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25 septembre 2010

BEDEAU

            Le village créé en 1883 sous le nom de Ras-el-Ma rattaché à la commune mixte de Le Telagh reçoit le nom de Bedeau en hommage à Marie Alphonse Bedeau (1804/1863) général de l’Armée d’Afrique.

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Photos 2014 transmises par un correspondant

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La gendarmerie en 2014

La gendarmerie.

Retour Villes et Villages d'Oranie.

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19 septembre 2010

NOTRE VIE "LA-BAS" 8

Pierre Salas- CHAPITRE 8-

L’EXODE

" Plus la tristesse creusera profond dans votre être, plus vous pourrez contenir de joie. "Kalhil Gibran.

         Je ne veux pas reprendre l’histoire de la guerre d’Algérie. Chacun a pu la lire  à travers des revues spécialisées peu objectives certes car autrement elles auraient été interdites de parution par la censure, mais suffisamment documentées pour en dresser les grandes lignes.

         Dés Juin 1961 les événements s’accélérèrent brutalement. Les accords d’Evian furent signés le 19 Mars 1962, date honnie et infamante entre toutes et seulement à ce moment, on commença à réaliser et à comprendre que c’était foutu. On nous avait roulé dans la farine et quand je dis ON, c’est de toutes les communautés dont je parle.

         La vie économique s’arrêta brutalement et commença alors progressivement l’exode vers

la France

des européens et des musulmans fidèles qui avaient eu le tort de croire en la parole des bradeurs et des camelots qui nous gouvernaient.

         Personne ne maîtrisait plus rien, une vraie politique de la terre brûlée commença sournoisement à s’instaurer. Les attentats par bombes, les représailles de tous les camps en présence, incitèrent bon nombre d’européens, dès Janvier, à partir en France, pour des...vacances.

         Renseignements pris, les uns... informés par certaines sphères gouvernementales de ce qui allait bientôt se passer, avaient bradé et liquidé la majorité de leurs biens à des Algériens opportunistes ou visionnaires.

          Les autres s’étaient servis du prétexte des vacances pour tenter de refaire quelque chose dans un autre environnement pendant qu’il était encore temps.

         Bien sûr ,au début, nous pensions que c’étaient des inquiets et des défaitistes qui baissaient les bras ,mais très vite, nous le devînmes tous et regrettâmes de ne pas avoir fait comme eux en temps voulu ,car maintenant, c’était trop tard et une toute autre histoire.

         Dés Avril 62 sur ordre du gouvernement qui avait pactisé avec les fellaghas au travers des dits accords d’Evian à propos desquels les Français d’Algérie n’avaient jamais été consulté, l’armée  changea d’ennemi et s’attaqua aux partisans de l’Algérie Française, autrement dit à tous les Pieds-noirs qui n’eurent d’autre recours que de se jeter dans les bras de l’O.A.S. Leur offensive n’avait plus lieu dans les djebels mais en ville et chez l’habitant. C’est là et à partir de là que la scission entre les communautés s’installa.

         Ce ne fût pas facile pour ce gouvernement de canailles de se faire obéir de toute l’armée, la majorité des militaires n’acceptant cet ordre que du bout des lèvres.

          Les partisans de l’abandon pour parvenir à leurs fins durent créer des unités spéciales formées de repris de justice (auxquels on promettait une remise de peine et un salaire stimulant), encadrés par les “barbouzes du SAC “ téléguidés au sommet par le sbire de service aux ordres gaulliens  le général Katz, commandant la place d’Oran lors des massacres du 5 Juillet 1962. Ce dernier  est mort récemment de vieillesse dans son lit. Peut-être a-t-il trouvé une place de choix aux  côtés de son mentor sur le barbecue de Satan.

         A partir de ce moment, nos jours dans ce pays étaient comptés. La vie était devenue intenable. Les attentats par bombes, les représailles de tous les camps en présence, devenaient notre quotidien.

