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30 mai 2011

ORAN - UNE CITE INFREQUENTABLE

Les souvenirs m’assaillent en lisant, dans El Watan du 29 mai 2011, l’article de Mahroug Houari, décrivant, dans une longue succession de détails sordides et repoussants, la ville où je suis née et dont le nom persiste doux à mon oreille.

Cet Oran où, malgré une guerre sans nom, il faisait, encore, bon vivre… dans notre souvenir. Dans notre souvenir, seulement. Celui que nous imposons à notre mémoire devenue sélective. Parce que, en lisant sa condamnation sans appel d’Oran et des oranais d’aujourd’hui, ce journaliste exilé depuis l’âge de 18 ans, me renvoie à Oran de ma jeunesse d’où je suis partie, au même âge.

Cette ville où, le moindre coin sombre approché, prenait l’aspect d’un coupe-gorge dans la peur de voir surgir un arabe embusqué. Celle où, dans le pâté de maisons devenu notre univers, nous étions consignés par crainte de rencontrer, une rue plus loin, l’arabe qui nous enlèverait, nous agresserait ou nous tuerait. Celle, encore, où, dans le simple « trajet-travail », on affrontait un danger de mort permanent, selon qu’on devait approcher de M’dina Jdida ou des quartiers périphériques.

Ces craintes, ces angoisses des oranais d’aujourd’hui, soyons honnêtes, nous les avons vécues pendant des années. Seule, l’inconscience de notre jeune âge nous autorisait à rejeter obstinément la crainte de nous voir agressés ou même tués, non pas pour un portable mais parce que nous étions « blancs, français, roumis ». Combien d’entre nous ont laissé leur vie en allant à l’école, au travail ou au marché ? Ils sont des milliers. Des milliers d’honnêtes gens innocents qui se sont, un jour, trouvé sur la route de ces assassins.

Dans ce sens, Oran comme les autres villes d’Algérie de l’époque française, nous les avons connues, pareillement, infréquentables. Et Oran, particulièrement. Oran dont les rues garderont, à jamais, l’empreinte du sang des milliers de victimes européennes assassinées par les mêmes qui, aujourd’hui, terrorisent sa population.

Contrairement à ce journaliste oranais, d’origine algérienne, né avec l’indépendance, cela fait cinquante ans que nous gardons, au fond de notre mémoire, la violence qui habitait ces oranais algériens. Et cela fait 50 ans que nous voyons (en photo) le pays tout entier se délabrer et les algériens s’entretuer. La seule différence est que les bandes de délinquants ont remplacé les groupes d'activistes indépendantistes et que toute la ville a été envahie par la crasse et la vermine alors que, seuls les quartiers essentiellement arabes, l'étaient, à notre époque. Mais les us et coutumes des arabes oranais n'ont pas changé, eux. A quelques exceptions près, il faut le dire.

Comme tout exilé, comme nous aussi, il a dû entretenir dans son souvenir, les années qui virent son départ d’Oran, quand, encore, la saleté de ses rues n’avait pas atteint son paroxysme. Quand, encore jeune, il pouvait affronter les « loubards » de sa génération qui auraient menacé sa vie. Trente-cinq ans plus tard, revenant sur les pas de son enfance, il est surpris de voir que ses congénères n’ont aucunement changé, sans éducation, sans aucuns scrupules à voler ou à tuer pour un maigre butin. Ne sait-il pas que, chez nous, en France, transportés par la grâce des regroupements, ils tuent pour un regard mal interprété, pour une cigarette refusée ?

Il n’y a rien de nouveau, pour nous, dans le regard qu’il porte à sa ville et ses habitants. Mais cela ne nous empêche pas - et à lui et à nous - de regretter la splendeur passée de la ville d’Oran lorsqu’elle était, encore, en Algérie française.

DL

 

 

ORAN, UNE CITE INFREQUENTABLE

 

Jadis, elle s’appelait El Bahia comme Alger la Blanche et Annaba la Coquette, il ne reste de ces appellations que les noms. Ces trois cités les plus importantes du pays croulent sous les ordures et toutes sortes d’immondices, sans oublier les façades décrépies des immeubles infestés de rats et de cafards, et où les jeunes délinquants, organisés en véritable bandes, sont devenus les maîtres de la ville. Les raisons qui ont donné naissance à ces appellations n’existent plus aujourd’hui, à l’image d’Oran que je viens de redécouvrir après 35 ans d’absence. Forcé à vivre sous d’autres cieux plus cléments, je n’ai pas cessé, durant cette période, de m’informer grâce à des amis, restés en Algérie et m’enquérir sur tout ce qui touche Oran, de près ou de loin, la ville qui m’a vu naître, il y a de cela 53 ans.

