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27 novembre 2010

BOU-HANIFIA

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Retour Villes et Villages d'Oranie. 

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25 novembre 2010

HARO SUR LE BAUDET

A tous ceux qui crient HARO SUR LE BAUDET
Vous avez une drôle de façon de vous exprimer sur l'un de nos meilleurs défenseurs. Ce Défenseur, n'est qu'un homme, mais quel HOMME! Aussi, en tant que tel, il peut lui arriver parfois se tromper dans un choix. Que celui qui ne se trompe jamais lui jette la première pierre. Ce mec a connu injustement les geôles gaulliennes (pour nous tous) et depuis qu'il est rentré d'Algérie se dévoue sans compter pour notre cause.
La plainte contre l'Algérie? C'est LUI.
La plainte contre la France? C'est toujours LUI.
L'article 46 ? C'est encore LUI.
La protection de nos toits familiaux? Il répond "PRESENT" Sa seule présence, fait fuir les huissiers qui essaient de battre des records de vitesse.

Alors, foutez-lui, la paix et laissez-le travailler à sa façon, même si ce n'est pas la votre (heureusement pour notre communauté).
Ne jouez pas les "va-t-en guerre" par messages interposés, comme autrefois, là-bas, dans le petit Margaillon " Al patio de las angustias".

PIERRE SALAS Le 25 novembre 2010

salas-pierre@bbox.com 

RETOUR PIERRE SALAS. 

nb: depuis Pierre Salas et Gabriel Mène sont dcd tous les deux, puissent-il reposer en paix

 

 

20 novembre 2010

PROCES DE CLAUDINE DUPONT-TINGAUD

CONCLUSIONS DU PROCES DU 24 NOVEMBRE 2010

         Rendez-vous au Palais de Justice de Paris, (île de la Cité) mercredi 24 novembre à 13 h 30, devant la 17e Chambre Correctionnelle, pour l’audience où comparaîtra CLaudine Dupond-Tingaud présidente de l’Association REAGIR, accusée de diffamation par Olivier Le cour Grandmaison « Coloniser, exterminer », René Vautier « Avoir 20 ans dans les Aurès », Meddhi Lallaoui « un certain 8 mai 1945, les massacres de Sétif », « le silence du fleuve, 17 octobre 1961 »

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Les témoins défendant l'œuvre de la France Outremer seront:

- Le Général Maurice Faivre, docteur en Sciences politiques, membre de l’Académie des Sciences d’Outremer, vice-président de la Commission parlementaire d’Histoire Militaire, 9 ouvrages sur l’Algérie.

-Le Professeur Georges Dillinger, géologue, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle, écrivain.

- Philippe de Massey, vice président de l’ADIMAD, ancien secrétaire général de l’USDIFRA (union syndicale de Défense des Français d’Algérie),  artisan des lois de réparation.- Arnaud Raffard de Brienne, essayiste et spécialiste de la désinformation.

- J.P. Péroncel -Hugoz, grand reporter et éditeur au Maroc, membre de la Société des Rédacteurs du Monde, chroniqueur à la RNH.

Merci de venir nombreux !!!

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- 20/11/2009 - Procès Claudine Dupont-Tingaud -

         Le 17 novembre 2009, au Tribunal de Rennes, s’est déroulée l’instance sur l’Appel introduit par notre déléguée bretonne, Claudine Dupont-Tingaud, après sa condamnation pour diffamation envers MM. René Vautier, Mehdi Lallaoui et Olivier Lacour Grandmaison devant le Tribunal de Quimper.

         En quoi consistait la diffamation en question ? En réalité, enfermés dans une armature idéologique, ces trois personnes avaient présenté une Histoire tronquée, dénaturée et falsifiée qui n’était qu’un jugement de valeur porté sur le passé au nom d’une « conscience historique politiquement engagée », ce que notre amie n’avait pas supporté, exprimant son indignation dans un texte accusant nommément ces trois auteurs de négationnisme et de révisionnisme.

         Nonobstant la liberté d’expression, le Tribunal de Quimper avait donné raison au trois plaignants et condamné notre amie à 4.000 € d’amende et 1.500 € de dommages et intérêts à verser à chacun d’eux.

         L’avocat des plaignants a plaidé l’attaque personnelle, et non la simple expression d’un point de vue sur l’Histoire, et il a demandé à la Cour de confirmer le jugement de Quimper.

         L’avocat de notre amie, quant à lui, a présenté le texte de sa cliente comme une expression d’indignation présentée sous la forme du « J’accuse… » de Zola, forme fréquemment employée par divers pamphlétaires pour témoigner de la vivacité des positions.

         Sur le fond, il a constaté que deux versions s’opposaient, la version volontairement noircie des plaignants présentant l’œuvre de la France outremer comme « un passé de génocide et d’esclavage » et celle éminemment plus belle et plus conforme à la vérité, de notre déléguée bretonne, remettant à l’endroit les faits et affirmant que cette œuvre avait été globalement positive, ce que reconnaissait, il y a peu de temps encore, une loi votée par le Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat.

         Si la Cour d’Appel de Rennes, au lieu de frapper d’incompétence le jugement rendu, accrédite la version noircie des plaignants, la jurisprudence française entérinera à jamais, cette version fallacieuse de l’Histoire.

         Qui a dit que les Juges ne pouvaient juger l’Histoire ?

         Le Conseil de notre amie a, de plus, fait remarquer aux juges que les œuvres présentées au Festival de film de Douardenez relevaient de la fiction.

         Pour bien démontrer leur tolérance et leur parfaite éducation, les trois plaignants avaient organisé une mini-manifestation à la sortie du Tribunal, où des énergumènes ont traité notre amie et les personnes qui l’accompagnaient de « FACHOS ! »…

         Le jugement d’Appel sera prononcé le 12 janvier 2010.

A Dieu va !

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ADIMAD SUD COMMUNIQUE

Envoyé : lundi 18 janvier 2010 22:14

Suite du procès sur la colonisation

Claudine Dupont-Tingaud, plus jeune Détenue OAS à La Petite Roquette vient d'être à nouveau condamnée injustement ! Elle ne baisse pas la tête !

Aidons la !

Semper fidelis

JF Collin

ADIMAD

Suite du procès sur la colonisation

A vous tous qui m'avez soutenue et dont je ne doute pas que cela perdure, car nous avons raison, je vous prie de trouver l'un des communiqués résumant l'appel qui s'est déroulé à Rennes le 12 janvier 2010.

Amitiés.

C. Dupont-Tingaud

RéAgir                                       

    Résister et Agir

Pour la défense de nos identités

Communiqué  de Presse

FAIRE FRONT !

Une fois encore la justice, en cours d’Appel de Rennes le 12 janvier 2009, a donné raison aux falsifications mensongères des « experts » autoproclamés de l’Histoire de notre pays en ne levant aucun des chefs d’accusation que m’avait valu la lettre ouverte «  J’ACCUSE » ,  écrite à la suite du festival du Film de Douarnenez ( 2007)sur le thème « LES COLONIES »  malgré la présentation des témoignages de tous bords rendant hommage à notre passé en ce domaine. Et bien que la veille, les obsèques de Philippe Séguin, Président de la Cour des Comptes, se soient achevées dans la cour des Invalides sur  la musique des «  AFRICAINS », rappel de la contribution des citoyens de nos territoires d’outremer à la défense de la « mère-patrie » qui m’a valu d’être évacuée de la salle d’audience.

Je me suis donc pourvu en cassation vendredi 15 afin de FAIRE FRONT, une fois encore en  défendant l’honneur de l’identité française dans ses  œuvres de civilisation, l’exemple de l’anarchie qui règne à la suite du séisme naturel en Haïti  est la lamentable démonstration des effets de la décolonisation …

Claudine Dupont-Tingaud   Quimper, le 17 janvier 2010

Retour FAITS DIVERS.

