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13 août 2014

ORAN 5 juillet 1962. LEÇON D'HISTOIRE SUR UN MASSACRE.

Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre, éditions Vendémiaire, Paris

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Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet) 

 le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

 le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

G Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/GAOR signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3).

Document ALN du 5 juillet 1962

Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

JF PAYA

EN ALGÉRIE MÊME DANS L’OPPOSITION ON A OCCULTE OU TRAVESTI CE MASSACRE.

Du 19 mars au 5juillet 1962 : une périlleuse transition  www.algeria-watch.org/fr/article/hist/1954-1962/5_juillet_1962.htm

EXTRAITS

En revanche, le jour de l’indépendance, les Algériens ont sublimé leur crainte. Il ne fut pas question de ne pas être au rendez-vous avec l’histoire. Ainsi, dès les premières heures de la matinée du 5 juillet, les Algériens se sont donné rendez-vous pour manifester dans l'allégresse l'indépendance durement acquise. Aux environs de midi, des coups de feu sont tirés sur des Algériens qui voulaient hisser le drapeau algérien à la place d'armes. Cette fusillade a été sans doute celle de trop car la riposte ne s'est pas fait attendre non plus. Le bilan de la journée fut lourd en vie humaine. En effet, pour brève qu'ait été la riposte( environ 30 minutes d'après le général Katz) à laquelle ont participé des ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) et même des civils algériens, le nombre de morts était tout de même important. Il y avait 25 morts parmi les Français (46 selon Fouad Soufi) et plus de 80 Algériens. Ainsi la colonisation s'est achevée comme elle avait commencé en 1830, c'est-à-dire dans le sang.