 

Après avoir réglé l’épineux problème du service national, j’ai décidé, après 35 ans d’éloignement, de rentrer au pays, non pour passer des vacances (il n’en existe plus en Algérie), mais pour des raisons familiales strictes. Le premier contact, c’était à l’aéroport d’Es Senia, d’abord un personnel (douaniers et policiers, mis à part quelques-uns) pas très accueillant et n’hésitant pas d’ailleurs à vous poser des questions insidieuses et malveillantes, peu respectueux et scrupuleux de l’éthique professionnelle, et des règles les plus élémentaires de la morale. Le fait le plus marquant au sein de cette infrastructure, c’est le manque flagrant d’organisation et l’anarchie qui y règne. Arrivé au centre-ville, je découvre celle qu’on nomme hypocritement et cyniquement El Bahia, une piètre copie de son homonyme Salavador de Bahia, une ville brésilienne sur la côte atlantique. Je découvre une ville où pullulent, le long des rues et routes, les décharges, les dépotoirs et autres sacs en plastique aux différentes couleurs.

 

Le marché de poisson se fait au milieu des rues, en plein soleil et sans aucune mesure d’hygiène. Il s’agit d’un crime contre notre terre. Si la situation ne change pas, notre pays entier sera une décharge à ciel ouvert. Il est évident que la population n’a jamais été sensibilisée correctement sur ce problème. Si des sanctions (grosses amendes par exemple) étaient prises à l’égard des populations, ce problème disparaîtrait. Le manque d’hygiène au niveau des plages et des restaurants, à titre d’exemple, est flagrant et répugnant. Force est de constater aujourd’hui que notre pays n’est pas du tout prêt à accueillir les touristes, il n’est même pas capable d’accueillir les Algériens résidant à l’étranger. Nous avons donc beaucoup de chemin à faire. Il n’y a pas d’infrastructures, pas d’hôtels répondant aux normes internationales, pas de personnel qualifié. Après les retrouvailles familiales et des promenades en ville, j’ai vite constaté que la ville d’Oran était devenue l’incarnation par excellence de l’insécurité en tout genre, une ville où tous les moyens sont bons pour vous chiper votre sac, votre portable, votre porte-monnaie, vos bijoux et même des voitures.

 

Des informations rapportées par les différents journaux de la presse nationale font état de vols commis par des voyous sur des personnes même à l’intérieur de leur véhicule, surtout au niveau de l’axe qui mène du port vers la localité d’Aïn Turk, particulièrement durant la période estivale. Une ville où, me semble-t-il, le dispositif sécuritaire mis en place s’avère peu efficace à côté des bandes organisées qui sèment la panique et la terreur dans la ville. Des événements douloureux et tristes, des actes d’une rare atrocité, des crimes parfois en plein jour sont commis dans des quartiers tels que Saint Pierre, Maraval, les Planteurs, M’dina J’dida, Gambetta, Choupot et autres. Ces épisodes tragiques surviennent, toutes proportions gardées, dans d’autres villes du pays, mais à Oran, c’est démesuré.

 

Parfois, je me dis qu’il y a une sorte d’impunité, un laisser-faire de la part des pouvoirs publics chargés de faire régner l’ordre et la sécurité. Ou alors, le nombre de bandits et de réseaux criminels sont tellement nombreux que les dispositifs mis en place s’avèrent insuffisants et inefficaces. Oser s’aventurer dans les dédales de M’dina J’dida ou El Hamri, c’est courir de gros risques, pouvant être parfois fatals, c’est-à-dire jusqu’à causer la mort. Se promener en famille, de jour comme de nuit, s’avère une entreprise périlleuse et aléatoire et on continue d’appeler cette ville El Bahia, qu’elle impudence, c’est une honte innommable ! Devenu nostalgique malgré moi, à cause d’un présent morose et lugubre, je me rappelle que durant les années 1970, des amis à moi, venant de tous les coins du pays passer des vacances à Oran, trouvaient cette ville gaie, joyeuse et tranquille. Les balades nocturnes, dans les rues de la ville ou du côté du Front de mer, étaient réellement un immense plaisir.