16 novembre 2010

TEMOIGNAGE ALGERIEN FLN 1962

ORAN 5 JUILLET 1962

Publié  sans Démenti 

         (Après vérification des sources nous avons décidé de faire connaitre ce témoignage édifiant même si nous sommes en désaccord avec certains termes)

         Quarante sept ans après, il est temps de parler de cette horrible journée du 5 Juillet 1962 à Oran. Je faisais parti d’ un groupe de responsables de l’ organisation FLN de la zone urbaine d’Oran devenue «autonome» après le 19 Mars 1962, car en réalité avant cette date il ne nous restait pas grand-chose en Oranie du point de vue militaire et même pour l’OPA (organisation politico administrative) à Oran ou nous en étions réduits à dépendre de la zone 7 de Sidi Bel abbés où quelques maquis ALN subsistaient péniblement après les ratissages et le verrouillage des frontières par l’Armée Française.

         Avec les frères Kader et Nejdi, nous étions chargés d’animer une organisation virtuelle de l UGTA syndicat clandestin. Naturellement, après le 19 Mars et la libération des internés, l’arrêt des poursuites par la police et l’Armée Française, l’organisation s’étoffa et à Oran, on a pu créer une zone autonome (ZAO) qui eu pour tâche principale d’ encadrer la population et de mener la lutte contre l OAS qui devenait notre seul adversaire, avec l’ aide des services Gaullistes Français.

         La date du référendum du 1er Juillet 1962, formellement dans le cadre des accords d’Evian « arrivait inexorablement l’ALN extérieure d’Oujda , nous avait délégué le Capitaine Bakhti (Némiche Djeloul ) originaire d’Oran chargé d’ assurer la liaison avec « commission de cessez le feu et l’ armée Française prévue par les accords d’Evian . Bakhti se bombarda chef de la ZAO et une ALN intérieure se constitua avec des cadres libérés et surtout des déserteurs de la force locale équipée et armée par les forces Françaises.

           Les derniers commandos OAS quittèrent Oran avec la bénédiction de tous, surtout par le port, d’Arzew et des chalutiers qu’ils avaient affrétés vers l’Espagne, à Oran, nous sentions déjà les dis sentions internes de l’ organisation tirailler entre l’ état Major d’Oujda et le GPRA qui arrivait à Alger. Mon groupe avait opté majoritairement pour la légalité avec Alger non par sympathie débordante, mais surtout par méfiance contre cette armée du Maroc, qui ne nous avait pas beaucoup aidé lorsqu ’ils auraient pu par infiltrations durant la lutte de libération et contre l’ OAS, armée plutôt constituée selon nous pour imposer ses points de vue et ses dirigeants que certains d’ entre nous considéraient comme «  fasciste militaires «  opposés au régime démocratique dont nous rêvions pour l’Algérie et prévue par la déclaration du 1er Novembre 1954 du FLN plus nous prenions de coups à l’ intérieur plus cela semblait arranger les gens de l'extérieur tant ils étaient certains de gagner avec la politique gaulliste après 1959.

         L’armée Française manipulée n’avait d’autre choix que d’éradiquer l’intérieur et encore Boumedienne n'entra en Alger qu'en Septembre 1962 après des combats avec des willayas de l’intérieur. Le 1er Juillet 1962 avec l’indépendance, le maintien de l’ordre jusqu ’à des élections libres, devait être assuré par l’exécutif provisoire avec l’aide d’une force locale et d’une police auxiliaire (ATO) selon les accords d'Evian L ALN extérieure ou intérieure n’étant pas prévue, tout cela était très formel, mais la France pouvait l’exiger et intervenir en cas de carence.

         Le général Katz (FAF) à Oran avait prévu dans un ordre du jour à ses unités «que l’Armée Française n’interviendrait plu, sauf en cas de légitime défense d’elle-même et de ses ressortissants «Nous le savions et donc avions nous a mis en garde nos compatriotes contre des exactions sur les Européens pour ne pas donner prétexte aux FAF d’intervenir et aussi par principe d’une Algérie multi ethnique».


         Le 3 Juillet date officielle de l’Indépendance, défilé de l’ALN intérieure reconstituée sur les boulevards extérieurs dans un enthousiasme indescriptible, constitution d’ un comité de réconciliation» avec les représentants des Européens, discours lénifiants en attendant un préfet qui devait être nommé par Alger ou le GPRA respectueux des accords avait refusé la démission de l’exécutif provisoire, mais avait demandé, relayé par radio Alger, de fêter l’Indépendance le 5 Juillet 1962, en mémoire de la reddition d’Alger en 1830. A première vue l’ EM d’Oujda était contre puisque la chose était télécommandée par ses rivaux d’Alger qui l’avait dissout avec le Colonel Boumedienne démit de ses fonctions par le GPRA.

         Décidés à suivre les directives de notre gouvernement légal, nous organisons cette manifestation que nous voulions pacifique pour montrer la maturité de notre peuple à la presse internationale, et l’adhésion au gouvernement Algérien. Après, des préparations houleuses avec les Ben-Bellistes, et partisans de l’EM du Maroc qui nous promirent les pires avatars. Et voilà, après un défilé ordonné des mouvements de jeunesse, scouts recrutés en masse depuis le 19 mars, syndicalistes, mouvements féminins etc suivi par une foule considérable venue de toute la région.

         Vers 11 heures, des tirs sur ce défilé après le passage devant la grande Synagogue Bd. Joffre et place Karguenta, deux petits scouts sont gravement atteints et un ATO blessé, des meneurs se déchaînent «c’est l’ OAS» excitant la foule chauffée à blanc et le massacre de tout ce qui était européen commence de manière anarchique se poursuivant avec l’attaque de la gare d’Oran vers 13 heures. Où des émissaires d’Alger étaient présumés arriver.

         L’Armée Française en poste à la gare tire au F.M de nombreux morts et blessés qui ramenés en ville nouvelle proche furent mis sur le compte de l OAS par des agitateurs irresponsables. Ensuite, pour préserver certaines Européens et pour contrôle d’identité, or, nous disposions de listes de suspects OAS fournies par des gardes mobiles Français, des arrestations se pratiquent dans la plus grande confusion par n’ importe qui dans le plus désordre amenés au commissariat central où internés au palais des sports, et au stade municipal aussi dans des lieux privés à Lamur en zone musulmane.

         Les FAF consignées depuis la veille n’interviennent pratiquement pas et les gendarmes mobiles Français prennent position dans l’après midi dans la ville européenne déserte et seulement là, aux principaux carrefours sans s’avancer plus pour délivrer leurs compatriotes (lorsqu’ il y a eu intervention les otages furent libérés sans affrontements)

         Les appartements des immeubles d’ où sont venus les tirs sont visités, des hommes amenés, mais aucune arme trouvée sauf celles des nôtres en civil ou treillis militaires qui courent et se croisent dans les étages sans aucun contrôle ni encadrement ordonné, allez savoir qui a tiré, mais à posteriori, nous avons notre idée la dessus.

         Ensuite des otages sont exécutés de façon sommaire par des bandes plus ou moins organisées au petit lac et ailleurs, aussi pendant le nuit, nous ne contrôlons plus rien ! Bahti a disparu quelques heures. Le lendemain l’ ALN du Maroc dont le gros n’arrive que le Dimanche 8 Juillet faute de transports, à un prétexte en or pour prendre le pouvoir et maintenir l’ordre, en mettant en place son préfet, nomination qu’Alger subjugué dut entériner de facto.

         Certains de nos frères de l’organisation d’Oran durent se cacher quelques jours craignant des exécutions sommaires et des règlements de compte et nous dûment à contre cœur faire amende honorable aux putschistes d’Oujda (qui ne sont pas partisans de conserver une forte minorité européenne par idéologie mais aussi pour se partager le butin de guerre) comme l’ a dit Mohamed Harbi, naïfs comme les Européens avec De Gaulle, nous avons appris ce qui allait être la stratégie provocatrice et criminelle des services spéciaux de Boumedienne (Colonel) qui s’est poursuivie jusqu’à nos jours avec la disparition de milliers d’Algériens et d’autres provocations par la suite, que les coupables se reconnaissent.

         Mais pardon pour cette naïveté tragique à nos frères Oranais européens et juifs qui à vu trahis les idéaux de notre révolution d’une Algérie multiethnique et fraternelle qui devait effacer les combats légitimes de chacun.

