Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

popodoran

popodoran
Newsletter
18 décembre 2022

CRÈCHES DE NOËL TOUJOURS "INDÉSIRABLES" ?

… Que fait l’église face au dicta de la Ligue des Droits de l’Homme ? Que ne s’oppose telle pas à la décision du Préfet de l’Hérault ? Où sont passé nos évêques ? Pas de vagues ici aussi !... telle est la devise de ces « pères de l’Eglise »… Pas étonnant que nos églises se vident au profit d’une autre religion. Désolant ! Affligeant !

Hérault: la justice ordonne de retirer la crèche installée dans l'Hôtel de ville de Béziers

Le tribunal administratif de Montpellier a estimé que la crèche entachait au "principe de neutralité" en mettant "en évidence la scène de la nativité". La crèche doit être retirée d'ici 24h.

crêche de Beziers 2020

La crèche de Noël dans le hall de la mairie de Béziers (2020)© Pascal Guyot - AFP

La justice a ordonné mercredi à la mairie de Béziers de retirer la crèche de Noël située dans la cour d'honneur de l'Hôtel de ville d'ici 24h sous peine d'astreinte de 100 euros par jour.

Le maire de Béziers "regrette cette mesure"

Saisi par la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) en référé - une procédure d'urgence -, le tribunal administratif de Montpellier a estimé que la crèche mettait "en évidence la scène de la nativité" et donc que "cette installation dans l'enceinte d'un bâtiment public méconnai(ssai)t les dispositions de l'article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et les exigences attachées au principe de neutralité des personnes publiques", détaille-t-il dans sa décision.

"On obéit, mais je regrette cette mesure qui est d'une grande brutalité face à quelque chose qui, pourtant, rassemble", a réagi le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national (RN).

L'élu doit déplacer la crèche de la cour de l'Hôtel de ville vers la place située devant la mairie ce jeudi à 12h, selon France Bleu.

Des installations récurrentes dans certaines mairies

La LDH avait sollicité sans succès le préfet de l'Hérault "pour faire respecter la loi". Dans une lettre datée du 5 décembre, le préfet avait prévenu qu'"il ne sera pas demandé, par l'État, au maire de Béziers de renoncer à cette installation", estimant que cette crèche était "une animation parmi d'autres".

"Le préfet ne met plus en oeuvre son pouvoir et ne fait pas appliquer la loi. C'est pour cela que nous avons saisi le tribunal. La violation systématique de la loi doit être sanctionnée", avait expliqué à l'audience mardi Me Sophie Mazas, présidente de la LDH de l'Hérault.

"Nous nous réjouissons de voir que le juge fait respecter le droit et la décision du Conseil d'État, mais nous sommes très interrogatifs sur la décision du préfet de l'Hérault de ne pas faire respecter la loi. Nous allons demander un rendez-vous en préfecture mais également à sa hiérarchie", a-t-elle réagi mercredi.

Les crèches de Beaucaire, dans le Gard, et de Béziers sont régulièrement poursuivies en justice mais continuent à être installées chaque année par les maires concernés. Celle de Perpignan fait également l'objet d'une saisie auprès du tribunal administratif de Montpellier par la LDH, dont l'audience est prévue le 20 décembre.

Le 16 novembre, le Conseil d'État avait confirmé l'interdiction de la crèche de Noël de la mairie de Beaucaire, dirigée par le maire RN Julien Sanchez.

Transmis par José Castano

Publicité
Publicité
28 novembre 2022

JOURNAL D’UN PRÊTRE EN ALGÉRIE

ORAN 1961-1962 MICHEL DE LAPARRE

Information transmise par Jean-François Paya

Les Éditions "Page après Page" viennent de procéder à la réédition de cet ouvrage très précieux qui était introuvable car épuisé.

http://nice.algerianiste.free.fr/pages/bouq_com/delapparre.html

            Ce livre capital d'un témoin et d'un acteur de terrain à été « snobé » et négligé par la plupart si non tous « les historiens » qui ont prétendu étudier cet épisode dramatique du début de l'indépendance en Algérie ; sauf dans « l'Agonie d'Oran » 3 volumes de témoignages et d'enquêtes sous la direction de Geneviève de Ternant (éditions Gandini) qui lui consacre 10 pages dans le volume 2.

