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29 janvier 2021

BENJAMIN STORA ADEPTE DU "EN MÊME TEMPS"

Transmis par Maurice Calmein

            Dans le rapport qu’Emmanuel Macron a commandé à Benjamin Stora pour réconcilier les mémoires sur la guerre d’Algérie, « l’historien officiel » s’est efforcé, pour plaire à son maître, d’appliquer la règle du « En même temps ». Il parle de tout, ou presque, mais dans un parfait déséquilibre. Exemples: Des pages sur Maurice Audin mais une ligne sur le massacre de près d’un millier de Pieds-Noirs, enlevés au hasard dans les rues d’Oran, le 5 juillet 1962, des centaines de milliers de morts côté FLN mais des Harkis massacrés, etc. Pourquoi ne pas parler des dizaines de milliers de Harkis désarmés par la France sur ordre de De Gaulle puis livrés aux couteaux du FLN, égorgés, torturés, bouillis dans des marmites, émasculés,  attachés et traînés derrière des voitures. 

            Déséquilibre donc, mais aussi manichéisme : La plupart des livres ou des films cités sont favorables aux indépendantistes, les seules associations pieds-noires citées, alors qu’il en existe des centaines et non des moindres, sont deux minuscules associations de gauche : Coup de soleil et l’association des Pieds-Noirs progressistes. Et les mots employés sont savamment pesés : « Plusieurs » fédérations d’anciens combattants (autrement dit la FNACA et l’ARAC, proches du PCF) sont favorables à la commémoration du 19 mars mais les opposants à cette commémoration sont « de droite » et bien sûr et surtout « d’extrême droite ». Au légitime combat du FLN, Stora oppose « les sentiments de honte et de culpabilité de « certains » soldats, mais il ne précise pas lesquels…

            Mais le petit rapporteur a omis certains sujets pourtant essentiels : l’inexistence d’un Etat et d’une nation avant 1830, l’occupation ottomane et ses persécutions contre les juifs, les milliers d’esclaves chrétiens dans la Régence d’Alger, le caractère islamiste de l’insurrection de 1954 (il aurait pu y penser lui qui précise en introduction de son rapport que celui-ci a été terminé au moment de la décapitation du Pr Samuel Paty et de l’assassinat de trois fidèles dans une église de Nice), le déni de souffrance infligé aux Français d’Algérie par la France et par l’Algérie ou encore la grande et réelle fraternisation du 13 mai 1958 et la réalité des rapports entre les Pieds-Noirs et les indigènes. Lui qui s’est pourtant maintes fois rendu en Algérie dans les bagages de voyages officiels, n’a pas connu la chaleur des retrouvailles et de l’accueil par les Algériens. Le petit échange avec des Algérien du peuple, auquel j’ai assisté en 1982 lors d’un voyage à Alger avec un groupe de Pieds-noirs, en dit plus que tous les discours et rapports sur les relations humaines : Un Algérien s’adressant à un Pied-Noir : « Au fait, pourquoi vous êtes partis, déjà ? » ; réaction du Pied-Noir passablement irrité par la question : « Comment, pourquoi on est parti ?! » ; réponse de l’Algérien un peu embarrassé : « Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié… ».

            Déséquilibre, omissions mais aussi interprétations frisant le mensonge, comme dans cette allusion à des Harkis souhaitant que leurs cendres reposent en Algérie et dont on laisse à penser qu’ils feraient ainsi allégeance au FLN. Stora n’a quand même pas osé dire la même chose des nombreux Pieds-Noirs qui demandent également que leurs cendres soient dispersées en terre algérienne ou en Méditerranée.

            Enfin, le rapport Stora assène ou suggère quelques « vérités » comme le mythe d’une nation algérienne tout entière dressée contre l’envahisseur français, les dépossessions foncières généralisées, la conquête comme cause unique de l’engrenage sanglant des événements ou encore la distinction entre les gentils progressistes (il va jusqu’à proposer la panthéonisation de Gisèle Halimi !) et les méchants ultras responsables de tous les maux.

            Quant aux propositions faites par Stora, elles ne sont pas moins partielles et partiales, comme la transformation des anciens camps d’internement des terroristes du FLN situés sur le territoire français en « lieux de mémoire », proposition qui, bien sûr, ne s’applique pas réciproquement aux camps de Harkis ! 

            Autre proposition à la formulation curieuse : Insérer dans un décret « un paragraphe dédié au souvenir et à l’oeuvre des femmes et des hommes qui ont vécu dans des territoires autrefois Français et qui ont cru devoir les quitter à la suite de leur accession à la souveraineté ». Les Pieds-Noirs et les Harkis apprécieront la formule « qui ont cru devoir la quitter »… Comme s’ils avaient eu le choix alors que des dizaines de milliers d’entre eux furent assassinés après le 19 mars 1962 ! C’est, par ailleurs, cette date du 19 mars, anniversaire des sinistres Accords d’Evian, jamais appliqués, que B. Stora propose de continuer à commémorer solennellement pour marquer la fin de la guerre d’Algérie… Alors qu’il y eut davantage de morts après cette date très contestée et que seul François Hollande, contrairement à tous ses prédécesseurs, avait accepté d’ériger en journée officielle!

            Non, décidément, ce n’est pas ce rapport qui permettra la réconciliation des mémoires. Mais pouvait-il en être autrement en confiant ce travail à un historien très contesté, ancien trotskyste et nommé par Hollande Inspecteur général de l’Education nationale en récompense de sa loyale contribution à l’élaboration de la doxa sur l’histoire de l’Algérie…

Maurice Calmein / Fondateur du Cercle algérianiste / Président de SOS Enfants du Liban

Livres de Maurice Calmein sur l’Algérie :

-          Les Français d’Algérie 1962-2014, Ed. Atlantis, 2014.

-          Dis, c’était comment au temps de l’Algérie française ?, Ed. Atlantis, 2014.

-          Le sel des Andalouse ‘roman), Rd. Atlantis, 2009.

-          Algériens nous sommes, qué ! Histoire de l’Algérianisme, Ed. Atlantis, 2011.

Retour Maurice Calmein

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28 janvier 2021

B. STORA - ANALYSE SOMMAIRE DU RAPPORT PAR L'ANFANOMA

Transmis par Nicole Ferrandis

l’ANFANOMA passe au crible Les préconisations du rapport de B. STORA remis au Président de la République le 20 janvier 2021

            Comme l’intéressé l’avait laissé filtrer et comme l’Elysée le confirme déjà, il n’y aura pas d’excuses formulées au nom de la France à l’Algérie et dont pas de « repentance » au sens littéral du terme ; seulement  reconnaissance de faits, fautes ou crimes commis (ou présumés tels) par la France contre des « Algériens », voire contre des Français à la condition qu’ils soient labellisés «  renégats » ou « indépendantistes » (à l’image de Maurice Audin). Distinguo subtil, qui signifie en clair que nous assisterons aux aveux de l’Accusée (la France) mais sans expression de regrets ou d’excuses envers la Victime (l’Algérie).

