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23 novembre 2008

RETRAIT DE LA STELE DE MARIGNANE ET L'AMNISTIE

Document transmis par J. F. Paya

Courrier à rédaction de "la Provence"

          Suite aux articles que vous avez consacrés à la stèle de Marignane dédiée "aux combattants de l"Algérie Française" je vous signale une position d'Historien et de juriste /les faits étant amnistiés et même les protagonistes réhabilités de facto ( loi de 1982 ) pour ce qui fut une guerre civile dont toutes les "exactions" furent amnistiées réciproquement  comme pour la commune où la Vendée où chacun peut honorer ses morts suivant ses convictions En se souvenant  si vous reprenez les textes que chaque fois l"amnistie joue dans les deux sens y compris pour ceux qui se sont livrés à des exactions du coté des forces de l’ordre contre certains partisans de  l’OAS.

Bien cordialement JF Paya secrétariat 

Pièces jointes dont massacre d’Oran occulté et hors dates d’amnisties :

POUR UN DEBAT HISTORIQUE SEREIN

        Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d’Algérie, il conviendrait avant d’employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte. L’OAS fut un des éléments inéluctable dirons certains, de ce conflit vu les atermoiements et les roueries du pouvoir  gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée, de se voir chassée de chez elle, de la part de la minorité Européenne. 

        Ici les sentiments rationnels n’ont plus de prises et l’action de l’OAS devient partie du contexte historique mais pas plus que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus  aussi  que celle des forces armées Françaises ; Car la guerre d’Algérie, comme l’a démontré le professeur Pervillé, fut une triple guerre civile : Franco-algérienne, Algéro-Algérienne et Franco-Française en une sorte de guerre de sécession à l’envers. On estime le nombre global des victimes entre 350000 et 400000 dont 105000 après le « cessez le feu » du 19 Mars et l’indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l’OAS, soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes. 

        Certes toute victime est une victime de trop, surtout lorsqu’elle survient après la fin du conflit ; rappelons que ce dernier pris fin officiellement pour la France : le 2 Juillet 1962 à la suite d’un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 99, qui reconnu l’état de « guerre » en Algérie et l’attribution de la carte du combattant jusqu'à la  date précitée. 

        L’OAS, dernière venue dans le triptyque, pour une analyse objective, fut la résultante difficilement évitable du Sentiment de trahison ressenti par les partisans de l’Algérie Française et d’abandon par la majorité des Français D’Algérie, qui n’avaient aucune confiance quant aux « garanties » proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. (la suite leur à donné tragiquement raison). 

        Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve. 

        Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d’autre furent l’objet d’une amnistie réciproque incluse dans les « accords d’Evian » jusqu’au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu’au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes, même réhabilites par une loi votée en 1982 sous l’impulsion de François Mitterrand. Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein .                                                                          

Jean-François PAYA le 9 Janvier 2007 

RETOUR ORAN 5 JUILLET 1962

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23 novembre 2008

DOCUMENT CHARNIERS

Document transmis par J. F. Paya

18_Doc_Charniers

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

23 novembre 2008

LA PRESSE MANIPULEE

Document transmis par J. F. Paya

17_presse_manipul_e

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

23 novembre 2008

COMMUNIQUE DU 5 JUILLET DE L'EMG D'OUJDA

Communiqué du 5 juillet non pris en compte par Jean Monneret !

Document transmis par J. F. Paya

16_EMG_Oujda

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

23 novembre 2008

ARTICLE DE PRESSE

Article qui avec d"autres a été négligé par les "historiens"

Document transmis par J. F. Paya

(en complément où a défaut d"archives)

15_article_Carrefour

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

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23 novembre 2008

EXTRAITS DES ARCHIVES MILITAIRES

Document transmis par J. F. Paya

14_archives_militaires

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

23 novembre 2008

DOCUMENT DE GENDARMERIE

PREUVES DE DESTRUCTION D'ARCHIVES

Document transmis par J. F. Paya 

13_Doc_Gendarmes

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

23 novembre 2008

-DOCUMENTS -

23 novembre 2008

REMARQUES SUR LE DERNIER LIVRE DE J-MONNERET

Document transmis par J. F. Paya

Chers Amis  ci joint courrier à un compatriote qui se pose des questions j'avoue que je continue de m’en poser aussi après la sortie du dernier livre de Jean Monneret  et il me semble plus à l'aise dans son étude sur le 26 Mars à Alger que pour Oran quoiqu’il semble plus prudent sur les chiffres alors qu"il avait bouclé avec ses "enlevés" signalés par certains JMO qui étaient loin de représenter la totalité des "disparus" qui n’ont pas été signalés à des unités militaires ! Mais au consulat (dont on n’a pas eu les vraies archives du moment) où pas signalés du tout comme je l’ai indiqué au Général Faivre qui les sous estimait (sans donner de raisons pas plus que pour le chiffre de Chevènement (écrit) et que pour "les plaintes" (a multiplier par X) du consul Herly. Courrier confidentiel pour l'instant au sujet du dernier livre (que je suis désolé de devoir critiquer) de Jean Monneret Mais je suis prêt a recevoir des avis contradictoires et nul n"est infaillible ( sauf le pape pour les catholiques !)

