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13 août 2010

SECTARISME PRIMAIRE

HERISSON__toile

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PRIMAIRE

Avec le temps et la patience, La feuille du mûrier devient satin

         Les 20,21 et 22 Août 2010, à Port Barcarès, se déroulera le 4° salon du Savoir-faire Pied-noir.

         48 ans  après notre arrivée ICI, et à force de jouer des coudes contre l’adversité, nous prouvons à la face du monde, que nous sommes toujours là, malgré le nombre illimité d’écueils qu’il nous a fallu franchir et surmonter.

         Certes, cela n’a pas été sans mal. Il nous a fallu puiser dans les gênes de nos ancêtres pour déployer la même énergie qu’ eux à construire un pays.

         Entre les 2 Juillet 1962 et 2 Juillet 2012, cinquante ans se seront écoulés. Cinquante ans pendant lesquels notre communauté entière aura clôturé une page d’histoire qui aura vu disparaître, hélas, grand nombre d’entre nous, nos très chers et irremplaçables parents ou amis.

         Soyez certains, que là haut, Dieu leur aura réservé une place de choix auprès de lui.

Faisons ensemble l’historique de nos origines.

         Pour mémoire, ce qualificatif de  Pied-noir » était un terme qui existait depuis plusieurs décades et bien avant que les « patos » ne s’en emparent pour nous désigner quand ils parlaient de nous.

         Le Larousse définit les Pieds-noirs, comme des Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. Mais la rumeur la plus vraisemblable affirme que les indigènes du coin, appelaient ainsi nos ancêtres à cause de leurs pieds noircis par la boue noire de la tourbe des marécages. C’est en tous cas la plus noble explication et celle qui aurait pu être reconnue.

         Mais il n’y avait pas que des Français, car tous ces expatriés venus des quatre coins de l’Europe, étaient : Français (bien sur) mais aussi Alsaciens- Lorrains (à la recherche déjà de leur identité), Espagnols (les plus nombreux), Italiens, Maltais... Etc.

         Tous ces pionniers animés d’une détermination et d’une énergie farouches, motivées par la misère et la précarité de leur existence, s’attelèrent, le mors aux dents, à faire de ces contrées marécageuses un éden qui par la suite passa aux mains de gens qui ne comprirent pas et n’ont encore pas compris à ce jour, comment utiliser et valoriser un tel cadeau offert sur un plateau un certain 19 Mars 1962 par des amants de la défaite diplomatique, sous couvert de notre France.

Aussitôt, ce fut la curée sur les Français d’Algérie et le signal de notre débandade. Ports et aéroports furent envahis, pendant que notre armée, sur ordres, restait l’arme au pied et les yeux levés vers le ciel.(Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire).

         A  compter de notre arrivée en France durant cet été 62, le terme « Pied-noir » s’appliqua officiellement et non sans une certaine condescendance teintée d’ironie, à nous Rapatriés d’Algérie.

         Mais très vite, cette appellation devint notre fierté et notre « A.O.C », car il avait au moins le mérite de nous différencier de la race moutonnière, comme avait qualifié les métropolitains, le sieur de Gaulle, en personne.

        L’appellation «Rapatrié» fait référence selon Wikipedia à un statut administratif qui concerna, à partir de 1962, les « Français d'Algérie » originaires des départements français d'Algérie au moment de l'indépendance du misérable 2 juillet 1962. Les Français d'Algérie, se composaient d’« européens » et de « Harkis ou anciens supplétifs », ces derniers considérés à tort comme… ne faisant pas partie de l'armée française !!!. Durant ce demi siècle commencé ce maudit 2 Juillet 1962, tous les gouvernements qui se seront succédés, nous auront fait tout subir avec leur sectarisme gaullien et primaire, dans lequel se mêlaient : mépris, indifférence, affronts, mensonges, promesses fallacieuses (au moment des élections), dédain, et ostracisme sur la réalité de notre communauté.

         Les mots me manquent pour décrire cette attitude et ce manque de discernement à propos du rôle qu’auront joué nos ancêtres et nous, par la suite, dans la reconstruction d’un pays de pirates barbaresques et de sarrasins, devenu par notre travail et notre abnégation, (avant son indépendance et malgré certains historiens à leur botte), un superbe fleuron  et un exemple à suivre pour les futures générations, avides de travail et non pas d’assistance et d’escroqueries sociales.

         Mais maintenant, il nous faut réaliser que la roue a tourné et que la donne n’est plus la même. En effet, et Dieu aidant, l’union de tous les rapatriés provenant d’Afrique du Nord,  d’Afrique Noire ou d’Indochine, se fait lentement, mais sûrement. Et puis, notre descendance est là et bien là, prête à nous relayer, avec un état d’esprit intact et prête aussi à relever le gant de ce défi permanent qui nous est imposé.

         Nos probables 2.000.000 de voix de pieds-noirs, de pieds gris et de harkis, font que nous avons un rôle important d’arbitre à jouer dans les futures échéances électorales.

         Rappel pour mémoire des résultats du 2° tour de l’élection présidentielle du 6 mai 2007 : Votes 18.983.138 dont 53.06%(10.062.000 voix) en faveur de Nicolas Sarkozy et 46.94%( 8.921.138 voix) pour Ségolène Royal, soit une différence seulement de 1.140.862 voix. Nous avons le droit de penser que nos votes en faveur du candidat de droite (qui nous avait séduit par son engagement et ses promesses non tenues envers notre communauté), lui avaient permis de remporter le cocotier.