 

L’étranger, quand il se rendait à Oran pour une visite, était protégé et n’avait pas besoin d’être escorté pour être sécurisé. Où en est-on actuellement ? Même les Oranais respectables, ou ceux qui en restent, ne se sentent plus en sécurité. Un ami d’enfance me confia qu’il n’osait pas sortir tôt le matin pour voyager de peur d’être agressé. Récemment, deux jeunes originaires de la ville d’El Amria (une localité pas loin d’Oran), allaient perdre la vie pour une histoire banale de portables, ils n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de quelques braves gens. Même les forces de l’ordre en faction, dans les différents axes de la ville, ne vous sont pratiquement d’aucun secours, c’est tout juste s’ils arrivent à se défendre eux-mêmes.

 

Des amis oranais de souche n’ont pas caché le fait qu’ils sont armés de couteaux et d’outils tranchants, afin qu’ils puissent faire face, le cas échéant, à toute agression ou atteinte à leur personne. Jusqu’à quand pourra durer cette impunité et cet état de jungle qui caractérise la ville d’Oran. Permettez-moi cette réflexion, moi qui suis d’Oran, ce ne sont pas les bandes de voyous et délinquants qui sont aussi puissants et invincibles, mais c’est le dispositif sécuritaire mis en place qui présente des failles et des lacunes et semble être très dérisoire face à la montée fulgurante et foudroyante de la criminalité et du banditisme. Beaucoup de personnes, interrogées sur le sujet et son impact sur une ville comme Oran, nous révèlent fatalement et avec résignation que l’échec scolaire et l’arrêt précoce du processus scolaire sont les responsables majeurs de ce fléau et cette violence.

 

A mon humble avis, c’est un schéma réducteur de la réalité, c’est un argument qui ne tient pas la route. Si être chômeur c’est se permettre de commettre des actes odieux et abjects envers de paisibles citoyens, juste pour le prétexte qu’un chômeur est démuni de moyens financiers et qu’il doit vivre, et bien la réponse à ce genre de raisonnement, c’est ridicule, absurde et grotesque. J’étais chômeur pendant de longues années, mais cela ne m’a jamais incité à m’attaquer aux biens d’autrui. Il s’agit d’un problème d’éducation et de morale. Une autre histoire qui vous confirme que l’insécurité à Oran a de beaux et longs jours devant elle. Un policier, voulant appliquer la loi à M’dina J’dida s’est fait tabasser par des voyous et des malfrats, presque à mort en 2007. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics (la sûreté d’Oran) ? Ils ont trouvé la plus simple !

 

Ne plus envoyer de flic dans cet endroit. C’est ainsi que M’dina J’dida appartient, de jour comme de nuit, aux multiples groupes de malfrats et de délinquants qui sillonnent les lieux et n’hésitent pas à commettre leur forfait en toute impunité en semant la terreur parmi les citoyens, impuissants et désarmés. La montée ou la croissance de la délinquance et la criminalité placent la ville d’Oran en pole position, à l’échelle nationale, c’est triste et décevant comme distinction, une ville qui possède pourtant des atouts géographiques et humains pour faire figure d’une cité moderne et fréquentable. Beaucoup de gens qui vont me lire s’étonneront de cette description, de ce récit, ils diront peut-être que c’est exagéré et démesuré, que ce portrait est digne d’un village du far west, à la différence qu’au far west, les citoyens sont armés tandis qu’à Oran il n’y a que les criminels et les délinquants qui le sont. Pour ceux qui doutent encore ou traduisent mes propos de fantaisistes ou d’extravagants, je les invite, seuls ou en famille, à aller passer quelques jours à Oran, après ils pourront eux-mêmes juger l’étendue des dégâts.

 

Le tableau noir que je viens de dresser sur la ville d’Oran n’est pas le résultat d’une fiction ou d’un roman policier, mais c’est malheureusement la réalité devenue un aspect inéluctable vécu telle une fatalité par les pauvres citoyens de cette cité. Aussi, c’est une vérité que seuls les hypocrites et les aveugles refusent de voir. Les déclarations des autorités cloîtrées dans leurs bureaux depuis leurs salons veloutés sont loin du compte et de la réalité que seul le citoyen d’Oran peut rendre compte et apprécier, puisqu’il la vit tous les jours. Etant Oranais, je suis très triste et affligé pour le devenir de la ville qui m’a vu naître et où j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse. Jadis, une ville de villégiature et de tourisme, Oran est devenue, par les temps qui courent, une ville infréquentable et triste, les visiteurs étrangers ne se bousculent plus au portillon, ils viennent beaucoup plus par nécessité.

