Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
17 mars 2022

19 MARS. LA COMMÉMORATION DE LA HONTE

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

Par José Castano

          Dans quelques jours, les ennemis de la France commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords d’Évian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente la « victoire » du FLN -leur allié d’alors- sur « l’odieux colonialiste » … sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes soldats, d’Européens et de Musulmans assassinés tout au long de ces huit années de guerre.

 « Je consens que mon frère est mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II ». Ce qui me révolte, c’est cette arrogance despotique qu’affiche depuis 60 ans ce milieu gauchisant représentant l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression » et « souffrance » envers les « pauvres Musulmans marchant à coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !

          Alors que les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste -qui de tout temps a pris le parti de l’étranger- n’eut de cesse de soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on retrouve aujourd’hui sous La bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de leurs satellites « humanistes » champions des « droits de l’homme ».

          Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les enfants déchiquetées par les bombes, les femmes violées puis éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les criminels mais contre les victimes.

          Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré » ... Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.

La honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !


José CASTANO

19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN

Et sur : "19 MARS 1962...LE CESSEZ LE FEU".

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Revoir Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie

 

Publicité
Publicité
6 mars 2022

A Mr LE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DE RIVAROL

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, mars 2022

À Monsieur Jérôme BOURBON Directeur de la publication et de la rédaction de RIVAROL Hebdomadaire sis 19, Avenue d’Italie 75013 PARIS

Monsieur le Directeur,

            Permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes remerciements les plus vifs pour l’excellent hommage que vous avez rendu avec toute votre équipe, de façon ô combien justifiée, à mon cher et très grand ami Jean-Paul ANGELELLI, homme chaleureux et généreux (j’en sais quelque chose !) qui fut mon correspondant fidèle et attentionné et qui relaya dans RIVAROL mes préoccupations de toutes sortes (harkis, anjouanais et jusqu’à ma première épouse aujourd’hui disparue, d’origine camerounaise, victime en 1990 d’une grave iniquité de la part d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre d’origine polonaise) et de surcroît d’une fidélité exemplaire (comme je m’en targue de l’être) envers la noble cause de notre très chère Algérie française.

           Je me propose d’ailleurs de prolonger mon hommage envers J.P.A. par une contribution dans Ecrits de Paris qui a publié ma prose il y a un quart de siècle, et cela à deux reprises.

           Quel dommage que ma réaction soit quelque peu ternie par des observations nettement plus sévères, relativement à un article paru page 13 du même numéro sur la binationalité et ses conséquences, signé par un certain Franck PEYROT. Soyons quand même juste, tout n’est pas à rejeter dans la démonstration à laquelle j’adhère d’autant plus volontiers que j’avais moi-même dénoncé il y a un quart de siècle dans Ecrits de Paris, les ambiguïtés, pour ne pas dire les dangers, de la double nationalité que Marine LE PEN songerait, semble-t-il, maintenant à préserver de façon tout-à-fait scandaleuse (à confirmer toutefois !).

           J’en suis maintenant, hélas, à me scandaliser concernant l’établissement de la liste des « 17 députés musulmans binationaux à l’Assemblée nationale » telle que prétend l’établir le dénommé Franck PEYROT.

Premier point : peut-être pas le plus important :

           Il est fait état de Saïd AHAMADA, député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Est-il vraiment musulman ? Ce n’est pas sûr car je crois savoir qu’il possède autant des origines réunionnaises que Grand ’Comoriennes.
Je suis encore moins sûr qu’il se considère comme à la fois français et grand ’comorien et a fortiori qu’il acceptera l’étiquette de « binational ».

           La question vaut de lui être posée et je vais bien sûr m’enquérir auprès de lui de ce point.

           Deuxièmement et c’est grave, et même très grave, M. PEYROT cite en tant que députés de Mayotte : 1ère circonscription : Elad CHAKRINA, 2e circonscription : Mansour KAMARDINE. Profonde erreur ! Est députée de la 1ère circonscription Mme Ramlati ALI et ce depuis 2017 !

           S’agit-il seulement d’une bien coupable négligence ou pire encore d’une tentative de désinformation ? A M. PEYROT de répondre !

           Maintenant venons-en à ce qui apparaît comme gravissime et même totalement impardonnable.

