Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

popodoran

popodoran
Newsletter
31 octobre 2011

DU TROISIEME SIECLE AVANT JC A 1829

            Des origines d’Alger, nous ne savons pas grand chose. Le nom punique de la ville « Ikosim » apparaît pour la première fois sur les pièces de monnaies. Il signifie « île des mouettes », « île des hiboux », « île des épines ». La cité punique a été fondée au IIIe siècle av. J.C.
            De ce nom (Ikosim) dérive son nom romain « Icosium ». Vespasien lui octroya les privilèges du droit latin ; elle devint une colonie avec des droits réduits par rapport aux colonies de droit romain.
            Le père Hardouin fut le premier à identifier Icosium à Alger. Par la suite, plusieurs savants, professionnels et amateurs partirent à la recherche d’Icosium. Citons parmi eux, Shaw, Berbrugger, Devoulx, Gavault, Gsell et Leschi ; ils se mirent à la collecte des antiquités trouvées suite aux démolitions entreprises dés l’occupation française. Plus tard, M. Leglay réussit à mettre au jour de nouveaux documents qui ont enrichi la liste établie par ses prédécesseurs. Cependant, le manque de fouilles archéologiques limite notre connaissance de la ville antique qui reste ensevelie sous les constructions d’époques postérieures.
            Durant la période musulmane, Bologhine Bnou Ziri fondait la ville connue sous le nom de Djazaïr Bani Mezghena et ce en 950 ap.J.C.
            En 1082 ap.J.C., les Almoravides, sous le règne de Youssouf Bnou Tachfine, prenaient possession de la ville ; Ils ont édifié la Grande Mosquée d’Alger. La ville ne tarda pas à tomber entre les mains des Hammadites, sous le règne d’El Mansour Bnou Nacer. En 1152 ap.J.C., Alger faisait partie de la dynastie des Almohades, puis de celle des Zianides qui ont doté la Grande mosquée Almoravide d’un minaret. Vu ses richesses, en 1510 ap. J.C., les Espagnols l’assiégeaient et bâtissaient sur un îlot de la baie d’Alger une forteresse « penon » destinée à bombarder la ville et à prévenir son approvisionnement. En 1529, Kheireddine détruisait cette forteresse et construisait la jetée qui porte son nom.
            Cette date marque le début de la régence d’Alger connue sous le nom d’ « El Mahroussa », de « La petite Istanbul» et d’« El Djazaîr ». La ville ancienne appelée Casbah d’Alger est aujourd’hui classée patrimoine universel.

- Ikosim est fondée par les Phénicien à l'emplacement de ce qui deviendra Alger.

203 Avant JC

- Massinissa roi Berbère défait Syphax, réuni les deux royaumes (Masaesyles et Massyles) en royaume de Numidie et se met sous la protection de Rome.  Ikosim se transforme en Icosium (Ile aux mouettes)

148 Avant JC

- Décès de Massinissa à qui succèdent, ses deux fils et son neveu Jugurtha, qui par intrigues devient Roi de Numidie.  Alger porte le nom d'Ikosium.

104 Avant JC

- Après 7 ans de guerre contre les Romains, Jugurtha qui a été trahi par son beau-père est emmené à Rome ou il est étranglé.

46 Avant JC

- Juba Ier, roi de Numidie, qui est l'allié de Pompée, se donne la mort après avoir été vaincu par César. Son fils, Juba, est emmené à Rome ou il y sera élevé.

15 Avant JC

- Juba II, est mis sur le trône de Numidie par Auguste (Octave) qui règne sur Rome. Il choisi comme capitale Caesarea (future Cherchell). Il fera édifier prés de Tipasa le mausolée dit « Tombeau de la Chrétienne », une Pyramide conique.

1

- Naissance de Jésus Christ.

24

- Mort de Juba II. Son fils Ptolémée lui succède.

40

- Ptolémée est assassiné à Lyon sur ordre de Caligula, qui s'empare de sa fortune et du royaume de Numidie.

41

- La Numidie devient une Province Romaine.
- Les Romains imposent la culture du blé (la Numidie sera le grenier de Rome) et comme le pays est très sec ils y édifient de nombreux aqueducs.

180

- Apparition du Christianisme, qui va rapidement se propager parmi les Berbères.

354

- Naissance à Thagaste (qui deviendra Souk Ahras), de Aurelius Augustinus, plus connu sous le nom de Saint Augustin.

395

- Saint Augustin devient évêque d'Hippone (prés de Bône, Annaba)).

429

- Invasion de la Numidie par les Vandales aux ordres de Genséric.

430

- Mort de Saint-augustin durant le siège d'Hippone qui s'achèvera par la destruction de la ville par les Vandales. Genséric ouvre alors une longue période de pourparlers avec Valentinien, empereur d'Occident.

455

- Pillage et destruction de Rome par Genséric qui est couronné héros du monde barbare.

477

- Mort de Genséric.

533

- Le Vandale Gélimer, arrière petit-fils de Genséric est vaincu par le Byzantin Bélisaire. La Numidie passe sous domination Byzantine.

589

- Victoire de Salomon, successeur de Bélisaire, sur les Berbères de l'Aurès

571

- Naissance de Mahomet, prophète de l'Islam.

622

- Hégire. Début de l'ère musulmane

632

- Mort de Mahomet.

647

- Invasion du Maghreb (Afrique du Nord) par les Arabes, qui écrasent les Byzantins.

666

- Troisième expédition conduite par Sidi Okba, qui se termine par l'occupation partielle du Maghreb, et l'islamisation des Berbères.

683

- Un chef Berbère, Koceïla, défait les troupes Arabes d'Okba qui est tué au sud de Biskra (aujourd'hui Sidi Okba).

686

- Les Arabes reprennent le dessus et Koceïla est tué près de Kairouan en Tunisie.

690

- Une femme légendaire prend la tête de la résistance aux Arabes, c'est la « Kahena », une Berbère, qui soulève la région des Aurès et défait le chef Arabe Hassan.

702

- La Kahena est trahie par son fils adoptif, un Arabe du nom de Khaled, elle est décapitée par Hassan qui envoie sa tête à Damas.

710

- Invasion de l'Espagne par les Arabes.

732

- Bataille de Poitiers en France où les Arabes sont battus par les Francs de Charles Martel.

762

- Fondation du royaume Rostemide au Maghreb Central (Berbérie!)

788

- Fondation du royaume Idrisside au Maghreb Ouest (Maroc!)

800

- Fondation du royaume Aghlabides au Maghreb Est (Tunisie!).

952

- Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djazair (futur Alger), par référence aux quatre îlots qui font face au rivage.

1051

- En représailles aux exactions des Berbères du Sud, le Sultan « Fatimide » du Caire « offre » le Maghreb Central, aux Beni Hilal, qui l'envahissent et saccagent tout (Verger, champs, forets etc.) et détruisent aussi les maisons et les édifices publics. Les Berbères sont repoussés dans les montagnes pauvres.

1055

- Les Berbères du sud, Almoravides, sous le commandement du chef militaire Yahya remonte vers le nord puis pousse leurs conquêtes vers l'Est.

1082

- Alger est prise par les Almoravides, qui regagnent ensuite Marrakech au Maroc.

1147

- Le dernier roi Almoravide est tué à Marrakech

1159

- Les Almohades qui ont remplacés, les Almoravides, entreprennent de reconquérir le Maghreb, et obligent les vaincus, Juifs et Chrétiens à se convertir à l'islam sous peine de mort.

1236

- Le Maghreb est divisé en Trois nouveaux royaumes, avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central, Tunis et Fez pour les deux autres.

1270

- Mort de Saint-Louis, roi de France, à Tunis.

1375

- Par altération El-Djezaïre donne Alguère en Catalan, avant de devenir Alger.

1450

- La « Cie marseillaise des Concessions d'Afrique » s'installe sur la cote Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc....

1492

2 Janvier : -  En Espagne les rois Catholiques entre dans Grenade, la dernière ville occupée par les Musulmans.
- Les Juifs et les Musulmans sont persécutés et ils doivent soit se convertir au Christianisme soit s'exiler au Maghreb.

1493

- Les pirates et corsaires maghrébins attaquent les cotes d'Espagne

1505

15 Septembre : - Une flotte Espagnole prend Mers El-kébir.

1509

19 Mai : - Une armada espagnole s'empare d'Oran.

1510

- La ville de Bougie est prise par les Espagnols puis ils mettent le siège devant Alger qui sans combattre, livre les îlots rocheux (El-Djazair) sur lesquels les Espagnols construisent une Redoute.

1514

- Aroudj Barberousse et ses frères, dont l'intervention était sollicitée par le Cheik d'Alger, s'emparent de Djidjelli, Alger, Cherchell, Ténès et Tlemcen.

1516

- Aroudj, un des quatre frères Barberousse, des pirates Gréco turcs, crée l'État d'Alger après avoir étranglé Selim el Toumi, le Cheik d'Alger, qui lui avait demandé son aide face aux Espagnols.
- Échec d'une expédition espagnole conduite par Francisco de Vero.

1518

- Aroudj Barberousse est tué par les Espagnols qui tiennent le fortin construit sur les îlots devant Alger. Son frère, Khair-Eddine, plus connu sous le nom de Barberousse, devant la menace des Espagnols et de ses voisins Arabes se met sous la protection du Sultan Ottoman d'Istanbul, qui le nome Pacha de la Régence d'Alger.

1529

- Barberousse réussi à s'emparer de la redoute Espagnole, devant Alger, la détruit et relie l'îlot à la terre ferme avec les débris, créant ainsi le port d'Alger, (El-Djezaïr signifie les îles en Arabe) qui n'était qu'un abri. Les territoires d'Alger, Constantine et Oran deviennent des Beyliks. Les ports servant de refuges aux pirates Barbaresques qui écument la Méditerranée et les cotes Espagnoles, Françaises et Italiennes.
- La Régence Turc, impose fortement les comptoirs français installés autour de La Calle dans le Constantinois.

1533

- Khair-eddine est nommé Amiral en chef de Soliman.

