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4 août 2019

CONFRONTATION SÉNÉGAL-ALGÉRIE AU NIVEAU TOLÉRANCE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 20 juillet 2019

(SEN : 10 – AL : 0)

En m’imprégnant de l’enfant chéri de la France [1] , je tombe sur un article de l’ancien journaliste de Jeune Afrique Economie, Mohamed YESSOUFOU SALIOU [2] , paru en l’an 2000 ou 2001 : « Le bon exemple sénégalais ».

Morceaux choisis : 

« Si sous d’autres cieux … les chrétiens et les musulmans se livrent depuis des décennies une guerre sans merci, au nom de la religion, au Sénégal, en revanche, les deux communautés vivent en bonne intelligence et s’apprécient mutuellement. Mieux, les musulmans bien que majoritaires (ils représentent plus de 80 % de la population) participent avec beaucoup d’enthousiasme et de ferveur à toutes les fêtes catholiques ».

Et pour mieux enfoncer le clou, notre vaillant YESSOUFOU SALIOU relève pertinemment ceci :

« les trois présidents qui ont gouverné jusqu’ici le Sénégal [3] sont de véritables symboles de cette tolérance, de cette fraternité, de cette unité nationale du pays de la Téranga (l’hospitalité sénégalaise).

Pour preuve, Léopold Sédar SENGHOR avait comme épouse une Blanche (une Française), son successeur Abdou DIOUF, bien que musulman, a épousé une métisse chrétienne, et son successeur, Me Abdoulaye WADE, actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même musulman croyant et pratiquant, a épousé aussi une chrétienne (française) Viviane WADE ».

L’impertinent journaliste d’origine béninoise, si j’ai bonne mémoire, pousse la provocation jusqu’à relever : « le comportement exemplaire des communautés religieuses sénégalaises est qu’on se le dise, le fruit d’une éducation qui date de l’époque coloniale (c’est moi qui souligne ici !).

Que l’on compare la situation qui, je pense pouvoir le dire, prévaut toujours au Sénégal (près de deux décennies après la parution de l’article) avec celle qui existe en Algérie (pays adversaire lors de la finale de la fameuse C.A.N.). On relèvera qu’il n’y a pas photo : dans le domaine de la tolérance pour le moins, le Sénégal écrase l’Algérie ! Je relève en outre, un passage assez révélateur de l’abîme qui sépare nos deux adversaires : « (Au Sénégal), friand(e)s de la mode occidentale, les jeunes filles musulmanes et catholiques portent avec une décontraction étonnante des pantalons taille basse, des hauts décolletés et des mini-jupes qui provoqueraient la furie des intégristes musulmans dans d’autres pays d’Afrique ».

Pour ma part, je suis persuadé que ce rapport à la sexualité au Sénégal, tel qu’il est décrit par M.Y.S. ne peut avoir que des effets bénéfiques pour tous, notamment quant au respect de la femme et à sa place dans la société. Sur le même sujet, en Algérie, las !, plusieurs affaires criminelles où sont impliqués des notables algériens, encore impunis, nous rappellent, si besoin était, que la femme algérienne [4] reste assujettie au code de « l’infamie ».

Jean-Michel WEISSGERBER


[1] Selon l’expression d’un de mes amis d’origine togolaise !

[2] que j’ai connu en effectuant un travail de lobbying en faveur d’un rapprochement de la France avec l’île d’Anjouan. Deux décennies plus tard, le problème reste entier.

[3] Evidemment cet article date, mais la situation au Sénégal semble heureusement perdurer.

[4] L’égalité Homme-Femme en Algérie reste un rêve inaccessible ! Les plumitifs d’un certain site algérien se disant patriotique (en réalité nationaliste et passablement islamiste) devraient se décider à prendre à bras le corps un immense problème qui demeure de façon lamentable outre-Méditerranée.

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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16 juillet 2019

DE L’ALGERIE FRANÇAISE... A LA FRANCE ALGERIENNE

Par José Castano

« A l’occasion de votre élection à la présidence de la République algérienne, je vous adresse mes félicitations. Cette indépendance algérienne, nous l’avons voulue et aidée »  (Message de Charles de Gaulle à Ben Bella, le 4 septembre 1963)

            Le dimanche 1er juillet 1962, l’Algérie exsangue, privée de la majorité de ses Européens, vota sur la question de savoir si elle devait devenir un état indépendant. En répondant « Oui » à cette question, chaque électeur annulait pour sa part l’existence de l’Algérie française et ce fut la somme de ces « Oui » qui réduisit à néant cette Algérie-là dont l’existence avait commencé le 5 juillet 1830 lorsque les troupes du général de Bourmont, après avoir débarqué à Sidi-Ferruch, occupèrent la capitale des deys. Le gouvernement français, tel Ponce-Pilate se lavait les mains et tournait la page.

            Si l’enfantement de la nouvelle République algérienne entraîna l’hystérie collective, amalgame de réjouissances, de meurtres et de pillages tels le génocide dont furent victimes les Musulmans fidèles à la France et les assassinats d’Européens du 5 juillet 1962 à Oran, les Algériens ivres d’indépendance allaient, très vite, danser une tout autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… C’est ainsi qu’après la mise à sac du pays en 1962, après la frénésie sanguinaire et destructrice des premiers mois de l’indépendance, après l’incurie des chefs du FLN désormais aux commandes de l’Etat, après les premières années de chaos forcené, il ne restait plus rien de l’équipement technique du pays. Les immeubles tombaient en ruine, l’agriculture était moribonde, les rouages précieux mis en place par la France rouillaient au soleil de midi et les ingénieurs venus de l’Est dès la proclamation de l’indépendance levaient les bras au ciel en contemplant d’un œil désespéré l’ampleur des dégâts. C’est alors que craignant la colère du peuple que l’on avait savamment gavé durant huit ans de promesses démagogiques et fallacieuses, le gouvernement algérien, incapable de fournir du travail à sa population, exigea « la libre circulation des personnes » avec la France et « leur libre résidence de Dunkerque à Marseille » en menaçant de Gaulle d’une rupture qui eût contrarié sa « grande politique » arabe. Aussitôt, sur l’injonction formelle du « Guide », satisfaction sera donnée aux nouveaux maîtres de l’Algérie et la décision d’ouvrir, pratiquement sans contrôle, nos frontières à l’immigration algérienne fut appliquée.

