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18 avril 2019

HOMMAGE A HÉLIE DE SAINT MARC

Le Cercle algérianiste appelle à la mobilisation, le 11 mai prochain, pour l'inauguration de la rue "Hélie Denoix de Saint Marc", à Bollène, dans le Vaucluse.

À l’initiative de son maire, Marie-Claude BOMPARD, la commune de BOLLÈNE débaptisera, le 11 mai prochain, la sinistre rue du « 19 mars 1962 » et la rebaptisera du nom prestigieux d’« Hélie Denoix de Saint Marc », en présence de la famille du Commandant.

Le Cercle algérianiste, principale association nationale de Français d’Algérie, salue cette décision courageuse, et rappelle que la guerre d’Algérie ne s’est pas arrêtée au 19 mars 1962, date après laquelle des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis ont été assassinés par le FLN, dans d’indescriptibles conditions.

Cette date, rejetée par la quasi-totalité du monde combattant, de même que par l’ensemble des associations de Pieds-Noirs et de Harkis, divise la nation et avive les blessures de milliers de familles de victimes.

Elle ne peut rassembler ceux qui veulent commémorer la fin de la guerre d’Algérie, dans la dignité et le souvenir.

En choisissant de rebaptiser cette rue, « Hélie Denoix de Saint Marc », héros de la résistance, et déporté à Buchenwald, la commune de BOLLÈNE rend hommage à une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable.

Rappelons, également, qu’Hélie de Saint Marc a partagé la douleur et les épreuves des Pieds-Noirs et des Harkis, et n’a pas hésité à faire don de sa propre liberté pour respecter la parole donnée.

Le Cercle algérianiste appelle à une mobilisation forte pour soutenir cette manifestation, doublement symbolique, qui marque le refus d’une date de négation des drames des Pieds-Noirs et des Harkis, et honore une personnalité d’exception qui a sacrifié sa liberté pour le respect de la parole donnée.

MOBILISEZ autour de VOUS !

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Renseignements (Mairie de Bollène)Tél. : 04 90 40 51 01 courriel : cabinet@ville-bollene.fr

 

Hélie de saint MarcCommuniqué au format PDF

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5 avril 2019

FIN DU SYSTEME BOUTEFLIKA EN ALGERIE ?

par J. F. Paya

Bouteflika au sein du clan d'Oujda 1958 - n°1

Bouteflika au sein du clan d'Oujda 1958 - (n°1)

            Nous avions retrouvé des traces de la présence de A Bouteflika ( à l'époque secrétaire particulier du colonel Boumédienne) à Oran aprés le 5 juillet 62 * et des similitudes entre la rédaction du 1er communiqué de l'EMG d'Oujda du jour de l'indépendance que nous avons publié; communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur (normalement dissous par le GPRA )

Abdelaziz_Bouteflika_&_Houari_Boumédiène_1975

Alger 1975 avec Houari Boumédiène

Abdelaziz Bouteflika 2002

1972

Boutaflika_president_

2009

             D 'après une information récente A Boutéflika alors secrétaire particulier du colonel Boumédienne à Oujda ne pouvait pas ne pas avoir participé à la rédaction de ce document surtout diffusé pour justifier auprès des troupes une action contre le GPRA d'Alger dépositaire de la légitimité et ce à la veille de rentrer en Algérie ;La partie n'est pas gagnée ;et ce communiqué tout en double langage avec critique virulente du GPRA signataire par son représentant Krim Belkacem
des accords d'Evian (critiqués par l'EMG mais approuvés ici ? )
Avec en conclusion une mise en garde aux responsables des Wilayas" de veiller à la sécurité des populations et particulièrement sur celles de la minorité européenne " Qui justifiera l'intervention de cette armée des frontières avec le prétexte "de maintenir l'ordre " aprés provocation au massacre des Français d'Oran.

           Même argument utilisé pour celui rédigé aprés le pustch de Juin 65 contre B Bella qui l'avait limogé de son poste de ministre des affaires étrangéres peut avant et où il se montrera soutien fidéle de Boumédienne qui pris le pouvoir par ce coup d'Etat voir ci dessous

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           Peu importe l'astuce constitutionnelle pour faire partir Boutef sans casse ! Après tout il l'a pratiqué 2 fois en 62 et 65 plus brutalement avec moins de précaution mais il semble que l'opposition au milieu de ses chikayas légendaires ne soit pas préte à prendre la reléve alors qu'un lourd contentieux économique pour gérer la rente petro gaziére se profile alors aucun changement démocratique n’est encore possible en Algérie si l’institution militaire qui à fait le premier pas ne joue pas un rôle clé et favorable à une réelle transition politique Mais l’armée algérienne peut-elle participer à un réel changement démocratique ?

           Oui, sI les militaires Algériens s’inspirent de l’exemple du Portugal en 1974. A la surprise générale, une révolution démocratique a commencé au Portugal organisée par des militaires massivement soutenus par le peuple portugais. Cette révolution pacifique a la particularité de voir des militaires porteurs d’un projet démocratique (mise en place d’un gouvernement civil (organisation d’élections libres) renverser un régime sans pour autant instaurer un régime autoritaire;espérons que ce soit une possibilité pour l'Algérie qui nous est chère ;et oui !

           Dernière intervention de nos correspondants à 11h30 du 2/04/19 qui c'est trouvée réalisée les quelques heures suivantes montrant la bonne connaissance de leur Pays.

           Le 1er avril la présidence annonce qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnera avant l’expiration de son mandat le 28 avril.

           Le 2 avril le général Gaïd Salah demande que soit « appliquée immédiatement » la procédure constitutionnelle permettant d’écarter le président du pouvoir.

           Selon l’armée, l’annonce la veille de sa démission avant la fin de son mandat n’émane pas du chef de l’Etat, mais "d’entités non constitutionnelles et non habilitées" ainsi que l'avait suggéré nos contributeurs Algériens.

           Peu après, Abdelaziz Bouteflika informe le Conseil constitutionnel de sa démission à compter du jour même, selon les médias officiels qui citent la présidence de la République.Information sans commentaires de notre part comme nous l'avions dit il y a 15 jours en souhaitant bonne chance à l'Algérie.

