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25 juillet 2011

LA PERTE DE L'ALGERIE FRANCAISE...

CRIME OU FATALITÉ ?

 

 « Je suis née française, en Algérie, et je croyais que je mourrais française dans mon pays. Je me sens comme dépossédée. Les Pieds-Noirs seraient moins désespérés s’ils avaient senti en Métropole une chaleur, une solidarité. Mais ils se sont sentis abandonnés, méprisés et même insultés… »(Francine Camus, épouse d’Albert Camus - 12 avril 1962, témoin à décharge au procès du Général Jouhaud)

 

« O mes amis Pieds-Noirs, ne pleurez plus la terre et le sol tant chéris qui vous ont rejetés ; laissez les vains regrets et les larmes amères ; ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée » (Camille Bender – 1962)

 

            49 ans après la fin du drame algérien, il ne reste plus aujourd’hui comme vestiges qu’un grand rêve, des souvenirs douloureux, des milliers de morts, des milliers de déracinés que l’on a, en 1962, dépossédés, humiliés, violés ; des ruines, une odeur de sang caillé, des plaintes étouffées qui se sont dissoutes au gré des ans dans le brasillement de la lumière, un reniement immense, et, sous le soleil d’Afrique, une déréliction de plaines rases rendues à l’abandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les champs de blé calcinés. L’Océan démonté de l’Histoire est rentré dans ses rives ; il semble d’un coup apaisé. Quoique la surface de cet Océan paraisse désormais immobile après tant de remous, le mouvement de l’humanité continue aussi ininterrompu que celui du temps. La terre tourne, les planètes décrivent leurs orbes et les conflits continuent toujours d’occasionner leurs ravages. L’infini se meut, les Etats se surveillent hargneusement du haut de leur paix armée. A cette minute, des enfants naissent, des vieux agonisent, des hommes s’entre-tuent, des amoureux s’enlacent. La vie et la mort s’engendrent ; rien n’a changé depuis des millénaires et rien ne changera… jamais !

            Depuis des milliers d’années, les hommes à la surface du globe, ne cherchent en apparence qu’à se dominer ou à détruire et, cependant, de siècle en siècle, puis d’année en année, la force brutale a reculé devant l’idée. Le moyen âge, aveugle et sanguinaire, nous répugne ; l’holocauste dont furent victimes les Juifs et autres martyrs lors du dernier conflit mondial nous fait horreur ; le génocide des harkis et celui des disparus de la guerre d’Algérie nous révolte ; des temps naîtront pour qui notre époque apparaîtra barbare comme un autre moyen âge…

            Et cependant nous ne saurions nous retrancher derrière ce principe trop simpliste, trop commode de la fatalité ou du destin. Pour justifier les plus grandes catastrophes on invoque généralement la « fatalité »… Pour justifier les drames les plus atroces on invoque le « destin ».

            Pierre Emmanuel disait que « le génie est dans cette alchimie supérieure qui change les vices de nature en éléments d’une destinée ». Alors, à l’instar de Gustave Flaubert, on s’est écrié : « C’est la faute de la fatalité ! » Mais ce qui est paradoxal, c’est que destin et fatalité sont toujours représentés par des visages sinistres, indignes ou médiocres, comme ceux des fossoyeurs de l’Algérie française et ce sont ces visages là qui furent le destin de l’Algérie et de celui de milliers de malheureux.

Romain Rolland soutenait que « la fatalité c’est ce que nous voulons ». Celle-ci a été ce que la France par la voix de son Président d’alors et l’action de gens peu scrupuleux, a voulu qu’elle soit et elle aurait été tout autre si elle l’avait également désirée…

            Face à la barbarie de l’ennemi, il n’y avait pas lieu d’invoquer le « destin » ni le « vent de l’Histoire ». Il fallait tout simplement faire preuve de fermeté et Alexandre Soljenitsyne l’a bien traduit :

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. »

            Et pour plus d’un million d’êtres humains, c’est le défaut de toute inflexibilité qui les a conduits à l’exode et à l’exil… Longtemps ils ont erré sur des routes en quête d’un avenir avec l’affreuse pensée du lendemain. Oui ! de quoi demain sera-t-il fait ? Le frisson de l’histoire leur traversait sans cesse les moelles… Des visions de deuil et de triomphe leur arrivaient du fond des siècles. Les cités illustres s’écroulaient au choc des catapultes. Cette clameur de rut et de bataille, cette poussière sinistre qui les environnait au quotidien, elle avait dû flotter sur Corinthe et sur Syracuse envahies… Et ils se murmuraient sans cesse le ver fatidique de l’Aède : « Un jour viendra où tombera Ilion la Sainte, et Priam, et son peuple invincible ! »

