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13 avril 2010

LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS

À propos de la honte du 19 mars

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Il n'est pas possible de se faire élire sur un programme et de l'appliquer. Car le choix est simple : ou l'élu trompe ses électeurs, ou il trompe l'intérêt du pays. 

Charles de Gaulle.

Aujourd’hui m’est arrivé par notre téléphone arabe, la copie du document que vous lirez plus bas, glorifiant l’action de capitulation du 19 Mars 1962 des « héritiers en ligne directe » des signataires de l’armistice du 22 juin 1940 signée entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français indigne de l’époque.

Après la déconfiture de la France face aux Allemands et l’armistice qui s’en suivit, de Gaulle depuis Londres lança son fameux appel du 18 Juin 1940. 

“Les Français parlent aux Français”, fut une émission journalière diffusée par la BBC entre le 14 Juillet 1940 et le 31 Août 1944.

Pour mémoire,  Le 12 Mars 1938, les nazis annexant l’Autriche, créèrent ainsi « l’ Anschluss » (rattachement) regroupant dans la foulée des pays sympathisants et favorables à l’expansion du grand Reich. 

Ceci pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient tendance à oublier les leçons du passé, car n’oublions pas que ces dernières servent souvent d’exemple à celles du présent. 

En effet que voyons-nous chez nous, autour de nous et en Europe ? 

Il y a un peu plus de deux ans, j’avais écrit une « hérissonnade » intitulée « REFLEXIONS SUR LA RENAISSANCE DE LA 5° COLONNE, EN France ».

Cette sorte de prémonition venait du fait que l’islamisme intégriste faisait tache d’huile et non seulement nous annexait progressivement avec la complicité des faux humanistes de tous poils mais aussi avec la caution des plus  hautes instances politiques, du moment. Elle débordait de nos frontières et pénétrait subrepticement les pays riverains de la France, tout comme l’anschluss l’avait fait pour le territoire des Sudètes, en Tchécoslovaquie, le reste du pays étant transformé en protectorat en 1939. Au cours de la même année, l’Allemagne annexa également le territoire de Memel, en Lituanie.

La majorité des gens dans les rues portaient des emblèmes à croix gammée et les jeunes gens échangeaient des saluts hitlériens.

Maintenant ils brulent nos drapeaux tricolores , huent notre hymne national et veulent “niquer” la France selon les paroles de leurs chants “rapeux” , àvec l’aimable complicité de certaines médias nationales.

Au risque de me répéter, je dis souvent que l’histoire est un éternel recommencement.

Ces « héritiers nostalgiques des battus » cités en préambule, démolisseurs d’une victoire acquise par certains de nos vaillants militaires et réduite à néant par la volonté d’un « quarteron de diplomates » à la solde d’un général qui se prenait pour un dieu de l’Olympe, alors qu’il n’était qu’une lavette.

Ce dernier est l’auteur de la citation ci-dessus par laquelle il démontre si besoin était, l’état d’esprit qu’il insufflait à ses sbires, sélectionnés à son image.

C’est cet homme-là (mais en était-il vraiment un ?), c’est ce  falsificateur de la vérité et de notre fierté d’être Français, qui était notre président de la République de l’époque, lors de ces dates des 18 et 19  Mars 1962, de sinistre mémoire, que la soldatesque de la FNACA veut faire avaler aux vrais Français.

Ce document, en voici un copié collé :

Alger le 19 mars 1962.

Le Général......... 

ORDRE DU JOUR N°·.11 

A TOUTES LES FORCES DE L'ORDRE 

Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. 

Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l'extérieur. Elle a étouffé la menace d'une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d'un très grave problème politique. La mission est donc remplie. 

L'Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés pal' ses soldats. réguliers et supplétifs, de son oeuvre d'aide aux populations si durement éprouvées par ces évènements. 

Son rôle, ici, n'est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. 

Aujourd'hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. 

Voilà l’état d’esprit inculqué par les chevaliers du désordre à nos militaires, du moins à ceux qui se glorifient encore de cette date qui est et reste la date des lâches et des froussards.

A ceux-là, je vais leur faire une piqûre de rappel de la part d’Emile Zola. La voici en fac-similé : 

CITATION D’EMILE ZOLA

L'un des titres les plus célèbres de la presse française publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 sous la forme d'une lettre ouverte au Président de la République d’alors: Monsieur Félix Faure, à l’occasion de l’affaire Dreyfus de notoriété publique.

Moi aussi “j’accuse” la FRANCE de passivité et de faux humanisme face à  la peste intégriste qui nous menace:

C’est bien ce à quoi nous assistons en cet instant même, ici, chez nous, en France. Un article malsain circule en ce moment par lequel le CAFFEN (un collectif de femmes arabo-françaises en nijab (autre nom de la burka), s’appuyant sur la proposition d’une certaine Leila Adjaoud (prêtresse de la polygamie, elle-même épaulée par deux ministresses actuelles) exprime, (je cite) : sa plus vive reconnaissance à Martine Aubry et au parti socialiste pour sa défense du voile intégrale.

Cette dernière avait déjà (électoralisme oblige) fait pas mal de concessions à la communauté arabo-française en créant des créneaux horaires dans les piscines, pour leur éviter le regard des hommes.

C’est un article révoltant et donnant la nausée par ses propos nauséabonds. 

Je suis Pied- Noir d’Algérie ex Française, replié en France. Je resterai un Pied-noir jusqu’à mon dernier souffle et très fier de l’être.  Mon voeu très cher, eût été finir mes jours là- bas, de vieillesse en paix avec Dieu. 

Bien sur ce n’est plus qu’un rêve, mais continuons comme cela et ne soyons pas étonnés, si quelque part, quelqu’un décide de ressusciter nos icônes assassinées ou de jouer les de Gaulle à Londres, l’exemple nous venant toujours de l’histoire. 

LE HERISSON  de lundi 12-04- 2010

Retour coups de cœur.