         

         L’OAS commença par interdire à la population masculine de partir, mais dés que ses chefs principaux furent arrêtés,on ne sût plus qui était qui et qui commandait encore, si toutefois il restait encore ...”un pilote dans l’avion “. Ce fût la débandade dans leurs propres  rangs et le sauve-qui-peut général. Alors plus personne ne tint compte de cette interdiction, la fin prochaine de

la France

en Algérie étant devenue pour tous, une réalité.

         Le 26 Mars 1962, la fusillade et le massacre de la rue d’Isly à Alger, sonna le glas de l’Algérie Française. Des soldats soit disant Français, aidés par “la force locale “ mise en place par des voyous politiciens de bas étage,  sous prétexte d’un échange de coups de feu de pure invention, tirèrent sur une foule « désarmée » qui manifestait pacifiquement pour se solidariser avec le quartier Européen de Bab-el-Oued assiégé par l’armée.

         A partir de là, ports et aéroports furent envahis par une marée humaine hétéroclite, anxieuse et apeurée, chargée de valises, de sacs, de balluchons de linge, dans l’attente d’un hypothétique embarquement .Les voitures  étaient parquées n’importe où et n’importe comment, fermées et abandonnées et les clés jetées le plus loin possible ou dans les égouts. Certains les incendiaient volontairement.

         Combien de temps fallait-il attendre pour avoir la chance de quitter ce pays tant aimé ? Un, deux ou trois jours et même plus, parfois sans nourriture que celle dispensée par l’armée. Pour canaliser ces départs, cette dernière faisait de son mieux, car, en même temps, elle devait nourrir et protéger des milliers de personnes en attente  ,qui campaient n’importe comment pendant plusieurs jours avant d’embarquer à l’appel de leur nom.

         Destinations ? Marseille,  Port-Vendres ,Sète,  Paris ,Toulouse ,l’Espagne, qu’importe ,pourvu que l’on puisse vite oublier la peur du FLN ,de l’OAS, des gardes mobiles ,des CRS ,qu’on puisse ne plus avoir l’angoisse ,le goût de cendre dans la bouche et  sentir le spectre de la mort qui planait au dessus de chacun d’entre nous ,qu’importe pourvu qu’en atterrissant ou en accostant quelque part, n’importe où ,on oublie tout ça. Pourtant on savait que l’avenir qui  nous attendait  ,se présentait sous les plus sombres auspices et n’aurait rien de commun avec ce que nous avions connu ,mais au moins on sauvait notre peau , nos enfants et notre famille étaient à l’abri ,et après à Dieu va et Inch Allah....! (Pour les non initiés, c’était notre manière à nous aussi  de conjurer le mauvais sort).

         Une noria d’avions civils et militaires, de bateaux, d’embarcations et de vieux chalutiers,  fût organisée pour faire face à ce déplacement de masses. C’était démentiel! Les autorités, étaient débordées .Personne n’avait prévu un raz-de-marée d’une telle ampleur.

        Six ou sept mille personnes quittaient journellement le sol de ce qui allait devenir, dès le 5 Juillet 1962, le tombeau de l’Algérie Française, et celui de bon nombre de malheureux, qui n’avaient pu trouver de places pour rentrer en France avant .

         Si le “petit lac” à Oran pouvait parler, il nous dirait ce que sont devenues les milliers de personnes disparues. On ne pourra jamais pardonner et absoudre ces assassins et ces  responsables de ce génocide. Ils n’avoueront et ne reconnaîtront jamais leur responsabilité de ce crime contre l’humanité qu’ils ont perpétré. Mais un jour ils auront tous des comptes à rendre à l’Histoire, aux hommes et surtout à Dieu.

         Vers la fin de 1961, un ministère aux rapatriés avait été créé, pour faire face au grand maximum à 200.000 ou 300.000 réfugiés, car nos gouvernants pensaient que seulement une faible proportion d’européens, quitterait le pays.

         Une fois de plus, ces éminents statisticiens s’étaient bien fourvoyés et c’est à plus d’un million de personnes qu’ils eurent a faire face en un laps de temps réduit, car “ les cris de haine étant les derniers mots d’amour “ comme le chante si bien le grand Charles  (lui ) Aznavour , les Pieds Noirs,(dans leur majorité ) les avaient poussés  en fuyant vite  le pays qui les avait vu naître et qu’ils avaient passionnément aimé, sans un  regard derrière eux, sauf pour s’assurer qu’on ne venait pas les poignarder... une nouvelle fois dans le dos ...!