           D'ailleurs ces livres aussi pionniers de ce dossier ont été très peu exploités et cités dans les différentes études sur le sujet (sauf enquête de JF Paya qui y est partiellement incluse) Pourquoi alors qu'il n'y a jamais eu d'enquête officielle et très peu d'archives souvent caviardées ou édulcorées ?

           Bien sûr il s'agit d'une chronique de faits et d'événements qui sont souvent rapportés au Père dans son patronage de St Eugène par les nombreux visiteurs souvent militaires. Il n'a pas tout vu et cela est livré brut d'émotion et sans sélection qualitative pro ou anti OAS ou FLN ; mais c'est un journal précieux pour un historien digne de ce nom qui utilise volontiers avec les réserves d'usage ce genre de document (avec d'autres) dans toutes les études historiques, même pour ceux qui sont écrits à posteriori (sans parler du Coran de la Bible où des Évangiles !) Ce document fut écrit au jour le jour. Dont Acte !

Mais revenons au jour tragique du 5 juillet que nous avance-t-il ? En vrac

           Les jours d'après on apprend les horreurs qui se sont passées au centre-ville ; les disparitions ; les morts les bruits alarmants courent mais on ne sait rien de ce qui s'est passé dans les quartiers musulmans ni en périphérie au stade Municipal où de nombreux survivants qu'on ne reverra plus ont été amenés Nota capitale selon des Officiers de l'état-major « certes attaque contre les Français mais surtout ouverture des hostilités entre FLN Ben Bella / Ben Khedda » donc on sait mais pas d'enquête, pas d'archives ! On rapporte des interventions d'officiers courageux qui ont agi seuls et qui ont sauvé des gens ! Épisode de la gare à l'arrivée du train d'Alger où l'armée Française a tiré sur les émeutiers, section 8 ème RIMA très édulcorée dans le JMO

Achat chez Decitre entre autres

JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir / membre du cercle Algérianiste du Poitou

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

2 novembre 2022

MONSIEUR MÉLANCHON - QU'AVEZ-VOUS FAIT DE VOS RACINES PIEDS-NOIRS?

Par José Castano

Bonjour Monsieur Mélenchon,

        Je suis né en 1946 en Algérie française… de même que vos parents. Comme vos aïeux, mes grands-parents étaient des immigrés espagnols qui, fuyant la misère, étaient partis (vers 1860) pour l’Algérie comme on se met en marche vers la terre promise… Mon arbre généalogique fait état du premier Castaño en 1864 à Ain-el-Turck (Oranie), village où j’ai vu le jour. L’un de mes grands-pères était puisatier, l’autre, travaillait la terre… Ils étaient bien loin de cette image d’Epinal inhérente aux « colonialistes PN » que vos amis gauchisants n’ont de cesse d’entretenir et de véhiculer depuis 60 ans…

Mon père est né au Maroc (OUJDA) en 1919 ; ma mère en 1924 en Algérie. Ils étaient épiciers dans un petit village d’Oranie et n’avaient rien de plus à défendre qu’une concession de 9m² située au cimetière d’Ain-el-Turck. Mon père –attaché viscéralement à l’Algérie- l’a clairement revendiqué auprès de ses juges lors de son procès pour sa participation dans l’OAS. Rejetant ses arguments, ils l’ont condamné (bien que n’ayant pas de sang sur les mains) à 4 ans ½ de prison… tandis que les tueurs du FLN recouvraient la liberté. « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! » avait-il dit…

        Nous sommes donc tous les deux voisins du ciel, Monsieur Mélenchon… La différence qui nous divise réside dans votre ambition à gouverner en altérant vos racines PN alors que, pour ma part, je n’ai jamais renié mon passé, œuvrant depuis 40 ans au rétablissement de la Vérité historique… Ma mémoire est baignée de larmes, Monsieur Mélenchon, la vôtre s’accommode du chant des sirènes de la discorde entretenue par vos chantres de l’anti-colonialisme, pourfendeurs de l’Algérie française…

Qu’avez-vous fait de vos racines Pieds-Noirs, Monsieur Mélenchon ?

       Avec mes cordiales et patriotiques salutations.