            Durant l’épisode sanglant de ce conflit, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane… L’indépendance n’a pas permis à cette dernière d’atteindre le bonheur escompté et encore moins de sortir de la violence. Elle a plongé l’Algérie, dévorée par la prévarication, dans un désastre économique que la manne pétro gazière (détournée au profit d’apparatchiks) n’a jamais pu endiguer… Le pouvoir n’a pas été rendu au peuple mais a été accaparé par un groupe initialement choisi par la France pour protéger ses intérêts. Pour se maintenir, ce groupe n’a pas hésité à manipuler des islamistes et à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence. Dans un ouvrage documenté, « La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable », Lounis Aggoun dénonce un système élaboré par des Algériens avec le soutien de la France, puis des Etats-Unis, au détriment de tout un peuple.

            Ainsi, minée par la corruption, l’islamisme, les rivalités au sommet du pouvoir et de la hiérarchie militaire, les séquelles de la guerre civile des années 1990 dont les causes jamais éradiquées fomentent en coulisse de nouveaux troubles, la société algérienne se décompose inexorablement…

            Alors, afin de s’exonérer de ses responsabilités et de celles du FLN -parti au pouvoir depuis l’indépendance- et couvrir par là même leur incompétence notoire, le président Bouteflika, impotent –voire, moribond- qui ne sert plus que de prête-nom à la nomenklatura du FLN, véritable marionnette entre les mains des apparatchiks, a trouvé en la France le bouc émissaire idéal : un pays qui se complaît dans l’auto-flagellation, le masochisme et la repentance.

C’est ainsi qu’en avril 2006, il déclarait sans gêne aucune que la France était « responsable d’un génocide de l’identité, de l’histoire, de la langue et des traditions algériennes »… en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed, leader historique du FLN : « Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! », déclaration faite en juin 2005 à la revue « ENSEMBLE », organe de l’Association Culturelle d’Education Populaire (ACEP).

            ... Et Slimane BENTOUCHA journaliste en Algérie, de renchérir : « La colonisation nous a laissé  un patrimoine inestimable que nous n’avons malheureusement pas su garder soit par ignorance, soit par indiscipline, soit par bêtise ».

            Un « paradis dilapidé »… Un « patrimoine inestimable »… En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie, découverts et abandonnés par la France dans un Sahara qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays d’importer ses produits alimentaires issus notamment de l’agriculture… alors qu’elle les exportait du temps de la « colonisation ».

            Dès 1962, afin de réduire le risque encouru par sa jeunesse turbulente devenue la « classe dangereuse » du pays, le gouvernement algérien a encouragé l’émigration de ses ressortissants, sachant pouvoir compter sur le laxisme de la France et sa politique bienveillante des visas. C'est ainsi qu'en 2015, 422 000 visas ont été accordés (pour une durée indéterminée)... Par ailleurs, de 5600 en 2015, les « étudiants » algériens sont passés à plus de 7000 en 2016 et, ceux-là -en vertu d'une loi votée par le Parlement sur proposition de la vice-présidente PS du Sénat, l’Algéro-française Bariza Khiari- ne repartiront pas.

            « Le nombre de Français ayant un lien direct avec l'Algérie avoisine les sept millions », a déclaré, le 3 février 2015, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, lors d’une visite dans la wilaya de Tlemcen. 

            C’est par cette politique de transfert des populations désœuvrées que le pouvoir algérien assure la stabilité et la paix sociale en exportant sans la moindre retenue tout ce dont il ne veut plus.

            La moitié des 40 millions d’Algériens ont aujourd’hui moins de 19 ans. Ils sont nombreux à rêver de s’installer en Europe, particulièrement en France… nombreux, aussi, à profiter de la crise migratoire pour s’infiltrer dans les filières des « réfugiés ». En témoignent les violeurs arrêtés à Cologne en décembre 2015, parmi lesquels figuraient plusieurs jeunes Algériens. Et ces nouveaux « migrants », à l'instar des assassins qui ont récemment sévi en France, Merah, Coulibaly, Couachi, Sid Ahmed Ghlam, Yassin Salhi et Karim Cheurfi, l’auteur de l’attentat du 20 avril 2017 sur des policiers à Paris, deviendront, un jour, Français. Alors, avec eux, ce sont des milliers d'autres jeunes « Français », issus de l’immigration ou pas, qui basculeront inexorablement dans la fascination pour le djihadisme et la violence meurtrière. Ce sont des bombes à retardement en puissance prêtes à exploser n’importe où, n’importe quand.

            « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « d’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

            Ainsi, si l’Algérie française et ses célèbres 5 coups de klaxons (Al-gé-rie fran-çaise !) n’est plus qu’un lointain souvenir, la France maghrébine et ses coups de Kalachnikov devient, elle, réalité !

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Un écrivain algérien s'exprime sur l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui

             Que reste-t-il du modernisme de la colonisation ? Rien à part le pétrole, le gaz, des gouvernants mafieux, un peuple dans la misère, des villes en décrépitude, une agriculture peau de chagrin (...). Au temps de la présence française, l'Algérie était un beau pays, bien administré, plus sûr, même si certaines inégalités existaient. Beaucoup d'Algériens regrettent le départ des pieds noirs. S'ils étaient restés, nous aurions à coup sûr évité notre tragédie. Je suis un iconoclaste qui dénonce les mensonges de la guerre de libération. J'ose toucher à un mythe fondateur, mais un mythe est fait pour être discuté. L'Algérie a été construite par la France dont elle porte les valeurs du XIXème. Alger est une ville squattée. Ils sont loin d'avoir trouvé les clés. Aujourd'hui, elle tourne le dos à la Méditerranée en regardant vers l'Iran et les pays arabes. Chez nous, les politiques s'expriment comme des imams ténébreux. La France est le centre du monde par son immense culture et sa liberté. C'est le pays de l'équilibre par excellence.

            La liberté est une notion riche et profonde en Occident. Ici, en guise de liberté, c'est le foutoir, l'apostrophe, l'insulte et la bagarre de rues (...) Il faut en finir avec ces bêtes immondes, avec ces barbares des temps obscurs, ces porteurs de ténèbres, oublier les serments pleins d'orgueil et de morgue qu'ils ont réussi à nous extorquer au sortir de ces années de guerre. La lumière n'est pas avec eux et les lendemains ne chantent jamais que pour les hommes libres.

