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15 octobre 2014

BARRAGE DE L'OUED FODDA

Appelé aussi « barrage Steeg » du nom d’un des gouverneurs de l’Algérie Française, le barrage d’Oued Fodda est le premier des grands barrages construits en Algérie. L’étude de faisabilité débute en 1910 mais sa construction commence en 1926 pour se terminer en 1932.

L’ouvrage construit pour le compte du service central des irrigations en Algérie mesure 89 mètres de hauteur pour 65 mètres d’épaisseur à la base et 182 mètres de ligne de crête, barre une vallée profonde composée de calcaires très fissurés qui ont nécessité pour leur imperméabilisation l’injection à haute pression de produits chimiques et de ciment. Cette région d’Oued Fodda comme Carnot et Orléansville a été affecté par de grands séismes et cette nouvelle technique s’avéra efficace car plusieurs secousses telluriques n’eurent aucune conséquence pour le barrage. Sa construction et celle des ouvrages annexes ont nécessité l’exécution de 320 000 mètres cubes de béton.

Sa capacité de 225 millions de mètres cubes permettait d’irriguer 18000 hectares sur la rive gauche de la vallée du Chélif en amont du seuil de Pontéba dans la vallée d’Oued Fodda.

BARRAGE DE OUED FODDA 1 situation popodoran

BARRAGE DE OUED FODDA 2

BARRAGE DE OUED FODDA 3

BARRAGE DE OUED FODDA 4

BARRAGE DE OUED FODDA 5

BARRAGE DE OUED FODDA 6

BARRAGE DE OUED FODDA 7

BARRAGE DE OUED FODDA 8

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BARRAGE DE OUED FODDA 10 février 1937-2

BARRAGE DE OUED FODDA 11 février 1937-3

BARRAGE DE OUED FODDA 12 Historia mag

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BARRAGE DE OUED FODDA 14 Ouarsenis_1

BARRAGE DE OUED FODDA 15

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14 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 114 - LE SENAT PASSE A DROITE

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 28 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le Sénat passe à droite : 3e échec électoral de la gauche, victoire historique du FN !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Ce jour, 28 septembre 2014, les élections sénatoriales pour renouveler la moitié des sièges (NB : 178 sièges sur 348) ont occasionné le retour d’une majorité de droite au Sénat, qui aura un nouveau Président mercredi 1er octobre (Bernard LARCHER -UMP- devrait remplacer Jean-Pierre BEL -PS-).

         Au point de 22h00, la droite traditionnelle totalise 188 sièges (soit la majorité 175 plus 13), la gauche 155 sièges et le FN 2 sièges.

         Rappel : les Sénateurs sont élus par les « grands électeurs », composés de députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux (NB : leur nombre dépend de la population authentifiée au 1er janvier 2011, par le recensement de la population) qui représentent 95 % des 150.000 électeurs. Ce dernier critère explique que la victoire de la droite aux dernières élections municipales ait engendré la victoire de la droite au Sénat.

         Cette 3e élection durant le quinquennat de François HOLLANDE, marque le 3e échec électoral de la gauche, en six mois, après les deux premières défaites, lourdes de sens, des élections municipales et européennes.

         En plus d’un échec pour la gauche c’est un nouveau camouflet pour ce gouvernement aux abois, et surtout pour le Nain-de-l’Elysée qui, avec toutes les manettes des pouvoirs en main n’a su rien faire de mieux que surtaxer les ménages et les entreprises, laisser le chômage augmenter et la dette publique dépasser les 2.000 milliards d’euros ! Il a mis la France en grand péril.

         Le Sénat bascule à droite, après trois années à gauche et, cerise sur le gâteau, pour la première fois de son histoire le FN de Marine Le PEN sera représenté par deux élus qui font une entrée hautement symbolique : Messieurs Stéphane RAVIER, Maire FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille, et David RACHLINE, Maire FN de Fréjus (NB : à 26 ans ce dernier est le plus jeune Sénateur de France). Bravo, une injustice réparée !

         Le bras de fer va commencer entre l’Exécutif et la « Chambre haute », notamment sur la réforme territoriale qui prend du plomb dans l’aile.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

9 octobre 2014

ISLAM… GUERRE A LA CHRÉTIENTÉ

Article transmis par Joseph Castano

« L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers » (Bossuet)

Pour juger l’islamisme, il suffit de voir les effets terribles qu’il a produits partout où il a dominé. La corruption des deux sexes, l’avilissement et la captivité des femmes, la nécessité de les renfermer et de les faire garder (généralement par la mère de l’époux), une ignorance universelle et incurable, le despotisme des religieux, le rejet de la chrétienté qu’il juge « païenne », la haine vouée à l’occident ; tels sont ses fruits.

Dans la majorité des Etats musulmans où vivent encore des chrétiens, derniers rescapés des massacres et déportations organisés par les envahisseurs arabo-musulmans, ces peuples ont été réduits à l’état de « dhimmis », c’est-à-dire de citoyens de seconde zone, totalement soumis à la volonté et aux exactions arbitraires de leurs « protecteurs » musulmans. Cet état de véritable esclavage n’est rien moins que celui que des sectes islamistes, telles celles de l’Etat Islamique (EI) et de Boko Haram, entre autres, entendent imposer aujourd’hui aux chrétiens d’Orient… et, demain, aux peuples d’Occident qui refuseraient de s’islamiser.