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12 avril 2010

NOTRE DAME DE SANTA-CRUZ A PARIS 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE

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Le collectif des associations  de pieds-noirs et de rapatriés en Ile de France, les Amis de Notre Dame de Santa Cruz, l’Association des Amis d’ALGERIANIE

annoncent  les messes célébrées par Monseigneur Pierre BOZ pour commémorer la tragédie de la Saint Antoine à ORAN du cinq juillet 1962 dimanche 4 juillet 2010 à 10h30 Chapelle Saint Mathieu, 30 rue vanneau, 75007, Mo vanneau Lundi 5 juillet 2010 à 11h Eglise Saint Léon, place Cardinal Amette, 75015, Mo dupleix Les Oraniens et leurs amis pourront accueillir la Vierge, se recueillir, assister aux offices religieux.

claude.guirao@libertysurf.fr  0169062015

Gérard Garcia algerianie@free.frhttp://lesamisdalgerianie.unblog.fr 

 


Un peu d'histoire

 

Santa_Cruz_en_1920

José Bueno, marinero oranais et Nîmois d'adoption, écrivait en 2002 une histoire à la fois complète et joliment tournée dont voici des extraits.

"Il m'a semblé intéressant de faire partager à nos amis, quelques connaissances sur l'origine de la Patronne de l'Oranie : Notre Dame de Santa-Cruz. Santa-Cruz est le nom du fort, situé au-dessus de la chapelle. Il fut construit pendant l'occupation espagnole au XVIII siècle.

Les Espagnols, dans leur esprit de foi catholique, avaient donné un nom religieux à tous les principaux ouvrages militaires élevés par eux autour d'Oran . En 1830, la France conquit l'Algérie.

L'épidémie

Une épidémie de choléra qui sévissait dans le bassin méditerranéen et notamment en d'Italie, toucha Oran.  Après quelques jours, aidé par une sécheresse qui n'en finissait plus, on dénombrait 1172 victimes. Les habitants, toutes confessions confondues, devant cette hécatombe, décidèrent de s'adresser à l'autorité militaire, le Général Pelissier qui gouvernait Oran, pour demander de l'aide. Après une étude des remèdes, des moyens mis en place et précautions d'usage pour lutter contre l'épidémie, force est de reconnaître que tout paraissait vain, l'épidémie gagnerait dans les jours à venir encore du terrain. Il faudrait de la pluie pour stopper l'épidémie. C'est alors en conclusion d'une énième réunion des autorités civiles, militaires et religieuses que le général Pelissier interpella l'abbé Suchet, Vicaire général d'Oran : "Mais qu'est-ce que vous faites, Monsieur l'Abbé, vous dormez ? Vous ne savez donc plus votre métier ? le choléra ? Nous n'y pouvons rien : ni vous, ni moi, ni personne ne pouvons l'arrêter. Je ne suis pas curé et, pourtant, c'est moi Pelissier, qui vous le dis : faites des processions ! " Et l'officier jeta comme un cri de désespoir ou de suprême espoir ces mots devenus célèbres : " Foutez-moi une Vierge là-haut sur la montagne : elle se chargera de jeter le choléra à la mer"

La première procession

Dès le dimanche 4 novembre est organisée une procession vers la montagne du Murdjadjo. Les Oranais allèrent à l'église Saint-Louis située au quartier de La Marine(cette église est devenue la cathédrale d'Oran jusqu'en 1930), où se trouvait Nostra Señora del Salud et ils partirent en procession en portant la Vierge de Notre Dame du Salut. On peut aisément imaginer l'immense foi, la ferveur des chants et prières qui accompagnèrent les premiers fidèles en cette première procession. Arrivés au plateau, ils déposèrent la Vierge et prièrent et chantèrent des louanges encore et encore… Mais le ciel demeurait obstinément bleu.

Le miracle

Quelques heures après le ciel s'assombrit. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber, se mélangeant aux larmes de joie des assistants. La pluie s'arrêta puis elle repartit en fines gouttes. Miracle ! ! La foule retombe à genoux. La pluie redouble de force et de violence pendant deux jours. L'épidémie est vaincue.

Le Miracle de la Pluie avait eu lieu. Il a marqué à jamais les esprits de nos anciens. Une chapelle fût érigée, dès 1850. En 1873, une grande tour, surmontée d'une statue géante de la Vierge compléta l'édifice. De ce sommet Notre Dame du Salut devenue Notre Dame de Santa-Cruz veillait et protéger les Oranais. Dès lors, chaque année, le jour de la fête de l'Ascension est devenu le rendez-vous des Oranais et des Oraniens (habitants de la région d'Oran (NDR)). Ce rassemblement aussi était l'occasion pour ceux moins pratiquants, de passer une belle journée à la montagne, pour plaisanter et rigoler, cherchant d'abord le meilleur endroit pour faire une paella au feu de bois ou faire cuire les brochettes. Au préalable chaque participant allait du côté de la grotte pour allumer un cierge. De nos jours à Nîmes, la même tradition demeure.

L'exode

En 1962, les Oranais quittent leur ville, leur pays…C'est l'exode. On ne sait plus où est parti tel membre de sa famille, de ses amis les plus proches, ses voisins. Chacun est dépaysé,  un peu perdu. À Nîmes beaucoup d'Oranais se retrouvent au Mas de Mingue, un quartier à l'extérieur de la ville où des bâtiments H.L.M récemment construits accueillent cette nouvelle génération d'habitants.

Le miracle continue

Le Révérend Père Hébrard, aumônier de la Base aérienne voisine s'étonne de ne voir pratiquement aucun fidèle pieds-noirs venir assister à la messe. Il rencontre alors le président du quartier, Antoine Candéla et Antoine Roca, président de l'association des parents d'élèves. Les deux "Antoine " font alors part de leur sentiment "père nous serons des vôtres si vous prenez l'engagement solennel de vous placer, avec nous sous le vocable de Notre Dame de Santa-Cruz " en souhaitons bien évidemment que la Vierge soit rapatriée elle aussi.

Le défi est lancé, l'aumônier s'adresse à son supérieur, Monseigneur Rougé évêque de Nîmes. Ce dernier encourage cette démarche et rencontre Monseigneur Lacastre alors évêque d'Oran. Considérant que la quasi-totalité de ses paroissiens étaient partis, la Vierge devrait être parmi eux maintenant là où ils se trouvaient. Et il donna son plein accord.

En 1965, c'est par un bâtiment de la Marine Nationale que la patronne des Oraniens traversa la Méditerranée. Grâce à l'opiniâtreté de l'Aumônier et des deux Antoine, la Vierge rejoignit le Mas de Mingue. La générosité d'un nîmois M. Régis Denis qui céda pour un franc symbolique un terrain de 5000m2 en haut de la colline est à souligner. Le projet de construction d'un Sanctuaire pouvait être envisagé. Ce sanctuaire grâce à de nombreux donateurs et par l'action de l'Association des Amis de Notre Dame de Santa-Cruz a été agrandit au fil des ans.