Bien cordialement  JF Paya

NB  Viviane m’a répondu et donné des précisions mais j'ai donné la preuve dans mes dossiers qu'il y a eu des archives détruites !


COURRIER copie

        Cher monsieur merci pour vos remarques mais il n'y a aucun "procès d"intention" simplement un débat qui aurait pu rester  entres spécialistes et l’amitié n’a rien a voir ici si je ne suis pas aussi diplômé que nos amis  (juste 2 petites licences) mais j’ai eu l’avantage d’avoir été sur le terrain et resté 2 ans après ce massacre à la base de M El Kébir J Monneret m'a interpellé dans son livre 8 pages) le général Faivre me répond sur les chiffres et ce n’est pas la première fois je suis le plus souvent d’accord avec eux et je vous rappelle ce que j'ai écrit ci dessous mais c"est surtout au sujet des causes de ce drame qu'il y a problème "voir origine des coups de feu "et mes archives car il y en a notamment l’ordre du jour du 5 juillet au matin de l’état major d'Oujda (alors qu'on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran ! et sur les témoignages y compris d"Algériens aujourd’hui.

        Enfin voilà un certain nombre de considérations dont a mon avis l'historien devrait rendre compte certes avec une grande prudence mais sans avoir l'air de donner un seul "son de cloche" et un chiffre définitif dont certains ont vite fait de s'emparer (on l'a vu avec la presse Algérienne) à des fins plus idéologiques qu'historiques ! Dans son dernier livre J M renvoie dos à dos militaires français / OAS et FLN !et il semble justifier "les représailles " du FLN par "la prévalence"de l"OAS à Oran (encore du pain bénit pour les précédents) sans donner beaucoup de sources et d’archives (qui à mon avis n'existent pas) Réf "la guerre d"Algérie en 35 questions"

Je regrette mais le chiffre de Jean  Monneret a paru être donné comme définitif   "ceux qui disent autre chose sont des démagogues ou des idéologues " dixit son interview à l"Algérianiste  et pour ma part je n'ai jamais parlé de 3000 victimes mais j'en reste autours du millier avec les non signalés au consulat d'Oran chiffre aujourd"hui admis par certains chercheurs algériens) d"ailleurs dans les "enlèvements" trouvés dans les JMO par J Monneret  il y a sûrement des gens qui n'ont rien a voir avec le 5 juillet  si ce sont des unités du Bled ) mais pas de note de synthèse ni d"enquête du 2 e bureau comme dito  et RIEN  dans les annexes de son livre. Pour conclure je vous joint un courrier d'un témoin de terrain reçu ce jour et ma réponse qui suivra.

Bien cordialement JF Paya

Courrier   Viviane  EZAGOURI

Suite à votre courrier que j'ai reçu, je vous signale que je suis une fille de disparu, témoin de ce massacre - je suis à votre disposition pour vous donner des amples renseignements sur cette journée qui est restée gravée dans ma mémoire - je vous signale que c'est  l'armée une grande partie des corps qui se trouvaient dans les rues pour ne laisser aucune trace de ce délit -les a enterrés dans des charniers au lieu de les restituer aux familles, il s'agit de plusieurs camions pleins de cadavres - ce jour là la France a abandonné ses nationaux aux mains des assassins barbares .

Excusez moi, je voulais mentionner que l'armée a ramassé une grande partie des corps , aussi, j'ai omis de vous signaler que la gendarmerie détient des photos des cadavres 

NB /   IMPOSSIBLE DE TROUVER CELA DANS LES ARCHIVES ALORS CA N'EXISTE PAS COMME POUR LES EXECUTIONS DU STADE MUNICIPAL pour lesquelles j"ai pu récupérer un seul témoin rescapé grâce à un ami musulman ; MAIS AVEC CETTE THEORIE DES ARCHIVES POUR FAIRE L HISTOIRE (et encore faut'il qu'elles soient fiables) il y aurait des pans entiers de cette dernière qui serait inconnue Voir avec Viviane pour avoir plus de précisions et son avis. Merci à elle d’avance.

JF Paya

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

21 novembre 2008

COLLOQUE GUERRE D'ALGERIE UNIVERSITE DE JUSSIEU NOVEMBRE 2002

Document transmis par J. F. Paya

A propos de la communication de l’historien algérien FOUAD SOUFI, enregistré par nous et publication écrite sur le site de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) Toulon en février 2007.

