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23 septembre 2011

UNE PAGE D'HISTOIRE

23 SEPTEMBRE 1940…L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR 

« L’empire, sans la France ce n’est rien. La France sans l’empire, ce n’est rien » (Amiral Darlan – Novembre 1942)

« Nous avions reçu un empire ; nous laissons un hexagone » (Colonel Charles Lacheroy)

              Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

            En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

            Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée, dans le port de Mers El-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – De Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 Septembre.

            Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :

- Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belges et polonaises, représentant plus de 1000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.

- De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.

Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. A 6 heures, un message de de Gaulle était adressé à la garnison en lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas à son grand dam les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers El-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l'A.O.F., Pierre Boisson, commandant la Place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu'au bout » La décision de De Gaulle ne se fit pas attendre : Il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s'échapper. Il en résultait que de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…

            En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kébir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Sur cette résistance, de Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canons, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »

Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.

            Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général de Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autres réponses que le refus. Le gouverneur général Boisson, répondit : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! »

            Depuis la tragédie de Mers El-Kébir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : Un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre torpilleur, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver.

            Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : Un porte-avions (Ark Royal qui avait déjà opéré à Mers El-Kébir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4200 soldats –dont la fameuse 101ème brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2700 soldats français.

            Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380m/m) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6° RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…

            Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de la bataille en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

            Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu'un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.

- D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la marine –toujours invaincue- autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.

- De l’autre, le crédit du général de Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l'amiral Muselier accusé à tort d'avoir été à l'origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « A Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à de Gaulle. » … « C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme, que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »

             De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers El-Kébir, une flotte désarmée (et pourtant alliée) causant la mort de 1927 marins, manifestement, avec Dakar ce fut tout autre et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant. 

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

N.B : Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique » dans laquelle firent merveille les « tirailleurs sénégalais ». Lors de la constitution du Comité Français de la Libération nationale (CFLN), le gouverneur général Boisson démissionnera et sera remplacé le 1er juillet 1943 par le gaulliste Pierre Cournarie.

Le Richelieu appareilla pour les Etat-Unis où son armement fut modernisé. Il participa au côté des Alliés à la guerre contre l’Allemagne puis, dans le Pacifique, à celle contre les Japonais. Il fut présent à la capitulation japonaise en rade de Singapour.

Le 1er Octobre 1945, il fut de retour à Toulon après 52 mois passés loin de la Métropole. Il participa à la guerre d’Indochine puis fut mis en réserve en août 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968. 

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland » (Freddie Breizirland) 

« La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons »(Georges CLEMENCEAU, dans une lettre de mise en garde au président américain COOLIDGE, le 9 août 1926) 

« J'ai prouvé que l'on pouvait être résistant sans être gaulliste ! » (Antoine de Saint-Exupéry) 

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- Pour revoir l’article : - 3 JUILLET 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR – Cliquez sur :

 3 juillet 1940 : l’agression britannique sur Mers-el-Kebir – par José CASTANO

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-Marins, qu’a-t-on fait de vos sépultures ? Et vous, Français d’Algérie quels crimes avez-vous commis pour engendrer tant de haine ? Cliquez sur : http://www.unite-francaise.org/article-Images.php3?id_article=68. 

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A Port Barcarès, le 27 août 2011, Marine Le Pen s’adressait de la sorte aux Français d’AFN : (déclaration d’engagement reprise substantiellement)

(…) Pour nos enfants et pour l’honneur de la France, nous voulons la vérité :

- Non le 19 mars 1962 n’est pas la fin des combats. Il y a eu après cette date plus de morts que pendant les 4 années précédentes.

- Non, nous n’oublierons pas la tuerie et le piège de la rue d’Isly à Alger.

- Non, nous n’oublierons pas le 5 juillet 1962 et les horribles massacres d’Oran.

- Non, nous n’oublierons pas les 150.000 victimes musulmanes, nos compatriotes dont les tortures et la mort ont été indignes de la condition humaine.

- Non, nous n’oublierons pas les disparus et le désarroi de leurs familles ici présentes qui veulent toujours savoir.

