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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°47

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le vendredi 5 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Oran, 5 juillet 1962 : Charles-le-Félon laisse les Algériens massacrer les Français !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Définition du terme Massacre, dictionnaire « Petit Robert » de 1987 : action de massacrer, résultat de cette action ; mots de sens voisin : assassinat, boucherie, carnage, hécatombe, tuerie.

         Voilà, bien définie, la tragédie vécue par les français de toutes origines, et de toutes confessions religieuses, sauvagement massacrés en toute impunité ce 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran.

         Dans la chronologie des journées décisives, on retient les dates suivantes :

- 18 mars 1962, signature des « accords d’Evian », qui prévoient un cessez-le-feu, censé être effectif le 19 mars 1962 maos non respecté par les nouvelles autorités algériennes,

- 1er juillet 1962, référendum d’autodétermination par lequel le peuple algérien vote à plus de 99% en faveur de son indépendance,

- 3 juillet 1962, discours télévisé de Charles-le-Félon qui officialise avec emphase l’indépendance de l’Algérie,

- 5 juillet 1962, proclamation officielle de l’indépendance par les autorités algériennes.

         Ce 5 juillet 1962, tout commença vers midi par un afflux d’algériens, venus manifester avec arrogance leur joie d’être indépendants, dans le vacarme des youyous féminins. Ils affluèrent dans le centre de la ville et se regroupèrent dans certains quartiers, comme la place Karguentah et la place d’Armes, lieux très fréquentés par les européens.

         Cette manifestation, de toute évidence anti-française, dégénéra rapidement lorsqu’un coup de feu claque, suivi d’autres, d’origine inconnue mais très vite attribués à des membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète) par la foule devenue hystérique à l’égard des civils français présents en ville.

         L’hypothèse des « coups de feu tirés par l’OAS » est une contre-vérité absolue pour la bonne et simple raison que tous les patriotes de cet organe de la Résistance Française en Algérie avaient quitté la ville quelques jours plus tôt.

         Les tueurs du FLN (Front de Libération nationale) et de l’ALN (Armée de Libération Nationale) algériens, en tenue civile ou militaire, ne tardèrent pas à déclencher « la chasse aux français ».

         Ceux-ci furent pourchassés et traités avec une sauvagerie indescriptible : sans distinction d’âge ni de sexe, ils furent saisis et égorgés sur les trottoirs, poursuivis en courant avant d’être abattus à l’endroit de leur capture, lynchés à mort, parqués et transportés en camion dans des lieux divers (quartiers arabes, commissariats, casernes de l’ALN…) où leur supplice continua.

         Après cette journée de carnage, l’état des cadavres prouva qu’ils avaient été martyrisés avec une extrême sauvagerie : torturés, pendus, pour certains par la gorge à des crochets de boucherie, égorgés ou décapités, atrocement mutilés voire même démembrés.

         Ils furent massacrés….parce qu’ils étaient français !

         Plusieurs témoignages avérés attestent que de nombreux corps furent jetés dans les eaux du lac du quartier appelé Petit-Lac, près d’Oran, en allant vers La Sénia (ce dernier village, proche d’Oran, où se trouve l’aéroport local).

         En ce jour d’apocalypse, c’est le Général Joseph KATZ qui commande le corps d’armée d’Oran, composé de 18.000 soldats français, gendarmes et CRS, depuis le 15 juin 1962. Les conséquences de ses méthodes, bien avant le jour du carnage, lui valurent le surnom de « boucher d’Oran ». C’est dire s’il s’est conduit salement à l’égard des patriotes de l’OAS et des Oranais en général, allant jusqu’à faire mitrailler à l’aveugle certaines façades d’immeubles.

         En ce 5 juillet 1962, ce pseudo Général donna l’ordre à 18.000 soldats français de ne pas sortir de leurs casernes pour arrêter le massacre des Oranais !

         Un Homme, au moins, sauva l’honneur de l’armée française ce jour-là : le Lieutenant Rabah KHELIF héros militaire français-musulman.

         Né en 1933 en Kabylie, fils d’officier français, engagé volontaire à 18 ans pour se battre en Indochine, où il fut blessé. Affecté en Algérie de 1954 à 1962,

en ce 5 juillet 1962, c’est un officier de 29 ans doté d’un patriotisme bien trempé.

         A la tête de la moitié de sa compagnie, il sort sans ordre, rejoindre un lieu de regroupement de civils enlevés, sur le point d’être emmenés hors de la ville pour être exécutés. Le responsable du FLN, impressionné par sa détermination, libéra aussitôt les civils prisonniers.

         Pour cet exploit, il fut mis aux arrêts de rigueur par KATZ le boucher, mais le Colonel NICOLAS, du 67e R.I., lui rendit hommage le 11 juillet.

         Décédé en 2003, Rabah KHELIF est dans nos cœurs d’Oranais !

         Evoquons rapidement le bilan des victimes. Bien des livres (trop nombreux pour être cités, pardon aux auteurs) et des témoignages divers, parus dans des revues sérieuses et sur des sites Internet divers, donnent des versions différentes sur ce macabre comptage. Afin de ne pas polémiquer sur cette difficulté à établir ce bilan, considérons que certains historiens avisés admettent la mort de plusieurs centaines de personnes massacrées à Oran, le 5 juillet 1962.

