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22 décembre 2012

COLONISATION DE L’ALGÉRIE…

La fierté de la France !

« L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-là connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… » (Alexandre Dumas au Maréchal Bugeaud, fin 1846)

            Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix –issues du corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire neutralité de l’enseignement de l’histoire.

A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »

Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses aspects.   

C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral…

Ainsi décrivent-ils encore aujourd’hui l’Algérie française comme ayant été uniquement peuplée de colons richissimes sans cœur et de misérables petits Arabes courbant l’échine sous le joug de l’impérialisme.

            Et pourtant, comment oublier que ce sont les premiers Européens que la France a exilés en Algérie -car jugés « trop rouges »- qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?

 Dans ses nombreux poèmes des Châtiments, Victor Hugo évoquera l’épuration et la destinée de ces premiers pionniers exilés par la Mère Patrie en ces termes : « martyrs, héros d’hier et forçats d’aujourd’hui, jetés par l’Empereur à l’Afrique » (Il s’agissait de Napoléon III). Comment oublier, aussi, que c’est la France, et elle seule, qui a fait jaillir du sable du désert un pétrole et un gaz qui l’auraient doté de l’inestimable richesse des temps modernes ? A cela, qu’ont opposé les tueurs du FLN soutenus par l’intelligentsia progressiste française d’hier et d’aujourd’hui ?… La révolte, le terrorisme, l’abomination.

Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de nier cette réussite. Sur ce point, quelques années après l’indépendance, Aït Ahmed, chef historique du FLN, déclarera : « L’Algérie, au temps des Français, c’était un paradis ! »

            L’idée que le colonat en Algérie n’était représenté que par des personnes riches à millions facilement gagnés est trop bien ancrée dans l’opinion française. Albert Camus lui-même s’était élevé contre cette idée peu conforme à la réalité en écrivant dans l’Express : « A lire une certaine presse, il semblerait que l’Algérie fût peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare montés sur Cadillac… »

Qu’il est injuste et dangereux de confondre tous les Français d’Algérie sous les mêmes traits de quelques colons qui ont réussi à faire leur fortune. Ceux-là ont existé, certes, mais combien étaient-ils ? Une dizaine peut-être ! Et les autres… les humbles fermiers, le petit peuple… les plus nombreux, tragiques et pitoyables.

            Comme dans toutes les professions, il y avait « là-bas », de même que partout ailleurs, une gradation et, en milieu colon, on allait du « petit colon » qui ressemblait en tout point au modeste agriculteur de France, au « grand colon » que l’on peut comparer au propriétaire de vignobles bordelais ou champenois. Le fait grave, c’est que l’on a tendance –depuis un demi siècle- à assimiler la masse des agriculteurs d’Algérie à ces derniers…

            Il est toutefois un fait à souligner, volontairement occulté par les propagandistes : la plupart de ces « grosses fortunes » étaient étrangères au pays et n’y résidaient pas. Sous des « raisons sociales » camouflées, les propriétaires, français ou étrangers, exploitaient leur domaine de « l’extérieur », laissant sur place une famille de gérants, native du pays, faussant de ce fait les jugements que l’on se faisait en France métropolitaine. Et c’est, précisément, cette population rurale de petits colons et de gérants de domaine qui était la plus atteinte par les assassinats du FLN. Ces gens étaient les plus vulnérables car isolés dans le bled. De plus ils constituaient un obstacle certain pour le FLN, par l’étroitesse de leurs rapports avec les fellahs de la région. Ils étaient de ce fait portés en tête de liste des « éliminations ».

            Par ailleurs, afin d’embrouiller un peu plus les esprits, on mélange savamment  les termes de colonialisme et colonisation et, aujourd’hui, ce sont, apparemment,  les enfants de ceux qui soutenaient l’action des tueurs du FLN qui crachent à leur tour sur la mémoire de ces défricheurs.

            C’est ainsi que pour les censeurs qui n’ont de cesse de dénigrer l’œuvre civilisatrice de la France, le colon a engendré le colonialisme qui est la honteuse exploitation systématique d’un pays envahi… et se gardent bien d’utiliser un autre mot, plus approprié à la situation : colonisation, qui, elle, est la mise en valeur d’un pays sous-développé. On a donc tendance à confondre facilement ces deux termes et les colons deviennent donc d’infâmes colonialistes…

Quand on pense à toutes ces déclarations haineuses, à ces pamphlets journalistiques qui ont consisté à enseigner durant les années de guerre que l’avènement du FLN marqua le soir d’un passé de ténèbres et de tyrannie, l’aurore d’un avenir de lumière et de liberté… à faire croire aux jeunes générations musulmanes que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés, soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons… j’en frémis et j’ai honte pour toutes ces plumes qui se disent savantes. Et si les guides de l’opinion témoignent d’un tel snobisme et d’une telle nonchalance à l’égard de toute vérité neuve, mais dédaigneuse du maquillage et du charlatanisme, comment veut-on que les Français se montrent plus empressés ou plus perspicaces ?