- Non messieurs Sarkozy ou Hollande, la France ne doit formuler d’excuses à personne !

Cette histoire truquée, tronquée, n’est pas plus acceptable aujourd’hui qu’hier. Presque cinquante ans après, vous êtes là, fiers et droits, votre étendard levé et votre patriotisme intact. (…)

Si je suis élue Présidente de la République :

(…) - J’exigerai en tout premier lieu le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas conformément au droit international.

- Je demanderai le rapatriement de la totalité des corps de la tragédie de Mers-el-Kébir qui seront enterrés avec honneur dans un mausolée en Bretagne, dont beaucoup sont originaires.

- Je bannirai la date du 19 mars 1962, véritable offense faite à la mémoire des victimes de la dictature algérienne.

- Je ferai mettre en place une fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie et ferai mener à bien, une fois pour toutes, les enquêtes nécessaires pour connaître enfin le sort réel de nos malheureux concitoyens, chrétiens, juifs ou musulmans, disparus après le cessez-le feu.

- Je favoriserai par tous les moyens les souvenirs de l’Armée d’Afrique, de ses sacrifices afin de faire connaître à la jeunesse de France sa diversité cimentée par une exemplaire fraternité d’armes. (…) 

- Pour lire le discours intégral, cliquez sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/09/18/22074684.html 

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Face aux succès de « Parole Directe » sur TF1, la primaire PS vacille

- Cliquez sur : "Parole directe" avec Marine Le Pen : l'émission intégrale 

Puis sur : Quand Marine Le Pen atomise les primaires… 

- Sondage présidentielle : Au premier tour, Marine Le Pen bondit à 20 % - Pour lire la suite cliquez ici

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

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Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie – 

Son blog, cliquer sur : - Mon Combat - 

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22 septembre 2011

JE SUIS FATIGUE

          J’ai 75 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterrand a été élu président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses partisans et calmer leur antimilitarisme inné.

          Ne m’étant pas engagé pour faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et, si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans «35 heures ni RTT» ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment. Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. 

Au soir de ma vie, je suis fatigué. 

          Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec des gens qui n’ont pas mon éthique de travail.  

          Je suis fatigué de constater qu’en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant. 

          Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de la majorité des personnes concernées. 

          Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des Juifs que l’Iran. 

           Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité. 

          Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour «l’honneur familial», les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents peut être tué. 

          Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne «croit pas», en même temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces conditions. 

          Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent même l’histoire. 

          Je suis fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus un immigrant mais un colonisateur. 

          Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une injustice vis à vis des individus «ordinaires». 

          Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation, et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction d’églises et synagogues. 

          Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2 parce que c’est «bon pour la planète», alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant parce qu’elle refuse le «nucléaire», va augmenter ses émissions car il faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de vent c’est à dire environ les deux tiers du temps. 

          Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l’opposition. 

          Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces affidés de tous les «SOS racismes» que ne concerne pas le racisme anti blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que leur démence, que nous, nous subissons et tolérons. 

          Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les avait devancées de quatre siècles). 

          Je suis fatigué des Français je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux. 

          Par contre je suis heureux d’avoir 75 ans. Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants. 

Rémy PETIN

Retour coups de cœur.

18 septembre 2011

LE HERISSON

HERISSON__toile De l’automne 2011

Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est étonné quand il est cru sur parole.Charles de Gaulle

          Lors des journées du 5° SALON du SAVOIR-FAIRE PIED-NOIR organisé entre 26 et 28 Aout dernier, Monsieur Gabriel Mène, président de l’USDIFRA, avait pris l’initiative d’inviter à cette manifestation l’ensemble des présidentiables à l’Élection présidentielle de 2012, ou leurs représentants. Seul le Front National a répondu présent.

          Ce 5° salon USDIFRA, était pourtant l’occasion de faire le point pour savoir qui était qui et ce qu’il pouvait valoir en regard d’une communauté franchouillarde de la tête à leurs pieds…noirs, laissée pour compte depuis ½ siècle bientôt.