Pour l’Islam, en effet, le monde n’est divisé qu’en deux territoires : le territoire de l’Islam (« dar el-islam ») et le territoire de la guerre (« dar el-harb »), c’est-à-dire le territoire non musulman où la guerre doit être portée. Les intentions de l’Islam, de tout l’Islam, sont claires : l’ordre islamique doit régner partout par le Djihad, la « guerre sainte ». Tous les jours les déclarations de responsables musulmans le confirment.

Pour les islamistes radicaux et fanatiques, les chrétiens sont des infidèles. Ils doivent faire soumission, payer la rançon en subissant l’humiliation ou se convertir à l’islam. Dans le Nord de l’Irak aux mains des djihadistes de l’Etat Islamique (EI), les haut-parleurs –particulièrement à Mossoul- déversent leurs menaces à l’encontre des chrétiens : « Devenez musulmans et sujets du califat ou alors payez la jyziah ! ». S’ils refusent de se convertir, ils doivent s'acquitter de la jyziah, l’impôt révolutionnaire. Pour les chrétiens qui ne voudraient pas (ou ne pourraient pas) la payer, il leur reste la solution de quitter le pays sans rien emporter... seulement, la plupart du temps, ils sont massacrés après avoir assisté au viol collectif de leurs femmes et de leurs filles.

A Mossoul, deuxième ville irakienne en termes de population avec 1,5 million d'habitants, les églises sont brûlées, les livres saints et leurs objets sacrés profanés, les croix systématiquement brisées, les prêtres et les évêques sont enlevés et égorgés. L’Etat Islamique (EI) a retiré les croix des cathédrales et les a remplacées par ses drapeaux, selon des images répandues par lui-même, rappelant en guise de suprême menace, le massacre perpétré en pleine messe dans la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours, à Bagdad, le dimanche 31 octobre 2010. Ce jour là des terroristes ceinturés d’explosifs avaient abattu 58 fidèles et blessé 78 autres.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est alarmé des persécutions des chrétiens de Mossoul par les djihadistes de l'EI, déclarant que ces massacres « pouvaient être considérés comme un crime contre l'humanité ».

Dans une interview accordée à CNN, Mark Arabo (PDG californien et chef Américano-Chaldéen) explique les actions de
l’EI sur le fait qu’« un holocauste chrétien est en route ». « En ce moment même, trois mille chrétiens sont en train de fuir l’Irak pour se rendre dans les villes avoisinantes. Les gens de l’EI  décapitent systématiquement les enfants », a répété Arabo lentement. « Et pères et mères. Le monde n’a pas vu quelque chose d’aussi démoniaque depuis des générations »…

« Ils sont généralement entassés dans un parc à Mossoul où ils décapitent les enfants et mettent leurs têtes sur des piques... c’est un crime contre l’humanité. Ils pratiquent les crimes les plus horribles, les plus inhumains à en briser le cœur que vous pouvez imaginer. »

            Le génocide des chrétiens d’Orient prenant une ampleur apocalyptique, le 5 août 2014, Mme Vian Dakhil, députée, membre de la communauté kurdophone des yazidis -dont la religion, héritée de l’ancien culte indo-iranien, avait déjà 2000 ans d’existence à la naissance du Christ- lançait un appel déchirant à ses collègues au parlement irakien : « 500 hommes yazidis ont été tués par les djihadistes, les femmes sont vendues au marché aux esclaves… Nous sommes massacrés, notre religion est en train d’être rayée de la surface de la Terre. Au nom de l’humanité, je vous en supplie ! »… et Mme Dakhil d’expliquer que ces femmes sont conduites comme du bétail au marché aux esclaves récemment rouvert à Mossoul, qu'elles y sont déshabillées, recouvertes d'une burka blanche et vendues aux enchères, au prix moyen de 150 $. Plus de 700 Yazidis ont été récemment offertes à la vente le même jour.

L’une d’entre elles a réussi, à l’aide de son portable qu’elle avait préalablement caché, à téléphoner à l'agence kurde Rudaw : « Venez à notre secours, venez à notre secours ! », suppliait-elle. « Que tous ceux qui peuvent entendre mon appel, USA, Europe, quiconque, s'il vous plaît : Aidez-nous, ils ont fait de nous des esclaves sexuelles ! »… « Chaque jour, des combattants de l'EI viennent dans l'entrée de la prison pour choisir les plus jolies filles pour leurs émirs », raconte la jeune femme âgée de 24 ans (qui a pris un risque énorme) et dont le nom n'est évidemment pas dévoilé par l’agence. « Les filles les supplient de leur tirer une balle dans la tête pour mettre fin à leur calvaire », raconte-t-elle entre deux sanglots…

Dans un autre appel, elle décrit des conditions de vie épouvantables, y compris la nourriture. « Nos tortionnaires n’épargnent personne. Ni les femmes avec des enfants en bas-âge pas plus que les petites filles de moins de douze ans. Certaines fillettes sont devenues muettes à force d’être abusées et ont été emmenées par les djihadistes. Beaucoup de mères ont tenté de se suicider après ça », dit-elle, suppliant qu'on les aide.

