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8 août 2022

BINATIONALITE FRANCO-ALGERIENNE

BINATIONALITE  FRANCO-ALGERIENNE : S'INSPIRER DE LA REFLEXION ET DU TRAVAIL DE PIERRE DESCAVES, DEPUTE F.N.

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 3 août 2022

            Ils sont 89 députés du Rassemblement  National, soit bien davantage que leurs prédécesseurs élus à la proportionnelle dans les années quatre-vingts. A ceux-ci s'imposaient alors des problématiques qui, depuis ont pris de l'ampleur: binationalité, immigration, islamisme, entre autres...

            Parmi les députés F.N., Pierre DESCAVES, né en 1924 à KENCHELA, combattant Algérie Française, qui lutta avec ferveur sur les bancs de l'Assemblée. Je me réfère à sa question écrite posée le 26 janvier 1987, au Garde des sceaux, Ministre de la Justice de l'époque. L'ami Pierre s'offusquait alors de la désinvolture d'un individu, se présentant, dans l'édition du Monde du 9 décembre 1986, comme un « écrivain algérien de nationalité française » qui s'était « décidé pour quelque chose qui est loin d'être subjectivement résolu ».

            Notre vaillant député pied-noir, aujourd'hui disparu avait taclé, à juste raison, un certain Nabil FARES (fils d'un assimilationniste d'abord, puis affairiste FLN, Abdheramane) décédé bien avant notre cher camarade, défenseur des patriotes et Français d'Algérie.

            Pour être juste, disons que Nabil a mis de l'eau dans son vin infect, distillé dans la lettre susvisée, jusqu'à participer aux Invalides en 2004, à la cérémonie d'hommage aux HARKIS ! (J'y étais!).

            Nos binationaux d'aujourd'hui, hommes et femmes, surenchérissent dans leur discours haineux pro-FLN, toute honte bue, au point de reléguer un site, passablement preneur dans le domaine, au rang d'enfant de chœur, Algérie Patriotique.

            Avant c'étaient les FARES(IENS) ? Aujourd'hui, ce sont les FARIS(SIENS) !

            En effet nos bis - qui sont bien pires - évitent même de se revendiquer comme Algériens de nationalité française, c'est une attribution qu'ils cachent soigneusement. Leur nationalité française à l'occasion ne leur est pas inutile, ne serait-ce que pour ester en justice contre leurs contradicteurs qu'ils accusent de tous les noms d'oiseaux (nostalgiques, racistes, islamophobes...).

            Question à un de ces binationaux : « Avez-vous la nationalité française? ». Réponse : « C'est du domaine privé ! »

            A la femme « bi », pourfendeuse à tous crins du « trauma colonial », il m'a été répondu : « Cela ne vous regarde pas ! »

            Camarades et amis du R.N. à l'Assemblée, disons : « Souquez ferme et n'épargnez pas ces drôles de compatriotes indignes et arrogants, qui s'ils persistent dans une voie sans issue pour tous, s'exposent à terme à une déchéance de la nationalité française et à une expulsion du territoire national ! ».

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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6 août 2022

ET ILS NOUS ONT ACCUEILLIS AVEC DES CRIS DE HAINE

par José Castano.

« Des années d’amour ont été effacées par la haine d’une seule minute » (Edgar Allan Poe)

            Vous avez été nombreux à m’exprimer votre ressenti suite à l’article « Il y a 60 ans… l’EXIL ». Il en a résulté beaucoup d’émotion, de chagrin, de nostalgie et de rancœur… Nombreux aussi sont ceux qui ont émis le désir de voir une suite à ce drame car, à celui du départ, allait s’ajouter –tout aussi dramatique- celui de l’arrivée en France Cet article est dédié à tous ceux qui ont connu les affres de cet exode. Qu’ils n’oublient jamais ! Pour revoir l’article sur « l’Exil », cliquez sur : IL Y A 60 ANS "L'EXIL"

 

NOTRE MÉMOIRE

            … Peu à peu, le soleil, pareil à une meule incandescente, émergea des flots. Tout autour du navire, les eaux soyeuses tournoyaient lentement, en vastes cercles concentriques qui s’évanouissaient à la limite extrême de l’horizon. Un haut parleur annonça bientôt que l’on apercevait les côtes de France. Mal réveillés, ils montèrent tous sur le pont. Sous le ciel gris, la côte paraissait noire. Des oiseaux de mer passaient au-dessus du bateau en poussant leurs cris aigus.