         Pendant ce temps les banques durcissaient leur position ,le commerce s’effondrait les  notaires ne passaient plus un seul acte d’acquisition ou de vente, les effets de commerce n’étaient plus honorés, plus personne n’acceptait de chèques,. C’était l’époque du n’importe quoi, du  chacun  pour soi, du sauve qui peut et  du cours vite et advienne que pourra !

         Nous primes à notre tour la pénible  décision de tout plaquer et de partir comme tout le monde. Le 2 Juin, ma mère, mon jeune frère et ma sœur d’adoption réussirent à monter à bord d’une caravelle et atterrirent à Marseille, où ils furent accueillis par des parents arrivés avant eux et domiciliés à Ceyreste (BdR). Mon père, les rejoignit quelques jours plus tard, en ayant la chance d’embarquer avec sa voiture depuis Oran et de là, après les avoir récupérés, partit vers l’Espagne où il avait envisagé  un moment de s’établir.

         Je ne sais plus comment le reste de mon imposante famille quitta l’Algérie, mais ce que je sais ,c’est que tous mes oncles et cousins se retrouvèrent disséminés aux quatre coins de France, les uns  du côte de  Pau , les autres entre Nice, Lyon, Béziers, Chartres. Il nous fallût des mois pour avoir des nouvelles les uns des autres, et des années pour nous rencontrer et parfois seulement, hélas à l’occasion des funérailles familiales.

         Pour ma part, le 8 Juin, j’avais accompagné mon épouse, mes deux garçons et ma belle-mère à Oran, où avec beaucoup de chance, je réussis à les faire embarquer sur un bateau en partance pour Alicante , sous le regard inquisiteur, suspicieux et ironique de gardes mobiles jubilatoires et vindicatifs , lesquels jusqu’au dernier moment se montrèrent parfaitement odieux envers nous, nous interdisant ,par exemple, d’accompagner notre famille sur le pont du navire, et de les aider à monter leurs bagages ,laissant les femmes et les personnes âgées se débrouiller à les porter comme elles pouvaient  ,sans personne  pour s’en inquiéter.

         Imaginez dans quelles conditions se déroulait la séparation pour ces mères surchargées de  valises, les enfants accrochés à leurs basques, certaines obligées de courir derrière eux pour  qu’ils ne s’égarent pas. Elles allaient partir sans pouvoir embrasser une dernière fois leurs époux restés sur le quai ,empêchés par le service d’ordre, le pistolet mitrailleur braqué sur leur ventre ( ce fut mon cas aussi) , et ignorantes du sort qui pouvait attendre ces derniers dans les jours à venir. Nous savions  que ces gardes là, cherchaient à se venger comme ils pouvaient  des déculottées mémorables que quelques uns d’entre eux, subissaient de la part des Français partisans de l’Algérie Française.

         Ce sont ces attitudes là qui ont poussé certains Pieds-noirs désespérés à prendre les armes aux côtés de l’OAS, contre ceux qui étaient devenu les complices de nos ennemis. Je restais seul et livré à moi-même sur le quai, au paroxysme du désarroi et la haine aux tripes,  pendant que le bateau qui emmenait les miens, s’éloignait du port. Quand il ne fût plus qu’un point au loin, je me décidai la mort dans l’âme  et le coeur au bord des larmes à reprendre la route vers ce qui était encore ma maison pour quelque temps encore, et où je retrouvai mon beau père, dorénavant mon seul compagnon d’infortune,  pour les jours qu’il nous restait encore à passer en Algérie.