Dans son édition du 25 septembre 2014, p. 44 et suivantes, on pouvait lire dans « Valeurs actuelles » : « les chrétiennes sont les plus prisées. Des émissaires de nos amis et alliés des Pays du Golfe viennent faire leur marché pour approvisionner les harems de leurs maîtres… »

Dans cet univers de terreur, des combattants français et britanniques de l’EI débattent quotidiennement de l’utilisation des femmes yazidis comme esclaves sexuelles, d’après les prescriptions du Coran. Ils en arrivent à la conclusion que les musulmans peuvent posséder et vendre des non-musulmans comme esclaves, en particulier des femmes que le maître peut utiliser et violer à sa convenance.

L’horreur qu’inspirent ces « fous d’Allah » dont la perversion n’a d’égale que leur folie meurtrière, sont de purs produits de la « douce France » issus de la diversité et de l’immigration… cette « chance pour la France ». Ce sont les mêmes qui, bien qu’étant passés par l’école laïque et républicaine et ayant bénéficié leur vie durant de la panoplie complète des prestations sociales, n’ont eu de cesse de conspuer « La Marseillaise », brûler le drapeau tricolore et crier leur haine de la France avant de rejoindre les bas-fonds de l’innommable perversion du nihilisme musulman… c’est ce qui s’appelle « un exemple d’intégration réussie » ! Et ce sont ces gens-là que François Hollande veut « épargner » en refusant de bombarder les sites tenus par l’EI en Syrie, susceptiblesd’abriter nos « compatriotes » !…

Sur ce point, une enquête datant de juillet 2014 réalisée par l’institut britannique ICM research dans plusieurs pays européens et commandée par l’agence de presse russe « Rossia Segodnya » a révélé que 16% des Français interrogés (lesquels ?) avaient une opinion « très favorable », pour 3%, ou « assez favorable » pour 13% de l’Etat Islamique… ce qui donne tout de même, sur une population française métropolitaine de 64 millions d’habitants, plus de 10 millions de « sympathisants »… et quand on sait que ce pourcentage favorable à l’EI grimpe à 27% chez les 18-24 ans, il n’y a pas lieu de s’étonner de l’engouement qu’exerce sur ces jeunes cette secte djihadiste…

Répondant, « enfin » au cri de détresse des chrétiens d’Orient, la France, l’Angleterre et les USA, ont entrepris de convoyer une aide humanitaire urgente auprès de cette population martyre sur le point d’être exterminée et de soutenir militairement les forces kurdes qui combattent les djihadistes de l’EI par la livraison d’armes aux peshmergas et un appui aérien.

La population chrétienne de l'Irak était estimée à plus d'un million, dont plus de 600.000 à Bagdad, 60.000 à Mossoul, mais était également présente dans la ville pétrolière de Kirkouk (nord) et à Bassora (sud). Ainsi, sous nos yeux, le nord de l’Irak est devenu un camp de la mort pour les chrétiens d’Orient. Il deviendra, indéniablement, un camp de la honte pour l’Occident s’il ne met pas un terme à cette sanglante tragédie marquée par une épuration ethnique et religieuse sans précédent et à la fin de 2000 ans d'histoire des chrétiens en Irak.

           En Syrie, la situation n’est guère plus réjouissante… La plupart des chrétiens sont orthodoxes. Ils se raccrochent désespérément à Bachar el-Assad et à la Russie protectrice historique des églises orthodoxes d'Orient… Au Nigéria, depuis août 2014, 185 églises ont été incendiées par Boko Haram et près de 200 000 personnes n’ont dû leur salut que dans la fuite…

En Egypte, l'église copte, fondée par saint Marc selon la tradition, est sur la défensive. Elle a connu avec « les frères musulmans » les mêmes dérives islamistes, les mêmes massacres... Le coup d’état du Maréchal Al-Sissi leur est apparu comme une divine providence…

Au Liban, le 10 septembre 2014, une statue de la Vierge à l’intérieur d’une église de Kahf el-Malloul, un village du nord, a été vandalisée, selon l’Agence nationale d’information et les murs de l’église Saint Elie de Beyrouth ont été recouverts de graffitis en arabe : « L’état islamique brisera la croix »…

En Turquie, une antique église chrétienne, l’église Saint-Sophie d’Eregli qui avait rang de cathédrale, dans la province de Zonguldak, a été transformée, septembre 2014, en mosquée et ouverte au culte musulman. C’est la neuvième église chrétienne, sous le vocable de Sainte-Sophie, convertie de la sorte depuis quelques années… tandis qu’en Palestine, les chrétiens subissant la loi du Hamas ne doivent leur salut que dans une fuite désespérée, tout cela sous l’éternelle proclamation des djihadistes « d’étendre le Califat sur Rome et planter le drapeau noir sur la basilique St. Pierre ».

Si l’Occident chrétien décidait, enfin, d’éradiquer à jamais ce poison islamiste, puissions-nous dire alors, à l’instar de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie ».

José CASTANO courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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L’avertissement terrible de l’archevêque de Mossoul à l’Occident -  Cliquez sur :

http://www.christianophobie.fr/breves/lavertissement-terrible-de-larcheveque-de-mossoul-a-loccident#sthash.n94FsS6l.dpuf

Le 19 août 2014, dans une déclaration au quotidien italien Corriere de la Serra, l’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, a adressé un avertissement solennel à l’Occident. Il a crié à ses frères chrétiens d’Occident :

« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d'un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. S’il vous plaît, il faut que vous compreniez que vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine car l’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. »

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (face au 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 – Courriel : jjsara@wanadoo.fr

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Colloque du Cercle algérianiste du GERS – 27 et 28 Novembre 2014

Théâtre de Condom - 1 rue de la République - 32 100 CONDOM

Parking sur les quais

Invitation au Colloque

Renseignements : Georges BELMONTE -  Tel. 06.84.51.39.42 Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

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Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie

Mes ouvrages, cliquez sur :- Ma Bibliographie –

8 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 113

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Samedi 27 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Robert MENARD, Maire DVD de BEZIERS : un discours exemplaire au personnel municipal !

