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21 octobre 2014

«JO» RIZZA

Joseph RIZZA est décédé le Samedi 18 Octobre 2014, à l'âge de 87 ans.

La cérémonie religieuse et l’homélie se déroulement à Nice, le 25 octobre prochain, en l’église Notre-Dame de Lourdes, boulevard Chassin près de l’aéroport. Puis, à sa demande, le corps sera incinéré.

Biographie transmise par Michel Delenclos

"Jo" Rizza Contre le terrorisme aveugle du FLN

            RIZZA Joseph Dominique dit "Nani" Né à Bab-El-Oued quartier d'Alger (Algérie française), décédé à Nice, à la suite d’un cancer de la gorge, il sera incinéré après une homélie    (23.09.1927-18.10.2014) –Frère Louis. Père de 5 enfants. En 1948, il termine son service militaire au 5è RT marocains, basé à Aubagne. Garnisseur aux Tramways à Alger «RTSA». Syndiqué à la «CFTC». Un des premiers contre-terroristes dans Alger, formant avec d'autres employés syndiqués comme Jésus Giner, Joseph Sansoni, Victor Soldini, Domenech et avec un policier, Yvon Galtier, le groupe des "TA" : "Mon engagement personnel dans la lutte pour l'Algérie française est bien antérieur au 13 mai 1958. J'ai appartenu au premier groupe contre-terroriste dès 1955. Nous n'avions pas d'organisation. Nous avons formé un groupe de copains travaillant tous à la RTSA". N'appartenant à aucune organisation, il abat le 18.11.1954 un cordonnier, connu comme responsable du MTLD et pour ses liens avec le FLN, accompagné de J. Giner et de Victor Soldini. Après l'attentat du FLN le 10.06.1955 contre un car d'Air France, il mitraille avec d'autres complices un car de musulmans. Est arrêté à la suite de l'assassinat du buraliste Mohamed Chaouche le 16.12.1956 et incarcéré à tort. Arrêté le 13.02.1957 avec Sauveur Loratou, G. Calle, Georges Watin dit «la boiteuse», pour un tract contre Robert Lacoste (alors ministre résidant en Algérie, du 09.02.1956 au 13.06.1957) (1): "Sauvez-vous vite, imposteur, avant qu'il ne soit trop tard".

            Depuis la création du «FNF» le 01.11.1958, il  a pour fonction la protection rapprochée de Joseph Ortiz et de Jean-Jacques Susini. Lors des Barricades, il est au  Pc d'Ortiz avec des copains de la «RSTA».Il libère Philippe Castille de l'hôpital Mustapha, lors des Barricades du 24.01.1960. Lors de la reddition de ces Barricades, il monte dans les camions pour le camp de Zéralda puis saute avant de l'atteindre: "Je suis retourné à l'action clandestine. Pour moi, il n'y avait que cette méthode pour être efficace.". Sur les conseils de son ami René Villard, il rejoint le maquis "France-Résurrection" installé près de Bouguirat, avec le capitaine Souetre, André Brousse de Montpeyroux, Esquerre, en janvier-février1961. Le 04.03.1999, il confie à Vincent Guibert: "Je suis devenu Delta en 1961, ayant fait la connaissance de Roger Degueldre, lequel me fut présenté par Louis Bertolini du CCI". Membre de l'OAS-Alger au sein du Delta 9 en 1961/62, ayant sous ses ordres 9 hommes. Lors du voyage de De Gaulle en Algérie, du 09 au 12.12.1960, il est chargé, avec quatre hommes de commando, de lui tendre une embuscade à Orléansville, le 10.12.1960, et de l'abattre. Après l'arrestation des membres du maquis "France-Résurrection" dont Jean René Souetre et André Brousse de Montpeyroux le 23.02.1961, il regagne Alger. Sitôt après la révolte militaire du 22.04.1961, il poursuit ses activités de contre-terroriste avec J. Giner, Paul Mancilla, et Louis Bertolini leur fournira une planque près d'Alger. Est chargé par Roger Degueldre d'Alger-centre avec Jean-Pierre Ramos: "Alors on s'occupe du nettoyage d'Alger-centre. Après il n'y a plus d'attentat, plus rien". Le 21.09.1961, il fait sauter la station émettrice de télévision de Cap Matifou permettant au général Raoul Salan –alors dans la clandestinité- de s'adresser à l'Algérie au cours de l'émission-pirate. Le 12.12.1961, avec Gabriel Anglade, il blesse Lucien Bitterlin et André Goulay. Le 31.12.1961 rue Faidherbe, accompagné de R. Degueldre, Gabriel Anglade, M. Ligier et Jean-Lou Blanchy, ils lancent 7 roquettes et passe à l'attaque du Pc des barbouzes. «Jo» Rizza impliqué avec Anglade, dans l'attentat à la caisse d'imprimerie piégée, tuant plusieurs membres du «MPC» (19), rue Favre le 29.01.1962. En 05/1962, sur ordre de Jean-Jacques Susini, il expédie un bazooka et un fusil à lunette destinés au commando en France, sous la responsabilité de L. Bertolini, avec la complicité de Pietrabana employé à Air Algérie, dans l'intention d'abattre De Gaulle, dans le cadre de l'opération "Chamois", le 23.05.1962. Membre de l'escorte de Susini lors des négociations « OAS/FLN», le 02.06.1962 à Alger, avec le colonel Jean Gardes, Raoul Bastianetto, Roger Caruana, Jean Taousson, Jean-Pierre Ramos.