Boualem SANSAL (entretien paru dans Le Matin Algérie 15/01/2016)

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5 juillet 2019

HAMMAN-BOU-HADJAR

26 juin 2019

COMMÉMORATIONS 2019 DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pas oubli

le 7 juil. 2015

            5 juillet 1962. Cette date reste pour la plupart des gens un jour insignifiant. L'autre partie des gens, ceux à qui cette date fait écho, n'a pas su dévoiler l’indicible secret.
53 années plus tard, cette journée sanglante reste occultée. Synonyme d'horreur, de trahison et de massacre. Une tragédie sur laquelle plusieurs générations se sont construites, blessées par une histoire familiale inconnue, révoltées par un passé insidieusement tabou.
           Il est temps que ce voile soit levé, pour les enfants, les petits-enfants et les générations à venir, pour les morts et les disparus du 5 juillet 62, pour les familles qui ont se sont reconstruites, malgré la déchirure. Nous nous devons de la faire connaître, reconnaître officiellement, commémorer à sa juste valeur ; comme une date qui a marqué la mort et la disparition de plusieurs centaines de personnes, qui a brisé des centaines de familles et qui leur a refusé toute explication...
           L'Amicale des Oraniens des Bouches-du-Rhône a tenu à laisser une trace de cet évènement tragique, pour qu'hommage soit rendu à toutes les victimes, à tout les suppliciés de cette journée.
           Filmé et monté par Oriane (20 ans), Ghislaine (sa maman) a écrit et interprété le texte. Ce projet a été  réalisé dans le but de faire perdurer la mémoire, de l'ouvrir aux générations prochaines, afin que le message des Rubans noirs soit porté à travers l'Histoire, jusqu'à y trouver sa place légitime.
           Avec la collaboration de l'Institut National des Archives, de Jamendo, de Gaumont Pathé Archives et de BAGHERA FILMS​

Commémorations

 

MEK2

 

PARIS :

5 Juillet : 11h : Messe en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME - 75017 PARIS)

METRO : Ligne 2 Station PORTE DE CHAMPERRET - BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84

5 Juillet : 15 h : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly. RER : ligne C (station Champs de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir hakeim)

5 Juillet : 18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h45

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse de 11 heures, possibilité d’un déjeuner en commun à 12H30 aux environs du quai Branly - Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par téléphone au 01 45 26 29 33

Cérémonies à PARIS organisées par :

G.R.F.D.A : GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE - GRFDA / 65 BOULEVARD DE LA PLAGE / 33120 ARCACHON -  PRESIDENTE : COLETTE DUCOS ADER - tel : 06 89 33 64 23

M.A.F.A : MAISON DES AGRICULTEURS ET DES FRANÇAIS D’AFRIQUE DU NORD - MAFA / 95 RUE D’AMSTERDAM / 75020 / PARIS - PRESIDENT : JEAN FELIX VALLAT - tel : 01 45 26 29 33 - Téléphone fixe : 01 45 26 29 33 - Courriel : mafa.pn@free.fr - site internet : www.mafa-pn facebook : mafapn

FREJUS :

  • 4      Juillet : 18h30 : Messe à la Cathédrale      Saint-Léonce de FREJUS
  • 5      juillet : 10 h : Dépôt de gerbes à      la STÈLE du Rond Point de laFrégate      à FREJUS 83600.     

Un sympathique « apéro » traditionnel couronnera la matinée. Vous y êtes cordialement conviés.

Contact : Jean-Yves ROBERT : jy.robert@club-internet.fr

TOULON :

  • 5 Juillet : 18h : Messe à la Cathédrale

SIX-FOURS-LES PLAGES 83140 :

  • 5 Juillet : 9h30   : Dépôt de gerbes au Monument aux morts
  • 5 Juillet : 10h15 : Dépôt      de gerbes au cimetière n°2 devant la stèle des Rapatriés
  • 5 Juillet : 11h     :      Messe à Sainte-Anne dite par Mgr Jean-Yves MOLINAS

HYERES 83400 :

  • 5 Juillet : 9h30 : Dépôt de gerbes au cimetière - Monument aux morts d’AFN - Contact : Michel LAGROT – Courriel : mlagrotf3oa@yahoo.fr

NICE :

  • 5      Juillet : 10h30 : Dépôt de gerbes au Monument aux morts, Jardin d’Alsace Lorraine
  • 5      Juillet : 11h : Messe à Saint Pierre d’Arènes,      rue de France à NICE.

Contact : Marie-Claude BORIELLO, 06.68.06.77.88 – Courriel : boriello.mc@gmail.com

CAGNES sur MER 06800 :

  • 5 Juillet : Dépôt de gerbes au Monument aux morts. Contact : Paul Bensadoun, président de la maison du pied noir de Cagnes sur Mer – Courriel : pbensadoun@gmail.com

MARSEILLE :

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes      à MARIGNANE – Cimetière Saint Laurent Imbert –      Contact : Manuel FLORENTINO, 04.42.45.21.93 – Courriel : manuel.florentino@orange.fr
  • 19h : Messe à la basilique du Sacré Cœur, avenue du Prado à MARSEILLE –

AIX –EN-PROVENCE :

    . 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes à  – Cimetière Saint-Pierre – Contact : Robert PEREZ, 04.42.26.32.78 – Courriel : robert.perez@wanadoo.fr Contact : Amicale Oraniens des Bouches-du-Rhône : aobr@hotmail.fr

Site: Oran des années 50

CANET EN ROUSSILLON 66140

  • 5 Juillet : 10h : Dépôt de gerbes, Stèle des Pieds-Noirs,  située à l’intérieure du cimetière de Canet Village

Contact : Association Canétoise des Pieds Noirs et leurs Amis (ACAPNA) – Courriel : acapna-canet@hotmail.com

Site de l'association

NARBONNE

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes cimetière de Cité devant la stèle des Français d’Algérie.

le Président du cercle Gérard Benigni 0668567571 et Vice Présidente Odette Dyne 0672105552 

MONTPELLIER :

      * 5 Juillet : 17h : Dépôt de gerbes au Cimetière St Lazare, Mémorial des Rapatriés d’Algérie. Organisation du Cercle Algérianiste de Montpellier.