            Ils n’arrivaient pas à se détacher de leurs souvenirs… Comment donc effacer cette pellicule impalpable mêlant la cendre de tous les morts enfermés dans cette terre qu’ils avaient laissée, là bas, et cette retombée de poussière désertique ? Leur pays, celui des souvenirs, de leur enfance, des odeurs, du soleil, des couleurs avait cessé d’exister un jour de 1962 ; ils l’avaient enfoui en eux à tout jamais et aucun baume, si miraculeux fût-il, ne pouvait guérir leur regret. Et ils étaient seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

            C’était l’exode de ces enfants de pionniers qui n’en finissaient pas de parcourir l’hexagone en quête de travail et de logement et ces enfants-là, bouleversés par la guerre, ne s’arrêtaient jamais d’interroger le passé pour tenter d’entrevoir la raison de tant de malheurs immérités. Pourquoi cet acharnement du destin à leur infliger tant de détresse ? Pourtant, quand les vieux étaient venus s’installer en Algérie, dans ce désert de pierres brûlées par le soleil, il n’y avait rien, rien que la chanson du vent dans les touffes de broussailles et de palmiers nains. Et les vieux n’avaient rien pris à personne… Nul avant eux n’avait préparé leur venue sur ce sol vierge, nu, aride ou pestilentiel et où ils ne trouvèrent rien qui pût leur rappeler leur passé.

Après le grand arrachement qui les avait anéantis comme une sorte de mort, voici que peu à peu, très lentement, dans la sphère différente et inférieure où ils avaient été jetés ainsi que des épaves, ils essayaient de reprendre vie. La blessure du dépaysement demeurait cependant en eux aussi profonde, et le regret de toutes ces choses disparues aussi inapaisé. L’Algérie, maintenant, s’auréolait de plus en plus, dans leur mémoire, de couleur d’or, comme les Edens perdus et les souvenirs terribles des derniers jours écoulés remontaient de temps à autre comme de grosses bulles à la surface d’un étang.

Aujourd’hui, ils ne font que survivre loin de leurs paysages dorés qui ont émerveillé leur enfance. De cette terre douce et triste, tombeau de leurs aïeux et ni de leurs amours, un immense vide les sépare, fait de sable, de regrets, de mirages, de promesses et de serments révolus, ou s’irréalisent les oasis perdues de leurs souvenirs. Algérie qui leur a donné la vie et qui a pris leur cœur, rongée par le chagrin et la rancœur, que triste est ton sort aujourd’hui !

« Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé… Tous les cercueils ont été ouverts… J’aurais préféré être aveugle ! »... C’est un prêtre français qui parle…

« Si les Pieds-Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve… »… C’est la journaliste Malika Boussouf qui l’écrit…

            De ci, de là, les mousses recouvrant les murs joignent leur lèpre rouille à l’ombre des palmiers aux branches mutilées. Les grands arbres sous la lune, frissonnent de nostalgie et renouvellent chaque nuit leurs appels éplorés dans l’espoir que l’amour voudra bien y renaître. Et de leurs branches désolées, les lettres qu’on déchiffre avouent aux voyageurs que d’autres en ces lieux ont connu des bonheurs dont les traces ne sont point effacées. Le temps a pu faire son office, jouer au sacrificateur, il n’a pas eu le front de dévorer ces noms des heures familières. Pourtant à notre départ nous n’avons rien inscrit ; nous n’avons pas voulu que s’y fixent nos cœurs… nous n’avons pas trahi nos secrètes tendresses afin que reste bien à nous cette gerbe de fleurs qu’on respire à genoux parmi les souvenirs de toutes nos ivresses.

« Vous seuls m’enserrez, souvenirs adorés

   Vous seuls échappez aux fatigues du temps ».

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Retour Joseph Castano.