            RIZZA quitte Alger le 14.06.1962 avec Jean-Claude Pérez, Galtier et R. Capdelaire notamment, pour l'Espagne, avec voitures et armes. S'installe  à Alicante. Avec Nicolas Géli –fils du contre-amiral Bertrand Géli- et Michel Fechoz, aidés des Espagnols, ils organisent des groupes contre l'ETA. Selon Rémy Kauffer, à l'initiative de Carrero-Blanco, il  effectue avec d'autres «delta» exilés en Espagne, un stage de deux mois dans la "Bandera", début 1963. Puis, il est embauché comme maçon dans la construction de villas en Espagne. Puis avec l'aide de N. Géli, il travaille pour des entreprises françaises venues construire la centrale nucléaire Vendelios, comme chargé de la sécurité. Enfin, entre en France en 1968 dans le cadre de l'opération "Réconciliation". Embauche à la «SEREL», grâce aux soutiens de Jacques Médecin, maire de Nice, et de son adjoint Jean Oltra, mais également d’A. Seguin. A Nice, il se lie d'amitié avec Alain Spaggiari alors photographe, qu'il rencontre pour la première fois à la mairie. A la suite du "casse du siècle" réussi en 07/1976 par Spaggiari, Rizza et Anglade, soupçonnés à tort, seront emprisonnés quelque temps. Membre actif et membre du comité directeur de l'ADEP (2), en 1998. Le 04.03.1998 à Nice, il s'entretient avec Vincent Guibert et lui confie, à propos du comportement de la population à l'égard de l'OAS, il précise: «la population civile aurait été apte à suivre une révolution politique en Algérie du moment qu'elle restait sur sa terre natale.». Le 29.04.2004, à Cagnes-sur-Mer, il est élu vice-président de l'ADEP. Le 23.04.2005 au Cannet, il est présent à l'Ag de l'ADEP. Dans «Le point» n° 1888 du 20.11.2008, il témoigne: «On ne pouvait pas se laisser tuer sans faire quelque chose...Les services secrets nous envoyaient faire le boulot. Il y avait des choses qu'ils ne pouvaient pas commettre eux-mêmes»; puis il explique la tentative d'assassiner les 2 chefs barbouzes gaullistes chargées de réduire l'OAS: «J'avais tout préparé, mais ils sont sortis en marche en arrière. J'ai tiré, balancé une grenade, mais ils n'ont été que blessés.»; puis il conclut: «Au début, on y croyait. Mais après l'arrestation de Degueldre, il n'y avait plus d'espoir. Susini m'a dit: «Il faut décrocher»...De temps en temps, je me réveille. Je me dis qu'ils vont me prendre comme les autres et me fusiller ou me couper la tête.».