1541

23 Octobre : - Les troupes de Charles Quint, Empereur d'Espagne débarquent à l'embouchure de l'Harrach (prés de la future, Maison Carré) installent leur camps sur les hauteurs d'Alger, à l'emplacement qui deviendra le Fort-l'Empereur et assiègent Alger.
26 Octobre : - Une tempête détruit une grande partie de la Flotte de Charles Quint.
27 Octobre : - Au cours du siège d'Alger, un Français, le Sir Pons de Balaguer, Chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ».
1 Novembre : - Les troupes de Charles Quint rembarquent au cap Matifou, à l'Est d'Alger. 

1543

15 Août : - Une armada Barbaresque de prés de 200 navires, aidée de 20 galères françaises, la France est l'allié des Barbaresques, arrive dans la baie des Anges et met le siège devant Nice, qui ne deviendra française qu'en 1860 sous Napoléon III. Catherine Segurane s'y distingue, en s'emparant d'un étendard Turc et en haranguant les défenseurs Niçois.

1546

- Mort de Khair-eddine.

1553

- La compagnie marseillaise des " Concessions d'Afrique " qui pêche le corail sur les côtes de Berbérie, depuis 1450, construit, à 12 km à l'Ouest de La Calle, au " Bastion de France " un fortin qui sera plusieurs fois démoli et reconstruit.

1558

- Désastre espagnol à Mostaganem

1571

- Miguel de Cervantès, l'auteur de Don Quichotte de la Manche, est retenu prisonnier à Alger par les pirates qui l'ont capturé au cours de la bataille de Lépante. Il y passera 5 ans (à Alger une grotte porte son nom) avant d'être racheté, six cents ducats, par des religieux.

1572

- Début de l'épidémie de peste, qui jusqu'en 1574 tuera le tiers de la population d'Alger

1580

- Une famine décime la population d'Alger

1587

- Création de la Régence d'Alger par les Turcs

1622

- Bombardement d'Alger par les Anglais.

1672

- Bombardement d'Alger par les Anglais, en représailles à la piraterie pratiquée par la Régence

1681

18 Octobre : -La Régence d'Alger, déclare la guerre à la France.
15 Décembre : Les Barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française; son commandant, le Chevalier de Beaujeu, et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger.

1682

30 Août : - Sur ordre de Louis XIV, la marine française bombarde Alger, avec des bombes incendiaires.

1683

30 Juin : - La marine française bombarde à nouveau Alger.
29 Juillet : - Le Consul français, le père Jean Le Vacher, accusé de communiquer par signaux avec la marine française présente devant Alger, et d'espionnage, est attaché à la bouche d'un canon et exécuté, avec 16 autres chrétiens.

1684

- Paix signée entre le roi de France et la Régence d'Alger

1686

- Rupture de la paix : la Régence reprend sa course contre les navires français.

1688

- Bombardement d'Alger par d'Estrées.

1692

- La France obtient, le droit exclusif d'exploiter les bancs de corail, sur les concessions de côtes, qu'elle possède près de Bône.

1714

- La France obtient le renouvellement de ses concessions à La Calle, Bône et Collo, pour la pêche du corail.

1732

- Prise d'Oran par les Espagnols.

1764

- Traité entre la France et Alger.

1770

- Expédition du Danemark contre Alger.

1785

- Paix entre l'Espagne et Alger

1787

- Famine à Alger qui fait 17.000 victimes.

1792

- Par convention, l'Espagne cède Oran à Alger.

1797

- Le Directoire Français commande du blé par l'intermédiaire de deux juifs d'Alger, Bacri et Bushnac, qui, détenant un monopole de vente, le vendent au triple du prix, avec des intérêts usuraires, pour 24 millions de Francs. La livraison reste impayée. C'est la créance de cette commande qui déclenchera 30 ans plus tard l'incident qui va aboutir à la prise d'Alger.

1805

- Blocus du port d'Alger par les Américains.

1807

- La Régence supprime les Concessions Françaises de La Calle et offre ces concessions aux Anglais.

1808

24 mai : -  Un officier Français du Génie, le colonel Vincent Boutin, arrive secrètement en Berbérie (future Algérie) pour y faire des relevés en vue d'un débarquement, projeté par Napoléon Bonaparte, il y restera jusqu'au 17 juillet 1808.
- Le premier Consul  Napoléon Bonaparte écrit au Dey Mustapha : « Je débarquerais 80.000 hommes sur vos cotes et je détruirais votre Régence. »

1815

- Giuseppe Vantini, natif de l'Île d'Elbe (Française à l'époque) âgé de 6 ans est capturé par des pirates barbaresques au cours d'une traversée. Il est vendu au Bey de Tunis. En 1830, il s'évadera sur un navire Français et rejoindra l'Armée Française en Berbérie (Algérie) où il deviendra un célèbre colonel de Spahis sous le nom de Yusuf.

7 Avril 1815 : - Khaznadj Mohamed  le Dey d'Alger est étranglé.

1816

- Le Dey Omar refuse de renouveler les concessions de La Calle aux Anglais et les proposent aux Français moyennant une redevance annuelle élevée.

20 Mai : - Les Barbaresques massacrent 200 corailleurs Anglais, réfugiés dans l'église de Bône, et mettent, le Consul Britanique en Prison

27 Août : - Alger est bombardée par l'escadre Anglo-hollandaise de l'Amiral Lord Exmouth.
8 Septembre : - Le contre amiral Jurien de la Gravière et le commodore Freemantie, mandatés par la France et l'Angleterre demandent au Dey Hussein de renoncer à la « course » (piraterie), ce qu'il refuse

1817

8 Septembre 1817 : - Omar qui à succédé à  Khaznadj Mohamed  est étranglé à Alger, Ali Kodja lui succède et s'installe dans un palais au milieu de Casbah
30 Septembre : - Le Dey Ali réduit la redevance des concession de La Calle au tiers, de ce qu'elle était.
31 Décembre 1817 : - En quelques mois Ali à fait périr dans les supplices 1.800 Janissaires.

1818

- Famine et épidémie de peste à Alger.
28 Février 1818 : - Ali Kodja meurt de l'épidémie de peste qui sévit à Alger. Hussein ibn El Hussein est élu, nouveau Dey d'Alger.
- Le Dey demande le triplement de la redevance des concessions de La Calle et comme la France refuse, les annexes.

1819

28 Octobre : - Hussein, le Dey d'Alger, créancier de Bacri et Busnach transige, avec la France, sur la dette du blé qui est réduite à 7 millions, il en recevra 4 en 1820.

1820

24 Juillet : - Le Dey d'Alger accepte de rendre les concessions de La Calle, moyennant une redevance légèrement inférieure à ce qu'il exigeait avant de les annexer.

1825

15 Juin : - Le Dey, fait perquisitionner la maison du Consul de France à Bône, sous prétexte qu'il fourni des armes et des munitions aux Kabyles  toujours insoumis dans leurs montagnes.

1827

1 Janvier : - La Berbérie qui est composée, de trois Beyliks, du Sultanat d'Alger ainsi que d'une multitudes de tribus querelleuses, a une populations qui s'élève à environ 1.500.000 personnes. Alger est surtout, un repaire de pirates barbaresques, qui écument la méditerranée et les cotes méditerranéennes, chrétiennes.
30 Avril : - A Alger, le Dey Hussein se plaint au Consul de France, Deval, que le roi de France, Charles X, n'a pas répondu à son courrier, concernant les 3 millions de francs, restants, de la dette du blé. Le Consul lui répond : « Mon maître, n'est pas fait pour répondre à un homme tel que vous. » Devant cette insolence le Dey Hussein le soufflette, avec son éventail, et déclare à propos de La Calle je refuse qu'il y ait un seul canon de roumi sur le sol de l'État d'Alger (les enclaves, Beyliques).
- Un navire de Jacques SCHIAFFINO, armateur de balancelle à Alger, apporte en France la dépêche relatant le "coup de l'éventail" reçu par le consul de France à Alger. Plus tard cette famille fondera la « Société d'armement et de navigation Charles Schiaffino » à Alger.
- La France déclare la guerre à la Régence d 'Alger et met le port d'Alger en état de blocus.
16 Juin : - Blocus des ports algériens par la marine française.

1828

- Partant de Tombouctou au Mali, un Français René Caillié, qui est le premier étranger, non musulman, à y être arrivé, rejoint la méditerranée en traversant le Sahara.

1829

- Devant les énormes dépenses que la guerre avec la régence d'Alger engendre, le Ministère de la guerre français, recherche la paix et envoie des émissaires à Alger.
3 Août : La Provence, le Navire de l'amiral de La Bretonnière, arborant le pavillon des parlementaires, est pris sous le feu des batteries côtières algéroises.

 Retour AU JOUR LE JOUR

Publicité
Publicité
27 octobre 2011

A L'ERE DU GRAND NETTOYAGE

« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J'y suis né, j'ai bu aux sources de sa culture. J'ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Marc Bloch, « l'Étrange défaite », septembre 1940.

L’élection présidentielle de 2012 se dessine mieux dès aujourd’hui 

          Les candidats socialistes se sont éliminés de la manière la plus démocratique qui soit. Ils ont, pour cela, appelé les français à voter en adhérant à la charte de fidélité aux idées de la gauche. Ils ont totalisé fièrement 2.100.000 de votants, dimanche, sur les 43 350 204 inscrits en France, ça ne fait pas lourd compte tenu des seuls 232 511 adhérents que ce parti revendique. Mais puisqu’ils s’en contentent, tant mieux pour eux. 