AMANT ALLAH! CHEIK BENZAOUI (pour l’amour de dieu, je vous prie)

Notes JF Paya

         Question posée au référendum du 1er juillet 1962 «Voulez vous que l’Algérie devienne un état indépendant coopérant avec la    France dans les conditions définies par la déclaration d’Evian du 19 Mars 1962»

-Déclaration de Bastien Thiry à son procès «Même si je suis en désaccord avec ces accords, ceux qui les ont fait passer étaient chargés de les faire appliquer»

- En droit international un accord est valable à condition que les 2 parties l’appliquent dès le départ et l’intervention de l’ ALN n’était pas prévue En cas de carence de la force locale l'Armée française pouvait et devait intervenir en légitime défense comme prévu  dans un communiqué précédent de Katz diffusé à toutes les unités  le 20 Juin 62 avec la liste des unité présentes à Oran sous son commandement.

         Nous avons réclamé vainement  les véritables archives c'est à dire les cahiers du consulat où étaient déposées "les plaintes"que nous avons vus "une plainte "pouvant recouvrir plusieurs personnes ! Quant aux J.de Marche et d'Opérations JMO de certaines unités ils ne pouvaient que signaler des "enlèvements" ponctuels et beaucoup ne se sont pas adressé à des unités de l'Armée après leur carence et leur non visibilité mais plutôt au consulat et à l'ALN du Maroc qui semblait rétablir l'ordre Pour ma part (naïfs) avec une délégation nous avons contacté le Capitaine Bakhti le Dimanche 8 Juillet au collège Ardaillon où son Etat Major était basé. Aussi contactés les gendarmes (blanche Square Garbé) de la judiciaire qui ne dépendaient pas de Katz et qui en bons policiers avaient commencé une enquête avec photos de cadavres Témoignages etc.. Elle a disparue et depuis la chape de plomb est tombée.

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou 

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 

10 novembre 2010

LE REVEIL SERA BRUTAL...

Le procès des affiches anti-islamistes

Inéligibilité et prison avec sursis requises contre Le Pen

        Deux mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité ont été requis jeudi contre Jean-Marie Le Pen devant le tribunal correctionnel de Paris. Pour une affichette de campagne du FNJ titrée « Non à l’islamisme », diffusée en février 2010 lors de la campagne des élections régionales puis sur Internet. L’image représentait une femme intégralement voilée à côté d’une carte de France recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient sept minarets en forme de missiles.

        La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait alors saisi le juge des référés du tribunal de Marseille qui avait condamné le Front national à retirer ses affiches. Dans un second temps, la Licra, soutenue par SOS Racisme et le journaliste algérien Mohamed Sifaoui, a porté l’affaire devant la justice parisienne pour provocation à la haine envers une religion.

        Absent à son procès, Jean-Marie Le Pen, qui était l’invité du Centre de formation des journalistes de Paris, a déclaré : « Mon avocat n’aura pas trop de mal (à me défendre, ndlr), après les déclarations de Ben Laden… » A l’audience Me Wallerand de Saint-Just a en effet rebondi sur les toutes récentes menaces de mort d’Al-Qaïda contre la France et le « peuple français » (Présent d’hier) :

        « Nous sommes aujourd’hui menacés par l’islamisme. (…) Est-ce que vous allez dire dans votre jugement qu’on ne peut plus montrer d’opposition à l’islamisme ? Faites très attention… », a mis en garde l’avocat en s’adressant au tribunal.

        Dans une plaidoirie étayée et détaillée, Me de Saint-Just n’a cessé de rappeler que l’affiche mise en cause disait « Non à l’islamisme », et pas à l’islam. « C’est un procès d’intention à Jean-Marie Le Pen ! Vouloir nous faire dire dans votre jugement que l’islamisme c’est la même chose que l’islam, c’est un scandale ! ».

        Selon l’avocat, l’affiche voulait « montrer que l’islamisme constitue un danger pour la France et que cet islamisme constitue notamment pour certains jeunes Français musulmans à brandir le drapeau algérien et à brûler le drapeau français », comme à Toulouse après le match Algérie-Egypte, en qualifications pour le mondial.

        Dans un réquisitoire particulièrement acharné, le procureur Claire Donnizaux a dénoncé « l’assimilation trompeuse entre islamisme et islam ». En plus de la prison avec sursis et de l’inéligibilité d’un an, elle a réclamé une peine de 20 000 euros d’amende. Elle a demandé au tribunal de se montrer particulièrement sévère « au vu des antécédents judiciaires du président du Front national ».

        Jean-Marie Le Pen a estimé que cette réquisition pour « incitation à la haine » était « scandaleuse » et venait « à l’appui du discours menaçant de Ben Laden à la France » : « les Français jugeront ».

        Cette réquisition vient de « Madame Ruel, substitute du Procureur de la République de Paris, aux ordres du gouvernement » et « entraînerait ma déchéance du mandat de député européen », a-t-il déclaré.

        Jugement le 2 décembre.

CAROLINE PARMENTIER 

Article extrait du n° 7212

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9 novembre 2010

MONSIEUR LE PRESIDENT

HERISSON__toile   3

SI J'OSAIS VOUS ECRIRE

Ne suivez jamais les traces du malheur, il pourrait bien se retourner et faire volte-face (Proverbe japonais)

         ...Voici ce que le modeste et insignifiant mammifère que je suis, vous dirait avec  déférence pour la haute fonction que vous assumez et respect envers votre personne, mais sans aucune obséquiosité et avec beaucoup d'assurance:

         Récemment, sur une grande chaîne nationale  et à une heure de grande écoute, peut-être avez vous suivi comme nous tous rapatriés ou pas, un reportage  assez bien scénarisé, expliquant, comment s'y était pris l'ermite de Colombey pour oublier « sa longue marche » et revenir aux affaires afin de jouer (enfin) le premier rôle dans l'histoire de notre pays.

           le Général de Gaulle n'avait jamais digéré son rôle de figurant,  entre 1940 et 1945 et surtout son inscription « aux abonnés absents » à la conférence de Yalta entre les 4 et 11 Février 1945,de ce fait il est devenu un « comploteur » pour reprendre le pouvoir.

         Ce reportage a eu l'avantage de remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne aussi l'histoire des « ...Je vous ai compris..., Algérie Française et ...tous Français de Dunkerque à Tamanrasset » dont s'est servi avec manichéisme et machiavélisme, ce comédien bouffi d’orgueil, pour enfin asseoir sa « généralisique »  autorité sur sa valetaille de conseillers et de beni-oui-oui.

         

         Je ne reviendrais pas sur les évènements  qui se sont déroulés entre son retour aux affaires entre 1958 et le 19 Mars 1962 où il offrit sur un plateau notre portion de Mère patrie à nos ennemis, et nous, (victimes expiatoires de sa préméditation), en holocauste à leur vindicte criminelle. Chacun en connaît les tenants et surtout les aboutissants.

         Appuyant sur le décret n° 60-1299 du 8 décembre 1960, son déshonorant référendum national du 8 Janvier 1961 sur l'autodétermination en Algérie, ce fut lui qui donna le signal de l'hallali de nos espoirs, auquel nous répondîmes par notre résistance à la « Jean Moulin » avec l'énergie du désespoir tout   comme l'avait fait la France face aux hordes germaniques en 1940.

        Après le 19 Mars 1962, nous sentant désormais abandonnés par notre pays et livrés au couteau des bouchers, ceux qui eurent le temps de choisir « la valise » le firent. Les autres, malheureusement, furent enlevés, massacrés, émasculés, envoyés dans des galeries minières durant des années et reposent pour quelques-uns, (si l'on peut dire), au fond du Petit Lac à Oran. Tous ceux-là, n'eurent d'autre choix, que celui du « cercueil » à court ou moyen terme.

         Entre cette date et le 2 Juillet 1962, plus d'un million des nôtres, arrivèrent en Métropole sous les huées, les lazzis, les quolibets et la réprobation de la majorité de la population qui ne voulait pas faire de place à de vrais Français de là-bas, (poussés par le vent de l'histoire) et venant en masse, perturber leur mauvaise conscience en pleine période de congés payés.      

         Nous étions devenus des pestiférés qui avaient mérité à leurs yeux ce destin. Des pestiférés ruinés non pas par des banques mais par notre « amère » Patrie.