 

Le plaisir et l’évasion ne sont pas inscrits au menu, du moins pour l’instant. Que les gens sages et respectueux de leur ville fassent preuve d’orgueil et de fierté afin que cette ville retrouve son charme d’antan et ses lettres de noblesse afin qu’elle puisse être fréquentable de nouveau. Tout le monde est concerné par cette renaissance : pouvoirs publics et citoyens. La situation dans laquelle se trouve la ville mérite un débat, c’est urgent. Il va de la survie de la ville et de ses habitants. Faire preuve de civisme, c’est donner une raison à son existence, ne pas le faire, c’est renier cette raison et s’inviter à vivre une vie indigne des êtres humains.

 

Je rentre en Suisse, le cœur serré et triste, je ne vous cache pas mon pessimisme. Des lendemains heureux et prometteurs ne sont pas inscrits dans l’agenda actuel, on est encore au stade du rêve et du désir. Nous aimons l’Algérie et notre souhait le plus cher est de la voir en tête des pays développés. C’est en mettant sur la table tous les problèmes que l’on peut faire avancer les choses.

Le 29.05.11 | 01h00 par Mahroug Houari


Fin de citation

 

Retour "Paroles d'Algériens"

 

Source: El Watan

 

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29 mai 2011

PAROLES D'ALGERIENS

26 mai 2011

5èm SALON DU SAVOIR FAIRE PN

José CASTANO                                                                                                        

« Les Flots du Sud »

37, bd Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Tel. 04.67.17.15.58

       06.84.66.80.07

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

Palavas, le 25 Mai 2011

 

 

5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

- Port Barcares – 26, 27, 28 Août 2011

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français D’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/index.php/salon-du-savoir-faire-pied-noir/salonsfpn

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président pour la journée du :

Samedi 27 août 2011

Programme :

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

Retour JOSEPH CASTANO

 

21 mai 2011

BOULET

Le hameau de Mouley-AbdelKader du département d'Oran est devenu Boulet en 1874 sur l'emplacement de Sfisef avec un territoire de 2332 ha de plaines et de montagnes.


A une altitude de 550 m, des températures de 10 °C au-dessus de zéro en hiver et des 40° C en été le village est situé dans une cuvette à l'est du djebel Oulad-Slirnan et au sud du djebel Guétarnia sur la route de Relizane au Maroc en passant par Mascara et Sidi-Bel-Abbès. Des sources abondantes y donnaient des eaux d'excellente qualité.

*

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Complément d'infos intéressantes

Retour Villes et Villages d'Oranie.

12 mai 2011

PETIT A PETIT L'OISELLE FAIT SON NID

2  HERISSON__toile

Si tu veux que ton sillon soit droit, accroche ton cœur à une étoile(Proverbe chinois)

 

         Un être normalement constitué et conscient des trois valeurs de notre République Française, ne voudra, n’écoutera et ne laissera jamais personne le gonfler d’idéologies révolues et malsaines basées sur la différence religieuse, ethnique, et ou politique, telles que l’intégrisme, le nazisme ou le fascisme.

Dans l’esprit de cet être-là, son idéologie est et restera la résultante basée sur la manière de penser, de vivre et même de mourir, selon les lois divines du Christianisme, du Judaïsme, de l’Islam, du Bouddhisme ou de l’Hindouisme, mais jamais de l’intégrisme.

 

Mais actuellement pour survivre, seul compte à nos yeux  le retour à nos  vraies valeurs historiques, celles des chevaliers Bayard, Du Guesclin, Jeanne d’Arc, et ces valeurs, voyez-vous, sont foulées aux pieds, surannées ou démodées, si vous préférez.

 

On arrive à plaindre un voleur tué par sa victime qui refusait de se laisser voler, et la dite victime est mise en examen et écrouée. C’est le monde à l’envers et pourtant devant la passivité et le laxisme qui nous entoure, c’est à cette réaction à laquelle devront s’attendre désormais ces truands qui s’attaquant aux biens des personnes trouvent anormal que les « caves se rebiffent ».