            Ils étaient tous là, serrés les uns contre les autres, appuyés à la rambarde. Le paradis dont ils avaient tellement rêvé, enfant, à travers les pages d’un livre de géographie approchait lentement et déjà ils n’en voulaient plus. Ils rêvaient à un autre paradis perdu : l’Algérie ; c’est à elle qu’ils pensaient tous à présent. Ils n’étaient pas les frères douloureux qui arrivaient pour faire panser leurs blessures, mais des étrangers. En eux remontaient des aigreurs. Le regret de ce qui n’était plus suffisait à faire revivre ce qui aurait dû être…

            Ce qu’ils avaient laissé « là-bas », c’était avant tout cette part d’insouciance qui les faisait chanter et rire. En foulant pour la première fois le sol de la France, ils apprendraient brutalement la signification du mot « demain » dans une situation que personne n’avait pu prévoir et le qualificatif de « Rapatrié » serait apposé à chacun d’eux. C’était une manière comme une autre de les déposséder à tout jamais de ce sol qui les avait vus naître, de leur dire que jamais il n’avait été leur patrie. Et l’angoisse les étreignait car déjà la presse progressiste et bon nombre de politiques les avait condamnés. C’est ainsi que « l’Humanité » du 6 Janvier 1962 parlait d’eux en ces termes « Ils ont une drôle d’allure ces passagers en provenance d’Algérie » et « La Croix » du 24 Février recommandait au sujet des jeunes rapatriés qu’il fallait « éviter de laisser notre jeunesse se contaminer au contact de garçons qui ont pris l’habitude de la violence poussée jusqu’au crime ».

            Robert Boulin, secrétaire d’Etat aux rapatriés, avait déclaré le 30 Mai 1962 au Conseil des Ministres : « Ces sont des vacanciers. Il n’y a pas d’exode, contrairement à ce que dit la presse. Ce sont bien des vacanciers, jusqu’à ce que la preuve du contraire soit apportée »… tandis qu’au nom du Parti communiste, M. Grenier s’indignait de la réquisition d’une colonie de vacances pour les « saisonniers »… Le 5 Juin, par l’entremise de « l’Humanité », François Billoux, député communiste, conseillait au Gouvernement de loger les rapatriés « dans les châteaux de l’OAS », ajoutant : « Ne laissons pas les repliés d’Algérie devenir une réserve de fascisme ».

            Lorsque ces nouveaux « vacanciers » débarquèrent, ils découvrirent aussitôt que le malheur ce n’était pas propre, pas beau à voir. Partout de lamentables cargaisons humaines où les matelas mal ficelés côtoyaient les cages à canaris. Des hommes, des femmes, des vieillards, dépenaillés, hirsutes, démoralisés, souffrants, la marche pesante, le découragement dans l’âme, tandis que les mamans étaient tiraillées en tous sens par leurs enfants qui pleuraient et poussaient des cris. On ne voyait plus que la morne lassitude des silhouettes courbées sous des charges hâtivement nouées qui donnaient l’impression d’avoir emporté, là, la part la plus précieuse du foyer. Mais la part la plus précieuse, en réalité, nul n’avait pu l’emporter avec soi, parce qu’elle dormait dans l’ordonnance des murs et dans la lumière qui baignait les paysages où s’étaient allumés les premiers émerveillements de l’enfance… on n’enfermait pas les souvenirs, le soleil et la mer dans une valise !...

            Certains arrivaient dans un état de dénuement physique et matériel invraisemblable… Misère vestimentaire, délabrement… Il s’élevait de ce troupeau une rumeur faite non de cris mais de sanglots, de paroles qui revenaient en leitmotiv : faim, soif, dormir et surtout, Misère… Misère…

            Où étaient donc ces riches colons ? Ces exploiteurs de la misère arabe ? Ils étaient seuls désormais et ils n’en pouvaient plus.

            Pour les accueillir, point de « cellules d’accueil »… mais un imposant « service d’ordre » qui avait pour mission essentielle de procéder à un « filtrage » des éventuels suspects (entendez-par là, les membres de l’OAS). Des chefs de famille qui avaient eu le malheur de voir leurs noms mentionnés sur les fiches de police étaient, sans la moindre humanité, arrachés à leurs épouses et à leurs enfants, déjà singulièrement éprouvés par ce cruel destin et, jugés aussitôt tels des criminels, allaient remplir les prisons françaises encore imprégnées de l’odeur des tortionnaires du FLN que l’on venait, en hâte, de gracier. Quelle affliction que de se voir ainsi arraché aux siens à un moment où on a tant besoin de la présence d’un père et d’un époux. Quel cruel spectacle que celui-là ! Ils avaient tous besoin de l’Armée du Salut… on leur envoya les R.G, les C.R.S et les gardes mobiles…(1)

            Les pieds nus dans des babouches, un homme ouvrait un pardessus à chevrons : il n’avait que son pyjama dessous. Il se tordait les mains et racontait, la voix brisée par l’émotion, que sa fille avait été enlevée, le matin même du départ. Comme il avait perdu son dentier, on comprenait mal son récit et l’on entendait :

-                      Elle criait : « Me laisse pas, papa… me laisse pas ! »

            Mais qu’est-ce que je pouvais faire ? Ils me tenaient. Ils me tenaient je vous dis… criait le pauvre homme en éclatant en sanglots

« Mon Dieu, mon Dieu », répétait une femme en se signant.