 Si à la première procession en 1967, il n'y avait pas beaucoup de fidèles, le bouche à oreille a vite fonctionné et le jour de la Fête de l'Ascension est rapidement devenu synonyme de retrouvailles. On retrouvait des membres de la famille, les amis perdus de vue, les nouvelles des copains des voisins etc. Dès 1968, il y avait 80 000 personnes, l'année suivante le double et dans les années suivantes jusqu'à 250 000 personnes. Ces dernières années la fréquentation est bien moindre, beaucoup sont partis…d'autres sont à présent âgés et ne peuvent que difficilement voyager. "
Véronique Palomar veronique.palomartobjectifgard.com

Retour à tous les pèlerinages de ND de Santa-Cruz.

8 avril 2010

26 MARS 1962 RUE D'ISLY A ALGER

Rappel des faits:

            Le 26 mars 1962 au matin, suite au bouclage  de Bâb El Oued par les forces de l’ordre qui pendant 3 jours mitraillent ce quartier populaire d’Alger, l’OAS appelle les européens à se rassembler et à gagner ensuite Bab-El-Oued. Les manifestants, des civils, des femmes ainsi que des enfants, sans armes, empruntent la rue d'Isly pour rejoindre Bâb-El-Oued. Mais ils se heurtent en chemin à un barrage confié à des tirailleurs qui font feu sous le prétexte que des tirs seraient partis d’une terrasse.

Le bilan fait officiellement 49 morts ( tous du coté des civils)et 140 blessés, plus de 200 selon certaines associations.

 Sur FR3

En l'église Saint-Nicolas du Chardonnet

26 mars 1962

Retour 26 mars 1962. 

 

3 avril 2010

NOS MORTS DU 26 MARS 1962

Le combat exemplaire de Nicole Ferrandis

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Depuis des années, Nicole Ferrandis se bat pour l’inscription des victimes du massacre du 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger. Il semble que son combat exemplaire va finir par payer. Le 26 mars prochain (2010), les noms de nos morts d’après le 19 mars 1962, à savoir le prétendu « cessez-le-feu » de la FNACA, du PC et du FLN, devraient être inscrits sur le monument du Quai Branly.

Nous savons que certains maximalistes, pour des raisons que l’on peut comprendre, sont opposés à cette initiative au motif que les noms des morts de la résistance Algérie française ne seront pas inscrits sur ce monument. Ils ont tort. Parce que Nicole Ferrandis, en obtenant – pour commencer – l’inscription des morts d’après le 19 mars, a obtenu une grande victoire : la désintégration du mythe d’un « cessez-le-feu ». Après lequel il y eut dix fois plus de morts que pendant tous les événements d’Algérie de novembre 1954 au 19 mars 1962.

Il y a quelques années, on avait proposé à Nicole Ferrandis que les noms de ces morts d’après le 19 mars soient inscrits dans un cimetière :

— J’avais refusé, rappelle telle. Je veux que nos martyrs soient en pleine lumière et non pas cachés. Je veux que les autorités s’inclinent. Je veux que le passant s’interroge. Je veux que nos morts portent témoignage pour l’Histoire.

Il faut comprendre que ce n’est pas un « cadeau » du gouvernement mais seulement le résultat d’un combat, une avancée majeure après quarante-huit ans de lutte pour notre communauté.

La meilleure preuve que c’est une victoire, on la trouve dans la fureur de la FNACA qui multiplie les communiqués haineux pour que les noms de nos morts ne soient pas inscrits sur le monument du Quai Branly : « La FNACA exprime les plus expresses réserves sur l’opportunité d’inscrire sur le  Mémorial national de la guerre d’Algérie du Quai Branly les noms des victimes de la fusillade (sic) du 26 mars 1962 alors qu’il existe un monument spécifique des rapatriés sur la butte du Chapeau-Rouge à Paris. Erigé en concertation avec les anciens combattants en Afrique du Nord, dont la FNACA est l’association la plus représentative [à voir…], ce Mémorial national [du Quai Branly] ne peut accueillir les noms des victimes civiles d’une manifestation OAS interdite sans aucune discussion préalable ! »

Combat perdu pour la FNACA. Secrétaire d’Etat à la Défense, Hubert Falco s’est prononcé sur le sujet – et il ne pourra revenir en arrière :

«Nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du Quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.

Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l’inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre. Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d’Algérie. Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés. » Le 26 mars prochain, Quai Branly, nous serons aux côtés de Nicole Ferrandis qui est un exemple pour nous tous.

Alain Sanders – QUOTIDIEN PRESENT mercredi 3 mars 2010

Retour 26 mars 1962. 

3 avril 2010

26 MARS 2010 A PARIS

Merci à François Paz  du CLAN-R pour la transmission de ces photos de la commémoration.

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Retour aux commémorations du 26 mars.

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26 mars 2010

"Les Français repliés d'Algérie n'ont rien oublié"

         Samedi 27 mars 2010 à Argelès-sur-Mer se tiendra un rassemblement de l'Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d'Algérie (USDIFRA).
Par l'intermédiaire de son président, Gabriel Mène, l'USDIFRA tiendra donc une grande réunion d'information et de revendications en Pays catalan samedi à la salle Buisson, allée Ferdinand Buisson, à Argelès-sur-Mer. Explications.
         

         Quelle est la vocation de l'USDIFRA ?
L'USDIFRA a été créée en août 1965, quand de nombreux rapatriés d'Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé. Depuis sa création, elle s'est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels,

ce qui a permis d'atténuer certaines difficultés. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd'hui. L'USDIFRA a aussi été à l'origine de l'action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l'homme de l'ONU.

         Quel est l'objectif de cette réunion samedi à Argelès ?
Elle a pour but d'informer l'importante communauté de rapatriés des Pyrénées-Orientales, des récents développements intéressant la communauté rapatriée et des actions de l'USDIFRA. Elle revêt une importance toute particulière en raison de l'actualité très chargée et des différentes attaques qu'ont subies les rapatriés ces dernières semaines et dont ils continuent à faire l'objet.

         Vous affirmez encore aujourd'hui que l'Etat ne remplit pas son rôle ?
Les difficultés rencontrées pour solutionner les derniers dossiers de réinstallation seront discutées tout comme la création du Groupe d'action rapatrié, qui s'est fixé pour mission d'intervenir lorsque l'Etat est défaillant et n'applique pas les textes de loi qui protégeaient jusqu'à présent les rapatriés. Nous évoquerons aussi les différentes actions en justice engagées contre l'Etat, pour réparer les injustices dont les rapatriés ont été les victimes. En 2010, nous sommes toujours spoliés.

