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30 octobre 2017

MESSAGE D'UN GROUPE ALGÉRIANISTE DE RECHERCHES HISTORIQUES

Si une commission d'enquête sur "les événements d'ORAN 62 du 5 Juillet 62 avait existée elle aurait pu statuer sur les éléments suivants.

A VOUS DE JUGER NOUS VOUS LIVRONS LA RECHERCHE

1

NB /  Conclusion / Ordre du Jour No 18 du Général Katz du 3 Juillet 1962

            "Les troupes du secteur Autonome restent à Oran et sont les garantes des accords d'Évian, elles sont là pour protéger lespersonnes et les biens Français, elles donneront l'exemple de la nécessaire réconciliation franco-algérienne. Leur attitude montrera que l'Armée Française fidèle à sa tradition demeure le symbole de la Liberté et de la Fraternité

Signé "Le général de Division Katz "/ Commandant le groupement Autonome d'Oran l'avant-veille du 5 Juillet !  Tirez en les conclusions.

            Mais certains d'entre nous pensent (à débattre) que Katz (Bouc émissaire consentant était relativement sincère et n'avait pas alors reçu d'ordre contraire (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans la directive No 99 Saor/** du 20 Juin pour les Chefs de Corps l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité)  ** En référence à note 2.140/csfa/EMI/SOPE du 13 Juin 1962 (donc EM/Alger)  Note 99 destinée aux Forces françaises en présence à Oran le 5 juillet 1962.

             Rappel / en fonction des Archives militaires et des destinataires des circulaires du Commandement du " Secteur Autonome d'Oran " nous  indiquant  la liste des unités et des effectifs (18 000 hommes) Liste des unités présentes à Oran, et à proximité, le 5 juillet 1962 destinataires de la note de Katz; indiquées en marge de la note. 

            Le général KATZ a déclaré "qu’il ne pouvait faire intervenir l’armée sans une demande du préfet Algérien."
Mais nous avons déclaré : cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place, mais se voit signifier (illégitimement) son remplacement par Souhïa par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet !normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'Exécutif provisoire d'Alger, c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre  (archivé) après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger!" seul habilité à nommer les préfets et non obtempérer à une directive émanent d'un membre soumis à l'autorité de Boumédiène et de Ben Bella.

CONSÉQUENCES LOURDES

            le Préfet Français en place encore représentant selon les accords d'Évian "l'Exécutif Provisoire " seule autorité légale en Algérie aurait dû devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants (Non pour régler un problème entre  Algériens)
Ni le préfet Français ;ni le général Katz n'ayant suivi cette procédure on peut légitimement douter qu'ils l'aient fait sans l'ordre au moins verbal de l'autorité supérieure ! Ce qui tendrait de démontrer les connivences et la Non neutralité présumée de cette autorité! (État-Major Français d’Alger exclus, voir ci-dessous, il reste Paris).

2

            Suivant les archives officiellement le conseil des Affaires Algériennes qui se tient le 5 juillet n'est pas informé à 15 h de la situation réelle à Oran est donc en Algérie le jour crucial de la célébration de l'indépendance, grave lacune avec problème historique, mais entre 11 h début des incidents à Oran et 15 h, que s'est-il passé ? A notre avis on ne peut rien exclure avant, pendant et même" après la réunion "où il y avait des dispositions à prendre au moins pour retrouver des présumés disparus dont le problème fut laissé à la charge d'un simple sous-lieutenant sans expérience et sans moyens. JP Chevènement).

Pour notre collectif avec nos cordiales salutations.

JF PAYA (qui avait fait quelques recherches de disparus à cette époque dès le 8 juillet 62).

Enquête 5 juillet 62

            J’ai toujours signalé qu'il n'y avait eu aucune enquête du 2em Bureau Français sur le moment ni après sur les causes et les raisons (même interdite) de ces massacres et de ses émeutes provoquées, la mienne maritime officieuse, privée et non transmise ! Le seul rapport admis fut celui du général Katz du 12 Juillet 62 intitulé (Au sujet des événements du 5 Juillet 62 ayant entrainé des morts et des blessés dans la population européenne et musulmane et l'arrestation de nombreux européens).

            Il admet une centaine de disparus dont certains embarqués clandestinement par avion ou par bateau ! Allégations sans preuves ni témoignages. D'autres réfugiés dans le périmètre de la base de Mers-el-Kébir" d'autres sont rentrés à leur domicile en omettant de le signaler (idem sans preuves ni témoignages!) Incidents dus comme mentionnés dans le rapport à des tirs d'Européens sur les manifestants et les policiers Algériens.

(Nous avons démontré la fausseté de telles allégations aussi et même le contraire jf Paya).

htpp://p1.storage.canalblog.com/19/88/399668/114690293.pdf

            Le seul document classifié du 2em Bureau d'Oran qui me fut remis par le Commandant adjoint du 2em Bureau est celui, ci-dessous  récupéré comme écrit le 22 juillet avec le communiqué du 5 juillet de l'EMG /ALN d' Oujda à ses cadres. La veille de rentrer en Algérie diffusé par erreur le 22 Juillet (et non prévu pour ça) par un chef local pour explication politique à la population sur les sites indiqués prés d'Oran  (doc/État-Major 2em B Réf/ No 1266/GAOR/S avec Texte ALN 3 pages) daté du 23 Juillet (SP 86 652/A). Sites Bousfer, Ain-el-Turks, Mers El Kébir pour le document capital du 5 Juillet plus de nouveaux témoignages que je signale dans "L'Agonie d'Oran" avec notre enquête est le seul ouvrage sur ce dossier et où cet ordre du jour est cité.  (il semblerait que Bouteflika secrétaire particulier de Boumédiène à cette époque en soit à l’origine)

Cordialement Jean François Paya

oran1962-104b6

Éléments prouvant que Paris était informé mais qui a bien disparu des Archives !
Témoignage de monsieur Étienne ESTÈVE-CASTILLA Radio Télégraphiste PTT Oran (donnés dans le livre "Agonie d Oran") Il était déjà 12 heures 45quand le navire français Colomb-Béchar me contacta. Son Commandant se mit à ma disposition ou je lui dictais un message de secours immédiat adressé au Ministre des P.T.T. et au Ministre de l'Intérieur à Paris. Le message reçu par le navire fut transmis au ministère par la station de Marseille Radio
Plus tard, ayant rejoint le Bureau Central Radio de Paris, j'ai pu voir la copie du message reçu par la "Gare Centrale Radio" à 13 h 05 et retransmis aux Ministères.

JF PAYA

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