sous leur tutelle ! mais miné par des luttes internes ( en gros GPRA d'Alger contre ALN d'Oujda )<br /> <br /> Voir aussi preuve de la déstruction de documents de la gendarmerie qui avait commence une enquéte vue notament par Viviane Ezagouri sur place fille de disparu<br /> <br /> SUR L ORIGINE DE LA PROVOCATION DU 5 JUILLET 62 à ORAN"DEAL" De facto ALN / Pouvoir Gaulliste ( +depuis témoignages algériens publiés)<br /> <br /> Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si les effets justifiant la cause et en histoire cela compte (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants"après l'indépendance)reniée ensuite !<br /> <br /> Besoin de l’accord des putchistes d 'Oujda opposes à Evian pour garder les bases militaires d'essais: Jean Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques a Oran, si non des généralités valables pour toute l'Algérie pour un massacre "spontané"(alors que le film de JP Lledo nous apprend qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas. aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance une quantité d'archives /même pas référencés des fameux JMO sur "les enlèvements " signalés à certaines unités et pas des "disparus"ce qui est plus large signalés a Oran et en France pour les isolés ;(familles parties) P111 il suggère responsabilités des Oranais Donc si la provocation de la foule est admise de toutes façons (Deal ou pas) dans ce contexte nous avons raison et certains avertissements ont circulés la veille ! voir aussi les cahiers du Révérend Père Delaparre négligés par les "historiens"<br /> <br /> ORIGINE DES COUPS DE FEU ET DE LA PROVOCATION INITIALE<br /> <br /> Certains historiens disent" origine des coups de feu inconnue " laissant planer un doute sans donner tous les éléments pour juger. Coups de feu initiaux vers 11 h 15 place karghenta et boulevard Joffre sur le défilé FLN structure qui venait de "la ville nouvelle" on en est pratiquement sûr par divers témoignages tant algériens que PN et militaires ( commandant du service social des armées et sa secrétaire placés sur la terrasse de leur villa Boulevard Joffre "venant d"un grand immeuble situé plus haut film Pathé ) Capitaine Gaston cité par Général Katz vu des tirs venant de la maison de l"agriculture place Karghenta témoignages d"ATO touchés et scouts musulmans aussi Bien Katz conclu sans preuves bien sur "désperados OAS"<br /> <br /> <br /> <br /> C’est ce que les meneurs de l"émeute crient en bas "C’est l’OAS" Mais il faut dire que pas un seul tireur européen n’a été trouvé autours de ces immeubles cerné par les miliciens FLN en armes qui ont envahis les étages et fouillé par tout et quoi de plus ressemblant dans la confusion totale à un musulman armé qu’un autre musulman armé qui fait semblant de chercher aussi ! Personne ne pouvait supputer le tir des uns sur les autres ! Et pas beaucoup n"étaient au courant des divergences Oujda GPRA même nos services ont mis le temps à le comprendre voir dans mes archives le document classifié du 2ém bureau Oran qui vient de découvrir 15 jours après l’Ordre Du Jour du 5 juillet de l’EMG d Oujda, qui prévoyait prémonitoirement "qu’il faudra<br /> <br /> protéger la minorité européenne et que le GPRA n’était pas capable de maintenir l’ordre ni de gouverner l’Algérie !<br /> <br /> VOILA QUELQUES ELEMENTS POUR CERNER LA DUPLICITE ET LES RESPONSABILITES DU GENERAL KATZ DANS LES MASSACRES DU 5 JUILLET A ORAN AM Groupe de recherches sur Oran 5 juillet 62
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