 

«… Mon pays le Bénin, est une ancienne colonie française : j’ai entendu l’histoire de l’Algérie mais je n’ai jamais entendu parler de ce génocide qui ne dit pas son nom. La France a bien reconnu le génocide arménien de 1915, pour ne pas reconnaître celui d’Algérie 1962 alors que c’est bien plus proche. De plus, il concerne quand même des français. Pourquoi cette myopie politique ? »(Extrait de l’homélie du Père africain Fortuné Gonzallo - 5 juillet 2010, Chapelle Noël Pinot, rue Saint Joseph à Angers. Un exemple à suivre…)

 

« Le souvenir est le seul paradis dont nous ne puissions être expulsés »

(Jean-Paul Richter)

 

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Prédiction du vénéré Marabout Hadj Behloul, décédé et enterré

à Aïn-Boucif en 1878 :

 

« Les Français partiront tous un jour, et vous chercherez en vain un de leur chapeau pour l’embrasser… vous songerez alors, un peu tard, à tous les bienfaits dont ils vous comblaient, et, de vos yeux couleront des larmes de sang. »

(Cette prédiction a été relevée dans les archives officielles de la Mairie d’Aïn-Boucif)

 

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"L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie." - Alain DUHAMEL dans HISTORIA nov-déc 2009 - page 54

- DE GAULLE… MYTHE ET IMPOSTURE – Pour lire l’article, cliquez sur : Lire la suite

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- Afin que nul n’oublie :http://www.youtube.com/watch?v=Lx97yaN4_WY&feature=player_embedded

 

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- Cliquez sur : QUAND PARIS FAISAIT TIRER SUR DES CIVILS FRANCAIS

 

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Après 43 ans d'attente, la loi du 23 février 2005 n'a pas satisfait l'ensemble des revendications des Rapatriés de toutes origines concernant leur exigence de justice, leur Mémoire, leur Histoire et leur Culture. En conséquence, cette section du peuple français demande solennellement aux pouvoirs publics :LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITE DE L'ETAT ET LA REPARATION NATIONALE

La reconnaissance par l'Etat de sa responsabilité dans la tragédie des Rapatriés : le défaut, voire le refus de protection, après les Accords d'Evian, des Français d'Algérie de toutes origines, qui a conduit aux enlèvements et disparitions, aux assassinats et massacres de plusieurs dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-noirs, et pour les vivants à l'abandon de la terre natale.

Le 31 mars 2007 devant les représentants de la communauté harkie réunie au siège de campagne du candidat UMP, en présence du Ministre Hamloui Mekachera, Renaud Bachy, l'actuel président de la MIR, les députés Christian Kert, Philippe Vitel et Michel Diefenbacher, Nicolas Sarkozy déclarait :« Si je suis élu (Président de la République), je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis et d’autres milliers de « Musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois » 

- En avril 2007, il réitérait : « C'est plus qu'un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause ! »

BILAN : Rien à ce jour… Promesses non tenues

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                Le 15 juin 2011, les représentants des huit principales associations de rapatriés étaient invitées à l’Elysée afin d’entretenir le Directeur de Cabinet du Président des différents dossiers en souffrance depuis 1962. Leur mécontentement fut unanime. « Ce fut le vide sidéral », conclut Thierry Rolando, Président National du Cercle Algérianiste. « Je crois pouvoir vous dire, sans risque de me tromper, que les Pieds-Noirs seront passés  pour pertes et profits et qu’il n’y aura pas grand-chose dans la besace de Nicolas Sarkozy en direction de notre communauté, écrit-il à ses présidents départementaux. Telle est ma perception partagée par les autres présidents. »… « Comment oublier, interroge t-il, que Nicolas Sarkozy n’a pas eu un mot ou un geste significatif à notre égard depuis son élection ? Comment oublier qu’il a reculé sur la loi de 2005 « portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés » ? Comment oublier les propos de son ministre Jean-Marie Bockel expliquant en Algérie que les harkis avaient fait le « mauvais choix » ? Comment oublier qu’Alain Marleix, alors Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, a écrit aux Préfets pour les autoriser à se rendre aux commémorations pro-FLN du 19 mars (date anniversaire du cessez-le-feu après lequel des milliers de Pieds-Noirs ont été assassinés) ? Comment oublier les parlementaires UMP, dont plusieurs membres de la Droite populaire, qui continuent de reconnaître ce même 19 mars ? Dans un courrier adressé il y a deux mois aux 344 députés de la majorité (UMP et Nouveau Centre), le Cercle Algérianiste leur demandait de prendre clairement fait et cause contre cette date : Seule une centaine a répondu… (Arnaud Folch – Valeurs Actuelles du 7 juillet 2011)

- 19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU… Ou la victoire du FLN – Voici la Vérité sur cette date funeste ! – Cliquez sur : Lire la suite

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Communiqué de L’Union Syndicale de Défense  des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

 

Le 16 juin 2011, notre Ministre Alain Juppé, s’est rendu à Alger afin de faire acte de contritionauprès des autorités algériennes, déclarant en substance : « si on pouvait sortir un petit peu de ce ressassement éternel du passé pour voir ce que la France et l'Algérie peuvent faire dans un monde qui est en plein changement autour de nous, avec des possibilités de développement considérables dans notre intérêt mutuel, je pense que cela serait bien mieux que de s'interroger à nouveau sur ce qui s'est passé il y a un siècle, il y a 40 ou même 50 ans ».