         De quoi s'agit-il exactement ?
Il s'agit notamment des demandes concernant le remboursement des intérêts sur les sommes indûment prélevées par l'Etat, au titre de l'Article 46, sur les indemnisations et restituées près de 30 ans plus tard. Mais également des demandes concernant le solde dû, sur l'indemnisation 48 ans après la spoliation et enfin de la requête internationale contre l'Algérie.

         Autre point fort de cette rencontre, le regroupement possible avec d'autres associations de rapatriés ?
Effectivement il sera discuté de cette union, proposée par l'USDIFRA vers toutes les associations de rapatriés, afin que notre communauté soit enfin écoutée et que les revendications qui sont les nôtres depuis 48 ans, puissent enfin aboutir.

         Pour conclure un message ?
Nous invitons un maximum de sympathisants, issus de tous les milieux sociaux à participer à ce rassemblement, pour se rencontrer, s'unir et poursuivre notre mission.
Contacts : 04 94 33 68 38- 06 09 78 58 92, ou par mail : usdifra.contact@wanadoo.fr www.pied-noir.eu

http://www.lindependant.com/articles/2010-03-24/les-francais-replies-d-algerie-n-ont-rien-oublie-151174.php

Source 

gabriel.mene@wanadoo.fr

Retour à tous les communiqués.

25 mars 2010

A NOS FRERES HARKIS

Le 25 septembre 2009, nous célèbrerons "La journée des Harkis", afin que nul n'oublie leur volonté à servir la France et leur courage face à l'ennemi.

HARKIS 1ERE PARTIE

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HARKIS 2EME PARTIE

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HARKIS 3EME PARTIE

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HARKIS 4EME PARTIE

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24 mars 2010

HISTOIRES A NE PAS DIRE

24 mars 2010

26 MARS 1962

Document transmis par José Castano.

LE  MASSACRE  DE  LA  RUE  D'ISLY

Cette tragédie étant la conséquence du « siège de Bab-el-Oued » décrété par les autorités gaullistes, vous pouvez revoir cet article en cliquant sur : Lire la suite

« La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment »  (Maréchal Alphonse Juin)

         

         Lundi 26 mars 1962. Un tract émanant de l’OAS, à l’instigation du Colonel Vaudrey, demandait à la population du Grand Alger de gagner, en une «manifestation de masse, pacifique et unanime, drapeaux en tête, sans aucune arme et sans cri, le périmètre du bouclage de Bab-El-Oued. »

« Non ! Les Algérois ne laisseront pas mourir de faim les enfants de Bab-El-Oued. Ils s’opposeront jusqu’au bout à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste. »

Peu désireuse de voir les Algérois dans la rue, la Préfecture de police interdit la manifestation et pour appuyer cette décision, un important dispositif fut mis en place. Il était plus important et plus lourd au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la "frontière de Bab-el-Oued". Avenue du 8 novembre, des chars de 30 tonnes braquaient leurs canons de 75 vers Bab-el-Oued et vers la place du Gouvernement.

De celle-ci au square Bresson, des half-tracks et des automitrailleuses avaient pris place, tourelles tournées vers les terrasses des immeubles et le centre de la ville. Bd Carnot on trouvait des C.R.S. Plus près de la Grande-Poste, des militaires de l'Infanterie et plus loin des Marsouins aux côtés desquels on voyait également des C.R.S. Rue Charles Péguy des camions militaires avaient été mis côte à côte, barrant la rue dans toute sa largeur.

Un pressentiment désagréable envahit cependant bon nombre d'Algérois. Si le Préfet, Vitalis Cros, avait vraiment voulu interdire la manifestation, pourquoi ne pas avoir, tout simplement  instauré le couvre-feu ? Pourquoi ne pas avoir informé la population des ordres d'ouverture du feu donnés aux forces de l'ordre ? Il est probable que bon nombre de manifestants seraient restés chez eux ce jour là.  Mais la manifestation devait se produire, on se contenta donc de l'interdire.

         Le haut commandement militaire, pour des raisons qui ne seront jamais élucidés, avait désigné, en particulier, pour assurer le service d'ordre, le 4ème Régiment de Tirailleurs, composé en majeure partie de Musulmans, des appelés de surcroît. Ces hommes, fourbus, énervés, fébriles, agressifs à l'excès, avaient été « mis en condition » par le bouclage de Bab-el-Oued auquel ils avaient participé. Par ailleurs, ils avaient été enrôlés dans une armée qu'ils ne considéraient pas  -ou qu'ils ne considéraient plus- comme la leur dès lors que le cessez-le-feu avait été proclamé et que  l'indépendance était imminente. Ils se devaient, par conséquent, de donner des gages de fidélité et de bonne conduite à leurs futurs chefs et amorcer, au mieux, leur « reconversion » dans la future armée algérienne. La situation était idéale ! Ainsi, le moindre incident, la plus minime provocation, pouvait faire craindre le pire et les autorités le savaient !

Cette unité, en l'absence étrange de son chef, le colonel Goubard, était commandée par le chef de bataillon Poupat qui avait reçu des ordres qui le firent sursauter : « Arrêter la manifestation par tous les moyens, au besoin par le feu ! »

L'officier était ahuri. Un ordre d'une telle gravité ne pouvait-être donné que par écrit... et il avait en mains la preuve de ce qu'on lui demandait de faire. Aussi, à son tour, il le transmit à ses commandants de compagnie en précisant toutefois de ne faire usage du feu qu'en cas de légitime défense.

         Vers 14h45, la foule estimée à plusieurs milliers de personnes arriva aux abords de la rue d'Isly. Il y avait là des hommes de tous âges, des femmes, des enfants. On était venu en famille et comme pour le 13 mai, on avait sorti les drapeaux tricolores et les médailles que les pères et les grand-pères arboraient fièrement.

Là, les manifestants allaient buter sur un barrage de tirailleurs commandés par le lieutenant Ouchène. Ce fut l'offensive du charme chère aux Algérois... et qui avait si bien réussi jusque là...