Ces « caves » qui  gagnent honnêtement leur vie en trimant, en suant, en souffrant et en payant normalement des impôts, comme tout être digne de ce nom et qui se respecte. Aussi, ne vous étonnez pas que la « Voix du peuple, soit la voix de Dieu » La voix de la raison est toujours celle du bon peuple (qui n’est pas une race moutonnière comme le prétendait le « De Gaulle de 1962 » ) avec le bon sens bourgeois ou paysan qui le caractérise. Bon sens qui n’appartiendra jamais aux bonimenteurs, diseurs de bonne aventure et autres danseurs de ballet. La preuve ? Les ouvriers, malgré leurs consignes syndicales, votent « La Marine » à 36%. Les sondages la placent au 2° tour quel que soit le candidat en face. Qui l’eut cru il y a quelques années. Et pourtant, les faits sont là. Serait-elle le havre de grâce, auquel on pourrait s’accrocher ?

 

         Même le classement du « Times magazine » y va de sa surprise dans le classement  des personnalités les plus influentes en 2011. La « Marine » figure à la 71e place, devant le président américain Barak Obama, classé à la 86e place. Nicolas Sarkozy est lui à la 32e place. Il est baptisé "Interventionniste" par le magazine en raison de son engagement en Libye.

     DSK ne figure pas dans ce classement. Mais je pense que cela ne veut encore rien dire.

 

           L’institut de sondages Louis Harris, de son côté, est assez révélateur sur « La Marine ». Jugez-en :

 - 25.11.2010…..12% de votes favorables,

 - 13.01.2011…..16.5%, »

 - 18.02.2011…..20%,

 - 06.03.2011…..23% (A suivre).

Soit une augmentation de 11% en 2.5 mois d’où une moyenne mensuelle de 4.6%....

 

      Toujours selon l’institut de sondages Louis Harris, la «  Marine » serait présente au second tour de la présidentielle de 2012, quel que soit le candidat PS,  et Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le 1er tour dans 3 cas sur 4.  Seul le candidat socialiste, DSK, paraît être  la meilleure ou la moins mauvaise alternative politique face à elle.

 

       Pourtant, cet homme  ne s’est pas encore et ouvertement prononcé sur ses intentions réelles car il se sent terriblement menacé dans son propre camp, du fait de la division des Aubry, Hollande, Mélanchons et autres divers centristes ou verts, qui se pourlèchent à l’avance les babines sur leurs dents vampiriques mais depuis que ces sondages sont connus, les politiciens de tous bords ont mis un bémol à leurs ambitions et affichent une tronche qui les montre tels qu’ils sont et non pas tels qu’ils voudraient être ou paraître aux yeux des Français. Ils se pétrifient et se transforment en statues de sel à l’avance comme la femme de Loth pour avoir désobéi aux ordres du Seigneur qui allait détruire la ville de Sodome.

 

Ce qui paraît étonnant, c’est que par définition, le prolétariat vote à gauche. Les médias ne comprennent plus rien à rien, s’instillent des gouttes dans les yeux pour tenter de voir plus clair ou se masturbent vigoureusement le creux de l’oreille, des fois qu’ils n’entendraient plus très bien. Nous, pendant ce temps, on se gausse amusés par ce cinéma qu’ils nous servent en avant-première du festival de Cannes.

Pourquoi, cette catégorie de votants est-elle sensible a « La demoiselle non pas d’Avignon mais de…Neuilly-sur-Seine » Tout simplement parce qu’elle ne craint pas de dire tout haut ce que bon nombre de Français pensent tout bas. Elle parle moderne, simple et sans langue de bois et sait faire attraper la galopante sans laxatifs à ses opposants. A mon humble avis, ses principales qualités, sont : D’abord, son talent naturel de débatteur puisé dans la noble profession d’avocat qu’est la sienne. Par définition (hélas, ce n’est actuellement pas le cas pour d’autres et des plus notoires, suivez mon regard…), l'avocat est un applicateur de la justice, ensuite  ses  43 ans, servis par une joliesse et un allure de star montante, sa détermination et  sa propre prise de conscience idéologique personnelle (ne devant rien à ses gênes) reposant sur les valeurs précitées en préambule, du moins j’aime à le penser. Quand j’évoquais le bon sens paysan ou bourgeois, hein ? Les futures élections présidentielles auront lieu les 22 Avril et 6 Mai 2012, soit dans un an. Je vous laisse le soin de juger de  l’incroyable surprise qui risquerait bien de se produire. Pour peu qu’elle s’engage à:

 

-        Se pencher sur les petits salaires et sur les retraites les plus modestes.