A quelques pas, une dame effondrée racontait au personnel chargé de l’orientation des réfugiés :

             - Moi, je ne voulais pas partir, Monsieur. Je savais bien ce que ça serait. Je me disais : « Il n’y a qu’à attendre ». Je ne sortais plus. Juste pour les commissions. Je croyais que ça allait se calmer. Puis les deux locataires du premier sont partis. On n’est plus restées qu’avec Madame Ramon, dans la maison. Le soir, on mangeait l’une chez l’autre, pour se tenir compagnie, pour parler. Et puis, l’autre matin, quand je suis revenue du marché, elle était dans l’escalier, allongée, plein de sang partout, avec sa tête en arrière qui tenait plus que par le chignon. On avait tout chamboulé chez elle. Qu’est-ce que je vais devenir Monsieur… qu’est-ce que je vais devenir ?...

            C’était la litanie de la débâcle. Tous avaient un viol à raconter, un pillage, un crime, un enlèvement dont ils avaient été témoins.

-                      Et l’armée ? demanda un journaliste effaré par toutes ces horreurs.

-                      Ah ouah ! Qu’elle armée m’sieur ? répondit un homme dont le visage était blême.

-                      L’armée française !

-                      Il n’y a plus d’armée française, m’sieur. L’autre jour, auprès de la grande poste, ils étaient dans les étages en train de frapper un Européen.

-                      Qui ils ?

-     Les Arabes ! On entendait hurler. Passe une jeep avec un lieutenant français et trois soldats. Je fais signe. Ils s’arrêtent. « Vous n’entendez pas ? », je dis. « Non. Je n’entends pas, qu’il me répond le lieutenant ! Et même si j’entendais, ce serait pareil. J’ai pas d’ordre ! »

Ma parole ! Je lui ai fais un bras d’honneur. Si c’est pas malheureux. Et ça s’appelle la France, m’sieur ?

            A cet instant un homme qui écoutait la conversation s’adressa au journaliste :

- Monsieur, le drame des Français d’Algérie rejoindra dans l’histoire celui des juifs chassés et persécutés sous le nazisme. Ce sera la même honte.

            Au même moment, ce 18 Juillet 1962, dans l’indifférence générale, se tenait le Conseil des Ministres. En parlant des Pieds-Noirs (vocable que bon nombre de Français d’Algérie entendaient pour la première fois), De Gaulle déclara : « Il faut les obliger à se disperser sur l’ensemble du territoire », ce qui permit à Louis Joxe, son éminence grise, de renchérir : « Les Pieds-Noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils retournent en Algérie ou qu’ils s’installent en France où ils seraient une mauvaise graine. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine ou au Brésil ».

         Et des jours durant, on rencontrait dans tout le Sud de la France, notamment dans les zones maritimes, des masses de Pieds-Noirs hébétés, prostrés, embarrassés dans les enfants, les valises et les formalités, assommés de douleur et de fatigue, amers face à l’indifférence et au mépris, se perdant dans des rues qu’ils ne connaissaient pas, photographiés comme des bêtes venues d’un autre âge, avec leur visage mort, ravagé par les larmes et la douleur.

         Dans les ports, c’était la désolation. Les cadres de déménagement de ces « richards », hâtivement construits en bois, étaient volontairement plongés dans la mer par les dockers de la CGT et autres gauchistes. Ceux qui avaient eu la chance d’être épargnés, étaient éventrés. Leur contenu gisait, épars, sur le sol faisant le « bonheur » des rôdeurs à l’affut de toutes ces richesses…

         A Marseille, un homme dont la haine pour les Français d’Algérie n’avait aucune retenue, le socialiste Gaston Defferre, allait se charger personnellement de leur accueil. Sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il alla jusqu’à prononcer ces mots infâmes : « Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… », ajoutant qu’il ne les recevrait jamais dans sa cité. Le 26 Juillet 1962, lors d’une interview réalisée par Camille Gilles pour « Paris-presse», à la question de ce dernier : « Dans certains milieux de Marseille, on prétend que vous avez à votre disposition une police spéciale, genre « barbouzes », est-ce exact ? » Réponse : « Ce sont simplement des militants… Ils sont groupés en sections et sous-sections. Il y en a à Marseille un peu plus de 15.000 (payés par le contribuable ou par le PS ?). C’est la deuxième fédération de France et, croyez-moi, ces gens savent se battre. Aux prochaines élections et réunions électorales, si les « Pieds-Noirs » veulent nous chatouiller le bout du nez, ils verront comment mes hommes savent se châtaigner… Ce ne sont pas eux qui viendront, mais nous qui iront casser leurs réunions. N’oubliez pas aussi que j’ai avec moi la majorité des dockers et des chauffeurs de taxis ». Et à une nouvelle question du journaliste : «Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés de Marseille ? » « Oui, répondra sans vergogne Defferre, qu’ils quittent Marseille en vitesse ; qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux ».