         Il vient de se passer un véritable séisme en terme de communication entre Robert MENARD, le nouveau Maire de Béziers (34) et le personnel municipal.

         Vainqueur des dernières élections municipales le 30 mars 2014, contre Elie ABOUD, candidat de l’UMPS (Rappel : la gauche, partisane du front dit républicain, en réalité front anti-FN, a voté pour lui donc j’écris bien et à juste titre « candidat de l’UMPS » !), Robert MENARD fut soutenu entre autres par le FN, le MPF (ce qu’il en reste) et DLR (voir mon Phare n° 80 du 31 mars).

         Ce remarquable discours Robert MENARD l’a tenu à l’occasion de la réunion d’information du personnel municipal, organisée le jeudi 25 septembre 2014, à la salle Zinga Zanga de Béziers.

         Le texte de ce discours est un peu long certes mais il vaut la peine d’être connu ; il est reproduit en intégralité ci-dessous :

" Monsieur le directeur général,
Mesdames et messieurs les responsables de pôles, de directions et de services,
Mesdames et messieurs les agents,

A vous tous, fonctionnaires de la ville de Béziers,

            Il y aura six mois bientôt une nouvelle équipe municipale arrivait à la tête de notre ville. Six mois peuvent sembler un temps court, mais il s'agit d'un délai suffisant pour que tout le monde comprenne qu'un nouvel état d'esprit est arrivé en mairie. Je ne dis pas un programme. Les différences de programme sont la nature même de la démocratie et je ne vous aurais pas réunis pour en discuter. Ce dont je veux vous parler, c'est de la manière dont on fait les choses et pourquoi on les fait.
            Depuis le 4 avril dernier, nous sommes au service du peuple Biterrois et seulement à son service. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont déjà des faits. Ce que je vous demande au quotidien, je ne vous le demande pas pour moi, pour un parti, mais pour notre ville, pour ses habitants. Je le demande en toute confiance, avec respect. Je n'obéis à aucun préjugé contre les fonctionnaires, je ne nourris aucune rancune envers tel ou tel. De prime abord, ma confiance est entière, sans réserve, seuls des comportements peuvent m'amener à renoncer à cette confiance.
            Je sais que nombre d'entre vous ont entendu ce message et que des efforts ont déjà été entrepris. Cependant, il est possible que tout le monde ici n'ait pas encore compris la portée de la révolution des mentalités que j'attends, il est possible que certains imaginent que pourraient perdurer des habitudes, des facilités, contraires à l'intérêt général, mais si commodes pour la tranquillité personnelle. Je suis venu dire à ceux-ci que non. Ce temps-là est terminé ! Nous avons amorcé une rupture. Nous la mènerons jusqu'au bout. Elle sera totale.
            Six mois, c'est aussi un délai suffisant pour faire connaissance. Je ne serai donc pas hypocrite. Je ne dirai pas aujourd'hui que tous les agents de la Ville sont exemplaires, compétents, dévoués. Je vais vous dire une évidence, mais une évidence qui exige qu'en soient tirées des conclusions et donc des conséquences. A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s'améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois.
            Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l'avenir n'en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme ! J'y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l'éthique et l'intérêt collectif exigent.
            Car, ici, désormais, la règle du jeu a changé. Le mot d'ordre est simple : tout, tout pour Béziers !
            Notre ville va mal. Notre pays aussi. Mais dans la descente aux enfers, nous avons plusieurs longueurs d'avance. Chômage, pauvreté, fuite des classes moyennes... Je vous épargne un tableau que vous connaissez tous. De même, vous savez que notre commune n'a plus les mêmes moyens que naguère. A force d'avoir emprunté, il faut maintenant rembourser. Plus de 110 millions de dette. Dans le même temps, l'Etat ruiné nous reverse de moins en moins.
            Et, pourtant, dès notre arrivée, nous avons baissé les impôts et pas de rien : 4 % ! Autant de recettes en moins à court terme. Mais un message clair pour l'avenir : faire revenir des familles, des entreprises, des gens qui travaillent, des gens qui peuvent participer à la richesse de leur ville, de notre ville.