         Certains évoquent 600 victimes, d’autres 800, d’autres plus encore, dénombrées d’après plusieurs rapports officiels. Bien sûr d’autres victimes restées inconnues et donc non comptabilisées, doivent s’ajouter à ces hypothèses de dénombrement. Combien « en plus » ? Nul ne le saura jamais.

Gageons qu’il y eut ce jour-là, 5 juillet 1962, au moins 1.000 français  sauvagement massacrés dans les rues d’Oran, peut-être plus.

         Ces européens massacrés avaient le seul tort d’être français : c’est un acte raciste ! Sans oublier que certains d’entre eux avaient dû voter en faveur de Charles-le-Félon en 1958 ! Parmi les victimes figure une centaine de français-musulmans connus pour leur attachement à la France.

         Chers compatriotes Pieds-Noirs (à l’exclusion des « Pieds-Rouges », progressistes illuminés qui se sont pris pour des humanistes en prônant l’indépendance de l’Algérie), Oranais en particulier, français-musulmans restés fidèles à la France, souvenons-nous de ces civils innocents morts dans d’atroces souffrances, dans l’odieuse indifférence de Charles-le-Félon.

         N’oublions jamais que cette tuerie à l’allure de djihad est la conséquence de l’ordre donné par ce dernier aux troupes françaises encore sur place, commandées par KATZ le boucher, de ne pas intervenir.

         C’est en mémoire de Charles-le-Félon, Ponce Pilate des Français d’Algérie, que Christian ESTROSI, ancien Ministre de Nicolas SARKOZY et actuellement Maire de Nice, a osé ériger à Nice une statue de ce lâche déguisé en Président. Sans doute pour remercier les électeurs Pieds-Noirs d’avoir voté pour lui.

         Cherchez l’erreur et….les cocus de l’histoire de France !

         Ayons toujours à l’esprit le douloureux souvenir de cette tuerie raciste, de ces vies innocentes livrées aux égorgeurs du FLN et de l’ALN algériens, barbaresques de la fin du XXe siècle, dont les gaullistes de cette époque tragique ont favorisé l’avènement. A quand….une commission d’enquête ?

N’OUBLIONS JAMAIS, NE PARDONNONS JAMAIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

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Commentaires
M
quitté subitement le quartier Choupot..ce soir du 5 Juillet escorté de deux GMC..pris la route de la Sénia, essuyés coups de feu à hauteur de l'aérodrome.tout le monde gicle de la voiture et des GMC..on se planque dans les fossés.... .éclairage blafard des véhicules dans la nuit éclairant la pistes sous un nuage de poussière...arret brutal, les officiers descendent illuminent une carte pour chercher la route...chance mon oncle connaissait bien le coin et nous fait prendre une autre piste...la première menait à un village...ou nous aurions inévitablement étés pris à partis...réussis à faire le tour d'Oran pour entrer par un autre point de passage "protégé"...passons la nuit acueillisl chez des amis de la famille ...le lendemain nous rejoignons Ain El TurcK ..réfugiés dans une villa avec ma mère, une voisine, mon oncle patron de la Fabrique de bobons rue du Sergent Bobillot et l'ami de mon oncle Mr LAMANS...patron du bar Le Météor sur l'avenue de Choupot.à la villa il y avait UN FM, au cas ou....tout était désert...pas ame qui vive dans les quelques rues..;dans la journée je descendais tout seul la petite rue et les escaliers qui menaient à la plage elle aussi déserte pour m'y baigner...Et puis nous sommes retournés à Choupot..en traversant le centre ville les rues grouillaient d'arabes qui scandaient à tue tete...la voiture avait du mal à se frayer un chemin...je me rappelle que ma mère disait à mon oncle :Simon ne les regardez pas dans les yeux, regardez devant vous...".....pris quelques affaires à la maison...en repartant dans la fin de l'après midi, nous sommes arrétés par deux arabes mitraillette en position...ils mettent mon oncle contre le mur, jambes écartées, canon de la mitraillette enfoncée dans le dos..ma mère sortait sa carte d'identité les mains tremblantes..<br /> <br /> Tonton leur à parler en arabe, puis ils nous ont laisser repartir...la voiture démarre, tourne pour prendre l'avenue de Choupot les mitraillettes retentissent et quelques hommes plus loin tombent....retour à Ain El Turck sain et sauf....puis un beau jour, enfin un mauvais, jour mon oncle nous emmène à Mers El Kébir..il est midi ..file interminable valises et balots à la main, nous embarquons sur Le Lafayette...dans le vaste entrepont aux avions assis ou allongés sur des
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M
en ces jour là...à la tombée de la nuit nous quittions choupot en voiture escorté de deux véhicules militaires..sortis d'on ne sait ou...probablement ceux là meme cités......au passage de La Sénia...nous subissons des tirs sporadiques...ma mère met la valise entre la vitre de la voiture et sa tete....arret du convoi...les militaires giclent des camions, nous dans les fossés....mais aucune réplique des militaires....j'avais 11ans........!...Pardonnez moi mais la FRANCE à 10 ans je l'aimais, j'avais conscience de ce qu'Elle représentait....n'en déplaise,... depuis....comment voulez vous que je puisse aimer cette france nauséabonde qui a détruit mon enfance....!!!!....
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