            La mise en scène soigneusement préparée de remise du rapport a été troublée auprès des médias par l’irruption de  Joë Biden dans l’actualité et la relance du Covid, mais filtre déjà la présence annoncée du Président de la République aux cérémonies du 19 mars et du 25 septembre ainsi que le 17 octobre, qui marquerait dorénavant l’anniversaire de la  “répression contre les travailleurs algériens” (sic) en 1961, en pleine guerre à Paris ; l’hommage à l’Emir Abd-El Kader à Blois pour le soixantième anniversaire de l’indépendance (5 juillet 2022 !) ainsi que l’entrée de Gisèle Halimi au Panthéon (rien que cela!),valeurs sûres et de portée combien symbolique, semblent aussi avoir le vent en poupe et être très favorablement accueillies… Quant à la braderie en cours du patrimoine mémoriel et culturel, elle a encore de beaux jours devant elle: pourraient être envisagée la remise de l’épée de l’Emir à l’Algérie et étudié le sort du canon « Baba Merzoug » dit « La Consulaire » en mémoire sacrificielle, prise de guerre arrachée jadis à la Régence d’Alger (sous tutelle turque depuis 300 ans!).

            Ci-après, classées en fonction du public intéressé, les préconisations du rapport

7 propositions nous pourraient apparaître positives (pour des esprits non prévenus) mais 2 sont nouvelles :

1) commémoration de la participation des Européens à la 2ème guerre mondiale ;

2) inscription publique (rues, places) de noms d’Européens méritants rapatriés comme cela a déjà été proposé pour les personnalités issues de l’immigration.

2 sont « pipeau » :

1) ajout d’un paragraphe dans le décret 2003 associant les Rapatriés à l’hommage  du 5 décembre aux Morts pour la France (alors qu’il a été inscrit dans la Loi de 2005 !) ;

2) journée nationale le 25 septembre en Hommage aux Harkis ! (créée en 2003 !).

3  sont des vœux pieux , soumis au bon vouloir de l’Algérie:  

1) faciliter les déplacements en Algérie pour les Harkis et leurs enfants ;

2) encourager la préservation des cimetières européens et juifs en Algérie ;

3) créer une commission mixte d’historiens pour recueillir des témoignages (soixante ans après les faits !) sur les enlèvements et massacres d’Européens le 5 juillet à Oran.  

14 propositions sont clairement  favorables à l’Algérie

-          Poursuite des  commémorations le 19 mars, accords d’Evian début fin guerre pour FNACA ;

-          Création de commémoration le 17 octobre, répression des travailleurs algériens en France :

-          5 juillet 2022 inauguration stèle Amboise portrait Abd El Kader + restitution Epée à l’Algérie ;

-          Reconnaissance assassinat Ali Boumendjel pendant la bataille d’Alger (après reco M. Audin) ;

-          Localisation de l’inhumation des condamnés à mort durant Guerre Algérie ;

-          Poursuite des recherches sur les essais nucléaires et la pose de mines par France ;

-          Poursuite étude restes humains des combattants XIXème siècle entreposés Musée Hist. Nat.

-          Création  Lieux de mémoire pour les 4 camps où des milliers d’Algériens ont été internés ;

-          Inventaire des archives emportées par la France (qui devront être restituées à l’Algérie) et de celles restées en Algérie (qui pourront y être consultées) +10  chercheurs algériens  seront pris en charge chaque année par la France, logés et bénéficiaires de bourses ;

-          Réactivation du Musée France Algérie à Montpellier, abandonné en 2014 ;

-          2021 Colloque international en hommage aux personnalités contre guerre d’Algérie ;

-          2021 Expo ou colloque au Musée de l’Immigration sur les indépendances africaines ;

-          Entrée au Panthéon de Gisèle Halimi (personnalité féminine engagée contre la guerre d’Alg.)

-          Etude historique sur canon « Baba Merzoug » dit « la Consulaire » pour proposition d’avenir

Enfin la proposition de  « réalisation d’un guide des Disparus Algériens et Français » apparaît ambiguë dans la mesure où l’enlèvement d’un grand nombre d’ « Algériens », par le FLN parce que pro-français ou n’ayant pas cotisé, risquera d’être imputé à l’Armée française…

Retour B. Stora

22 janvier 2021

BENJAMIN STORA

REMARQUES SUR SES TRAVAUX remis au président de la république Emmanuel MACRON 

           Benjamin Stora, "spécialiste" de l’histoire de l’Algérie Historien très engagé (ex trotskiste) missionné par MACRON sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie pour favoriser la réconciliation entre les peuples français et algériens. Une mission destinée à dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France. Le rapport devait être remis à la fin de l’année 2020, puis en janvier, mais aucune date n’est encore fixée !! (Voir ci-dessous en dernière info remise officielle à Macron)

          De son côté, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a nommé le directeur général du Centre national des archives algériennes, Abdelmadjid Chikhi très anti français, pour « penser un travail de vérité sur les questions mémorielles des deux pays ». En ce même mois de juillet, la France a restitué les restes mortuaires de 24 combattants algériens tués au XIXe siècle en s’opposant à la « conquête » militaire de l’Algérie. Un « effort », reconnu par le gouvernement algérien qui réitère aussitôt sa demande de restitution de l’ensemble des archives et exige de la France des «excuses». L’Algérie réclame la totalité de ses archives, lance encore, à la mi-décembre, Abdelmadjid Chikhi, lors d’une conférence de presse. « Les demandes de la partie algérienne sont claires et ne nécessitent pas de concertations », ajoute-t-il, « la question est immuable car le passé ne saurait être effacé ou oublié ».

          Cela fait déjà plusieurs décennies que le sujet est un nœud de discorde entre les deux pays, pour devenir un enjeu diplomatique et politique avant même d’être historique.

          D’autres voix sont plus nuancées, comme celle de Fouad Soufi, historien et archiviste algérien, « ce qui me paraît important, c’est de revenir au concept de “patrimoine commun” qui intéresse autant les Français que les Algériens et dans ces conditions les restitutions devraient être étudiées au cas par cas, par fonds, par séries, et même par sous-séries », expliquait-il, dès juillet, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde. Bien sûr, cela contredirait le principe archivistique fondamental de respect des fonds, poursuit-il, « mais le principe de “bien commun” permettrait de le dépasser ». Côté Français, les historiens sont plus que circonspects sur cet hypothétique retour des archives.

          Il y a toujours un vide juridique autour de la propriété de ces documents... La demande suppose que l’État algérien existait déjà avant 1962 sous la forme de l’Algérie coloniale, fait remarquer Guy Pervillé, historien et spécialiste de l’Algérie, dans sa réponse au directeur du Centre national des archives. « Il serait plus raisonnable (...) de rechercher avec la France un arrangement, dans un esprit pratique, pour faciliter l’accès des deux parties aux archives qui peuvent leur être utiles », conclut-il, dans un souci d’apaisement.

          L'ouvertures de certaines archives détenues par nous de ALN de la guerre d’Algérie est dangereuses pour partie algérienne selon l’historien Algérien M HARBI risquent d’être vite closes en Algérie.