         Vers le 27 juin, le coeur saignant, je fermais la maison familiale et  les locaux de l’entreprise. Avec mon beau-père et encore deux ouvriers fidèles, nous avions fabriqué des conteneurs en bois pour tenter d’embarquer vers

la France

un  maximum  d’affaires indispensables selon moi à notre minimum vital dans l’inconnu qui nous attendait dans notre nouvelle vie. Ces conteneurs furent acheminés par la suite sur Arzew pour embarquement. Le 29 Juin, je réussissais à quitter à mon tour le sol natal, et le sort voulut que j’embarque également, par un heureux hasard, sur un bateau en partance pour Alicante, où au port, je retrouvai mon épouse et mes enfants, prévenus par télégramme de mon arrivée, par mon beau-père.

         En Espagne, ma petite famille et ma belle-mère, avaient été recueillis et hébergés par les quelques parents proches de mon beau-père, à Alcoy, petite ville située à

80 kilomètres

d’Alicante. Ce qui nous permit d’attendre dans des conditions correctes l’arrivée de mon beau-père.

         Ce dernier, dans l’espoir de sauver encore quelques maigres biens et malgré mon insistance, avait préféré différer son départ de quelques jours, plutôt que de rentrer avec moi.

         En effet, il se débrouilla à fabriquer et remplir un cadre supplémentaire de vaisselle et de mobilier, qu’il regroupa avec les autres sur le quai d’ Arzew, dans l’attente de leur embarquement sur un cargo à destination de Sète.

A suivre

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

Retour tous les chapitres.

17 septembre 2010

IL ETAIT UNE FOIS BAB EL-OUED

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         L’auteur nous propose l’héritage de notre fortuné quartier, brossant à la manière des impressionnistes, les couleurs d’une amitié régnant en maîtresse absolue sur Bab-El-Oued. Son art consommé de la description des scènes pittoresques de la rue a su nous émouvoir grâce à des phrases empreintes de sensibilité et de nostalgie.

         En nous invitant, par la lecture de ce magnifique ouvrage, à revivre la prodigieuse histoire des gens de « chez nous », Hubert Zakine nous entraîne dans un tourbillon émotionnel, nous aidant à revisiter nos quartiers, nos cités, nos jardins, nos cafés… le décor de notre exceptionnel destin

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COMMANDER L’OUVRAGE

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Retour HUBERT ZAKINE.

17 septembre 2010

31 RUE MARENGO

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         La casbah de la rue Marengo à la rue Randon possédait sa propre odeur, son propre langage, son propre peuple, ses propres coutumes et ses propres traditions mélange d’orient et d’occident. A mi-chemin de deux continents, ni tout à fait musulmane, ni tout à fait israélite, ni tout à fait européenne.... Elle était tout cela à la fois et c’était la raison qui la rendait si attachante. Pour les adultes et pour les enfants qui y trouvaient un champ d’investigation et de découverte à nul autre pareil.

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Retour HUBERT ZAKINE.

17 septembre 2010

MA MERE JUIVE D'ALGERIE

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17 septembre 2010

HORIZONS BLEUS - LE CABANON DES GENS HEUREUX

17 septembre 2010

DIASPORA ET JUDAÏSME

17 septembre 2010

SIEUR DURAND D'ALGER

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Le destin fabuleux de Léon Juda Ben Duran.

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Retour HUBERT ZAKINE. 

17 septembre 2010

LE MASSACRE DES HARKIS

Document transmis par José Castano.

25 Septembre : Journée nationale d’hommage aux HARKIS

Une page honteuse de notre histoire…

« Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre » (De Gaulle à Alain Peyrefitte lors du Conseil des Ministres du 4 Mai 1962)

            Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), Groupes d’autodéfense (GAD), unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.

            C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes, en l’occurrence 30 goums de 100 hommes : les Groupes mobiles de protection rurale (GMPR), qui deviendront ensuite Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), comparables à nos Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).

            Le 5 septembre 1955, le gouverneur Jacques Soustelle créera les sections administratives spécialisées (SAS), chargées d’encadrer les zones rurales. Protégées par un maghzen de 25 à 50 moghaznis, 700 SAS seront créés et complétées par 30 sections urbaines (SAU). Elles contribueront à l’armement de 2000 villages en autodéfense. Les moghaznis seront 20 000, en 1962.

          Le 8 février 1956, les premières harkas destinées à participer aux combats, voient le jour. A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française. 114 GMS seront créés, soit 19000 hommes, ainsi que 700 sections administratives spécialisées et urbaines (SAS et SAU).