JF PAYA

PREMIER DOCUMENT ALN/ EMG vers LE POUVOIR A LA DATE DE L'INDEPENDANCE EN ALGERIEDocument de présentation EM/2em B/Oran/SECRET/CONFIDENTIEL 3 pages à suivre- Doc ALN au matin du 5 juillet 62  récupéré par 2em B/FAFr le 22/07/62 Classé A1 (doc authentique en l'état) diffusé pour raisons Historiques et édition Close (Agonie d'Oran *Nice).

EMG ALN Oujda 5juillet 62

1 EMG Ooujda 5 juillet 2

 

2 EMG oujda 5 juillet 3

3 EMG oujda 4

 

            Commentaires sur Document ALN du 5 juillet 1962 Document ALN du 5 juillet 1962 transmis par une note de renseignement de l'Armée française (2e Bureau d'Oran,le 22 juillet 1962). Le communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur (normalement dissous par le GPRA ) est diffusé intégralement dans le Troisième volume de" L'agonie d'Oran " ***négligé par les historiens c'est le seul ouvrage à diffuser;(épuisé) ce seul document du 5 juillet 62 de l'ALN extérieur . D'après une information récente A Boutéflika alors secrétaire particulier du colonel Boumédienne à Oujda ne pouvait pas, ne pas avoir participé à la rédaction de ce document surtout diffusé pour justifier auprès des troupes une action contre le GPRA d'Alger dépositaire de la légitimité et ce à la veille de rentrer en Algérie La partie n'est pas gagnée ;et ce communiqué tout en double langage avec critique virulente du GPRA signataire par son représentant Krim Belkacem des accords d'Evian (critiqués par l'EMG mais approuvés ici ? )

            Avec en conclusion une mise en garde aux responsables des Wilayas de veiller à la sécurité des populations et particulièrement sur celles de la minorité européenne qui justifiera l'intervention de cette armée des frontières avec le prétexte de maintenir l'ordre alors que ce n'était pas prévu par les accords d'Evan ,bafoués par ailleurs.

"Par le Groupe de Recherches sur le 5 juillet 62" par JF PAYA

            Ce communiqué de trois pages, diffusé aux cadres le matin du 5 Juillet,à Oujda ne fait pas référence à cette journée comme  historique. Il explique pourquoi le GPRA qui a dissous L'EMG a failli à sa mission en bafouant la légalité sur tous les plans aprés une référence appuyée aux accords d’Evian (qu'il a désavoué !) Il cite la date du 1er Juillet où le peuple s’est prononcé comme historique, proclamant que le GPRA est incapable de maintenir l’ordre et il se propose de le faire alors qu’on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran ! (aucune référence à l'OAS en fuite) avec neutralisation de la Force locale par unité ALN ext infiltrée la veille du 5 juillet à Oran (voir témoignages reçus)
            Au sujet de cette proclamation du 5 juillet de l'EMG certains Historiens naifs l'ayant interprété au 1er degrés qui dirait tout le contraire de ce qu'on prétend lui faire dire, disent ils : n'ont pas saisi l'esprit "Takya" du texte qui prétend devoir maintenir l'ordre et  protéger "la minorité" européenne sous entendu mis en péril par l'incapacité du GPRA (donc nécessité pour le prouver de susciter du désordre voir une la méme tentative avortée à Alger! (avec sbires de Y Saadi).

            A priori pas de massacre prononcé mais prévisible par un désordre provoqué à Oran mais secondaire pour les "putchistes" d'Oujda.
"Par le Groupe de Recherches sur le 5 juillet 62" Par Aresky MR

Les wilayas dans la crise du FLN de l’été 1962 Mise au point.
            À l’intérieur, l’influence de l’EMG sur la wilaya 5 est moins affirmée. À Oran-Ville, ce sont les fédayins qui dirigent le FLN, notamment ceux de Djilali, Benguesmia Chadly (Abdelhamid) et de Bachir Bouhidjra (Abdelbaki)39. Dans la crise GPRA-EMG, Abdelhamid prend position en faveur de Ben Khedda tout comme le capitaine Yahia Magherbi40, responsable de la zone 57 (Tiaret). Proche de Boudiaf, il impose l’autorité du GPRA sur sa zone au détriment de l’EMG.
            Ce qui explique les divergences à Oran la fraction pro GPRA suivant les consignes d'Alger ayant organisé la manifestation pacifique fut débordée par des éléments de la faction pro EMG qui saborda cette manifestation par un "désordre" provoqué pour faire accourir les troupes de l'ALN d'Oujda qui prirent en main le sort de la ville,; les historiens qui n'ont pas compris cela n'ont rien compris
les jeux n'étaient pas fait avec Alger qui avait l'audience internationale et c'est plus facile de faire l'histoire à postériori lorsqu'on connait les gagnants !

"par le Groupe de Recherches Oran 5 Juillet 1962 direction JF PAYA /AC Algérie classe 54/2

VOIR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 - ORAN

 

Radio M Radio M Ajoutée le 4 juil. 2019

CPP " Avec Lakhdar Bouregaa, Gaid Salah reveille l'été 62 et oublie l'avenir "

29 mars 2019

L’ISLAMISATION DE L’ÉGLISE 2

Par José Castano

Seconde partie : La démission de l’Église face à l’islam

« Quand l’Eglise de France s’abandonne à l’islam ! Quand des paroissiens allant à la messe acceptent que leurs curés, leurs évêques s’oublient aux dépens de leur propre croyance, il est temps de se poser des questions sur l’état de la France catholique »(Gérard Brazon)

            Tout au long de ces cinquante dernières années, force est de constater que nos gouvernants successifs –encouragés par les médias, la haute finance… et une grande partie du clergé- ont livré notre pays à ce qu’il convient d’appeler : une  invasion migratoire… Tant d’années durant lesquelles l’Église s’est littéralement effacée devant une religion comme l’islam, lui permettant de devenir la première de France en nombre de pratiquants assidus.