            L’une de ses filles avec laquelle je me suis entretenu m’a confié : «Mon père a beaucoup souffert ces derniers temps, mais je sais qu’il sera heureux de rejoindre Roger Degueldre.» 

(1) LACOSTE Robert (05.07.1898-08.03.1989). Après avoir été nommé Ministre résidant en Algérie, avec les pouvoirs de gouverneur général, il sera nommé le 13.06.1957, ministre de l’Algérie jusqu’au 04.06.1958 ; en fait, le 10.05.1958, il avait quitté Alger, en claquant la porte. Le 04.05.1956, accompagné du général Paul Ely, il affirme : «De Pinay à Mendes-France ou au général De Gaulle, tous les hommes politiques que j’ai rencontrés approuvent notre politique de pacification.». (Déclaration reprise dans «La Dépêche quotidienne d’Algérie», le 05.05.1956). Le 10.03.1057, l’accueillant à Colomb-Béchar, avec le général Raoul Salan, R. Lacoste entend le général De Gaulle, alors en visite privée au Sahara, lui dire : «De toute façon, le problème algérien ne se résoudra pas sans De Gaulle.».    

(2) ADEP : Association nationale des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française. Créée à Marseille, le 06.06.1969.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire.

DELENCLOS Michel Chercheur en histoire. Biographe.

Bibliographie :

De F. Carreras "L'Accord Fln-Oas", Ed. R. Laffont, 1967.

De P. Chairoff "B...comme Barbouzes", Ed. A. Moreau, 1975.

De J. Delarue "L'Oas contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De Le Mire "Histoire militaire de la guerre d'Algérie", Ed. A. Michel, 1982.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De L. Nerucci "Alger, baroud d'honneur", Ed. Presses de la cité, 1996.

De Jean Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De V. Guibert "Les commandos Delta", Ed. Curutchet, 2000.

De Robert Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De V. Quivy "Les soldats perdus. Des anciens de l’OAS parlent", 04/2003.


Photo transmise par sa fille après la publication de la biographie de Michel Delenclos

Alger les "Bains Padovani" 1945-1946

Joe Rizza alger 1945 1946

1) Maurice AYACHE  2) Raphael SCONIAMIGLIO 3) Robert ABOULKER 4) Byrd SEGURA 5) Joseph RIZZA 6) Desire DRIGUES 7) Yves FERRARI 8) Norbert PAPALARDO 9) Maurice ABOULKER 10) Sanson ABOULKER seul manque le n°11.

Retour "IN MEMORIAM"

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17 octobre 2014

PROPOSITION DE LOI

Pour la reconnaissance officielle de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962

Logo assemblée

N° 2275

ASSEMBLÉE  NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

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Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 14 octobre 2014.

PROPOSITION DE LOI

 portant  reconnaissance officielle

de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962, rue d'Isly,

au cours  de la guerre  d'Algérie,

(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Élie ABOUD, Michèle TABAROT, Jean-Louis COSTES, Jean-Michel COUVE, Georges FENECH, Julien AUBERT, Guy TEISSIER, Christian KERT, Lucien DEGAUCHY, Jean-Claude GUIBAL et Jacques Alain BÉNISTI, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

MESDAMES, MESSIEURS,

Il   y  a  52 ans,  le  26 mars  1962,  une  semaine  seulement  après  le cessez-le-feu en Algérie en date du 19 mars 1962, des Français d'Algérie tombaient sous les balles d'une unité de 1'année française.

Le 23 mars, le quartier de Bab-el-Oued était bouclé et soumis à une fouille inhumaine. Les maisons étaient mitraillées, c'est ainsi qu'une petite fille fut assassinée alors qu'elle  jouait à l'intérieur de l'appartement de ses parents.  Femmes,  enfants,  vieillards  manquaient  de  vivres,  de médicaments...