Retour NOS LECTURES

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Commentaires
J
Pour le "coup monté par des pompiers pyromanes" technique bien apprise et depuis largement utilisée par les "services" à l'école de Boussouf et du KGB, difficile d’avoir des documents (à part l’ODJ prémonitoire du 5 Juillet de l’ALN d’Oujda) même si d'autres historiens se sont exprimés comme Bruno Etienne g Meynier et dernièrement JJ Jordi rarement contestés.et puis E Mallarde était un journaliste de térrain valant bien un historien dans son bureau;sans parler de ma personne aussi présent sur le térrain en soulignant que les auteurs Algériens cité par G Pervillé évoquent aussi des témoins Algériens avec pseudonymes (et pour cause) Mais parfois plus nuancé G Pervillé avait écrit après avoir mis en doute (pure opinion) la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse)<br /> <br /> " Les témoignages (et c moins subjectif) donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux <br /> <br /> Européens" Message à Viviane Ezagouri (familles de disparus). Très bien une partie <br /> <br /> de ces chefs FLN étaient partisans de B Bella et de l’État-Major d 'Oujda! (CQFD)<br /> <br /> c est tout ce que nous disons depuis toujours et ici nous redevenons "crédibles"Quant au déclenchement de l'émeute trés facile à organiser sachant que l'armée Française était neutralisée; mais cela aussi nous l avons dit mille fois !
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J
INFO GUERRE D ALGERIE Indemnisation des victime civiles<br /> <br /> Réponse connue de la part des autorités francaises expliquant que en vertu des articles 15 et 18 des accords d'Evian l'état algerien s'est engagé á prendre en charge l'indemnisation des ayants cause de victimes civiles blessées sur son territoire, le non respect de cette clause ne peut étre imputé á l'état francais qui n'a prévu un dispositif subrogatoire qu'au seul profit des personnes intégrés dans la nationnalité francaise avant le 04/08/1963 et qui par ailleurs, ne dispose d'aucun pouvoir pour intervenir sur les décisions du gouvernement algérien<br /> <br /> <br /> <br /> TITRE 4 GARANTIE DES DROITS ACQUIS ET DES ENGAGEMENTS ANTERIEURS ACCORDS D EVIAN<br /> <br /> <br /> <br /> ART. 15. - Sont garantis les droits acquis, à la date de l'autodétermination, en matière de pension de retraite ou d'invalidité auprès d'organismes algériens.<br /> <br /> Ces organismes continueront à assurer le service des pensions de retraite ou d'invalidité; leur prise en charge définitive, ainsi que les modalités de leur éventuel rachat, seront fixées d'un commun accord entre les autorités algériennes et françaises.<br /> <br /> Sont garantis les droits à pensions de retraite ou d'invalidité acquis auprès d'organismes français.<br /> <br /> ART. 18. - L'Algérie assume les obligations et bénéficie des droits contractés en son nom ou en celui des etablissements publics algériens par les autorités françaises compétentes<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ci dessous par Yazid Alilat, Le Quotidien d’Oran, le 23 novembre 2014 qui comme la cour d'appel à oublié les aspects juridiques des accords d 'Evian entérinés par les 2 populations ;A notre avis la cour de cassation risque de s'en souvenir Les combattants militaires et assimilés étant pris en charge par leurs ministéres des Armées<br /> <br /> Un pas important pour l’indemnisation des Algériens victimes de répression durant la guerre de libération nationale a été franchi par une cour d’appel française. Dans un arrêt qui fera date et nourrira bien entendu un vif débat en France, la cour régionale des pensions militaires de Toulouse a donné raison à un plaignant d’origine algérienne qui a demandé en 2010 à être indemnisé après avoir été blessé par balle en 1960 à Mostaganem alors qu’il avait 17 ans. La cour avait conclu donc que cet homme, dont le nom n’a pas été divulgué, âgé aujourd’hui de 71 ans, est « en droit de réclamer une pension » en application de la loi du 31 juillet 1963, même s’il n’a obtenu la nationalité française qu’en 2005.<br /> <br /> « Cette décision fait jurisprudence car c’est la première fois qu’une cour d’appel reconnaît que des personnes ayant été victimes civiles d’attentats ou de violences pendant la guerre d’Algérie peuvent bénéficier d’une pension, qu’elles soient françaises ou algériennes », a expliqué l’avocate du requérant, Me Jennifer Cambla. En fait, la cour régionale des pensions militaires a considéré que les dispositions de la loi de 1963 qui réservaient le versement d’une pension aux seules victimes civiles de nationalité française durant la guerre de libération nationale étaient « incompatibles avec la Convention européenne des droits de l’homme » qui exclut notamment toute différence de traitement en raison de l’origine nationale de la personne.<br /> <br /> BIEN CORDIALEMENT JF PAYA " GROUPE DE RECHERCHES HISTOIRE"<br /> <br /> Par contre la question est posée pour les victimes postérieures à la date de <br /> <br /> l'Indépendance?EN PRINCIPE TOUTES SOUS RESPONSABILITE AIGERIENNE
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J
La session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français qui s’est tenue à Paris les jeudi 4 et vendredi 5 décembre a débouché sur de nombreux accords. On est frappé, à la lecture du communiqué conjoint [1], par la volonté des deux délégations – la délégation algérienne était conduite par le Premier ministre Abdelmalek Sellal – de rester au niveau humain. Il a été par exemple question d’améliorer la circulation des personnes entre les deux pays [2], de l’indemnisation des Algériens victimes des essais nucléaires français [3], des problèmes des enfants issus de couples mxtes ... Espérons que ces décisions ne resteront pas à l’état d’intentions. <br /> <br /> Il a été notamment décidé (c’est le point 1 de « faciliter la recherche et l’échange d’informations pouvant permettre la localisation des sépultures de disparus algériens et français de la guerre d’indépendance. » <br /> <br /> ET LES DISPARUS ALGERIENS HARKIS ET FRANCAIS APRES L INDEPENDANCE <br /> <br /> DONT CEUX DU 5 JUILLET A ORAN ?
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J