Contact : Gerard RUVIRA : Tel. 06 81 95 00 89 - Courriel : gruvira@numericable.fr

BEZIERS :

      * 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf – Stèle des Français morts en AFN

Contact : Mairie de BEZIERS – Courriel : accueil.cabinet@ville-beziers.fr 

AGDE :

      * 5 Juillet : 16h30 : Messe à la chapelle de Baldy  : 18h00, Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf

Contact : CRABA Robert : Tel. 06 27 02 61 70 – Courriel : annie.craba@gmail.com

CAEN :

       * 5 Juillet : 10h : Entrée du cimetière / 11 H Allocution du président ANFANOMA puis dépôt de gerbe a la stèle des rapatries

POITIERS :

5 Juillet : 15h30 : Le Cercle algérianiste du Poitou organise une cérémonie au cimetière de La Cueille de Poitiers devant notre stèle, avec dépôt de gerbe en mémoire des victimes du 5 juillet 1962 à Oran

  • 18h : Messe à la Cathédrale

Contact : Jean-Claude MOLLA  – Courriel : jeanclaudemolla9h@gmail.com

PIERRELATTE :

11H dépôt de gerbes à la stèle anfanoma dédiée aux rapatriés au cimetière de la Roseraie

PAU :  Cérémonie à 17 h à la stèle des Rapatriés du Cimetière de Pau

ALICANTE :

En hommage à nos victimes innocentes de la guerre d'Algérie le 5 juillet 1962, l' Association PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en Espagne) vous invite à nous rejoindre à ALICANTE le vendredi 5 juillet 2019, à 12 h, devant les sculptures. 

Cette réunion de recueillement sera suivie d'un repas à 13 h que nous partagerons ensemble au restaurant "NOU SAVOY", face aux sculptures.

Si vous voulez être informés de nos rassemblements, faire partie de l'organisation de ces rassemblements, ou tout simplement que nous nous rassemblions dans votre ville et votre village, prenez contact avec nous, à travers de cette messagerie ou n'hésitez pas à nous appeler au numéro de téléphone ci-dessous, nous vous répondrons avec joie.

Au plaisir de vous connaître un jour.

En memoria a nuestras víctimas inocentes de la guerra de Argelia el 5 de julio de 1962, la Asociación PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en España) les invita a unirse a nosotros en ALICANTE el viernes 5 de julio de 2019a las 12 horas, delante de las esculturas.

Tras esta reunión de recogimiento tendrá lugar una comida a las 13 horas, en el restaurante "NOU SAVOY", en frente de las esculturas.

Si quieren recibir información de nuestras reuniones y actividades, formar parte de la organización, o que nos reunamos en sus poblaciones, pónganse en contacto con nosotros en esta dirección de correo o a este número de teléfono, y les mantendremos informados.

Esperando conocerles pronto. 

Asociación  P. N  ESPAÑA Tel :  687 525 333 

 

Convoc

Oran 5/7/62

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'ai peur d'avoir sur la conscience

Le massacre de l'innocence

Tous ces soldats au garde à vous

Terrés au fond de leurs casernes

Comme des rats au fond de leur trou

Grace à un monstre pétri de haine

Le sang innonde les trottoirs

De cette ville qui m'a vu naitre

Et l'on emporte à l'abattoir

L'innocence à cause de ce traitre

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'espère enfin les rencontrer

Et leur dirai du fond du coeur

Pardon d'avoir essayé d'oublier

René Mancho


 

Commémoration assassinat du Lieutenant Roger DEGUELDRE

LE BARROUX 84330

SAMEDI 6 JUILLET 9h30 : Messe à l’Abbaye Saint-Madeleine du BARROUX - 1201 Chemin des Rabassières - 84330 LE BARROUX

Les moines bénédictins nous font l’amabilité, à l’issue de l’office, de nous convier à une collation : si vous comptez y participer, nous vous demandons de nous le signaler pour la bonne organisation du Père hôtelier.

Contacts : Hervé PIGNEL-DUPONT – Courriel : herve.pigneldupont@gmail.com

: Henri BACLET (Tel. 06 45 21 97 57) - Courriel : henri.baclet@cegetel.net

VERSAILLES :

      * SAMEDI 6 JUILLET

Messe : à 10h00 en l'église Notre-Dame des Armées (4, Impasse des Gendarmes - 78000 VERSAILLES)

         et à 11h00 au cimetière des Gonards Cérémonie du souvenir sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE (19, rue de la Porte de Buc - 78000 VERSAILLES)

Contact : Cercle National Combattants : cerclenationalcombattants@orange.fr (Tel. 01.40.59.07.66)

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants ...

https://www.youtube.com/watch?v=K6kgneOla7E

Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre) –


Jean Sévillia et Jean-Pax Méfret sur la tragédie de la France algérienne


 

Commémoration de l’agression britannique sur Mers El-Kébir 3 Juillet 1940

3 Juillet 2019, 11h : Monument commémoratif près de la Capitainerie du port de CARNON 34130

 "JC" 3 JUILLET 1940---L'AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR.

4

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

18 juin 2019

5 MAI 1942… LA BATAILLE DE MADAGASCAR

Par José Castano

« Le verdict de l’histoire doit être qu’en ignorant l’avis de l’Amirauté et en provoquant une guerre non déclarée contre la France, Churchill a porté atteinte à la cause alliée. Son refus de croire les promesses des Français qu’ils ne permettraient jamais aux Allemands de s’emparer de leur flotte fut presque sa plus grave erreur politique de la guerre. » (Richard LAMB – Historien anglais)

La flotte britannique à l’ancre au large du port de Diego-Suarez

La flotte britannique à l’ancre au large du port de Diego-Suarez 

            Colonie Française depuis 1896, l’île de Madagascar était restée, après l’armistice franco-allemand du 25 juin 1940, fidèle au gouvernement de Vichy et représentait, dans l’Océan Indien, une position stratégique importante.

           La vaste baie de Diego Suarez assurait un mouillage qui en faisait  le meilleur port de l'Océan Indien. On pouvait y loger toute une escadre. Elle était quasiment fermée et ne communiquait avec la mer qu’à l’est, par un étroit goulet appelé la passe d’Orangea. Celle-ci étroite mais profonde présentait donc un accès maritime plus facile et permettait aussi de bonnes possibilités de défense. La France, dès 1895, avait reconnu la valeur de l'endroit et y avait édifié des installations portuaires et maritimes. Plus au sud de la Baie de Diego Suarez, se trouvait également la baie de Rigny qui aura son importance dans ce conflit. L’organisation de la défense de toute cette zone avait été conçue et réalisée presque un demi-siècle auparavant. En 1897 ce furent le Maréchal Lyautey et le futur Maréchal Joffre, artilleur, qui mirent en place l’essentiel de la défense de la région de Diego Suarez, en s’appuyant sur quelques points de défense conçus pour protéger des secteurs d’approche jugés essentiels : Antsiran, la presqu’île d’Orangea et la presqu’île de Diego Suarez, juste au nord d’Antsiran.

