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10 avril 2011

HISTOIRE DU MOUVEMENT ALGERIANISTE

Documents transmis par Maurice Calmein.

 

Mars 2011
Algériens nous sommes, qué… !


Histoire de l’Algérianisme par Maurice Calmein (72 pages, illustrations)

*

Couv_Mouv_alg_rianiste*

                   Ce petit livre retrace toute l'histoire de la littérature française d'Algérie et du mouvement Algérianiste, depuis ses origines dans les années 1920 jusqu'à nos jours.
Outre une bibliographie sur le sujet et la liste des prix littéraires algérianistes d'hier et d'aujourd'hui, cet ouvrage reproduit également en annexe le fascicule L'Algérianisme publié en 1991 par Jo Sohet, alors président national du Cercle Algérianiste.


                   Quant au titre de ce livre, il n’est que la reprise d’une réplique célèbre du « poulbot algérois » Cagayous, héros turbulent et malicieux à qui l’auteur, Musette, fit dire à un quidam étonné par son accent algérois et qui lui demandait s’il était Français : « Algériens nous sommes… qué ! ». Car à cette époque de « l’Algérie heureuse », c’était bien aux Européens que s’appliquait le mot Algériens. Après l’indépendance, on le réservera aux occupants actuels de l’Algérie. Les Français exilés deviendront les Pieds-Noirs, appellation méprisante qu’ils relèveront avec fierté, comme un étendard. C’est cette culture pied-noir, originale et authentique, dont ce livre tente de raconter l’histoire.


                   Maurice Calmein est né en 1947 à Oran. En 1960, sa famille s’installe à Toulouse où, dès l’âge de 18 ans, il milite dans des associations de Français d’Algérie. Président de l’Amicale universitaire pied-noir, il rencontre Jean Pomier, l'un des fondateurs du mouvement Algérianiste, dont il devient l’ami malgré leurs soixante ans d’écart. Il fondera lui-même le Cercle Algérianiste quelques années plus tard.


                   Maurice Calmein est l’auteur de plusieurs livres sur l’Algérie, dont le roman Le Sel des Andalouses. Il a assuré l’éditorial de la revue l’Algérianiste pendant plus de dix ans.
Disponible sur les sites www.librairie-pied-noir.com  et www.editionatlantis.de  ou chez l’auteur.

Pour contacter l’auteur : Courriel : maurice.calmein1@orange.fr

 

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9 avril 2011

MAURICE CALMEIN

7 avril 2011

MAYOTTE - VERS UN LAMPEDUSA FRANCAIS

          Ce 31 mars, l’île de Mayotte est devenue le 101e département français. Un département qui vivra au rythme de l’islam, religion de la quasi-totalité d’une population dont plus de 60% ne parlent que le malgache ou le swahili. Cette décision a pour origine une promesse électorale du candidat Sarkozy, appliquée par une loi organique et une loi ordinaire promulguées le 7 décembre 2010. À aucun moment, on n’a demandé aux Français s’ils voulaient de ce nouveau département peuplé de 200.000 musulmans et payer de leurs deniers le coût de cette insolite opération.

 Vers_un_Lampedusa_Fran_ais

          C’est d’ailleurs parce que l’issue d’une telle consultation risquait d’aller dans un sens contraire à la volonté présidentielle que l’opération a été faite en cachette. En 1962, quand il fut décidé de donner l’indépendance à l’Algérie et donc d’amputer le territoire français des départements algériens, un référendum sollicita l’accord du peuple français ; de même quand on changea le statut de la Nouvelle-Calédonie. Pour Mayotte, rien de semblable: seuls les Mahorais ont été consultés par référendum. Le 29 mars 2009, ils ont ainsi répondu à 95% "oui" à la départementalisation, 39% du corps électoral s’étant abstenu.

 

          Les Français vont donc découvrir avec stupéfaction qu’à Mayotte, les fêtes musulmanes sont chômées, que les horaires de travail sont alignés sur ceux du ramadan et que leurs compatriotes mahorais qui le demanderont conserveront leur statut personnel, la justice devant alors leur être rendue par des magistrats français, non selon le droit français, mais conformément au droit coutumier! Certes, celui-ci est appelé à disparaître, mais de manière progressive, et qui sait combien de temps le droit français devra composer avec un statut personnel dérogatoire au code civil et à la laïcité, très proche de la charia, qui prévoit la polygamie ainsi que la répudiation des femmes? D’autant qu’à Mayotte, il n’y a ni état civil, ni cadastre; noms et dates de naissance y sont incertains, ce qui va évidemment favoriser l’obtention de faux papiers et donc l’immigration-naturalisation.

 

          Les Français vont rapidement constater que Mayotte est une pompe aspirante pour l’immigration régionale. L’immigration clandestine y est en effet considérable et incontrôlée, puisque, pour une population estimée à 200.000 personnes, on compte au moins 60.000 clandestins. En 2010, le nombre des reconduites à la frontière y a atteint le chiffre effarant de 26.405, dont 6000 enfants qu’il ne sera plus possible d’expulser après la départementalisation. Durant les vingt premiers jours de janvier 2011, 40 bateaux ont été interceptés avec au total 2000 personnes à bord.