Quant à « laisser les historiens en débattre »… c'est-à-dire laisser l’Histoire décider, comme le préconisent nos gouvernants, il y a de quoi s’inquiéter. Comment ne pas frémir à l’idée qu’un Benjamen Stora pourrait faire partie de ces « historiens » ? Aujourd’hui, il ne s’agit même plus d’altérer et de dénigrer l’histoire de l’Algérie française, il s’agit, ni plus ni moins de la supprimer, de faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé. A ce sujet, Albert Camus avait d’ailleurs dit : « Quand le destin des hommes et des femmes de son propre sang se trouve lié, directement ou non, à ces articles qu’on écrit si facilement dans le confort du bureau, on a le devoir d’hésiter et de peser le pour et le contre » et Montaigne, déjà, ne se plaignait-il pas que l’histoire était généralement écrite par des hommes de Cabinet qui n’avaient aucune idée ni des âmes ni des choses dont ils parlaient ?

Depuis deux siècles, depuis la révolution, malgré des efforts prodigieux, des guerres qui ont secoué la planète, la France n’a eu qu’un succès durable et important, parfaitement unique : son œuvre en Afrique du Nord. Tout le reste n’a été que glorieux échecs. Or, une nation, comme un homme, a les yeux fixés sur ses échecs, dont l’injustice la soulève ; elle rêve d’en rappeler. Que les Français n’oublient jamais cela !

José CASTANO (petit fils d’immigrés espagnols)

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen » (Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)

« Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds-Noirs, s’ils étaient restés, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie » (Boualem Sansal, écrivain, journaliste -  1992)

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Pour revoir: 