Mme Ramlati ALI et M. Mansour KAMARDINE qui défendent les intérêts et les aspirations des Mahorais (Devise : Ra Hachiri) ne sauraient d’aucune façon être considérés comme des binationaux, c’est-à-dire si l’on suit la logique Peyrotique, comme à la fois Français et Comoriens !

           Les Mahorais se sont battus bec et ongles pour se démarquer totalement des Comoriens et ont obtenu de haute lutte par la départementalisation le droit de se proclamer comme Français et seulement Français.

           Comment oser les offenser comme l’avait déjà fait la défunte Noëlle SACLET dans des billets quelque peu venimeux, en leur déniant le droit le plus sacré.

           A l’époque, aussi bien le regretté Pierre PUJO que moi-même, avions répliqué comme il convenait. RIVAROL s’en faisant l’écho !

           Je vous saurais bien gré de faire état publiquement de mon profond déplaisir à l’encontre de Franck PEYROT en ne désespérant pas que vous saurez vous distancier, ne serait-ce qu’un tant soit peu, de sa honteuse façon de considérer l’unité nationale.

Très respectueusement,

Jean-Michel WEISSGERBER Patriote intégral Fidèle lecteur de RIVAROL depuis plus d’un demi-siècle à qui je suis très reconnaissant d’avoir été l’un des rares organes de presse à dénoncer le massacre des harkis.

Copie à M. KAMARDINE, Mme ALI et à M. CHENU, député porte-parole de Mme LE PEN.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

5 mars 2022

« JMW » BINATIONALITÉ FRANCO-ALGÉRIENNE

Binationalité franco-algérienne

Marine veut nous rassurer : Tebboune ne saurait être Poutine !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 5 mars 2022

           Le 1er mars 2022, tard dans la soirée, j’ai suivi sur BFM TV un entretien de la candidate à la présidentielle Marine LE PEN avec plusieurs journalistes. La conversation porta entre autres, sur la question de la double nationalité.

           Là, ô surprise, le point de vue de Marine LE PEN a plus qu’évolué ! En fait, il a radicalement changé : il y a une dizaine d’années, elle était très contre, aujourd’hui, elle ne trouve rien à redire au phénomène qu’impacte essentiellement les dits Franco-Algériens (qui, voyez-vous, constituent un électorat très important !).

           Révolution copernicienne donc ? Non ! Notre chère Marine (dixit sa démonstration) s’est laissée envahir par un fort sentiment … « d’humanité ». Pas d’humilité, d’humanité vous dis-je !

           D’abord très en colère (la colère est, on le sait, mauvaise conseillère), j’ai ensuite essayé de comprendre comment donc, à plus de cinquante ans, notre personnage peut-il ainsi abandonner l’un des fondamentaux du mouvement national et patriotique de notre fier souverainisme ?

           J’en viens à un maître-mot qui ne doit jamais, jamais, nous quitter : VIGILANCE !

           Ensuite, il me paraîtra nécessaire d’approfondir le phénomène de la double-nationalité.
Mais que nous suggère MLP pour en revenir à cette « personnalité » ?

           En fait, elle ne dit rien d’autre, sinon que le président algérien (aujourd’hui TEBBOUNE) ne saurait être assimilé à un monstre comme POUTINE. L’Algérie pour Marine ne peut constituer un danger dans le futur. Quelle illusion ! Quelle douce illusion ! Comment ne pas craindre une submersion démographique non seulement par l’Algérie, mais aussi par tout le Maghreb !

           Le danger apparaît à terme bien pire que la domination russe dont on perçoit plus que jamais les méfaits avec l’Ukraine martyre !

           Entre l’Algérie et la France, on peut très bien concevoir une masse intermédiaire constituée par tous ceux qui aspirent réellement et véritablement à rejoindre la patrie bleu-blanc-rouge. Encore convient-il de favoriser l’émergence de ce corps, ce qui paraît loin d’être le cas, comme l’on peine à permettre à l’Ukraine de s’affirmer !

           Après la capitulation d’Evian (Marine et le RN sont très étrangement discrets pour l’instant sur l’anniversaire de cette infamie absolue), rien n’a été entrepris, bien au contraire pour le massacre des harkis, pour que les Français d’origine algérienne rejoignent une France démocratique, laïque et de l’égalité hommes-femmes.