          Le gouvernement algérien revendique régulièrement, depuis les années 70, les archives transférées en France en 1961-1962, rappelle la direction des archives nationales d’Outre-Mer, dans son projet scientifique, culturel et éducatif 2020-2024. Ce sujet politique a été abordé par les premiers ministres français et algérien en décembre 2017, qui se sont entendus sur la remise de copies numériques à l’Algérie, poursuit-elle. Et de lister une série d’actions : la transmission de l’ensemble des inventaires; la remise de copie des fonds numérisés (...) dont celle des films réalisés par le gouvernement général et la poursuite d’un énorme travail de numérisation des fonds et leur mise à disposition en ligne.

          L'utilisation des archives militaires et INA utilisés avec commentaires très spécieux (ARCHIVES ÉTAT CIVIL PN STOCKÉES EN ALGÉRIE) y compris les 2em livres non repris à l’indépendance ce qui montre le mépris total pour les PN à Évian

          INFO DERNIÈRE REMISE OFFICIELLE à Macron

PARIS : L'historien Benjamin Stora a remis officiellement ce mercredi à Emmanuel Macron son rapport sur les mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie, avec des propositions pour parvenir à une nécessaire réconciliation franco-algérienne, près de 60 ans après la fin du conflit, a indiqué dimanche l'Élysée.

          L'historien formule dans son rapport plusieurs recommandations qui visent à parvenir à cette nécessaire réconciliation des mémoires, ajoute la présidence. (À SUIVRE avec circonspection)

          Spécialiste reconnu de l'histoire contemporaine de l'Algérie, Benjamin Stora avait été chargé en juillet par Emmanuel Macron de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie. IL Y A DONC UN MÉPRIS TOTAL POUR LES AUTRES HISTORIENS FRANÇAIS et le débat collectif.

          Cette mission avait pour objectif de dresser un état des lieux précis du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée, précise l'Élysée.

          Les présidents français et algérien ont désigné chacun un expert : Abdelmadjid Chikhi pour l'Algérie afin de travailler sur ce dossier toujours brûlant, à l'approche du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie (1962/2022)

          Il n’est pas question d’écrire une histoire commune de l’Algérie, mais d’envisager des actions culturelles sur des sujets précis, à déterminer, comme par exemple les archives ou la question des disparus, avait expliqué en août l'historien avec accès au terrain pour une seule des partie (amalgame des victimes musulmanes imputées toutes aux Forces FRANÇAISES et forte minimisation pour massacre 5 juillet à Oran (HORS GUERRE DONC SEULE HORS AMNISTIES)

          Une étude récente signifie que plus de musulmans sont victimes du terrorisme FLN même avec les tortures par FFF spectaculaires dénoncées par le côté démocratique, mais rien n'est visible par l'autre partie avec les mutilations et les tortures punitives évidentes uniquement pour terroriser.

          Emmanuel Macron a chargé Stora de ce rapport dans le cadre de ses initiatives pour tenter de finir le travail historique sur la guerre d'Algérie parce que, a-t-il expliqué en décembre que nous avons des tas de mémoires de la guerre d'Algérie qui sont autant de blessures. (La partie PN voir musulmans pros français est toujours exclue du débat)

          DONC UN CÔTÉ REPENTANTS FRANÇAIS ET UN AUTRE COTÉ AMALGAME de MUSULMANS hétéroclite, indépendantistes et pro-français

          Dans son discours sur la défense des principes républicains, en octobre aux Mureaux (Yvelines), il avait déclaré que le séparatisme islamiste était en partie nourri par les traumatismes du passé colonial de la France et de la guerre d'Algérie. Ce séparatisme islamiste nourrit des ressentiments, des non-dits, TOUJOURS DANS LE SENS DE LA REPENTANCE BIEN SUR ! Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022 dès le premier tour pour rester placé au deuxième !

GROUPE ÉTUDES HISTORIQUES PN

JF PAYA A/C Algérie classe 54/2 Cercle Algérianiste du Poitou

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

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Retour B. Stora

17 janvier 2021

CE QUE L'ON OUBLIE SOUVENT SUR L'ORIGINE DE LA COLONISATION DE L'ALGÉRIE

Au moment où le président Macron réitère son intention de désigner le seul historien "officiel" B Stora comme mandaté pour relater un point de vue unilatéral critique sur la présence Française en Algérie nous pensons qu'il serait essentiel de faire la mise au point suivante qui recadre en préambule l'étude Historique du sujet

          Article soumis à nos amis pour voir ce que qu’ils en pensent. Toutes les sources sont citées, l'idée principale et originale est que par rapport à toutes les autres entreprises coloniales celle de l'Algérie par la France fut à l'origine défensive contre plus de 3 siècles d'agressions Barbaresques continues (sous couverture Ottomane) en Méditerranée (de la fin de la Reconquista en 1492 jusqu’en 1830) de plus en réponse au livre de P. Péan qui avance que c'était pour piller le trésor de la casbah cumul de rançons des chrétiens.(Dont le montant couvrit juste les frais de l expédition)

         En marge de la visite opportuniste du candidat Macron à Alger, dans l'historique de la saga colonialiste mondiale passée par rapport à la majorité sinon l'exclusivité des incursions et occupations étrangères* la colonisation de ce Maghreb central qui sera plus tard l'Algérie sera spécifiquement provoquée par les antécédents d'agressions continues contre des éléments du futur occupant en particulier pour la circulation maritime des navires des nations et pas seulement Européennes.

         Voir l'intervention de la marine de guerre US et le bombardement d'Alger en 1816 par la marine Américaine loin de ses frontières.

         Il faut remarquer que le seul autochtone compromis dans cette piraterie fut le rais Hamidou tué en 1815 par justement un boulet tiré d'une frégate Américaine US.

         L'agressivité de la régence d'Alger la conduit dans une guerre ouverte avec toutes les nations, notamment les nations européennes, "celles-ci qui avaient connu un développement économique et avaient acquis un degré technique élevé pour leur marine, regardèrent Alger comme un refuge de corsaires et de brigands avec lesquels il fallait en finir par tous les moyens."

(Sources réf/ Documents Turcs inédits sur le bombardement d'Alger en 1816)

         Nb Contributions 1963/73 utilise les mots Algérie : Algériens après la qualification Françaises de 1839 aucun autochtone ne se qualifiait ainsi avant cette date !

         En 1815, le congrès de Vienne avait déclaré qu'il serait mis un terme à l'esclavage des chrétiens enlevés par les corsaires d'Alger de Tunis et de Tripoli. Leur nombre s'élèvent à plus d'un million, Napoléon 1er avait envisagé la prise d'Alger et avait fermement décidé d'en finir une fois pour toutes avec les barbaresques avec l'annexion de l'Afrique du Nord, le tout formant le sujet d'un article du traité secret qui avait été signé avec la Russie. En août 1814, Sir W. Sidney Smith Amiral Britannique fait appel à l'Europe pour organiser un blocus visant à mettre fin à la piraterie des États barbaresques. En définitive c'est la France qui accomplira ce mandat dans le cadre d'un intérêt de politique intérieure avec un prétexte fallacieux mais sans réprobation sérieuse de la communauté internationale de l'époque (sources citées). Rousset, Camille (1821-1892). Historien

         L'idée principale et originale est que par rapport à toutes les autres entreprises coloniales celle d'Algérie par la France fut à l'origine défensive contre plus de 3 siècles d'agressions barbaresques continues (sous couverture Ottomanes) en Méditerranée (de la fin de la Reconquista en 1492 jusqu’à 1830).

