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14 juillet 2010

NOTRE VIE "LA-BAS"

CHAPITRE 1

CHAPITRE 2

CHAPITRE 3 

CHAPITRE 4

CHAPITRE 5 

CHAPITRE 6

CHAPITRE 7 

CHAPITRE 8

CHAPITRE 9

CHAPITRE 10

Si vous désirez commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr  

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

Retour à tous les articles de Pierre SALAS.

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10 juillet 2010

PROPOSITION DE LOI

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 29 avril 2010.

Visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances subies par les citoyens français d’Algérie, victimes de crimes contre l’humanité du fait de leur appartenance ethnique, religieuse où politique.

RECONNAISSANCE des SOUFFRANCES des Fançais d'Algérie

            Au Sujet du  projet de Loi déposé le  29 Avril 2010 par des Députés UMP biens intentionnés

RAPPEL :

Les Accords d’Evian de 1962 prévoyaient :        (Extraits du texte)
– L’indépendance.
– Le retrait des autorités françaises des trois départements français, Alger, Oran et Constantine.

En réalité, il ne s’agissait pas d’accords au sens juridique du terme, le mot ne figurant nulle part dans le texte. Il ne s’agissait que d’une déclaration d’intention qui ne définissait pas les droits et obligations des deux parties ni ne prévoyait de sanction si les « intentions » n’étaient pas suivies des faits. D’ailleurs, le GPRA (Gouvernement provisoire de la République d’Algérie), réuni à Tripoli, refusa d’entériner ce texte   

                                                                                                                                                      

Commentaire à débattre :

         Comme dit dans ce projet de loi ces "accords" ne prévoyaient pas "l'indépendance" mais un référendum il est vrai que rien n'était dit si le résultat avait été négatif ? Le texte à donc bien été entériné de facto en Algérie comme en France par plus fort que les gouvernements où pseudos au regard du droit international (c'est un fait et non une sentence) Mais ce n'est qu'un point de vue. En tout cas le manque supposé "de validité juridique" ne gène pas ceux qui ne l'on pas respecté c'est à dire le FLN et abonde dans leur sens ! En atténuant  la responsabilité de ceux qui n'auraient pu le faire appliquer faute d'un appui technique juridique ! (Je crains que se soit la démarche objective de nos députés)

JF Paya  http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1808


         Au sujet des remarques sur le préambule du projet de loi déposé par des députés UMP (en toute bonne intention)

Réponse à certaines critiques légitimes :

J'ai bien lu les critiques sur Evian mais d'autres aussi notamment sur le dépôt à l'ONU. En tout cas entérinés par 2 référendums (contestables mais reconnus sur le plan international de facto!) ces "accords" ont fait l'objet de décrets qui nous régissent encore en droit privé état civil, etc… j'en ai plusieurs volumes. En tout cas, tout débat et controverse sont bon mais si le FLN n'avait aucune obligation :amnisties, indemnisations, etc... il a eu raison d'agir à sa guise et notre gouvernement président en tête est d'autant plus coupable et il faut alors le proclamer  dans ce préambule.

Maintenant ce n'est qu'un simple avis de citoyen

Cordialement J-F Paya

SOURCES

Pour l’enregistrement  à l'ONU:

         «Les déclarations du 19 mars communément désignées (sic) sous le nom »d’accords d’Evian« constituent une convention internationale », affirma-t-il, en raison d’une part de l’échange de lettres entre le Président de la République française et le Président de l’exécutif provisoire algérien et d’autre part du fait de leur enregistrement du 24 août 1964 au Secrétariat général des Nations unies (réponse du ministre des Affaires étrangères au Conseil d’Etat - mars 1968).

Remarque: seul "l'exécutif provisoire est considéré comme autorité légitime en Algérie après  l’indépendance dans l'attente d'élections prévues par le texte d'Evian. (Toujours le formel)

         Pour l'utilisation Juridique (et il y en a d 'autres) France, il est impossible de parler de victoire, à moins de considérer que le seul but des accords d’Evian était de la débarrasser du boulet algérien à tout prix. On comprend aisément qu’une grande partie des rapatriés continuent à les juger illégitimes dans leur principe. Mais il n’était pas nécessaire de croire à la possibilité d’intégrer l’Algérie dans la France pour les juger avec sévérité, comme l’a fait Maurice Allais, partisan d’une véritable autodétermination qui aurait respecté les droits des minorités : d’après-lui, c’était moins les accords d’Evian que l’absence de garanties réelles, de sanctions contraignantes contre leur violation prévisible, qui était condamnable [texte de Pervillé].

         Mais quoi que puissent en penser les rapatriés, il n’en est pas moins vrai que les accords d’Evian sont la meilleure base légale pour toute action de nature juridique ou judiciaire qu’ils voudraient entreprendre pour la défense de leurs intérêts matériels ou moraux: ils auraient tort de se priver de leur meilleur argument.

Guy Pervillé Historien.

Pour la période transitoire  dans l'attente d'un gouvernement Algérien:

Extrait

         "Les règles énoncées par la présente déclaration générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur. L'Exécutif provisoire organisera, dans un délai de trois semaines, des élections pour la désignation de l'Assemblée nationale algérienne à laquelle il remettra ses pouvoirs "

         Sauf  que le délai durera plus de 2 Mois vu les luttes Algériennes internes ce qui théoriquement rallongeait les pouvoirs de l'exécutif  et le statut prévu notamment en matière de maintien de l'ordre (couverture possible pour les autorités Françaises "non utilisée" pour défendre leurs ressortissants et supplétifs)

LES GARANTIES ETAIENT LA ! IL FALLAIT LES PRENDRE sans compter LE ROBINET  FINANCIER

         Mais en plus de la Base Militaire de Mers El Kébir le sujet primordial pour la Bombe du général (terminer les essais: base d'un "Deal " possible dés le 5 Juillet avec ceux qui vont prendre le pouvoir et qui ont critiqué  le texte d'Evian.