           Nos chers prélats n’ont eu pour seul objectif, pour seul désir et pour unique ambition, que d’appeler « au dialogue et à l’amour » à « la fraternité entre les peuples »… pour qu’in fine l’un des leurs se fasse égorger dans sa propre église par un individu, peu sensible tout compte fait, à la religion de « paix et d’amour »…

           Cette conduite pour la moins inadéquate du clergé français révèle une certaine analogie avec celle qui avait cours lors de la guerre d’Algérie et qui précipita la mort de l’Algérie française. (Voir la première partie)

           Comme nous l’avons vu, l’aide de l’Eglise ne s’arrêta pas à sa seule clémence envers les assassins du FLN. Sa participation active, en bien des cas, fut de notoriété publique… Aujourd’hui, « bis repetita »… « L’Histoire, comme une idiote, mécaniquement se  répète », disait Paul Morand… Rien n’est plus vrai !

           C’est ainsi qu’en exemple de soumission à l’islam prônée par les nouveaux « pères de l’Eglise », retenons celle de Monseigneur Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil-Essonnes, qui a invité les musulmans à faire la prière aux musulmans dans son église et a permis au Muezzin de lancer l’appel à la prière islamiste au cœur même de cette église.

           Tout aussi affligeante, cette conduite –pour le moins scandaleuse- de l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, prince de l’Église et primat des Gaules, qui, à l’occasion d’une conférence prononcée dans la cathédrale de  Versailles le 4 janvier 2011, s’est vanté d’avoir appris par cœur la chahâda pour la réciter au chevet des musulmans mourants.

           La chahâda n’est pas une phrase banale. Elle est le premier des cinq piliers de l’islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : « Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète».

           Soucieux de faire bon usage de ses accointances privilégiées avec l’islam, dans un communiqué en date du 10 juillet 2016,lecardinal Barbarin annonce, par ailleurs, apporter son soutien au projet d’un Institut de Civilisation Musulmane dans la Métropole lyonnaise permettant de « découvrir les apports de la culture musulmane (sic) »

           « Déchristianisez la France, vous aurez l’Islam ! » avait prophétisé en son temps Chateaubriand… Nous y venons à grands pas !…

           « Déchristianisez la France ! »… L’Eglise qui souffre d’un manque cruel de prêtres, aggravé par un renouvellement plus que parcimonieux, n’encourage guère les vocations… Les chiffres publiés par la Conférence des Evêques de France (CEF) sont consternants et témoignent des ravages du Concile Vatican II qui a causé la déchristianisation de nos sociétés : le nombre de prêtres catholiques en France a  presque été divisé par deux en vingt ans, passant de 29.000 prêtres diocésains et religieux en 1995, à environ 15.000 en 2015.

           En 2016, selon les chiffres publiés par la CEF, 79 nouveaux prêtres  diocésains et 18 religieux ont été ordonnés, soit moins de cent ordinations pour toute la France.

           En 2017, l’Eglise Catholique a ordonné 117 prêtres (84 prêtres diocésains et 33 venant de communautés religieuses..

           En 2018, selon un décompte de La Croix, ils n’étaient plus que 114.

La tendance générale est une baisse des vocations françaises de 1 à 2 par an.

           « On manque de vocations… Quand on ordonne 100 prêtres par an et qu’il en meurt 800 par an pour le territoire français, c’est évident ». Ces mots de Mgr Bernard Podvin, ex porte-parole de la Conférence des évêques de France, expriment l’effondrement des vocations sacerdotales au sein de l’Eglise conciliaire.

           Les appels –pour le moins naïfs- de cette église à « l’accueil des migrants », la « fraternité », le « vivre ensemble », ainsi que ses logorrhées troublantes du « pas d’amalgame » exaspèrent les fidèles qui désertent désormais  les offices religieux… A cela s’ajoutent, sans réciprocité, les actions généreuses à l’égard de l’islam comme la livraison, entre autres de biens immobiliers…

           Et pendant que les églises restent vides (colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées), ces mêmes mosquées ne  désemplissent pas et débordent, à tel point que les fidèles occupent également les rues…

           Il est grand temps que nos hommes politiques et les autorités catholiques mettent un terme à un angélisme mortifère qui encourage l’extension de l’islam dans notre pays !... Il est grand temps de voir apparaître dans nos églises et nos évêchés un clergé qui, comme autrefois à Lépante, forme une armée priant aux côtés de  l’armée combattante avec la volonté commune d’empêcher l’invasion.

           « La prétention qu’a le terrorisme d’agir au nom des pauvres est une flagrante imposture ! » s’était écrié Jean-Paul II à propos de l’exploitation de cette « misère » dont se repaissent tant les islamistes que la bien-pensance française

           On peut imaginer que les pontifes sacerdotaux, moralistes par excellence, n’ont guère apprécié cette annonce pleine de bon sens qui va à l’encontre de celle du Pape François quand celui-ci exprime effrontément son mépris pour la culture qui fait les peuples en évoquant une condition antérieure à la civilisation et à la culture : « les racines de l’Europe sont si nombreuses qu’elles ne sont pas chrétiennes ». En clair : « les Européens ne sont pas une race née ici, ils ont des racines de migrants ».

           Ce pape argentin ignore que c’est depuis le second siècle que notre pays est évangélisé et que la Gaule est officiellement chrétienne depuis le 13 juin 313, date de l’édit de tolérance de Milan (ou édit de Constantin) par lequel l’empereur Constantin légalise le christianisme. Par ailleurs, ses lacunes au sujet de la christianisation de l’Europe s’avèrent évidentes dans la mesure où il ignore totalement que le peuple chrétien européen est né lors du pacte de Reims dans la nuit de Noël 496 lors de la conversion de Clovis, roi des Francs, au christianisme.

           De ce Palais d’où il ne peut percevoir la misère humaine, notamment celle des chrétiens d’Orient, le pape François a une vision très personnelle de la réalité… Il feint d’ignorer que les terroristes qui ensanglantent actuellement le monde sont  musulmans et qu’ils tuent au nom de l’islam…

           Les assassinats à grande échelle sous les formes les plus diverses et variées : du coup de hache au camion tueur lancé sur la foule, en passant par le couteau, la kalachnikov et la bombe, ensanglantent l’Europe, mais n’ont pas pour lui  la même  résonance que « la misère des réfugiés »…

           « La cause du terrorisme est dans l’islamisme et la cause de l’islamisme dans l’islam ». Le président musulman de l’Égypte, le maréchal Sissi, le dit et le journaliste et analyste musulman Mohamed Sifaoui, le répète. La négation de cette vérité est une injure faite aux chrétiens du monde entier !