Témoignage du colonel Fourcade sur une déclaration du général Katz lors des jeux olympiques de Barcelone<br /> <br /> "Le 5 juillet 1962 , j'ai été mis au courant des exactions dont étaient victimes un grand nombre de citoyens français à Oran, j'ai téléphoné personnellement au général De Gaulle pour lui rendre compte de ces assassinats et pour lui demander si je pouvais faire intervenir les troupes placées sous mon commandement afin de rétablir l'ordre dans la ville. Le Chef de l Etat m'a répondu simplement " SURTOUT NE BOUGEZ PAS "ET UNE FOIS DE PLUS , J AI OBEI "<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis prêt à accepter une confrontation directe avec le général Joseph Katz et je sais que je m'expose à des sanctions judiciaires en cas de déclarations mensongères Fait le 30 Novembre 1997 Colonel Robert Fourcade <br /> <br /> N B / encore un témoignage connu que nos" historiens"n 'ont pas utilisé cependant signalé partiellement dans " l Agonie d Oran" vol II P49 <br /> <br /> DEPUIS KATZ EST DECEDE EN 2001 MAIS CE TEMOIGNAGE N'A JAMAIS ETE <br /> <br /> REMIS EN CAUSE EN tTOUT CAS <br /> <br /> Il faut bien admettre que le general Katz a oran a bien recu des ordres superieurs et au dessus de sa hierarchie normale pour ne pas appliquer ses propres directives du 20 juin (defendre nos resssortissants )donc contact avec Elysee pas virtuel <br /> <br /> il aut aussi admettre que Katz n"a pas ete desavoue par ses supereurs militaires et meme recompense par une 4em etoile (general d Armee) et fait grand officier de la legion d "honneur remise par De gaulle en personne <br /> <br /> Comme je l"ait dit je reste persuade que si le FLN (fraction provocatrice) avait su que l armee FR pouvait intervenir la provocation et le massacre n"auraient pas eu lieu et les incidents seraient restes mineurs comme chaque fois qu il y eu intervention en depit des ordres (les FAF etaient encore craintes ), <br /> <br /> Le general Katz dans son livre parle du statut des FAF qui decoulerait des Accords dEvian (jo du 20 mars) pas du GPRA jamais cite ni reconnu dans ces "accords" ni du fait que l·executif provisoire (seule entité reconnue ) n·ai pas signe "le protocole Du maintien de l·ordre"C·est Harbi qui le dit et c est un fait d ou "risque d intervention"etc et ils ont raison ce fait renforce la possibilite d intervention des FAF avec une force locale bien mal en point !du fait des desertions en masse vers l ALN <br /> <br /> pas prévue pour maintien de l ordre jusqu'a fin du mandat de l 'Executif provisoire
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R
Point de vue Algérien dans "le Quotidien d Oran"<br /> <br /> Oran 5 juillet 62 origine de la déstabilisation du GPRA parce "coup monté" avec <br /> <br /> la complicité objective du pouvoir Gaullister français "Quoi qu’il en soit, malgré toutes les insuffisances, les instances légitimes de la révolution algérienne ont su mener le bateau Algérie à bon port. A la fin de la guerre, si l’armée des frontières ne l’avait pas déstabilisé, le GPRA aurait pu accomplir sa dernière mission : organiser la transmission de la souveraineté des instances provisoires vers les instances élues par le peuple algérien. Hélas, un groupe de dirigeants, emmené par le duo Ben Bella-Boumediene, décide de plonger l’Algérie dans une autre forme d’obscurantisme, la dictature. Et ce coup de force va malheureusement pourrir la vie politique algérienne. <br /> <br /> il n’en reste pas moins que cet héritage continue de peser lourdement. Dans ce domaine, seul le pouvoir politique, issu du coup d’Etat de l’été 1962, dont son dernier représentant est encore « président de la République », est entièrement responsable de la non concrétisation de l’Etat de droit. Et ce n’est pas parce que le cercle des <br /> <br /> clientélistes s’est élargi ces dernières années que le régime œuvre pour un Etat égalitaire et surtout pour un Etat juste tel qu’il a été rêvé par ceux qui ont pris les armes pour le libérer.
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R
Guy Pervillé dit <br /> <br /> "La question que je me pose est celle-ci : ai-je eu raison de terminer mon <br /> <br /> introduction Cette stratégie du pire, poursuivie jusqu’au 28 juin alors même que l’OAS d’Alger avait déposé les armes (et justifiée par l’idée folle de pouvoir conserver au moins un « réduit oranais ») aboutit, une semaine plus tard, à la catastrophe du 5 juillet » [1]. Leur formulation est sans doute un peu trop abrupte, mais leur fond est-il ou non valable ?" <br /> <br /> A notre avis non valable c est trop simpliste comme raisonnement l apparence n etant pas la réalité (la terre est plate et le soleil tourne autours)et pour le moins un point de vue subjectif qui aurait pu s appliquer dans d autres régions de l Algérie <br /> <br /> bien sur les circonstances ont été habilement utilisées par les comploteurs Mais si les forces Françaises justement connaissant ces circonstances avaient signifié haut et fort qu'elles protégeraient leurs ressortissants comme c "etait leur devoir le massacre <br /> <br /> n"aurait certainement pas eu lieu ;et Pervillé à tort de dédouaner trop facilement les autorités Françaises !<br /> <br /> Posté par R Aresky, groupe de travail Oran 5 juillet 62
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J
ORAN 5 JUILLET 62 UN TEMOIGNAGE CLARIFIANT <br /> <br /> 5 Juillet 62 à Oran ;il ne faut désespérer de rien ;52 ans après un nouveau témoignage clarifiant sur les « incidents » de la gare à l’arrivée du train inox d’Alger vers midi à Oran. <br /> <br /> Dans la revue « l’Algérianiste » de sept 2014 monsieur André Gensoli à l’époque cadre responsable de la direction d’Electricité et Gaz d’Algérie nous livre sa vue partielle de la journée limitée comme il le souligne « aux évènements ;localisés dans l’environnement de l’immeuble de la Direction D’EGA et de la gare CFA à Oran » c’est ce dernier site qui a attiré notre attention ;car comme nous l’avions maintes fois signalé les incidents et l’attaque de la gare par des manifestants Algériens aidés par des éléments de l ALN (laquelle ? ) furent très conséquents contre la section de l’armée Française encore de garde dans le bâtiment :M Gensoli qui n’a pas tous les éléments du puzzle nous confirme cependant « que les tirs reprennent et que la défense s’organise » et ce presque jusqu’à 17 heures des tirs très lourds pour avoir coupé un buffet en deux ! d’après nos infos et ceux Du mari de G De Ternant (pharmacien réfugié dans la gare) tirs à la mitrailleuse 12/7 par la section infanterie de marine en légitime défense dans la gare qui ainsi de facto protégeait les civils réfugiés dans la gare .Notre témoin pense que l’origine où prétexte était un problème de drapeau sur la gare :d’autres infos nous avaient indiqué qu’il s’agissait surtout de capter des émissaires du GPRA qui arrivaient d’Alger ! <br /> <br /> En tout cas cet « incident » qui aurait causé plusieurs dizaines de victimes Algériennes dans la foule lancée contre la gare fut très « édulcoré » dans le JMO de l’unité Française et aussi par les nouvelles autorités Algériennes d’Oran ;qui primitivement firent croire à une attaque d’éléments de l OAS ! <br /> <br /> L’armée Française ne devant pas intervenir ! <br /> <br /> Pour la petite Histoire certains civils réfugiés dans la gare avaient vu « des képis <br /> <br /> blancs » servirent <br /> <br /> Les FM ors il n’y avait pas de Légion à Oran (peu sure pour le général Katz) mais très <br /> <br /> possible des Légionnaires en transit militaire à la gare d’Oran qui plus aguerris auraient prêté main forte aux Jeunes « Marsoins « du 8em RIMA mais bien sur pas de traces dans les JMO (journaux de marche et d opérations militaires)
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J