         Dans l'Historique des colonisations nous suggérons que celle de l'Algérie fut une des rares à être provoquée à l'origine par une position défensive en l'occurrence contre des agressions continues de la piraterie Ottomane sur la navigation en Méditerranée pour preuve avec certains précédents de tentatives de neutralisation depuis le début du XVI ème siècle Espagnoles en 1516-1518, Charles Quint en 1541 ; Philippe III (zones de gardes Espagnoles comme Ceuta et Melilla et aussi Oran depuis 1505 avant le séisme jusqu'en 1790) en 1601 puis en 1775, 1783 et 1784 par les Américains en 1815 et les Anglais avec 1816 bombardements de représailles maritimes (tout ceci est consigné dans les archives Turques de la Présidence du Conseil à Istanbul sources liens cités plus haut) avec des commentaires qui montrent bien que la régence d'Alger n'était pas autonome (contrairement aux mythes) et donnent des éclaircissements sur l'administration turque exclusive du pays (exclusion des autochtones).

         A origine cette occupation Française fut spécifique et non pas une vocation coloniale comme ailleurs dans le monde ! Cela tient plus du concours de circonstances que du projet pleinement mûri et planifié, le statut auquel sont soumises les populations autochtones du pays est resté longtemps incertain.

         Le 5 juillet 1830, Hussein Dey régent Ottoman d'Alger ("rapatrié" à Alexandrie) signe l'acte de capitulation. Par ce même traité, le général De Bourmont (voir sa déclaration) prend l'engagement au nom de la France de ne pas porter atteinte à la liberté des habitants de toutes classes ni à leur religion. La France garantit par cet acte aux populations algériennes le respect de leur culte et de leurs traditions religieuses. Population qui doit être ainsi préservés avec les statuts des autochtones découlant selon les cas des droits religieux juif ou musulman. Les musulmans continuent de relever du droit musulman et les Juifs du droit mosaïque en tout état de cause, les populations conquises restent toujours juridiquement liées à leur statut d'origine ce qui servit de justification où de prétexte (au choix) à l'existence de deux collèges en Algérie et au reniement de l'un pour passer dans l'autre dans certaines conditions *

         On ne peut nier non plus la récupération des trésors issus des pillages de la course maritime, des rançons et de la traite répartis de manière arbitraire (l'essentiel étant en couverture de l'expédition) mais est la conséquence et non la cause de la prise d'Alger comme l'on prétendu certains ! (Voir livre racoleur de Péan) et en tout cas aucune spoliation envers le futur peuple Algérien soumis à la “sublime porte”. Ensuite on rentre dans l'Histoire*** précédemment appelé Afriqya par les pays Arabes ou Berbèrie par les pays Européens, le 14 Octobre 1839 la France donnait son nom à l’Algérie ce nom correspondit par la suite à un pays immense (le deuxième de l'Afrique par la taille), pays au moins dix fois plus étendu que le territoire sur lequel s'étendait l'autorité du Dey de l'ancienne Régence en 1830, date de l'intervention française.

JF PAYA A/C Algérie classe 54/2  Cercle Algérianiste du Poitou

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15 janvier 2021

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ERIC STRAUMAN

Par Jean-Michel WEISSGERBER

JE METS EN CAUSE LE SACRE DU PORT OSTENSIBLE DU VOILE PAR LA MAIRIE DE COLMAR

Lettre ouverte à Monsieur Éric STRAUMANN

Premier magistrat de la municipalité de Colmar,

A ce titre garant d’un traitement équitable à l’égard de tous les citoyens de la  ville,

Objet : Conséquence de la décision du tribunal administratif de Strasbourg du 30 décembre 2020.

Préjudice moral à mon égard que j’entends traduire au bénéfice des jeunes malades du service de dermatologie de l’hôpital de HOMBO (Anjouan) dirigé par Zahara SALIM.

Monsieur le Maire,

          Je ne vous ferai pas l’injure de vous adresser le dispositif du jugement cité en objet qui, sur le fond du litige (négation absolue de mes droits les plus élémentaires à la défense, préalablement à une décision d’interdiction d’accès à la médiathèque de Colmar datant de l’année 2018) m’a donné entière satisfaction.

         Je regrette encore aujourd’hui que dûment averti dès janvier 2020 de l’iniquité dont j’ai été victime, vous ayez cru bon d’endosser la décision stupide de votre prédécesseur.

         Je vous avais pourtant proposé le 30 septembre 2020 un modus vivendi apte à un apaisement général, ceci au profit de la cause d’Anjouan, territoire, vous le savez, dont je suis un défenseur acharné, quasi exclusivement habité par des musulmans et des musulmanes, où je me suis rendu à plusieurs reprises et où j’ai observé beaucoup moins de femmes voilées qu’à Colmar et où était hissé au faîte des moquées notre très cher drapeau tricolore !

         Néanmoins, vous n’en disconviendrez pas, en vue de clore la présente affaire, il conviendrait que le préjudice moral dont je souffre incontestablement soit compensé !

         Je rappelle tout de même que j’ai été humilié par l’arrogante voilée Kamila, qui a cru bon de me tancer publiquement, tout simplement parce que je lui ai fait remarquer qu’il siérait sur le territoire français de s’habiller comme une française. Kamila à la suite de sa réaction colérique a obtenu sans autre forme de procès que je sois interdit de séjour à la médiathèque de Colmar, moi, un vieux Colmarien Alsacien ou Welche de souche.

         Je propose que le fonds, qui devrait me revenir, soit versé à Anjouan, très précisément au service dirigé par la dermatologue Zahara SALIM de l’hôpital de HOMBO (Mutsamudu) qui soigne les enfants atteints de xeroderma-pigmentosum, une maladie dégénérative très rare, mais plus répandue à Anjouan qu’ailleurs. Pour survivre, aujourd’hui, la facilité, pour se faire soigner, commande de partir vers la France.

         Le versement du fonds en question aura l’avantage de soulager les services hospitaliers des deux départements de l’Océan Indien qui me sont très chers : Mayotte et la Réunion.

         Je pense pouvoir également ne pas trop m’avancer en trouvant chez le premier magistrat de la ville, un fort sentiment de solidarité à l’égard de l’Outre-Mer français, d’autant que vous le savez fort bien, plusieurs soldats originaires des îles servent au 15-2 !

         Au surplus, Colmar pourra s’enorgueillir de jouer un rôle pilote en matière humanitaire, position très enviable en ces temps tumultueux et incertains.

         Merci de bien vouloir donner suite à la présente requête,

Très sincèrement à vous,

Jean-Michel WEISSGERBER 22 Rue des Boulangers 68000 COLMAR

PS :

Je sursois à deux demandes que je vous adresserai prochainement :

-          L’une concerne une répartition plus équitable (à savoir au point de vue du respect de la pluralité des opinions) des abonnements aux quotidiens et revues mis à la disposition des usagers de la médiathèque.

         Il est scandaleux, entre autres, que des 3 organes de presse antiracistes (la Griffe, le Droit de Vivre et Différences) seul celui qui ne combat pas le raciste anti-blanc et qui de plus fleurte avec l’islamo-gauchisme, soit disponible.