           Le 29 juillet 2016, de Cracovie où il présidait les JMJ, le pape François a déclaré que « le monde était en guerre, mais que ce n’était pas une guerre de religion (sic) »…

           Ceux qui massacrent et égorgent des prêtres en hurlant « Allah Akbar », comme il y a un siècle leurs pareils exterminaient les Arméniens et autres chrétiens -et comme il en a été si souvent dans l’histoire de l’islam- ceux-là sont des fanatiques de l’idéologie religieuse mahométane et, à l’égal de leurs aïeux, n’ont de cesse de prôner « la guerre sainte »… mais, pour le pape, « ce n’est pas une guerre de religion ». Pourtant, il ne saurait ignorer (lui qui a une prédilection particulière pour l’islam) certains préceptes du Coran quand celui-ci ordonne : « Si vous rencontrez des infidèles, combattez-les jusqu’à ce que vous en ayez fait un grand carnage ; chargez de chaînes les captifs » (XLVII, V4)… et encore : « Les chrétiens, les juifs et les idolâtres seront jetés dans les brasiers de l’enfer. Ils y demeureront éternellement. Ils sont les plus pervers des hommes » (XVIII, V5).

           Concernant la provocation à la discrimination et à la haine des non-musulmans : « Les infidèles ne sont que souillure » (S.9v28)… « Les juifs et les chrétiens, qu'Allah les maudissent » (S.9v30)

            Le pape François est-il naïf au point d’ignorer ce genre de versets ? Est-ce qu'un texte, sous prétexte qu'il sert de référence religieuse, a le droit de véhiculer les idées les plus abjectes et les plus contraires à la foi chrétienne et à la démocratie ? En vérité, le Pape et ses proches collaborateurs savent parfaitement tout cela mais rien ne les fera changer d’avis ni de trajectoire : l’Église catholique a lié son sort à l’islam et, subrepticement, sombre dans la déchéance…

           Après avoir lavé les pieds de musulmans –ce qui prouve, à l’évidence, que le pape ignore tout de la symbolique de son geste qui sera vu par l’islam, comme un geste de soumission et non un geste d’humilité- ; après en avoir ramené douze de  Syrie au détriment de familles chrétiennes persécutées et complètement ignorées, quand donc ce pape « libéral » et pro-immigrationniste demandera-t-il aux chrétiens de se convertir à l’islam ?

           « Nous savons désormais depuis des années, écrit le journaliste catholique italien Maurizio Blondet sur son blog, que la position du pape François est parfaitement alignée sur le front de l’universalisme mondialiste qui préconise la dissolution des nations et des cultures autochtones pour « accueillir et intégrer » les migrants du monde entier dans le but de construire un « nouveau monde » multiculturel sans barrières et sans frontières. »

           Et, pour parfaire cette analyse, rappelons ce quedéclarait, le 24 février 2018, à « Réinformation.tv », cet admirable prêtre combattant qu’est l’Abbé Guy Pagès : « En renonçant à se présenter comme la seule vraie religion, la religion catholique rend inaudible son propre message et se fait la servante de l’islam » 

           Dans ses « Pensées », en guise d’oraison, le grand chrétien qu’était Blaise Pascal de dénoncer (déjà) le silence de l’Église catholique en ces termes : « Le silence est la plus grande persécution. Jamais les saints ne se sont tus »… d’où ce cri de colère de l’abbé Bouchacourt, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, qui n’hésite pas à dénoncer l’angélisme mortifère des autorités politiques et religieuses : « Combien faudra-t-il de nouvelles victimes pour que la chrétienté sorte enfin de sa torpeur ? » (… et réagisse ?)

           Alors, si l’Occident chrétien décidait d’éradiquer à jamais ce poison islamiste, puissions-nous dire, à l’instar de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie ».

José CASTANO

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Voir la 1ère partie de cet article : Le rôle de l’Église dans la guerre d’Algérie

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Cliquez sur : L’Église et la violence en l’islam : le déni du pape François

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et sur Quand la soumission à l'islam ne dit pas son nom... Islam & Vérité

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Revoir   Mon blog      /      Ma biographie

22 mars 2019

MARGUERITE LOMBARD

Notre ami le Docteur Jacques LARMANDE, nous fait part du décès survenu à Nice, de sa tante Marguerite LOMBARD, héroïne du combat pour l'Algérie Française.

Marguerite Lombard

A l'âge de 41 ans, Professeur de Grec, elle fût interrogée par les barbouzes de la Caserne des Tagarins à Alger...

Arrêtée par le Colonel DEBROSSE, après avoir affirmé qu'elle ne répondrait pas, quelqu'en soient les moyens, elle a échappé aux tortures de cette "Mission C", contrairement à Madame Geneviève SALASC, Sauveur COSTAGIOLA, Jacques ZAJEC, et tant d'autres...

Condamnée à 3 ans de réclusion, elle a purgé ses 3 ans (plein) à la Petite Roquette, puis à Fresnes... A cette époque les "remise de peine" et soutiens psychologiques n'étaient pas encore à la mode...

Ses obsèques seront célébrées à Nice, en l'Église Saint-Pierre-d'Arène  à Nice (06000) à 09 H.30, le samedi 23 mars 2019,

Son corps reposera à l'Athanée Saint Augustin de Nice à partir de mardi matin 19 mars...

Elle était Membre d'Honneur du Cercle algérianiste de Nice, et Vice-Présidente de l'ADIMAD pendant 15 ans...

Marguerite LOMBARD, était un exemple! Elle était toujours volontaire pour les déplacements du CNN19M1962, et pour la recherche de la Vérité Historique...

Ne l'oublions pas!


Du Cercle algérianiste national groupe

Madame Marguerite LOMBARD née TOUSSAINT, professeur de grec, 41 ans en 1962,  nous a quitté à 99 ans, elle fut Résistante de l' OAS pour que l' Algérie reste française.