 

          Les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte d’enfants devenant automatiquement citoyens français, ce qui rend la famille inexpulsable. La maternité de Mamoudzou est ainsi la plus importante de France, avec 7000 naissances annuelles, 65 à 75% d’entre elles étant issues de l’immigration clandestine. Les avantages sociaux dont jouissent les Mahorais exercent déjà un attrait irrépressible pour les Comoriens; or, la départementalisation, qui va progressivement aligner les droits sociaux des Mahorais sur ceux des métropolitains, ne fera qu’augmenter cette attirance.

 

          À ces migrants de proximité s’ajoutent désormais ceux venant de la région des Grands Lacs et de toute l’Afrique orientale. Mayotte va donc servir de porte d’entrée vers la métropole, d’autant plus que les associations de soutien aux immigrés vont désormais y exiger le respect des procédures. Les expulsions de masse vont donc devenir impossibles. C’est donc un gigantesque Lampedusa que nos responsables politiques viennent de créer.

 

          Parlons vrai: pour beaucoup, la départementalisation, c’est d’abord l’alignement sur les prestations sociales françaises, puis l’attente des retombées de la manne européenne dès que l’île sera devenue Rup (région ultrapériphérique). Déjà, les revendications se font jour parmi les fonctionnaires et les enseignants d’origine mahoraise, qui exigent la départementalisation du système éducatif au plus tard au mois d’avril, avec l’indexation des salaires, la prime de résidentialisation, comme pour leurs collègues métropolitains détachés, la titularisation des contractuels, la reconstitution des carrières pour l’intégration dans le corps des professeurs des écoles. À terme, le coût annuel de Mayotte pour la France est estimé à environ un milliard d’euros. Le seul budget de l’éducation dépasse les possibilités locales de financement. En 2010, 81.506 élèves, dont les clandestins, étaient ainsi scolarisés. Dans le seul domaine éducatif, l’effort annuel de l’État atteint déjà plus de 260 millions d’euros et les besoins ne feront que croître.

 

          L’idée de faire de Mayotte un département français est donc totalement irresponsable. D’autres solutions existaient pourtant, qui permettaient de sauvegarder les spécificités mahoraises et de garantir l’appartenance de l’île à la France. Désormais, il est trop tard.

Bernard LUGAN

Directeur de la revue "l’Afrique réelle"

Source du texte : Valeurs actuelles

 

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5 avril 2011

LA FIN DU 1er REP - JOSE CASTANO

Avril 1961 - Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère…

 

« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre »(Général De Pouilly)

 

LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

 

 

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête »(Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

 

«L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.(Commandant Hélie de Saint-Marc, Commandant en second du 1er REP - « L’aventure et l’espérance »)

 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre »

 

… 22 Avril 1961

 

            Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Etranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et son commandant, le cdt Cabiro, dès lors que son chef, le colonel Darmuzai était « déficient », les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Brechignac… A noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

            J’avais 14 ans lors de ces événements et je me souviens très bien de cette vision sublime, magique, qui anesthésia alors mon esprit, celle des « Seigneurs de la guerre », ces hommes léopards aux corps sveltes, à la démarche altière, aux visages bronzés et résolus qui comptaient parmi les meilleurs du monde.

« Nous sommes des morts en sursis, expliquaient-ils. Notre peau ne compte pas. Nous irons jusqu’au bout de nos idées » et, sur le drapeau tricolore veillé par un parachutiste, était inscrit en lettres de feu : « Tu vas où l’on meurt ! ».

            Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de courageux officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs. Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

            Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française.

Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que la rébellion, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux, notamment le général Challe, avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

 

            25 Avril 1961

 

            Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’ennemi, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

            Dès lors, le choc psychologique provoqué par la reddition du chef va être considérable. Dans des circonstances d’une telle intensité dramatique, la fermeté du commandement est la bouée qui retient les faibles et les indécis. Qu’elle vienne à couler et c’est le sauve-qui-peut. Remontent alors en surface les résidus de l’humanité : les attentistes, les lâches et les habiles ! Ah ! Il ne leur reste pas beaucoup de temps pour sortir de leur prudence et prouver qu’ils méritent d’accéder au grade supérieur. Du coup, l’Etat retrouve pléiade de serviteurs zélés, moutons de Panurge revus et corrigés par l’Elysée, même si le grand cordon d’une légion d’honneur leur sert de collier.

            C’est désormais la débandade ! Outre les officiers qui ont refusé de franchir le rubicon et qui louent désormais le Seigneur pour leur « bon choix », de nombreux officiers putschistes, sentant le vent tourner, se rallient au pouvoir. Les rats quittent le navire !…

            Et ce fut la fin! Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien » tandis que d’autres camions arrivaient maintenant, portant des soldats du contingent métropolitain qui chantaient, indifférents à la peine des uns et des autres : « Les Pieds-Noirs sont dans la merde » sur l’air des « gaulois sont dans la plaine ».

            Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant :

            « Non, rien de rien

             Non, je ne regrette rien… »

JE NE REGRETTE RIEN, ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

            C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Etrangers et du 1er BEP -Bataillon Etranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et que représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Tous, à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le sobriquet fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et en leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes, également la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

            C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’Etat était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

            La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « ses » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

            Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population  et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à leurs enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

            Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs et ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

            La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots :

« Non, rien de rien,

 Non, je ne regrette rien… »

            Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de  lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

            Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix de larmes et de sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 20ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

            Pressentant désormais que la victoire était proche, le FLN multipliait ses attentats barbares… Les enlèvements d’Européens eux aussi se multipliaient… Partout la guerre redoublait de sauvagerie, la guerre qui n’en finissait pas de coucher les hommes égorgés au travers des pistes, de mutiler à tout jamais une jeunesse assoiffée de vie, de présenter son visage de terreur dans les villes en proie à l’insécurité et, en toile de fond, les morts qui criaient vengeance offrant au ciel, comme une gueule béante, les atroces blessures des gorges ensanglantées.

            Créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, le BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), appellation originelle de l’unité, avait été deux fois sacrifié en Indochine. Une première fois au Tonkin où 17 légionnaires seulement revinrent d’une mission « suicide », puis à Diên Biên Phu où durant deux mois il connut le cauchemar que l’on sait. Sur le millier d’hommes qui reconstituèrent l’unité après leur premier sacrifice, moins d’une dizaine survécurent…

            Reconstitué en 1955 pour les besoins de la guerre d’Algérie sous l’appellation de REP (Régiment Etranger de Parachutistes), il mit hors de combat 8000 « fells », récupéra plus de 5000 armes mais compta également 300 tués –dont le Colonel Jeanpierre- et 500 blessés.

Pour son seul séjour en Algérie, le 1er REP avait reçu  pour ses légionnaires parachutistes, plus de trois mille citations. Son drapeau portait cinq palmes et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Il était le premier régiment de choc de l’armée française. Premier par sa bravoure, premier par son sacrifice, premier par ses héros qui le composaient, premier par ses citations, douloureusement premier par le nombre de ses morts et premier dans le cœur des Pieds-Noirs.

De toute cette gloire, il ne reste aujourd’hui que des souvenirs…

            Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin.

Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

            Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la LIBERTE.

Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

Retour JOSEPH CASTANO

 

 « Combien de fois ma vie n’a-t-elle tenu qu’à un fil ? A 19 ans, j’ai été projeté dans l’aventure de la Résistance puis dans l’abîme de la déportation. A 44 ans, je suis sorti de prison, sans papiers, sans droit de vote, sans carnet de chèques… »(Cdt Elie De Saint Marc)

 « On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! »(Roger HOLEINDRE, 8ème RPC,  créateur du maquis Bonaparte (OAS) -e-mail : Cerclenationalcombattants@orange.fr

 

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« Il faut travailler à la défaite de l'Armée Française » (Jacques DUCLOS,secrétaire du Parti Communiste)

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·                     - Cliquez sur :Remerciements de Joseph Castano

- A Perpignan, la trahison de JP Alduy et de ses colistiers est une infâme trahison. Cliquez sur :LES LENDEMAINS D’ELECTIONS

- L'ISLAM ET L'OCCIDENTpar José CASTANO – Cliquez sur :Lire la suite

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- Commémoration du 50ème anniversaire du putsch : http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=ddb&Post=2103&Idle=0&Sort=0&Order=Descend&Page=0&Session=monrose.129561269959647

 

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Cliquez sur ces liens :1er BEPZeralda1er REPLe putsch d'Alger2ème REP

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- 1er REP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961 (cliquez)

 

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- Cliquez sur :CAMP MILITAIRE PARACHUTISTE D'IDRON CAMP DU 1er RCP - Moulins / Idron

… Puis sur la colonne de gauche :

 

e-mail :campidron@wanadoo.fr

e-mail :aamci-siege@orange.fr

 

- Forum du 1er RCP :http://premierrcp.xooit.fr/portal.php

 

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- Site de l’amicale du  9ème RCP – Cliquez sur :amicale du 9

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Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

http://paras.forumsactifs.net

http://histoire.vraiforum.com/

http://www.monsieur-legionnaire.org/pdf/Le_2eme_R.E.P_a_PHILIPPEVILLE.pdf

Cliquez aussi sur :Commandos Algérie

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Les liens concernant les amicales de la Légion étrangère, figureront dans le prochain article consacré à « Camerone »

 

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- « RAVIN ROUGE », le film :http://www.comite-veritas.com  

- Bande annonce du film historique « LA VALISE OU LE CERCUEIL » : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4 – e-mail : reportage34@yahoo.fr

Ce film sera projeté, samedi 30 avril, à 16h, lors du salon des écrivains et artistes rapatriés qui se tiendra du vendredi 29 avril au dimanche 1er mai à l’Espace Inter-Associatif du Fort-Carré, Rte du Bord de Mer – 6, av du 11 novembre à ANTIBES.  Entrée gratuite. Renseignements au 04.93.34.91.92 – e-mail : cepijean@orange.fr. Je serai présent à ce salon ; merci aux amis pour leur petit coucou…

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Conférence sur : « LA KAHENA »

(La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN)

 

Organisée par le Cercle Algérianiste de Toulon, cette conférence donnée par José CASTANO, se déroulera Samedi 14 mai à 10h30, Maison du Rapatrié – Porte d’Italie- TOULON (83000) – Entrée gratuite – Un repas (facultatif) suivra. Renseignements et inscriptions au 04.94.03.77.08 ou 06.08.47.92.00

 

« Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

            C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 avril 2011, 17938 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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Pour revoir:

 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –

 

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie -

 

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant:  Tapez « NON » 

 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

 

4 avril 2011

PAYA JEAN FRANCOIS - LE 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pourquoi pas un livre?

 

                   Réponse de Jean-François Paya à un message de lecteur internet / Pas de livre parce que pas d'Editeur, tout est sur Internet à la disposition de tous donc pas de papier à vendre Taper "JF PAYA" et "Jean François paya" sur Google.

