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24 juin 2012

BULLETIN D'HUMEUR N°10

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  - mercredi 20 juin 2012

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Justice : la peine de mort pour Abdallah BOUMEZAAR !

Cher(e)s ami(e)s,

          Nous avons appris avec effroi, l’exécution de deux femmes gendarmes, dont une mère de deux enfants, dimanche 16 juin, à Collobrières (Var).

          Il s’agit de Mesdames Audrey BERTHAUT, 35 ans, mère de deux enfants, et Alicia CHAMPLON, 29 ans, froidement abattues, loin des sièges feutrés de l’Assemblée Nationale, refuge des abolitionnistes (lire plus bas).

          Car, vous en conviendrez, je pense : il ne s’agit pas de deux meurtres mais de deux exécutions !

          Les faits : âgé de 30 ans, le vaurien précité a déjà passé plusieurs années en prison, pour des peines occasionnées par des affaires de drogue, de vol et de violence gratuite, dont la récente agression de sa mère, qui lui a valu 6 années de prison avec sursis et 3 ans de mise à l’épreuve….nous ne rêvons pas !

          Vous l’avez compris : les Juges ont voulu lui donner une chance de se réinsérer dans la société, qui s’est transformée en….tuerie préméditée ! Après quoi ces Juges-à-la-conscience-tranquille sont rentrés chez eux, pour se restaurer et regarder la télé. Quant aux journalistes, même après l’aveu du meurtrier, ils continuent à l’appeler le meurtrier présumé !

          C’est fou ce que l’on aime présumer dans notre pays.

          Et c’est reparti pour une décision de Justice guidée par le laxisme d’un Tribunal dont les Juges, à n’en pas douter, n’ont jamais eu un membre de leur famille froidement exécuté de la sorte ! Les Juges sont au-dessus de « ça », très loin des mares de sang qui n’éclaboussent jamais leurs robes.

          Et puis il y aura de nouveau des déclarations officielles qui sonnent creux, des fleurs déposées sur le lieu des crimes, un hommage national légitime, l’octroi d’une médaille à titre posthume par le Ministre de l’Intérieur, et, n’en doutons pas, le commentaire d’un psychiatre qui osera déclarer devant une caméra de télévision, la voix grave et le regard absent, que cet assassin n’est pas responsable car il n’était pas conscient de ses actes.

          Vous l’avez compris : ce vaurien a sauté sur l’une des deux femmes gendarmes qu’il a frappé, s’est emparé de son arme, lui a tiré une balle dans la tête à bout portant,  a couru derrière la seconde sur laquelle il a tiré aussi jusqu’à ce qu’il la  tue….et tout ça sans se rendre compte de ce qu’il faisait !

          Après un agissement aussi barbare, l’idée que ce vaurien coule des jours tranquilles, en prison, à nos frais, est simplement intolérable !

          Concernant l’abolition de la peine de mort, entre autres mesures officielles nationales et internationales (énumération non exhaustive), la France a entériné les décisions suivantes :

- en 1981, vote à l’Assemblée Nationale de la Loi d’abolition de la peine de mort en France, présentée par Robert BADINTER, Ministre de la Justice de François MITTERRAND.

- en 2000, ratification du statut de la Cour Pénale Internationale (qui interdit la peine de mort).

- le 19 août 2007, sous la présidence de Nicolas SARKOZY, l’abolition de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution française, par le Parlement réuni en congrès à Versailles, par 828 voix contre 26.

- le 18 décembre 2008, vote en faveur de la Résolution des Nations Unies, pour un moratoire mondial sur les exécutions, adopté par 160 Etats, par ailleurs, la France refuse l’extradition des détenus dans des pays où ils risquent une condamnation à mort.

          Deux certitudes : les Etats veulent abolir la peine de mort mais pas les assassins, la France aime ses assassins et veut les garder en vie ! Quitte à bousculer vos convictions : je suis partisan du rétablissement de la peine de mort pour les assassins d’enfants, de personnes âgées, et de militaires dans l’exercice de leur fonction.

          Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel....de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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