Marguerite Lombard jeune

Honneur à tous les résistants de l' OAS. Ni oubli, ni pardon.

Chère Marguerite, votre modestie allait de paire avec vos convictions jamais reniées, vous avez accompli votre devoir avec un grand courage, vous avez été condamnée à l' âge de 41 ans à trois ans de détention dans les prisons gaulardes de la Petite Roquette et de Fresnes, après votre libération vous avez oeuvré dans les rangs de l'ADIMAD pendant 15 ANS.

Dans le livre écrit par Vincent Quivy, "LES SOLDATS PERDUS" Des anciens de l' OAS racontent, Marguerite LOMBARD née TOUSSAINT s'exprime : "Le temps n'a rien éffacé pour moi, la page n'est pas tournée. Il y a certaines choses qu'on ne peut pas oublier." "Tous ont gardé vis à vis de cet engagement un attachement profond. S'il n'a souvent duré que quelques mois, il a été total, et de ce fait, a bouleversé les existences. Le goût amère de l'échec, l'incompréhension, les longues années de prison, d'exil ou de clandestinité, ont contribué à cristalliser les sentiment et les idéaux."

REPOSEZ EN PAIX MARGUERITE, nous ne vous oublierons pas.

Retour "IN MEMORIAM"

22 mars 2019

HOMMAGE AU GÉNÉRAL SALAN

         Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance de l'invitation relative à la cérémonie en hommage au général Raoul SALAN qui se déroulera, mardi 26 mars, à 33660 Saint-Seurin sur l'Isle.

         Contact : mairie@stseurinsurlisle.com  

Mairie de Saint-Seurin sur l'Isle - Espace Charles De Gaulle - BP 26 - 33660 Saint-Seurin sur l'Isle - Tél 05 57 56 01 01 - Fax 05 57 56 01 09

         En vous remerciant

         Amitiés patriotiques

         José CASTANO

Hommage au général Raoul SALAN

 

Hommage au général Raoul SALAN repas

Réservation avant le 20 mars

Dominique PERRICHON – 66, route de Bordeaux – 33660 ST SEURIN SUR L’ISLE – Tel. 06.83.69.77.12

Retour à toutes les commémorations.

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7 mars 2019

56ième ANNIVERSAIRE DE L'EXÉCUTION DE JEAN BASTIEN-THIRY

Chers amis,
   Veuillez trouver ci-joint l'invitation aux manifestations organisées par le Cercle JBT pour le 56 ème anniversaire de l'exécution de Jean Bastien-Thiry

   Merci de bien vouloir diffuser.    Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,

           Hélène Bastien-Thiry

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 Retour "C.N.R."

 

1 mars 2019

QUE JUSTICE SOIT RENDUE

Par José Castano

« Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » (Léon Trotski – « Leur morale et la nôtre »)

            Il n’est pas un jour où médias et politiques ne cessent de s’interroger sur la conduite à tenir au regard des criminels français de l’Etat islamique détenus en Syrie. Les uns voudraient qu’ils soient jugés sur place  tandis que les autres prêchent pour un retour en France dans le but de les juger, les emprisonner… puis de les relâcher un jour ou l’autre…

           Il y a aussi les femmes, sortes de Belphégor remisé au goût islamiste, empêtrées dans leur marmaille bâtarde qui, sans le moindre remords pour leur sinistre participation à ce génocide, tentent d’émouvoir –leur bébé dans les bras- les « bons samaritains », éternels idiots utiles des « droits de l’homme »…

           Dans un « manifeste des intellectuels français pour la résistance à l’abandon de l’Algérie française » (soutenu par le Maréchal Alphonse Juin) on pouvait lire dans le Figaro du 7 octobre 1960 : « C'est une des formes les plus lâches de la trahison que d'empoisonner, jour après jour, la conscience de la France ». Rien n’a changé depuis…

           Comment gérer cette épineuse question ? Près de 2000 Français radicalisés ont combattu en Syrie et en Irak sous le drapeau de Daech depuis 2014. 450 seraient morts et 300 seraient déjà revenus en France. Et les autres ? Que fait-on d’eux ?... Les emprisonner ? Où les mettrions-nous dès lors que nos prisons sont surpeuplées ?... Les juger sur le lieu de leurs forfaits ? Il faudrait pour cela que Syriens et Irakiens en acceptent  l’augure… sachant que s’ils les condamnaient à mort, la France s’opposerait à leur exécution. Sur ce point, le 27 février 2019, sur BFMTV, la Garde des Sceaux Nicole Belloubet, a rappelé la position française : « Il y a une limite. Notre pays n’accepte pas la peine de mort. Si tel est le cas, nous interviendrions pour demander que cette peine ne soit pas exécutée. C’est une condition sine qua non ». Le problème reste donc entier dans la mesure où, ni la Syrie, ni l’Irak, ni les Kurdes ne sont en mesure de gérer indéfiniment ces prisonniers qui, par la force des choses, recouvreront très vite leur liberté…

            Alors, si la décision de trancher entre ces options s’avère difficile pour nos gouvernants, il existe une troisième voie qui résoudrait leur problématique : l’exécution, sur place, de ces djihadistes !

            Durant quatre années, nos forces spéciales se sont –dans le cadre de la coalition et au péril de leur vie- évertuées à traquer les criminels, les localiser et les éliminer. Ce n’est un secret pour personne. Dès lors, s’il était permis de les tuer durant ce conflit, pourquoi leur accorder la vie aujourd’hui et leur permettre de reprendre, bientôt, leur terrifiant djihad ?

           Il y a maintes façons d’exécuter un prisonnier… la plupart du temps dans la discrétion la plus absolue. Les militaires de toute nationalité connaissent parfaitement cette notion. Donnons à nos soldats la possibilité d’éradiquer définitivement ces prédateurs, ennemis de toute civilisation !... Seulement, voilà ! Comme l’a souligné notre ministre : « Notre pays n’accepte pas la peine de mort »… Alors, que faire ?