 

Ces propos ont profondément choqué la communauté Pied-noir car, une fois de plus, on déroule le tapis rouge et l’on donne des gages aux autorités algériennes alors que la France n’a pas rempli ses obligations telles que définies dans les accords d’Evian et n’a pas soutenu notre communauté dans sa juste demande d’une légitime indemnisation des biens spoliés.

Monsieur le Ministre, vos propos ont parfaitement été enregistrés dans nos mémoires et nous saurons nous en souvenir au moment opportun, le manque de discernement au sujet de l’impact de la colonisation et ce uniquement dans le but de faire allégeance et de plaire aux autorités algériennes est un déni de l’histoire car la colonisation, que vous le vouliez ou non, a eu aussi un impact bénéfique. Une lecture objective de l’histoire est édifiante sur ce point.

Pour nous 2012 sera l’occasion de commémorer le cinquantenaire de notre exode et de notre spoliation et nous saisirons l’heureuse concordance des dates avec des échéances électorales importantes, présidentielle et législatives, pour exprimer notre courroux. Vos propos sont une piqûre de rappel du peu de cas que les politiques font de notre communauté. Gabriel MENE, Président de l’USDIFRA

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

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Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

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Toute honte bue…

 

« On m'aborde dans la rue, je suis un héros malgré moi », déclare Hervé Ghesquière, dans un entretien accordé à l'AFP au sujet de sa détention. (France-Soir du 4 juillet)

Pendant que les otages libérés sablaient le champagne, que des centaines d’idiots les acclamaient et que les journalistes fêtaient leur « victoire »… sur les Champs Elysées, passait –dans la plus grande indifférence de ces derniers- la dépouille mortelle du jeune parachutiste du 1° Régiment de Chasseurs Parachutistes, Cyrille Hugodot, tué le 25 juin en Afghanistan lors de l'engagement de son unité pour sécuriser le rapatriement de ces deux héros de salon. Peu avant un autre parachutiste, Florian Morillon était mort dans les mêmes conditions...

C'est la première fois que cette marque de respect était rendue à un soldat mort au combat. Tout à leur « bonheur », aucun journaliste ne se trouvait là pour retransmettre cet évènement, aucune télévision pour le filmer. Il aurait été d’une grande noblesse que nos deux « héros » s’inclinassent, ce jour, sur le passage du convoi mortuaire ; la famille de ce jeune soldat et une petite fille de 4 ans -à qui son papa manquera plus de 18 mois- auraient sans doute apprécié…

Espérons que les nouvelles armes dont se doteront les Talibans, grâce à l’argent de cette rançon, n’occasionneront pas de nouveaux ravages dans les rangs des soldats Français… vœu pieu car depuis cette « libération », sept autres soldats Français ont été tués…

           

- Cliquez sur : Le Peuple gronde, l’Armée grogne…

- Les rançons d'otages français mensonges d'état – Cliquez sur :Lire la suite

e-mail : diaconesco@uno.it et diaconesco@numericable.fr

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- Un site qui vous permettra de retrouver ceux de votre localité « là-bas » : http://www.denisdar.com/index.php?rub=fpn

 

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On a tout laissé (chant)

 

Déracinés à jamais(chant de Jean-Paul Gavino)

 

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 juillet 2011, 18031 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas - Par ailleurs,70jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé en pleine campagne électorale, feront la une de la presse people…

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que n’aillent combattre, sur place, pour autre « exemple » et par solidarité, les parlementaires qui soutiennent votre politique… à l’instar de Jean-Marie Le Pen, qui, en 1956, au plus fort de « la bataille d’Alger » avait rejoint le prestigieux 1er REP, alors qu’il était député ! Que ne rapatriez-vous nos soldats avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos braves ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ? Il s’agirait là, simplement, d’une œuvre de salubrité publique…

Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de« Retirer d'ici la fin de l'été 2012 les hommes en renfort. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, 1300 rentreront en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons vont encore tomber sous les balles des Talibans et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Une place Mohamed-Bouazizi, du nom du jeune Tunisien dont le suicide par le feu a été l'élément déclencheur de la révolution en Tunisie, a été inaugurée jeudi 30 juin à Paris par le maire Bertrand Delanoë. 70 de nos jeunes sont morts en Afghanistan !Eux sont morts pour la FRANCE
Est-ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

 « Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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