          Pourquoi ? Simplement parce que seule Madame Marine Le Pen (de l’ensemble du lobby politique sensé représenter la France, notre France) a eut l’élégance, la correction et la courtoisie de répondre par sa présence à l’invitation du Président Gabriel Mène

          Dans un plaidoyer  écouté dans un silence de cathédrale par les présents, silence interrompu souvent par des applaudissements mérités, le président de l’USDIFRA  a souhaité la bienvenue à nos hôtes de prestige et a ouvert les débats  non sans rappeler l’urgence du besoin d’unité de notre communauté.

          Il a invité tous les repliés de départements Français que nous ( Pieds-noirs) sommes devenus par la volonté d’un vieux Tartarin, à la réflexion (au terme de 50 années d’exil sur le non-respect des engagements pris et confirmés dans le négationnisme par ses successeurs),lesquels clairement poussent les Pieds-Noirs au travers du discours du président de l’USDIFRA à penser à une alternative sérieuse pour 2012.

          Monsieur Mène a insisté une nouvelle fois pour que les engagements soient tenus, avant de laisser la parole à notre « Marine Nationale », j’ai failli écrire « Notre Marianne nationale retrouvée »  sous les applaudissements nourris de l’assistance.

          Cette grande dame contrairement à ce que prétend cette lavette de Laurent Ruquier (France 2, dans « On n’est pas couchés), ne se tourne pas vers des cons quand elles a parle, mais vers des vrais Français lesquels n’émargeront jamais à  40.000 € par mois, comme lui .C’est lui qui fait rire les cons qui l’écoutent complaisamment.

          Elle a réalisé une prestation de haut niveau, en annonçant les mesures qu’elle comptait prendre si elle était élue et  n’a pas manqué au passage de tirer les oreilles des politiques de toutes tendances, qui s’engraissaient et vivent comme des nababs aux dépens dela France. Ellen’a pas manqué de souligner que 50 ans après, pieds-noirs et harkis étaient toujours victimes de promesses largement oubliées depuis. Mais elle a rappelé aussi, messieurs les journalistes habitués aux rubriques « des chiens écrasés », que les pieds-noirs et les harkis pouvaient compter sur elle.

          Son compagnon dans la vie, Monsieur Louis Aliot, pied-gris de naissance par sa maman, née à Bab-El-Oued, avocat de talent s’il en est, au barreau de Perpignan, a lui aussi parlé avec conviction et netteté de son engagement en matière de mémoire (celle qui fait défaut à certains historiens soi-disant de renom mais surement atteints d’amnésie) et d’actions à mener pour nous faire entendre et que raison nous soit enfin rendue. La balle est encore dans leur camp pour plus très longtemps,  pour être précis : jusqu’aux 22 Avril et 6 Mai 2012.

          A mon modeste avis, la Damoiselle de Saint-Cloud  par son aisance, son  talent inné, sa conviction, son à propos des termes employés, alliés à son élégance et à sa plastique, sont des atouts derrière lesquels peuvent courir tous les autres  candidats présidentiables (Masculins et féminins), avec leurs têtes de constipés (d’où leurs luttes…intestines, ceci expliquant cela).

          À la fin de son intervention et après un tonnerre d’applaudissements, le « Pied-noir » d’or leur  a été remis à Marine ainsi qu’à Louis Aliot, A noter que Maître Gilbert Collard, qui nous a honoré de sa présence appréciée a été appelé sur l’estrade et applaudi, lui aussi, par l’assistance entière. Monsieur Mène lui a remis la médaille officielle du salon.

          Le Président de USDIFRA a ensuite remercié chaleureusement (aidé en cela par la nombreuse assistance présente)  Marine Le Pen, Louis Aliot, de suivre cette ligne séduisante qu’elle a développé,  pour l’espoir qu’ils représentent non seulement et naturellement aux yeux des laissés pour compte  que nous sommes depuis les Accords d’Evian, mais aussi à ceux des Français qui souffrent du chômage, qui plient sous le poids des impôts, sur l’abaissement prémédité des futures retraites, du sectarisme pratiqué à leur égard et par contre du favoritisme dont jouissent ceux des fuyards des pays arabes qui se massent à nos frontières qu’ils pourraient bien franchir sous peu. Notons au passage que les deux supports journalistiques du Languedoc-Roussillon : Le Midi Libre et L’indépendant, en parlant du 5° salon du SFPN organisé  par USDIFRA (Union Syndicale de Défense des Intérêts des français d’AFN), avaient écrit dans leur édition du 28 Aout 2011, je cite : « Les pieds-noirs flattés par le FN». 