José Castano

CERCLE JEAN BASTIEN-THIRY

BP 50070 – 78170 LA CELLE SAINT-CLOUD

Courriel : basthiry@aol.com

Tel/Rep : 06.73.55.70.03

Site Internet : www.bastien-thiry.com

Vendredi 11 Novembre 2022 à 14h30, cimetière de BOURG-LA-REINE 92340 (27, rue de la Bièvre)

Cérémonie organisée par le Cercle Jean BASTIEN-THIRY en mémoire de tous les martyrs de l’Algérie française.

INVITATION 2022 DU CERCLE JBT 

In Memoriam : 11 MARS 1963 L'EXECUTION DU COLONEL JEAN-BASTIEN THIRY

video exceptionnelle de la fille cadette du Colonel Jean BASTIEN-THIRY,  Mme Agnès de MARNHAC (décédée en 2007 à l'âge de 47  ans) : https://youtu.be/zLc9KeccnL8

 

24 octobre 2022

INVITATION 2022 DU CERCLE JBT

Chers amis,
   Veuillez trouver ci-joint l'invitation à la cérémonie organisée par le Cercle JBT en mémoire de tous les martyrs de l'Algérie Française.

   Merci de bien vouloir diffuser.
   Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,

           Hélène Bastien-Thiry

12Retour "C.N.R."

7 octobre 2022

VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES (L’HISTORIEN Bernard LUGAN)

COMMENT PRÉTENDRE VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES QUAND CELLE DE L’ALGÉRIE REPOSE SUR UNE HISTOIRE FONDÉE SUR LE RESSENTIMENT ANTI-FRANÇAIS ?

Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il est simplement demandé des vœux pieux…

2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».

Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’État et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. (Voir à ce sujet mon livre ).

Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie….

Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible.

L’Algérie et son non-dit existentiel

Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel.

Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique…

Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien.

Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays.

Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles…

2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits.

Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France

N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

Document transmis par JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

Publicité
Publicité
2 octobre 2022

« NE VIENS PAS NOUS DONNER DES LEÇONS, MACRON ! »

Par José Castano

« Je n’aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n’espère que la vertu » (Montesquieu) –Pensées-

Giorgia MELONI, « En voilà une qui en a ! » (Aurait dit Coluche). Voyez-la lors d’un meeting, interpeller le Président français en ces termes : « Ne viens pas nous donner des leçons, Macron ! ». La vidéo est éloquente et mérite de faire école dans la sphère des apprentis orateurs. C’est du grand art !

            Lors d’un grand meeting en 2019 à Rome, Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, parti souverainiste conservateur, s’était déjà écriée : « Je suis Giorgia Meloni. Je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne et ça, vous ne me l'enlèverez pas ! ». En France, cet « excès de patriotisme » aurait été qualifié de « séditieux ». Giorgia aurait été vouée aux gémonies et fait l’unanimité des censeurs… Les laquais de télévision et les scribouillards l’auraient traitée de « raciste » du moment qu’elle voulait libérer la France de l’intégrisme islamiste et de l’immigration sauvage. On aurait tendu à sa sincérité tous les pièges possibles. Au lieu de l’aider et admirer, on se serait occupé à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y serait sans doute parvenu car quel cœur propre pourrait survivre aux ignominies de la « politicaille » ?

            Dans cette France désormais méconnaissable soumise à la « pensée unique » cette machine du mensonge, livrée au terrorisme, à l’islamisme, aux bandes des cités, gangrenée par les syndicats, les associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme, minée par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, décérébrée, sans mémoire, résignée à la stagnation, au recul, à la déchéance et à la fin, que pourrait faire Giorgia ? En Italie, elle a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion-immigration qui frappe tous les pays d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Elle a proposé aux siens l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, le travail, la patrie, la famille en se battant comme un vrai soldat, non pas parce qu’elle haïssait ceux qui étaient en face d’elle, mais parce qu’elle aimait ceux qui étaient derrière elle.  Découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin, les Italiens l’ont entendue et l’ont portée au pouvoir… alors qu’en France il n’est toujours question que de combinaisons, de petites alliances opportunistes et, par-dessus tout, de zèle excessif afin d’attiser la haine entre Français. Et pendant ce temps, la France crédule et soumise est en danger… La France inexorablement se meurt, sourde à cette recommandation de Georges Bernanos : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! ».