- Les communistes n’ont plus qu’un guignol à chapeau qui braille dans ses meetings  pour rameuter moins de 3% des Français qui restent fidèles à leur couleur, leur utopie et leur chimère… 

- Les Verts. Ah ! Les verts. Ils se sont étripés avant, même, les socialistes. Ils ont copié leurs primaires en les réduisant au strict minimum. Ne venez pas trop nombreux, on sait qui on veut. En choisissant une immigrée européenne qui n’a pas réussi à percer dans son pays et qui a un contentieux avec la magistrature française (qui ne l’a pas épargnée quelques années plus tôt), ils ont délibérément exclu les vrais Français de leur parti. Les Verts ont, donc, décidé qu’il n’y avait, chez-eux, aucun Français digne de ce nom pour les représenter… Dans le fond et dans la forme, ils font moins bien que l’islamiste en burqa qui s’est déclarée candidate à la présidentielle. Au moins, elle, affiche la couleur de « la France de ses rêves ». 

- La droite  de « l’Union pour la Majorité Présidentielle» n’a pas, non plus,  lésiné sur les coups bas pour écarter les prétendants au trône. Elle a même balayé au « Centre » pour faire un boulevard au président sortant. Exit les Villepin, Borloo, Morin, Bayrou… circulez, y a rien à voir. Nous avons un Napoléon-bis, nous voulons le garder, avec ou sans valises

- Le Bloc identitaire d’Arnaud Gouillon a jeté l’éponge, faute de moyens financiers pour s’engager dans cette campagne. Forcément, il est tout jeune en politique, ce petit, il n’a pas eu le temps d’amasser de fortune. C’est un « sang neuf » à qui il reste maintenant à acquérir la sagesse et ne pas prêter l’oreille aux sirènes de la division. La droite nationale a besoin de tous ses patriotes pour combattre l’ennemi commun. Ce qui rassemble est plus important que ce qui divise…  

- Le Parti de la France de Carl Lang aurait tendance à se distinguer par ses attaques contre le Front National. Pour des nationalistes de droite, ça la fiche plutôt mal ! Leur problème réside dans le fait que bon nombre de leurs dirigeants ont quitté le FN, soit par mésentente, déconvenue ou éviction… et qu’ils vouent une rancune tenace à Marine Le Pen. Certains prétendent que c’est uniquement par « vengeance » qu’ils présenteraient un candidat en spéculant sur un score qui serait à même de priver Marine de second tour … Froid calcul ! Si c’était vraiment le cas, le machiavélisme en politique ne serait pas l’apanage de la seule gauche !...

          En tout cas, un Parti de la France qui entrerait en lice, uniquement pour glisser une peau de banane à la seule candidate de la résistance nationale qui fédère aussi bien à droite qu’à gauche ne serait ni élégant, ni honnête, ni respectable, ni patriotique. Aux « Petits Echos », nous refusons d’accréditer cette hypothèse et gageons que Carl Lang saura choisir la voie de la raison et de l’honneur. 

          La lutte sera, sans nul doute, assez prévisible au premier tour. Le second (tour) a toutes les chances de nous présenter un remake de 2002 à l’envers… Sauf que, nombreux sont les français qui rejettent, avec force, le président sortant et sa politique assassine comme ils rejettent celui qui défendra la politique gauchiste, par trop multiculturelle, de la France et qui ne s'en cache pas.

Dans tout ça, que devient « le vote Pied Noir » ?

          Les Français d’Algérie - Harkis compris - bernés, spoliés, méprisés par les politiciens de gauche et de droite durant un demi-siècle, auront leur mot à dire, à ce moment-là… Bien sûr, il en est qui roulent, encore, pour l’UMP et leurs cousins germains gaullistes. D’autres, moins glorieux (aux relents « progressistes »), sont favorables à une repentance de la France envers l’Algérie et, en ce sens, soutiennent la gauche socialo-communiste pour une hypothétique « paix des mémoires »… Et puis, il y a ceux qui, sous couvert d’une  « reconnaissance réclamée depuis cinquante ans », œuvrent d’arrache-pied en espérant détourner les voix des Français d’Algérie en faveur de leur Mouvement.

            Pour toutes ces raisons, « Les Petits Echos », toujours à la pointe du combat patriotique, s’engagent à soutenir la seule candidate capable de redonner aux Français, l’espoir qu’ils ont perdu au fil des législatures…

… Celle qui stoppera l’islamisation programmée de la France et lui inculquera les valeurs qui ont fait, jadis, sa grandeur, sa gloire et son renom.

… Celle qui a promis d’accorder aux Réfugiés Français d’Algérie, la reconnaissance qui leur est due en réhabilitant leur mémoire, en dénonçant les crimes « contre l’humanité » que représentent les milliers de disparus, les génocides d’El-Halia, de Melouza, de la rue d’Isly à Alger, du 5 juillet 1962 à Oran et des massacres de milliers de harkis et Musulmans fidèles à la France.

… Celle qui veut empêcher –en dépit de la dictature des associations « droits de l’hommiste »- que la situation criminelle qu’ils ont vécue, « là-bas », se reproduise un jour, ici, en combattant l’insécurité et l’immigration maghrébine incontrôlée, synonyme de libanisation de la France vers laquelle nous mènent inéluctablement les protagonistes de l’UMPS.

NOUS SERONS « LES GARS DE LA MARINE » !

          En prenant cette position, « Les Petits Echos » savent qu’ils risquent de perdre quelques-uns de leurs lecteurs qui, engoncés dans leur autosatisfaction béate « d’apolitisme », n’ont toujours pas compris que c’est, précisément, la politique qui les a menés là où ils sont aujourd’hui…

          Mais nous n’avons plus le droit de tergiverser ni de préserver les susceptibilités de chacun. Le temps fait son œuvre et nos rangs s’amenuisent... Nos petits enfants n’auront peut-être pas la chance, demain, de vivre dans cette France que nos pères ont si vaillamment défendue, celle que nous avons aimée et chérie au-delà de la raison...

          Nous expliquerons notre choix à ceux de nos compatriotes et à nos amis juifs de France et d’Israël qui, nombreux, nous lisent et nourrissent encore quelque appréhension envers Marine...

          Ainsi, pressurés qu’ils sont par ces partis traditionnels qui la vouent à une diabolisation perpétuelle en n’ayant de cesse d’agiter à son endroit l’épouvantail par trop éculé du fascisme, du racisme et de l’antisémitisme, ils ignorent que c’est, en premier lieu, le propre intérêt électoral de ces derniers qu’ils défendent… dénigrant par là même 30% (baromètre politique réalisé par l’institut Opinionway pour Metro paru le 17 octobre 2011) du corps électoral. « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! », prétendait Fouquier-Tinville.

           Nous leur rappelons que les antisémites français et les défenseurs de la repentance se sont déclarés, déjà, dans les partis de gauche, en choisissant définitivement leur camp en faveur de la Palestine (Martine Aubry), de la repentance envers l’Algérie (François Hollande), du FLN (Montebourg, petit fils de « djounnoun » qui combattit l’armée française). Ils le démontrent régulièrement en organisant des manifestations afro-maghrébines avec leurs associations satellites : MRAP, SOS racisme, LICRA, PIR, LDH… en se recueillant par « devoir de mémoire ( !) » sur les victimes fellouzes du 17 octobre 1961 à Paris sans la moindre pensée pour les 120 policiers parisiens assassinés par ces mêmes fellouzes, ni pour ces innombrables autres victimes françaises qui arrosaient chaque jour de leur sang la terre d’Algérie. Si Lamartine était toujours de ce monde, il aurait fustigé le sieur Hollande en lui criant : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron ! » 

          Nous soutiendrons Marine le Pen dans sa course à l’élection présidentielle, parce qu’elle représente l’Avenir et qu’elle incarne l’espoir pour des millions de Français. Allez Marine, courage ! Le petit peuple, celui qui souffre et qui t’aime, est derrière toi ! 

Danièle LOPEZ (webmestre des « Petits Echos ») e-mail : rue.nobel@laposte.net

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« Je voudrais n’être pas Français, pour pouvoir dire

Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre

Je te proclame, toi que ronge le vautour,

Ma patrie et ma gloire, et mon unique amour »

(Victor Hugo)

-o-o-o-o-o-o-o-

    Après la pitoyable prestation du Maire de Marseille et l’affront fait à ses concitoyens en honorant la poseuse de bombes, Zhora Drif, faute de réactions des élus de l’UMPS, celle, courageuse, d’un élu frontiste marseillais, Stephan Ravier, sous les quolibets de ces derniers : Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/?p=146786#comments

… Et il s’est trouvé des élus PN ou se réclamant de « l’Algérie française » pour hurler avec les loups… Et ces élus, adeptes de la gamelle à la solde de Gaudin, au mépris de leur honneur et de leur dignité, appellent, d’ores et déjà, leurs compatriotes (notamment les plus âgés) à voter, dès le 1er tour, en faveur de Sarkozy. La honte ne se raconte pas ; elle s’encaisse !

-o-o-o-o-o-o-o-

LA FRANCE DES MENTEURS

Il existe une race d’historiens en France dont l’unique objectif est de mentir. Ils se complaisent dans l’exagération jusqu’à l’outrance des faits qu’ils relatent et qui, hélas, servent de référence par la suite auprès de tous les médias et cela pour la bonne et simple raison qu’ils sont les seuls à être invités sur les plateaux de télévision où leur parole devient évangile. Je veux parler de messieurs Benjamin Stora, Gilles Manceron, Jean-Luc Einaudi, Olivier Todd et j’en passe et des meilleurs. Quand il s’agit de l’Algérie les 130 années de colonisation française n’ont été qu’un génocide (Il y avait 750.000 Arabes en 1830… 10 millions en 1962) ; le 8 mai 1945 aurait laissé –d’après ces froids penseurs- sur le terrain 45.000 morts (officiellement environ 7000 et c’est déjà trop) ; la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962 aurait fait 1.500.000 morts arabes… Les chiffres officielles font état de 270.000 environ. Et le 17 octobre 1961 ? Ecoutez-les raconter le 17 octobre 1961 !...

          Ce fut un « massacre », une hécatombe de corps, 300 Algériens assassinés et 2300 blessés ! Vraiment les forces de l’ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens de la paix, des CRS, des gendarmes mobiles et des forces auxiliaires de Harkis devaient être couvertes de sang !...Il est de notre devoir, à nous petits journalistes, petits écrivains, petits conférenciers, qui ne sont écoutés par personne, de rétablir la vérité quand elle est évidente et incontestable.