Le 26 mars, trois jours après le début de ce bouclage, les Français d'Algérie  manifestaient  pacifiquement  à Alger,  drapeaux tricolores  à la main, pour marquer leur attachement à cette terre française qui les avait vu naître, pour soutenir moralement les habitants du quartier de Bab-El-Oued et afin d'apporter des vivres, des médicaments. Rien ne fut fait pour empêcher les Algérois de manifester. Le Préfet Vitalis-Cros n'avait pas cru devoir instaurer de couvre-feu.

Sans sommation, à 14h50, la troupe du 4' régiment de tirailleurs ouvrit le  feu, s'acharnant  sur  ceux qui s'étaient  jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des coups de feu avaient été tirés d'un toit vers les militaires. Mais ceux-ci, au lieu de riposter vers le toit où devrait se trouver le prétendu tireur, tiraient à l'arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des manifestants qui tentaient vainement de s'enfuir.

Cette fusillade unilatérale durera environ 12 minutes. La France n'avait pas respecté le cessez-le-feu.

Le bilan officiel fut de 49 morts et plus de 200 blessés. Toutes les victimes furent du côté des civils. Pas un mort du côté militaire.

Les familles ne purent enterrer leur mort dignement, les obsèques religieuses furent interdites. Les corps furent amenés directement aux cimetières par camion militaire au jour et à l'heure choisis par les autorités.

Loin de la « bavure » imputable à quelques militaires, une telle action, requérant des moyens matériels et humains conséquents, organisée et coordonnée, a été sciemment confiée par certains responsables français à une unité inapte au maintien de l'ordre.

II s'agit d'un  événement d'une gravité exceptionnelle, de la répression d'État la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue depuis la Commune.

Durant de nombreuses années, les autorités françaises ont imposé le silence sur cette page dramatique de notre histoire.

Grâce aux travaux de chercheurs et historiens français (J.J. Jordi), les circonstances  du  massacre  perpétré  le  26 mars  1962  sont  aujourd'hui connues. À cet égard, afin que toute la lumière soit faite sur cet événement, le libre accès à 1'ensemble des archives doit être pleinement garanti.

Cinquante-deux ans après ce massacre, il est grand temps que l'État français rompe définitivement avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962 lors de la manifestation pacifique.

C'est le vœu de l'association des familles des victimes de cette terrible fusillade.

En reconnaissant officiellement sa responsabilité, l'État français œuvrerait ainsi en faveur de la réconciliation des mémoires et permettrait aux familles de commencer, 52 ans après ce crime, leur travail de deuil.

Les auteurs de la présente proposition de loi souhaitent donc que la France, par la voix de son Parlement, reconnaisse officiellement la responsabilité de l'État dans le massacre commis pour réprimer la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

PROPOSITION DE LOI

Article 1

La France reconnaît officiellement le massacre des Français d'Algérie, en  exécution  des  consignes  données  par  la  République  Française  de réprimer par tous moyens la manifestation pacifique du 26 mars 1962 à Alger, chef-lieu de département alors français.

Article 2

Un lieu national d'hommage  et du souvenir, déjà créé, quai Branly à Paris, est dédié à la mémoire des victimes de la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

Article 3

Les charges qui pourraient résulter pour l'État de l'application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d'une  taxe additionnelle  aux  droits  prévus  par  les  articles 575  et 575 A  du  code général des impôts.

TELECHARGER LA PROPOSITION DE LOI AU FORMAT PDF

Retour 26 mars 1962.

15 octobre 2014

BARRAGE DE L'OUED FODDA

Appelé aussi « barrage Steeg » du nom d’un des gouverneurs de l’Algérie Française, le barrage d’Oued Fodda est le premier des grands barrages construits en Algérie. L’étude de faisabilité débute en 1910 mais sa construction commence en 1926 pour se terminer en 1932.