José Castano

30 septembre 2022

SAINT VINCENT DE PAUL ET LES ESCLAVAGISTES MAGHRÉBINS

Par José Castano

Bonjour,

            Suite à mon article « Et les clameurs se sont tues !...», un correspondant de sensibilité « extrême gauche » activement opposé en son temps à l’Algérie française, n’a de cesse –à chacun de mes envois- de justifier et d’absoudre les exactions commises par le FLN, arguant que nos maux sont la résultante d’un « colonialisme éhonté dont a souffert le peuple algérien (sic) ».

            Alors que j’exprimais dans ce texte un ressenti propre à tout exilé (forcé), il blâma –comme à son habitude- l’occupation française de l’Algérie en faisant montre d’une méconnaissance totale du sujet.

            Pour lui, « La guerre a été atroce et elle a commencé en 1830 avec le débarquement de l'armée française à Sidi Ferruch puis elle s'est poursuivie avec la conquête d'un pays étranger. Celle d'indépendance a été cause de souffrances indicibles… il aurait fallu éviter ces violences en accordant leur liberté et leur dignité aux Algériens, etc…. (sic)»

         Quel rapport avec mon article ? Aucun ! Mais, tout de même, que l’ignorance est cruelle !... Que de préjugés persistants et immoraux depuis toutes ces années !... Ce « pasionario » de la cause indépendantiste algérienne ignore tout des raisons qui ont poussé la France à investir un territoire barbaresque sans identité, sans frontières, occupé par les Turcs depuis quatre siècles… mais qui, sans le moindre scrupule colporte, via son blog, toutes sortes de contre-vérités farfelues et fallacieuses…

         Afin d’éclairer notre « historien » (et ses semblables), voici un article de circonstance rédigé par l’abbé Alain ARBEZ.

         Bonne lecture

                Bien cordialement

José CASTANO


Vincent_de_Paul

 SAINT VINCENT DE PAUL ET LES ESCLAVAGISTES MAGHRÉBINS

PUBLIÉ PAR ABBÉ ALAIN ARBEZ LE 18 JUILLET 2014

L’aventure humaine et spirituelle de St Vincent de Paul au 17ème siècle mérite réflexion. Comment un saint homme, connu pour sa compassion et son esprit pacifique, en est-il venu à souhaiter et préparer une intervention armée en Méditerranée pour secourir les dizaines de milliers de chrétiens déportés comme esclaves ou emprisonnés et maltraités dans les geôles islamiques du Maghreb ?

Auparavant, après la prise de Constantinople en 1453, durant laquelle les Ottomans allèrent jusqu’à violer les religieuses sur les autels des basiliques chrétiennes pour savourer leur victoire, la géopolitique de l’Europe s’est transformée. Les Ottomans étendent leur zone d’influence, ils conquièrent l’Egypte des mamelouks, la Mecque et l’Arabie, Bagdad et la Mésopotamie, ils occupent les Balkans où ils brutalisent les populations.

C’est alors que les pirates barbaresques établis au Maghreb apportent leur puissante contribution au Sultan de la Sublime Porte qui déploie sa domination sur toute l’Afrique du Nord, à l’exception du Maroc. Leur intense activité de razzia et de rançonnement va faire vivre les populations maghrébines et enrichir Istanbul de manière fulgurante. Comme les Barbaresques vouent une haine féroce envers les chrétiens, ils attaquent systématiquement les villes côtières en Méditerranée, pour les piller et massacrer les habitants. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons qu’ils expédient à Istanbul pour les harems et les loisirs sexuels des dignitaires musulmans.

Année après année, la méditerranée est constamment le théâtre de tragédies : les Barbaresques interceptent les navires européens chargés de marchandises et de richesses. Ils récupèrent le butin et font prisonniers les passagers, hommes, femmes et enfants destinés à être vendus comme esclaves. Des personnalités de la noblesse française, italienne, espagnole sont prises en otages et libérées contre forte rançon. C’est ainsi que leurs forfaits vont contribuer à consolider l’Empire turc et à développer leurs implantations au Maghreb.

Alger et Tunis deviennent les places fortes et les bases arrières de la piraterie musulmane. Les Turcs et les pirates maghrébins organisent ensemble les trafics humains et les prises de butin, rendant de plus en plus difficile la situation des états chrétiens dans les échanges commerciaux.