            En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28000 à 60000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras et légionnaires et commandos. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…

 

S’étant engagés davantage pour la défense de leurs familles que pour la solde, les supplétifs étaient opposés à la conception totalitaire du parti unique du Front de Libération Nationale (FLN). Ils faisaient confiance à l’armée pour faire évoluer l’Algérie dans un sens démocratique et égalitaire et, surtout, pour faire obstacle à la terreur du FLN qui s’imposait, notamment de nuit, dans les villages. Le rappel du général Challe en mars 1960 ne permit pas de mener à bien son projet de Fédération des Unités Territoriales et des autodéfenses, qui aurait constitué un parti français opposé au FLN.

 

         Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la plus puissante et la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…

L’ex officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité crée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».

         De Gaulle, désormais installé à l’Elysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique que ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.

         Fin 1958, la victoire est donc acquise et reconnue de tous ; la paix désormais possible… mais elle ne se fera pas par la seule volonté d’un homme, miné par la rancune que lui inspire le peuple d’Algérie (Tous des Pétainistes! sic) et le pays retombera dans ses incertitudes et ses interrogations…

En janvier 1959, De Gaulle, élu Président de la République, gracie, à la surprise générale, 150 terroristes condamnés à mort pour crimes de sang et en libère 7000 autres. Ces mesures (ressenties comme une marque de faiblesse par la population autochtone et les unités supplétives) jettent le trouble parmi elles, ce qui fit dire au chef d’une harka du 20ème BCP :  « Le général De Gaulle n’a rien compris aux fellouzes ».

         En Septembre 1959, après le célèbre discours de De Gaulle sur l’autodétermination, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) déclarera : « Ce discours est notre 1ère victoire politique ».

         Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois),  décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Elysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quart des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante « à la Amirouche » au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Elysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…

Ainsi, cette affaire qui se présentait comme une immense occasion pour apporter une paix française à la guerre d’Algérie, se terminera dans le sang et demeurera la grande énigme de ce conflit.

         Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »

Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises privées, par ailleurs, d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. A partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin… et les premières désertions verront le jour.

         En janvier 1961, le général Crépin, successeur de Challe, avait promis que les harkis, considérés comme vainqueurs, auraient la première place dans l’Algérie future, et qu’ils resteraient groupés et armés pendant un an après le cessez-le-feu. Mais, dès l’été 1961, le gouvernement décida d’amorcer la réduction des effectifs des harkas et des autodéfenses et de « civiliser » les SAS, alors que Challe leur avait confié la responsabilité opérationnelle des Quartiers de Pacification. 

Les promesses de Challe (emprisonné) et de Crépin ne seront pas tenues et les négociateurs français d’Evian se préoccuperont très peu de l’avenir des musulmans fidèles à la France… Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’était écrié à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.

            Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…

            Quel leurre ! Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de faire partie des groupes d’autodéfenses, encouragés en cela par le sous-préfet ou le commandant de secteur : Vous serez mutilés puis égorgés ! Vous vous êtes engagés dans les GMS ;  vous êtes devenus harkis ou moghaznis, c’est-à-dire soldats de la France : Vous serez tués à la hache ou écorchés vifs! Vous étiez des fellaghas repentant, ralliés à la France, et le colonel Bigeard –bientôt général !- vous avait désignés pour le fameux commando Georges : Vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !

            Ce fut un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.

            Ces hommes étaient pourtant encore des Français, couverts et en principe protégés par les lois et par l’Etat français qui leur demandait  depuis des années de lui faire confiance. La conscience la plus élémentaire eut semblé devoir au moins amener le Pouvoir à informer le pays des mesures décidées et de toutes ses conséquences. Et ce fut une bien piètre et honteuse satisfaction que de se dire qu’en lui dissimulant, on avait épargné sa responsabilité…

            Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ? Pendant que le silence les recouvrait, les projecteurs étaient braqués sur les dirigeants du FLN, assassins en puissance qui se pavanaient désormais dans les salons français et qu’il fallait à tout prix transformer pour l’opinion en hommes d’Etat, déjà partenaires et bientôt alliés.