          Le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

- Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal. 

- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant plus de 2500 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé ! 

          La réalité est tout autre. En vérité il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier. Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

          En revanche voici un autre bilan qu’il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : Entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Egalement 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans ! Au cours de ces 7 années il y eut en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés. Il faut que cela se sache : Il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine. Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n’a pas vécu ces évènements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.

          Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l’histoire de la France ?

Manuel Gomez (ancien journaliste à « L’Aurore » et au « Figaro ») e-mail : manuel.gomez2000@hotmail.fr

-o-o-o-o-o-o-o-

Qui sont « Les Petits Echos » ?

L'ALGERIANISATION DE LA FRANCE EST EN ROUTE

- Comment rester impassibles devant tant de lâcheté de la part de Sarkozy et des autres pareils ? En acceptant le déroulement des manifestations pro FLN annoncées pour ce mois d'octobre 2011, l'Etat se rend complice de l'algérianisation de la France : « Les petite échos » - Cliquez sur : http://www.petitsechodoran.com/la-france-en-otage/l-alg-rianisation-de-la-france-est-en-route,a2609290.html

-o-o-o-o-o-o-o-

COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIS

CONGRÈS NATIONAL les 29 et 30 Octobre 2011

Salle Guillaume de Nogaret - Place du Pr. Mirouze – Espace Pitot –

34000 MONTPELLIER

Renseignements : Hamid Gouraï et Zohra Benguerrah

Tel. 04.67.82.69.96 et 06.24.84.65.18 - e-mail : resistance-harkie430@live.fr 

Merci de réserver vos places pour les repas du midi

-o-o-o-o-o-o-o

« LA VALISE OU LE CERCUEIL »

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4

- Samedi 29 octobre - 19h - Salle Polyvalente - place de la Mairie – 34 280 - LA GRANDE MOTTE - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignement au 04.67.84.83.38 OU 06.73.68.47.86

Samedi 10 décembre – 14h30 et 17h30 – Cinéma « Le Nautilus » - Au-dessus de la Mairie - Rive gauche – 34 250 PALAVAS LES FLOTS - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignements : Tel. 04.67.27.87.26 OU 06.13.56.00.36 - e-mail : reportage34@yahoo.fr

Pour les autres lieux de projection, cliquez sur : http://reportage34.skyrock.com/ 

o-o-o-o-o-o-o-o

A l’aube du « cinquantenaire », le Rassemblement National des Français d’Algérie et leurs Amis entame, à ANTIBES, les 3, 4 et 5 décembre 2011, à l’espace « Fort-Carré », avenue du 11 Novembre (route du bord de mer), le cycle des commémorations. Au programme : Expositions, conférences, film. Tous les renseignements en cliquant sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/10/20/22422270.html

(Information importante.Le programme qui apparaît est quelque peu illisible. Il suffit de cliquer dessus et le format en PDF, de meilleure qualité, apparaît) Entrée libre – Parkings gratuits – Tel. 06.03.49.45.26 – 06.63.02.38.83 – 06.15.83.85.68 - 04.93.20.85.04 – e-mail : casalonga.jean-yves@orange.fr

-o-o-o-o-o-o-o

- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18123 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

-o-o-o-o-o-o-o- 

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

-o-o-o-o-o-o-o- 

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie – 

Son blog, cliquer sur : - Mon Combat - 

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment :  Tapez « NON »   

-o-o-o-o-o-o-o- 

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

27 octobre 2011

ARLETTE SCHNEIDER

          Née à Alger, y était installée depuis 5 générations.  En 1962, comme beaucoup de Pieds-Noirs, avec sa famille, elle rejoint  la France.  Professeur de l’Education Nationale (Lettres/espagnol), aujourd’hui à la retraite, Arlette Schneider est écrivaine romancière. Lauréate à de nombreux concours littéraires, elle participe à plusieurs  salons du livre ainsi qu’à des expositions régionales ; elle anime également des conférences. Depuis février 2008, à Bordeaux, Arlette Schneider est présidente fondatrice de l’association des Auteurs d’Aquitaine, « Jeter l‘Encre », parrainée par Jean-Claude Guillebault, journaliste et écrivain PN. Tous les deux ans « Jeter l’encre »  publie un recueil de textes, vendu  au profit des enfants malades à l’hôpital. 

Ses ouvrages.

«Les collines de l’espoir»

COUVERTURE_20COLLINES_20DE_20L_ESPOIR LES_20COLLINES_20DE_20L_ESPOIR_20_20FICHE

          Editions Hugues de Chivré, 2006 - 26 euros + 3, 50 euros frais d’envoi - Œuvre documentaire historique illustrée de cartes postales et de documents des archives nationales. En hommage à ses aïeux.  L’arrivée des pionniers en Algérie en 1830, l’histoire de la création du premier village français, situé à 10km à l’ouest d’Alger, Dély-Ibrahim. L’auteure narre la colonisation et la vie là-bas, dans le village, sous le chant des cigales ; son style est parfumé de mille senteurs exotiques. Arlette Schneider sait créer l’émotion de son pays qui l’étreint.

A travers « Les collines de l’espoir », le lecteur, avec beaucoup de plaisir, se trouve au cœur de l’action en 1830 puis en 1962. Le voyage mouvementé, passionnant et émouvant le conduit à travers le temps et l’espace. Toute la première partie, d’une façon documentée, traite la conquête française sous la France de Charles x et de Louis Philippe ainsi que la situation socio-économique au sein de l’empire Ottoman en 1830.En effet, après avoir retracé l’occupation du sol en Algérie depuis les Phéniciens, en passant par les frères Barberousse, avec des qualités d’historienne, l’écrivaine explique en un style clair et concis comment le projet d’expédition française a mûri depuis le règne de Louis XIV et sous Napoléon. Au départ, les causes de la conquête française se veulent humanitaires. Mais, Arlette Schneider nous remémore le fait historique déclencheur de la prise d’Alger avec le récit du coup d’éventail, ainsi que la prise du célèbre trésor d’Alger, un détournement d’argent et d’or qui rejoint le roman de fiction ou les histoires burlesques de Tintin.

          La deuxième partie de l’ouvrage, autobiographique et anecdotique, aborde les origines du village et sa vie jusqu’en 1962. Les premiers pionniers arrivent de France, d’Allemagne, de Suisse et des îles Baléares. Plusieurs pages sont consacrés à l’exode de tous ces émigrés qui, par centaines, fuient la pauvreté, la maladie, le chômage et les insurrections. Au moyen de diligences et d’embarcations peu sûres, ils bravent les tempêtes avant de poser le pied sur « les collines de l’espoir. » Le côté artistique de l’écrivaine a mis en valeur des cartes postales, des photos, des reproductions de peintures, des poésies qui brodent admirablement les lieux de cette mémoire française. Le lecteur est chaleureusement invité à la magnifique promenade ensoleillée à travers laquelle il traverse les rues du village, Dély-Ibrahim. Ce sont des odeurs exotiques et des bouquets de couleurs. Il rencontre des femmes et des hommes, Européens et Musulmans dans un décor de paysages fabuleux, au pays des jardins, des cigognes, des vaches et des chevaux. Il partage la vie communautaire des villageois. Il vit intensément l’instant.

          De plus, à la fin de l’ouvrage, le lecteur a le plaisir de poursuivre sa lecture par des documents authentiques des Archives Nationales que l’écrivaine a recueillis. A travers les 224 pages de récit illustré, le lecteur côtoie également les grandes figures de l’histoire : le Consul français, Deval , le dey Hussein, le comte de Bourmont, le Général Berthezène, le Général Clauzel, Yves Boutin, Colonel du Génie qui fut envoyé en éclaireur et détective privé sous Napoléon afin d’étudier le lieu précis du débarquement, le duc des Cars, le général Lamoricière et ses zouaves pontificaux, le maréchal Bugeaud dont l’œuvre fut considérable tant au point de vue de la colonisation civile que militaire et religieuse et enfin Abd-el-Kader qui poursuivit la guerre à la France. « Avec simplicité et en employant toujours le mot juste », par les moyens de sa plume lyrique et des souvenirs colorés, Arlette Schneider a su admirablement recréé l’ambiance qui existait dans son village au cours des années soixante.

          Ainsi, la vie paisible à Dély-Ibrahim renaît pour la postérité. L’ouvrage, historique avant tout, est très riche, varié, prenant. Porteur d’un témoignage, d’une mémoire collective, par sa générosité, son naturel et la force qui s’en dégage, il est communicatif. Il touche le cœur du lecteur. Il l’émeut. Pour un écrivain, écrire n’est-ce pas donner du plaisir au lecteur et l’émouvoir ? Arlette Schneider a ce don de la plume. Elle souhaite vivement que son ouvrage, « Les collines de l’espoir » devienne un message de paix, d’amour et de foi en l’Homme. « Que ce livre éclaire les consciences pour que chacun d’entre nous fraternise afin d’être un nouveau bâtisseur d’Humanité. »

«De l’oranger à l’érable»

De_l_oranger___l__rable_couverture

          Editions Hugues de Chivré, 2008 -  17, 50 + 3, 50 euros frais d’envoi. Roman historique. Robert, l’Américain et Ariane, la Française naissent à la Clinique des Orangers à Alger, le 11/11, l’un à 11 heures du soir, l’autre à 11 heures du matin. Ils dorment dans le même berceau. Le départ des pionniers à partir du Havre, l’histoire de la colonisation au Texas, la vie en Algérie et les évènements dramatiques. Des paysages colorés de lumière, des émotions, de l’amour, du suspens. L’histoire nous conduit jusqu’au 11 septembre  à  New-York.