Le pape Pie V cherche à mettre en place une stratégie qui puisse desserrer l’étau des Turcs sur l’Europe et la méditerranée. Cela aboutit à la bataille de Lépante en 1571, qui met en échec une des tentatives turques de conquérir l’Europe chrétienne et de faire flotter la bannière islamique dans toutes ses capitales.

Mais le brigandage massif se poursuit grâce aux réseaux des pirates barbaresques qui interceptent tout ce qui doit effectuer la traversée, matériaux, épices, objets précieux, êtres humains. Les états chrétiens comme la France, l’Angleterre, l’Espagne, ne réagissent pas, ils acceptent de payer des tributs considérables, des rançons énormes, tandis que d’autres comme les Républiques italiennes, les Etats pontificaux, Malte, l’Autriche et la Russie refusent catégoriquement de négocier avec les pirates de Barbarie.

Les captifs de toutes origines s’entassent néanmoins au cours du 16ème siècle dans les bagnes de Tunis et d’Alger. C’est l’expérience que fait Vincent de Paul lui-même, puisqu’il est fait prisonnier avec beaucoup d’autres passagers lors d’un voyage en 1605.

Vincent de Paul est né en 1576 près de Dax. Brillant dans les études, il s’oriente vers l’Ordre des Cordeliers (Franciscains) et il est ordonné prêtre en 1600. En voyage à Marseille, il prend le chemin du retour vers Narbonne en prenant le bateau. Mais les pirates sachant que le navire est chargé de marchandises l’arraisonnent sabre à la main. Ils l’escortent jusqu’à Tunis, où l’entrée du port est noire de monde criant « Allah ou Akbar » et exultant d’avance à la vue du navire marchand capturé.

Après l’accostage, les notables sont mis à part pour être restitués contre rançons, et les autres passagers acheminés vers le lieu de vente des esclaves. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens, Tunis autour de six mille. Vincent est vendu à un vieux fondeur alchimiste chez lequel il doit tenir douze fourneaux.

Ayant constaté son intelligence et sa culture, son maître cherche par tous les moyens à le convertir à l’islam, sans succès. Puis il le revend à un propriétaire terrien. Vincent est conscient de la condition insupportable des milliers d’esclaves chrétiens en terre d’islam. Il apprend que la Sublime Porte ne respecte pas le traité signé en 1604 avec la France pour libérer les esclaves. Il se demande comment alléger les souffrances des prisonniers.

Mais les circonstances favorables de ses allées et venues dans la propriété où il travaille lui permettent un jour de s’enfuir, après deux ans de captivité et de travail forcé. Accompagné d’un autre candidat au retour, c’est dans une barque qu’ils traversent périlleusement la mer pour aboutir finalement à Aigues-Mortes.

De là, Vincent de Paul se rend à Rome où il partage son souci du sort des esclaves avec l’ambassadeur de France. De retour à Paris, il fait la rencontre du cardinal de Bérulle, et met au point – grâce à des mécènes – son projet de fonder une société au service des pauvres, la société des dames de Charité. Nommé aumônier des galères du roi, il va au devant des condamnés pour les assister. Sensible au sort tragique des enfants abandonnés dans les rues de Paris, il parvient à en sauver des milliers en quelques décennies. Sa rencontre prolongée avec François de Sales, évêque de Genève, l’enracine dans sa volonté d’apporter des secours spirituels à ceux qui en ont le plus besoin.

En mai 1627, il crée les Prêtres de la Mission, avec l’appui du roi Louis XIII. Cette congrégation prendra le nom de « lazaristes ». Le désir d’organiser le soulagement des souffrances, c’est aussi pour Vincent le projet de venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb. Il fonde une œuvre en 1645, qui lui permet de faire délivrer plusieurs milliers de captifs chrétiens par paiement de rançon, mais il met en place une sorte d’aumônerie qui se soucie d’offrir un soutien spirituel et une amélioration des conditions de vie.

Les missionnaires envoyés par Vincent vont se heurter à l’hostilité des chefs musulmans qui répugnent à voir des prêtres sur le sol de l’islam et qui ont déjà à plusieurs reprises refusé catégoriquement la construction de chapelles. La conversion surprise au catholicisme du fils du bey de Tunis parti avec sa suite se faire baptiser en Espagne n’arrange pas les choses.