         Il urge, tout particulièrement de s’abonner au Droit de Vivre, la plus ancienne revue antiraciste qui désormais semble amorcer un recentrage salutaire en s’attaquant à l’odieux indigénisme.

-          La deuxième a trait à l’accord, à solliciter réglementairement et légalement, auprès de la famille de KOUIDER GUERROUDJ, héros harki, mort pour la France en 1962, pour l’apposition de son patronyme sur la plaque, sur la place en notre ville, qui porte son nom (je n’ai d’ailleurs pas manqué de vous le rappeler au Ladhof, le 25 septembre 2020, en présence de M. le Préfet et d’une dame ministre déléguée, que je connais de très longue date !).

Copie à de nombreuses personnalités et particulièrement au docteur Zahara SALIM de Hombo.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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10 janvier 2021

LES PIEDS-NOIRS ET DE GAULLE - AUX ALSACIENS PRÉVOYANTS

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 6 janvier 2021

            Dans Valeurs Actuelles du 31 décembre, M. François Broche, historien de bien mineure réputation s’en prend très vivement au fils du général Zeller et à tous ceux qui sont censés avoir haï « le plus illustre de tous les Français » !

           Qu’on permette à un pied-noir d’honneur (selon le site algérien nationaliste Algérie patriotique) et à un défenseur historique de la communauté harkie, de réagir très brièvement, dans un premier temps aux élucucubrations de François Broche !

           FB : « Contrairement à ce que prétend M. Zeller, de Gaulle n’a pas livré l’Algérie aux chefs terroristes. » Ferhat Abbas, ancien président du FLN et du GPRA, lui répond indirectement : « La France a commis un crime. Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins » (cité entre autre, par mon ami Maurice Calmein, Les français d’Algérie, édition Atlantis).

           FB, toujours, qui évoque : « Une situation inextricable dont les premiers responsables sont les pieds-noirs, qui ont toujours refusé de prendre en compte la réalité démographique,… ».

           Ah ! Ces foutus pieds-noirs qui aujourd’hui encore refusent de s’incliner sur la tombe de Qui-Vous-Savez à Colom-bey-les-Deux-Mosquées !

           Chers compatriotes Alsaciens, ne faites pas comme eux et prenez donc acte dès aujourd’hui de la situation et des réalités démographiques de 2021 ! Relevé de l’état civil paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 6 janvier : Parmi les 7 naissances enregistrées à Colmar du 30 décembre au 3 janvier, 4 ont pour prénom (turc): Esma, Yanice, Ensar et Ayline.

           Soyons donc prévoyants et planifions dès aujourd’hui la construction des édifices cultuels et culturels qui s’imposent !

Jean-Michel Weissgerber Colmarien de naissance

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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18 décembre 2020

ANJOUAN 1997 BLEU-BLANC-ROUGE ?

Jean-Michel sur la CALÉDONIE (malgré son titre !)

DE DEUX MAUX, IL FAUT CHOISIR LE MOINDRE !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

ANJOUAN 1997 Bleu-blanc-rouge ! MARE 2043 Tricolore ?

Première lettre ouverte à Madame Maryline SINEWAMI

MarilyneSinewami

Maire de Maré (Iles Loyautés, Nouvelle-Calédonie)

Madame le Maire, très chère compatriote,

J’ai l’honneur de vous écrire, suite à votre apparition dans les médias, à l’occasion d’évènements passablement déplorables.

C’est malheureux mais c’est ainsi, dans votre île, après des violences claniques, qui ont causé en août 2011, quatre morts et une vingtaine de blessés, aujourd’hui, plus de cent personnes (150, semble-t-il) sont obligées de s’exiler à Nouméa, en raison de violences graves ayant entrainé maintes destructions volontaires de biens par incendie !

Ces faits s’étant déroulés sur un territoire français n’ont, hélas, guère ému hormis la classe politique locale, l’ensemble des partis et des cercles de pensée de notre hexagone, obnubilés avant tout par l’effet de la pandémie que l’on sait !

Il importe cependant de ne pas perdre de vue qu’une question cruciale s’impose : dans les mois et les années qui suivent, la Calédonie restera-t-elle française ?

Qu’on me permette une question préalable : la présence de la France n’est-elle pas la seule apte à sécuriser votre ile les prochaines années ?

Quels que soient les griefs allégués à son encontre par ailleurs, les quatre pelotons de gendarmes mobiles et l’antenne du GIGN déployée sur place, sont pour quelques temps sûrement, la seule garantie de la paix civile…

Mais au fait, vous avez le droit de vous interroger : à quel titre, mon très vif intérêt pour votre île ?

Cela résulte assurément d’une passion tenace pour les terres lointaines marquées du sceau de notre mère-patrie commune la France !

Ce n’est pas sans liens également avec les réminiscences d’un film entrevu à l’âge de 10 ans, où j’ai pu admirer, ébahi, des danseuses tahitiennes de tamouré, ainsi que j’en ai fait part à notre vaillant compatriote, Antoine KOMBOUARE (1), dont la famille, semble-t-il est originaire de LIFOU, votre voisine et quelque part votre rivale.

Ma réflexion, je vous le confie, est axée principalement sur mon assez grande expérience issue de mon combat inébranlable pour l’honneur de la communauté harkie, de la proximité que je ressens face à l’émergence d’un nombre d’Algériens de plus en plus rattachistes à la France, sur la solidarité très éprouvée au sujet de l’enracinement définitif de l’île de Mayotte à la RF. Surtout je ne peux pas oublier que j’ai lutté et que je lutte pour le retour d’Anjouan dans le giron de la mère-patrie, réclamé quasi unanimement à partir de juillet 1997 jusqu’au sommet des mosquées, par le déploiement de notre drapeau.

Aussi, permettez-moi de vous apostropher sur la question cardinale : l’avènement de Kanaky, est-il ou non souhaitable dans un proche avenir ou à plus long terme ?

Premier point : dans une contribution à Riposte Laïque, entre autres, datée d’il y a un peu plus d’un an (du 26 octobre 2019), je m’en prenais assez vertement à d’indécrottables donneurs de leçons de morale, passablement imbus d’eux-mêmes et sûrs de détenir l’éblouissante vérité première de ce début du XXIème siècle, qui suit : « Tout le mal dans ce monde résulte de la colonisation européenne, particulièrement française, ainsi que du regard forcément raciste du mâle blanc, hétéro sexuel, porté sur les descendants de « colonisés », qualifiés assez bizarrement de « racisés » ».

 Quand Emmanuel TJIBAOU (2) semble prendre ses distances avec une doxa quelque peu manichéenne, et en tout état de cause très schématique, l’inélégantesque Edwy PLENEL, le grand copain de frère Tarik et d’autres clowns du même acabit, prétendent le tancer, non seulement comme le fait le maître d’école envers son élève mais le père avec son enfant : « te rends-tu comptes de ce que tu fais ? Va et ne pèche plus ! ». Sous-entendu bien sûr : « si ton défunt père te voyait ! » (3) Et de s’efforcer de l’humilier de façon un peu plus intempestive, en lui faisant dire (quelle bassesse !) à sa place : « je suis découragé d’avoir été si naïf et en colère contre moi-même ». Et le Monde, où PLENEL a exercé certaines responsabilités rédactionnelles voire éditoriales (4) de se prêter complaisamment à une bien sinistre farce !