EXTRAITS DU ROMAN, « DE L’ORANGER A L’ERABLE »

I / En 1945, dans le port de Haiphong, une fusillade éclate entre une jonque chinoise et la douane française. C’est le début de la première guerre d’Indochine. Les hostilités commencent et mobilisent le monde. Hô chi Minh et son parti, le Vietminh, lancent contre les français, une offensive générale qui se solde par la mort de centaines d’individus. Aucun de ces soldats n’a choisi son tragique destin. Plusieurs d’entre eux perdent la vie. Un an plus tard, le 11 novembre 1946, Ariane vient au monde sur le continent africain. - J’aurais pu avoir les yeux bridés mais mon destin a choisi d’autres rives ! Ma grand-mère maternelle, femme intelligente et spirituelle, avait sa théorie : elle clamait - à qui voulait bien l’entendre- que chaque individu est porteur d’une mission et dès le jour de notre naissance, nous possédons un numéro personnel.

II / Le soir du 11 novembre 1946, Alger, la belle blanche, éteint ses derniers feux sur l’étincelante baie. Elle entame sa longue nuit étoilée. Les flots se sont endormis dans le doux clapotis. Et, semblables à un grand couscoussier émaillé, les étoiles tamisent le ciel de leur lumière. Des milliers de lucioles illuminent la voûte céleste jusqu’au firmament. La pleine lune, grand disque d’or brille magiquement. Sa lueur safranée colore le puits de la nuit. L’immense réverbère couvre de lumière la capitale. Les maisons d’un blanc laiteux, amoncelées, assemblées tels des cubes, dégringolent sur la poudre pailletée des douces collines. L’auréole se reflète et danse sur le plat de l’eau paisible. On imagine un somptueux ballet du peintre Edgar Degas. La mer Méditerranée pourrait être déchaînée. Non, pas du tout ! L’écume cotonneuse, tel un grand drap enveloppe les vaguelettes qui échouent mollement sur la plage déserte. Sans fracas. De ses doux festons, l’eau caresse le rivage dentelé et immobile. Pas un bruit. Alger respire. Á travers tous ses pores, la capitale respire profondément sa quiétude. Dans la Maternité, tout est paisible. On n’entend pas un bruit. Pas un bruit ! D’ici quelques minutes, les onze coups vont sonner à la pendule murale du long couloir. Les bébés, ceux qui n’ont que quelques heures de vie d’avance sur Ariane, dorment. Pas un ronflement ! Une respiration collective profonde berce les chambres. L’inspiration et l’expiration. Là, dans cette ambiance, sereine et feutrée, une bougie vacille. La flamme de la naissance d’Ariane.

III / En 1830, en Afrique du Nord, les Turcs vivaient dans la cité, la Citadelle appelée la Casbah. A Alger et dans tout le pays, le soleil est violent, cuisant. Il faut s’en protéger. Ni le chapeau de paille, ni la chéchia, ni le voile ne suffisent à faire obstacle aux rayons brûlants de l’astre. Afin de bénéficier de l’ombre pendant la plus grande partie de la journée, les constructions hétéroclites s’étagent autour des petites rues étroites et pentues comme des sentiers muletiers se croisant et se mêlant, tel un écheveau. A travers ce dédale de ruelles tortueuses et secrètes, pleines de charme et de surprises, la lumière pénètre à peine. Elle rampe, puise de l’éclat sur les murailles blanches, descend et se glisse sur les volets bleus. Là, à l’abri des regards et de la modernité, derrière des lucarnes, repliée sur elle-même, la vie s’écoule, immuable et mystérieuse. L’entrebâillement des portes basses, épaisses, serties de ferrures donne l’impression d’ouvrir et de fermer sur des prisons. Des cours entrouvertes, des puits de jour, font deviner des maisons. Accablés par la forte chaleur, des hommes sont allongés sur les seuils ou sur une marche d’un escalier qui donne le vertige. Immobiles et muets, enveloppés dans leur burnous, leur tête baissée semble vide de pensée. Même la piqûre des mouches ne parvient pas à les faire bouger ! 

IV / Au Texas, au début de la colonisation, les rapports entre les premiers colons et les tribus indiennes sont relativement bons. Les Lipans fournissent aux Européens du gibier en abondance contre d’autres produits alimentaires et des boissons. Ils leur enseignent l’usage et la culture des plantes médicinales et apprécient les chants et la musique des églises. Puis, les relations se dégradent. Certains soirs, des voleurs rôdent. Les Indiens kidnappent les colons pour les dépouiller. Les Lipans, craignant les représailles des blancs, limitent leur butin. En 1849, la situation change totalement. De plus en plus menacés par la colonisation, les Comanches lancent des raids sur des fermes isolées et sur les petites communautés comme d’Hanis ou Quithi.

V / L’air noyé de gaz toxiques est irrespirable. Il devient immobile, imperceptible Une fumée nauséabonde, une lourde cape noire couvre New-York. Voilé par toutes les émanations, le soleil a disparu. Lui aussi a pris la fuite ! La chaleur est à mourir. Ariane croit se trouver devant le Vésuve en irruption. Les températures sont extrêmes, aussi hautes que dans la vallée de la mort. Elles atteignent les cinquante degrés. ( …) Tout le sud de Manhattan est plongé dans le noir complet. Les incendies énormes se propagent, les vitres sont soufflées, les débris sont projetés à des centaines de mètres alentours. Des voitures sont calcinées. Des corps brûlent sous les décombres. C’est la panique générale. Une scène apocalyptique ! Dans les avenues, les gens pleurent et se serrent très fort les uns contre les autres. Leur visage est tuméfié de douleur. Ariane, plaquée au sol, fait le signe de la croix sur sa poitrine. Elle veut prier mais son cerveau reste paralysé. Il lui est impossible d’articuler le moindre son, le moindre mot. Elle reste muette. La nausée s’empare d’elle. Un goût de métal brûlant et acide, une odeur de chair brûlée, calcinée, un nuage de poussière aveuglante l’hypnotisent et semblent lui avoir brûlé la langue. Sa bouche écume, elle n’émet que des cris de détresse. Le long de ses joues rouges, ses yeux laissent couler de grosses larmes. La malédiction s’est abattue sur elle, autour d’elle et sur la ville sans qu’Ariane n’en comprenne la raison. Les fumées asphyxiantes qui se répandent dans l’atmosphère ne permettent plus à l’air de circuler.

«La Sultane aux yeux bleus»

La_sultane_aux_yeux_bleus_couverture

          Editions Hugues de Chivré, Roman historique juin 2011  20 euros  + 3, 50 euros frais d’envoi.  Au XIXème siècle, la vie traditionnelle du Jura, l’empire ottoman sous le règne d’Abd-el-Kader, le Maroc où les paysages sublimes ont un parfum de palais et de harems. La vie de Jeanne Lanternier, une petite paysanne jurassienne qui avec sa famille s’installe dans le premier village français créé en Algérie, aux portes de la Mitidja. Basée sur un fait authentique, l'histoire de Jeanne Lanternier se rapproche plus du conte que du fait divers. En visitant le village de Chatelay dans le Jura et grâce à la rencontre avec Rémy Démoly, historien local et possesseur de nombreuses archives sur la vie de la jurassienne, Arlette Schneider, subjuguée par le destin extraordinaire de la jeune pionnière du XIXe siècle, nous fait partager cette aventure.
          En 1832, époque de la colonisation en Afrique du Nord, la famille Lanternier quitte son village natal dans le Jura pour rejoindre l'Algérie. La France installe les pionniers aux portes de la Mitidja. Quatre ans plus tard, Jeanne, la fille du cardeur de chanvre voit sa vie basculer : enlevée par des pillards, présentée à l'émir Abd el-Kader, l'adolescente est finalement offerte à la cour du Maroc et devient la favorite du sultan.

          Ce roman historique biographique évoque la vie traditionnelle du Jura où les marchands roulants sillonnent les routes, il nous conduit vers l'Algérie où Abd-el-Kader s'oppose à la colonisation française, puis au Maroc où les paysages sublimes ont un parfum de palais et de harems.

          Arlette Schneider nous plonge dans le contexte du XIXe siècle. L'auteur recrée la vie de Jeanne Lanternier dont le destin hors du commun a soulevé bien des controverses. Une histoire peu ordinaire, passionnante : la vie riche et atypique de celle qui entra à la cour de la dynastie des Alaouites.

LA_VOIX_DU_JURA

Pour contacter l’auteure Email : artslettreschneider@laposte.net Tel : 06 64 10 06 04

Retour nos lectures. 

23 octobre 2011

NOS LECTURES

19 octobre 2011

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

HERISSON__toile

Monsieur le Président de la République

Palais de l'Elysée

55, rue du faubourg Saint-Honoré

75008  Paris

MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 

          Permettez-moi de me présenter: Je suis l'un des 3.000.000 de repliés en France, au moment ou notre pays après s'être dégagé de l'Indochine et de ses protectorats, s'est débarrassé dans la foulée de la Tunisie et du Maroc et de ses départements Français d'Algérie. 

          Avec le respect dû à votre haute fonction et à votre personne, je me permets de rappeler succinctement les engagements pris envers nous le 19 Mars 1962 à Evian, engagements qu'en partie, vous avez fait vôtres lors de votre campagne présidentielle de 2007.       

          Ces accords prévoyaient entres autres, une juste indemnisation (envers des Français d'Algérie),en compensation d'un scandaleux et ignoble marché passé sur leur dos entre le pouvoir Français du moment et ses ennemis du FLN, la main mise sur leurs modestes avoirs après leur expulsion ( manu militari) de leur pays natal représenté par trois de nos départements Français. Votre serviteur âgé de 29 ans était de ceux-là. 

          Historiquement et pour mémoire, nous (Pieds-noirs) n'avons jamais conquis ce pays par la force des armes, mais uniquement par notre travail acharné, à la sueur de nos fronts,   notre persévérance, nos mains calleuses et sans penser un seul instant aux maladies endémiques qui étaient notre lot de ce risque assumé. 