          Ainsi, tenaillés entre communistes et socialistes qui leur vouaient, à l’instar de leur « maître à penser », une haine sans borne et qui, de surcroît, détenaient les rouages de la vie politique, sociale, administrative… et mafieuse, les Français d’Algérie installés à Marseille allaient connaître durant les premiers mois de leur exil, des difficultés à nulles autres pareilles… 

« Se réadapter ailleurs », c’est ce que les « Rapatriés » allaient tenter de faire en dépit des difficultés qui s’amoncelaient : précarité, chômage, logement, scolarité, santé… Cependant, dans tous les coins de France où ils étaient arrivés en masse, on en profitait pour faire monter les prix ; chambres d’hôtels et meublés affichaient complet et la nuit, beaucoup de ces malheureux se retrouvaient dans les halls de gare, remâchant un peu plus leur rancune. Les logements se faisaient rares et étaient proposés à des tarifs exorbitants, les établissements scolaires n’acceptaient plus, par manque de place, les enfants… A la vue de tant de misère, ils ne cessaient de se répéter : « Est-ce cela la France ? Cette France que nous avons tant aimée ? »… Mais la France, ce pays merveilleux des droits de l’homme, cette terre d’asile de tous les réfugiés du monde, manquait, pour la première fois de son histoire, de générosité. Elle accueillait ces pauvres gens à contrecœur, témoignant autant d’indifférence que d’hostilité. Combien de ces « rapatriés » allaient découvrir des mots nouveaux tels que « dépression nerveuse », « stress »… termes dont ils ignoraient le sens, eux, transfuges d’un pays de soleil où tout était prétexte à la fête... Combien de morts prématurés cette communauté compta la première année de son rapatriement en France !...

            Face à ce désastre humain, le gouvernement demeura de marbre. Seuls quelques élus locaux réagiront humainement avec des moyens limités et quand Alain Peyrefitte, pris de remords, exposera au « général Président », le 22 Octobre 1962, « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », De Gaulle répondra sèchement avec ce cynisme qu’on lui connaissait : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »… On était bien loin du « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! »…

            Et c’est ainsi que, des années durant, les Français d’Algérie promèneront leur mélancolie à travers cette France égoïste et indifférente qui, sans se soucier des martyrs, aura laissé égorger les vaincus…

José CASTANO

(1)  : C’est cette mésaventure qui mena directement le père de l’auteur de ces lignes à la prison de Fresnes.

… ET ILS NOUS ONT ACCUEILLIS AVEC DES CRIS DE HAINE : Le titre de cet article est inspiré de celui de l’ouvrage « Et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine » paru en 1982 et rédigé par mon ami Gérard ROSENZWEIG (alias, Henri MARTINEZ). Email : gerard-rosen@orange.fr 

« Quand la haine respire le sang, elle ne sait se dissimuler » (Sénèque)

 Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles –

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie -

16 juillet 2022

VERS LA MAINMISE DE LA DOXA FLN SUR L'ÉCRITURE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 16 juillet 2022.

            Bravo à Jordan BARDELLA d’avoir demandé le 12 juillet 2022 sur les antennes de France-Infos que la FRANCE arrête de se prosterner devant l’Algérie. Bon sang ne saurait mentir. Jordan doit bien avoir l’ancêtre kabyle qu’on lui prête !
Le dénommé TEBBOUNE ne s’en cache pas : la vision FLN doit prévaloir à Paris, quitte à appliquer une censure systématique de toute voix dissidente ! Humiliés, les Français accepteront tout le reste, à commencer par leur
invasion, aujourd’hui de plus en plus accélérée !
           Le Monde du 5 juillet 2022 donne le ton en accordant une page entière  à un avocat, pompeusement installé sur la place publique, qui à l’abri de sa nationalité française, pas du tout revendiquée, fustige les « nostalgiques » de « l’Algérie française » ! Rendez-vous compte, ces « bougres » énoncent des « énormités » sur l’Algérie et la présence française ! Scandale et damnation, les médias français , de surcroît, apparaissent aussi obsédés par la présence grandissante du voile et  du burkini !

           Voilà de quoi exiger qu’on entame un « énorme » travail de « décolonisation » : ce qui enchantera , entre autres, Camomille JORDANA et Leila SLIMAI ! Il apparaît plus que regrettable que la voix ennemie s’introduise partout et pourrisse la presse et l’Université, sans que cela émeuve grand monde !