         En 2012, avant de glisser votre bulletin de vote, dites-vous bien que ce bout de papier sera notre arme fatale face aux camelots de foire, joueurs de violon ou chanteurs de charme qui, tous, briguent nos suffrages. Seuls nos votes les intéressent. Rien d’autre, de nous ils n’en ont rien à cirer car comme l’a déjà dit quelqu’un avant moi : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

         Nous devrons voter massivement pour ceux qui prendront officiellement et par écrits, les engagements qu’ils avaient déjà pris quand ils nécessitaient de notre apport électoral et qui sont tombés dans les oubliettes de la République. Tous les candidats seront questionnés par nos représentants d’associations, même et y compris le front national qui reprend des forces avec Marine Le Pen, dans l’esprit des Français qui en ont ras le bol.

      USDIFRA en la personne de son président, nous rappelle :

      « Que cette année sera l’année du cinquantenaire de notre forcé d’Algérie. Cet exode (je cite) de plus d’un million de personnes sur quelques semaines dans des conditions effroyables n’est pas, comme on voudrait le faire croire, quelque chose d’anodin dans l’histoire de France.

       Certains souhaiteraient nous voir oublier au plus vite les conditions de cet exode, la façon dont notre communauté a été traitée depuis et l’injustice qu’elle continue de subir aujourd’hui. Ils souhaiteraient voir disparaître nos cimetières et toutes les traces de la présence française en Afrique du Nord, ils souhaiteraient oublier jusqu’à l’existence de notre communauté.

       Nous devons au contraire saisir toutes les occasions qui nous sont données de : Rappeler au monde extérieur notre existence et notre destin, de montrer que notre communauté est bien vivante et qu’elle est unie et fraternelle. Que nos jeunes et nous-mêmes avons toutes les raisons d’être fiers de ce que nos parents et grands parents ont fait de l’autre coté de la mer » (Fin de citation)…

        Et de rappeler : que cinquante ans après notre exode, nos droits élémentaires ne sont toujours pas respectés. Pour oublier, vraiment oublier ce que les Pieds-noirs ont fait pour l’Algérie, il faudrait raser l’Algérie complètement pour qu’il ne subsiste plus aucune trace de leur présence et encore… car pas mal d’ Algériens  manifestent journellement leur nostalgie de cette époque. A quoi assistons-nous en ce moment et  que vivons- nous chaque jour? Les voyous banlieusards des grandes villes, sont imbibés d’intégrisme et de haine envers tout ce qui n’est pas de leur race ou idéologie.

        Que ce soit leurs coreligionnaires qui ne les suivent pas, car respectueux du vrai Coran et de la déférence due à leur pays d’accueil ou les vrais Français (dont quelques uns, hélas, perdent cette notion), ils nous affublent du sobriquet de « benikelbs (Fils de chiens) ou sous chiens.  Ils mènent déjà une guerre civile larvée et reconnue et s’en prennent ouvertement aux forces de l’ordre et aux valeurs Républicaines  de la France, notre France.

         Ces salopards par leur attitude provocatrice, polluent avec préméditation notre réputation au dernier championnat du monde de foot,  s’essuient le cul avec notre drapeau ou le brûlent au vu et au su de la France entière, tuent, violent, détruisent et font le bonheur de certaines médias qui se délectent de leur malfaisance. Ils sont protégés et chouchoutés par les LICRA, S.O.S.RACISME, HALDE et MRAP (diable, il faut bien vivre, non ?) et autres partis de gauche qui voient en eux une manne inespérée de voix potentielles, contre ceux d’en face.

         Nous faisons sourire le monde.  Même le célèbre « New York Times » ironise et va jusqu’à se moquer des mesures que souhaite prendre la France en matière d’immigration et de sécurité. Et si justement, on les faisait sourire jaune en leur envoyant chez eux ces trublions qui seraient ainsi protégés par la citoyenneté américaine qu'elle soit de naissance ou acquise selon leur 14e amendement ? Chiche !

Mieux vaut mécontenter par cent refus, Que de manquer une seule promesse. (Proverbe chinois)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

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Commentaires
P
Je regrette de ne pas avoir eu le privilège de vous rencontrer au salon du SFPN. Le CR de ce salon étant publié par POPODORAN, c'est avec plaisir que je vous le dédie.<br /> Amitiés<br /> PIERRE SALAS
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P
Vous serez la bienvenue
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H
Je me suis lancée : j'y vais et j'espère faire plein de connaissances -<br /> Bonne journée -<br /> A bientôt -
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R
que ce texte met du baume au coeur d'un pied noir,isolé au fond de l'ain, qui continue à se battre en propos pour faire connaitre notre histoire et qui claironne a qui veut l'entendre "je iens d'un pays qui n'existe plus"<br /> <br /> non je ne suis pas comme vous,oh français qui préférez fermer les yeux sur l'invasion et l'integrisme qui s'installe insinueusement, la vermine prend le contrôle des cités.<br /> <br /> quant j'étais éducateur et visitait les familles , avec mandat judiciaire de 95 à 2000 déjà dans les cités les jeunes controlaient entrées et sorties mais jamais je ne leur ai dit ce que je venais faire , ils ne m'impressionnaient pas, alors ils me faisait suire par un gamin pour savoir chez qu'elle famille je me rendais,pov france t'es tombé bien bas merçi pour ces quelques prahes qui vont me permetre de me coucher heureux sachant que d'autres oeuvrent come moi , pied noir un jour, pied noir toujours.
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