 

         Bien compris qu'il y a longtemps que vous attendez lisez d abord mon enquête je suis le seul à avoir été sur le terrain et resté jusqu"en 1965 a Mers el Kébir les autorités refusant à l"époque de faire des recherches qui furent interdites ! J'y suis retourné plus tard non sans prendre de risque au sujet de ce livre sorti sur le 5 Juillet à Oran

 

"La Tragédie Dissimulée"

 

         Lisez donc les arguments et nos réponses sur internet à mon avis il aurait fallut un travail collectif, en vous faisant remarquer que ce livre n'a pas eu trop de succès dans les milieux PN et surtout Oranais (snobé par L"ECHO DE L"ORANIE) et je le regrette ils ont préféré le black out sur le bouquin c'est à dire ne pas en parler. Alors que j'avais proposé un avis avec une critique  diffusée sur certains blogs faute de mieux.

 

         Quant au chiffrage des victimes je l'avais estimé à prés du millier (voir mes arguments et sources) Mais le plus important c"est surtout les raisons et les motifs de cette provocation qui a conduit à ce massacre et là j'ai des arguments solides en plus de témoignages j'attend que l'on me démontre le contraire même des Historiens peu favorables aux PN comme M Harbi et G Meynier qui a corrigé à ce sujet la deuxième édition de son "histoire intérieure du FLN" ...(sur le massacre d'Oran décrit comme une échauffourée) en ont convenus documents et témoignages à l'appuis. Alors j'estime depuis 40 ans avoir fait mon devoir, j'attends toujours d'autres avis mais plus le temps passe et moins vous aurez de témoins vivants.

 

         Voir aussi les 3 Tomes de "AGONIE D"ORAN" sous la direction de Geneviève de Ternant ex directrice de l'ÉCHO D'ORANIE auxquels j ai collaboré (Pages 11 à 14/ 26 à 30 /  137 à 169) surtout pour l'enquête du Tome 3 à suivre avec les témoignages venus maintenant d'Algérie devant la carence des militaires Français pourtant nombreux à Oran : 12 000 intra muros d'après les archives et notes de service.

 

         Par ailleurs votre remarque de recherche  sur "telle famille dans tel coin"sur les "disparus" est peu réaliste les gens ne les ont pas vu être enlevés en général au mieux ils ne les ont pas vu revenir (ce n'était pas férié) et beaucoup d'habitants étaient partis pour la plus part (femmes et enfants sans les chefs de familles) ces derniers "disparus" n'ont pu être signalés sur le moment dans l'affolement général ni plus tard en métropole car ils n'ont pu être ciblés sur le 5 juillet!

 

         Aucun recensement n'a été fait auprès des tribunaux ou les différents historiens n'ont pas eu les véritables archives du consulat d'Oran que j"avais vues à l'époque (cahiers et registres) alors que je signalais 2 amis "disparus" Une"plainte pouvant recouvrir plusieurs personnes soit 440 d'après le consul Herly à multiplier par 2, 3, ou 4... (Selon les familles soit 800 disparus à rechercher selon le Lieutenant Chevènement attaché militaire dans ses mémoires. Mais tout cela est dans mon dossier si vous voulez  bien vous donner la peine de l'étudier sur internet ...l'évaluation des hommes seuls à Oran.

 

         A Oran ville sur environ 220000 FSE  d'après les autorisations de sorties le 5 juillet 65000 minimum seraient partis la plus part des femmes des enfants et personnes âgées / l'OAS ayant interdit en principe le départ des hommes mobilisables. Même en poussant la famille élargie à 10 personnes cela donne 6500 hommes isolés minimum ce qui n'est guère négligeable.

 

         Je répondrai volontiers a vos questions. Pour votre info j'ai fais une conférence sur le sujet devant mon cercle "Algérianiste". Mon ami le colonel P aussi devant un cercle d'officiers de réserve ceux ci n'en croyaient pas leurs oreilles: "Comment l'armée Française forte de 18000 hommes a laissé massacrer des compatriotes sans pratiquement intervenir" en signalant que le gros de l'armée Algérienne extérieure venant du Maroc n'était pas encore à Oran et que cette protection avait été promise les semaines précédent l"indépendance même par le Général Katz commandant Oran dans un Ordre du Jour de Juin.

 

         C'est ce qui nous a fait dire dans "l'Agonie d'Oran" Vol 3 C'est un exemple quasiment unique dans l"histoire alors que de nos jours on va défendre des étrangers en Afghanistan ou en Irak ! (Aujourd'hui en Libye dans une révolution interne) et on veut donner des leçons aux Russes qui sont venus au secours de leurs agressés par les Georgiens à leurs frontières  en Georgie.

 

         Ce jour qui ensanglanta la fin de "la guerre d Algérie" qui est théoriquement finie et qu'ils ont politiquement gagnée (imaginons le bombardement de Dresde phosphorée par les alliés après la victoire!) C'est aussi la prise de pouvoir par les "Putschistes de l'ALN extérieure venue comme nous le disons "rétablire l'ordre en pompiers pyromanes"

 

         Donc surtout honte au pouvoir français et à ceux qui ont suivis au Général Katz qui s'est parjuré  Ordre  du jour à l'appui. Qu 'il ait combattu l'OAS est une autre histoire et ici il aurait pu sauver l"honneur en ne suivant pas les ordres de non intervention de son patron (comme Von CHOLTITZ  pour PARIS qui n'avait pas suivi son Furher !......)