           Je déplore vivement que le site « Harkis Dordogne » cède trop volontiers place à la prose du Courrier de l’Atlas (voyez-vous cela ?) du 12 juillet 2022 qui évoque « les stéréotypes coloniaux »! Ce Courrier, qui me met en colère, ose estimer à un tiers les » chiffres » (quels chiffres ?) de la proportion des harkis ayant commis des » exactions » ! Quelle haine suintant à l’égard des harkis, parias entre tous !

           Il faut réagir très vite et fort et dénoncer les ennemis de la France, faute de quoi la remise des clefs de notre patrie aux forcenés qui se profilent de plus en plus, dans la lumière, apparaîtra imminente !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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9 juillet 2022

LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT SA PROGRESSION

QUAND LA HAINE ALGERIENNE ANTI-FRANCAISE ET PRO-FLN POURSUIT IMPUNEMENT SA PROGRESSION

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 juillet 2022

            Qui s'inquiète vraiment des proportions prises par la haine envers notre pays ?

           Pour s'en convaincre, il suffira de lire notre presse censée française, à l'occasion de la célébration des 60 ans de "l'indépendance algérienne" !

           Certes, il est inutile de s'interroger quant aux morceaux de bravoure de l'Humanité du mardi 5 juillet 2022 qui évoque les déclarations de Louis ALIOT, maire RN de Perpignan, en titrant "le retour éhonté des nostalgiques de l'Algérie française".......

           Mauvaise foi quand tu nous tiens ! Les indécrottables du parti aujourd'hui ROUSSELien feront encore et toujours l'impasse sur les territoires perdus de la République, toujours susceptibles de leur amener quelques électeurs en plus !

           Relevons maintenant ce qui apparait plus inquiétant : une page entière du quotidien Le MONDE du 5 juillet 2022 qui étale le venin d'un certain Massensen CHERBI !

           En le lisant, il faut bien convenir que ce personnage prône carrément de censurer les médias français sous prétexte que ceux-ci sont très regardés en Algérie (au fait, pourquoi donc ?) et laissent une part belle aux "Nostalgériques". Il ose s'insurger contre "des énormités (proférées lors de certaines émissions) sur la conquête et le passé colonial ! Et de poursuivre "sans compter une couverture obsessionnelle des histoires de voile ou de burkini".

Au fait qui est ce CHERBI et que fait-il ici ?

           Apparemment, il est docteur en droit, diplômé de l'Université de Paris....Panthéon Assas et enseignant à ...Sciences Po-Grenoble, cette belle cité dont le premier magistrat est justement le promoteur par excellence du burkini.... Voyez-vous cela !

Suffit ! il importe D'URGENCE D'INTERROGER QUI DE DROIT !

Depuis quand le cher CHERBI officie-t-il en France ?

Au fait quel est son statut exact ? Algérien ? Français ? Bi ?

           Cher bi national ou en passe de l'être ? Et surtout a-t-il une quelconque autorité pour juger à partir de quand sont proférées des "énormités" sur la conquête de l'Algérie et sur le passé qu'il décrète unilatéralement et abusivement d'uniquement "colonial" ? Notre cher BI (national peut-être ?) s'il n'est pas content, n'est pas obligé de s'incruster chez nous ! Lui et ses semblables pourraient même être invités à (selon le terme employé par des Maghrébins en colère) DEGAGER ! Tout ceci avant qu'il ne soit trop tard pour lui, les Français et la paix civile !

            Depuis l'établissement de la première mouture de l'interpellation de l'intéressé, j'ai pu le joindre le 8 juillet 2022 à 17h04 pour une durée d'appel de 72 minutes. Je lui en sais gré et m'apprêtais à arrondir passablement les angles ! Sauf que... à l'instar de l'imbuvable Karima LAZALI (auteur inénarrable du "Trauma colonial") le cher CHERBI se refuse pour l'instant à se prononcer sur sa nationalité ! Algérien ? Français ? A peine plus diplomatique que la KARIMA (elle prétendait que cela ne me regarde pas !) Massensen assure que la question relève du "domaine privé" !

            Tu parles, Charles ! Et vive les accords du FLAN de mars 1962 !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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4 juillet 2022

60ème anniversaire du massacre des Oranais le 5 juillet 1962

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

Cérémonies et Messes

PARIS
11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME / 75017 / PARIS) célébrée par M. l’abbé Guillaume de Tanouarn.
15 H15 Recueillement et dépôt de gerbes au Mémorial National de la guerre d’Algérie  quai  Jacques Chirac (anciennement quai  Branly) face à l’avenue de la Bourdonnais (organisation GRFDA et MAFA)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R , A L L O

CAEN : 11H Cérémonie dépot de gerbes à la  stèle des rapatriés cimetière Saint Gabriel ( organisée par ANFANOMA de Normandie)

PIERRELATTE : 10H30 Dépot de gerbes cimetière de la Roserais, Stele des rapatriés (organisée par ANFANOMA de Pierrelatte)

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

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25 juin 2022

3 JUILLET 1940---L'AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR

Par José Castano

Une tragédie occultée par les livres d’histoire…

En mémoire des 1585 marins français morts sous le feu « allié »

« Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’évènement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée…

            Tour à tour, port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

            Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

            Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

            L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

            Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

            Les 18 et 19 juin, sont sabordées ou détruites, des unités  en construction à Cherbourg, celles en réparations à Brest, Lorient, La Pallice et au Verdon. Les bâtiments capables de prendre la mer appareillent partie pour Plymouth, partie pour Casablanca, même le cuirassé Jean Bart inachevé.

            Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

Le 30 juin, dans un accès de colère, l’amiral North s’adresse à l’amiral Somerville :

- Qui a eu cette fichue idée (opération Catapult) ?

- Churchill ! répondit Somerville,

-No « Catapult », but, « Boomerang » ! Cette opération nous met en danger, répliqua North. Winnie (Churchill) est fou ! Je vois ce qu’il veut mais c’est une solution criminelle.

            Les bâtiments de la Méditerranée, le 3 juillet 1940, sont amarrés le long de la jetée de Kébir, d’Est en Ouest : le transport Commandant Teste, les cuirassés Bretagne et Provence, les croiseurs Strasbourg et Dunkerque. Leur font vis-à-vis, dans le fond ouest de la baie, six contre-torpilleurs : Mogador, Volta, Tigre, Lynx, Terrible, Kersaine…les fleurons de la flotte française. Au mât du Dunkerque, flotte la marque de l’Amiral Gensoul, commandant en chef… La démobilisation doit commencer dans quelques jours, les équipages se préparent à aller en promenade pour se distraire à terre.

            Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé. Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

            Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

            Sur les bâtiments français, l’arrivée inattendue de cette imposante armada provoque de l’étonnement, qui sera bientôt de la stupeur. Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi :

« La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

            L’amiral Gensoul réaffirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

            Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là ». Servitude et grandeur militaires !

            Ainsi, nos bâtiments, contre la force, se défendraient par la force.

            Au moment où l’officier britannique sort de la rade, le commandant de la flotte anglaise signale : « Si les propositions britanniques ne sont pas acceptées, il faut que je coule vos bâtiments. »

            Les bateaux français, aux feux éteints, disposés pour un désarmement rapide, reçoivent l’ordre à 7h55 : « Prendre dispositions de « combat », puis à 9h10 : « Flotte anglaise étant venue nous proposer ultimatum inacceptable, soyez prêts à répondre à la force par la « force ».

            En effet, le 3 juillet 1940, vers 10h, l’Amiral anglais Somerville adresse un ultimatum aux unités de la flotte française : « Coulez vos bâtiments de guerre dans un délai de 6 heures, ou nous vous y contraindrons par la force. »

            Après un conseil tenu par l’Amiral Jarry, commandant la Marine à Oran, le général de Saint-Maurice et le Préfet Boujard, celui-ci informe la population, par un communiqué affiché à 13h30, « qu’une alerte réelle pourrait avoir lieu l’après-midi, l’invite à se réfugier dans les abris, tranchées, etc…, renvoie les élèves dans leur famille ». Les consulats anglais du département sont gardés et surveillés, pour parer à toute manifestation. Les services de défense passive, l’hôpital, les services sanitaires, la Croix-Rouge et la police sont alertés. La dispersion des habitants de Mers El-Kébir est décidée, seul le Maire, les conseillers municipaux, les fonctionnaires et ouvriers de la Centrale et des travaux portuaires restent à leur poste.

            Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée (Churchill l’a reconnu). L’Amiral Gensoul cherche à gagner du temps pour permettre aux batteries côtières, aux avions de la Sénia (aéroport situé à la périphérie d’Oran), aux unités de la Flotte, de se réarmer pour le combat et aussi de laisser à nos alliés d’hier le temps de réfléchir à la portée de leur ultimatum. L’amiral anglais répond à une demande de cesser le feu qu’il ne l’arrêtera « que quand toute la flotte française sera coulée ».

            A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

            Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ; parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissent les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

            Aussitôt les secours s’organisent. Le Maire de Mers El-Kébir, M. Boluix-Basset, les pêcheurs, gendarmes, pompiers, marins rescapés et la population aident au sauvetage des hommes des bâtiments atteints, jetés à l’eau valides ou blessés. Une chapelle ardente est installée dans la salle du cinéma de Kébir. Les obsèques des 1380 marins assassinés- ont lieu le 5 juillet, au cimetière de Mers El-Kébir, en présence du Maire, du Préfet et de l’Amiral Gensoul qui s’adressera une dernière fois à ses hommes en ces termes : « Vous aviez promis d’obéir à vos chefs, pour tout ce qu’ils vous commanderaient pour l’Honneur du Pavillon et la grandeur des armes de la France. Si, aujourd’hui, il y a une tache sur un pavillon, ce n’est certainement pas sur le nôtre. »

            Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » va se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A  côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement. Au total, la marine française déplore plus de 1600 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

            Ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

            Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare :

            « En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

            Pour la première fois se trouvait ainsi affirmée, dans la bouche même d’un général français, une contrevérité : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques. Et comme il vouait une haine viscérale à « l’Empire » qu’il considérait comme « Pétainiste » et qu’il fallait absolument mettre au pas pour la réalisation future de ses desseins, il donna à la flotte britannique, le 23 septembre 1940, la consigne de bombarder Dakar. Ce fut l’échec. L’insuccès des Britanniques fit comprendre aux uns et aux autres qu’il était vain de vouloir détacher l’Empire français de la Métropole et que la poursuite des attaques servirait de prétexte à une intervention allemande.

            Dans ses mémoires, Churchill n’a pas caché son embarras. Il a comparé Mers El-Kébir à une tragédie grecque : « Ce fut une décision odieuse, la plus inhumaine de toutes celles que j’ai eues à partager », écrira-t-il.

            Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que cet événement tragique avait produit dans les esprits…

            Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

            L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, accepta de rentrer en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire finale. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à De Gaulle, que ce dernier, devenu président du Comité de la Libération devait justifier… Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au Pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune…

            Ces morts Français, bannis de la mémoire nationale, auraient pu reposer en paix. Or, le 5 Juillet 2005, jour anniversaire d’une autre tragédie (Le massacre de plus de trois mille Européens, le 5 Juillet 1962 à Oran), le cimetière de Mers El-Kébir fut saccagé sans qu’aucune autorité gouvernementale française, aucun média, aucune association humanitaire et « antiraciste », n’élevassent la moindre protestation, préférant s’humilier à « commémorer » la « répression » (beaucoup plus commerciale) de Sétif par l’armée française en 1945.

            Aujourd’hui encore, le souvenir de cette lâche agression britannique contre une flotte au mouillage et désarmée demeure vivace dans la Marine et, paraphrasant Talleyrand, on peut affirmer que « Mers El-Kébir a été pire qu’un crime, une faute ».

            Quant aux survivants de cette tragédie qui défilèrent devant les cercueils de leurs camarades, ils ont conservé depuis, ce visage dur des hommes qui n’oublient pas.

            N.B : Le 24 mai 1941, au large de l’Islande, le cuirassé Bismarck coula le Hood. Trois  jours plus tard, le 27 mai 1941, il fut attaqué au large de Brest et sombra à son tour sous les coups d’une armada britannique.

José CASTANO

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1940 : Mers el-Kébir ou la fatalité | Archive INA

 

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60ème ANNIVERSAIRE DES MASSACRES D'ORAN

Samedi 2 juillet 2022 : À l'occasion du 60ème anniversaire des massacres qui se sont déroulés à Oran le 5 juillet 1962, la Ville de Camaret en coopération avec l'association « Violès Mémoire Souvenirs », organise un hommage aux victimes et aux disparus de cette tragédie qui s'est déroulée sous les yeux de l'armée française aux ordres du Général Katz et de la gendarmerie qui avaient ordre de ne pas intervenir.

Cliquez sur : Voir le message

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 Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de la Légion étrangère et du 1ER REP à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Pour voir le détail, cliquez sur :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/06/01/39500910.html

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SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE 1962 – 2022

Organisé par la MAIRIE de VENDARGUES (34740)

Pour voir le détail, cliquez sur :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/06/02/39503310.html

 

25 juin 2022

LE PIEGE GAULLISTE

Pour le 60èm anniversaire de l'INDÉPENDANCE DE L ALGÉRIE - IDÉE DE LECTURE

Algérie- Le piège Gaulliste

Henri-Christian Giraud : « De Gaulle voulait l’abandon de l’Algérie ! »

            Ancien rédacteur en chef du Figaro Magazine, Henri-Christian Giraud a mené un remarquable travail d’historien pour évoquer, à travers des archives inédites, le grand dégagement. Le grand dégagement, c’est l’indépendance de l’Algérie qui était française. Un processus voulu par le général De Gaulle ? Telle est la thèse avancée par l’auteur de « Algerie, le piège gaulliste ». S’appuyant sur une imposante bibliographie, Giraud affirme que le chef de l’Etat, guerrier de la politique, avait arrêté sa stratégie de longue date : l’abandon de l’Algérie et le renversement des alliances. Pour l’emporter contre son véritable ennemi, le front pro-Algérie française, il lui fallait le piéger.

             Parmi les révélations de l’ouvrage, l’historien démontre que le putsch des généraux Zeller, Jouhaud, Salan et Challe était connu du pouvoir et même facilité par l’inertie volontaire de De Gaulle. Un de Gaulle qui apparait sous un jour peu flatteur, à la fois dur et insensible au sort cruel des pieds-noirs et plus encore des harkis. Un livre qui va créer la polémique tant il écorne durablement la statue de « Commandeur » dressée depuis des décennies.