Tout est bon pour arriver à la sortie triomphale des accords de Nouméa, Kanaky, Kanaky et Kanaky, et elle seule ! Fut-ce au prix de 50% +1voix (ouf ! enfin on y arrive !) ceci sans réfléchir aucunement aux conséquences, bien sûr !

« Seule l’indépendance garantira un avenir de paix, de stabilité et de justice sociale » …

Personne ne m’empêchera de rétorquer : « ce n’est pas aussi simple » et également de renvoyer au précédent d’ANJOUAN, 1975-1997, dont je vous causerais un peu plus loin…

J’attire ensuite votre attention sur deux interrogations que je n’ai pas pu m’empêcher de formuler dans ma contribution précitée à RL, titrée « Daeninckx, Stora et Thuram, faux amis de nos compatriotes canaques » :

-                     (La) « Kanaky risque fort de receler rapidement plus de citoyens de nationalité française ou de doubles nationaux que de citoyens spécifiquement canaques – comme pour les originaires des Comores, bonjour les dégâts – » ;

-                     « la situation de la jeunesse canaque (bien plus qu’avec la Chine et les Anglo-Saxons) apparait nettement plus prometteuse dans le cadre de le République française, à condition, bien sûr que notre pays ne persiste plus à s’enliser dans les voies de la repentance, de la décadence et de l’islamo-gauchisme ».

Autorisez-moi aujourd’hui à ajouter à ces deux interrogations, au moins deux autres, dont l’une découle d’une demande de votre parti le FLNKS, semble-t-il : une période de transition de 3 ans qui permette d’installer le nouvel état de Kanaky-Nouvelle-Calédonie et de négocier des accords de partenariat et de coopération avec la France et d’autres Etats (5). Cela signifie-t-il que l’indépendance formelle précèderait une indépendance réelle qui, elle, ne se concrétiserait qu’après un accord avec le gouvernement français (au fait lequel ?) : un gouvernement macronien, de gauche, de droite, mélanchonien, voire islamo-compatible ou islamiste tout court ?

Mais alors, cela ne signifie-t-il pas qu’en votant lors du 3e référendum (je dis bien le 3e si ce n’est le 4e en comptant celui de 1987 !) les électeurs ne seront nullement à même d’opérer un choix pertinent et éclairé, puisqu’ils ne savent pas à quoi ils s’engagent du fait précisément, que le principal parti indépendantiste, lui-même, est incapable de dire le contenu de l’accord qu’il entend promouvoir avec l’ancienne puissance tutélaire !

Cet accord ne peut faire l’objet que d’un vague projet qui, présentement n’a aucune validité ou n’a aucune pertinence probante, puisqu’il n’émane que de l’une des parties de l’ensemble des parties prenantes. A-t-on déjà vu, quelque part un tel scénario ubuesque ?! Même la Rhodésie-Zimbabwe, avant de s’enfoncer dans une misère économique épouvantable, qui généra un exode massif vers l’Afrique du Sud, vécut lors de la période intérimaire sur des terrains institutionnels plus assurés !

Deuxième point d’importance – avant de me permettre d’en soulever d’autres ultérieurement – : quelle sera la place de la femme en Kanaky ?

Sera-t-elle soumise au droit coutumier ou au droit commun en matière de droit familial ? Question posée autrement : la femme kanake aura-t-elle un statut de mineure à vie, comme cela s’est imposé en Algérie pour la plus grande honte commune de la France et du parti d’assassins et de tueurs (6) dénommé le FLN (7) ? FLNKS = FLN en l’occurrence ?

Vu l’importance récurrente dans la société canaque de la coutume, je serai tenté de répondre hélas ! La femme kanake sera soumise au droit coutumier !

Circulez, il n’y aura plus rien à voir !

Voici deux éléments d’information que votre sagacité ne peut ignorer :

-                     Dans une publication, portail des Outre-mer, « femmes kanakes et statut coutumier », 9 mars 2019, il est avancé : « En Nouvelle-Calédonie, deux droits civils cohabitent, le droit commun et le statut coutumier. Une exception dans le droit français (8). Les femmes de statut coutumier, pour la plupart kanakes (9) doivent en cas de désaccord pour un divorce ou une garde d’enfant saisir la juridiction en formation coutumière ». Il en résulte un vrai parcours de combattant(e) et plus d’une femme kanake estime que la juridiction coutumière n’est pas complément impartiale !

-                     Le poids de la tradition coutumière apparait particulièrement gênant dans les affaires criminelles de viol, à croire que la coutume consacre une sorte de « droit de cuissage » pour les mâles de la lignée des chefs coutumiers !

A ce propos, reportez-vous à une récente affaire de viol sur l’île voisine de Lifou, la plus peuplée des Iles Loyautés (Nouvelle-Calédonie 1, 28 octobre 2020) :

« Assises : 7 ans pour l’homme accusé de viol à Lifou ».

Le viol a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 septembre 2018 à la tribu de Luciela, Lifou. La victime, une institutrice qui a subi un profond traumatisme de la part de son neveu (il est bien précisé coutumier) âgé de 31 ans.

Quid, de la justice criminelle domaine régalien s’il en est, en Kanaky ?

Autrement formulée, la question est : les conditions sont-elles réunies pour l’établissement d’une justice indépendante dans l’état projeté ?

Un transfert de toutes les compétences régaliennes, de qui se moque-t-on ?

Au fait, les futurs citoyens de Kanaky qui refuseront de se soumettre au nouveau droit, pour le moins insolite pour eux, dans un laps de temps aussi ténu, qu’en fera-t-on ?

S’ils ne s’adaptent pas, faudra-t-il prévoir un « rapatriement » de 200 000 à 250 000 personnes en France Métropolitaine, avec immanquablement les « harkis canaques » à Rivesaltes et au Larzac dont… les déplacés de Belep de 1984 (10) et ceux plus récents… de Maré ?!

Tout cela étant dit, Madame le Maire, je n’en conviens que trop bien ; il subsiste bien des injustices sociales sur le Caillou (et autres îles) dont pâtit très probablement une majorité de Canaques de tout âge !

Mais reconnaissez-le et vous vous en pénétrerez de plus en plus, au fil du temps, il n’est de bonne politique que celle qui tient compte des réalités bien tangibles et non celle qui conduit à s’étourdir de belles rêvasseries débouchant sur un désastre.

Notre célèbre compatriote et voisin, Christian KAREMBEU, champion d’exception, l’a bien mesuré quand il est allé à la rencontre de MAMABOLE, une femme de 90 ans, qui a fait partie des chatouilleuses, ces femmes de Mayotte qui, dans les années 70 se sont battues pour le maintien dans la République française, ces femmes s’en prenant aux élus comoriens, en visite, jusqu’à ce qu’ils repartent.

Les Mahoraises en question, savaient ce qu’elles voulaient en disant qu’elles préféraient être les esclaves des français plutôt que celles des grands Comoriens !