           Lors de son entretien sur BFMTV, Nicole Belloubet a indiqué son intention d’assurer aux djihadistes français « un minimum de droit à un procès équitable. Nous veillons à ce que les droits de la défense soient assurés »… et de rappeler que « les Français concernés bénéficient de la protection consulaire ». Dans ce cas, comment venir à bout de ces monstres qui se renouvellent perpétuellement en puisant leur force dans notre faiblesse ? Comment peut-on appeler autrement cette pourriture humaine qui exhibe la tête de sa victime en guise de trophée ? Que viendrait-il faire dans une prison française 5 étoiles si ce n’est attendre patiemment de recouvrer la liberté pour donner libre cours à ses pulsions barbares ? A-t-il accordé, lui, « un minimum de droit » à ses victimes ?

 José CASTANO

1 Ce monstre mérite-t-il de vivre ? Quels furent « les droits » de ses victimes ?

2 Chrétiens Coptes Décapités 15-02-15

« Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier » (Martin Luther King)

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24 février 2019

ROSA ET KARIMA ! PIRE QU’HOURIA !

Par JEAN MICHEL WEISSGERBER

Colmar, le 20 février 2019

Je ne pense pas éprouver une faiblesse (disons coupable !) à l’égard d’Houria BOUTELDJA. Cela dit, quelque part, j’éprouve envers elle si ce n’est une véritable estime, du moins quelque considération pour ce que j’appellerais son indéniable sincérité.

Quand Houria BOUTELDJA s’exprime, si détestables que soient ses idées et si délirant que soit son projet politique, fût-ce en vociférant « je suis Mohamed MERAH », elle a le mérite d’être « carrée » et l’on sait tout de suite ce qu’elle veut.

Il y a deux autres « louloutes », probablement franco-algériennes comme elle, qui n’ont pas sa franchise et qui, tout compte fait, me paraissent à la fois au moins aussi haïssables et potentiellement plus dangereuses.

A ma gauche, Rosa MOUSSAOUI et à ma droite Karima LAZALI.

 

Rosa MOUSSAOUI,

est pour l’instant journaliste communiste à L’Humanité (un quotidien on le sait qui fait l’objet d’un acharnement thérapeutique pour sa survie !). Rosa MOUSSAOUI éprouve une nette prédilection pour l’écriture d’articles relatifs à l’outre-mer français d’une part, et d’autre part pour celle de textes où sont ciblés la « violence coloniale » et le « racisme français » (particulièrement destructeurs comme tout le monde devrait le savoir !). Mayotte-la-Française la fait sortir de ses gonds tout particulièrement, et elle n’a pas de mots assez durs envers notre pays pour fustiger une prétendue occupation illégale de l’île « comorienne » de Mayotte alors que l’écrasante majorité des Mahorais et des Mahoraises ont opté démocratiquement pour la France. Elle éprouve de surcroît une sympathie sans borne pour certains « binationaux » franco-comoriens (Français surtout pour les avantages inhérents à la possession de la nationalité française, mais en réalité Comoriens, je ne dirais pas même de cœur, mais très exactement de rage !).

Venons-en à son traitement très particulier de l’Histoire avec un grand H : dans l’édition de L’Humanité du 4 octobre 2018 sous le titre « La colonisation comme emprise sur le corps », Rosa ose évoquer (je cite !) des viols de masse (c’est moi qui souligne) par des soldats français.

Je l’ai appelée le 15 février 2019 à son bureau de L’Huma. Notre conversation n’a pas excédé trois minutes et une seconde. Elle tenait à savoir qui j’étais (ce que je peux concevoir !) mais dès qu’elle l’a su, j’ai compris que notre conversation ne se prolongerait guère !

Mézigues : « vous affirmez que les soldats français ont violé en masse des Algériennes. Sur quelle base ? « 

Elle : «  Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais les historiens ».

Point final.

Osez un parallèle entre l’action des terroristes du FLN et DAECH, vous verrez !

Dans l’édition de L’Humanité du 11 février 2019 au sujet de l’affaire de l’éventuelle inauguration d’une rue Franz FANON à Bordeaux, elle fustige les « malappris ». « Depuis le marigot du site Internet de Riposte laïque, c’est l’élu RN François JAY qui a donné le signal de la curée ».

Il faudra bien un jour que la mal (ou mâle ?) prénommée Rosa m’explique comment l’action de Zohra RIF s’est révélée moins meurtrière et moins invalidante, donc forcément plus glorieuse, que celle d’un Mohamed MERAH !

 

Karima LAZALI,

est une psychanalyste, psychologue clinicienne, qui exerce à Paris depuis 2002 et à Alger depuis 2006.

Mais que font-elles donc chez nous toutes ces « nénettes » qui abhorrent notre pays ?

Peu après la parution de son « ouvrage » grandiosement titré « Le trauma colonial » [1] , je l’ai appelée à son domicile de la région parisienne.

Inutile de préciser que la lecture discursive du « Trauma colonial » m’a fait sortir de mes gonds et que j’ai dû me faire violence pour ne pas me départir de ma très légendaire galanterie !

Question préalable : « Puis-je vous demander, chère Madame LAZALI, quelle est votre nationalité ? »

Elle m’a tout de suite rétorquée assez abruptement : « Je n’ai pas à vous le dire ! ».

C’est donc la même attitude d’imperméabilité et d’impénétrabilité [2] que j’ai cru devoir déceler chez Karima autant que chez Rosa.

Pour Karima tout est limpide et, l’on s’en doute, découle de « l’extrême violence de la colonisation » (évoquée en page 4 de la couverture du bouquin).

On a un texte de 270 pages dont, en fin de compte, l’on ne retiendra rien.

Le traumatisme (ce pavé s’intitule « Le trauma colonial » avec en couverture pour bien planter le décor, la photographie d‘un soldat français humiliant deux pauvres fellahs). Au fait comment s’est-il exercé ? Quelles en furent concrètement les conséquences ?

Peut-être que je ne suis pas réceptif aux infinies souffrances des Algériennes et des Algériens qui sont telles (voir page 13) que « les séquelles de la colonisation » (n’) apparaissent le plus souvent dans les discours actuels que par une plainte vindicative et douloureuse, qui sans cesse accuse l’Autre du colonial sans pouvoir dire en son nom quelque chose des impacts de l’Histoire sur l’histoire individuelle ».