Avançant en âge, et actif au service des pauvres et des souffrants de son temps, Vincent se rend compte que les accords et traités passés avec les autorités islamiques ne sont jamais respectés. Les navires des Barbaresques mandatés par le Sultan et sous l’autorité des deys de Tunis et d’Alger abordent les bateaux marchands des états chrétiens, les pillent et capturent les passagers. Les captifs sont traités comme du bétail, et vendus à leur arrivée. Les jeunes femmes, y compris les religieuses, sont expédiées dans les harems des dignitaires et du sultan. Les souverains européens protestent continuellement contre ces exactions, et pourtant rien ne change. Le roi de France montre des réactions assez molles, et il ne semble pas décidé à faire la guerre aux pirates musulmans. Le dey d’Alger a beau jeu de souligner ironiquement cette attitude velléitaire : « Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis ! »

De son côté, le grand Bossuet, dans son éloge de Pierre de Nolasque, écrit : « S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… »

Un prêtre genevois de la Mission, le père Noueli, raconte que circulant en soutane dans les rues d’Alger pour visiter les esclaves chrétiens mourants, appartenant à des musulmans, il est pris par les autochtones pour un juif, et les enfants lui crachent au visage, en l’appelant « papa des hébreux » et en l’insultant copieusement. Tout chrétien ou tout juif, en tant qu’infidèle, peut être poignardé dans le dos à tout moment.

Face à cette redoutable dégradation générale, ayant essayé tous les moyens pacifiques, diplomatiques, mis en échec par la stratégie musulmane, Vincent de Paul en arrive à ne plus se satisfaire de son Œuvre des Esclaves, et il envisage donc à partir de 1658 la manière forte pour résoudre le problème lancinant des captifs chrétiens en Barbarie. Pour cela il s’appuie sur son réseau de consuls présents dans les villes maritimes du Maghreb.

N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France, Vincent de Paul constate que les succès défensifs déjà réalisés en Afrique du Nord par les Vénitiens, les Génois et les Maltais sont utiles mais insuffisants, et il prend la décision de financer lui-même une expédition militaire pour aller au secours des esclaves et des captifs, et pour stopper les persécutions et les exactions permanentes des Barbaresques. Des notables contribuent aux frais de cette entreprise de nettoyage des côtes de l’Algérie. Mais Vincent de Paul meurt en 1660, avant d’en voir les premiers résultats. La même année, Louis XIV envoie enfin une quinzaine de navires au devant des Barbaresques. Cela aboutit à un traité, signé par le dey d’Alger en 1666, garantissant la sûreté de la navigation chrétienne en Méditerranée.

En 1668, l’abbé Alméras, successeur de Vincent de Paul, prend en charge la supervision des esclaves chrétiens en Barbarie. Mais la piraterie islamique reprend de plus belle, et la situation continue de se péjorer. Toutefois, le sultan du Maroc accepte de négocier avec la France et ouvre Fès aux Européens, ce qui n’empêche nullement les Algériens de continuer de nuire.

Lors des funérailles de Marie Thérèse d’Autriche, Bossuet s’exclame : « Alger ! Riche des dépouilles de la chrétienté, tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois et les nations sont ma proie. Mais nous verrons la fin de tes brigandages ! »

Un nouveau traité signé en 1684 est de nouveau violé par les forbans islamiques. La France bombarde Alger et Cherchell. En représailles les Algérois exécutent de nombreux captifs. Nouveau bombardement.

Atermoiements du roi de France. Un peu plus tard, un nouveau projet de libération des territoires maghrébins est proposé à son successeur le roi Louis XV. Dans ses annales, le prêtre et savant italien Ludovico Muratori écrit : « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».

Ce sont les Espagnols qui maintiennent la pression et qui reprennent Oran en 1732. Mais ils ne parviennent pas à briser les chaînes des milliers de prisonniers.

Nouveau traité signé par le Premier Consul avec Alger en 1801, aussitôt transgressé, comme d’habitude, mais le trafic s’atténue quelque temps. Lors du Congrès de Vienne, les Anglais et les Français semblent d’accord pour une intervention contre les pirates d’Alger. L’amiral Smith adresse un message à tous les gouvernements européens. En 1824, les esclaves chrétiens sont toujours au nombre d’arrivages de dix mille par an.