         Les fruits de notre labeur acharné furent très vite considérés comme biens vacants. Ils furent saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par un état parjure sous le regard impavide et approbateur des autorités Françaises encore en place et de l'armée, arme au pied selon l'ordre reçu de ne pas se mêler d'une affaire qui ne les concernait plus.

         Cet ordre émanait du sinistre général Katz, lui-même obéissant comme un toutou à la volonté de la présidence de la République.

         Depuis notre arrivée controversée aussi par certains crétins , édiles de grandes villes méditerranéennes, des séries de mesurettes (prêts de réinstallation) et quelques parcelles d'indemnisation (valeur 62, sans prise en compte des intérêts de droit) furent créées par le  nouveau président de la République, Monsieur François Mitterrand .

         

         Rien ne nous fut épargné pour nous mettre en difficultés, aggravées par notre manque de fonds propres, situation qui n’aurait jamais existé en regard de notre position de créanciers privilégiés, car juridiquement et humainement parlant, nous étions et sommes toujours  des créanciers d'honneur et de droit de l’Algérie et de la France avaliste complaisante de ces accords.

         Ces dispositions, par la précarité des moyens mis à notre disposition pour faire face à notre réinstallation, nous conduisirent malgré nous à nous surendetter en faisant appel  à des sociétés de crédit, aggravant ainsi notre tentative d'un nouveau départ dans une autre et nouvelle existence.

         Notre désarroi attira tout de même et enfin l’attention des pouvoirs publics qui créèrent des commissions de désendettement des Rapatriés réinstallés dans une profession non salariée, la M.I.R entre autres et la CNAIR. Ces remèdes pires que le mal, eurent pour effet provisoire de faire stopper  les poursuites judiciaires à notre encontre et mettre en pointillé les harcèlements journaliers des huissiers dont nous étions devenus les proies préférées.

         Cette bouffée d’oxygène provisoire, insufflée par l'arrêt de ces poursuites, pouvait nous permettre de présager qu’une décision d’indemnisation interviendrait dans un avenir proche, ce qui eut pour effet de leurrer et faire patienter les loups affamés qu'étaient devenus nos créanciers,ces derniers étant en droit de penser que dans le pire des cas, l’Etat se subrogerait aux Rapatriés endettés, jusqu’à paiement de leurs indemnisations dues et tant attendues.

         Non seulement rien ne fut fait en ce domaine par la MIR/CNAIR et quelques dix ans plus tard au contraire, la Cour de cassation de Montpellier, dans un arrêt du 7 Avril 2006, restreignait  la portée de l’article 100 relatif à l’arrêt des poursuites, créant ainsi une brèche dans laquelle s’engouffrèrent avec avidité et cupidité la meute des créanciers cités ci-dessus.

         A la veille d'un remaniement de votre ministère vous avez, Monsieur le Président de la République, beaucoup  de problèmes sociaux à résoudre, nous le savons, mais  notre communauté apprécierait qu'enfin vous  rendiez justice aux naufragés du 19 Mars 1962.

         La France se doit de nous rétablir dans nos droits moraux et financiers, avant la fin ou le renouvellement de votre quinquennat en 2012, cette année-là étant aussi, par pure coïncidence, le cinquantenaire de l'escroquerie majeure du 20°siècle dernier, dont nous avons été victimes.

         Il est grand temps qu'un Président Français (les autres pour la grande majorité d'entre eux, nous ayant superbement ignorés, à ce jour) réalise enfin qu'une communauté Française à 100% existe encore, mais qu'elle se referme de plus en plus sur elle-même et que ce Président comprenne surtout que justice devra nous être rendue, quels qu'en soient les moyens , mais surtout à court terme.

         Pour mémoire, lors de votre campagne présidentielle de 2007, obéissant à une logique qui s'imposait d'elle-même et suivant les engagements pris par votre personne à notre encontre, vous nous aviez insufflé un immense espoir.

         Trois ans plus tard et depuis 48 ans donc, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et nous  vivons toujours dans l’espoir de la concrétisation des engagements pris (avant les vôtres) lors des accords d'Evian, en matière de remboursement et d’indemnisation de nos biens spoliés, de nos toits familiaux perdus et du pretium doloris que fût et est encore, le notre.       

         Il serait temps que les pouvoirs publics qui dépendent de votre autorité et qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières, notamment et à juste titre en matière de prises d'otages de ressortissants Français par Al-quaïda se rendent compte qu'il existe encore chez nous, en France, une autre catégorie d'otages venus de trois départements Français et victimes eux aussi d'une politique désastreuse.

         Les plus âgés d'entre nous, disparaissent progressivement, fatigués et érodés par cette lutte que nous menons contre l'injustice depuis presque ½ siecle. Mais nos jeunes pousses sont là et bien drivés par leurs anciens. Ils continueront eux aussi sur le chemin que nous leur aurons tracé.

          Il n’est peut-être encore pas trop tard pour prouver que vos engagements pris,(votre main sur le cœur pour mieux nous convaincre de votre détermination et de votre sincérité au moment  où nos voix vous étaient indispensables pour gagner), n’étaient pas qu'un argument.

         Ces engagements vous les avez pris face aux Rapatriés, au vu et au su de leurs associations et de la France entière.

         Vous avez eu toutes nos voix soit un potentiel d'environ  deux millions de votants. Nous ne voulons pas croire que vous ne tiendrez pas ces engagements.

            Voilà, Monsieur le Président-, ce que je vous aurait écris, si j'osais le faire.

         Très profonds et respectueux sentiments.

                                             

Même la pensée (d’un hérisson) d'une fourmi  peut toucher le ciel. (Extrait d'un proverbe japonais)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur. 

8 novembre 2010

QUAND L'HISTOIRE JUGERA DE GAULLE

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (Roger HOLEINDRE)

Le 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940, commémoré en 2010, a été l’occasion d’un rassemblement hétéroclite de menteurs... de falsificateurs... de résistants de la 25e heure qui, de façon assez bizarre, auront tous été d’accord pour falsifier définitivement notre Histoire, et pour, au nom soi-disant de la “vraie vérité”... inculquer aux enfants de France leur “histoire politiquement correct”... en fait, l’abrutissement final !

Pendant une longue semaine d’affabulations, ces messieurs ont tout simplement oublié l’essentiel... à savoir....

Dès le 16 avril 1922, des accords secrets avaient été signés entre l’Allemagne nazie et la Russie des Soviets, accords dits de Rapallo.

L’URSS s’engageait à livrer à Hitler des centaines de milliers de tonnes de matières premières nécessaires à son industrie de guerre, des minerais stratégiques, des marchandises manufacturées, et lui allouait secrètement de grands espaces pour entraîner ses armées terrestres et aériennes.

La pièce maîtresse de ces accords secrets était un réseau de fournitures de produits pétroliers, dénommé D.E.R.O.P. « Deutsch-Russische Petroleumgesellschaft » qui permettait aux bolcheviques de fournir tous les carburants nécessaires aux divisions motorisées et blindées teutonnes, et ce, jusqu’à l’occupation de Paris... ce qui valut les félicitations de Staline au Führer.

Le 23 août 1939 Molotov pour Staline, et Ribbentrop pour Hitler, signent un pacte de non-agression. Immédiatement, tous les partis communistes du monde s’alignent sur La Mecque bolchevique et prônent l’entente avec l’Allemagne nazie.

Devant le défaitisme du Parti communiste dit français, qui organise des sabotages dans nos usines d’armement... le 20 février 1940, l’Assemblée nationale, issue du Front populaire, vote la déchéance de 60 députés communistes sur 67. Elle interdit la parution de « Ce Soir » et de « L’Humanité », puis dissout le parti lui-même. Maurice Thorez, son secrétaire général, déserte ... Il passera toute la guerre tranquillement près de Moscou, sous le nom d’Ivanov (Sic).

Lors de l’offensive suivant la « drôle de guerre », Hitler ménage le corps expéditionnaire anglais, à deux doigts d’être anéanti à Dunkerque et pour cela, le 24 mai 1940, donne ordre à ses troupes de lever le pied.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris, déclarée ville ouverte depuis le 11 juin.