On parlementa, on chercha à fléchir le jeune officier en lançant un appel au patriotisme. "J'ai des ordres pour ne pas vous laisser passer", répondit-il. Finalement, le lieutenant accepta de laisser passer une délégation avec un drapeau tricolore en tête. Mais la foule trépidante s'infiltra à travers cette brèche et rompant le barrage se répandit dans la rue d'Isly poursuivant sa marche vers le square Bresson.

         Aussitôt un renfort de soldats fut envoyé par le commandant Poupat afin de créer un nouveau barrage. Il s'agissait de quatre sections aux ordres du capitaine Gilet qui, très vite, allaient entrer en contact avec les manifestants. Comme précédemment, l'offensive de charme fut lancée. Cependant, le lieutenant Ouchène, ayant appelé sa seconde ligne à la rescousse, réussit à reconstituer son barrage, à couper et à arrêter le cortège. Ainsi, ceux qui étaient passés, se retrouvaient bloqués ; ils ne pouvaient plus ni avancer, ni reculer. Un sentiment de malaise envahit aussitôt quelques manifestants qui se voyaient enfermer comme dans un piège...

La tragédie se nouait.

         Il était 14h50 à l'horloge de la Grande Poste. Soudain une rafale d'arme automatique  dirigée sur la foule déchira l'air. Elle provenait d'un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d'Isly. Cela est une certitude ! Ce fut le déclenchement de la fusillade généralisée.  Aussitôt, les armes crachèrent le feu, la mort et répandirent la terreur. Rue d'Isly, rue Chanzy, rue Péguy, rue Alfred-Lelluch, bd Carnot, ce fut une abominable boucherie.

Les premières victimes furent foudroyées dans le dos à bout portant, comme en témoigneront les brûlures constatées sur leur peau et leurs vêtements. C'était la confusion et la panique, la fuite générale et éperdue. Des gens se réfugiaient dans les entrées d'immeubles, d'autres se couchaient, certains, croyant être protégés dans l'entrée d'un magasin, s'y entassaient : quelques secondes plus tard, ils étaient tous touchés par une rafale. Les vitrines volaient en éclats entraînant d'horribles blessures. De partout, les tirailleurs musulmans, tout sang-froid perdu, les yeux fous, en transe, utilisant pour certains des balles explosives -comme le démontreront le type des blessures infligées- vidaient chargeur sur chargeur, parfois fusil mitrailleur à la hanche, sur le tourbillon humain qui s'agitait frénétiquement devant eux et qui, très vite, s'immobilisa sous les rafales, cherchant à se confondre avec le sol qui n'offrait le moindre abri.

Ca et là des corps sanguinolents s'amoncelaient. Des flaques de sang recouvraient l'asphalte et commençaient à courir le long des caniveaux. Chaque européen était devenu proie, gibier.

         Un enfant qui s'était accroché à un panneau publicitaire apposé à la façade de la Poste, s'écroula sur les marches, un mètre plus bas...

         La tempête de fer et de feu faisait rage. Les armes de tous calibres semaient la mort avec une joie féroce, dirigée par des Français sur d’autres Français. Des hommes qui, déjà, se portaient au secours des victimes étaient touchés à leur tour.  Au fracas des armes se confondaient les hurlements de peur et de douleur, les plaintes, les râles et les prières de ceux qui  demandaient pitié. Mais de pitié il n'y en avait aucune chez ces monstres là.  C'était un spectacle horrible, inhumain. Dans le tumulte des détonations, on percevait d'autres cris de détresse :

« Halte au feu! Halte au feu ! »

« Mon lieutenant, faites cesser le feu, je vous en prie ! »

         Des gamins se réfugiaient en hurlant sous les voitures à l'arrêt, des femmes se serraient dans les coins des paliers, criant et pleurant, d'autres, comme sonnées, écarquillaient les yeux, effarées par ce qu'elles voyaient.

La grêle de mitraille arrachait en cette confusion les hurlements de ceux qui étaient atteints. La vie déchirée gémissait, se retirait, en aboutissant péniblement au silence suprême. Qui sait combien de temps cette tuerie durera encore? Cherchant un abri, un jeune adolescent en culottes courtes, courbé, la tête protégée entre ses bras, traversa la rue en courant. Une rafale lui zébra le corps. Le malheureux tomba en criant sa douleur. Son corps roula plusieurs fois sur l'asphalte rougi avant de s'immobiliser. Un soldat portant distinctement des bandes vertes sur son casque visait lentement, patiemment : 50 mètres plus loin, un pauvre vieux courait, trébucha, se redressa, se remit à courir... le coup partit... et ce fut fini!

POURQUOI? Assassin! Pourquoi?... Les gosses, les femmes, les vieux et même les hommes, quand ils sont désarmés ça ne peut se défendre. Dans le dictionnaire, y a-t-il un mot qui qualifie une action aussi abominable?

         La foule subissait cette fusillade folle et, en dépit du vacarme assourdissant, l'on discernait clairement les flots de prières qui s'élevaient de cette arène sanglante, rendant plus tragique encore cette vision de cauchemar...

         Au milieu de plaintes, de râles et de supplications, dans une jouissance frénétique, les tortionnaires achevaient les blessés. Le Professeur Pierre GOINARD de la faculté de Médecine d'Alger, sommité algéroise, témoignera :

- Une femme de 40 ans, blessée, couchée par terre, bd Laferrière, se relève ; un soldat musulman la tue d'une rafale de P.M. Mat 49, à moins d'un mètre, malgré l'intervention d'un officier.

- Un vieillard, rue d'Isly. Le soldat musulman lui crie "couche-toi et tu ne te relèveras pas!" Et il l'abat...

- Deux femmes, blessées à terre, qui demandent grâce ont été achevées à coups de fusil-mitrailleur.

- Une femme, place de la Poste, blessée, gisait sur le dos. Un soldat musulman l'achève d'une rafale. L'officier présent abat le soldat.

- Un étudiant en médecine met un garrot à un blessé. Au moment où il se relève avec le blessé, il essuie une rafale de mitraillette.

- Un médecin a vu, de son appartement, achever pendant plusieurs minutes les blessés qui essayaient de se relever.

         André BADIN, colonel Honoraire d'Infanterie et avocat à la Cour d'Appel d'Alger, dira :

« J’ai été blessé par la première rafale et suis tombé à terre. Un couple (mari et femme) a également été blessé à côté de moi, et alors qu’ils se trouvaient tous les deux à terre, le mari a reçu une balle dans la tête. J’ai vu sa femme lui soulever la tête et lui dire de lui répondre. Lorsque cette personne s'est rendu compte que son mari était mort, elle a poussé des cris atroces qui retentissent encore dans ma tête. »

         Un civil, ancien de la première armée, cria en direction du lieutenant Ouchène :

- C'est sur une foule désarmée que vous tirez et d'où n'est venue aucune provocation. Arrêtez le feu, bon sang!