Autrement dit, ma souffrance est si grande et prégnante que je suis incapable de dire ni quelle est ma douleur, ni comment elle se manifeste !

Je souffre trop, mais de quoi exactement ? Si, voyons, du « trauma colonial » dixit Karima LAZALI dans toute sa pleine (dé) « colonialité pédante » !

Du verbe, Karima, et au bout du compte des formules plus absconses qu’autre chose.

page 47 : «  l’enfant voyou des Lumières : la colonie [3] »

page 51 : « la destruction coloniale des fondements du vivre ensemble [4] »

Tout pose problème dans ce qu’avance Karima. Ainsi, elle croit devoir énoncer (page 58) « le code départageant Français citoyens et Français musulmans qui a octroyé aux autochtones un statut d’exception juridique : ils ont été traités hors du droit et des valeurs républicaines ». Elle oublie sciemment que c’est bien le statut civil islamique auquel tant d‘indigènes étaient attachés malgré son archaïsme qui est la cause essentielle sinon la seule d’un régime d’exception.

Ce qu’elle ne dit pas, c’est que beaucoup d’autochtones ont acquis la pleine nationalité française par décret ou jugement. Il leur suffisait pour cela de renoncer au statut civil de droit local [5] à savoir entre autres, à la polygamie et aux règles successorales qui infériorisent la femme [6] .

Karima ne dit pas la vérité comme bien d’autres Algériens (français ou pas) dont semble-t-il Nabile FARES, fils d’Abderahmane qui fut pourtant originellement un assimilationniste convaincu. Nabile le chouchou de Karima !

Cent cinquante mille « autochtones » pleinement français en 1958 qui n’ont pas perdu cette nationalité nonobstant les prétendus accords d’Evian, ce qui fait qu’il y a en Algérie, avec leurs descendants, entre un quart et un tiers de Français. Bon nombre le savent et cherchent à faire valoir leur droit de se faire reconnaître Français. Une bombe à retardement parmi d’autres !

Il est tellement plus facile de jouer la corde de l’imprécation et du ressentiment, n’est-ce pas Rosa ? n’est-ce
pas Karima ? et de brasser beaucoup de vent, ce qui n’impressionnerait pas grand monde si ce n’est que l’air du temps est à la repentance et à l’antiracisme à sens unique !

Jean-Michel Weissgerber

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[1] Colonial, colonialité, colonialisme à toutes les sauces, à croire que le phénomène a pris corps en 1830 en Algérie.

[2] Il y a peu de risques au vu des photographies de nos deux gazelles que je me plaigne d’une évidente incommunicabilité avec votre serviteur. (Quoique ? Karima qui sait ?)

[3] Comme si au XIXe siècle de ce côté de la Méditerranée les Lumières étaient si répandues que cela ! Anachronisme quand tu nous tiens !

[4] Le vivre ensemble appliqué à l’anachronisme, n’est-ce pas d‘une crasse bêtise ?

[5] On demandait, il est vrai, également aux requérants de savoir lire et écrire en français !

[6] Femme, chère Karima, toujours éternelle mineure dans l’Algérie d’aujourd’hui, populaire et démocratique, révolutionnaire mais non égalitaire : vous n’en parlez guère !

Article transmis par Maurice Calmein

22 février 2019

DANS LES RUELLES DE MA JEUNESSE

            J'ai joué au pitchac que nous confectionnions avec des anciennes pièces trouées ou de vieilles chambres à air. Je me souviens de ces parties endiablées où les copains rivalisaient de talents avec les jongles et les javalettes.

            J'ai joué au tour de France avec les platicos. Sur la chaussée, à la craie, nous tracions un circuit avec plusieurs étapes et il fallait faire preuve de doigté pour faire avancer ces platicos vers l'arrivée de chaque étape. Chaque joueur empruntait le nom d'un des champions cyclistes de l'époque, les Bobet, Geminiani, Bartali, Coppi, Kubler, Koblet, etc.

            J'ai joué à capitoulé. C'était une course poursuite à perdre haleine mais nous avions du souffle.

            J'ai joué à burro-flaco. Moi qui était plutôt fluet, quand il fallait grimper sur la montagne d'échines, j'avais de la souplesse pour me projeter le plus loin possible et laisser de la place à ceux qui allaient sauter après moi. Mais quand il fallait supporter des poids lourds, je n'avais pas la résistance voulue et je m'effondrais lamentablement.

            J'ai joué aux pignols à la canal, au carré, au montonico ... Ce jeu se pratiquait pendant la période des abricots.

            J'ai joué aux cartettes, c'est comme cela que l'on disait dans mon quartier ; dans d'autres quartiers on disait cartelettes. La cartette c'était la partie illustré d'une boîte d'allumettes que nous découpions. Droitiers ou socatos, la paume de nos mains était rouge et enflée à force de frapper les cartettes pour les faire retourner.

            J'ai joué à tchinchinrimbola, queso de bola. Que venga, que venga la carotta (on ne disait pas zanahoria) la banana (on ne disait pas platano) etc. Et vinga les coups de lartigo ( un mouchoir torsadé qui tenait lieu de fouet) contre celui ou celle qui avait été désigné comme victime.

            J'ai enfourché un carrico dans des rues en pente en voulant imiter Fangio. Bien souvent, j'ai fait des bortoletas qui ma valaient des chichotés que j'essayais de résorber en y appliquant une pièce de cinq francs (anciens) que je maintenais fortement avec la main pendant quelques minutes.

            Assis sur le trottoir, nous jouions aux cartes à la briska, au gatico, à la ronda, à la belote aux enchères (au 81) où les tricheurs faisaient souvent renouncio.

            Nous jouions aussi au foot avec une balle de tennis. A cette époque, les automobiles étaient rares dans nos rues, ce qui nous permettait de jouer sans être interrompus par leur  rare passage.

            Les filles jouaient aux osselets, à la marelle ou à la corde à sauter. Pour ce dernier jeu, les garçons étaient souvent sollicités mais étaient moins adroits et souples que les filles.

            Ah que ... il y aurait tellement à dire en évoquant tous ces souvenirs de notre enfance là-bas.