           En 1942, les défenses de l’époque sont toujours pratiquement en l’état et n’ont été ajoutées comme défenses fixes qu’une batterie d’artillerie de 138mm vers la Baie du Courrier, et une batterie d’artillerie de 164mm dans la presqu’île d’Orangea, face à l’est, pour protéger l’entrée de la Baie de Diego Suarez.

           Fidèle à sa promesse de neutralité, le gouvernement de Vichy n’avait pas, pour autant, retenu les tragiques leçons de l’agression britannique sur Mers El-Kébir, le 3 juillet 1940 et sur Dakar, le 23 septembre 1940… C’est ainsi que Madagascar (composante de l’Empire colonial) n’était défendue que par 8 000 soldats, dont 6 000 Malgaches et Sénégalais. La garnison française de Diego Suarez comptait 4 000 hommes (3 200 Malgaches appelés aussi Malagasy et 800 Européens), tous fidèles au Maréchal Pétain et placés sous le commandement du général Guillemet et du capitaine de vaisseau Maerten.

           L’infanterie, démunie de blindés et faiblement armée, se composait de deux Régiments Mixtes Malgaches, d’un Bataillon de Tirailleurs Malgaches et d’un nombre relativement important de tirailleurs sénégalais dirigés par quelques cadres Français,

           Le 5 mai 1942, craignant que l’île Rouge ne soit utilisée comme base dans l’Océan Indien par le Japon, allié de l’Allemagne, les Britanniques, forts d’une imposante escadre de plus de cinquante bâtiments, dont le cuirassé « Ramillies » et deux porte-avions, « Indomitable » et « Illustrious » emportant plus de 80 avions, déclenchèrent, par surprise, l’opération Ironclad en bombardant (comme à leur habitude) les bâtiments de guerre français au mouillage puis en débarquant sur la partie Nord de l’Île, ainsi qu’à Majunga.

           Ce sera la bataille de Madagascar ou bataille de Diégo-Suarez (actuellement Antsiranana), le troisième plus grand port naturel du monde, qui durera jusqu’au 8 novembre 1942.

           Pour l’Amirauté britannique, détenir Madagascar permettait d’avoir une base prête à soutenir la 8ème Armée dans le nord de l’Afrique comme d’avoir un tremplin pour renforcer la 14ème Armée en Birmanie. L’île Rouge et son administration favorable à Vichy était -bien que neutre selon les clauses de l’armistice- considérée comme « tenue par l’ennemi » et une opération amphibie fut décidée pour s’en emparer.

           Le 5 mai, à 5h10, un déluge de feu s’abattit sur les installations portuaires et infrastructures militaires, détruisant l’aviation française et ce qui restait de la flotte au mouillage (anéantie en partie à Mers El-Kébir par ces mêmes « alliés »), dont le croiseur Bougainville. Néanmoins, l’aviso colonial d’Entrecasteaux riposta fermement puis s’échoua sur la côte. Harcelés par les tirs ennemis, un officier et quinze officiers mariniers et matelots perdirent la vie.

           Deux sous-marins français « Le Héros » et le « Monge » furent coulés au large entraînant la mort de leur équipage. Un troisième, le « Bévéziers » fut attaqué par trois avions « Swordfish » alors qu’il tentait de sortir de la rade. Comme il était sérieusement endommagé, le commandant fit faire surface et tout l'équipage évacua le sous-marin qui sombra. C’est alors qu’un des trois Swordfish vira, revint sur le lieu de l’attaque et mitrailla les naufragés, faisant cinq tués et de nombreux blessés parmi les marins rescapés du « Bévéziers ».

           Au soir du 5 mai, la Marine et l’aviation française, entièrement surprises car se considérant très loin du conflit mondial, avaient  perdu la totalité de leurs moyens. Pour les défenseurs de Madagascar, il ne pouvait  plus y avoir de combat que pour l’honneur.

           Le 6 mai, les troupes britanniques débarquèrent en plusieurs points de l’île, s’emparant de la plupart des points stratégiques et réduisant au silence les batteries côtières.

           Le 7 mai, après de violents combats, les forces françaises se retirèrent vers le sud et Diego-Suarez fut prise par les Britanniques.

           Dans une déclaration adressée sur les ondes au peuple Français, le Maréchal Pétain s’éleva contre ces attaques qu’il jugeait inexcusables… cela d'autant plus qu'il avait prononcé la neutralité de l'Empire et assuré que la flotte ne tomberait jamais aux mains de l'Axe… ce qui, à cette date, était vrai et le restera (1).

           Depuis l’armistice, nombreuses furent les manifestations de loyalisme de la population malgache envers le Maréchal et son gouvernement. Dans ces moments difficiles, elle le prouvait (comme l’avaient fait avant eux les Sénégalais) en se battant jusqu’au bout, selon le mot d’ordre lancé par le Maréchal dans son message. De Majunga à Tananarive, la Grande Île, jadis donnée à la France par Gallieni, restait fidèle. Aux glorieux défenseurs de l’Ile, l’Amiral Darlan proclamait : « Défendez l’honneur français, un jour viendra où l’Angleterre paiera pour ses crimes ».

           François DARLAN, alors commandant en chef des forces de Vichy, ordonna de résister jusqu’au bout, y compris par des actions de guérilla, ce qui amena les Britanniques à se renforcer considérablement par l’apport de nouvelles unités combattantes...

           Néanmoins leur progression en terre malgache demeurait lente, tant ils étaient harcelés sans répit par les soldats européens, sénégalais et malgaches. Ces derniers, connaissant admirablement le terrain, faisaient merveille, ne laissant aucun répit aux assaillants.

           La disproportion des forces en présence finit par entraîner la chute de la capitale Tananarive, puis la ville d’Ambalavao avant que ne tombe, le 18 octobre, Andramanalina.

           Le 6 novembre 1942, un armistice prévoyant notamment le maintien d’une souveraineté française fut signé à Ambalavao et le 8 novembre, le gouverneur général Armand Annet capitula près d’Ihosy, dans le sud de l’île. Il fut mis aux arrêts et évacué vers l’Afrique du Sud. Le 21 mars 1947, la Haute Cour de justice le condamnera à l’indignité nationale à vie.

           Les forces françaises sur Madagascar, fidèles au gouvernement de Vichy, avaient appliqué sans faille et jusqu’au bout les consignes de résistance. Elles avaient mené un combat de guérilla, battant en retraite sur toute la longueur de l'île, faisant sauter 58 ponts sur leur passage, pendant une campagne qui dura 56 jours.