Et le lieutenant de répondre :

- Je devais faire mon devoir ; j'avais des ordres...

         S'apercevant alors de l'épouvantable méprise, Ouchène et le capitaine Techer, des civils également, hurlèrent « Halte au feu! ». Mais une démence s'était emparée des tirailleurs, l'hystérie de tuer, la haine envers les Pieds-Noirs et, en cet instant, le rejet de la France.

« Arrêtez donc, calmez-vous ! » 

« Au nom de la France, halte au feu ! »

En vain. Et soudain, le lieutenant Ouchène, que pressaient ou injuriaient les civils, fondit en larmes, à bout de nerfs...

Cette scène sera enregistrée par René Duval, envoyé spécial d'Europe n°1.

         Cependant, il n'y eut pas que les tirailleurs musulmans -dont la plupart avaient déjà peint leur casque en vert- qui firent preuve de sauvagerie. Les témoignages en ce sens sont formels : C.R.S. et gardes mobiles participèrent également à la tuerie, notamment, la CRS 147 qui barrait l'entrée du bd Baudin, la CRS 182 qui bloquait l'entrée de l'avenue de la Gare et la CRS12 qui occupait la rampe Chassériau.

Après avoir laissé passer une partie de la foule qui s'était avancée boulevard Baudin, les C.R.S. s'embusquèrent derrière leurs cars ou derrière des arbres. Sans provocation de quiconque ni tirs provenant des immeubles, ils ouvrirent brusquement le feu vers les rues Sadi Carnot, Clauzel et Richelieu et vers le bd Baudin, faisant d'innombrables victimes.

Une anecdote très caractéristique de la haine que vouaient ces "policiers" à la population algéroise a été rapportée par René LOUVIOT, Officier de la légion d'honneur :

« A l'issue de la fusillade -à laquelle les C.R.S. on participé- ces derniers faisaient lever les bras aux passants et les matraquaient sur le crâne à coups de crosse ».

Il rapportera qu'un jeune garçon et deux jeunes filles, dont l'une portait un drapeau tricolore plein de sang et crêpé de noir se firent violemment insulter par ces fonctionnaires de police en ces termes : « Vous pouvez vous le mettre dans le cul votre drapeau tricolore… Va sucer les tétons de ta mère ! »

« Des A.M.X. sont passées dans la rue Bertezène et, à la vue du drapeau taché de sang, les hommes ont fait un "bras d'honneur".

         Les gendarmes mobiles (rouges), ne furent pas en reste dans l'accomplissement de ce massacre. Ils ouvrirent -sans provocation aucune- le feu au tunnel des Facultés vers la rue Michelet et vers la rue d'Isly par l'enfilade de l'avenue Pasteur, de même de la terrasse du Gouvernement général vers les immeubles faisant face au Forum. Plus grave, après la fin de la fusillade, ils tirèrent sur les blessés et leurs sauveteurs se dirigeant vers la clinique Lavernhe dans l'avenue Pasteur, et longtemps après ils tuèrent Monsieur Zelphati qui avait cru –le danger passé- pouvoir s'approcher de sa fenêtre, devant son frère, sa femme, et son petit garçon.

         Enfin la fusillade se tut, remplacée aussitôt par la ronde infernale des hélicoptères et le hululement des sirènes des ambulances.

         Sur les lieux du carnage, le spectacle était abominable, insoutenable, inhumain. Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards jonchaient les trottoirs et la chaussée, se tordaient de douleur dans des mares de sang. Plaintes et râles s'élevaient, insoutenables, dans cette rue brûlée par un soleil fou et qui avait pris le visage de l'épouvante.

         Le sol était jonché de morceaux de verre, de chaussures de femmes, de foulards, de vêtements, de débris de toutes sortes... et de centaines et de centaines de douilles. Un vague nuage de fumée et de poussière s'étendait au-dessus des maisons. L'ombre de la mort planait sur Alger. Les blessés appelaient, les survivants étaient blêmes, hébétés, traumatisés à jamais.

Les secours s'organisaient. On chargeait les blessés dans les ambulances, on réservait les morts pour les camions militaires. De l'un d'eux, non bâché, on apercevait avec horreur des corps sanguinolents, des corps empilés que l'on conduisait à la morgue, des corps qui ne demandaient qu'à rester français et à continuer de vivre dans le pays de leur enfance.

         Adossé contre un platane, un homme dépoitraillé se tenait le ventre, du sang entre ses doigts, maculant son pantalon. Près du corps d'une jeune femme sans vie, une petite fille pleurait. Un peu plus loin, une jeune fille de dix-sept ans environ avait pris une rafale en pleine poitrine. Adossée à un mur, elle baignait dans son sang.

         Les plaies des victimes atteintes par les balles explosives étaient impressionnantes, effroyables et provoquaient d'atroces douleurs.

Monique FERRANDIS, gravement blessée ce jour là, témoignera sur le pouvoir de destruction de ce type de munition.

« J’ai senti une brûlure atroce dans la fesse gauche, une brûlure qui s’est irradiée dans mon ventre et m’a fait énormément souffrir immédiatement. J’avais le bassin pris dans un étau… lourd, avec une brûlure. J’ai appris plus tard que c’était une balle explosive. J'ai d'ailleurs toujours des éclats dans le bassin. J'ai rampé à plat ventre pour me mettre à l'abri. Une seconde balle m'a fait exploser le pied droit. La balle est rentrée sous le pied et, en répercutant par terre, elle a fait exploser le pied qui n'était plus que de la charpie, une bouillie atroce. »

Durant quatre heures, les chirurgiens opérèrent Monique Ferrandis. Depuis ce jour funeste où sa sœur Annie-France fut également atteinte d’une balle dans le ventre et où sa troisième sœur, Renée, perdit la vie, tout n’a été que souffrance, soins et opérations…

A l'issue de l'intervention chirurgicale, la jeune fille (qui n’avait pas 20 ans) demanda qu’on lui remette les balles qui avaient été extraites. On lui répondit qu’elles avaient été aussitôt saisies par les enquêteurs. Il ne fallait qu'aucune trace de ce monstrueux forfait ne subsiste…

Sur les lieux du carnage, ceux qui n’avaient pas fuit l’apocalypse, contemplaient avec tristesse et colère le résultat de ce génocide et prirent alors conscience de l’horrible réalité. C'en était fini de leur invulnérabilité, protégés qu'ils étaient par les vertus de l'amour. Ah ! Tout était fini ! Oui, tout était bien fini ! Il n'y avait plus d'Algérie, il n'y avait plus de France, il n'y avait plus rien… que cette odeur fade de la mort qui vous prenait à la gorge.