les jours où tout le plateau st Michel se retrouva au ROXY ...<br /> <br /> tout le monde en parla pendant des semaines:le film était déjà projeté a Paris et Alger.<br /> <br /> Le jour de la 1ere projection a Oran le film etait au regent au balzac au century et au....ROXY ! Les michelins firent la queue devant les guichets chaque matin pendant une semaine avant le JOUR.certains revirent 2 fois "la petite fille aux allumettes" juste pour revoir l'annonce de la "semaine prochaine " des 10 commandements.<br /> <br /> Ahmed dit "niguiss "(le negus)parce que petit basané et maigre dit a tout le monde qu'il fallait commencer a faire ses prieres avant le film car on ne plaisante pas avec MOISE ....ce jour là il y'avait les familles PEREZ GANANCIA BELAOUNI BENDEBBICHE BENLARBI BOTTIER CHAPUIS HADDAD GARCIA BENCHEIKH...<br /> <br /> des papas et mamans qui avaient toujours assimilé le cinema aux " cantinas".<br /> <br /> La suite sera racontée si un seul ou une seule de vous mes amis du plateau me le demande.
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M
Je comprends maintenant pourquoi les unités combattantes ont quitté l'Algérie avant la date fatale du 5 juillet 1962 . <br /> <br /> Quand je quitte et embarque à ORAN , je pars persuadé qu'il n'y a plus aucun Français dans la ville . Nous connaissons mal l'Oranie , circulant plutôt de nuit . Les fermes sont abandonnées .<br /> <br /> De Gaulle , Joxe , Pompidou ont passé un deal avec l'ennemi : faire fuir les Pieds Noirs pour donner au peuple , ce qu'il est convenu de donner à des Djihadistes : le butin ; et le butin , ce sont les biens matériels des Français d'Oran et de l'Oranie ( la scène se déroule de nos jours à Mossoul ) , les maisons et tout ce qui va avec , les fermes , des esclaves si possible , et des femmes .<br /> <br /> Comment les faire partir : par la terreur islamiste .<br /> <br /> Les 5 et 6 juillet 1962 , pendant deux jours les troupes FLN , de Boumedienne , massées aux frontières vont se livrer à des massacres , avec la bénédiction de De Gaulle .<br /> <br /> On est pris de vertige en lisant cela ( page 208 , 209 " les souffrances secrètes des Français d'Algérie " , Raphael Delpard , Michel LAFON éditeur ) .<br /> <br /> <br /> <br /> Femmes , enfants , vieillards européens sont tués ( cf Geneviève de Ternant ) , pendant deux jours les blessés sont égorgés dans les arrière - cours d'immeubles ou en pleine rue sous le regard impuissant des soldats français , le général Katz ayant reçu l'ordre de ne pas intervenir de Pompidou , Joxe , De Gaulle .<br /> <br /> <br /> <br /> En principe les Jihadistes ( je parle de véritables musulmans ) ne touchent pas aux enfants , ni aux femmes , ni aux vieilards ( cf Larbi Ben M'Hidi dit Akim , Le Preux , haut responsable FLN à ALGER , en mai 1956 ( rien à voir avec la psychologie des De Gaulle , Joxe et Pompidou : " Descendez n'importe quel Européen , de 18 à 54 ans . Pas de femmes , pas d'enfants , pas de vieux " . Larbi Ben M'Hidi ))<br /> <br /> <br /> <br /> Le fait de ne pas s'attaquer aux femmes , enfants , vieillards vient de Mahomet ( QSSSL ) , dans sa sommation à triple alternative de Mut'à : " allez dire aux chrétiens de Mut'à qu'ils peuvent embrasser l'islam et ils seront nos frères , ou bien accepter le statut de Dhimmi et payer la jizya ( impôt ) , ou alors se préparer à mourir"
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J
Une provocation semblant finalement étre admise par G Pervillé il reste dubitatif sur un<br /> <br /> "DEAL" ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé "de Facto"<br /> <br /> > Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si ! les effets justifiant la cause ! il n'y aura jamais d'archives §<br /> <br /> (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants"après l'indépendance (document cité)<br /> <br /> Besoin de l 'accord des putchistes d 'Oujda opposés a certaines clauses d’ Evian ; mais présumés "plus à l'ouest" moins influencés par les soviétiques ; pour garder les bases militaires et d 'essais: Jean Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute l 'Algérie pour un massacre "spontané"(alors que le film de JP Lledo et les études du docteur Vetillard nous apprennent qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas . aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance une quantité d 'archives /méme pas les références des fameux JMO sur "les enlèvements « (donc vus) signalés a certaines unités et pas des "disparus"ce qui est plus large signalés a Oran et en France pour les isolés ;(familles parties) <br /> <br /> P111 pas clair il suggère résponsabilités des Oranais provoqués par des musulmans qui posent leurs drapeaux et qui bruleraient des drapeaux Français et qui à leur tour les provoqueraient ! le serpent se mord la queue !et on est hors sujet du moment
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G
PASSAGES DU LIVRE DE JJ JORDI « ORAN 5 JUILLET 62 « QUI PEUVENT PRESUMER DE LA THESE DU COMPLOT ETUDIEE OU CRITIQUEE PAR D'AUTRES CHECHEURS sur le site où Dans leurs Ouvrages<br /> <br /> <br /> <br /> EXTRAITS Il n’est pas question ici de retracer l’histoire des derniers mois de « l’Oranie française » mais de voir comment le « problème » des enlèvements et des disparus est directement intégré dans la politique de terreur qui se développe en Oranie et à Oran spécifiquement. Il est vrai que le 5 juillet à Oran est la journée la plus tragique concernant les disparitions d’Européens, et de toute la guerre d’Algérie, mais elle n’est pas le tonnerre qui éclaterait dans un ciel sans nuage. Le 5 juillet est une suite logique ORGANISEE et PREMEDITEE par l’ALN stationnée sur la frontière algéro-marocaine et par les dirigeants de la wilaya 5............ <br /> <br /> Ben Bella déclare même au roi Idriss qu’il avait l’appui de la majorité des chefs de Wilayas et donc s’agit pour l’EMG et Boumedienne de discréditer le pouvoir civil du GPRA en montrant qu’il n’était pas capable de maintenir l’ordre et la sécurité en Algérie et fallait un EVENEMENT DE GRANDE AMPLEUR. Bakhti, fidèle de Boumedienne, est l’instrument de cette politique sur Oran . Saad Dalhab, Ministre des Affaires étrangères <br /> <br /> du GPRA, s’en était d’ailleurs inquiété auprès de Louis Joxe et l’en avait informé lors de leur rencontre le 14 juin 1962, sans que cela fasse écho du côté français !......... <br /> <br /> A l’approche de l’indépendance, Bakhti est le seul vrai maître à Oran. Il sait que les forces françaises sont importantes, qu’elles sont passées de 8 500 hommes à <br /> <br /> de 12 000 en mars pour atteindre 18 000 hommes en juin 1962.............<br /> <br /> (NDLR Donc leur « neutralisation préalable est indispensable pour ne pas leur donner prétexte de sécuriser La zone d’Oran et laisser l’ALN du Maroc intervenir ! c'est ce qui est arrivé aussi avec les unités de la" Force locale" non controlées par cet ALN ! c ce qui nous a fait parler de "DEAL" )<br /> <br /> Pour les organisateurs de ce « 5 juillet », les buts furent atteints. D’un côté, bien qu’acclamés à Alger, Ben Khedda et le GPRA n’en étaient pas moins discrédités par ces événements. Commençait alors une anarchie, une véritable absence de pouvoir, qui allait durer pendant tout l’été 1962 jusqu’à ce que Ben Bella se voit attribuer le pouvoir en septembre avec l’appui de l’ALN de Boumedienne (qui prend le ministère de la Défense). De l’autre, les Français d’Algérie qui avaient cru en la possibilité de rester sur terre natale, prolongeaient l’exode commencé en avril 1962. D’Oran, partirent des milliers et des milliers de Français sans espoir de retour, ce qui était aussi le BUT RECHERCHE de Boumedienne qui ne pouvait admettre une Algérie avec « son million de colons » ! <br /> <br /> <br /> <br /> http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2013/04/27/27037266.html