            Au terme de sa longue traversée du désert, Charles de Gaulle s’empare de la cause de l’Algérie française pour prendre le pouvoir en 1958.
           Loin des hésitations et des tâtonnements que certains historiens prêtent au Général à cette époque, Henri-Christian Giraud dresse le portrait d’un homme déterminé, guidé par une idée qu’il suivra tout au long de l’affaire algérienne : l’indépendance ne fut jamais pour lui une concession accordée à contrecœur, pas plus qu’une noble initiative anticolonialiste placée sous le signe du temps. Elle fut un moyen, un prétexte pour la France de s’extraire d’une colonie dont elle n’avait plus rien à espérer.
           Convaincu de servir l’intérêt supérieur de son pays, de Gaulle doit faire face à de nombreux obstacles : l’armée, l’opinion publique, le gouvernement, le peuple français, la presse, les agitateurs, les Européens d’Algérie… Autant d’intransigeants que ce » prince de l’ambiguïté » entend surmonter à sa façon. Faisant miroiter l’association aux uns, la sécession aux autres, louvoyant entre représentants de l’URSS, du FLN, du GPRA et de son propre camp, de Gaulle orchestre d’une main de maître, et par une série de coups montés, le piège dans lequel tous les acteurs du conflit vont être amenés à glisser, jusqu’à la tragédie finale.
           Un document capital, fondé sur des archives inédites, notamment soviétiques, et des observations presque quotidiennes de nombreux témoins clés des événements.

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16 juin 2022

60ème ANNIVERSAIRE DES MASSACRES D'ORAN

A CAMARET-sur-AYGUES LE 2 JUILLET 2022

Affiches 60 ème anniversaire Oran

À l'occasion du 60ème anniversaire des massacres qui se sont déroulés à Oran le 5 juillet 1962, la Ville de Camaret en coopération avec l'association « Violès Mémoire Souvenirs », organise un hommage aux victimes et aux disparus de cette tragédie qui s'est déroulée sous les yeux de l'armée française aux ordres du Général Katz et de la gendarmerie qui avaient ordre de ne pas intervenir.

Date : samedi 2 juillet 2022

Programme :

- 10h00 : commémoration organisée par l'association « Violès Mémoire Souvenirs » au cimetière de Violès

- 11h00 : inauguration officielle de l'Allée du 5 juillet 1962 située en face du magasin Intermarché à Camaret. Parking possible devant l'Espace René Roussière (Allée des Sports)

- 11h30 : apéritif offert par la ville de Camaret

- 12h30 : repas patriotique en extérieur organisé par l'association « Violès Mémoire Souvenirs » à l'Espace Joseph Roumanille (Allée des Sports) à Camaret. Menu à 20€ : paella, fromage, dessert, vin et café compris.

Inscription obligatoire au repas patriotique par téléphone au 07.82.09.80.20 ou par mail à : oran.5juillet1962@gmail.com

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Kévin Banck

Chargé de la communication de la ville de Camaret-sur-Aygues

Hôtel de Ville - Cours du Midi - 84850 Camaret-sur-Aygues

Téléphone : 04 90 37 82 59 / 06 15 86 01 60

Mail : communication@camaret.org

Site : www.camaret.org

Facebook : Ville de Camaret

Instagram : Ville de Camaret

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Pour en savoir plus sur le génocide du 5 Juillet 1962 à ORAN, cliquez sur :

ORAN - 5 JUILLET 1962 LE GÉNOCIDE.

Et sur :

ORAN - 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITÉS.

RETOUR ACCUEIL

11 juin 2022

FRANÇOIS MEYER

Général François Meyer

Un Grand Monsieur nous a quittés, hier 10 juin.

Le Général François Meyer, élevé l'an dernier à la plus haute dignité, celle de grand-croix de la Légion d'honneur fut l'un des rares officiers à sauver, par centaines avec leurs familles, ses frères d'armes Harkis après les accords d'Évian.

Reposez en paix mon Général.

Avis de décès du général François Meyer

Retour "IN MEMORIAM"

8 juin 2022

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

Par José Castano.

Une page d’histoire…

« L'exilé est un mort sans tombeau » PUBLIUS SYRUS, Poète latin (Sentences)

 

 

IL Y A 60 ANS… L’EXIL

         Il y a 60 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

        Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

         La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

         Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

        Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

         C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

         A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

         Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

 

Dans le cadre du soixantième anniversaire de la fin de l’Algérie française, hommage aux héros de laLégion étrangèreet du1ER REP

à VENDARGUES (34740) et FREJUS (83600)

 

2 Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

 

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Voir les détails

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 SOIXANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

1962  –  2022

Organisé par laMAIRIE de VENDARGUES (34740)

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