            Mais comment cacher qu’en nombre croissant, ces Musulmans fidèles rejoignaient les combattants de la cause française ?

Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les eût désarmés. Certains de ses membres reconnaissaient, qu’ils seraient, d’une manière sûre, trois millions à suivre activement et spontanément un mouvement que l’évolution de la situation provoquerait en faveur de la France. Ces hommes, ces Français, ces compatriotes, n’étaient pas un mythe. Ils étaient une réalité vivante.

Du coup, l’Elysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français… Le 4 Mai 1962, lors du Conseil des Ministres, De Gaulle déclara : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre  (sic, Alain Peyrefitte)».  Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite conclu entre le Pouvoir et le FLN…

            Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance. Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été prononcé ?

Le vieil honneur qui vous lie à une parole est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? La vie est bien longue à celui que trouble le remords…

            A tous ces hommes désormais voués à la vindicte du FLN, il fallait ajouter ceux qui s’étaient engagés politiquement sans pour autant revêtir l’uniforme. Qui publiera jamais le nombre de maires, délégués spéciaux, conseiller municipaux, élus de tous ordres et fonctionnaires qui avaient déjà payé et qui paieraient encore de leur gorge tranchée, leur loyalisme ?

            Ceux qui s’étaient engagés volontairement du côté de la France connaissaient que trop l’article peu répandu de la charte issue du congrès de la Soummam qui les vouait avec leurs familles à la liquidation physique, pour trahison. Et les milliers d’assassinés depuis 1954 étaient la triste preuve que les Melouza (où le FLN massacra plus de 300 personnes en une seule nuit) n’étaient pas le produit de l’imagination…

            Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait… Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

            Désormais, maîtres du bled (et bientôt du pays), forts de leur immunité et de leur impunité, les fellaghas se ruaient à la curée… En dépit des informations alarmantes qui lui parvenaient quotidiennement, le gouvernement français demeura inerte. Pire ! Il participa indirectement à ce génocide en livrant, lui-même, ces pauvres gens à la hache et au couteau des égorgeurs après que Louis Joxe (père de l’ex Ministre de l’Intérieur socialiste, Pierre Joxe), rédigea par deux fois leur condamnation à mort.

« Télégramme n° 125/IGAA – 16 mai 1962 / Ultra Secret / Stric. Confidentiel.

            Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »

Signé : Louis Joxe 

Directive de Monsieur Louis Joxe, Ministre d’Etat :

            « Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées.

            Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général, seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu’il ne soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril ».

Et conscient du caractère odieux de cette décision, l’honorable ministre avait ajouté :

« Je n’ignore pas que ce renvoi peut-être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. »

15 Juillet 1962

Signé : Louis Joxe 

            Dans le même temps, le colonel Buis, ancien commandant du Secteur de Bougie, devenu général, écrivain et stratège prisé des médias, donnait depuis Rocher Noir des instructions aux termes desquelles il fallait limiter au maximum le départ des harkis pour la France. Conjuguée avec celles de Joxe, ces directives condamnèrent systématiquement ces pauvres gens. Dès lors leur avenir était tout tracé. Le gouvernement de Ben Bella allait s’en charger d’une manière expéditive…

            A Iri-Llabi, des hommes furent enterrés jusqu’aux épaules, et sur ces têtes posées au ras du sol, une meute de mégères fut invitée à jeter des pierres. Certaines victimes, le crâne fracassé du premier coup, cessèrent vite de souffrir. Mais d’autres mirent des jours à mourir dans de terribles plaintes allant jusqu’à effrayer les troupeaux de chacals qui rôdaient flairant le sang.

- Dans les Aurès, on coupa les mains et on creva les yeux des harkis et des tirailleurs abandonnés par les soldats français.

-  A Tiaret, on les attacha à des poteaux plantés sur les places publiques et on les fit écorcher lentement à coups de canif.

- A Orléansville, on jeta, vivants, ceux qui n’avaient pas pu fuir avec leur chef, le Bachaga Boualam, dans des cuvettes et des chaudrons d’eau bouillante.