Voilà les conditions dans lesquelles nous sommes placés, ensemble, pour les six années qui viennent. Voilà le cadre financier que le passé nous impose. Voilà le réel.
            Dans ce contexte, la commune, c'est vrai, ne peut pas tout assumer. Mais sur les domaines qui sont de sa responsabilité, comme sur ceux où elle supplée les carences de l’État, elle peut combattre, elle doit combattre.
            Faire la guerre à la saleté, faire la guerre à la laideur, faire la guerre à la petite délinquance et aux incivilités, faire la guerre aux gaspillages. Se battre pour ramener de la beauté, se battre pour la grandeur, se battre pour une résurrection de ce que fut Béziers et de ce qu'elle doit devenir. Tout cela, c'est notre mission, c'est, chacun à votre poste, votre mission. Ici, chacun tient entre ses mains une parcelle de ce que doit être Béziers. Assumer
nos responsabilités, tel doit être le sens de notre combat pour notre ville.
            Fonctionnaires de Béziers, vous n'êtes pas une addition d'individualités, répartis dans des services, pour une tâche isolée. Vous appartenez à un corps au service de la Cité. Rien d'autre ne compte. Votre travail sera mesuré à cette aune. Dans le terme de « service public », le mot le plus important est aussi le plus beau : « service » ! Servir, à son poste, et, dans le cas de Béziers, servir à une œuvre de redressement. Vous devez être fiers de travailler au service des Biterrois et pour les Biterrois.
            Il y a sept ans, la Chambre régionale des comptes avait relevé de nombreuses anomalies, voire illégalités, relatives à la gestion des ressources humaines. Six mois m’ont suffi pour constater qu' hélas, trop peu - et parfois même rien ! - avait été fait pour mettre fin aux abus, aux incohérences, aux infractions à la loi.
            Voici quelques semaines, j'ai reçu un nouveau rapport de la Chambre régionale des comptes qui couvre cette fois les années 2009-2013. Ce rapport n'est pas définitif, il peut encore changer à quelques endroits. A ce titre, il est confidentiel, je n'ai pas le droit d'en faire état ici. Pour autant, je n'ai nul besoin de citer ce rapport, de m'appuyer sur ses analyses, pour vous dire ce que, déjà, je sais et ce que, sans attendre, je veux.
            J'ai demandé à M. le Directeur général un nouvel organigramme des services. A la tête de cette organisation concentrée, un état-major réduit. Objectif : être plus réactif, plus efficace. Dans ce contexte, les titres de directeurs de pôles seront supprimés. Cet organigramme sera dévoilé en octobre.
            Les charges de personnel n'ont cessé de croître depuis six ans alors même que de nombreux agents de la ville ont été transférés à la communauté d'agglomération. Qu'est-ce qui justifie cette hausse ? Plus de travail ? Un meilleur service ? Certainement pas. Je n'accuse pas les agents. J'accuse ceux qui, à leur poste, n'ont pas mis en place les changements indispensables.
            Beaucoup de mesures que nous allons prendre sont d'abord et avant tout dictées par la loi. En effet, il se trouve que celle-ci n'est pas toujours appliquée à la mairie de Béziers. Un exemple : la durée légale du temps de travail annuel est de 1 607 heures en France. A la mairie de Béziers, cette durée est seulement de 1 544 heures. Soient 63 heures de moins ! Je le redis : c'est parfaitement illégal.
            Dans une telle situation, la concertation, la négociation, n'ont pas leur place. La loi doit s'appliquer. Elle s'appliquera dès 2015
            Bien naturellement, les partenaires sociaux seront associés à la mise en place de cette remise en ordre au cours d'un CTP du mois d'octobre.
            Dans ce contexte, vous comprendrez que les heures supplémentaires comme les heures complémentaires doivent et vont devenir des exceptions. Elles ont coûté à Béziers l'an dernier 2 200 000 euros ! Déjà depuis six mois, une baisse drastique de ces heures a été obtenue. Il faut faire davantage et le faire vite. Là aussi, ma consigne est claire et nette.
            Autre enjeu : l’absentéisme. Hors congés évidemment, hors maladies réelles et courantes, l'absentéisme représente l'équivalent annuel de plus de 210 temps pleins ! C'est inadmissible.
            Nous mènerons contre ces abus un combat sans faiblesse, notamment contre les certificats de complaisance délivrés par quelques médecins hélas trop connus. Tellement connus que je n'hésiterai pas à demander des explications à l'Ordre des Médecins si ces abus persistent.           La prime dite, sans doute par humour, de « présentéisme » sera supprimée. On ne reçoit pas une prime pour le simple fait d'être présent. Hors droit statutaire, une prime se mérite. C'est dans ce but que j'ai demandé à M. le directeur général des services la mise en place d'une modulation du régime indemnitaire. Ainsi, nous instaurerons la juste récompense des efforts, des dévouements, des résultats. Ainsi, nous créerons la plus belle des primes : celle du mérite.
            Vous le savez déjà, je vous en réaffirme ici le principe : les recrutements seront extrêmement rares et obéiront à un besoin absolu, comme dans le cas de la police municipale. Les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
            Dans ces conditions, il est indispensable que la polyvalence devienne un principe et que la spécialisation soit une exception. A cette fin, nul ne s'étonnera que chaque fois que nécessaire, il soit puisé dans un service pour en renforcer un autre, que ce soit ponctuellement ou sur la durée. Cela vaut pour tous les métiers. Cette règle de polyvalence sera intégrée aux fiches de poste et passera en CTP.