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Commentaires
J
AU HERISSON<br /> <br /> et à vous tous chers Amis,<br /> <br /> BONNE ANNEE 2013.<br /> <br /> Que cette année qui porte le chiffre 13 puisse être un présage de chance et vous apporter la santé, le bonheur pour vous et les vôtres. Nous sommes une grande famille et parfois on <br /> <br /> étale nos différences, mais toujours dans un respect partagé et c'est bien ainsi.<br /> <br /> Merci au Hérisson pour nous permettre de nous exprimer et ainsi de pouvoir participer à honorer cette mémoire qui nous tient tant à coeur. Cette année nouvelle nous apportera-t-elle cette sérénité qui nous démange depuis tant d'années ? Rien n'est moins sûr mais sait-on jamais, on peut toujours rêver.<br /> <br /> Bien à vous.<br /> <br /> Et à toi cher Hérisson tous mes voeux les meilleurs.<br /> <br /> Fraternellement.<br /> <br /> Jacques
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J
Ce récit illustre bien la mentalité générée par ce pouvoir FLN en place. Rien à voir avec les rapports que nous pouvions avoir à l'époque entre nos communautés respectives.<br /> <br /> Quel gachis !!
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P
Racisme anti-français<br /> <br /> Sujet: Colonisation de l'Algérie<br /> <br /> Bonjour monsieur,<br /> <br /> J’ai transmis à mes relations via Internet votre article et l’ai fait précéder des lignes suivantes.<br /> <br /> Je vous adresse mes sincères salutations. P.B.<br /> <br /> <br /> <br /> Il m’a été donné de vivre, travailler, visiter ou passer dans 17 pays africains ayant bénéficié de la colonisation française, 1 pays d’Amérique anciennement français, 2 pays d’Océanie anciennement français (Nouvelles-Hébrides, Maurice et Rodrigues) ; j’ai eu en outre la chance de connaître toutes les Antilles, la Réunion, la Guyane, la Polynésie, Wallis mais pas Futuna et je réside dans la très française Calédonie.<br /> <br /> Il m’a été donné de vivre, travailler, visiter ou passer dans 6 pays africains, 14 pays d’Amérique, 5 pays d’Océanie et 6 pays d’Asie n’ayant jamais eu la chance de connaître la civilisation ou les lois françaises.<br /> <br /> Il manque – amèrement – à ma connaissance : Saint-Pierre et Miquelon, la péninsule indochinoise, les Comptoirs français de l’Inde et les Terres Australes et Antarctiques françaises.<br /> <br /> Partout et toujours, l’œuvre de la France, sa culture, ses valeurs furent une source d’immense fierté. (Je ne peux nullement en dire autant de ce que firent les Anglo-saxons, les Espagnols ou les Portugais).<br /> <br /> Les deux plus grandes gloires de la France : sont et resteront toujours, quoique qu’en dise et fasse la pourriture gauchiste anti-française :<br /> <br /> 1. sa contribution à la civilisation au bénéfice des Français et de la planète entière.<br /> <br /> 2. son immense et (presque) indélébile œuvre coloniale et humaine.<br /> <br /> <br /> <br /> Outre ce préambule, et puisque le courrier concerne l’Algérie, je souhaite vous conter l’aventure d’un certain jour de 1980.<br /> <br /> - j’avais décollé du Bourget, la veille au soir, avec l’avion de ma société en retour vers Lagos (Nigeria). Première escale Alger, vu l’heure très tardive d’atterrissage j’avais dormi dans l’avion. Dans la cabine, il n’y avait que ma chienne, Céva, originaire d’Istres.<br /> <br /> C’était la première ou la seconde fois que je me posais à Algiiiierzsss. Je n’avais pas, évidemment, connu Maison-Blanche et toujours l’émotion était présente lorsque je découvrais des lieux ou des peuples dont j’entendais parler depuis ma plus tendre enfance.<br /> <br /> Si mes souvenirs sont intacts, les pleins ne posèrent pas trop de problèmes. <br /> <br /> Il me fallait déposer un plan de vol (PLN), j’allais donc à la tour de contrôle. Informé que le B.I.A. était au cinquième ou au sixième étage, je cherchais l’ascenseur (il devait fonctionner en 1962 et probablement quelque temps encore après…) heureusement il restait le monte-charge ! Oh ! la, la, dans le noir, j’étais courageux mais légèrement inquiet, le monte-charge ne pouvait pas s’arrêter à certains étages ‘cassés’ et en particulier celui du B.I.A. … qu’à cela ne tienne j’ai dû redescendre ou monter un étage ; en 80 j’étais encore jeune et plein d’allant…<br /> <br /> Je m’en revins donc, via l’escalier et une très longue marche, jusqu’à mon avion, le soleil n’était pas encore très haut. À l’heure approximative, je réclamais donc la mise en route :<br /> <br /> - nous n’avons pas de plan de vol pour vous.<br /> <br /> Un temps, nouvel appel…<br /> <br /> - nous n’avons pas de plan de vol pour vous.<br /> <br /> Un temps, nouvel appel…<br /> <br /> - nous n’avons pas de plan de vol pour vous.<br /> <br /> Un temps, nouvel appel… <br /> <br /> - nous n’avons pas de plan de vol pour vous.<br /> <br /> Il me fallait survoler le Sahara de jour de préférence…<br /> <br /> Je repartis à la tour de contrôle, laissant l’appareil à la garde de Céva, ce qu’elle accomplissait parfaitement.<br /> <br /> La mauvaise volonté était flagrante : il n’y avait pas de plan de vol pour le Be 5N-ATU mais le Be 5N-ATH n’avait plus que quelques minutes pour demander la mise en route sinon,... il lui faudrait reposer un nouveau plan de vol ! (si deux avions nigérians, 5N, par année, se posaient à Alger c’était exceptionnel)<br /> <br /> J’avais déjà connu, parfois mais très, très rarement, le racisme anti-français… <br /> <br /> Un beau vol allait me changer les idées…. Tamanrasset puis Agadez, nuit à l’hôtel de l’Aïr.
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J
Natif et témoin durant 25 années de ma vie sur cette terre tant aimée, je souscris à la totalité de ce témognage sans enlever une seule virgule. Tous ceux qui ont eu la chance de laisser ne serait-ce qu'une petite trace sur ce merveilleux pays ne pourront que cautionner cette vérité apportée par notre confrère et ami Joseph CASTANO.<br /> <br /> Qu'il en soit remercié ici.<br /> <br /> Joyeux NOEL à tous.<br /> <br /> Jacques de Belcourt à ALGER
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S
Le meilleur, le plus vrai et le plus integre des historiens "PIEDS-NOIRS", C'EST TOI, TOI, MON FRERE que je respecte profondément. Je ne te vois qu'une fois par an, lors du salon du SFPN de Port Barcarès.Mais quel bonheur!<br /> <br /> Nous faisons partie du dernier carré de résistants, mais nous avons une arme essentielle, c'est notre MARINE NATIONALE, laquelle, tôt ou tard deviendra notre figure de proue et eclaboussera notre FRANCE BIEN-AIMEE.<br /> <br /> PIERRE
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