Dès le 15 juin 1940, des émissaires du “PCF clandestin” réfugiés en Belgique, arrivent à Paris en voitures diplomatiques avec toutes les autorisations de circulation nécessaires leur permettant ainsi de traverser toutes les lignes allemandes.

Il s’agit de Jacques Duclos, chef de la direction du PCF, caché en Belgique depuis le 26 septembre 1939 ; de Maurice Tréand, chef de l’organisation clandestine du PCF, et d’Eugen Fried, représentant officiel de Staline en France. Ils sont logés le soir même à l’Ambassade soviétique de Paris.

Le 18 juin 1940, le jour même de l’appel de De Gaulle à la continuation de la guerre, nos trois compères entament des pourparlers avec les Allemands pour faire reparaître L’Humanité. Ils s’engagent à soutenir la politique de collaboration russo-allemande, et prônent une entente Allemagne-Russie-France.

Pour ce faire, ils envoient une délégation de trois militants, dont Maurice Tréand et Denise Ginollin, à la toute récente Kommandantur avec ordre d’y rencontrer le lieutenant Weber, chargé de la presse pour la Wehrmacht...

Pendant ce temps, L’Humanité clandestine appelle la population française à faire bon accueil aux soldats allemands... « Prolétaires en uniforme ».

Les 21 et 22 juin 1940, la France et l’Allemagne signent l’armistice à Rethondes. Hitler ne demande ni l’Empire, ni la flotte, ni même aucune base navale ou aérienne outre-mer, car il savait que Pétain n’aurait pas accepté.

L’histoire, la vraie, retiendra que les premiers à rejoindre De Gaulle à Londres furent des hommes qui aujourd’hui seraient classés à l’extrême droite.

Par la suite, les principaux ténors de la collaboration pure et dure... furent des hommes de gauche, Doriot, ancien secrétaire général du parti communiste ; Déat, ancien secrétaire général du parti socialiste... A des échelons bien moindres, apparaissent les noms du père de Jospin... du père de Giscard d’Estaing, sans parler de Georges Pompidou, et le plus malin, qui deviendra le “patron” des socialistes, François Mitterrand, qui sera même décoré de la Francisque.

         Le 27 juin 1940, une nouvelle délégation communiste se rend à l’Ambassade d’Allemagne à Paris, pour rencontrer Otto Abetz, représentant personnel d’Hitler en France. C’est uniquement sur instruction de la police française, encore aux ordres de Vichy, que les communistes, un moment arrêtés, mais libérés par les Allemands, ne réussiront pas à faire reparaître légalement leur presse. L’Humanité, de moins en moins clandestine, continuera pourtant à paraître, attaquant De Gaulle comme Pétain, exhortant les peuples coloniaux à se soulever aussi bien contre la France libre que contre Vichy. Les plus virulents sont les membres des Jeunesses communistes, dont fait partie le “héros” de M. Sarkozy, le jeune Guy Môquet.

Un peu partout, les militants communistes qui ne goûtent pas l’entente Joseph-Adolf, et veulent résister à l’occupant, sont abattus par les hommes des TP (Travaux Spéciaux) qui deviendront par la suite des FTP (Francs Tireurs et Partisans).

Les communistes jouaient très sérieusement le jeu de l’entente germano-soviétique et les murs de France se couvraient d’une affiche reproduisant un appel de Marcel Cachin, doyen des communistes et directeur de L’Humanité de 1918 à 1939, disant... « ... Les attentats individuels se retournent contre le but que prétendent atteindre leurs auteurs. Je ne les ai jamais, ni préconisés, ni suscités. J’en ai toujours détourné mes camarades.

Le 3 juillet 1940, c’est MERS-EL-KEBIR. Parmi tous les faits, toutes les dates cachées par les “résistants de 2010”, cet oubli est le plus criminel, car Mers el Kebir... c’est la destruction d’une grande partie de notre flotte... l’assassinat de 1 300 de nos marins ! C’est surtout un évènement qui donna à réfléchir à tous ceux qui désiraient continuer la lutte aux côtés des Anglais.

Le même jour d’ailleurs, Churchill faisait attaquer et saisir tous les bâtiments de guerre français qui s’étaient rendus très nombreux, dans les ports anglais... faisant des morts et des blessés parmi nos équipages qui, presque tous furent emprisonnés avant que la plupart d’entre eux ne demandent à revenir en France.

Précisions elles aussi oubliées, à Vichy, les 9 et 10 juillet 1940 les deux Chambres réunies avaient voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Article unique – L’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes, une nouvelle constitution de l’Etat français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie. Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura crées.

Ce texte a été voté par 569 voix contre 80. Se sont abstenus, 17.

Le 9 juillet 1940, la Chambre et le Sénat avaient voté séparément, une « résolution tendant à réviser la constitution ». Cette résolution qui constitue, en fait, le texte décisif, a obtenu :

A la Chambre  Pour : 395 / Contre : 3

Au Sénat  Pour : 229 / Contre : 1

         Dès le 9 juillet 1940, la quasi-unanimité de la Chambre et la quasi-unanimité du Sénat estimaient nécessaire la réforme constitutionnelle. Chacun savait que cette réforme constitutionnelle était liée à l’attribution de pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Quelle était, en effet, la situation en ce début de juillet 1940 ?

Plus de 100 000 hommes tués au combat en trois semaines. Des millions de civils errant sur les routes, mêlés à des soldats ayant abandonné tout équipement et tout espoir avec, dans certaines unités, une indiscipline et une anarchie héritées du mauvais esprit propagé par les communistes.

L’Angleterre : Son armée avait été également détruite. Ce n’est d’ailleurs, on l’a vu, que sur ordre du « Furher » que les troupes allemandes avaient levé le pied... l’Allemagne espérant une entente avec Londres. Accord qui aurait laissé toute l’Europe au Reich allemand et toutes les colonies européennes à l’Angleterre et à la France.

La Russie : Elle était liée à l’Allemagne par le pacte germano-soviétique du 23 août 1939, et participait à la curée avec les nazis.

L’Amérique : Le 13 juin 1940, M Paul Reynaud avait adressé au président Roosevelt un appel désespéré. Mais la réponse du président ne fut qu’une... “manifestation de sympathie”.

         Le 16 juin 1940, à Bordeaux, M. Paul Reynaud remet à M. Albert Lebrun, Président de la République, la démission du Cabinet.

Le président de la République charge le maréchal Pétain de constituer un gouvernement.

Dans ce gouvernement, entrent deux députés socialistes. Ces deux députés y sont avec l’acquiescement de Léon Blum.

Le 9 juillet, à Vichy, a lieu la séance de la Chambre pour travailler sur la résolution tendant à « la révision de la constitution ». Le principe de cette révision est décidé à la quasi-unanimité (3 voix contre).

Cette réunion donne lieu à une allocution élevée et émouvante de M. le Président Herriot, “adoubant” le maréchal Pétain.

Au même moment, le Sénat se réunissait sous la présidence de M. Jules Jeanneney, qui passait pour le guide éclairé et le conseiller éminent de la IIIe République. Il sera à la Libération, ministre d’Etat du général De Gaulle.

         Or, on trouve dans son discours la plupart des arguments et des slogans que la propagande de l’Etat français emploiera à profusion au service du nouveau gouvernement : « Le sort de la France semble être de se régénérer dans le malheur. En aucun temps, son malheur ne fut plus grand. A la besogne pour forger à notre Pays une âme nouvelle, pour y faire croître force créatrice et foi, la muscler fortement aussi, y rétablir enfin, avec l’autorité des valeurs morales, l’autorité tout court ! » C’est lui qui, dans toutes ses interventions, emploiera les mots Travail-Famille-Patrie !

Le gouvernement des Etats-Unis et le gouvernement de l’Union soviétique, n’ont fait aucune difficulté pour reconnaître « de jure » le gouvernement de Vichy, et ont, d’une part accrédité auprès du maréchal Pétain des ambassadeurs ; d’autre part ils ont accepté les représentants diplomatiques de ce dernier.

Le 22 mars 1941, le gouvernement soviétique a élevé à la dignité d’ambassadeur M. Bogomolof, son chargé d’Affaires auprès du maréchal Pétain.