 

         C"EST POUR TOUTES CES RAISONS QUE CETE AFFAIRE RESTE TRES OCCULTEE EN FRANCE COMME EN ALGERIE (A QUI ON FAIT LES DOUX YEUX) ET SARKOZY QUI S'EST SOUVENU DU MASSACRE "OUBLIE" DE MAILLE  EN INDRE ET LOIRE N'A PAS PENSE A CELUI LA !

 

         C"EST POUR CELA QU"IL FAUT MONDIALISER L'INFO POUR LA FRANCE QUI DONNE VOLONTIERS DES LECONS AUX AUTRES SUR "L'INGERENCE" ALORS QUE LA IL S'AGISSAIT DE SES CITOYENS.

 

CORDIALEMENT   JF  PAYA

 

         NB   beaucoup de lecteurs confondent les circonstances de ce drame avec les conditions de celui du 26 Mars à Alger. Nous n'étions plus sous autorités Françaises le danger était dans toute la ville, chacun enfermé chez lui s'il avait pu se cacher, même les journalistes sont restés enfermés toute la journée dans les locaux de "l'Echo d'Oran" verrouillés, pas question de circuler et après réclamer des disparus où des corps, peu de photos et de films avec en plus interdiction d'enquêter et de questionner même de manière privée par crainte des nouveaux "patrons" le consulat de France n'a pas été opérationnel de suite et par crainte aussi des nouvelles autorités Algériennes dont la police et l'armée locale étaient douteuses a nos yeux.

 

Quelques histoires à ne pas dire sur l'Algérie sur le "midi Libre"   ou sur    fdesouche.com

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

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4 avril 2011

LE MASSACRE DES HARKIS

Conférence/débat du Groupe d’études transversales sur les mémoires (GETM)

 

“1962, indépendance de l’Algérie –  Aurait-on pu éviter la tragédie des harkis ?”

 

Avec Gilles Manceron, historien, et Fatima Besnaci-Lancou, co-fondatrice de l’association Harkis et droits de l’Homme et écrivain.

 

Cette séance sera animée par Esther Benbassa, directrice du Centre Alberto-Benveniste.

 

Le mercredi 6 avril 2011, à 17h, au 41 rue Gay-Lussac, 75005 Paris, 5e étage, salle 98. Entrée libre.
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Le Massacre des Harkis était Prévisible  " Directive   de la Willaya  V   Oranie"

 

COMMENTAIRE  de Jean-François  Paya        

 

                   Dans certaines archives ,il existe  un tract significatif de l'OAS  Oranie  référence T 649 texte d'une émission pirate du 26 Mai 1962  qui révélait une directive secrète du FLN  avec un commentaire très explicite à propos du sort réservé aux harkis après l'indépendance.

 

                   Ce document  de la Willaya  V  ( Oranie )   avait  été remis  par  des correspondants  placés dans les services de renseignement de l'armée qui faisaient bien  leur travail  même si leurs efforts n'étaient plus utilisés contre  le FLN .

 

                   Ces directives interceptées par l'Armée Françaises sont classifiées dans les archives à Vincennes  mais on ne signale pas que l'OAS Oranie  les avait fait connaitre alors qu'elles  étaient  tenues  cachées.   Donc  les plus hautes  autorités  étaient au courant des crimes qui se préparaient  et contrairement  à 1941 où aucun tract  de la résistance, aucune émission  radio   n'avaient évoqué la "solution finale", Ce drame algérien pouvait  être prévu.

 

Références :

 

* Recueil  de messages, Directives et Commentaires de l'OAS Zone III Par Guy Pujante ex responsable OAS  Diffusés par voie de Tracts et émissions pirates Radio et Télévision

                     

* Citation  de la Directive secrète FLN  "Archives inédites de la Politique Algérienne" interceptée par l'Armée Française" et classifiée     Général    Maurice Faivre       P137

                      

* Extrait  directive du FLN " ces valets du régime ne trouverons le repos que dans la tombe"

 

Jean François Paya   Historien  d'Oran 5 juillet 62http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1808

Retour "Harkis"

 

29 mars 2011

JEAN PAUL ROBERT

Triste nouvelle pour la grande famille des oranais, des pieds noirs !

Ce matin, Jean-Paul ROBERT est décédé.

         Il se battait depuis 1 an et demi contre une sale maladie avec la même farouche énergie qu'il avait mise à Oran (rue Herzog à Miramar), à Grenoble puis à St Cyprien (66) pour défendre notre cause, notre Algérie Française. 

         Il a été un homme d'exception, un homme d'honneur, capable d'aller jusqu'au bout de ses idées. Sa famille a toujours été très importante pour lui et ses petits enfants garderont l'image d'un papy exceptionnel.

          Soyons près d'eux, au moins par la pensée, Vendredi 1er avril à 10h30 à l'église de St Cyprien-Village.

Qu'il repose enfin en paix et qu'il rejoigne ceux qui comme lui se sont battus pour que vive notre Algérie Française !

Au revoir Jean-Paul !

 

 

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 Jean-Paul août 2010

C'était mon cousin.

Françoise CIRERA NAL

 

 

 

         Mon ami et camarade de combat Jean Paul Robert s'est éteint ce matin à six heures. Jean Paul, Rocky pour les intimes membre du commando Franck à Oran, était un des plus farouches défenseurs de notre cause. Réservons lui nos prières.
René
.