            Les avancées de grade et d'échelon à durée minimum ne seront plus automatiques, plus systématiques. Je le redis, un seul critère : le mérite ! Il sera du devoir des cadres de prendre leurs responsabilités et de noter leurs agents en fonction de leur engagement au service de la communauté de travail que nous formons. Les notations de complaisance ne seront plus acceptées. Le mérite n'est pas un gros mot. Il n'est pas le contraire de l'égalité, il en est même le seul garant. L'égalité des droits n'est pas l'égalité de salaire ou de carrière. L'égalité, c'est disposer des mêmes chances au départ. Le mérite, c'est la reconnaissance de ce que l'on fait, de ce que l'on est. Cette règle s'appliquera, bien entendu, aussi aux chefs de service.
            Enfin, il m'a semblé indispensable de nous doter d'un instrument de mesure de l'efficacité municipale. La situation exige que je vous demande beaucoup. Il me faut donc une connaissance objective des efforts fournis dans le cadre de notre stratégie. A cette fin, monsieur le directeur général est en train de constituer un bureau d'audit interne. Des indicateurs par direction seront élaborés. Un contrat d'objectif sera signé - oui, signé - par tous les directeurs. Notre but n'est pas de surveiller les agents, mais de veiller à la valeur du travail collectif fourni dans le cadre d'un budget compris et partagé par tous, chacun à son poste.
            Au passage, je vous informe que pour une meilleure efficacité le service des ressources humaines sera mutualisé entre la ville et le CCAS.
            Les Biterrois attendent beaucoup. Mais pas seulement de nous, les élus. Ils attendent beaucoup de la commune, c'est-à-dire de vous, les agents. Ils savent que nul ne peut changer cette ville sans vous, sans votre concours, sans votre adhésion, non à un projet politique, mais à une aventure humaine. Le travail n'est pas qu'une façon d'obtenir de l'argent pour pouvoir consommer. C'est aussi la plus grande partie de notre vie. Il peut nous accabler, comme il peut aussi nous combler et, parfois, nous rendre fiers.
            Je sais que les décisions que je viens d'annoncer ne peuvent que résonner sévèrement dans les esprits. Je ne le fais pas par plaisir. J'aimerais qu'il puisse en être autrement. Mais Béziers n'a plus les moyens de payer le prix de la démagogie et du laxisme.
            Ni vous ni moi ne sommes responsables de cette situation. Il est humain que certains aient pu espérer que celle-ci perdure. Mais, au-delà même de la loi qui doit s'appliquer, le réel s'impose. L'état de notre ville ne permet plus qu'il en aille autrement. Les Biterrois ne le comprendraient pas. Dans une ville avec autant de chômeurs, autant de pauvres, je ne dirai jamais que les fonctionnaires sont des privilégiés, je ne vous opposerai pas aux victimes de la crise. Mais j'affirme que nous avons le devoir collectif de justifier, vous votre poste, nous le mandat délivré il y a six mois par le peuple Biterrois.
            J'ai conscience que ce que nous allons faire est une sorte de révolution. Une révolution municipale, une révolution biterroise. Mais aussi une révolution de l'esprit. Cette révolution est en marche et, je vous le dis, rien ne l'arrêtera. Cependant, elle ne peut être féconde que si l'immense majorité d'entre vous la comprend, la porte et la développe dans toutes ses implications quotidiennes. Il n'y a pas de tâches obscures ou dégradantes. Bien balayer nos rues a autant mon respect et d'importance que rédiger un bon rapport. Aussi, pour mener à bien cette révolution, nous vous donnerons, dans la mesure de l'extrême possible, tous les moyens matériels nécessaires.
            Il est exceptionnel qu'un maire réunisse l'ensemble des fonctionnaires pour leur tenir un discours franc, viril, un discours de vérité. Voyez votre présence ici comme une preuve de confiance.
            Je vous dis les choses comme elles sont, comme elles devraient être et comment elles seront. Je ne vous prends pas pour des instruments sans âmes, pour des outils, mais, au contraire, je m'adresse à des femmes et à des hommes. Je m'adresse à votre intelligence et à votre conscience.
            Vous n'êtes pas seulement des fonctionnaires. Vous êtes aussi pour la majorité d'entre vous des Biterrois, pour presque tous les autres des habitants du Biterrois. Et vous êtes tous des Français.
            La révolution que je vous annonce ne se fera pas contre vous. Elle se fera pour vous, pour vos familles, pour l'avenir de cette ville. L'état de Béziers, mais aussi l'état du pays, ne nous laisse pas le choix : allons-nous continuer à agoniser ou bien nous relever pour retrouver un destin ?
            J'ai la certitude absolue qu'il n'y a pas d'autre cap que le nôtre. C'est une grande aventure à laquelle je vous convie. Nous pouvons faire de notre mairie et de notre ville des exemples. C'est donc dans ce but que tous, élus et agents, nous devons être exemplaires. Dans l'honneur et le travail, nous ferons cette révolution.
 Vive Béziers !".
           Je vous le disais : ce discours est vraiment remarquable et comme il correspond bien à l’attente de renouveau des électeurs français ! Je doispréciser que les passages en gras sont de mon fait.