- A Nemours, la harka de la demi-brigade de fusiliers marins fut exterminée dans des conditions effroyables. Tous furent émasculés puis ébouillantés.

- A Penthième (département de Bône), harkis et moghzanis furent décapités et leurs têtes exposées à l’entrée d’une cité. La consigne du FLN était de barbouiller de merde la tête de ces malheureux, consigne suivie par les enfants et surtout par les femmes.

- A Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès, les harkis du Commandant Guizien qui s’étaient ralliés au Putsch d’avril 1961, furent exterminés avec leurs familles dans des conditions effroyables.

           Partout on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés. Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…

Et dans toute l’Algérie ces mêmes scènes d’horreurs se renouvelèrent, ce qui fit dire au Commandant Pierre Granier : « On ne fusilla pas les moghzanis, on ne les pendit pas non plus. Simplement, des dizaines de fellagha les traînèrent par les pieds, par les mains, les frappant à coups de bâtons et de pierres. Ils moururent quarante-huit heures après dans d’indescriptibles souffrances… »

            Ni Jules Roy qui avait stigmatisé l’action des parachutistes français lors de la « bataille d’Alger », ni Mauriac, ni Sartre, ni Monseigneur Duval, ni les communistes, ni l’Eglise, ni les gaullistes, ni les soldats du contingent qui avaient hurlé leur haine de l’Algérie, ni les officiers français qui avaient livré ces martyrs à la vindicte publique, ni les associations prétendument humanitaires, ni Hervé Bourges grand ordonnateur de « l’année de l’Algérie en France », conseiller et ami de Ben Bella, ne s’émurent le moins du monde. Aucune de ces hautes consciences qui font résonner le monde de leurs sermons et tiennent toujours prêtes des pétitions couvertes de signatures, ne vit dans ces massacres la moindre atteinte à la dignité des hommes et à leur liberté.

         Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers Français toute cette tragédie :

« Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr


"De Gaulle a abandonné les Harkis : c'est son crime ; et le nôtre."

(Jean DANIEL - dans le Nouvel Observateur - 15 septembre 2009)

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Reportage en 4 parties retraçant le terrible exode de nos frères des harkis. A diffuser et à conserver. 

http://echodupays.kazeo.com/LES-DOSSIERS-DE-L-HISTOIRE/HOMMAGE-A-NOS-FRERES-HARKIS,a1025790.html

e-mail : rue.nobel@laposte.net

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Le responsable et coupable de tout cela

Découvrez les Harkis de la DBFM sur le site de la Marine nationale "Les Cols Blancs" en cliquant sur : 

- http://www.anciens-cols-bleus.net/fusiliers-marins-f7/hommage-aux-anciens-de-la-dbfm-et-nos-freres-harkis-t5898.htm 

- http://www.paperblog.fr/2023687/harkis-ce-qu-il-faut-savoirla-page-se-ferme-le-31-decembre-2009/ 

- http://www.paperblog.fr/2229178/harkis-front-uni-aux-prochaines-elections/

- 19 Mars 1962 : Le « Cessez le feu » en Algérie

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Revoir  Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie 

16 septembre 2010

MARIE TOI DANS TA RUE, MON FILS.

Marie_toi_dans_ta_rue_mon_fils_jaquette

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         La rue d'Antibes se baladait dans la fraîcheur du soir. Richard retrouvait dans cette promenade le " paséo " de là-bas qui le conduisait à travers l'avenue de la Bouzaréah, du jardin Guillemin aux Trois-Horloges et retour.

         Combien de fois, à l'instar des enfants de Bab El-Oued, avait-il emprunté cette façon de " voir et d'être vu " commune à la jeunesse du faubourg ? Mais la rue d'Antibes, orpheline du parler haut et fort et des cafés regorgeant de musique andalouse, napolitaine ou judéo-arabe, de rires tonitruants ...  et de tape-cinq ravageurs n'offrait pas le même pouvoir de séduction que l'avenue de sa jeunesse.  ISBN 978-28127-0113-9 16€

Commander l’ouvrage.

Retour HUBERT ZAKINE.

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