-        A supprimer les avantages consentis aux suceurs de roue, aux bons à rien et aux fainéants professionnels (deux des promesses fortes non tenues lors de la dernière campagne présidentielle de 2007) arguments auxquels les milieux ouvriers et bourgeois sont sensibles car basé sur le travail et ses valeurs avec un salaire permettant de vivre correctement.

-        A rendre enfin justice (encore, toujours et jusqu’au bout) aux Rapatriés extirpés de force, manu militari, de départements bien Français, volés et détroussés d’une vie de dur labeur.

-        Refuser une repentance nationale à des salopards enturbannés, voleurs et bandits de grand chemin qui eux, par contre, la doivent d’abord à leurs propres ressortissants, aux pieds noirs qui leur manquent plus qu’ils n’osent le reconnaître.

-        A fermer les frontières à double tour à l’intégrisme et non pas aux vrais travailleurs.

-        A supprimer les prières dans la rue et réduire les mosquées à une portion congrue au nombre de ses vrais fidèles (devenus Français et acceptant les lois de leur pays d’accueil).

-        A supprimer les LICRA et autres organismes similaires qui ne fonctionnent qu’à sens unique et sucent avidement des subventions

-        A mettre un bon coup de pied au cul à ces petits cons de banlieues qui jouent les durs…à se lever le matin et qui foutent la merde, en volant, incendiant, tabassant de pauvres gens sans défense, en s’y mettant à 4 ou 5 enfoirés contre un, avec leurs capuchons sur les yeux  et qu’elle leur donne 2 possibilités, dégager chez eux vite fait ou s’engager à la Légion , seul endroit où les voyous se transforment en êtres humains et deviennent des hommes qu’ils ne seront jamais si on continue à verser dans ce laxisme faussement humanitaire envers eux.  Alors là, c’est le succès assuré. Mais attention, il ne lui faudra pas dévier de la route tracée, car cela le bon sens ne le pardonnerait pas, car comme dit le proverbe : On peut se tromper ou être trompé une fois, pas deux.

 

Lors de  la précédente campagne présidentielle, le principal candidat à la plus haute fonction dignitaire de l’état, nous avait fait miroiter un immense espoir, la main sur le cœur et la voix tremblotante d’émotion contenue.

 

Obéissant à une logique qui semblait s’imposer d’elle-même, c'est tout naturellement vers ce candidat-là, que nous avions porté majoritairement nos suffrages, car jamais, à ce jour, un candidat à la Présidence de notre pays, ne s'était engagé avec cette clarté. C’est surement nos votes en sa faveur qui ont fait pencher la balance en sa faveur ; Le montant des voix le séparant de l’autre candidat étant inférieur au nombre de votants des Rapatriés d’Algérie en sa faveur.

 

La constitution de son gouvernement, nous avait déjà inspiré une sorte d’inquiétude latente et nous nous sentions frustrés de constater, une fois de plus, que les Rapatriés d'AFN restent toujours une quantité négligeable. Quelle grossière erreur impardonnable et quel manque de psychologie évident. Cette quantité négligeable se rappellera à son bon souvenir en 2012, où tout se jouera vraisemblablement à quelques centaines de milliers de voix.

 

Toutes les communautés et tendances étaient présentes ou représentées au sein de son premier gouvernement, sauf la notre (prés de 3.000.000 d'âmes). Ses conseillers politiques et lui, ont commis, là, un manque de psychologie monumental et impardonnable. Jusqu’à présent, jamais personne ne s’était préoccupé des ouvriers, des Français moyens (on ne prête qu’aux riches, c’est bien connu !), et bien entendu de la communauté Rapatriée (sauf François Mitterrand en 1990 qui avait versé une kemia aux Français d’Algérie).Jamais jusqu’à ce jour, la France ne s’était sentie aussi fatiguée et déçue par la gauche, la droite, le centre qui passent leur temps à s’entre déchirer et à se faire des crocs en jambe. Alors, ne soyez pas étonnés de la présence de « La Marine » à ce niveau car elle, exceptée, personne ne s’était jamais adressé de cette manière aux Français.

 

Le jugement populaire est le jugement de Dieu, car il garantit que le candidat choisi est le meilleur ou …le moins mauvais. Seul l’avenir jugera de la mention à accorder à ce septennat.

 Le pouvoir est aveugle, les détresses les plus accablantes sont muettes...

 

Comment faire se rejoindre ceux qui savent et ceux qui peuvent ? (Abbé Pierre)

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

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