J’ai évoqué Mayotte, venons-en à Anjouan, qui s’est détachée de la République Fédérale Islamique des Comores pendant 10 ans et dont je puis vous assurer à ce jour, que les problèmes sont très, très loin d’être résolus –, il y a 2 ans, il y a eu dans la Casbah de Mutsamudu (que je connais bien !) des combats à l’arme lourde pendant toute une semaine –

J’ai tout fait pour aider mes compatriotes de cœur Anjouanais, me rendant dans l’océan indien en 1998 et 2000.

J’ai dépensé une fortune dont une bonne part pour me déplacer à de nombreuses reprises à Paris (Marseille et Nice étant deux autres destinations privilégiées), afin de mobiliser la presse nationale et internationale, des personnalités de tout bord, politiques en tête. J’ai essayé, en vain, de promouvoir l’existence en Alsace, d’une association d’aide à Anjouan, avec l’appui d’une personnalité régionale et l’aide de KARAMA.

Je suis intervenu sur les ondes de radios DZOUANI à HOMBO (Anjouan) et radio GALERE à Marseille, n’hésitant pas à pourfendre ceux qui détenaient les manettes du pouvoir en France.

Plusieurs de mes camarades et compatriotes se sont également rendus à Anjouan dont le très regretté ADG, écrivain et grand ferrailleur pour la Calédonie française dans Combat calédonien, si je ne m’abuse !

Concrètement, j’ai beaucoup aidé 2 anjouanaises à pouvoir rester ici !

Qu’on me permette une observation incidente, pour ces interventions : n’aurai-je pas poussé à la roue du Grand remplacement, qui, s’il est évoqué par Renaud CAMUS provoque des hauts cris (et non bien sûr, si c’est le DALAÏ LAMA qui en parle !).

Mais d’aucuns auraient grand tort de me houspiller ! Prenez-vous-en plutôt à tous nos dirigeants qui, depuis la grande Zorah ont tout fait pour le départ de la France et des blancs d’Afrique et d’ailleurs ! Tout cela pour le malheur de tous !

Madame le Maire, réfléchissez aussi à l’anecdote suivante, particulièrement pour la gouvernance de votre île.

De passage à Domoni, deuxième ville d’Ajouan, alors que je devisais avec le premier magistrat de la commune, une brave dame l’apostrophe : « Monsieur le Maire, amenez-nous ici des gens comme lui ! ».

J’ai parfaitement compris ce que cela sous-entendait, à savoir : « il nous faut des Blancs qui nous aident à nous en sortir plutôt que nombre de nos frères prédateurs, souvent d’ailleurs de nationalité française, avec famille et biens en France ».

J’ajoute que, grâce à mes amis de l’Algérie française (dont l’un ancien de l’OAS – métro), la fille de l’ancien combattant BELELA, assassiné à Mutsamudu le 14 juillet 1997 pour avoir refusé d’abaisser le drapeau tricolore, a pu prolonger son séjour en Métropole.

L’association SOS-Outre-Mer dont les dirigeants poursuivent une action remarquable en faveur d’orphelins du Liban, ainsi que Pierre PUJO et son équipe de l’Action Française, m’ont énormément aidé. J’évoque, pour mémoire, plusieurs autres personnes bienveillantes parmi les pieds-noirs, les anciens harkis, les étudiantes mahoraises et les africains français.

Je ne doute pas que ce seront des personnes venant de ces horizons, qui vont s’enquérir de la situation de détresse vécue par les enfants de Maré, refugiés à Nouméa !

Concluons, ne serait-ce que provisoirement, si les Calédoniens parfois sous l’emprise de subterfuges peu glorieux (tels ce PLENEL à la mode), s’avisaient de voter à la moitié (+1) pour la Kanaky, dont l’emblème et la dénomination, je le rappelle, sont mono ethniques pour ne pas dit racistes, le scénario qui s’est déroulé à Anjouan risque fort de se reproduire !

Je serai alors tenté de foncer, même en fauteuil roulant vers Nouméa, Maré et ailleurs pour aller à la rescousse des porteurs de drapeaux bleu-blanc-rouge (à condition que la France existe encore dans les années 2030-2040 !).

Probablement une brave vahiné m’en empêchera (plusieurs sont factrices ou vendeuses à Colmar !) en me rétorquant : « laisse tomber, ces pauvres cloches ont bien cherché leurs ennuis ».

Avec ferveur et très cordialement,

Madame le Maire et très chère Madame SINEWAMI,

En souhaitant fort pouvoir vous lire et peut-être vous voir prochainement,

 

Jean-Michel WEISSGERBER

Militant laïc et pro harki, pied-noir d’honneur (11), fils d’un directeur d’école, à une époque où leurs collègues femmes n’étaient pas légion

Colmar le 11 décembre 2020

 

POST-CRIPTUM :

Nombreux sont les originaires du Caillou qui résident ou ont résidé à Colmar, ville-garnison siège du régiment 15-2, et où étudient nombre de jeunes à l’Université de Haute-Alsace (UHA) :

-                     Les plus communicatifs apparaissent être les wallisiennes et wallisiens : je vous invite, à ce propos, à prendre connaissance de l’excellent reportage que leur à consacré mon ami, le journaliste Nicolas ROQUEJEOFFRE ;

-                     Un jeune engagé pour 5 ans – T-shirt avec le drapeau Kanaky – Cédric, originaire de LIFOU m’a assuré que les blancs « l’embêtent » (pourquoi et comment ? ce jeune bidasse veut garder le mystère) ce qui me renvoie à une réflexion récente d’Elton, de l’île des Pins, qui s’inquiète du slogan de plus en plus répandu « Chasser les Blancs ! ».

-                     Deux Canaques de la Région Nord, une mère et sa fille, se sont enfuies à ma vue, bien que sachant que je ne voulais que parler de l’avenir de leur pays.

-                     Une maréenne, originaire du Vanuatu, transitant à Colmar et résident alors à deux pas de chez moi, dans la vieille ville, a été un peu plus causante : las je l’ai perdue de vue !

-                     Ainsi de suite…

 

 

RENVOIS

(1) Lettre à ce jour sans réponse ;

(2) Lui et sa mère né Wetta, connaissent bien Colmar, siège du foyer ESPOIR, dénommé Jean-Marie TJIBAOU, mort français sous les balles d’un extrémiste canaque ;

(3) PLENEL réussit donc l’exploit de prendre en otage la mémoire d’une personne disparue il y a 31 ans ! Est-il sûr seulement que Jean-Marie serait encore aujourd’hui partisan de l’indépendance ? Tout ce que ce guignol d’E.P a trouvé à dire lors de la sécession d’Anjouan c’est : « cela repose la question de Mayotte et de son rattachement aux Comores ». Il est vrai que lui et les communistes staliniens LECOQ, ASSASSI et Marie-Georges BUFFET qui ne connaissent rien aux réalités de l’archipel et ne prennent que l’attache des pires Grands Comoriens, tous bien sûr…français ! 

(5) Lesquels : la Chine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Etats, on le sait, particulièrement philanthropes ?

(6) Selon la formule de Ferhat ABBAS qui, cherchait pendant des années, l’existence d’une nation algérienne qui, elle, aujourd’hui a bien du mal à se trouver !

(7) Front Lénifiant de la Nullité !

(8) Il est très honteux pour notre pays de ne pas s’être vraiment attelé à ce problème, tout aussi important que celui de savoir se larmoyer encore et plus sur les « ombres » de la colonisation.