C’est en 1830 que le corps expéditionnaire français fort de trente sept mille hommes débarque à Alger. Deux cent ans après son initiative, le projet de Vincent de Paul aboutit sur le terrain. Les esclaves sont libérés.

La presse internationale salue avec enthousiasme la réussite de l’expédition. La Suisse déclare que la prise d’Alger est une victoire de la civilisation.

« Un succès vient de couronner une glorieuse entreprise tentée contre le plus puissant des états d’Afrique asile du brigandage ! Elle promet la sécurité de la Méditerranée, elle brisera les fers des esclaves chrétiens ».

Jules Ferry lui-même y voit un « acte de haute police méditerranéenne ».

Les Lazaristes de Vincent de Paul maintiennent leur Œuvre en Algérie, en Tunisie et au Maroc, au service des plus pauvres.

Abbé Alain René Arbez

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

8 septembre 2022

HISTOIRE DE LA MÉMOIRE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

"Pour information de JF Paya et Texte de l'édition"

Histoire-de-la-memoire-de-la-guerre-d-algerie

Nouveau livre intitulé "Histoire de la mémoire de la guerre d’Algérie", paru   aux éditions SOTECA, comme il est signalé sur le site de la Société française d’histoire des outre-mers (SFHOM) et sur Twitte https://twitter.com/sfhomoutremers/status/1526618026912714752

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=491   

La guerre d’Algérie, contrairement à ce que l’on dit trop souvent, tient une place non négligeable dans les programmes d’histoire de l’enseignement secondaire français depuis les années 1980, et sa mémoire a fait l’objet d’un enseignement méthodologique particulier pour la préparation de l’oral du baccalauréat, concurremment avec celle de la Deuxième Guerre mondiale. Pourtant, ces deux histoires et ces deux mémoires sont loin d’être identiques. Les élèves et les enseignants en sont d’ailleurs bien conscients, et se sentent souvent moins à l’aise avec la plus récente qu’avec la plus ancienne des deux.

De plus, le statut reconnu par l’Etat à la mémoire de cette guerre n’est pas du tout le même en France et en Algérie. Il faut comprendre les raisons de cette différence et ses conséquences, d’autant plus importantes que l’Etat algérien s’est efforcé depuis plus d’un quart de siècle d’effacer cette différence en essayant d’obtenir que la mémoire française s’aligne sur la mémoire algérienne, sans succès jusqu’à présent.

L’auteur a donc voulu faire oeuvre d’histoire contemporaine et immédiate, en allant jusqu’aux événements les plus récents.

Guy Pervillé, professeur émérite d’histoire contemporaine, a consacré de nombreux livres et articles à la guerre d’Algérie.

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

2 septembre 2022

ET LES CLAMEURS SE SONT TUES !...

Par José Castano

Notre mémoire…

Dernier volet de la trilogie sur le soixantenaire de l’EXODE et de l’EXIL

            Il était environ onze heures en ce mois de juillet 1962. Le ciel était pur, avec de légers flocons de nuages, très espacés. Une lumière douce et éclatante baignait les immeubles du Front de Mer, à Oran. Le « Kairouan » s’était rempli en un temps record… Il y avait du monde partout, dans les cales, sur le pont, dans les entreponts et si, sur les quais, c’était la panique, à bord, les malheureux « vacanciers » (comme les avaient surnommé Robert BOULIN et Gaston DEFFERRE) ne demandaient plus rien. Ils s’affalaient, prostrés, et regardaient les contours de leur terre. Ils voulaient s’imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de leur enfance, se souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de s’envelopper du linceul immuable des choses définitives. Ils entraient en exil par de honteuses poternes, traînant derrière eux, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de leurs souvenirs rebrodés de mirages.

            L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée, c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines…

Il n’est pas de douleur plus grande que de se souvenir des jours de bonheur dans la misère !...

            En l’instant, tout à leur chagrin, ils ne savaient pas encore qu’une fois arrivés en France, épuisés et malheureux, ils y seraient accueillis comme des étrangers, qu’on les jugerait, qu’on les montrerait du doigt, qu’on les traiterait de parias, de pestiférés, qu’on dirait que « leur misère est un juste châtiment » et qu’on rirait de leur désespoir.