         De longs filaments de sang à demi coagulé teignaient ça et là la chaussée. Une femme hurlait, trépignait sur place. Une autre exsangue, trempait un drapeau tricolore dans une flaque de sang. Des soldats progressaient en colonne le long de la rue d'Isly. Alors elle leur cria : « Pourquoi, pourquoi ?… Pourquoi avez-vous fait ça ? » Puis elle éclata en sanglots.

Chez « Claverie », une boutique de lingerie féminine située face à l'immeuble de la Warner Bros, rue d'Isly, on dégagea deux cadavres qui avaient basculé dans la vitrine parmi les mannequins hachés par les rafales. Dans le magasin « Prénatal », d’autres victimes, poursuivies et abattues à bout portant, gisaient auprès des landaus et des poucettes renversés.

Dans un immeuble de bureaux où des dizaines de personnes hagardes, traumatisées s'étaient réfugiées, une jeune fille morte avait été amenée là par son père. Entouré de son autre fille, de son fils et d'un groupe de gamins, il tenait son enfant dans les bras, et parlait sans cesse, ne s'adressant qu'à sa fille morte : « Ma petite chérie ! Ma petite chérie ! Ils ne t’emmèneront pas à la morgue. Je te le jure. Je les tuerai tous plutôt. Je te défendrai. Ils ne te toucheront pas ! Je vais t’emmener à la maison, je te le promets, tu seras enterrée dans un grand drapeau. Comme un héros. Tu es morte pour la Patrie, tu as droit à un drapeau… Ils ne pourront pas m'en empêcher». C'était insoutenable.

Cette jeune fille, Michèle Torres, âgée de 20 ans s'était rendue avec son père, sa sœur, son frère, ses cousins et une quinzaine d'autres jeunes à la manifestation dans le but de fléchir les autorités et d'obtenir la levée du siège de Bab-el-Oued. Agneau innocent, elle fut sacrifiée à la folie des hommes et à leur barbarie.

         L'hôpital Mustapha où les chirurgiens opéraient sans relâche des centaines de blessés fut pris d'assaut par la population. On voulait savoir si des parents ou des amis se trouvaient parmi les victimes. A la salle des premiers soins, au milieu des flaques de sang, c'était un défilé incessant de blessés qu'on soutenait ou de brancardiers qui ramenaient vers la morgue des cadavres que l'on n'avait même pas le temps de recouvrir d'un drap.

On s'interpellait en pleurant, des femmes tombaient en syncope. Un jeune homme s'écroula dans la foule, on le souleva, son pantalon ensanglanté, il avait une balle dans la cuisse et il ne s'en était pas aperçu.

         Le plasma commençait à manquer. C'est alors que la solidarité prit corps. Les algérois, retroussant leur manche, se pressèrent dans la grande salle des soins. Et, de bras à bras, le sang des rescapés coula dans celui des blessés.

         Dans le grand couloir qui menait à la morgue, c'était la macabre procession. Les visages trahissaient le chagrin, les mains tremblaient et se tordaient. Le flot de ceux qui s'y rendaient inquiets, tendus, fébriles, et la cohorte lente et désespérée de ceux qui revenaient : des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, pliés en deux par la douleur.

Les morts étaient là, disloqués, les yeux encore ouverts dans leur stupeur. Il y avait beaucoup de femmes jeunes, de celles qui, hier encore, faisaient la beauté et le charme de la ville blanche. Des visages étaient recouverts d'un linge : C'étaient ceux qui avaient eu la tête fracassée par un projectile. En quittant ce lieu sinistre, ceux qui avaient vu ce spectacle ignoble et bouleversant savaient que seule la mort désormais les libérerait de l'horrible vision…

         La nuit tomba sur la ville comme un linceul de mort. Pour ses habitants, c'était l'heure des prières, des lamentations, des pleurs, du désespoir, de la douleur et de la haine… plus forte que jamais. Ils ne parvenaient pas à oublier le vacarme terrifiant de la fusillade, ni les cris déchirants, ni les appels de détresse, ni le hululement sinistre des sirènes et il leur semblait que la ville gémissait, meurtrie de tous les amours passés sur elle, tandis que des vols d'oiseaux nocturnes, noirs, aux longs becs et aux griffes acérées, palpitaient dans la lueur ouatée du ciel.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO. 

« La mort n’est rien. Ce qui importe, c’est l’injustice » (Albert Camus)

Le mois prochain : 26 Mars 1962… Enquête sur une tragédie 

Témoignages inédits, sites et vidéos complèteront cette enquête 

- FR3, région PACA évoque le 19 Mars et le 26 Mars 1962. Enfin ! Une télé qui décrit la vérité historique ! Pour prendre connaissance de cette émission, cliquez sur : Lire la suite

-         Témoignage 26 mars 1962 – cliquez sur : http://www.miages-djebels.org/spip.php?article34

Association des familles des victimes du 26 mars 1962 :

e-mail : isly26mars@wanadoo.fr 

Ses Sites :

http://pagesperso-orange.fr/isly/ 

http://www.isly26mars.com/

http://www.alger26mars1962.fr

Vidéos sur la tragédie :

http://www.youtube.com/watch?v=YNfzTjQfrlE&feature=related 

http://www.youtube.com/user/isly26mars 

http://www.youtube.com/watch?v=xsbhsjioy8E

http://www.dailymotion.com/video/x5c27e_fusillade-du-26-mars-1962-le-massac_news

www.youtube.com/user/71257

Du 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger

au 26 mars 2010  Quai Branly à Paris

L’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés

Vous convie à la cérémonie de recueillement qu’elle organisera 

vendredi 26 mars 2010 à 14h30 

devant le Monument aux Morts pour la France, 

érigé Quai Branly, à Paris (7ème). 

A 14H50, heure précise de la fusillade,  la liste des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 

commencera à défiler  pour la première fois sur la colonne centrale  de ce monument officiel.