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J
MON AVIS La neutralité est parfois une forme de soutient au plus fort! Comme pour le MALG (services de sécurité Algérien) chargé de protéger le GPRA de complots et coups tordus sa neutralité signifiait qu'il prenait parti pour l'Etat Major et Boumédienne et Ben Bella il en fut de méme pour De Gaulle qui avait traité avec ce GPRA et <br /> <br /> l'executif provisoire jusqu'a des élections générales. La frontiére fut bien ouverte sans l accord du GPRA pour cette armée ALN extérieure laissée libre de squatter la force locale et de fouler aux pieds les accords d Evian à ce sujet neutralité qui conduisit les forces françaises à ne pas intervenir comme pour les massacres d'Oran! <br /> <br /> SUR LA PRESUMEE NEUTRALITE GAULLISTE VOIR <br /> <br /> DE GAULLE 1962 / HAMED BEN BELLA<br /> <br /> http://popodoran.canalblog.com/archives/2012/11/04/25493906.html
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R
INFOS DIVERSES ET FORMATION DE LA FORCE LOCALE ALGERIE 1962<br /> <br /> Copie) Journal Officiel - Décret 62-306 du 19/03/1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie<br /> <br /> Texte concernant la force locale dans les Accords d’Evian<br /> <br /> Copie) Titre IV De la force de l’ordre <br /> <br /> Article 19 - Il est crée une force de l’ordre propre a l’Algérie. Cette force de l’ordre est placée sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi qui décide<br /> <br /> Article 20 – La Force de l’ordre aura un effectif global de 60 000 hommes. Son effectif initial sera de 40 000 hommes. Il comprendra ;<br /> <br /> Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ;<br /> <br /> Des unités constituées par les appelés d’Algérie, et, éventuellement, par de cadres pris dans les disponibles.<br /> <br /> L’Exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l’ordre par rappel des réserves instruites.<br /> <br /> Article 21 -Le directeur de la force de l’ordre est nommé par décret en accord avec l’Exécutif provisoire<br /> <br /> <br /> <br /> Algérie la "Force locale"<br /> <br /> La conspiration du silence<br /> <br /> Extrait du message reçu le 23 Mars 2013 de l’historien Guy Pervillé " j’ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d’y être des sortes d’otages.<br /> <br /> A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l’objet d’une véritable conspiration du silence"<br /> <br /> <br /> <br /> QUESTIONS A GUY PERVILLE<br /> <br /> Roger Vétillard : Voici donc un livre sur le 5 juillet 1962 à Oran. Les ouvrages traitant du sujet se sont multipliés ces dernières années, je veux parler notamment des publications de Jean-Jacques Jordi, de Jean-François Paya ou de Guillaume Zeller. Pourquoi donc avez-vous eu l’idée de vous atteler à ce travail de recension qui, je dois le dire, a impressionné le lecteur que je suis ?<br /> <br /> <br /> <br /> R1 Ainsi cet événement presque entièrement inconnu devrait être considéré comme le plus sanglant de toute la guerre d’Algérie s’il ne s’était pas produit deux jours après la fin officielle de l’Algérie française.<br /> <br /> <br /> <br /> Réponse tres judicieuse Connue des initiés seulement <br /> <br /> <br /> <br /> R2 Enfin, certains veulent croire que le général de Gaulle aurait décidé, dès cette date, de favoriser Ben Bella en laissant ses troupes rétablir l’ordre à Oran ; mais cette affirmation est démentie par de très nombreux documents officiels qui prouvent qu’à cette date précise, la politique française était fondée sur une stricte neutralité entre les diverses factions algériennes pour éviter le risque de recommencer la guerre. Il n’y a donc pas eu de responsabilité directe du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran, même si l’on peut lui reprocher à bon droit son inconscience.<br /> <br /> <br /> <br /> Réponse sujet à débat tant que sur une "neutralité" présumée que sur "la non résponsabilité directe" certains les éléments le démentent mais comme pour un"coup monté" par une fraction du FLN local (pro Etat major ALN oujda) les choses ne peuvent qu'évoluer au vu d 'autres preuves et témoignages la seule "spontanéité" du massacre sans provocation organisée n'étant pas prouvée et de plus en plus démentie par les faits et les témoignages y compris Algériens <br /> <br /> <br /> <br /> Tableau 2. Composantes de la « force locale »<br /> <br /> Militaires<br /> <br /> 26 000<br /> <br /> Groupes mobiles de sécurité (GMS)<br /> <br /> 10 000<br /> <br /> Gendarmerie<br /> <br /> 6 500<br /> <br /> Compagnies sahariennes<br /> <br /> 3 500<br /> <br /> Autres (harkis, GAD, anciens militaires, etc.)<br /> <br /> 12 000<br /> <br /> Total <br /> <br /> 58 000<br /> <br /> <br /> <br /> POUR FAIRE UNE COMPARAISON FORCES FRANCAISES A ORAN 18.000 HOMMES <br /> <br /> Aux frontières algéro-tunisiennes, les effectifs de l'ALN avaient atteint 16 000 hommes, organisés en 23 bataillons et 5 compagnies lourdes renforcés en 1961 par des groupes autonomes dotés de canon 87 mm de longue portée et de mortier 120 mm. Aux frontières algéro-marocaines, les effectifs de l'ALN ne dépassaient pas 8000 hommes**à la veille de l'indépendance. Aux unités de combat s'ajoutaient d'autres structures telles que le commandement des frontières (CDF) (intendance, action sociale), le commissariat politique (dont le siège était situé au quartier général de l'EMG), les centres d'instruction militaire, les transmissions, la Sécurité militaire, etc.<br /> <br /> ** A peine 1500 arrivés à Oran après le 5 juillet 62 suffirent à investir la ville <br /> <br /> sous prétexte de rétablir l'ordre<br /> <br /> R Aresky groupe de travail sur le 5 juillet 62
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J