           On le voit bien par le culte de la repentance, par l’organisation prétendue d’un Islam français, par la fascination pour les hideuses-jabeuses et autres absurdités dont l’avènement annonce une catastrophe sans précédent. Alors la première des actions sera d’en revenir à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et son article libérateur N°15 qui permet à tout homme et à toute femme d’avoir une nationalité, de pouvoir en changer si nécessaire. Et s’il le faut, nous devrons nous fâcher avec l’Algérie et le Maroc qui imposent à leurs « citoyens » une allégeance perpétuelle à leurs Etats, l’impossibilité d’être autre chose que leurs sujets, ce qui dénote de leur part, une mentalité archaïque et une conception arriérée des rapports humains !

           Le 2 mai 2010, en particulier, j’ai longuement plaidé auprès de Maître Mokrane AIT LARBI la cause des adolescents du lycée OKBA à Bab-El-Oued qui, près d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, ont arboré notre drapeau bleu-blanc-rouge, avec les conséquences que l’on imagine !

           Combien de fois ai-je dû protester lorsque les brontosaures du nationalisme algérien, leurs idiots utiles et les islamo-gauchistes assimilent les filles et fils de harkis à des immigrés proclamés avant tout algériens !

           Au fait, Marine, oubliez-vous que votre père a très courageusement soutenu un député Algérie française prénommé Ahmed, victime d’un ignoble attentat fellagha ?

           Qu’attend d’ailleurs le Rassemblement National infoutu de consacrer à sa mémoire le nom d’une place ou d’une rue et d’imiter ainsi ma démarche initiée il y a une bonne demi-douzaine d’années à Colmar, en l’honneur de Kouider GUERROUDJ, mort pour la France en 1962 ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

5 mars 2022

GRAND REMPLACEMENT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, A COLMAR ET A MAYOTTE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 février 2022

            Grand remplacement, l’expression court partout. Les uns nient obstinément l’existence même du phénomène, d’autres prônent le débat, les plus lucides qualifiés de radicaux par les bien-pensants, alertent sur la nécessité de le combattre au plus vite.
Mais comment se fait-il que personne ne se livre au constat qui suit : la lutte contre le grand remplacement est déjà en place sur une partie de notre territoire national de la République censée être une et indivisible : la Nouvelle Calédonie et ce depuis près de quatre décennies.

           La lutte contre le « Grand Remplacement » en Nouvelle-Calédonie

           Depuis le début des années 1970, le mouvement indépendantiste kanak s’efforce d’imposer sa vérité qui est celle d’un projet visant à le « minimiser » et l’éliminer à terme.

           Le colonisateur français en important des populations extérieures au caillou et en particulier des « Blancs » éviterait l’accès du territoire à l’indépendance[1].

           La thèse des indépendantistes les plus extrémistes se voit consacrée de manière éclatante par le gouvernement Mauroy par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983 par laquelle « le peuple kanak, premier occupant du territoire, se voit reconnaître en tant que tel un droit inné et actif à l’indépendance ». Il résulte de ces prémisses que l’envahissement de la Nouvelle-Calédonie par des populations extérieures ne peut être que néfaste à ce projet cardinal d’indépendance. Cardinal, que dis-je, sacré !

           Bienvenue aux « Noirs » (et à bien d’autres !) en Europe, mais pas aux « Blancs » (et quelques autres) en Kanaky ! Et au besoin « Chasser les Blancs » selon l’aveu d’un compatriote kanak de l’Ile-aux-Pins, rencontré assez récemment à Colmar.

           Comment ne pas ajouter à cela que depuis des décennies et cela en toute inconstitutionnalité (même décrétée transitoire), des restrictions ont été imposées tout autant en ce qui concerne l’étendue du corps électoral que quant à l’accès en matière d’emploi ou d’exercice d’une activité professionnelle.

           Bernard ANTONY dans le numéro de juin-juillet 2021 de RECONQUETE[2] note que 35950 électeurs (17 %) pourtant inscrits sur la liste électorale générale, ont été exclus de « la liste pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté ».