          Messieurs les « Journalistes  », sachez que les Pieds-noirs n’ont pas besoin  de flatteries ni de brosse à reluire, ni de ragoteurs de votre acabit,  mais seulement du respect des engagements pris parla France, leur propre pays (ne vous en déplaisent), le 19 Mars 1962 à Evian et… de journalistes honnêtes, indépendants  et fiers de faire ce beau métier.

          Il est grand temps que quelqu’un se décide, enfin, à donner un grand coup de pied dans cette fourmilière .

          Que constatons-nous en effet et qu’apprenons-nous depuis quelques jours à travers bon nombre d’émissions politiques et grâce à des déclarations un peu tardives hélas?

          Simplement que les loups camouflés  sous la houppelande des bergers ,toutes tendances confondues,  qui nous  gouvernent toujours, se font remettre des mallettes, bourrées d’euros ou de dollars (au noir, si j’osais) puisqu’elles proviennent d’Afrique soit disant pour alimenter les campagnes électorales. Ne serait-ce pas plutôt de maisons de campagne qu’il faudrait sous-entendre ?.. Bref !

          Depuis des décennies, nous avons été et sommes encore, dirigés par des profiteurs des largesses de la République, de leurs positions privilégiées, aidés en cela par des conseillers financiers qui ne s’oublient pas au passage.

         En suivant, abordons un sujet qui gêne aux entournures. Ceux, visés se reconnaîtront  : les profiteurs de renom et connus dela Franceentière.

          Notre organigramme politique, se compose de  577 députés, 343 sénateurs (il y en a seulement 100 pour tous les Etats-Unis), 30 ministres et secrétaires d’état.

          J’ai lu quelque part (car je fouille Google et wikipédia avec à propos et sans oublier de citer mes sources) que si l’on leur baissait leur salaire mensuel de seulement 1 000 €, (et ils auraient encore de quoi bien vivre) on ferait 950 000 € d'économie chaque mois, soit : 950 000 € X 12 = 11 400 000 € par an.

          Et si on leur supprimait quelques voitures de fonction, chauffeurs, cuisiniers (surtout aux sénateurs qui aiment bien manger, en plus ce sera bon pour leur santé, ils sont trop gras), etc. les économies seraient encore plus substantielles.

          Imaginez que l’on se contente somme aux USA de seulement 100 sénateurs en France, quelles économies on ferait, 243 salaires de sénateurs avec tout le train de vie qui va avec, ce serait Byzance.

          Bref, en installant un ou deux économistes de talent (1 ministre et 1 secrétaire d’étât) et non pas des toutous soumis à leurs pépères ou à leurs mémères, mais seulement à la raison, je vous fais juges des économies que pourraient faire réaliser à la France, ces experts impartiaux. (de 11 à 15 millions d'euros par an supplémentaires.

          Les solutions existent et sont simples, il suffit de réfléchir. Mais moi, petit mammifère sans importance, j’ai un avantage sur les crânes d’œuf de Bercy, grassement payés, je ne sors pas d’X ou mieux encore de l’ENA, Ecole Nationale des Anes que je supprimerais, faisant là aussi de grosses économies.

          En supprimant les énarques, on supprimerait toutes leurs « énarqueries » qui sont budgétivores. Il ne suffit que de regarder autour de soi pour constater les dégâts causés par cette caste laquelle au delà de leur famille politique respective, se tutoient  et s’entendent comme larrons en foire.

          Regardez comme ils sont nombreux tant au gouvernement que parmi les candidats à la présidentielle et à d’autres élections, tous des énarques.