DANS POPOD' ORAN SUITE AU TEMOIGNAGE DONNE D UN OFFICIER DE LA "FORCE LOCALE" D ORAN ON NOUS DEMANDE DES PRECISIONS TANT CETTE DISPARITION D UNE UNITE DU NIVEAU COMPAGNIE PEUT SEMBLER ENORME MAIS VRAISSEMBLABLE VU D AUTRES CAS SIGNALES DANS LE BLED !<br /> <br /> Ce témoignage est significatif car il prouve qu une unité de l armée Française du 6em RTA et pas de harkis( abandonnés depuis le 19 Mars) a pu disparaitre sans aucune trace dans les archives ni dans les rapports du général Kartz cdt le gross Oran !<br /> <br /> <br /> <br /> FORCE LOCALE ORAN JUILLET 62 TEMOIGNAGE<br /> <br /> RECU DANS LA REVUE EN LIGNE « ETUDES COLONIALES »<br /> <br /> J'avais 21 ans,sous lieutenant du contingent détaché depuis le 6è RTA de Tlemcen à la Force Locale à ORAN de mars à juillet 1962.<br /> <br /> <br /> <br /> Ma compagnie commandée par le capitaine NEVEU, dont j'étais le seul officier adjoint, était basée dans une école désaffectée, dont j'ai oublié le nom,située près du ravin dit de "Ras El Ain".au sud de la ville<br /> <br /> Dans la nuit du 4 juillet 1962, vers 3h du matin, notre compagnie a été investie par un détachement de l'ALN arrivant du Maroc. Nous avons été désarmés manu militari et, sans explications aucune mais avec des regards menaçants, emmenés les mains en l'air dans une banlieue lointaine du quartier arabe. Nous nous sommes arrétés vers 5h du matin dans un endroit désert. Le capitaine et moi même avons été séparés de nos hommes et tout laissait présager que nous allions être exécutés car les conciliabules entre les chefs de l'ALN de notre groupe semblaient ne faire aucun doute sur leur issue.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons été sauvés par l'intervention in extremis des chefs locaux du FLN que nous connaissions bien pour avoir été en contact quotidien avec eux. Ils ont pu témoigner de notre travail de trois mois pour contenir les débordements de l'OAS ainsi que de notre parti pris pour l'indépendance de l'Algérie.<br /> <br /> <br /> <br /> Le jour même le général Katz nous a fait tous deux embarquer définitivement pour la métropole .Que sont devenus les 200 tirailleurs algériens ? J'aimerais bien le savoir. Si quelqu'un peut me renseigner sur ce point, j'en serais ravi car j'avais de très bons amis parmi tous ces hommes placés sous mon commandement.<br /> <br /> Posté par M G, lundi 12 mars 2012<br /> <br /> <br /> <br /> Témoignage important 50 ans aprés les massacres du 5 juillet a Oran il prouve qu·un élément au moins de l"ALN du Maroc comme l·avait signalé le professeur Bruno Etienne (repris par jj Jordi p75 de son livre"Silence d Etat")"responsable des massacres d Oran" dit il se trouvait a Oran la veille du 5 Juillet. L’ action que vous citez visant a neutraliser les forces locales habilitées a maintenir l ordre sous les directives de l exécutif provisoire d Alger<br /> <br /> Le gros de l ALN du Maroc ne rentrera qu’après du 3 juillet par Oujda mais attendant l émeute provoquée pour" rétablir l ordre" et manquant aussi de logistique transport,"Votre parti pris pour l indépendance " (c’est vous qui le dites )!aux ordres du gouv gaulliste ne vous empèchant pas d’ étre suspects pour ces fanatiques,Vos hommes comme d" autres ont du étre interrogés et cuisinés par les services ALN et on a du faire massacrer les plus pro français par les autres et pas fusillés ce qui serait la meilleure des fins dans ce cas :Le général Katz c est vite débarrassé de vous et je suppose qu il n y a eu ni enquéte ni trace aux archives ; que nous avons vues de cette affaire Merci<br /> <br /> Posté par JF Paya, lundi 12 mars 2012 | <br /> <br /> <br /> <br /> "Parti pris"<br /> <br /> Oui, cher Monsieur, le capitaine et moi même, étions favorables à l'indépendance algérienne. Je vous rappelle à toutes fins utiles que c'était alors l'opinion de la majorité des français si ce n'était pas, à ma connaissance, celle d'une grande partie du corps des officiers.<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi nous n'étions pas "aux ordres du gouvernement gaulliste" mais au service de la France. Au risque de notre vie, dans cette période de grande violence ou les armes parlaient si facilement, nous nous sommes interposés entre les deux communautés afin d'empêcher, à la mesure de nos moyens, qu'elles ne s'entre tuent plus encore ;.et jusqu'à notre départ, je crois que, pour ce qui concerne notre circonscription, nous n'avons pas mal réussi<br /> <br /> <br /> <br /> A l'évidence votre parti pris n'était pas le même mais nous étions assez clairvoyant pour comprendre la détresse de la communauté pied noire et le manque de prévoyance du gouvernement à son égard. Aussi agissions nous en soldat et non en fonction de nos opinions. Parti pris certes, tout comme vous d'ailleurs, mais non pas violence aveugle et partialité ...<br /> <br /> Posté par MG, mardi 13 mars 2012 | <br /> <br /> <br /> <br /> Cher lieutenant les "partis pris" d il y a 50 ans ont pu évoluer Sur le plan légal la majorité des Français c était prononcée par referendum pour l·autodétermination des Algériens et pas » pour l indépendance » consultation a laquelle nous n’ avons pas participé en Algérie encore Française!<br /> <br /> Mais ceci étant précisé votre témoignage est significatif car il prouve qu une unité de l armée Française du 6em RTA et pas de harkis( abandonnés depuis le 19 Mars) a pu disparaitre sans aucune trace dans les archives ni dans les rapports du général Kartz cdt le gross Oran !<br /> <br /> Vous étiez bien donc des témoins génants<br /> <br /> Votre unité devait etre basée dans l· école sur la "route du ravin raz el Ain"non loin du camp St Philippe d’ou les unités consignées la veille de ce 5 Juillet auraient pu vous préter main forte<br /> <br /> C est vrai que des consignes de vigilance envers les élements ALN n étaient pas données<br /> <br /> et Katz était plutot enclin les mois précédents a travailler avec eux ;:croyez moi d aprés nos sources vos hommes ont du regretter de ne pas avoir désertés plus tot Cordialement AC Algerie classe 54 Posté par JF Paya, le mardi 13 mars 2012 |<br /> <br /> <br /> <br /> Simple rectification: Nous étions une unité de Force locale et ne dépendions en aucune manière du 6è RTA.Avancer, après mon témoignage, qu'une unité du 6è RTA aurait disparu le 5 juillet n'est pas conforme à la réalité. Quant au sort de ces soldats, il est un peu rapide de parler sans preuves de leur disparition. Vous avez l'air d'être informé, savez vous s'il existe des archives de la Force Locale, laquelle je vous le rappelle, dépendait de l'autorité provisoire dirigée par A.Farès ?Par ailleurs, j'aimerais bien retrouver précisément sur un plan d'Oran cette école où nous étions cantonnés. Pouvez vous m'aider car 50 après je n'arrive pas bien à la situer. Merci d'avance<br /> <br /> Posté par MG, mardi 13 mars 2012 | <br /> <br /> <br /> <br /> Réponse et plan Oran<br /> <br /> Cher Lieutenant (en Algérie) a notre connaissance<br /> <br /> le mode de recrutement de la "force locale" fut divers mais si possible a majorité musulmane par unité entiére "recrutés d office dans les régiments de tirailleurs" comme ditot (ou GMS) Alors ne jouons pas sur les mots a Oran vous ne pouviez pas évoluer sans les directives du cdt militaire de la place l éxecutif provisoire y était une fiction(la preuve c’est bien Katz qui vous a fait évacuer) cela n empéchait pas vos hommes d étre tenus pour suspects au yeux du FLN car ils auraient du déserter avant avec armes et bagages et si possible après vous avoir trucidé a l arme blanche donc bravo pour leur fidélité et votre courage non mis en cause,Perso reste a la base de Mer el Kébir jusqu a fin 64 et d aprés les services de renseignement Marine (qui a rapatrié tous ses harkis) nous avons pu savoir que selon les procédures ALN une partie des récupérés"Algériens de FAF étaient exécutés ,une autre envoyée en camp de travail(déminage par ex) une autre techniciens intégres a l ALN selon quels criteres ? quant au" plan d Oran 62"allez Google cote Planteurs Marine ,route raz el ain vous trouverez votre école Bien cordialement<br /> <br /> <br /> <br /> Toujours sur google pour certains de mes articles faire "jean francois paya"entre " "<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Posté par JF Paya, mardi 13 mars 2012 |CE TEMOIGNAGE CONTRIBUE A PROUVER QUE L ALN DES FRONTIERES SE PREPARAIT A INTERVENIR APRES LE 5 JUILLET APRES AVOIR NEUTRALISE LES FORCES<br /> <br /> PREVUES POUR LE MAINTIEN DE L ORDRE AUX ORDRES D ALGER (GPRA EXECUTIF PROVISOIRE )