         En plus de la qualité de la forme, et de la pertinence du fond, il est bon de rappeler que Robert MENARD a déjà pris d’autres décisions courageuses, non évoquées dans ce discours, pour dynamiser Béziers, entre autres :

- pour réduire les frais de fonctionnement de la Mairie :

. Ne plus avoir de voiture avec chauffeur en tant que Maire mais utiliser le véhicule qui serait disponible sur le parking de la Mairie, au moment voulu,

. Passer la flotte automobile de la Mairie de 41 véhicules à 14 (bonjour l’Elysée… est-ce que vous m’entendez ?!),

- pour le bien de tous et éviter des comportements anarchiques :

. Nettoyer et faire en sorte que le « plateau des poètes » ne soit pas occupé par des revendeurs de drogue et leurs clients,

. Interdire à tout mineur de moins de 13 ans de circuler en ville sans être accompagné, au-delà de 23h00,

. Interdire les paraboles et le linge à sécher sur les balcons, le jour, dans le quartier historique de la ville pour le rendre attrayant aux touristes.

         A tous les biterrois désireux de soutenir les efforts de Robert MENARD, j’indique les coordonnées de l’association qui aide la municipalité : « CHOISIR BEZIERS » - 20 rue des Docteurs Bourguet - 34500 – BEZIERS Courriel : contact@choisir-beziers.fr.

Preuve est donnée, s’il le fallait, que l’on peut être un élu de droite, DVD en l’occurrence (rappel : soutenu par le FN), ne pas être membre de l’UMPS, et…vouloir administrer correctement !

Une telle volonté de bien faire, de la part de Robert MENARD, doit être saluée et répétée à qui veut l’entendre !

Quant à ceux qui me disent qu’il a été ceci et qu’il a dit cela, je réponds : aujourd’hui il avance, dit ce qu’il pense nécessaire et fait ce qu’il dit. Mérite ! Dois-je souligner le mépris avec lequel le journal « Midi-Libre » se fait l’écho des décisions prises par Robert MENARD ?

C’est fait. J’y tiens car tant qu’un tel journal sera aussi partial et soumis à la pensée unique de l’actuelle gauche mondialiste il ne sera ni digne ni crédible.

         Je m’empresse d’ajouter que si les Maires des 6.455 communes de France agissaient de la même manière, l’efficacité des Mairies n’en serait que plus forte, des nécessaires -et urgentes- économies de fonctionnement seraient réalisées, et les citoyens seraient plus confiants et plus respectueux du travail des « fonctionnaires de l’Etat ».

Il m’arrive de rêver : j’attends qu’un(e) Président(e) de la République tienne un discours similaire….pour redresser la France ! 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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6 octobre 2014

COLLOQUE 2014 DU CERCLE ALGERIANISTE DU GERS

Du 27 et 28 Novembre 2014

 

Quand les « antifascistes » vilipendent l’œuvre de mémoire…

Réponse de Thierry Rolando du 1 décembre 2014 aux trotskiste de Condom

Ces rencontres outre le fait d’avoir le plaisir d’échanger avec des compatriotes que l’histoire, la culture et les sensibilités rapprochent, permettent de chercher à mieux comprendre le passé pour mieux envisager l’avenir. L’Avenir a un long Passé.

En 2014, nous nous intéresserons à « ceux qui ont mis leur vie au bout de leurs idées ».

Vous trouverez ci-joint notre invitation pour notre prochain colloque « Mettre sa vie au bout de ses idées ».

Après le colloque de 2012 sur les violences politiques et en particulier le terrorisme en Algérie dans les années 50-60, après le colloque de 2013 sur les intellectuels face aux violences politiques au travers de la figure d’Albert Camus, nous vous proposons notre troisième colloque où nous mettrons à l’honneur tous ses hommes qui ont mis leur vie dans leur engagement. Tous ne l’ont pas fait de la même manière.

Nous considérons qu’il y a une vraie continuité entre le combat contre la barbarie nazie avec l’armée d’Afrique volontairement oubliée, la révolte des officiers, l’engagement dans l’OAS et les combats parlementaires contre la tyrannie Gaullienne et le terrorisme FLN. L’histoire de ces hommes est aujourd’hui déformée voire oubliée. Leurs actions sont décontextualisées et le sens de leur combat volontairement diabolisé.

Comme à notre habitude nous nous appuierons sur les travaux de plusieurs chercheurs :

  • Certains dont Jean Claude Pérez, Robert Davezac, et Gérard Rosenweig témoigneront de leur engagement,
  • Manuel Gomez évoquera la figure de Georges Bidault qui remplaça Jean Moulin au CNR et dont on tend aujourd’hui à effacer jusqu’à sa présence au côté de De Gaulle lors de la libération
  •  Henri Christian Giraud nous parlera des relations troubles entre De Gaulle et les communistes,
  •  José Castano évoquera l’histoire de ses hommes du 1er REP
  • Frédéric Harymbat nous présentera son remarquable travail sur les Européens dans l’Armée d’Afrique
  • Enfin, nous reviendrons avec Michel Delenclos sur ces funestes commémorations du 19 mars qui nous révoltent tant. Michel Delenclos nous fera partager ses nuits d’analyses méthodiques de leur montage juridique

Nous serons très attentifs à leurs exposés et nous engagerons des débats riches en témoignages avec la salle et en échanges à la tribune.

Nous vous attendons comme d’habitude nombreux avec encore l’immense plaisir de nous retrouver.

Rendez-vous le 27 Novembre 2014 à 9 heures à Condom, un accueil sera prévu dès le 26 au soir.

Cordialement,

Georges BELMONTE - 06 84 51 39 42

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5 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR n° 112

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 25 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Décapitation d’Hervé GOURDEL en Algérie : La barbarie des islamistes ne date pas d’aujourd’hui !