Toute cette activité politique légale... découlait du fait que le 16 juin 1940, à Bordeaux, M. Paul Reynaud, Président du Conseil, avait remis démocratiquement à M. Albert Lebrun, Président de la République, la démission du Cabinet. M. Albert Lebrun, tout aussi démocratiquement, chargea alors le maréchal Pétain de constituer le gouvernement.

Ce nouveau gouvernement, comme prévu, demande aussitôt l’armistice. Cet armistice est signé avec l’Allemagne le 22 juin 1940, avec l’Italie le 24 juin 1940. Il n’y eut donc jamais de capitulation !

Le 9 juillet 1940, la Chambre des députés et le Sénat se réunissent séparément pour examiner le projet qui leur était soumis par le gouvernement. Les présidents des deux assemblées, M. Herriot à la Chambre, M. Jeanneney pour le Sénat, prononcèrent à nouveau des discours émouvants qui eurent une influence décisive sur le vote.

Aussi, par 395 voix contre 3 à la Chambre, par 229 contre 1 au Sénat, le projet du gouvernement fut adopté.

Les parlementaires comptés comme n’ayant pas pris part au vote, sont ceux qui ne se trouvaient pas à Vichy ce jour-là. Soit parce qu’ils n’avaient pu s’y rendre en raison des difficultés de transport, soit parce qu’ils étaient retenus comme prisonniers par les troupes allemandes, soit parce qu’ils avaient trouvé plus habile de ne prendre aucune responsabilité, soit pour tout autre raison.

Aussi, le 9 juillet 1940, la Chambre et le Sénat, à la quasi unanimité, font droit à la demande du gouvernement et ainsi que cela leur est demandé dans l’exposé des motifs, manifestent leur confiance au maréchal Pétain, président du Conseil. Il n’y a que quatre opposants.

L’histoire... veut que... aucun chef de groupe ou de parti ne demanda la parole pour faire connaître son opinion. Nulle voix ne s’éleva pour combattre le projet. Nulle critique ne fut ouvertement prononcée contre le texte présenté. Personne ne “mit en garde” les députés et les sénateurs contre l’attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Le projet de Loi constitutionnelle est le suivant :

Article unique – l’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’Etat français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la Patrie.

Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les assemblées qu’elle aura crées.

Fait à Vichy, le 10 juillet 1940

Par le Président de la République : Albert Lebrun

Le Maréchal de France, Président du Conseil : Philippe Pétain.

Ce texte fut voté par 569 voix contre 80

Se sont abstenus : 17

Le nouveau Président du Conseil... Philippe Pétain, était en retraite au début de la guerre de 1914. En juillet 1940, l’écrasante majorité de l’Assemblée nationale (Chambre des députés et Sénat réunis) lui remet les pleins pouvoirs... Il a... 84 ans.

Il est de bonne guerre de classer tous ceux qui auraient soi-disant refusé de voter pour... Pétain, parmi les résistants. Ce qui est certain, c’est que personne... personne... jamais... ! n’a entendu aucun éclat de voix, n’a vu un homme se lever et hurler son indignation ou son refus...

Toute la Chambre, l’écrasante majorité des députés et des sénateurs, majoritairement à gauche et pour les députés, issus du Front populaire... ont voté comme un seul homme refusant de prendre en charge la situation réelle du pays, préférant « refiler le bébé » à un vieillard. Car la situation du pays, répétons le, était dramatique ! La moitié de la France était sur les routes, mêlée aux Belges, aux Luxembourgeois, aux soldats... et pour couronner le tout, nos Alliés de la veille faisaient un carnage à Mers el-Kébir. De Gaulle, qui avait sauté le Rubicon, pouvait dès lors pour se couvrir, dire n’importe quoi ! Il ne pouvait pas déclarer le gouvernement du Maréchal d’“illégal” !

         Mensonge que nous payons encore aujourd’hui, car, dès lors, les “gaullistes politiques” firent uniquement la guerre à Vichy... et, d’Alger à Paris, ne pensèrent qu’à l’“épuration”, justifiée peut-être par quelques rares salauds, mais qui frappa aussi des hommes qui n’avaient fait que leur devoir... sanctions qui firent jurisprudence dans la haute administration, et se font sentir encore aujourd’hui... où chacun ouvre le parapluie.

A l’époque, il fallut attendre le 21 juin 1941, et un coup de tonnerre énorme, démentiel... Hitler lance ses troupes à la conquête d’ l’Union Soviétique. Immédiatement, les communistes, dits français, virent à 180 degrés... Ils n’ont qu’une hâte... Faire oublier qu’ils ont trahi... qu’ils ont collaboré. Ils s’emploient dès lors à supprimer tous ceux qui savent ! Tous ceux qui ont vu ou entendu certaines choses !

Au pays des Soviets, le « Petit père des peuples » en appelle à la Sainte Russie et réhabilite toutes les valeurs chrétiennes et monarchiques pour sauver son régime.

         En août 1942, il y a un os et de taille... STALINGRAD ! En novembre 1942, les Allemands, sans aucun préavis, occupent la zone libre. A Toulon, comme promis, la flotte se saborde. Les amiraux ont tenu parole !

L’armée française, sauvée par Weygand, rentre à nouveau en force dans la guerre. Les pieds-noirs sont mobilisés au maximum : 17 classes, du jamais vu ! Les troupes indigènes restées fidèles sont là aussi en nombre et en qualité. C’est l’Armée d’Afrique, celle qu’a réussi à préserver Vichy, qui fera le poids auprès des Alliés... avec ou sans De Gaulle la France serait repartie en guerre... Au moment où à travers ce 70e anniversaire de 1940, tout et le contraire de tout est raconté... parfois avec naïveté, souvent avec haine... parlant du maréchal Pétain comme d’un traître.

         C’est encore une possibilité de réconciliation nationale qui est jetée aux poubelles de l’Histoire ! Pour quels intérêts politiques sordides ? J’aimerais quand même signaler que : en 1942, Churchill qui était plus qu’excédé contre De Gaulle (ce dernier devant se rendre en Afrique), fit parvenir à Vichy... pour Pétain, l’immatriculation de l’avion du « Chef de la France libre », l’itinéraire prévu et les escales envisagées... Pétain fit détruire ces documents et déclara... « Je ne mange pas de ce pain là ».

         A côté des mensonges du « politiquement correct », il y a l’Histoire... Un jour viendra où elle jugera !

Roger HOLEINDRE         

Président du Cercle National des Combattants

e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr

Roger_Holeindre

"Ce n'est pas un Français comme vous et moi. C'est un pied-noir" . Réponse de Charles De Gaulle à J-R Tournoux à propos d'Edmond JOUHAUD, ancien résistant et général d’armée (5 étoiles), de l'Armée française (Aviation).

- « L’appel du 18 juin »… ou la méconnaissance de l’histoire : http://le-fanion-vert-et-rouge.space-forums.com/viewtopic.php?f=37&t=150

- Communiqué du Cercle National des Combattants à propos de l’appel du 18 juin :

http://infodiv.canalblog.com/archives/2010/06/16/18320727.html

- DE GAULLE… MYTHE ET IMPOSTURE – Pour lire l’article, cliquez sur : Lire la suite

- http://www.youtube.com/watch?v=xdHN9lDI4_U&feature=related

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DE GAULLE… MYTHES ET REALITES  JUSQU'EN 1940

"Au bout d'une demi-heure, j'ai vu apparaître à la sortie du trou un vague tissu blanc, probablement une chemise accrochée à une baïonnette au bout d'un fusil. J'ai donc ordonné le cessez-le-feu. Quelques hommes sont sortis et c'est alors que j'ai remarqué l'officier qui les commandait tellement il était grand. Je me suis avancé vers lui. Il paraissait un peu hagard et chancelant."
(Témoignage du lieutenant Casimir Allbrecht, 19ème régiment de la Reichswehr, publié dans "Le Nouveau Candide", 21 avril 1966)

     "Nous avons été encerclés et sous les ordres de notre capitaine de Gaulle nous avons été obligés de nous rendre"
(Témoignage de Samson Delpech, publié dans "Sud-Ouest Dimanche" le 16 avril 1961 et le 29 mars 1966)

       "Un de mes amis qui fut prisonnier avec de Gaulle m'a rapporté ceci. Les Boches qui faisaient l'honneur aux officiers français qui s'étaient courageusement battus de leur rendre leur sabre pour certaines manifestations comme la messe par exemple, ne le rendirent pas au capitaine de Gaulle. Celui-ci, croyant en un oubli, le leur réclama sèchement. Les Allemands s'étonnèrent de sa demande mais, à tout hasard, refirent une enquête sur les conditions de sa reddition. Renseignements pris, les Allemands ne rendirent pas son sabre au capitaine de Gaulle"
(Témoignage du général Perré le 11 juin 1966. repris par la presse internationale. En dépit des appels des gaullistes militants,  l'Elysée n'opposa aucun démenti.)