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J
ALN et Force Locale par le Cheikh Benzaoui DANS ETUDES COLONIALES<br /> <br /> J"avais donne mon témoignage sur cette tragique journée du 5 juillet 62 a Oran diffusé sur le site de réconciliation "d Algérie/Djezair" <br /> <br /> Des amis de ce site me font connaitre votre débat dans "Etudes Coloniale"sur la Force Locale qui avait servie de tampon entre les communautés jusqu a l Indépendance ; Sans revenir sur cette"guerre civile" attisée par les exaltés des deux camps restons sur ce role trouble de l ALN des frontiéres qui n avait pratiquement pas combattu contre l Armée Française ! <br /> <br /> et uniquement destinée a prendre le pouvoir en Algérie;En effet il y avait une unité<br /> <br /> à Oran niveau compagnie entrée on ne sait comment avant l ouverture de la frontiére du Maroc le 3 Juillet (donc avec aval des autorités Françaises) depuis le 19 Mars seuls les réfugiés civils étaient présumés passer: <br /> <br /> Cette unité trés discrète avant le mois de juillet a eu comme role essentiel de neutraliser la "force locale"supposée aux ordres de » l Exécutif provisoire » d Alger donc du GPRA ,c est bien ce qui s est passé dans toute l’ Oranie après le 5 Juillet (not avec unités de GMS) et la il ne s agissait plus de Harkis désarmés et dissous depuis le 19 Mars ; <br /> <br /> Mais pour Oran la veille de ce jour fatidique du 5 Juillet il s agissait bien d une action visant de créer les conditions des émeutes provoquées du lendemain par des tirs sur notre défile pacifique suivant les directives du GPRA d Alger et mis sur le compte par les meneurs de pieds noirs de lOAS!<br /> <br /> Alors ne revenons pas sur les fautes , disparition de la force locale .sauf la cie du capitaine R Khelif qu un certain méssage déclara "Force Locale" mais qui a été efficace sans user de ses armes comme d autres actions individuelles <br /> <br /> Mais surtout neutralisation des forces importantes des FA Françaises et faiblesse de notre propre organisation débordée par les agitateurs partisans des putchistes de l Etat Major ALN d Oujda qui fut bénèficaire de cette mauvaise action : des le lendemain les autorités Françaises militaires et consulaires d Oranie traitaient avec B Bella et le "groupe de Tlemcen" Posté par C Benzaoui, jeudi 15 mars 2012 |<br /> <br /> <br /> <br /> REPONSE DU LIEUTENANT GM<br /> <br /> Cher Monsieur Benzaoui, <br /> <br /> je suis heureux de pouvoir avoir le contact avec vous qui êtes un ancien responsable du FLN intérieur d'Oran. Vous allez peut être pouvoir m'aider à répondre à quelques questions que je me pose: <br /> <br /> <br /> <br /> -Qui étaient ces soldats de l'ALN du Maroc qui m'ont réveillé à 3h du matin dans la nuit du 3 ou du 4 juillet (il faut que je vérifie la date exacte mais je n'ai pas mon livret militaire sous la main étant en déplacement).Que voulaient ils exactement? <br /> <br /> <br /> <br /> -Qu'ont ils fait des algériens de la Force locale que je commandais? <br /> <br /> <br /> <br /> -En temps que responsable du FLN d'Oran, avez vous connu ceux de vos amis (ravin de ras el ain) qui m'ont probablement sauvé la vie cette nuit là en témoignant en notre faveur, le capitaine NEVEU et moi même, auprès des officiers de l'ALN Maroc. Est il possible d'entrer en contact avec eux s'ils sont toujours en vie? <br /> <br /> <br /> <br /> Merci à l'avance de votre aide. Gerard Magoulis<br /> <br /> <br /> <br /> ALN Maroc<br /> <br /> Comme je l ai dit ci dessus cette katiba ALN est entrée du Maroc avant l Indépendance et ce ne le pouvait sans l aval des autorités Françaises! <br /> <br /> Engagés pour la prise de pouvoir contre le GPRA ils auraient du respecter les accords d Evian qui venaient tout juste étre adoptés par le peuple Algérien par le referendum du 1 er Juillet62 et qui donc entérinaient aussi la Force locale et l exécutif provisoire jusqu•a des élections libres Cette rupture des accords permettait à notre avis à la France d•intervenir au moins pour protéger ses ressortissants, <br /> <br /> Votre unité aurait du etre en relation avec les FAF les plus proches car dans ce cas ces pseudos combattants n•auraient pas osé vous aborder comme ce fut le cas pour d autres unités,Il y eu aussi une carence évidente du renseignement français (pour rester pondéré !)<br /> <br /> Pour le devenus des vos hommes la procédure décrite par Paya est assez exacte ,mais ayant du nous protéger nous méme aprés l•entrée de lALN des frontiéres nous ne savons pas tout ,et en suite entré en France (ironie du sort) aprés le coup d Etat de Boumedienne de Juin 65 et retourné quelques fois a Oran depuis peu ,beaucoup d anciens ont disparus bien a vous C Benzaoui <br /> <br /> <br /> <br /> Voir notre Etude sur l armée des Frontiéres cantonnée au Maroc jusqu•au 3 Juillet 1962 <br /> <br /> Mais leur progression fut retardée par le manque de logistique Transport le Maroc ayant limité leurs véhicules pour ne pas trop les voir circuler sur son territoire !Ils durent réquisitionner des véhicules civils en Oranie (camions agricoles bus etc )voir les films de l époque ,leurs "kalachs" n etaient pas dégraissées et les tenues flambant neuf avec casques yougoslaves pour les distinguer de l.’ interieur , la compagnie d Oran était certainement moins visible ! <br /> <br /> Posté par Jf Paya, samedi 17 mars 2012 <br /> <br /> Archives Force locale<br /> <br /> Additif a commentaire Sur les Archives force locale <br /> <br /> Au sujet des présumées "Archives de la Force Locale <br /> <br /> a mon avis si il en a sont restées en Algérie puisque dépendant depuis le 19 Mars et a fortiori du 3 juillet 62 de l Exécutif provisoire d Alger <br /> <br /> D autre part nous avons fourni la preuve écrite (archives gendarmerie réponse ) que des archives avaient disparues où etés détruites aprés l indépendance <br /> <br /> <br /> <br /> Enfin ces officiers rapatriés en France rapidement par le General Katz (donc impliqué) pas de trace de commission d enquéte a leur arrivée Conclusion une compagnie de 200 hommes disparait sans laisser de traces<br /> <br /> en violation flagrante des accords d Evian que les Algériens venaient de ratifier massivement on vois la fiabilité de leur parole pour la suite sauf pour les base d essais atomiques du Sahara qui seules intéressait De Gaulle<br /> <br /> Posté par JF Paya, dimanche 25 mars 2012 |<br /> <br /> <br /> <br /> Réponse lieutenant GM<br /> <br /> C'est vrai. A ma connaissance il n'y a eu aucune enquête sur les évènements que j'ai relatés. Je suis rentré en France et n'ai plus jamais entendu parler de cet "incident" où j'ai non seulement risqué ma vie mais où, peut être, 200 hommes ont disparu. Rien ne figure à ce propos dans mes états de service. <br /> <br /> <br /> <br /> Duplicité des autorités ou simple oubli dû à la confusion générale et au statut ambigu de la Force Locale? J'aimerais bien pouvoir répondre avec quelque certitude à cette question. <br /> <br /> <br /> <br /> Croyez vous qu'il y ait un moyen d'obtenir du gouvernement algérien actuel l'accès, s'il en reste, aux archives de la FL de l'époque et si oui que suggérez vous de faire? <br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs avez vous une idée de l'identité du responsable du groupe de ce détachement d'avant garde de l'ALN Maroc qui nous a "kidnappé" dans la nuit du 3 juillet, s'agirait il de ce BAKTI dont je vois le nom sur ce blog et qui serait impliqué dans le massacre du 5 juillet? Lui même ou un membre de son groupe est (ou sont) <br /> <br /> probablement encore vivant, avez vous une idée sur le moyen de le (ou les) contacter?