           Ces combats entraînèrent la mort de près de 200 soldats francophones. Parmi eux, l’aviateur Jean Assollant, âgé de 37 ans, comptant parmi les pionniers de l’aviation française. Il s’était rendu célèbre pour sa participation comme pilote au vol de l’Oiseau Canari en 1929, marquant la première traversée française de l’Atlantique Nord entre les États-Unis et la France. Il fut abattu et tué le 7 mai 1942 aux commandes d’un « Morane-Saulnier MS.406 », premier avion de chasse moderne des années 1930 à entrer en service dans les unités de l’Armée de l’air et, sans doute, l'un des avions de combat français les plus connus de la Seconde Guerre mondiale.

           L’armistice signé, les Britanniques gardèrent le contrôle de l’île jusqu’en janvier 1943, date à laquelle les Forces Françaises Libres, sous la direction du général Paul Legentilhomme, se virent confier le pouvoir à Madagascar. Legentilhomme sera remplacé en mai par le gouverneur général Pierre de Saint-Mart.

           Sur les 1200 Français faits prisonniers, 900 acceptèrent de rejoindre la France libre et certains s’enrôleront dans le Régiment Blindé de Fusiliers Marins de la 2ème DBFL du Général Leclerc. Quant aux aviateurs, ils préféreront rejoindre en majorité l’escadrille Normandie-Niemen, pour ne pas avoir à combattre aux côtés des Britanniques.

           Si les Malgaches ou Malagasy avaient été fidèles au Maréchal Pétain et au gouvernement de Vichy (comme le furent les Sénégalais lors de l’attaque sur Dakar),  il en fut différemment auprès des dirigeants de la France libre du général de Gaulle et des gouvernants suivants…

           En mai 1946, débutèrent  de nombreuses manifestations. L’opinion malgache,  influencée par le mouvement de décolonisation qui débutait alors en Indochine, ne cachait pas sa rancœur et sa colère contre la France.

           Le 29 mars 1947, une violente insurrection entraîna une répression sanglante de l’armée française qui fit plusieurs milliers de victimes. Le divorce entre la France et Madagascar était consommé. La population n’aura désormais de cesse de demander son indépendance…

           Dans « Illusions perdues », Honoré de Balzac écrivait : « Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle, menteuse, qu'on enseigne puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ».

           L’Histoire étant toujours écrite par les vainqueurs et la vérité historique faite du silence des morts, c’est une page qui fut littéralement occultée… comme celle de l’invasion britannique.

           Madagascar accéda, dans la douleur, à son indépendance le 26 juin 1960 et fut admise à l’ONU le 20 septembre 1960.

José CASTANO 

(1) Pour preuve : conformément à l’engagement qu’avait pris l’Amiral DARLAN « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte à l’ennemi, mais qu’elle se repliera en Afrique ou sera coulée », le 27 novembre 1942, sur l’ordre de l’Amirauté du régime de Vichy, l’escadre française se sabordera à Toulon pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi. Près de 90 bâtiments –dont les plus importants- seront détruits… ce qui met à mal l’argument fallacieux de Churchill (et des « idiots utiles ») de prétendre que notre flotte basée à Mers El-Kébir aurait été livrée aux Allemands si elle n’avait pas été détruite.

            En acceptant ce sacrifice, la Marine de Vichy respecta son serment de 1940, de ne jamais livrer la Flotte a des mains étrangères. Dans ce désastre qui vit la disparition d'une des plus belle escadre que la France ait jamais comptée, tout fut perdu, fors l'honneur !

Anecdote

Le capitaine d’un bâtiment de la Royale Navy s’adresse à Robert SURCOUF, le corsaire français : « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! » 

Et Surcouf de répliquer : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».

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(Rappel) 23 septembre 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR

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8 juin 2019

PÈLERINAGE ND DE SANTA-CRUZ NÎMES 2019

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5 juin 2019

LES MARINS DE L'EMPIRE FRANCAIS OUBLIÉS

Par José Castano

Seconde Guerre mondiale

« L’Histoire brûle les hommes. Après, il faut recueillir les cendres et raconter » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc – « Les champs de braises »)

L’Odyssée du sous-marin « Le Souffleur »

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland »(Freddie Breizirland)

            L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

           Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

           Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français du Maréchal Pétain, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult… et conduira, le 3 juillet 1940, à la destruction totale, à Mers El-Kébir, de notre flotte au mouillage et désarmée, causant la mort de 1380 marins Français. Le 6 juillet 1940, 24h seulement après l’inhumation de nos marins, l’aviation britannique, par vagues successives, largue sur la rade de Kébir des mines magnétiques et prend  pour cibles les navires rescapés du premier assaut. 205 tués seront de nouveau dénombrés, soit au total 1927 morts et des centaines de blessés, la plupart atrocement brûlés.

           Ce qui est horrible, c’est que nos « alliés » Anglais ont tué en deux jours plus de soldats français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de ce conflit puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

           Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après cette lâche agression, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta l’Angleterre et se présenta devant Dakar le 23 septembre, à l’aube, dans le but de s’emparer de la garnison française fidèle au Maréchal Pétain.

            Face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée. Cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Durant deux jours, les échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes firent rage. Les navires de la force M s’approchèrent afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais se frottèrent aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira sur cette bataille : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de cette confrontation en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

                Pour autant, les ambitions britanniques de s’emparer de ce qu’il restait encore de la flotte française ne faiblissaient pas… Celle-ci au mouillage dans les ports du Liban et dans la région, était considérée comme une menace par la Royal Navy.

           Le 8 Juin 1941 débuta l’attaque des Alliés contre le Liban et la Syrie occupés par les troupes françaises. Auparavant, la Division navale du Levant que commandait l’amiral Gouton avait dû affronter au prix de lourdes pertes, une puissante force aéronavale britannique. A cette date, les sous-marins Caïman, Souffleur et Marsouin de la 9e Division de sous-marins de Bizerte, patrouillaient le long des côtes pour intercepter les bâtiments britanniques menaçants.

           Dans la nuit du 24 au 25, le Souffleur, en surface près de Beyrouth, faisait route pour recharger ses batteries, avec à son bord 57 marins. Cinq hommes se trouvaient sur la passerelle. Quatre sillages de torpilles, lancées par le sous-marin anglais HMS Parthian, furent aperçus à bâbord. L'enseigne de vaisseau Morange, officier de quart, fit immédiatement mettre la barre toute à droite, mais le sous-marin ne put éviter l'une des torpilles : celle-ci explosa sous l'avant du kiosque et coupa en deux le sous-marin qui coula instantanément entraînant dans la mort cinquante-deux marins. Les cinq hommes qui se trouvaient sur la passerelle furent éjectés vers la mer et tentèrent de regagner la côte à la nage située à quatre kilomètres. Seuls quatre y parviendront.

           Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que la tragédie de Mers El-Kébir avait produit dans les esprits…

           Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

José CASTANO

NB : Ces tragiques évènements confirment bien que si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si la France métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

- Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique ».

« Le devoir de mémoire incombe à chacun... rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

A

 

Le Souffleur

B

Le HMS Parthian, qui coula le Souffleur et qui fut porté disparu un an plus tard.

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2 juin 2019

JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 mai 2019

COMME C’EST MON DROIT : JE RÉPONDS A "ALGÉRIE PATRIOTIQUE"

Le 1er mai 2019 sous la signature quasi-anonyme d’un incertain Houari A. ,le site dit Algérie patriotique  a cru bon de me mettre nommément en cause sous le  gros titre "Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes algériens".

Je m’efforcerais selon le très vigilant "patriote" algérien en question de "m’incruster sournoisement" (1) dans la société algérienne en détournant de jeunes Algériens de la Ferveur patriotique requise.

En fait, je suis l’un des rares Français à m’être inquiété du sort d’un certain nombre d’Algériens qui, pour des raisons diverses, semble-t-il, ont manifesté en Algérie même, leurs sentiments pro-français en brandissant notre drapeau tricolore.

Ces audacieux ont été réprimés à ce titre par les "autorités algériennes". Rien de bien sournois dans ma démarche : je m’appuie sur les dispositions de l’article 15 de la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, souscrite par la République Algérienne "démocratique et populaire", donnant droit à tout un chacun de changer de nationalité s’il le désire.

Par ailleurs, je ne me suis jamais caché de mon inclinaison, à défendre, à travers le monde, tous les individus et tous les peuples qui manifestent leurs sentiments francophones et francophiles.

C’est ainsi que dans ma contribution du 28 avril 2019 à Riposte laïque, violemment attaquée mais passablement censurée par le scribouillard d’A.P., j’ai fait part de mon itinéraire politique, qui, depuis un demi-siècle, a consisté

  1. à défendre obstinément la communauté harkie et son honneur ;
  2. à soutenir victorieusement ma regrettée première épouse d’origine camerounaise contre l’arbitraire d’un directeur d’hôpital et d’un psychiatre assermenté ;
  3. à m’impliquer dans la lutte du peuple anjouannais à se rapprocher de notre pays, voire à réintégrer le giron Français.Je suis allé plusieurs fois sur place !
  4. à défendre de mon mieux les jeunes Algériens pro-français mentionnés ci-dessus ;
  5. à aider autant faire que peut, une brave paysanne africaine francophone à se soigner

dans son pays,suite à un très grave accident de santé les frénétiques »ferrailleurs » d’A.P. n’ont dans leur hargne anti-Jean Michel Weissgerber voulu retenir qu’une chose, une prétendue immixion dans les affaires "patriotiques" algériennes, en vue évidemment de semer le trouble dans leur fier et orgueilleux pays et d’attenter au "nif " d’outre-Méditerranée.

Je serais un pied-noir nostalgique, voire ,semble-t-il, « pire » selon l’un des commentateurs, un juif ; mon patronyme Weissgerber étant proche d’un nom à consonnance très « juive » Weissman ! A toutes ces assertions qui s’avèrent évidemment malveillantes , je puis en quelque sorte « rassurer » mes interlocuteurs » :

  1. Je continuerai de mon vivant et même si nécessaire après, à défendre les jeunes  Algériens en question, me promettant même de réserver une attention toute particulière aux jeunes (et belles)Algériennes qui exprimeraient des sentiments patriotiques français; à ce sujet, je tiens à souligner que les Algériennes ont beaucoup perdu au change avec une « indépendance »qui les a plongées dans une situation pire que celle de la  prétendue »nuit coloniale » puisqu’elles restent toujours soumises à ce jour au code de l’infamie !
  2. Je ne cesserai de dénoncer les sentiments haineux à mon égard et surtout envers la France de celui qui signe pas très courageusement H.A. ainsi que ceux de tous ses alter-égos ! Au fait H.A. ne serait-il pas un de ces nombreux double-nationaux qui encombrent quelque peu le paysage français et qui croient devoir défier indéfiniment la patience de nos compatriotes ?

1) Souligné par votre serviteur

POST-SCRIPTUM

Selon WIKIPEDIA ,le site Algérie Patriotique a été fondé en 2012 par Lofti NEZZAR , fils du Général de même nom.

L’on comprend très vite que la dynastie NEZZAR soit très chatouilleuse sur le chapitre « HARKI »

El Watan, 12 juillet 2004.

Déclaration d’Hamlaoui MEKACHERA ,officier d’infanterie en 1958 en Algérie,rapatrié en 1962 : »J’étais aux enfants de troupe à Miliana. J’étais dans ma prime jeunesse avec les enfants qui sont devenus les responsables de l’Algérie comme Nezzar et Latreche. Nous avons passé notre adolescence ensemble »

Donc pas vraiment des « maquisards de la première heure » !

Liberté , 30 septembre 2004.

Question : "A la fin de la Guerre d’Algérie , il y a eu un épisode terrible : le massacre de dizaines de milliers de harkis par l’armée algérienne"

Réponse nezzaréenne :

« Moi, en tant que témoin, je peux dire qu’il (y) a  eu certains dépassements »

 Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

 

17 mai 2019

UNE VIE PIED-NOIRE - UN AUTRE REGARD SUR L'ALGÉRIE FRANÇAISE

Préface de Gilbert Valli

            Le 7 mai 1962, vers 7 heures du matin, les gendarmes viennent chercher Yves Bachelot pour une expulsion immédiate de son pays natal : l’Algérie. Sa présence et son engagement

« gêne la politique du gouvernement du Président de la République Charles de Gaulle … »