  "Charles de Gaulle ne semble pas avoir montré sur le terrain les qualités de coup d'œil et d'invention qui font qu'avec 1000 hommes ou 300 000 on est Masséna ou Rommel."
(Jean Lacouture. De Gaulle, Ed Le Seuil)

         "Le 15 mai, le corps blindé Guderian et le 1éème Panzer Corps atteignirent simultanément Montcornet à 70 km de Sedan. On pouvait supposer que le haut commandement allemand ne se contenterait pas d'une simple tête de pont sur la Meuse. Pourtant, le général Von Kleist donna l'ordre de s'arrêter".
(Gert Bucheit, Hitler der feldherr, traduit en français sous le titre "Hitler, chef de guerre", Ed Arthaud)

        "Ces contre-attaques ne nous mirent pas du tout en danger ... Guderian en fit son affaire sans me déranger et je n'en entendis parler que le lendemain."
(Interview du maréchal Von Kleist, dans l'ouvrage de Liddell Hart, Les généraux allemands parlent, ed Stock)

Le 5 juin, Le président du Conseil Paul Reynaud a nommé de Gaulle sous-secrétaire d'Etat à la guerre. Reynaud projette de créer un gouvernement français en exil et charge de Gaulle de préparer le terrain à Londres :

       "De Gaulle débarque pour la première fois à Londres le 9 juin. Mission officielle : obtenir de moi  que j’envoie en France les escadrilles de la R.A.F. basées en Angleterre qui font cruellement défaut sur le front. Je refuse. A ma grande surprise, je vois de Gaulle faire demi-tour au moment de quitter mon bureau, se retourner, et venir me murmurer : "Je crois que vous avez tout à fait raison". (Winston Churchill. Mémoires de guerre. Ed Plon)

         De retour d'une mission à Londres le 16 juin, de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné. Il est remplacé par le Maréchal Pétain. De Gaulle n'est pas dans le nouveau gouvernement ; il n'est plus sous-secrétaire d'Etat. 
"C'est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions, je fous le camp à Londres"
(Cité par Alfred Fabre Luce, « Le plus illustre des Français », Ed. Julliard).

          Le 17 juin, il repart à Londres avec Edward Louis Speirs, envoyé spécial de Churchill, qui n'a pas réussi à convaincre Reynaud et Mandel de rejoindre Londres

Il s’agit là d’un point très important car si de Gaulle s’était vu confier un poste ministériel ou même sa reconduction comme sous-secrétaire d'État, il serait resté à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain. Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite des évènements ? Cela nous ne le saurons jamais.

- « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine » (Winston Churchill)

- « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! »  (Churchill à De Gaulle)

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

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José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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7 novembre 2010

BOSSUET

                   Au pied des Monts de Daya 1350 m d'altitude coiffés, selon les saisons, soit d’un capuchon de nuages annonçant la pluie, soit d’un manteau de neige d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, pendant quelques journées en hiver . Le centre est créé en 1878 dans le département Oran appelé du nom Daya à l'origine, il prend le nom de Bossuet.

                   Le centre est construit suivant un plan divisé en lots de colonisation prévoyant, une église, une école et les lots de jardin, traversé par une rue. Le Régiment Étranger installe une enceinte avec magasins de vivres et une redoute. Une redoute prison (qui recevra des prisonniers politiques anarchistes et plus tard les terroristes) ainsi qu'un hôpital militaire, en 1955, 219 Européens y résident.

                   La redoute de Bossuet a été la base arrière du 2e RPIMA de mai 1961 à octobre 1961.

carte_de_situation

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7 novembre 2010

DE GAULLE ET NOUS

« C'est notre histoire » 

         En ce mois de novembre 2010, la presse écrite et télévisuelle a choisi de commémorer le quarantième anniversaire de la mort De Gaulle. Comment pourrions-nous l’oublier, lui qui rythme nos vies depuis 52 ans déjà ?

         Un certain jour de 1958, Il a décidé de notre destin et jamais nous n’avons pu retrouver la paix qui précédait son retour au pouvoir. 

Dans tous ces documentaires à la gloire du général, « l’affaire d’Algérie » est, pourtant, celle qui aurait dû primer sur toutes les autres actions et décisions qu’il aura prises pendant ces longues années à la tête de l’Etat français. Elle concerne des millions d’êtres qui ont vu leur vie basculer dans le néant des deux côtés de la Méditerranée.

         Mais, parler de l’Algérie, c’était, aussi, dire l’escroquerie dont nous avons été victimes de sa part. Car, il nous a escroqués. Il nous a volé notre pays, nos vies, notre espérance, notre foi en la France.

         Et c’était, aussi, dire de quelle manière il avait trahi son Armée. L’armée de France, dont des généraux, fidèles à la Patrie, avaient remis entre ses mains, le destin de millions de français.

         Quel qualificatif peut-on donner à un chef des armées qui consent livrer au massacre pendant quatre longues années ses troupes, des jeunes de 20 ans, plutôt que d’avouer, immédiatement, qu’à des fins politiques et personnelles, il a menti sur ses intentions réelles ? 

Et quel qualificatif peut-on attribuer à un chef d’Etat qui abandonne ses concitoyens aux pires massacres, après les avoir grugés à seule fin de revenir au pouvoir pour satisfaire son ego ?

         Mais le mythe De Gaulle a la vie dure. Il est, encore de nos jours, difficile de ternir son image. Celle du libérateur de la France pendant la seconde guerre mondiale. Bien que quelques hommes ou femmes politiques reconnaissent publiquement que De Gaulle a menti ignominieusement dans l’affaire algérienne et qu’il nous a trompés avec une sérénité digne du plus grand escroc du XXème siècle, personne encore ne nous a donné l’occasion de nous exprimer sur les conditions de l’abandon anticonstitutionnel des trois départements français d’Algérie et du génocide des français d’Algérie qui en a résulté.

         "France 5", la chaîne de télévision nationale, diffusera mardi 9 novembre 2010, à 20 heures 35, heure de grande écoute, un documentaire dans le cadre de sa nouvelle émission « C’est notre histoire » consacrée, pour cette première édition, à De Gaulle.

         L’appel fait à tous les témoins ayant vécu « une histoire » les reliant à De Gaulle, pour qu’ils contribuent à cette émission, a eu un énorme succès, disent-ils. 

De nombreux témoignages de français d’Algérie, entre autres, ont déjà été publiés sur le site de la chaîne. Seront-ils tous retenus ? Non. Le temps imparti à l’émission ne le permettait pas.

         En deçà des témoignages écrits et envoyés, le documentaire sera suivi d’un débat. Débat enregistré dans les murs de l’Historial Charles De Gaulle aux Invalides. 

Pourquoi avoir choisi ce haut lieu de « sa » mémoire si ce n’était pour lui rendre un fervent hommage ?

         Mais alors, direz-vous, c’est une émission partiale ? Oui, on peut dire ça comme ça. Sauf que, pour que la crédibilité de la chaîne ne soit pas mise en cause, ont été consacrées, dans l’émission, quelques minutes à la guerre d’Algérie.

Quelques minutes - peut-être amputées ont été imparties au représentant de la communauté des français de souche européenne en Algérie, pour dire ce que, tous, nous pensons réellement de De Gaulle et de sa politique algérienne honteuse.