          Le général de Gaulle s'appuyant sur le décret n° 60-1299 du 8 décembre 1960 et son  référendum national du 8 Janvier 1961 sur l'autodétermination en Algérie (hors consultation des principaux intéressés), donnait lui-même le signal de l’hallali et de la chasse aux Français de là-bas. Ces derniers réagirent tout à fait normalement à la « Jean Moulin » avec l'énergie du désespoir tout  comme avait réagi la France occupée face aux hordes germaniques en 1940 en se voyant occupée et contrainte à l'exode en France encore libre. 

          Confrontés aux résultats de ce referendum, après le marché de dupes du 19.03.62 à Evian et aux ambiguïtés  préméditées et calculées des  « Je vous ai compris, il n'y a ici que des Français à part entière, Vive l'Algérie Française et plan de Constantine», nous avions violemment réagi. 

          Ces « journées des dupes » nous livrèrent pieds et poings liés  aux balles et couteaux des assassins de la rue d'Isly à Alger et du 5 Juillet à Oran. Ceux qui eurent le temps de choisir « la valise » le firent. Les autres, malheureusement, reposent (si l'on peut dire) pour quelques-uns dans des fosses communes à  Alger, pour les autres  au fond du Petit Lac à Oran. Tous ceux-là, n'eurent que le choix du « cercueil ». Certains rescapés de ces derniers  furent envoyés dans des galeries minières durant des années jusqu'à la fin de leur vie, les jeunes femmes et les fillettes dans des bordels de campagne. 

          Entre cette date fatidique et le 2 Juillet 1962, plus d'un million des nôtres, arriva en Métropole sous l'indifférence et la réprobation de la majorité de la population qui ne voulait pas de  Français « colonialistes » venus en perturbateurs en pleine période des congés payés. Même un certain édile Marseillais aurait voulu nous voir repartir d'où nous venions et  que l'on saborda au large, les bateaux du retour. A l'exception de la « Croix Rouge » aucune O.N.G (genre LICRA, LDH ou similaires) ne se pencha sur notre sort et il n'existait pas encore pour nous, hélas, des Coluche, des Abbés Pierre ou des sœurs Emmanuelle. 

          Nos avoirs en Algérie furent très vite considérés comme biens vacants, saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par un état parjure sous le regard éteint, impavide et  gêné de ce qu’était l'autorité Française encore en place. 

          En compensation, une série de mesurettes (prêts de réinstallation) fut prise et  25 ans plus tard, le Président  Mitterrand (P.S) nous faisait verser un acompte  sur indemnisations étalé sur 10 ans à l'origine et négociable auprès des banques. Ce  délai fut ramené par la suite à 5 ans. La presque totalité des banques (sauf une, représentée par un gentil écureuil) fit une ristourne d'intérêts, cette dernière, vraie usurière  refusa tout net, sous prétexte que les intérêts convenus ne l'étaient pas en fonction de la durée de remboursement mais en fonction des sommes gagées. Votre serviteur  est une des victimes de la Caisse d’épargne d’avignon. 

          Rien ne nous aura été épargné pour nous mettre en difficultés. Notre manque de fonds propres, en est la cause. Notre position de créanciers privilégiés (juridiques et humains), n'ayant aucun effet protecteur sur l’Algérie et sur la France avaliste passive de ces accords. 

          Finalement, notre désarroi attira tout de même  l’attention des pouvoirs publics qui créèrent des commissions de désendettement des Rapatriés réinstallés dans une profession non salariée: la CONAIR, sous couvert de la M.I.R, (remède pire que le mal comme nous le constaterons plus tard à nos dépens). Cette initiative eut pour effet provisoire pour ceux qui en bénéficièrent de faire stopper  les poursuites judiciaires contre nous. 

          La bouffée d’oxygène insufflée par l'arrêt des poursuites, nous laissait supposer   qu’une décision d’indemnisation interviendrait dans un avenir proche, ce qui eut pour effet de faire patienter nos créanciers. Ces derniers étaient en droit de penser eux aussi qu’au  pire des cas, l’Etat se subrogerait aux Rapatriés endettés, jusqu’à paiement de leurs indemnisations, auxquelles s’était engagé le 19 Mars 1962, notre Mère Patrie, à Evian face à des bergers de troupeaux de moutons. 

          Non seulement rien ne fut fait en ce domaine par la CNAIR quelques dix ans plus tard, mais au contraire, la Cour de cassation de Paris, dans un arrêt du 7 Avril 2006, restreignait la portée de l’article 100 relatif à l’arrêt des poursuites, créant ainsi une brèche dans laquelle s’engouffrèrent avec avidité et cupidité nos créanciers. Du coup, nous étions redevenus les cibles privilégiées des huissiers et d'officines marginales de recouvrement. 

          Il serait temps que les pouvoirs publics dépendant de votre autorité et qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières, (notamment et à juste titre en matière de prises d'otages de ressortissants Français ), se rendent compte qu'il existe encore chez nous, en France, une autre catégorie d'otages venus de trois départements Français et victimes du « vent de l'histoire » et d'une politique désastreuse dont les cartes étaient truquées et les dés pipés d'avance. 

          Ainsi au 31 Décembre 2011, cela fera 18.173 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournent pudiquement leur regard, n’élèvent la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles aussi.       

          Nous apprécierions aussi, qu’en France, quelqu'un réalise enfin que depuis 49 ans que  notre communauté est en métropole, nous n'avons jamais fait parler de nous en brulant des voitures, en caillassant les forces de l'ordre, en sifflant notre hymne national, en brulant ou en se torchant avec notre drapeau, comme récemment sur la place du Capitole à Toulouse. 

          Bon nombre des nôtres (parmi les plus âgés) disparaissons journellement, notre compte à rebours ayant commencé. Mais fort heureusement nous avons  réussi à bien instruire et éduquer nos enfants et petits enfants qui marchent déjà sur la trace de nos pas. 

          Nous savons qu'en 1962, vous n'étiez âgé que de sept ans et comme beaucoup de nos enfants, nés  la même année, vous ne pouvez pas comprendre (si ce n'est par la version déformée d'historiens de mauvaise foi) le drame qu'a été le nôtre, la diaspora préméditée et ce chaos dans lequel nous sommes plongés depuis bientôt 1/2 siècle. 

          Nous savons aussi que par honnêteté intellectuelle vous ne resterez pas insensible à notre appel. Peut-être n'est-il pas encore trop tard pour nous démontrer que les engagements pris par votre personne, pour  mieux nous convaincre de votre détermination lors de votre campagne présidentielle  n’étaient pas  qu'un argument électoral. 

          Obéissant à une logique qui s'imposait d'elle-même suivant vos promesses  qui  nous avaient insufflé un immense espoir, vous avez bénéficié de  la majorité de nos  voix  soit un potentiel non négligeable vous permettant de  creuser l'écart entre votre concurrente et vous, Nous refusons de penser que vous ne tiendrez pas votre promesse.

          Depuis 49 ans, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et nous ne vivons plus  que dans l’espoir du respect et de l'application des dispositions solennelles prises déjà lors des accords d'Evian, en faveur des Français d'Algérie. 

          Mais nous sommes surpris et inquiets, depuis que vous aviez remanié votre gouvernement en Novembre 2010 et juste avant, nous avions l'espoir que vous alliez probablement créer  un ministère ou un secrétariat d'état des droits (et devoirs) des  rapatriés. 

          Le Mardi 16 Novembre 2010, nous avions été  très attentifs à vos déclarations durant l'interview que vous aviez accordé à Madame Claire Chazal et Messieurs David Pujedas et Michel Denizot. Vous aviez provoqué, avec un art consommé, beaucoup de questions intéressantes auxquelles vous aviez apporté des réponses claires et convaincantes, mais à aucun moment ni vous ni ces interviewers aviez abordé la question primordiale relative aux  rapatriés d'Algérie. 

          Auriez-vous un problème récurrent envers nous? Si oui, nous ne voyons pas ni pourquoi ni comment. 

          En 2012, auront lieu les élections Présidentielles et, coïncidence étrange, le 14 Juillet (à quelques jours prés) marquera aussi le cinquantenaire de notre diaspora. Nous prévoyons d'ailleurs d'organiser de belles et pacifiques manifestations commémoratives nationales d'une grande ampleur, de ce tragique anniversaire, dans les principales villes de France. 

          Nous rêvons d'un geste très fort de votre part avant la fin ou le renouvellement de votre mandat, ce qui nous apporterait l'apaisement et marquerait la fin de cette discrimination exercée contre des Français...à part entière, par leur sang « versé », par leur amour immodéré de la  France, de son drapeau tricolore et de sa Marseillaise. 

          Merci de bien vouloir pardonner la  hardiesse de certains de mes propos  et dans cette perspective, Monsieur le Président, je vous présente mes plus profonds et plus respectueux sentiments.

 

Octobre 2011

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

Publicité
Publicité
19 octobre 2011

LE LYCEE LAMORICIERE D'ORAN

19 octobre 2011

LES 20 ANS D'ALLO EN ARLES 2011

          Les anciens du lycée Lamoricière d'Oran (ALLO) viennent de se réunir les 1 et 2 octobre 2011 en Arles à l'occasion du 20ème anniversaire de l'association présidée par Jean FUMAROLI.

          Cette réunion à laquelle assistait une centaine d'anciens du lycée, pour la plupart d'entre-eux accompagnés de leurs épouses, voire de leurs enfants et même petits-enfants, a commencé le vendredi 30 septembre à la résidence Maeva Club Camargue par une soirée de retrouvailles à la bodega du domaine. 

          Le samedi 1er, les membres de l'association se sont retrouvés pour l'indispensable A.G. tandis que les épouses se rendaient au Musée Arles Antique pour une visite passionnante. La soirée de gala a permis de resserrer encore des liens amicaux indéfectibles autour d'une excellente table sur laquelle la bouteille d'eau était largement dominée par des vins et un champagne succulents, choisis et livrés par le Président lui-même. Un orchestre, dirigé par un ancien du Lycée, a entrainé sur la piste des couples qui n'avaient rien perdu de leur virtuosité de jeunesse ... jusqu'à fort tard ! 