<br /> <br /> Posté par MG mardi 27 mars 2012 |<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> REPONSE JF PAYA A ce jour aucune trace de présumées archives si il y en à eu !Tant du coté Français et encore moins du coté Algérien comme aucune trace des massacres de harkis ni du massacre d ORAN du 5 Juillet 1962 et jours suivants<br /> <br /> Pour les exécutions de « disparus » qui se poursuivirent selon certains témoins Algériens jusqu’au 10 Juillet c’est pour cela que nous n’avons jamais bouclé ce dossier volontairement occulté qui incrimine aussi bien les autorités Algériennes Que Françaises d’hier et d’aujourd’hui pour leurs silences . MAIS COMME POUR LES MASSACRES DE KATYN DE 1940 UN JOUR LA VERITE ECLATERA LA SEULE AMBITION DE CETTE ETUDE EST D’ Y CONTRIBUER MERCI A TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPE NOTAMMENT A L EDITION DU BLOG POPO D ORAN ET A SON WEEB MASTER JF PAYA JUIN 2013
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M
Ils ne sont pas tous passés par l'école du KGB ...<br /> <br /> Un des fondements du nationalisme algérien .<br /> <br /> La Légion - nord - africaine , connue sous le nom de la SS Mohamed .<br /> <br /> La Légion nord-africaine est créée au début de l’année 1944 par Henri lafont, responsable français de la Gestapo française forte de 40 000 hommes , et le nationaliste algérien Mohamed Al - Maadi (ancien officier français ) sous les ordres du colonel SS Helmut Knochen, no 2 de la police allemande en France (Sipo et SD, incluant la Gestapo).<br /> <br /> <br /> <br /> La brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, en Corrèze (trois sections participent aux combats contre le maquis), en Dordogne (une section) et en Franche-Comté (une section).<br /> <br /> Dans les faits, la légion nord-africaine, dès son arrivée en Dordogne, et durant les cinq mois de sa présence, s’illustre surtout par ses innombrables exactions et massacres parmi lesquels ceux de Brantôme (26 mars 1944), Sainte-Marie-de-Chignac (27 mars 1944), Saint-Martin-de-Fressengeas, Mussidan (52 fusillés), Saint-Germain-du-Salembre et des Piles à Cornille.<br /> <br /> La légion est dissoute en août 1944 quand la troupe se disperse.<br /> <br /> Certains des anciens membres suivent Mohamed el-Maadi en Allemagne qui en août 1944, se réfugie avec son épouse en Allemagne où il est accueilli par le Grand Mufti de Jérusalem Amin al-Husseini.<br /> <br /> A noter aussi : Le Commandant du renseignement allemand ( Abwer ) Mohamedi SAÏD , commandant de la Willaya 3 ordonne à son second le Capitaine ARAB , le massacre de Melouza , qu'ils tenteront d'imputer à la glorieuse armée française . <br /> <br /> Deux ans plus tard , naissait l'OS ( Organisation spéciale ) chargée de l'élimination des opposants à l'Indépendance de l'Algérie .<br /> <br /> Amin al - Husseini , se faisait des illusions . HITLER l'aurait liquidé le plus tôt possible .<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à Khider ( 1 ) , déjà avant la guerre s'était engagé politiquement en faisant de la propagande contre la France. Incarcéré pour avoir reconstitué l'organisation nationaliste Etoile nord-africaine, avait été gracié. Selon les services secrets français, après juillet 1940 il fut employé par la deuxième section de l'Abwehrstelle de Paris, pour le travail de « désorganisation morale des indigènes ». De novembre 1943 jusqu'à mai 1944, il fut employé comme agent de la section I/M de l'Abwehrstelle West.<br /> <br /> ( 1 )Mohamed KHIDER :faisait partie de la délégation des principaux dirigeants du FLN : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) arrêtés suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte).<br /> <br /> <br /> <br /> etc...etc...
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M
CE LIVRE DE G PERVILLE SUR LE 5 JUILLET CONSEQUENT ET INCOHERENCE APPARENTE CORRIGEE ICI PAR LES PRECISIONS DONNEES par PAYA SUR ECRITS SUIVANTS DE L'AUTEUR <br /> <br /> Pour résumer partie monographique conséquente on peut la lire pour connaitre une grande partie de ce qui s est écrit sur le drame du 5 juillet 62 a Oran ,encore qu au niveau de la presse tout ne soit pas dit pour l année 62 . <br /> <br /> Alors que la conclusion semble incohérente ! G Pervillé aprés les travaux précurseurs <br /> <br /> de G de Ternant et de JF Paya puis ceux plus récents de JJ Jordi concéde que le général Katz est peu fiable et a menti sur l ampleur des massacres ,les événements <br /> <br /> (tirs de qui sur qui ? ) ,la paralysie prévue de l Armée française, et sur les sources du 2em bureau muselé Mais in fine ,G Pervillé s appuie stricto-sensu sur les conclusions de Katz sans faire des réserves les renforçant méme avec les déclarations "d historiens" Algériens , non témoins partisans, en citant les chiffrages de Katz non vérifiés et ses propos sur le déclenchement de cette folie meurtrière apparemment anarchique mais aussi organisée comme l ont démontre JP Lledo et JJ Jordi : <br /> <br /> a ce moment on sort de l Histoire pour tomber dans "le point de vue"et rien de plus! <br /> <br /> Posté par Marie Garcia, GROUPE DE TRAVAIÑL SUR LE 5 JUILLET 62
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R
Dans cette présentation du livre de Guy Pervillé ;Paya en néglige la conclusion subjective basée sur les événements antérieurs ce qui parait évident et banal en Histoire pour ne retenir que d’autres éléments sur la situation à Oran basée sur les contradictions et conflits internes du FLN / ALN décrits dans différents textes et ouvrages cités par l’auteur dans cette « caverne d’Ali Baba » comme dit Paya <br /> <br /> qui utilise aussi certaines déclarations écrites de ce dernier qui transcendent les conclusions simplistes sur l’apparence des causes du drame données par le général Katz que Pervillé avait paru adopter et qui avaient rebuté bon nombre de nos amis :Voir les commentaires après la première présentation des conclusions de l’auteur dans ce Blog http://popodoran.canalblog.com/archives/2013/10/28/28305972.html<br /> <br /> 8 OCTOBRE 2013<br /> <br /> ORAN JUILLET 1962 - TRAVAIL IMPORTANT ET MASSIF DE GUY PERVILLE
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