          Il faut en finir aussi avec ces subventions dela CAFaux circoncissions des enfants musulmans,  aux associations islamistes, aux casernes désaffectées  transformées en mosquées, Pouvez-vous imaginer que dernièrement j’ai pu lire que les Français seraient bientôt autorisés à pouvoir faire du tourisme à Marseille.

          Notre France, celle de nos héros historiques, est devenue un pays de pleutres et de lâches, vivement que des Jean Moulins se réveillent et foutent ces déchets qui refusent de s’intégrer, à la mer tout comme voulait le faire avec Gaston Deferre. Allez, suffit pour aujourd’hui, mais je reviendrai à la charge, je ne renonce pas facilement.

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

 

De tout cœur avec La France et tous ceux qui chantent « La Marseillaise » Liberté, égalité, fraternité ! Paroles vaines, funestes même, depuis qu'elles sont devenues politiques; car la politique en a fait trois mensonges. Louis Veuillot

 Retour coups de cœur.

 

 

 





18 septembre 2011

"HERISSON, Pages Choisies" LE LIVRE

NOUVEAU

Pages choisies couverture

          

                          Le hérisson vous "parle vrai" avec son amour de nos couleurs, de notre Marseillaise, du chant des Africains et des vrais français.

Sa franchouillardise  toujours à fleur de peau, parfois avec malice, souvent avec amour ou rabia, quelquefois avec nostalgie.

Mais toujours votre et à jamais.

Le recueil de "Hérissonnades"  est en vente au siège de

USDIFRA

Union Syndicale de Défense des Intérêts des Français Repliés

d’Afrique du Nord ex Française

http://www.pied-noir.eu/

Au prix de 25.00€ + 3.00€ (frais d’envoi)

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

14 septembre 2011

JOURNEES D'ETE DE MARINE LE PEN

à NICE ACROPOLIS

- JOURNEES D'ETE Marine le Pen, Nice Acropolis 11.09.2011 - Chronique Politique par notre éditorialiste Thierry JAN - Photos C.COPYRIGHT AGENCY PRESS INTERNATIONAL DIACONESCO.TV - NICE 11.09.2011 - (compte rendu et vidéo) - Cliquez sur : Lire la suite

- Cliquez sur : Des ralliés au FN disent avoir été trompés par l'UMP

- JEANNE... AU-SECOURS ! LA FRANCE SE MEURT – Cliquez sur : Lire la suite

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- Prochainement :

23 SEPTEMBRE 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR 

On ne peut évoquer cette nouvelle agression britannique sur la flotte française sans rappeler la tragédie du 4 juillet 1940 de Mers-el-Kébir. L’Histoire (sous l’influence gaulliste d’après guerre), sans doute afin de ne point trop culpabiliser nos « alliés » britanniques, a officialisé le nombre de nos marins assassinés ce jour là à 1300.  Or, ce chiffre est faux ! Le 4 juillet, il a été dénombré officiellement 1380 tués et l’Histoire s’est arrêtée là, occultant que deux jours plus tard, l’armada britannique ouvrit de nouveau le feu sur ce qui restait de notre flotte au mouillage et désarmée entraînant la mort supplémentaire de 205 de nos marins. Cependant, il y eut également des centaines de blessés dont la plupart furent gravement brûlés. Ils mirent des jours, des semaines, voire, des mois à agoniser dans d’indicibles souffrances avant de rendre l’âme. Au total, ce furent 1927 marins français qui périrent durant ces attaques inqualifiables et ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

 Afin de vous remémorer cette tragédie, trois vidéos d’époque vous sont proposées

        Cliquez sur : 3 JUILLET 1940 LA TRAGEDIE DE MERS EL KEBIR

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 -          Quand l'Armée s'éveillera... Pour lire la suite cliquez ici