          Dimanche matin les congressistes étaient guidés brillamment dans les rues de la ville pour y découvrir les incomparables monuments témoins d'une importante présence romaine. L'après-midi commençait par un gigantesque méchoui chez le Bachaga Boualem à Mas Thibert pour se poursuivre jusqu'à l'heure inévitable de la séparation, sans oublier une tombola riche en lots de qualité. Et, geste très sympathique du bureau d'ALLO, chacun est reparti avec, en souvenir de cet anniversaire, une assiette personnalisée avec les armes de l'école en son centre. Ardaillon était représenté par Jean Candela et son épouse Josiane. 

Pour tous renseignements sur l'association prendre contact avec le Président.

 jeanfumar@numericable.fr

Ce week-end amical a donné lieu à plusieurs séries de photos:

Photos de Claude Nal

 01_009 02_011

 03_012 04_013

05_015 06_018

07_019 08_020

09_029 10_031

 11_040 12_041

13_047 14_048

15_050 16_059

17_063 18_068

19_074 20_077

21_079 22_081

23_082 24_083

25_084

26_094 27_096

28_097 29_098

30_101 31_104

32_105 33_106

34_109 35_114

36_117 37_118

38_119 39_120

40_123 41_124

42_128 43_130

44_131 45_135

46_136 47_138

48_139 49_140

50_141 51_142

52_145 53_146

55_149 59_161

Photos de Henri Lafite:

 01_C_A_1 02_C_A_2

03_C_A_3 04_Claude_et_jean

05_Claude_Nal

06_D_part_de_visite_1 07_D_part_de_visite_2

08_D_part_de_visite_3 09_D_part_de_visite_4

10_D_part_de_visite_5 11_Fran_oise_Nal

12_Georges_Descat 13_Georges_Garraud

14_Hueber___Larmande 15_Les_Larmande_et_Hueber

16_MMes_Podesta___Fumaroli 17_Paul_Caillon___Madame

18_Paul_Podesta

19_Potier 20_Poulet__les_deux_

21_Ren__Biscaldi

22_Ren__Farinacci 23_Rodriguez___Nal

24_Rosas___garson 25_Sarramegna

26_SDC10319 27_SDC10320

28_SDC10328 29_SDC10329

30_SDC10330 31_SDC10331

32_SDC10332 33_SDC10336

34_SDC10339 35_SDC10340

36_SDC10341 37_SDC10343

38_SDC10344 39_SDC10349

40_SDC10350

 

Retour "A.L.L.O."

 

 

15 octobre 2011

LA VERITE SUR LE 17 OCTOBRE 1961

Rappel AVMAJ octobre 2012

hoax

POUR METTRE FIN A LA PROPAGANDE DU PARTI COMMUNISTE ET DU PARTI FLN DE FRANCE

L'histoire vraie sur les évènements du 17 octobre 1961 que les partis de gauche persistent à déformer et que les gaullistes de l'UMP, cautionnent, encore en 2011, alors que le chef d'Etat, De Gaulle, était seul à pouvoir donner des ordres à la police de France et à son préfet de police à Paris, Maurice Papon. 

La bataille de Paris du 17 octobre 1961

Par Maurice Faivre Historien de la guerre d’Algérie, vice-président de la Commission française d’histoire militaire

          Sous le titre : le massacre du 17 octobre 1961, un article de l’encyclopédie en ligne Wikipédia fait le point de cette bataille qui a opposé 25.000 manifestants « algériens », fermement encadrés par le FLN, à 1.658 policiers et gendarmes engagés par le préfet Maurice Papon. Cet article affirme que 32 à 325 manifestants ont été tués, des dizaines jetés à la Seine, en particulier au pont St Michel, 11.700 interpellés et tabassés, dont un certain nombre dans la cour de la Préfecture de Police.

          L’auteur se réfère essentiellement aux ouvrages de Jean-Luc Einaudi (la bataille de Paris, le Seuil, 1999), de Jean-Paul Brunet (Police contre FLN, Flammarion, 1999), de Raymond Muelle (7 ans de guerre en France, Grancher, 2001) et à l’article de Paul Thibaud dans l’Express du 11 octobre 2001. Quatre autres auteurs sont cités (Sylvie Thénault, Jim House et Neil Macmaster, Linda Amiri et Benjamin Stora) et 6 réalisateurs de films. D’emblée, on notera que le chiffre de 32 tués est celui de Brunet, et 325 celui d’Einaudi.

Il apparaît ainsi que des sources importantes sont ignorées :

- un 2° livre de JL Einaudi : Octobre 1961, un massacre à Paris, Fayard, 2001,

- un 2° livre de JP Brunet : Charonne, lumières sur une tragédie, Flammarion, 2003,

- un article du colonel Raymond Montaner : la manifestation du FLN à Paris le 17 octobre 1961, dans la revue Guerres mondiales et conflits contemporains de 2002,

- le livre de Rémy Valat : Les calots bleus et la bataille de Paris, Michalon, 2007.

- les articles de Catherine Segurane: le 17 octobre 1961 : Essai de dénombrement des morts, et La propagande à l’œuvre, dans Agoravox d’octobre 2010.

          Professeur émérite d’Histoire à l’Université de Paris IV, JP Brunet est connu comme un auteur rigoureux. Il est le seul à avoir exploité toutes les archives, en particulier de la PJ, et à en avoir fait une critique historique, ce qui n’est pas le cas d’Einaudi, ni de Paul Thibaud, ni de Sylvie Thénault. Pris à parti de façon polémique par JL Einaudi, JP Brunet a consacré deux chapitres de son 2ème livre à la manifestation du 17 octobre. Il souligne à nouveau les violences inadmissibles (1)  des policiers, confirme les vengeances exercées par des policiers « activistes », mais estime que sur 75 morts conduits à l’Institut médico-légal (IML), la majorité est imputable au FLN.

          Examinant cas par cas la liste des 325 noms, il confirme son évaluation de 32 tués : 14 certains (2)  8 vraisemblables, 4 probables et 6 possibles. Il avait précisé dans l’Histoire d’octobre 2001 : 30 morts en comptant large. Dans son Histoire de la guerre d’Algérie (1992), Benjamin Stora corrige son évaluation de centaines de victimes, et ne parle plus que de dizaines.

          JP Brunet estime que les 246 morts signalés par Geronimi, correspondent aux 308 cadavres (dont 60 douteux) examinés à l’IML en 1961 : 141 sont enregistrés avant le 17 octobre, et 72 après le 19. Il en est de même des 109 décès du Service des successions musulmanes, dont 55 ont eu lieu avant le 17 octobre, et 22 sans date de décès déterminée. Dans son mémoire de maîtrise, Pierre Brichard, qui a étudié les listes de ce Service, en attribue une trentaine à la répression policière. Le séminariste Grange ne confirme pas la mort des neuf corps couchés à l’entrée du Palais des sports, et Linda Amiri, ayant eu accès aux archives de la Fédération de France du FLN, dément le matraquage des détenus dans la cour de la Préfecture de Police (ce que confirme Montaner).

          Une seule noyade, au pont St Michel, a fait l’objet d’un constat. Au total, en septembre et octobre 1961, 34 cadavres ont été retirés de la Seine et des canaux, qui ne paraissent pas imputables à la répression de la manifestation. Vidal-Naquet reconnaît que le FLN n’hésitait pas à tuer et à jeter des cadavres dans la Seine.

          Le professeur Brunet dénonce dans l’exploitation de cette affaire un mythe forgé pour les besoins d’une cause militante. Admirateur de Mao et de Pol Pot, l’historien du dimanche Einaudi se révèle un hagiographe du FLN, mouvement à visées totalitaires. On pourrait en dire autant d’autres auteurs.

          Catherine Segurane observe les moyens employés pour faire croire à des centaines de meurtres :

- jouer sur les dates en ajoutant au 17 octobre les mois d’octobre et novembre,

- prétendre à un grand nettoyage destiné à faire disparaître les preuves,

- présumer la culpabilité des policiers,

- inventer des légendes d’épouvante de la population.

           Un des premiers instruments de cette mythologie macabre est un tract anonyme du 31 octobre attribué à un groupe de policiers républicains, qui rappelle les procédés du parti communiste et de la CGT. On y évoque les cadavres jetés dans la Seine, les pendus du bois de Vincennes et les Algériens arrosés d’essence et brûlés. D’autres bobards citent les fosses communes imputées à la police, les enterrements clandestins par la famille, les corps jetés par avion dans la mer.

          Historien de la guerre d’Algérie, vice-président de la Commission française d’histoire militaire, il me semble qu’il faut replacer cette bataille dans la stratégie générale du FLN, qui après avoir perdu les batailles d’Alger et des frontières, et se sentant humilié par les fraternisations de mai 1958, a décidé le 28 août 1958 de transporter la guerre en territoire français, et ordonné à ses commandos de combattre furieusement l’ennemi.

          Cette décision faisait suite à la volonté, proclamée dès 1955, d’exterminer les messalistes, considérés comme des traîtres, en Algérie et en métropole (3) Ces deux décisions se sont traduites par le massacre en métropole d’au moins 3.957 nord-africains, 150 Européens, 16 militaires et 53 policiers (le Monde du 20 mars 1962), auxquels s’ajoutent 48 harkis. Ces actions terroristes expliquent, sans les excuser, l’exaspération des policiers et les excès auxquels ils se sont livrés.

          Quant à la décision de réagir, par une manifestation pacifique, au couvre-feu imposé le 6 octobre par la Préfecture de Police, elle n’a pas été approuvée par toutes les instances du GPRA. Mohamed Harbi écrit dans le Monde du 5 février 1999 : « ce qui a joué dans le déclenchement de la manifestation du 17 octobre, ce sont plutôt des enjeux internes, voire des ambitions personnelles…On était proche de la fin…Ce sont déjà des luttes pour le pouvoir dans l’Algérie indépendante ».