         La triste nouvelle a été annoncée aux journaux télévisés de mercredi 24 septembre au soir : Hervé GOURDEL, niçois âgé de 55 ans, guide de haute montagne dans le parc national du Mercantour (base de Saint Martin Vésubie, dans l’arrière pays niçois) et photographe, a été égorgé puis décapité par les djihadistes algériens du groupe Jund al-Khilafa (soldats du califat), affilié au groupe Daesh, tous les deux affiliés à Al-Qaïda.

         Passionné de photo et de montagne, il était arrivé en Algérie le samedi précédent et fut capturé le dimanche, dans le massif du Djurdjura, situé en Kabylie, où il effectuait une randonnée dans la forêt de Tikjda avec cinq accompagnateurs algériens.

         Cet assassinat barbare a eu lieu en guise de représailles contre la France, à cause de l’intervention militaire de l’armée de l’air française dans le ciel d’Irak (NB : seuls les avions américains se risquent à pénétrer dans l’espace aérien syrien, pour le moment).

         La France fait partie d’une coalition internationale menée par les USA, sous l’égide de l’ONU, pour tenter -enfin !- de stopper par des bombardements aériens la progression des djihadistes du groupe Daesh ridiculement autoproclamé Etat islamique (E.I.) pour mieux terroriser les esprits.

         Ces renégats tentent de s’implanter en Syrie mais surtout en Irak, pour s’approprier des puits de pétrole et créer un vaste territoire sur lequel régnerait la charia (loi islamique), qui autorise à tuer partout dans le monde…au nom d’Allah !

         Cet homme a été égorgé et décapité parce qu’il était de nationalité française. Les extrémistes algériens continuent donc d’offenser la France !

         Au-delà de la légitime émotion provoquée cette terrible tragédie, plusieurs questions, légitimes elles aussi, viennent à l’esprit :

- durant les huit années de la guerre d’Algérie (1er novembre 1954 - 5 juillet 1962) l’armée française a perdu 30.000 soldats : l’ignorait-il ?

- en plus des soldats français victimes de leur devoir, les civils français d’Algérie, de toutes origines religieuses, ont été massacrés au nom de l’Islam : l’ignorait-il ?

- par ailleurs, pendant et à la fin de la guerre d’Algérie, 2034 personnes (des civils et des militaires) ont été enlevées et sont considérées comme disparues (pointage rigoureux, à ce jour, de mon ami Jean-Claude ROSSO, chercheur spécialisé sur ce sujet) : l’ignorait-il ?

- après l’indépendance de l’Algérie, environ 100.000 (150.000 ?) Harkis, hommes femmes et enfants fidèles à la France, ont été abandonnés par le traître de Colombey et livrés aux égorgeurs du FLN algérien qui déclenchèrent un véritable génocide : l’ignorait-il ?

- depuis l’indépendance de l’Algérie, la guerre civile algérienne opposa de 1991 à 2002, le mouvement politique du FIS (Front islamique du salut) au gouvernement algérien, avec l’apparition de forces paramilitaires comme l’AIS (Armée Islamique du Salut), ou le GIA (Groupe Islamiste Armé) : l’ignorait-il ?

- suite à l’interdiction du FIS et à l’arrestation de milliers de ses partisans, suite à la reddition de l’AIS et à la défaite du GIA (2002), des groupes d’islamistes armés se réfugièrent précisément dans les montagnes du Djurjura, où certains survivent encore : l’ignorait-il ?

- cette guerre civile algérienne aurait provoqué la mort entre 100.000 et 150.000 morts (certains écrits parlent d’un nombre bien plus important de victimes civiles), et elle continue, larvée certes mais elle continue, au sein des montagnes où Hervé GOURDEL est allé faire de la randonnée : l’ignorait-il ?

- en France, ces derniers mois les désastreuses affaires MEHRAH et NEMMOUCHE ont vu des franco-algériens se conduire en assassins : l’ignorait-il ?

- depuis quelques années c’est le monde entier qui est la victime d’une guerre sainte (djihad) déclenchée par les fous d’Allah contre l’Occident : l’ignorait-il ?

         Contrairement à ce que nous fait croire l’actuel gouvernement socialiste, prisonnier de ses électeurs favorables à l’islamisation de la France, la mort de l’otage français n’est pas un acte isolé : elle est le prolongement de la menace islamiste qui pèse chaque jour davantage sur la France.

         La mise à mort d’Hervé GOURDEL par décapitation filmée, est une offense de plus faite à la France et une menace claire faite au monde non-musulman, encore appelé….civilisé !

Je ne le connaissais pas mais je pense à lui et à sa famille.

Je réalise, contrairement à beaucoup de bobos pacifistes, que si les USA n’étaient pas là pour contrer les égorgeurs d’Allah…ils seraient sous nos fenêtres !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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3 octobre 2014

LETTRE A MES AMIS DE FRANCE

 

Guy Bezzina - octobre-2015

De Guy Bezzina de Guelma

Notre descendance n'a pas à rougir de nous !

A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.

En 47 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une Île de la Méditerranée.

Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 132 ans de présence française en Algérie.

Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :

> La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime

> Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres

> Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays

> Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."

Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !

Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.

J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.

Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.

Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"

Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à dire sur l'oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.

Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère. Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.

Personne ne pense qu'un million de femmes et d'hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ...

Cette terre vous brûle la mémoire et le cœur ... ou plutôt la mauvaise conscience. Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?

Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.

J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire. Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son œuvre et de ses cultures.

J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.

J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.

Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! ".

Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.

Guy Bezzina de Guelma

Retour coups de cœur. 

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