 -          Cliquez sur : http://mouvement-des-nouvelles-ffi.over-blog.com/

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

Par ailleurs, 75 soldats français sont morts en Afghanistan (la liste s’allonge régulièrement) ; plus de 500 autres, affreusement mutilés, amputés, handicapés à vie, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… L’Elysée, qui, à chaque nouveau décès fait part de « la très grande tristesse du président de la République », continue d’exprimer « la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays ». Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique persistez-vous à sacrifier ces hommes ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions car « rétablir la paix et la stabilité » dans cette partie féodale du monde dominée par les « seigneurs de la guerre » et les extrémistes religieux, relève d’une utopie surréaliste… Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ? Et ce qui est révoltant c’est de voir la France héberger charitablement les Afghans déserteurs, les lâches et les poltrons… alors que nos garçons se battent et meurent pour défendre leur liberté. Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 un premier contingent. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, un millier rentrera en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons tomberont encore sous les coups des Talibans : Combien ? Et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Une place Mohamed-Bouazizi, du nom du jeune Tunisien dont le suicide par le feu a été l'élément déclencheur de la révolution en Tunisie, a été inaugurée jeudi 30 juin 2011 à Paris par le maire Bertrand Delanoë. 75 soldats Français sont tombés en Afghanistan ! Eux sont morts pour la France ! Est-ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces hommes ?

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

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10 septembre 2011

JOSE CASTANO - PRESENTATION

J-Castano

Amis lecteurs, bonjour ! 

         Voilà plusieurs années que j’ai entrepris de vous adresser, chaque mois, un article se rapportant à la mémoire de l’Algérie française et, de temps à autre, sur l’islamisme et l’islamisation de la France qui s’annonce, irrémédiablement. 

         Je suis né en 1946 dans un petit village d’Oranie : Ain-el-Turck et suis rentré en France en juillet 1962, au lendemain du massacre d’Oran. J’avais alors 15 ans et 8 mois et, à cet âge, je n’ai pu, à mon grand regret, être d’une quelconque utilité dans la défense de mon pays. J’en ai beaucoup souffert et, aujourd’hui encore, cela demeure l’un de mes plus grands regrets… 

         A défaut de n’avoir pu me battre, je me réconfortais en me répétant sans cesse, qu’un jour, ma plume suppléerait le fusil que je n’avais pu tenir en Algérie et qu’elle vaudrait pour la défense de nos souvenirs et de notre mémoire. Elle serait ma revanche… Je lui prêterais les forces miraculeuses de la foi et de l’amour ; je raconterais notre histoire, cette passion pour la vie que nous avions, là-bas, cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles. J’écrirais avec mon cœur, je crierais la vérité, je la hurlerais même si l’on tentait de me faire taire ; j’écrirais pour tous ceux qui, civils et militaires, ont été sacrifiés dans la fosse puante de l’histoire, pour tous ceux qui, depuis 1962, nous ont quittés, privés du rayonnement de leur terre natale, pour nos vieux… et pour les oublieux. J’ai tenu ma promesse puisque, dès 1980, j’ai entamé mon œuvre de mémoire en me forgeant à l’idée, lors de chaque nouvelle parution, que mes écrits ne devaient pas s’imposer aux critiques contemporaines mais qu’ils devaient survivre à leurs anathèmes et à ceux de despotes périssables, parce que, si les imperfections de leur forme devaient accuser l’inexpérience de l’écrivain de fortune que je suis, leur inspiration émane d’une nécessité intangible et leur réalisation représente un effort que seuls ceux qui ont vécu le drame de l’Algérie française peuvent comprendre. 

         Alors, mes amis, je crains fort que vous soyez contraints de me supporter encore quelque temps… Soyez assurés que je ne dérogerai en rien à la mission que je me suis impartie : Rendre à la mémoire des Français d’Algérie et à son armée bafouée, la justice qui leur a été refusée tout au long de leur calvaire.Vous pouvez compter sur moi.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

3 septembre 2011

LETTRE A UN AMI PIED-NOIR

Document transmis par José Castano.

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

« L'avenir, il n'est pas nécessaire de le prévoir ; il s’agit de le permettre » (Antoine de Saint Exupéry)

          Plus de soixante ouvrages et des articles innombrables, en grande majorité élogieux, furent consacrés en 2008-09 à la «chienlit » de mai 1968,  alors que les media presque unanimes ont tiré un voile pudique sur le cinquantenaire des évènements de mai 1958 et sur la forfaiture qui suivit. La communauté pied-noir en conserve le souvenir douloureux, que nous sommes nombreux à partager avec elle.