 

         Tu as vécu ta maladie avec un courage admirable. C'est un réconfort de penser que dans ton sommeil tu vas désormais connaître le repos. Nous savons tous qu'un jour la vie se terminera pour chacun d'entre nous, alors c'est pourquoi je ne te dis pas ADIEU, mais AU REVOIR.

Je ne t'oublierai pas, toi mon voisin de la rue Herzog d'Oran.

 

A JEAN-PAUL ROBERT DIT ROCKY
 
C'est un homme d'honneur, de courage et de bravoure
Qui vient de nous quitter, victime d'un mal incurable,
Qui lui a fait entamer le compte à rebours
Et l'a conduit vers une sortie inexorable.

Il faisait partie de ces très jeunes résistants
Qui se sont bravement battus, au péril de leur vie,
Contre ces abominables suppôts de Satan
Qui ont bradé notre belle province, notre Algérie.

Après l'exode, il sera un fervent militant
Pour défendre l'honneur de notre communauté.
Fidèle à ses convictions et à ses engagements,
Il mettra tout son cœur pour qu'éclate la vérité.

Jean-Paul Robert, ton nom restera bien gravé
Dans notre cœur et notre mémoire, toi vaillant guerrier
Qui, là-bas et ici, tu t'es tant sacrifié
Pour soutenir notre cause avec ténacité.

Que le Seigneur t'accueille en son royaume,
Et te donne la place de choix que tu mérites.
Repose en paix, très cher compatriote.

Jean-Paul Samson

SAINT CYPRIEN 2007

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Retour "IN MEMORIAM"

 

22 mars 2011

REGARD SUR UN PRINTEMPS QUI NE CHANTE PAS

4  HERISSON__toile

Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette. (Confucius)

 

         Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  "Tout individu (...même un petit mammifère)a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" 

 

         En 1972, Claude François chantait : Viens à la maison, y'a le printemps qui chante. Viens à la maison, tous les oiseaux t'attendent……. Nous vivons actuellement une drôle d’époque, et le printemps ne chante pas. Que ne voyons-nous pas ?

 

         L’une des nations les plus techniquement évoluées au monde, est mise au tapis par la nature qui  prend toujours le pas sur l’intelligence humaine et sait se faire rendre raison. Tremblements de terre, tsunamis,  nucléaire mis à mal, inondations dévastatrices, victimes par milliers, toutes ces calamités réunies, sont le lot actuel de l’empire du soleil levant.

 Et les malheureux habitants de ce pays lesquels par leur puissance, à une certaine époque, ont longtemps fait trembler le monde, constatent avec amertume, que la valeur guerrière et le courage, la  notoriété, la richesse, la  fierté, n’ont pour valeur que ce que veut bien leur accorder la nature, autrement dit : Ces qualités sont inefficaces ou passagères, devant la volonté de la dite nature et ….selon les critères divins.

 

         L’actualité du moment me laisse perplexe et dubitatif. Les enfants s’amusent avec des jouets, les responsables politiques, avec la vérité et leurs sujets avec la réalité. Parcourons ensembles les « unes » de l’actualité.

 

         Un vent de liberté secoue le monde arabe. Liberté ? Permettez-moi d’en douter. Plus sûrement la  volonté de prendre à leur tour la place de leurs dirigeants pour pouvoir profiter (pour les meneurs, bien entendu) des avantages procurés par la puissance de régner. Les menés, eux, sous couvert de l’intégrisme qui fait feu des quatre fers et frappe tous azimuts, s’infiltrent en Europe et plus particulièrement en France (et les avantages sociaux qu’en faites-vous ?) comme des rats sous le regard impavide et  bovin de nos instances politiques.

 

         Que faire ? L’incitation à la haine, prolifère et s’installe lentement mais sûrement chez nous en France avec la complicité des LICRA, S.O.S Racisme et autres « Organisations N …on G…ratuites).

 

         En Algérie, ex Française, les arabes, les juifs et les catholiques, ne faisaient qu’une seule communauté FRANCO-FRANCAISE et nous étions amis. Jamais nous n’avions fait attention à nos religions, nos origines, notre couleur de peau, nos convictions.

 

         Nous étions Arabes, Juifs, Espagnols, Gitans, Maltais, Italiens,  Français réfugiés de la France occupée, Moussas (noirs Sahariens) la liste n’est pas exhaustive, mais chacun avait toujours un bon mot pour déclencher l’hilarité ou une mise en boite, jamais bien méchante d’ailleurs.

 

         Nous avions tous les mêmes gestes, les mêmes expressions, les mêmes mimiques .On se confondait finalement en un seul peuple, même si chacun avait sa propre religion.

Nous aimions chanter, rire, rire aux éclats, mais c’était presque un signe de ralliement entre copains, un rire communicatif, chaleureux et sans ambiguïté, une façon de nous reconnaître entre nous .Nous avions le même accent qu’on exagérait à plaisir. Accent que Dieu merci, nous avons conservé.

 

         Nous fréquentions les mêmes écoles, lycées ou collèges où l’on nous avait appris en cours d’histoire, que nos  ancêtres les Gaulois avaient les yeux bleus et les cheveux blonds.