           Nous suivrons donc avec une particulière attention la suite réservée à cette affaire de « grand remplacement » ou non, aux antipodes tout en n’excluant pas la possibilité d’y intervenir en tant que partie prenante habilitée à ester devant le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’Homme[3].

Le « Grand Remplacement » à Colmar

           Le jour où j’ai acquis au kiosque à journaux de la gare de Colmar la revue CAUSEUR (numéro 93 de septembre 2021) consacrée essentiellement au sujet incriminé, j’ai par la même occasion consulté l’édition des Dernières Nouvelles d’Alsace du 24 septembre 2021 et visionné l’état-civil des naissances du 17 au 21 septembre 2021 à Colmar.

           A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il m’a semblé intéressant de faire le compte des naissances enregistrées à Colmar du 11 au 17 février 2022.

           Qu’on m’entende bien : de mes observations, je ne prétends nullement tirer des conclusions définitives, tout juste quelques indications premières, néanmoins quelque peu instructives !

 

  1. du 17 au 21 septembre 2021 : 23 naissances. Parmi elles, au moins 10 que je pourrais qualifier comme manifestement d’origine non-autochtone. Deux patronymes d’origine asiatique, un d’origine camerounaise (que je connais bien car c’est celui d’une famille voisine du village de ma première épouse, popularisé par un ancien vainqueur du tournoi de Roland Garros), sept patronymes que je tiens sans crainte de trop me tromper, d’origines maghrébines et turque.

 

  1. du 11 au 17 février 2022

           Sur les quinze nouvelles naissances, au moins cinq relèvent de patronymes non-autochtones. Pour être complet, je crois devoir ajouter au tableau peut-être un sixième du beau prénom Emilio, ce qui semble indiquer que ses parents sont davantage préoccupés par les attaches transalpines de ce charmant poupon que par ses nouvelles racines disons… alsaciennes.

           Parmi les cinq naissances ci-dessus signalées, je constate qu’il semble y avoir un métis (doubles patronymes, l’un d’origine nordique et l’autre d’origine maghrébine), je relève également un patronyme qui paraît indiquer que les parents sont polynésiens.

           Empiriquement, je conclus au moins provisoirement qu’entre un tiers et la moitié des naissances à Colmar, patrie de Bartholdi et Rapp, voire du dessinateur chauvin Hansi[4] sont constitués par des bébés n’étant pas de vieille souche alsacienne. Eux et leurs parents me paraissent constituer une proportion de plus en plus notable de l’ensemble de la population alsacienne.

           Dans les années cinquante, du temps de ma prime enfance, les Colmariens s’offusquaient[5] alors quelque peu de l’arrivée considérée comme massive de quelque mille malheureux « macaroni » suspectés de vouloir submerger cinquante mille Colmariens faisant partie soit de la BSP (bonne société protestante), soit des cathos alors passablement traditionnalistes, soit de la communauté juive (pas vraiment discriminée mais néanmoins jalousée comme tenant les rênes du commerce par exemple), soit du prolétariat de l’époque nettement plus imposant alors (depuis, bon nombre d’usines ont fermé).

Le « grand Remplacement » à Colmar : fantasme ?

           Je n’en suis pas sûr, et dirai plutôt « affaire à suivre ».

Le « Grand Remplacement » à Mayotte

           Je me suis rendu à deux reprises à Mayotte et à Anjouan en 1998 et en 2000 dans l’objectif bien avoué de permettre aux Anjouanais de se rapprocher de leur patrie de cœur (la France) voire d’y être rattachés. J’étais alors « pisté » de façon on ne plus voyante, par le chef des Renseignements généraux de Mayotte, un certain François REAL, natif d’Oran, aujourd’hui décédé[6], et suivi de manière plus secrète par le contre-espionnage français[7].

           Soyons clairs, à l’époque, j’ai bien pu observer qu’une bonne partie de la population anjouanaise résidait et travaillait de façon illégale, le plus souvent à Mayotte. L’hôtel où j’ai transité temporairement à Mamoudzou[8] appartenait à la famille du sénateur Marcel HENRY. la serveuse du restaurant de l’hôtel était anjouanaise, la femme de chambre également. Lors de mon deuxième voyage, j’ai pu m’entretenir très longuement avec Kalathoumi, Mohélienne de naissance, Anjouanaise de par sa famille (de Missiri), évidemment en situation irrégulière[9].