à Fouad Soufi (FS) s’embrouille un peu comme beaucoup dans cette affaire car il évacue le triptyque permanent dans le conflit algérien, présent aussi à Oran le 5 Juillet 1962 :

Contradictions :

Algéro-Française, dans ce cas, Français d’Oran/Musulmans

Franco-Française : pouvoir gaulliste/Français d’Oran

Algéro-Algérienne : dans ce cas : GPRA, intérieur / ALN, extérieur

On voit que les Français d’Oran sont soumis aux deux premières composantes et instrumentalisés par la troisième.

à F.S n’évoque à aucun moment le défilé structuré, organisé par les militants locaux proches du GPRA, même s’il reconnaît leur opposition à l’Etat Major d’Oujda et s’il avance que certains auraient été ensuite « évacués » par l’Armée Française ! Ce qui n’est confirmé par aucune source ni témoignage, dont le mien puisque présent à la base de Mers El Kébir. On peut plutôt penser que certains aient été « liquidés » par l’ALN extérieure après son arrivée à Oran.

à F.S évoque ensuite l’existence après le 19 Mars (cessez le feu) de « groupes autonomes » et des exactions en marge du FLN ! Mais ces groupes de quartiers étaient le seul « bras armé » du FLN à Oran pendant plusieurs mois avec une direction (OPA) intellectuelle tributaire d’eux pour l’action contre l’OAS et une ALN intérieure en voie de reconstitution (récupération des déserteurs de la Force Locale) avec un capitaine BAKHTI « parachuté » par l’ALN d’Oujda. En tout cas, il n’y a pas eu de désaveu public de ces actions, comme l’avait fait l’OAS avec les débordements (communiqués et tracts) de certains sympathisants.

à Par contre, il a raison lorsqu’il avance « pourquoi Oran ? » alors que des situations identiques, qu’il cite, existaient ailleurs. Il ne fait que tenter d’expliquer pourquoi les conditions de la réussite d’une provocation étaient réunies, prenant l’effet pour la cause. Quant à la théorie du complot de l’Etat Major de l’ALN, elle a éclaté  au grand jour, pour prendre le pouvoir, à Constantine comme à Alger, mais à Oran il y avait une majorité d’Européens et la base de Mers El Kébir concédée à la France, avec crainte de la création d’une enclave Française. Mais cela F.S l’évacue totalement.

à Néanmoins Soufi est le premier historien Algérien a avoir reconnu publiquement l’existence d’au moins deux fosses communes au cimetière Tamazouet et dans la zone du « petit lac » (enregistré par nous) à la sortie Est d’Oran que nous connaissions depuis toujours par des témoignages, rapports classifiés secrets et photos dans les archives de l’armée à Vincennes. F.S a aussi le mérite d’évoquer l’importance des « disparus » sans se risquer à faire une évaluation, ce que les autorités Algériennes n’ont jamais reconnue, avec il faut le dire, la complicité des autorités Françaises qui n’ont jamais demandé une commémoration comme pour la manifestation  FLN du 17 Octobre 1961 à Paris en faisant remarquer que les Européens d’Oran ne manifestaient pas contre le nouveau pouvoir et que beaucoup au contraire voulaient tenter de rester et se rendaient à leur travail.

à Enfin, notre auteur refuse de « soumettre l’histoire à la mémoire » mais faute d’archives en Algérie, il ne peut se servir que de cette dernière pour ses recherches et encore bien érodée 40 ans après ! Aussi bien qualitativement que  quantitativement bien sûr ! Heureusement que nous l’avons fait sur le terrain et puis en France dès l’origine de ce drame et aussi avec des témoins musulmans parfois membres du FLN.

à F.S met en doute la volonté de « chasser les Européens » par les « putchistes » ALN d’Oujda (avec un double langage permanent), mais il suffit de se reporter à certaines clauses à l’époque secrètes du Congrès FLN de Tripoli et aux déclarations ultérieures de Ben Bella et d’autres dirigeants.

à Enfin F.S n’évoque à aucun moment l’inertie calculée des Forces Françaises, ni leur importance à Oran, ni la disparition de la « Force Locale » seule habilitée avec l’aide des  précédents à maintenir l’ordre d’après les accords d’Evian.

à La seule intervention importante d’un élément des ces Forces Françaises en légitime défense à la gare d’Oran reste inconnue pour F.S. Ce fut cependant l’origine principale des victimes musulmanes ramenées en « ville nouvelle » au début de l’après-midi, mais il  faut souligner que l’armée Française a aussi édulcoré cet « incident ».

à En définitive, le conflit étant terminé au profit du FLN, on ne peut évacuer après celle des autorités Françaises sa responsabilité fondamentale car comme pour toute idéologie, les intentions à supposer qu’elles soient bonnes, comptent moins que les effets provoqués ! Qu’il faut assumer et que l’Algérie paye encore aujourd’hui avec la menace endémique du terrorisme islamique.

Intervention enregistrée par nous en Novembre 2002. Publication écrite sur le site de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH- Toulon) en Février 2007

Jean-François PAYA Historien

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RETOUR ORAN JUILLET 1962

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