          Les arrestations opérées le 17 octobre avaient été précédées d’opérations de démantèlement des groupes armés du FLN en région parisienne. Selon le Service de coordination des Affaires algériennes (rapports des 1er et 4 décembre), 205 armes à feu, 8 bombes, 26 plastics, 106 grenades et obus ont été saisis en deux fois ; 91 responsables de groupes armés ont été arrêtés, 2.545 militants politiques transférés en Algérie. Les liaisons internes ont été rompues et la Fédération de France du FLN a suspendu les attentats. Pour le présent, conclut ce rapport, la bataille de Paris ne tourne pas à l’avantage du FLN.

Maurice Faivre, le 10 octobre 2011

 

 


1 « inadmissibles mais secondaires », déclare de Gaulle, qui selon Messmer partage avec le gouvernement la responsabilité de la répression

2 C’est le chiffre retenu par le colonel Montaner, ancien chef de la Force de police auxiliaire.

3 Réf. Jacques Valette, La guerre d’Algérie des messalistes, L’Harmattan, 2001.

 

complément d'article corroborant les faits énoncés :

 

Publié par  Manuel Gomez le 23 octobre 2016

Article d'ETUDES COLONIALES

Article du FIGARO


RAPPEL DU NOMBRE DE FRANCAIS VICTIMES CIVILES DU TERRORISME FLN

Chiffres officiels arrêtés au 19 mars 1962 

Français d'Algérie de souche européenne : 2788 tués - 7541 blessés - 875 disparus

Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 16378 tués - 13610 blessés - 13296* disparus 

Total : 19166 tués - 21151 blessés - 14171* disparus 

Le nombre réel de disparus algériens de souche arabe ou berbère le plus probable est estimé à 50.000, les statistiques officielles ne prenant en compte que les déclarations faites auprès des autorités françaises. 

RAPPEL DU NOMBRE FRANCAIS DE VICTIMES CIVILES DU FLN ET LA REPRESSION DE L'ETAT FRANCAIS APRES LE 19 MARS 1962, EN VIOLATION DES ACCORDS D'EVIAN 

Estimation selon les sources historiques les plus fiables

Français d'Algérie de souche européenne : entre 10.000 à 25.000 tués et disparus

Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 80.000 à 150.000 tués et disparus 

NOMBRE DE VICTIMES D'ATTENTATS FLN EN FRANCE METROPOLITAINE 

Chiffres officiels arrêtés au 23 janvier 1962

Français civils de souche européenne : 150 tués - 649 blessés

Français de souche arabe ou berbère : 3957 tués - 7745 blessés

auxquels il faut ajouter : 16 militaires tués et 140 blessés

53 policiers tués et 279 blessés 

Total des victimes du terrorisme FLN en France métropolitaine : 4176 tués - 8813 blessés 

**************

EFFECTIFS ENGAGES ET PERTES MILITAIRES FRANCAISES  -

MONUMENT DU QUAI BRANLY 

Sur la première colonne défilent les noms et prénoms des 23.000 Soldats et Harkis, classés par année et par ordre alphabétique, Morts pour la France entre 1954 et 1962 en Algérie et entre 1952 et 1956 au Maroc et en Tunisie, avec, pour seules autres mentions, le prénom et l'âge au moment de la mort. Sur la deuxième colonne défilent des messages rappelant la période de la guerre d'Algérie et le souvenir de tous ceux qui ont disparu après le cessez le feu, ainsi que le texte suivant : « 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d'opération d'Afrique du Nord :

- Algérie : du 30 octobre 1954 au 2 juillet 1962

- Maroc : du 1er juin 1953 au 2 mars 1956

- Tunisie : du 1er janvier 1952 au 20 mars 1956 »

 Retour "Tous les articles"

11 octobre 2011

PELERINAGE DE SETE 2011

GRAND RASSEMBLEMENT UNITAIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE ET TOUS LEURS AMIS A SETE LES 17 ET 18 SEPTEMBRE 2011, avec grand-messe et procession des vierges représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française

Notre Dame de Santa Cruz, pour ORAN

Notre Dame d'Afrique, pour ALGER

et de Saint Augustin, pour CONSTANTINE

représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française 

Un reportage de Charly Cassan reportage34

 Pélerinage unitaire de Sète 2011

 

 

Reçu dans ma bal ce jour:

          Les trois présidents des Associations des anciens diocèses d’Algérie remercient chaleureusement tous ceux qui les ont aidés peu ou prou, de près ou de loin, avec leurs mains, leurs bras et parfois avec leurs… ordinateurs. Tous ont été bénévoles, tous ont participé avec leur foi, leur cœur, leurs tripes ! Sans eux, connus ou inconnus, ce pèlerinage aurait été impossible. D’ici ou de là-bas, hommes et femmes furent très, très nombreux ! Choristes, organiste, cantatrice, musiciens et danseuses ont aussi fait partie des bénévoles ! 

Samedi 17 septembre

         Des lumignons sous chacun des posters des trois statues accrochés au mur à l’extérieur de l’église attiraient le regard. Plusieurs dizaines de chaises dans la cour étaient rangées face à un écran géant…A l’intérieur, les statues délicieusement, amoureusement décorées, fleuries par moult dames prônaient devant l’autel. Des flammes immenses bleu et blanc descendaient de la poutre maîtresse.

          En guise de préambule, le Père Gérard FRIOUX prononça une courte allocution qui se termina par le son des cloches bônoises à 21h00 ! Eh, oui ! Elles sont là, dans le clocher de l’église Sainte-Thérèse à Sète. Ces cloches qui ont tinté « chez nous » pour tant de cérémonies ; baptême, mariage et décès… et là, elles carillonnaient, chantaient, elles enchantaient, elles incitaient à la ferveur et à la communion. Pour une surprise, ce fut une surprise !...Ce fut comme un « petit goût de madeleine » pour certains. 

          La veillée démarra par « SEÑORA » avec guitares et chœur du CERCLE ANDALOU aux costumes chatoyants. Ce fut, en quelque sorte, un clin d’œil aux descendants d’Espagnols. Lecture de l’ « ANNONCIATION », méditation et chapelet dans une totale ferveur se succédèrent avant que les fidèles, appuyés par L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE SAINT-CLAIR (vêtus de noir et blanc), suivirent par un autre chant, en français, à la gloire de la Vierge. Puis ce fut une suite parfaitement réussie de chants en latin, de psaumes, credo et l’interprétation magistrale de l’ « AVE MARIA » de Schubert par la cantatrice Valérie CANTARD. L’émotion allant crescendo avec une deuxième lecture « LA NATIVITE » et encore une méditation et un chapelet pour une autre envoûtante intervention, en italien, de Valérie pour « LA MADONNA COL BAMBINO » de Saint-Saëns. Le couple TURREL lut la prière à Saint-Augustin, poème composé par Madame. Le vibrant « CHANT A NOTRE-DAME D’AFRIQUE » (Paroles de Paul CASAGRANDE…et musique de Jean-Paul GAVINO) fut entonné par tous les fidèles et L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE. On croyait que l’émotion avait atteint son comble… …Eh bien non ! Le CERCLE ANDALOU y alla de plus belle avant l’exposition du saint sacrement suivi de l’adoration, d’une méditation et d’un chapelet. 

          De suite après le Tantum ergo, le saint sacrement fut béni avant le chant pour « notre » Algérie. Dieu ! Quelle ferveur ! De l’écrire, mes yeux s’embuent… Le CERCLE ANDALOU clôtura l’inoubliable veillée par le fameux « Dios te salve María » et ses dix-neuf retentissants « ¡olé ! »…Quelle ambiance ! La température était de 25°, mais nous avons eu l’impression que nous étions dans une fournaise ! 

Dimanche 18 septembre

          Un peu de pluie entrecoupée par la froide Tramontane contrastait considérablement avec la douceur du climat de la veille. Les volontaires chargèrent les trois statues à l’arrière de l’Odyssée II, récent chalutier, et les officiels religieux et civils y montèrent. 

          La procession maritime, constituée d’une vingtaine de bateaux, quitta le quai à l’heure prévue. Plusieurs vieux gréements auraient dû participer, mais à cause du vent, seulement quatre y étaient...

          Etait aussi présent le SAINT-MICHEL bien retapé (Qui avait été immatriculé à Oran !) Les ponts tournèrent à l’heure et la flottille parvint près de la Criée, devant la foule. Et ainsi la procession pédestre put commencer. La procession pédestre au pied du théâtre de la mer :

          Croix, bannières et statues suivies des ecclésiastiques, association Santa Cruz foulard Bleu, association N.D. d’Afrique foulard Jaune, Association St-Augustin foulard Bordeaux. 

          Malgré le mauvais temps, le théâtre de la mer prévu pour 1800 places assises, était presque plein ! J’ai eu, à différentes reprises, quelques difficultés à empêcher les larmes de couler à cause de la solennité de cette exceptionnelle messe célébrée par l’archevêque de Montpellier, à cause des chants et à cause de ce face-à-face avec l’immensité de la mer qui s’étalait jusqu’aux rives de notre terre natale…noués étaient gorges et boyaux ! Etait-ce dû au froid, à la fatigue ou au dernier chant, le « Salve Maria » ? Plusieurs en avaient la chair de poule… 

          Le repas : Tout, hélas, a une fin… ces journées se terminèrent par le repas précédé de l’apéritif. Passons bien vite sur la « prestation » du traiteur…Heureusement, le Père Garcia raconta quelques blagues aussi surprenantes qu’inattendues. Il déclencha plusieurs fois des rires. Quand les danseuses andalouses évoluèrent gracieusement et enflammèrent la salle, plusieurs rythmaient avec leurs mains (la palmada). Elles eurent droit à des tonnerres d’applaudissements. 

          Beaucoup de cheveux blancs, mais des gens avec le coeur fier et quelques jeunes prouvant que le relais commence à passer. Groupes de personnes aux yeux écarquillés et joyeux de se retrouver entre eux. Espèce en voie de disparition, dit-on, mais pas totalement puisque l’âme est restée bien vive. Gageons qu’elle perdurera ! 

Retour à tous les pèlerinages.

 

10 octobre 2011

PELERINAGES

Publicité
Publicité
Publicité