           Aujourd’hui, le département de Mayotte est non seulement submergé par les « Comoriens » ou désignés comme tels[10], mais par des Malgaches, des Africains[11], voire des populations venues d’ailleurs. Tout cela entrave, est-il nécessaire de le souligner, un développement harmonieux de l’île, sans compter que cela génère de graves conflits susceptibles de dégénérer à tout moment.

           Quoi qu’il en soit, le destin de Mayotte est français ! Mayotte est définitivement arrimée à la république française, les Mahorais(ses) se sont farouchement battu(e)s pour cela.

           Nonobstant les gesticulations et les criailleries de certains parlementaires communistes prétendûment français, en fait des apprentis traîtres, cela ne souffre aucun doute !

           De surcroît, le fait que bien des Mahorais possèdent des attaches familiales à Anjouan, voire à la Grande Comore, ne change rien à l’affaire.

Concluons : la situation à Mayotte est grave.

           Il importe d’intensifier d’urgence dans notre 101e département français, la lutte contre le Grand Remplacement (une candidate aux Présidentielles qui s’y est rendue à trois reprises semble bien consciente de cela.

           Mais la situation n’est pas loin d’apparaître similaire dans maints endroits de notre « Douce France ». Songeons à Marseille, Dunkerque, Roubaix, Nice, La Courneuve où résident soit dit en passant des paquets de Grands Comoriens, pardon, de « doubles nationaux franco-comoriens !

[1] Reconnaissons que telle était l’intention bien déclarée du sinistre Pierre MESSMER, ancien Premier ministre dans les années 1970, par ailleurs d’un parfait cynisme envers les populations du Cameroun et de nos malheureux compatriotes harkis qu’il contribua à livrer aux sanguinaires fellaghas.

Toutefois si l’on opère la comparaison de l’action de la France, si coloniale qu’elle fut, au début de sa souveraineté sur le Caillou envers les Mélanésiens, avec celle des Australiens envers les Aborigènes, il n’y a pas photo !

[2] Je ne saurais trop recommander la lecture de RECONQUETE et de la lettre de l’AGRIF de notre ami Bernard ANTONY, toujours vaillant, pertinent et même virulent, si nécessaire. Adresse : 70, Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

[3] J’ai déjà une affaire à porter devant la CEDH qui sera amenée à apprécier la désinvolture avec laquelle la plus haute instance judiciaire administrative a traité mon dossier à l’encontre de l’Etat français.

[4] Personnalité pittoresque du Landernau « anti-boche » qui est célébré dans un musée à son nom à quelques pas de mon domicile.

[5] On n’évoquait guère à l’époque un « grand remplacement » mais la crainte d’une « subversion migratoire » imprégnait déjà les esprits. Décidément, cela ne date pas d’hier à la différence près qu’on ne peut exclure par comparaison, disons, une différence « civilisationnelle » pour faire court.

[6] Ce personnage ouvertement anti-musulman devant votre serviteur qui lui a exprimé sa vive réprobation, a consacré la fin de sa vie à une Anjouanaise noire et musulmane avec laquelle il aurait eu une fille selon plusieurs sources concordantes à vérifier éventuellement ;

[7] Un ami m’a avoué plusieurs années par la suite avoir éprouvé quelques craintes à mon sujet.

[8] A Mamoudzou, sous réserves, car je cite cela de mémoire.

[9] Comme bien des Anjouanaises et des Anjouanais, elle est aujourd’hui installée en France métropolitaine ; je remercie encore mes ami(e)s du Cercle Algérianiste pour l’aide qu’ils lui ont apportée lorsque KALA se trouvait dans une profonde détresse.

[10] En fait, il y a bien des différences entre les Mahorais et les Anjouanais et encore davantage entre d’une part les Mahorais et les Anjouanais, pris dans une certaine globalité dont on peut bien sûr discuter, et d’autre part les Grands Comoriens, du point de vue linguistique notamment et de la place de la femme.

[11] Y compris originaires du Congo et du Rwanda.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Publicité
Publicité
Publicité