(9) Y aurait-il donc des femmes d’origine vietnamienne ou d’origine kabyle (à Bourail) soumises au droit coutumier ?

(10) Une compagne canaque d’un militaire m’a assuré que ces déplacés, depuis trente-cinq ans, n’ont toujours pas rejoint leurs îles natales.

(11) Selon un article d’Algérie Patriotique.

Maryline SINEWAMI, imaginez-vous la Nouvelle-Calédonie sans la France ? https://ripostelaique.com/maryline-sinewami-imaginez-vous-la-nouvelle-caledonie-sans-la-france.html

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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8 décembre 2020

L'ACCENT DES AUTRES

Robert Castel, figure incontestable de « l’humour pied-noir » n'est plus.

            Comédien incarnant le juif pied-noir baratineur était la figure d’une incontournable comédie d’Afrique du Nord et démocratisée dans une série de films grand public, né en Algérie est dcd à Paris, à 87 ans.

            L'artiste avait côtoyé Albert Camus et Emmanuel Roblès pendant sa jeunesse algéroise. Il pouvait de mémoire réciter de long texte, jusqu’à la fin de sa vie. Les Pieds-Noirs, un accent ? Qué accent ? Robert Castel lui-même se posait la question.

2

 

Robert MOYAL nous a quitté mais Robert CASTEL sera toujours auprès de nous pour nous rappeler notre accent.

            Une petite balade dans l'ambiance de Bab-el-Oued, en compagnie du regretté Robert Castel avec une évocation douloureuse du blocus de Bab-el-Oued, encerclé par des milliers de soldats, gendarmes et C.R.S. de France et qui s'est terminé par le massacre de la rue d'Isly le 26 mars 1962, perpétré par l'armée française sur les ordres de De Gaulle en faisant plus de 80 morts et 200 blessés.

ROBERT CASTEL RACONTE BAB-EL-OUED

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20 novembre 2020

DÉCOLONISATIONS-DU SANG ET DES LARMES

Émission du mardi 6 octobre 2020

LA FABRIQUE DU RESSENTIMENT

          Documentaire diffusé sur France 2 récemment l'historien Guy Pervillé souligne dans un compte rendu exhaustif comme à son habitude après l’indépendance proclamée le 5 juillet, nous avons la surprise d’entendre que les « ultras du FLN » se lancent dans un « massacre programmé » d’Européens qui voulaient rester dans leur pays et de « harkis » rejetés par les deux États, que des milliers voire des dizaines de milliers auraient été massacrés en Algérie.

         Sur ces points, je dois reconnaître que j’ai été agréablement surpris, le professeur Pervillé admet un massacre programmé alors qu'un autre historien Jean-Louis Margolin analyse que « ce documentaire participe d’une vision culpabilisatrice de notre passé colonial qui nourrit notamment le ressentiment d’immigrants de plus ou moins fraîche date à l’égard de la France » Dans l'historique des colonisations nous suggérons que celle de l'Algérie fut l'une des rares à être provoquée à l'origine, non pas sur un prétexte dérisoire, mais par nécessitée d'une position défensive.

         Il s'agit en l'occurrence des agressions continues de la piraterie dite “barbaresque” sur la navigation en Méditerranée comme le prouvent certains précédents de tentatives de neutralisation depuis le début du XVIe siècle. Bombardements de représailles maritimes (tout ceci est consigné dans les archives turques de la Présidence du Conseil à Istanbul sources liens cités) avec des commentaires qui montrent bien que la régence d'Alger n'était pas autonome et donnent des éclaircissements sur l'administration coloniale Turque exclusive du pays.

         Notre histoire n'est pas plus violente que celle des peuples africains ou arabes. Avant d'être colonisé par la France, le Maghreb le fut par les conquérants arabo-musulmans. COLONISATION RÉUSSIE, celle-là, puisqu'ils y sont toujours, et que les peuples berbères, autrefois animistes ou chrétiens, sont aujourd'hui musulmans et dominés. L'esclavage en Afrique ne fut pas inventé par les Européens, et il demeure encore dans certains pays africains ou arabes dont ne parle pas ce documentaire avec les "colonisations réussies" qui n'ont donc pas eu à décoloniser comme aux Amériques nord et sud où on ne parle plus des autochtones sans parler du continent asiatique et des colonies Soviétiques !

         La population algérienne est passé de 1,5 à 10 millions sous l’occupation française. Où est le génocide la décolonisation et l'indépendance sont présentés comme la marche vers le progrès ceci est démenti par l'histoire de la plus ancienne colonie "libérée". L'indépendance d'Haïti est proclamée le premier jour de 1804, la fondation d'Haïti est l'aboutissement de l'insurrection qui éclate en 1791 mettant fin à plus d'un siècle de colonisation française dans la partie occidentale de l’île. État indépendant gouverné par d'anciens esclaves au cœur des Antilles ce pays sera le plus arriéré, le plus pauvre, le plus anti démocratique et soumis à la corruption de la région.

CE DOCUMENTAIRE EST TRÈS PARTIAL ET TOUT CECI N'EST PAS ANALYSE BIEN SÛR!!

JF PAYA A/C Algérie classe 54/2  Cercle Algérianiste du Poitou

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Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

19 novembre 2020

JEAN-LOUIS MARTINEZ-DISPARUS ET OUBLIÉS-ALGÉRIE 1962

livre de JL MartinezJean-Louis Martinez, né à Alger en mars 1943, vit à Villeneuve-les-Maguelone (Hérault),village près de Montpellier. La découverte et la lecture des carnets tenus par son père de 1943 à 1945 lui ont inspiré son premier livre "Au cœur d'Alger, capitale de la France libre". Il signe là son deuxième ouvrage en hommage à son jeune beau-frère auquel il restitue une existence volée à la fleur de l'âge. Hormis l'écriture, Jean-Louis Martinez laisse également son talent s'exprimer à travers ses tableaux ( peinture à l'huile), aux couleurs de ses souvenirs d'un pays qui n'est plus le sien...

Livre-témoignage de Jean-Louis Martinez, Algérois de Bab-el-Oued, dans lequel il raconte le parcours du combattant qu’il a mené avec ses beaux-parents contre l’État français après l’enlèvement de son jeune beau-frère par les terroristes du FLN, sur son lieu de travail.

De Hammam-Bou-Hadjar, près d’Oran, où il naquit en 1937, jusqu’à Tizi Ouzou où il disparut sur son lieu de travail, en 1957, sans même avoir fêté sa vingtième année, ses parents ont gardé l’espoir fou de le voir revenir un jour à la maison.

Mais il y eut le 3 juillet 1962.

Et l’obligation de fuir ce pays mettant, à jamais, une distance insurmontable entre leur fils et eux.

C’est ce combat que nous narre Jean-Louis Martinez. Un combat sans relâche face à un État lâche. Une vérité douloureuse qui dévoile la volonté de l’État de faire disparaître, avec l’abandon du pays, un million de Français qui l’ont habité.

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Ce livre est aussi disponible à la FNAC et également chez l’éditeur

Editions Plume-de-Soi Boîte 516 - 14 rue Voltaire - 34200 SETE

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