"La France utilisera pour une durée de cinq ans les sites comprenant les installations d'ln Ekker, Reggane et de l'ensemble de Colomb-Béchar-Hamaguir, dont le périmètre est délimité dans le plan annexé, ainsi que les stations techniques de localisation correspondantes. Les mesures temporaires que comporte le fonctionnement des installations à l'extérieur de celles-ci, notamment en matière de circulation terrestre et aérienne, seront prises par les services français en accord avec les autorités algériennes".

J-F PAYA

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4 juillet 2010

NOTRE VIE "LA-BAS" 6

Pierre Salas- CHAPITRE 6-

Prologue à la guerre d’Algérie.

(de 1953 à 1955)

         Comme bon nombre de mes contemporains, un beau jour, je fus convoqué au bureau militaire de recrutement afin de passer le conseil de révision, en vue d’une prochaine incorporation dans l’armée et accomplir mon service militaire, dans l’année qui venait.

         Je recevais deux mois plus tard, ma feuille de départ pour le 41° RT, à Fès (Maroc) où quelques jours après, j’étais incorporé.

         Quand on est un bleu, et pied-noir (c’est là où j’ entendis ce mot pour la première fois et j’en fus assez vexé d’ailleurs), les premiers jours sont durs à supporter car on est l’objet de  petites tracasseries tant par les sous-officiers  pour des corvées dont on n’a pas alors la moindre idée  si ce n’est par  les “anciens” qui se font un malin plaisir de bizuter les nouveaux arrivés comme nous, lors des festivités du Père Cent (100 jours avant la quille) par exemple..

         Le problème pour ces derniers, c’est que nous possédions bien quelques excellents rudiments de bagarres de rues, comme le coup de boule (dont nous revendiquons la paternité, et qui maintenant est passé dans le domaine public) par exemple, que nous avions bien retenu parfois à nos dépens, et  bon nombre d’entre eux se trouvaient passablement choqués lorsqu’ils tombaient sur des gaillards capables de se défendre .On avait droit au respect général ensuite.

         Dés notre arrivée en caserne, nous devions subir cette horreur de vaccination appelée T.A.B.D.T, qui nous immobilisait, tordus de douleur sur notre lit de camp. Cette série de quatre piqûres nous était administrée  le vendredi matin et nous restions consignés sanitaires jusqu’au lundi, la torture étant renouvelée tous les 15 jours.

         Au cours d’un stage de sélection, certains d’entre nous ayant obtenu de bonnes notes, furent envoyés à l’Ecole Militaire Annexe des Transmissions (EMAT/ AFN), à Ben Aknoun.....département d’Alger.

         Après tout, Alger était une grande ville avec une bonne desserte voies ferrées en toutes les directions d’Algérie.

Nous fûmes affectés à un peloton d’élèves sous-officiers et comme pour nous donner le coup de grâce, nous apprenions que nous n’étions qu’en transit et que notre vraie destination était, une petite ville de garnison située à 180 kms au sud d’Alger appelé Aumale sur la route de Bou-Saada à la lisière du Sahara.

         Ce fût le coup de grâce pour certains d’entre nous qui avions nos fiancées dans d’autres villes, distantes de 400 à 600 kms et la perspective de ne pas pouvoir les revoir à notre gré, à cause de l’éloignement, se rétrécissait comme une peau de chagrin.

       Toutes les bonnes résolutions de notre part, s’effondraient comme un château de cartes.

De ce fait, les uns décidaient de voir venir et de  subir leur temps d’armée. Les autres en prirent leur parti et s’accommodèrent de leur mieux à leur sort.

Les premiers n’accordaient aucune attention aux cours de “lecture au son” et autres techniques militaires au désespoir de leurs instructeurs.

Les autres plus malléables ou plus visionnaires suivirent leurs cours de  peloton.

         Le peloton terminé, les premiers se retrouvèrent 2° classe, 1° classe ou Maîtres ouvriers.

Les seconds devinrent fort justement au moins caporal, jusqu’à sergent et furent mutés quelquefois suivant leur choix.

Faisant partie du groupe des récalcitrants 2° classe, mais compte tenu de ma formation civile, je fus affecté au bureau de l’instruction comme dessinateur d’abord, comme aide-comptable ensuite, chargé des analyses caloriques des menus et de  la paye des hommes de troupe.

         Les jours  s’écoulaient lentement quand subitement le mardi 2 Novembre 1954 nous apprenions par les journaux qu’une série d’attentats avait été perpétrée  la veille de la Toussaint et à la même heure en divers points du pays faisant huit victimes dont deux jeunes instituteurs (seule la jeune femme survécût) lors de l’attaque d’un autobus assurant la liaison Biskra-Arris.

         C’était un plan mûrement réfléchi mais qui devait suffisamment alerter l’opinion internationale pour que chacun comprenne que la guerre d’Algérie venait de commencer.

         Ce fût le début des événements avec au petit bonheur la malchance, leur cortège de misère,de mort et de souffrances pour toutes les communautés . Dieu et Allah, nous laissaient livrés à nous mêmes.

         Après mes deux années contractuelles, je fus maintenu sous les drapeaux trois mois de plus  et rendu enfin à la vie civile.

A SUIVRE…………….

                                                                  

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