Quel douloureux instant que celui où l’on quitte sa maison, son site aimé, ses amis, sa famille, tout ce qui tient au cœur, avec la conviction, plein l’âme, que plus jamais on ne les reverra. Et l’on pense aussi, sans le dire, à toutes les profanations de tous ces êtres chers qui seront faites après le départ…

« Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé… Tous les cercueils ont été ouverts… J’aurais préféré être aveugle ! » C’est un prêtre français qui parle…

Aujourd’hui, il ne reste plus comme vestiges qu’un grand rêve, des souvenirs douloureux, des milliers de morts et de disparus, des milliers de déracinés dépossédés, humiliés, violés, des ruines, une odeur de sang caillé, un reniement immense, et, sous le soleil de « là-bas », une déréliction de plaines rases rendues à l’abandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les vignobles et les vergers en friches…

            Cinquante cinq ans « après », les rangs se sont « éclaircis » mais des milliers d’âmes déracinées ne font, encore, que survivre loin des paysages dorés qui ont émerveillé leur enfance. De cette terre douce et triste, tombeau de leurs aïeux et nid de leurs amours, un immense vide les sépare, fait de sable, de regrets, de mirages, de promesses et de serments révolus, où s’irréalisent les oasis perdues de leurs souvenirs.

            Algérie qui leur a donné la vie et qui a pris leur cœur, rongée par le désordre,  la pauvreté, la prévarication et l’immoralité d’apparatchiks, que triste est ton sort aujourd’hui !...

De-ci de-là, les mousses recouvrant les murs joignent leur lèpre rouille à l’ombre des palmiers aux branches mutilées. Les grands arbres sous la lune, frissonnent de nostalgie et renouvellent chaque nuit leurs appels éplorés dans l’espoir que l’amour voudra bien y renaître. Et dans leurs branches désolées, les lettres qu’on déchiffre avouent aux voyageurs que d’autres en ces lieux ont connu des bonheurs dont les traces ne sont point effacées…

Le temps a pu faire son office, jouer au sacrificateur, il n’a pas eu le front de dévorer ces noms des heures familières. Pourtant à notre départ nous n’avons rien inscrit. Nous n’avons pas voulu que s’y fixent nos cœurs. Mais nous n’avons pas trahi nos secrètes tendresses afin que reste bien à nous cette gerbe de fleurs qu’on respire à genoux parmi les souvenirs de toutes nos ivresses.

Des souvenirs… Voilà ce qui reste désormais : des souvenirs merveilleux et cruels qui subsistent à jamais dans les mémoires… Avec le temps, les vagues murmureront longtemps autour de ces souvenirs là… Dans les tempêtes, elles bondiront comme pour venir lécher leurs pieds, ou les matins de printemps, quand les voiles blanches se déploieront et que l’hirondelle arrivera d’au-delà des mers, longues et douces, elles leur apporteront la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s’écoulant, pendant que les flots de la grève natale iront se balançant toujours entre leur berceau et leur tombeau, le cœur de ces exilés devenu froid, lentement, s’éparpillera dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle.

 José CASTANO 

« O mes amis Pieds-Noirs, ne pleurez plus la terre et le sol tant chéris qui vous ont rejetés ; laissez les vains regrets et les larmes amères ; ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée » (Camille Bender – 1962)

60 ans après, voici ce qu’est devenue ORAN, celle que l’on surnommait « l’Andalousie française » :

https://www.youtube.com/watch?v=mOn9-6kXURg

Et aussi :

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde

Courriel webmestre : beajp08@sfr.fr 

oooooooooooooo

En Algérie, la mort lente des cimetières pieds-noirs

En quittant le pays, les Européens ont laissé leurs morts. Malgré le travail des associations, les nécropoles tombent en ruine....

Voir plus →

 
 
 

Mardi 6 septembre 2022, 17h30, PERPIGNAN, vernissage de l’exposition Photographies de l’exode.

Cliquer sur : Voir le message

Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles –

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie -

25 août 2022

INVITATION - PHOTOGRAPHIES DE L'EXODE

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>
Publicité