Comme nous l’avons souhaité, les nôtres continueront ainsi à exister par delà la mort

et porteront   témoignage pour les générations futures. 

Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge. 

Rendez-vous  à 14 H 30 

Quai Branly Paris 7ème

Promenade piétonne du quai Branly,  Entre le pont d'Iéna et l'avenue de la Bourdonnais,
  à proximité de la Tour Eiffel.
Métro ligne 6 station : Bir Hakeim.
RER C station :  Champs de Mars-Tour Eiffel.
 

Association des familles des Victimes du 26 mars 1962 

Nicole Ferrandis 

BP 20027

95321    Saint-Leu-la Forêt CEDEX 

Renseignements :  01 45 74 09 91 de 9 heures à 12 heures 

                                                                    http://anfanomanationale.free.fr/actualite.php

http://www.clan-r.org/portail/Commemoration-du-26-mars-1962-Arc

EGLISE ST NICOLAS DU CHARDONNET 

26 MARS 2010 A 18H 30 

    En Mémoire des Victimes de la fusillade du  26 mars 1962 

de celles de l'Oranie du 5 juillet 1962,

des disparus, des Harkis

une messe  sera célébrée le vendredi 26 mars à 18H30 

en l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins Paris 5ème

(métro ligne 10, station Maubert Mutualité) 

HOMMAGE à Aix-en-Provence au Pacino 

Samedi 27 mars 2010 

La_m_moire_qui_saigne M_moire_v_rit_

La mémoire qui saigne, avec la participation exceptionnelle de Robert Castel.

Le blocus de Bab-el-Oued, La fusillade du 26 mars, Le massacre des Harkis, Le martyre d'Oran, Les disparus du 5 juillet.

Une évocation historique retracée par JEAN-PAX MEFRET mise en scène par RAPHAËL DELPARD illustration musicale de SAUVEUR NALLIA

27 mars - 14H30 - Casino - Aix en Provence - Entrée libre-

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Ayez une pensée aujourd’hui pour le Colonel Jean  Bastien-Thiry, fusillé le 11 mars 1963 à 35 ans en pleine Foi et pour la France.

Bastien_Thiry

Le lundi 11 mars, alors que ses deux compagnons bénéficiaient de la grâce présidentielle, le colonel Bastien-Thiry était fusillé au fort d’Ivry.

Il assista avec une grande ferveur à la messe de l’aumônier et communia en brisant en deux l’hostie que lui tendait le prêtre, lui demandant d’en remettre la moitié à son épouse.

Il marcha ensuite au poteau, en égrenant son chapelet, le visage calme et serein, même joyeux. Avant la salve, il ne cria pas “ Vive la France ! ” mais pria pour elle et pour ceux qui allaient le tuer. 

Au retour, son avocat déclara bouleversé : « Bastien-Thiry a vécu pour Dieu, pour sa patrie : il est mort au service de Dieu et de sa patrie. C’est désormais un martyr. » 

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- Charly CASSAN, journaliste, originaire de Cherchell, prépare un film sur le cinquantenaire de l’exode des Français d’Algérie. Visitez son site : http://reportage34.skyrock.com/

Pour tous documents que vous souhaiteriez lui transmettre, prenez contact avec lui :

e-mail : reportage34@yahoo.fr 

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- La prime au crime et à la trahison : L’affaire Djamila Amrane-Minne. Comment une terroriste criminelle du FLN, ayant du sang sur les mains, a-t-elle pu poursuivre une carrière universitaire en France sans être inquiétée ? Cliquez sur : http://www.libertyvox.com/article.php?id=426

Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences -  

Si d’aventure cet article comportait des parasites tels que : de l’extrême gauche à la droite libérale), l’ensemble des médias aux ordres, l’ensemble des pseudo élites autoproclamées, l’ensemble des églises, veuillez me le faire savoir. Merci

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant « répondre », puis en tapant « NON »

Chers amis,

            Nombreux sont ceux qui se croient obligés, par plaisir, de transférer systématiquement les mails qu’ils reçoivent sans prendre la peine de les sélectionner. Il en résulte des envois farfelus qui surchargent les messageries d’autant plus que la plupart de ces derniers proviennent de gens mal intentionnés qui, par un texte attractif, vous incitent à le transmettre à vos amis. Le but pour eux est de récupérer le maximum d’adresses par un microprogramme et une adresse cachée. Cette liste d’adresses validées est ensuite vendue très cher à un commercial qui va nous polluer de messages publicitaires. En ce qui me concerne, le but d’internet réside essentiellement dans l’œuvre de mémoire que ce vecteur me permet de réaliser auprès d’un nombre important et diversifié de contacts. Par conséquent, afin de limiter mes réceptions par trop anarchiques, je demande donc aux adeptes et « accrocs » de ces transferts de ne plus rien m’adresser qui ne correspondrait à l’objectif que je me suis fixé.

         En vous remerciant – Bien cordialement – José CASTANO


21 mars 2010

FR-3-RÉGIONS PARLE DU 19 MARS 1962

DEUX REPORTAGES VIDEOS NOUS SONT CONSACRES

A l’initiative de Hervé CUESTA et de son combat pour le « NON au 19 mars ».

Pour tous ceux qui n’ont pas eu la possibilité de voir en direct l’émission que nous consacre Jean-Claude Honnorat, journaliste à FR3, au 19/20

de France 3 Régions – Côte d’Azur - Var – Marseille du 18 mars 2010.

Vous pourrez voir dans ce reportage des images de 1962, à Alger le 26 mars, à Oran le 5 juillet, et du black-out de Bab el Oued en mars 1962.

Nos amis Pierre Barisain, Simone Gautier et Raphaël Pastor sont interviewés par le journaliste de la chaîne et expliquent la réalité du drame que

nous avons vécu après le 19 mars 1962.

La vérité sur « l’après 19 mars 1962 », est enfin abordée sur une chaîne publique.

Espérons que ce reportage sera repris par nombre de journalistes honnêtes, à l’instar de Jean-Claude Honnorat, soucieux de la vérité historique

Dimanche 21 Mars 2010 à 10:25

Publié par nobeline dans NON AU 19 MARS 1962

http://echodupays.kazeo.com

21/03/2010 22:12:53 Les petits échos de l' Echo d'Oran et indépendant des pouvoirs publics.

Si vous le souhaitez, vous pouvez envoyer un message de remerciements à Jean-Claude Honnorat à cette adresse.

jean-claude.honnorat@france3.fr

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