            Encore un livre sur l’Algérie française ! Oui, et il faudra encore d’autres témoignages ayant vécu cette période pour qu’enfin les historiens arrivent à démêler le vrai du faux, le silence du mensonge, la réalité de l’intox.
Yves est issu d’une famille nombreuse, catholique fervente, aisée et soudée, dont cinq générations ont vécu sur la terre algérienne. Lui-même élevé chez les jésuites est brillant, cultivé et père de sept enfants. Fils de procureur, il fut le plus jeune avoué d'Algérie. Passionné par son métier à tel point qu'il défendait avec la même fougue ceux qui voulaient l'assassiner.
            L’expulsion de son pays natal l’a fortement marqué, mais ses convictions sont restées intactes. Dans un précédent ouvrage (Souvenirs de Bon Papa), il relatait l’implantation de ce clan de Pieds-noirs en Algérie Il décrit, dans ce recueil, sa vie et ses combats en Algérie, son Algérie, … l’Algérie française.
            Qu’on adhère ou pas, il argumente ses certitudes avec moult exemples. Il n’a pas de mots assez durs sur le principal responsable qui selon lui, est un certain de Gaulle, qui après avoir trahi les Pieds-noirs, a largué cette terre uniquement pour assouvir ses propres desseins.
Comment seront relatés ces faits à nos enfants, ou pire encore, seront-ils supprimés de la mémoire ?Gilbert Valli

P.S : j’ai appris récemment que même sur un document administratif, ils sont classés comme nés à l’étranger comme tant d'autres. Une honte !

couverture UNE VIE PIED-NOIRE

4 de couv

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12 mai 2019

PRENEZ GARDE A LA COLÈRE DES LÉGIONS

            … La mort de deux vaillants soldats des forces spéciales a suscité chez moi une colère qui gronde et ne cesse de s’amplifier… Deux soldats d’élite tués en échange de la vie de deux homos qui n’avaient rien à faire dans cette partie du globe déconseillée et infestée de terroristes islamistes… Ces deux-là, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, venaient de se marier et étaient en voyage de noce lorsqu’ils ont été enlevés le 1er mai alors qu’ils roucoulaient dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin… N’y-a-t-il pas là une disproportion inconvenante dans le dénombrement et le choix des victimes ? Macron voulait réaliser un coup d’éclat afin de redorer son blason et assurer, ainsi, la victoire de ses acolytes... Cela s’est traduit pas un tragique fiasco qui va, assurément, marquer à jamais le moral de nos troupes en OPEX… Mourir pour défendre la Patrie : OUI ! Mourir pour sauver deux hurluberlus en vacances qui n’ont que faire du patriotisme : NON ! Jamais !

Monsieur Macron, vous spéculez sur l’héroïsme et la vie de nos soldats : prenez garde à la colère des légions

José CASTANO

Lettre de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta adressée à son cousin Tertullus à Rome :

« On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous partions défendre les droits sacrés que nous confèrent tant de citoyens installés là-bas, tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre aide et de notre civilisation.

            Nous avons pu vérifier que tout était vrai et, parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien mais, alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon et vilipendent notre action.

            Je ne puis croire que tout cela soit vrai et, pourtant, des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme et où il pouvait mener.

            Je t’en prie, rassure-moi au plus vite et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons, nous-mêmes, la grandeur de l’Empire.

            S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à LA COLÈRE DES LÉGIONS ».


La Marine nationale en deuil

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            La population est invitée mardi 14 mai à 10h sur le pont Alexandre III à manifester son respect et sa solidarité avec les familles et les frères d'armes des deux commandos Marine Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, morts pour la France dans la nuit du 9 au 10 mai au Burkina Faso.

            Le franchissement du pont Alexandre III est une phase importante et hautement symbolique au cours de laquelle chaque citoyen peut rendre, dans une présence recueillie, hommage aux soldats morts pour la France.

            Les honneurs funèbres militaires seront rendus à nos camarades aux Invalides lors d'une cérémonie présidée par le chef d'état-major de la Marine, la veille du passage du cortège, et dans la plus stricte intimité.

Loin de chez nous en Afrique
Combattait le bataillon
Pour refaire à la Patrie (bis)
Sa splendeur, sa gloire et son renom. (bis)

La bataille faisait rage
Lorsque l'un de nous tomba
Et mon meilleur camarade (bis)
Gisait là blessé auprès de moi. (bis)

Et ses lèvres murmurèrent
Si tu retournes au pays
A la maison de ma mère (bis)
Parle-lui à mots très doux. (bis)

Dis-lui qu'un soir en Afrique
Je suis parti pour toujours
Dis-lui qu'elle me pardonne (bis)
Car nous nous retrouverons un jour. (bis)

Loin de chez nous a été composé durant la guerre de 1870. Sur le même air, les Paras chantent aussi "Sur la route" créé dans les années 50 en Algérie.



  A propos du "Jamais nous n'abandonnons nos concitoyens". de Madame la Ministre des Armées

« La France n’abandonne jamais ses otages » : Mensonge !

Manuel Gomez-brufal n'est pas seul à penser cela:

Pour info

Message à la Ministre des Armées.

-----E-mail d'origine----- De: Lvtlse31 lvtlse31@aol.com A: courrier-ministre <courrier-ministre@sdbc.defense.gouv.fr>
Envoyé le: Di, 12 Mai 2019 13:43 Sujet: Votre conférence de presse du 10 mai 2019

Madame la Ministre des Armées,

            Lors de votre conférence de presse du vendredi 10 mai concernant la libération des otages du Burkina-Faso, vous avez déclaré : "Jamais nous n'abandonnons nos concitoyens".

            Je suis heureux de l'apprendre tant il est vrai que ce ne fut pas toujours le cas. Je pense notamment aux dizaines de milliers de Harkis, Français à part entière, abandonnés aux couteaux des égorgeurs sur ordre du gouvernement de l'époque. Je pense à ces milliers de civils français enlevés en Algérie, essentiellement dans les années 1961 et 1962. Rien n'a jamais été entrepris par l'Etat pour les retrouver.

            Et pourtant, tous n'ont pas été tués immédiatement. Comment ne pas penser aux déclarations du président algérien Houari Boumédiène qui, le 26 janvier 1971, s'exprimait en ces termes :
« A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse, d'où une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix. »

            Cela ne suscita guère l'émotion... Les disparus restèrent des fantômes oubliés.

            Votre récente déclaration donne à penser que les choses ont changé. Parmi ces disparus, il y avait des enfants. Nous n'avons pas la preuve que, 57 ans après, certains ne soient pas toujours en vie, amnésiques suite au traumatisme, trompés par des mensonges ou que sais-je encore.
Même s'il n'y en a qu'un, et comme vous vous y êtes engagée Madame la Ministre, La France a le devoir de s'en préoccuper.

            C'est pourquoi je me permets de vous demander quel type d'enquête vous envisagez de mener pour respecter la parole de l'Etat que vous avez portée lors de votre récente conférence de presse.

            Dans l'attente de vos éclaircissements, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes respectueuses salutations.

Lionel VIVES-DIAZ

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