Ce n’était pas le cas de nos arrières grands parents immigrés. Les seules couleurs qu ‘ils avaient en commun avec notre Histoire et  avec leur nouveau drapeau , étaient le Bleu du ciel, le blanc de leur unique chemise (lavée chaque soir à cause de la transpiration de la journée , et séchée devant un feu de bois et à la lueur d’une lanterne) , et le rouge de leur sang qu’ils répandirent sans compter , d’abord pour se protéger des quelques dissidents regroupés en bandes de pillards qui les harcelaient la nuit venue et ensuite quand on le leur demanda ,sur les champs de bataille de la Marne ou d’ailleurs.

 

         Ils avaient eux aussi, pour idéal de défendre le beau pays de France qui leur avait ouvert les bras et auquel ils s’étaient attachés viscéralement par d’autres liens que ceux de la filiation. Quand en 1940, la  France appela tous ses enfants, y compris les pieds-noirs, pour faire face à l’envahisseur nazi, ils répondirent tous : présents! Ce sur quoi tous ces opposants ferment les yeux ou feignent d’ignorer, c’est qu’avant l’indépendance, ce qui était la communauté Française d’Algérie vivait en parfaite harmonie. Une sorte de division intervint  le 1 Novembre 1954 et quatre ans plus tard, s’accentua par la grâce de l’ermite de Colombey.

 

         Ce que ces opposants veulent ignorer encore, c’est que le niveau de vie de la majorité des Pieds-noirs était de 40 % inférieur à celui des Français de métropole. Pour les gros colons que nous étions censés être, surprenant, non ?...Bref ! Nous, pieds-noirs, n’avons appris que nous étions racistes, qu’en mettant les pieds en France en Juillet 1962. Cette France, que nous avions appris à aimer viscéralement et sans que la majorité d’entre nous y ait posé un pied auparavant. Nous ne prétendons faire trembler personne, mais méfiez-vous tout de même des Pieds-noirs quand ils s’éveilleront avec leurs qualités naturelles, telles le courage, la détermination et… leurs choix électoraux.

 

         Ceux qui viendraient à ironiser de ce qui précède, seraient des inconscients, car nous afficherons toujours un sourire aimable de circonstance contre les grimaces et les tics nerveux que vous ne manquerez pas de faire face à nous, après certains résultats électoraux dont vous commencez à avoir un aperçu. Ce qui est surprenant, c’est que le monde feigne la surprise et s’indigne devant cette détermination qui est la notre et celle de beaucoup de citoyens, fatigués de l’indifférence. C’est ce qu’on appelle l’amnésie dirigée d’un passé glorieux, qui a existé et est reconnu (historiquement) et qui existera malgré et contre les détracteurs désinformateurs de tous partis et de toute origine.

 

         Ne vous en déplaise, nous représentons plus de trois millions de  « vrais Français », ceux que vous sous estimez pour s’être battu pour la sauvegarde de trois de vos anciens départements Français. Imaginez la puissance électorale que nous représentons maintenant et chaque année d’avantage. Oui, messieurs les négationnistes, vous êtes des amnésiques dangereux.  ICI, en France, où nous sommes en droit d’être « Chez Nous », les immigrés arrivant de tous les coins islamisés et surtout intégrisés, arrivent avec la haine à la bouche, font des chansons « incitatives de haine et de mépris de leur part » Il n’est pas de notre ressort de les juger. Nous savions par avance que le 5° colonne déjà décrite par votre serviteur, il y a quatre ans, prendrait de l’ampleur progressivement. Et bien voilà ! Elle est là et bien là. J’aurais tellement souhaité me tromper et n’être qu’un oiseau de mauvais augure Mais non, hélas!

 

         Voici un florilège d’insultes relevées de ci, de là, à travers une presse acquise à leurs insultes et déjà soumise et des extraits de chansons diffusés par des maisons de disques et même parfois présentes à la FNAC. (Je cite)….

 

         Le groupe "113", extrait de leurs chansons : J' crie tout haut : " J'baise votre nation " On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire: tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France.

 

         Le groupe "Sniper", leur chanson "J'aime pas" : J'aime pas ce pays la France et le latin, son système son baratin. Extraits de leur chanson "La France" : Pour mission exterminer les ministres et les fachos La France est une garce et on s'est fait trahir On nique la France sous une tendance de musique populaire .Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète ! Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer La France aux français, tant qu' j'y serai, ça serait impossible. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire baver la seule chose qu'ils ont méritée.


         Et L’Etat, me direz-vous ? N’est-t-il pas fait pour assurer le respect de l’égalité, de la liberté et de la fraternité ? Ces qualités qui ont toujours fait la fierté de nos couleurs ? NON ! L’état actuel, toutes tendances confondues, adoptent le laxisme le plus total sur ce principe dans le cadre des lois en vigueur. D’abord, le bruit d’un silence assourdissant et gêné a été la réponse de  notre société, à cette loi. Mais la réaction négationniste s’est quand même manifestée contre la vérité incontournable de la présence Française dans ces pays d’où nous sommes issus, grâce à nos pères qui s’y étaient installés depuis 1830 dans la merde et les cloaques qui existaient alors avant leur arrivée.

 

         Bien entendu, des protestations et des controverses ont été aussitôt soulevées par le lobby des intellectuels de gauche et leurs comparses du M.R.A.P, de la LICRA, de la LDH et consorts avec leurs relents de négationnisme, issu du communisme Stalinien.

Nous avions le droit de croire pour l’avoir vécu (contrairement à tous ces ringards) et de penser que la vérité ne serait jamais déformée.