            Il est certes important, sur un sujet aussi dramatique, de ne rien oublier, de ne rien renier et de ne rien pardonner, mais... Un nouveau drame se dessine, qui pourrait bien, celui-là, être définitif, car il porte sur la substance même de notre peuple, que menace la démission de nos dirigeants face à la déferlante migratoire. A cet égard, l’avenir de la France se présente sous des auspices bien sombres. Pour n’en considérer que l’aspect démographique, si la tendance se poursuit, la population française de souche européenne ou DOM-TOM sera minoritaire sur son propre sol vers le milieu du présent siècle, face à une immigration allogène très majoritairement arabo-africaine et musulmane qui a entrepris de s’imposer chez nous, avec la complicité active ou passive de nos « élites ». Je n’ai pas besoin, à ce sujet, de vous rappeler les propos de Houari Boumediene et ceux de Mouamar Kadhafi, nous prédisant le triomphe prochain de l’Eurabia et la dhimmification de notre peuple. Le processus est engagé. Si nous laissons faire, le Liban et le Kosovo préfigurent ce qui nous attend. 

           Les Pieds-noirs devraient jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience et dans l’organisation de la résistance face à ce péril d’une ampleur sans précédent. Leur poids politique serait considérable s’ils étaient unis, mais force est  de constater le formidable émiettement de cette communauté (des centaines d’associations) et son repli sur les aspects mémoriels et commémoratifs, fondés sur le souvenir de « là-bas »… Votre expérience d’un passé douloureux devrait vous inciter à lutter à nos côtés pour prévenir un nouveau désastre, dont vos enfants comme les nôtres seraient victimes. Au rythme actuel de la substitution de population, dans une ou deux décennies, la Françarabie sera devenue réalité. Nos  compatriotes n’ont pas voulu de l’Algérie française, ils auront la France algérienne (et marocaine, sénégalaise, malienne, turque) s’ils ne réagissent pas, comme l’a prédit le seul politicien d’envergure nationale dont l’engagement aux côtés des PN n’a jamais failli. Les Français - rapatriés compris - l’ont abandonné lors des élections de 2007, cédant aux promesses sarkoziennes, aussitôt violées. Depuis, la place n’étant plus défendue, vos stèles sont démantelées, les « rue du 19 mars 1962 » prolifèrent et on a même vu un préfet de la République interdire le Chant des Africains lors d’une cérémonie patriotique !

           La « mémoire », pour être constructive, doit préparer l’avenir en tirant les leçons du passé. Si elle n’est que nostalgie, elle se transformera en renoncement et s’éteindra avec ses derniers détenteurs. Or nos cheveux blanchissent… Beaucoup de Français haussent les épaules ou détournent le regard pour ne pas affronter une réalité dérangeante : la France est malade, peut-être en voie d’extinction.  Les PN versent  bien une larme de temps en temps, déposent une gerbe, mais sur le fond, je le crains et j’espère me tromper, beaucoup d’entre eux (à l’exception notable de quelques associations clairvoyantes)  adoptent la même attitude résignée : la cause est perdue, on n’y peut rien, les Français décadents n’ont que ce qu’ils méritent ! Or notre civilisation est toujours vivace. Elle n’est pas morte en Algérie. Elle mourra lorsque nous aurons renoncé à la défendre. Il n’est pas trop tard pour la sauver, mais l’urgence est grande. Pieds-noirs,  Français de conviction, anciens combattants que le Pouvoir voudrait reléguer à un rôle passif de gardiens de la mémoire, ne baissons  pas les bras !

Robert SCHILLING (rjp.schilling@wanadoo.fr)

          - « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974)

          Cette même année 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, avait également déclaré : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »
           - « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman » (Mouammar Kadhafi, ex-Président Libyen dans Le Figaro du 19 décembre 2006)

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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