Jean-Paul Ruiz le 22/02/2019

 

19 février 2019

GRÂCE À DIEU

Par José Castano

« La Parole Libérée »

« Grâce à Dieu, tous ces faits sont prescrits ! » (Cardinal Philippe BARBARIN)

            En juillet 2017, l’affaire Peyrard éclatait dans la Loire, à l’initiative d’anciens scouts victimes d’agressions pédophiles commises par ce prêtre dans les années 80,à la paroisse Saint-Luc, près de Lyon, alors qu’ils étaient préadolescents.

           L’une des victimes expliquait avoir été agressé sexuellement au sein de l’aumônerie de la Talaudière, une paroisse où le prêtre Régis Peyrard est resté une dizaine d’années dans les années 1980. Une autre indiquait avoir subi les assauts du prêtre quelques années plus tard, alors que ce dernier venait d’être muté à la paroisse de Saint-Just Saint-Rambert…

           Lorsqu’à l’été 2017, les agissements présumés de ce prêtre refont surface, l’évêque de Saint-Etienne, Sylvain Bataille, indique que l’homme d’Eglise, en poste depuis les années 60 dans le diocèse, reconnaît les faits, mais présente de « vraies difficultés de mémoire par rapport à ces faits-là ». « C’est un prêtre âgé, mais très profondément conscient de la gravité de ses actes », ajoute l’évêque, lors d’une conférence de presse…

           Le diocèse précise qu’à trois reprises, des victimes se sont manifestées auprès de l’Eglise.

           En 2000, en 2001 puis en 2004. A chaque fois, les faits ont été signalés à la justice, précise l’évêque. Le prêtre se voit alors retirer son ministère, pour ne plus être au contact d’enfants, et est affecté dans une maison de retraite. Mais aucune procédure judiciaire n’est engagée à son encontre, aucune enquête n’est ouverte. L’homme est protégé par la prescription. Jusqu’en février 2018. Juste avant son départ du parquet, le procureur de la République de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld, décide d’ouvrir une enquête préliminaire.

           Dès février, une trentaine de victimes potentielles du prêtre incriminé sont alors entendues par les gendarmes et vingt-six ans après avoir été abusées, elles portent plainte contre Régis Peyrard.

           Dans le cadre de l’enquête préliminaire, le prêtre a été placé en garde à vue le 27 avril 2018 et a été confronté à l’une de ses victimes présumée. Devant elle, le prêtre explique ne pas se souvenir de l’avoir agressée mais « que si la victime le disait c’était sans doute vrai, mais qu’il ne se rappelait pas »…

           Le procès du père Régis Peyrard s'est ouvert le 20 novembre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne et s’est achevé par la condamnation du prêtre  à  six mois de prison ferme et douze mois avec sursis pour agression sexuelle sur mineurs. L’une des victimes, Jean François Roche, s’est dit « effondré », affirmant que la justice  avec cette décision (clémente) avait crée : « un permis d'abuser. Moi j'ai fait 42 ans ferme et 18 ans aux urgences psychiatriques »…

Mais l’affaire n’en resta pas là…

           Le 21 août 2018, le père, Pierre Vignon, prêtre du diocèse de Valence (26) et juge à l'officialité de Lyon (tribunal ecclésiastique), a lancé en ligne une pétition réclamant la démission du cardinal et archevêque de Lyon Philippe Barbarin, poursuivi pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs. Il a invité ses « confrères » à la signer « ainsi que tous les membres de l'Eglise conscients de l'importance du mal fait aux victimes d'abus ». Philippe Barbarin est également  poursuivi par ces anciens scouts pourne pas avoir dénoncé à la justice ces  agressions pédophiles du père Régis Peyrard dans son diocèse.

           Cependant, la démission de l’archevêque de Lyon réclamée par le père Vignon ayant été considérée par la hiérarchie ecclésiastique comme un crime de lèse-majesté sur la personne du « souverain », douze évêques de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont démis de ses fonctions de juge à l'officialité (dont le cardinal Barbarin est justement le modérateur, c’est à dire une sorte de directeur),le 1er novembre 2018, le père Vignon qui a commenté ce jugement arbitraire par ces mots : « Je regrette cette décision, mais je l’accepte. Ça n’enlève rien à ce que j’ai dit en conscience et je ne regrette rien. »

           Néanmoins, à la demande des victimes, le cardinal Barbarin a comparu avec cinq autres prévenus -d’anciens collaborateurs dont deux sont devenus depuis évêques- devant le tribunal correctionnel de Lyon en citation directe, le 7 janvier 2019.

           Pour toute défense, sans éprouver la moindre compassion pour les victimes, il s’est limité à se retrancher derrière des directives qu’il a reçues du Vatican. « J’ai l’impression d’avoir fait exactement ce qu’on m’a indiqué », assène-t-il à ses juges.

           Ainsi, si Barbarin n’a relevé Preynat de ses fonctions qu’en septembre 2015, c’est parce que Rome lui aurait demandé de gérer « sans scandale » l’affaire… « Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’erreurs mais je ne vois pas de quoi je suis coupable », conclut-il quand la présidente lui demande s’il va réclamer sa relaxe…

           Christian Burdet, l’une des neuf victimes présentes à l’audience, abusé enfant par le prêtre pédocriminel, a les larmes aux yeux. « C’est difficile d’être considérés comme les coupables », murmure-t-il. Coupables d’être venus, adultes, demander des comptes à la hiérarchie catholique…

           A l’issue du procès, le parquet n'a pas requis de condamnation à l’encontre du cardinal Barbarin, arguant de la prescription des faits… une décision dans la lignée de celle prononcée, déjà, il y a deux ans et demi par le parquet.

En définitive, le tribunal correctionnel de Lyon rendra sa décision le 7 mars 2019.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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NB : La justice a autorisé, lundi 18 février, la sortie en salles du film Grâce à Dieu, sur l'affaire Preynat. Le prêtre accusé de pédophilie avait saisi la justice afin d'obtenir le report de la sortie de ce film mais n'a pas obtenu gain de cause. Le nouveau film de François Ozon a été autorisé à sortir en salles dès mercredi 20 février 2019.

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