         Sur le plateau où étaient présents Michel Rocard (socialiste), Yves Guéna (gaulliste) et l’historien Fabrice d’Almeida (rocardien ?), interrogés par Marie Drucker, tous fort sympathiques au demeurant, le représentant de l’Algérie française n’a pas pu rétablir la vérité sur « notre histoire » qu’il s’apprêtait à défendre. 

Manque de temps ? Censure, toujours ? Les deux à la fois, en tout cas.

         L’excellent réalisateur et toute l’équipe de CAPA TV ont, un peu, fait oublier à notre ami l’inégalité de la représentation sur ce plateau. Deux à gauche et deux à droite « pour », un, seulement, « contre ».

         Michel Rocard a quand même reconnu, du bout des lèvres, que De Gaulle "a menti. Mais qu’il y était obligé ...( !)"

         La torture a, bien sûr, été abordée mais notre représentant n’a pas eu le droit de réfuter les accusations faites à notre valeureuse armée. Notre temps était déjà consommé. Il fallait passer à « autre chose ». Un autre plateau. Une autre époque. D’autres témoins. Et toujours, De Gaulle, l’infaillible. Le Grand De Gaulle. 

Un sentiment de frustration nous submerge. L’Algérie, notre Algérie, à peine évoquée comme un banal souvenir, noyé à jamais dans l’océan de l’Histoire de France. 

Reste que ce contact nous aura permis de rencontrer un réalisateur honnête qui a envie d’entendre le son de cloche des français d’Algérie. 

Pourquoi pas une émission entièrement consacrée au 19 mars 1962 et à ses conséquences ?

         C’est ce que nous lui proposerons bientôt. Espérons que, ce qu’il pense être un tabou, ne se révèlera pas être, définitivement, une censure. 

Que ce long monologue ne vous empêche pas de regarder l’émission.

         Vous y pourrez, néanmoins, voir des vidéos témoignages envoyées par des français d’Algérie. Des images et des photos de notre passé, heureux malgré la guerre, seront diffusées.

Nobeline

C’est mardi, 9 novembre 2010, à 20 heures 35, sur France 5.

Magazine historique

Tout Public / Couleur / STEREO / 4:3 

Résumé :
«Chaque Français fut, est ou sera gaulliste», disait Charles de Gaulle : avait-il raison ? Pour sa première édition, «C'est notre histoire», présenté par Marie Drucker, avec la participation de l'historien Fabrice d'Almeida, invite les Français à raconter «leur» De Gaulle. Ce nouveau magazine se veut la première émission de télévision contributive dédiée à notre histoire commune. Sur www.france5.fr/c-est-notre-histoire, les internautes peuvent en effet revivre les années du mandat présidentiel du général grâce à des archives de l'Ina ou bien publier vidéos, photos anciennes, anecdotes et témoignages. La diffusion d'un reportage sera suivie d'un débat en public, construit notamment à partir des récits des internautes.
 

6 novembre 2010

"JE VOUS AI COMPRIS"

De Serge Moati sur la 2 du mardi 4 novembre 2010.

Chers amis,

         Hier soir j’ai vu le film de Moati sur De Gaulle de 1954 à 1962, et le débat qui suivait... et je pense que c'est la première fois que l’on bouscule l’Icône de cette façon.

Bien sur, pour nous, tout cela va de soi, mais pour le public français lambda ! le massacre des harkis, la protection de la population P.N. " il s'en fout ", c'est dit, et pour beaucoup ce qui vu à la télé... est vrai !

         Les quelques images du 5 juillet 1962 avec ces civils emmenés vers l’abattoir et surtout le chiffre, de 800 disparus, cité pour ce jour là, me semble une première. Allons nous vers un peu plus " non politiquement correct " ?

Cordialement

Antonio Lobregat

Scouts_juillet_62_Oran

*Réponse Paya

         Pour la période transitoire dans l'attente d'un gouvernement Algérien / Facile de dire a posteriori que l ALN du Maroc n'avait pas besoin d'un prétexte pour prendre le pouvoir à Oran sans connaitre les réactions de la France ? D'autre part il fallait éviter une trop grande concentration d'Européens à Oran ; leur faire peur ; et s'affirmer comme force d'intervention devant l'armée Française (mais cela nous l'avons dit mille fois!) Quant à la division du FLN à Oran une délégation était même rendue à Alger contacter le GPRA (Colloque de Jussieu par F Soufi et d'autres).

         Après l'émission FR2  sur De Gaulle et l’Algérie «Je vous ai compris ». (En sachant que tous nos avis sont éventuellement à débattre!): Voila une info qui peut intéresser certains" Accros" d’Histoire’ après le chiffre de 800 victimes du 5 Juillet annoncé dans le reportage !

Réponse à Guy Pujante (ex responsable de l'OAS à Oran)

Cher Ami ci joint Réponse à ta question sur JP Chevènement.

         Non il n'était plus adjoint au Préfet mais devenu attaché militaire au 1er Consul de France Herly à Oran qui lui confiait cette mission utopique de recherche des "disparus" ce chiffre est intéressant les cahiers des relevés des "plaintes" que j'avais vu (Les véritables archives ont disparus ) une "plainte" pouvant signifier plusieurs personnes d'une famille  (2 amis pour ma part).

         Herly en a annoncé près de 340 une fois donc à multiplier par X, avec les "non signalés" (seuls à Oran) on peut atteindre un chiffre minimum  de 1000  mais plusieurs "historiens" ne signalent cela par contre d 'autres gonflent des chiffres sans raisonnement ni preuves ni donner de sources Ce qui ne sert à rien et nous décrédibilise à mon sens ( Au sujet de JP Chevènement nous en avons largement parlé dans le tome II de "l'Agonie d' Oran"(G De Ternant), sous lieutenant appelé sortant de l'ENA nommé officier de SAS a St Denis du Sig il voit ces 16 supplétifs musulmans massacrés par le FLN le jour du "cessez le feu" (19 Mars) et ensuite muté a la préfecture d'Oran chargé "des liaisons militaires" auprès du préfet au pouvoir civil qui était sensé organiser "la force locale" mis a la disposition de "l'exécutif provisoire" par les accords d'Evian (force locale qui se dissoudra par les désertions dans le FLN/ALN).

         Il ne faisait donc pas parti "de l'état major du général Katz " Le 5 Juillet présent à Oran il évacue certaines archives de la préfecture et le préfet qui s'embarque (donc pas de passation comme le dit Monneret le futur préfet Algérien étant en litige entre Alger et Oujda!) Il se fait "braquer par des ATO sur la route du port et ne joue aucun rôle dans la non intervention de nos unités aux ordres de Katz (il ne commande personne).

         Ensuite nommé attaché militaire auprès du nouveau consul de France à Oran Jean Herly "ma principale tache était de retrouver les 800 disparus du 5 Juillet "le 12 il accompagne Herly à Tlemcen en hélicoptère pour rencontrer Ben Bella arrivant du Maroc à la tête de l'ALN extérieure avec pratiquement aucun disparus libérés (Et pour cause) mais aucune nouvelle de ces victimes tuées pour l'essentiel.

La_chasse_commence

         Pour nous ce qui nous a intéressé dans son rapport c'est ce chiffre avoué de 800 en ajoutant les non signalés (familles parties et se retrouvant seuls à Oran) Nous dépassons le millier (argument non pris en compte par J Monneret qui ne cite pas Chevènement) son témoignage est donc précieux pour nous avec d'autres critères (voir nos textes) et témoignages musulmans que nous avions sur le terrain (se souvenir que nous sommes les seuls a y avoir été et resté jusqu'en 1965 ) En référence voir livre II (épisode Chevènement) de l'"Agonie Oran" et livre III (enquête Paya page 11 à la page 14 / page 26 à la page 30 et page 137 à la page 168 )  . Editions Gandini Nice.

         NB : Remarquer que le représentant du Gouvernement Français à Oran va voir Ben Bella qui n'a encore pas une fonction officielle en Algérie (le choix semble déjà fait !).

         Ce documentaire confirme bien aussi que la seule chose qui intéressait De Gaulle c’était de conserver un temps les bases militaires pour sa "bombe" c'est bien ce que je tente de démontrer au sujet des causes du Massacre d’Oran.

Article_Centre_Presse_002

Bien cordialement.

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

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