C’était sans compter sans le pouvoir occulte de certains médias télévisuels ou écrits, véritables maîtres chanteurs et manipulateurs de notre sphère politique.

Je ne prendrai pas congé de vous, sans vous dédier ce modeste hymne créé pour les pro et anti Pieds-Noirs.

Sur l’air de la Marseillaise

 

Allons repliés d’Algérie

Le jour pour nous doit se lever

Battons-nous contre l’infamie

Le drapeau pied-noir est dressé

Regardez bien dans notre France

Hurler ces cons d’imprécateurs

Qui veulent tout nous enlever

Pour que reste uniquement notre poussière.

Aux urnes, Rapatriés

Créez votre unité

Afin, qu’enfin, tous nos souhaits

Soient cette fois exaucés

 

L’égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles

et se trahit en toute rencontre. Arthur Schopenhauer

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

 

 

17 mars 2011

LE MAL DU PAYS

         Marine Le Pen donnée par un sondage en tête au premier tour de la présidentielle, je crains le pire pour le révérend père président de la République, Nicolas Sarkozy du Chardonnet. Va-t-on le filmer, errant sur les lieux de mémoire vêtu d’une soutane noire ? Va-t-il transformer le Fouquet’s en lieu de pèlerinage pour people repentis ? Va-t-il remplacer le marathon de New York par le marathon de Saint- Jacques de Compostelle ?  Ce petit jeu cache une vraie trouille qui est une peur politique des conséquences de la maltraitance identitaire française depuis des années. Depuis vingt ans, peut-être plus, une certaine honte de la France a été cultivée, reléguant à une forme de racisme simplificateur toute revendication de dignité nationale, d’expression d’une histoire millénaire, de souhait secret d’être un peu respecté.

 

         S’il n’y avait Marine Le Pen qui ose exprimer haut et fort le non-dit d’une France  exaspérée d’être ignorée, croyez-vous qu’on s’intéresserait tout à coup à un peuple qui cherche à retrouver enfin une adresse à la poste restante de l’histoire, du mondialisme et d’une Europe déracinée ?  Un peuple qui aime son pays, ses paysages, ses traditions, sa Patrie, même s’il n’ose encore le dire par peur du rire, qui, d’où qu’il vienne, s’est fondu par le temps qui passe dans la Nation.

 

         Un peuple qui  cherche à faire respecter son héritage judéo-chrétien.  Oserait-on, aujourd’hui, évoquer « la France des racines », dont jusqu’alors on se foutait, s’il n’y avait en sourdine un besoin de ressourcement reconstructeur.

 

         La difficulté pour l’actuel pontife présidentiel, c’est qu’il ne suffit pas de visiter une cathédrale médiévale au Puy-en-Velay, de s’improviser le notaire d’un « magnifique héritage »  chrétien, pour être crédible dans cette posture.

 

         Trop de crachats impunis ont depuis des années souillé d’humiliations notre histoire ; trop d’atteintes à notre identité de tous les jours comme de tous les temps historiques nous ont été infligées : l’hymne hué, sifflé, le drapeau transformé en torche-cul,  notre langue estropiée,abandonnée, notre passé toujours en procès, notre diplomatie démonétisée,   notre culture judéo-chrétienne et notre amour des autres tournés en dérision, transformés en économie frauduleuse. Tout ce mal,  sans qu’on lève le petit doigt politique, associatif, judiciaire pour essuyer l’affront.

 

         Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il faille que le président devienne potentiellement candidat pour découvrir qu’il existe en France des Français qui aiment la France et ses racines sans être racistes, xénophobes, ou même franchouiardement con !  Si l’identité, comme on dit, faute de mieux, avait été honorée comme il se doit, dans le respect réciproque des autres et par les autres,  serait-il nécessaire d’en faire un débat, d’en parler, d’en discuter ? L’ouverture de cette discussion est révélatrice d’une souffrance française : le mal du pays !

 

Libres propos de Gilbert Collard

Source: Nation Presse Info

 

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16 mars 2011

26 MARS 2011 PARIS

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Cérémonie de recueillement au Mémorial National de la guerre d’Algérie quai Branly  

(Face au N° 65)   

 Paris 7eme (Métro tour Eiffel)

À 14 H 30 le 26 MARS 2011

Seront associés à cet hommage les disparus, les Harkis, les victimes d’attentats, d’exactions, dont les premiers noms de cette longue liste sont désormais inscrits sur le Monument, rejoignant ainsi nos Morts de la rue d’Isly

A 14H50, heure précise de la fusillade, les drapeaux s’inclineront et la sonnerie aux Morts retentira pour tous les nôtres tombés en Algérie Merci de vous munir d’une fleur bleue,blanche ou rouge et de venir nombreux à ce Rendez-vous de la fidélité

A 18H30

En Mémoire des victimes du 26 mars 1962, du 5 juillet 1962 à Oran, des disparus, des harkis et pour tous ceux tombés pour la présence française en Algérie.

Une Messe de Requiem sera célébrée

en l’Eglise Saint Nicolas du Chardonnet

23 rue des Bernardins (métro Maubert-Mutualité)

 

Association des familles des victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés

BP 20O27 - 95321 St Leu La Foret Cedex-

tel : 01 45 74 09 91

 

 

SITE DE L'ASSOCIATION - / - RAPPEL 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger

 

 

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