L’ouvrage construit pour le compte du service central des irrigations en Algérie mesure 89 mètres de hauteur pour 65 mètres d’épaisseur à la base et 182 mètres de ligne de crête, barre une vallée profonde composée de calcaires très fissurés qui ont nécessité pour leur imperméabilisation l’injection à haute pression de produits chimiques et de ciment. Cette région d’Oued Fodda comme Carnot et Orléansville a été affecté par de grands séismes et cette nouvelle technique s’avéra efficace car plusieurs secousses telluriques n’eurent aucune conséquence pour le barrage. Sa construction et celle des ouvrages annexes ont nécessité l’exécution de 320 000 mètres cubes de béton.

Sa capacité de 225 millions de mètres cubes permettait d’irriguer 18000 hectares sur la rive gauche de la vallée du Chélif en amont du seuil de Pontéba dans la vallée d’Oued Fodda.

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Retour à la liste de barrages

14 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 114 - LE SENAT PASSE A DROITE

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 28 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le Sénat passe à droite : 3e échec électoral de la gauche, victoire historique du FN !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Ce jour, 28 septembre 2014, les élections sénatoriales pour renouveler la moitié des sièges (NB : 178 sièges sur 348) ont occasionné le retour d’une majorité de droite au Sénat, qui aura un nouveau Président mercredi 1er octobre (Bernard LARCHER -UMP- devrait remplacer Jean-Pierre BEL -PS-).

         Au point de 22h00, la droite traditionnelle totalise 188 sièges (soit la majorité 175 plus 13), la gauche 155 sièges et le FN 2 sièges.

         Rappel : les Sénateurs sont élus par les « grands électeurs », composés de députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux (NB : leur nombre dépend de la population authentifiée au 1er janvier 2011, par le recensement de la population) qui représentent 95 % des 150.000 électeurs. Ce dernier critère explique que la victoire de la droite aux dernières élections municipales ait engendré la victoire de la droite au Sénat.

         Cette 3e élection durant le quinquennat de François HOLLANDE, marque le 3e échec électoral de la gauche, en six mois, après les deux premières défaites, lourdes de sens, des élections municipales et européennes.

         En plus d’un échec pour la gauche c’est un nouveau camouflet pour ce gouvernement aux abois, et surtout pour le Nain-de-l’Elysée qui, avec toutes les manettes des pouvoirs en main n’a su rien faire de mieux que surtaxer les ménages et les entreprises, laisser le chômage augmenter et la dette publique dépasser les 2.000 milliards d’euros ! Il a mis la France en grand péril.

         Le Sénat bascule à droite, après trois années à gauche et, cerise sur le gâteau, pour la première fois de son histoire le FN de Marine Le PEN sera représenté par deux élus qui font une entrée hautement symbolique : Messieurs Stéphane RAVIER, Maire FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille, et David RACHLINE, Maire FN de Fréjus (NB : à 26 ans ce dernier est le plus jeune Sénateur de France). Bravo, une injustice réparée !

         Le bras de fer va commencer entre l’Exécutif et la « Chambre haute », notamment sur la réforme territoriale qui prend du plomb dans l’aile.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

9 octobre 2014

ISLAM… GUERRE A LA CHRÉTIENTÉ

Article transmis par Joseph Castano

« L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers » (Bossuet)

Pour juger l’islamisme, il suffit de voir les effets terribles qu’il a produits partout où il a dominé. La corruption des deux sexes, l’avilissement et la captivité des femmes, la nécessité de les renfermer et de les faire garder (généralement par la mère de l’époux), une ignorance universelle et incurable, le despotisme des religieux, le rejet de la chrétienté qu’il juge « païenne », la haine vouée à l’occident ; tels sont ses fruits.

Dans la majorité des Etats musulmans où vivent encore des chrétiens, derniers rescapés des massacres et déportations organisés par les envahisseurs arabo-musulmans, ces peuples ont été réduits à l’état de « dhimmis », c’est-à-dire de citoyens de seconde zone, totalement soumis à la volonté et aux exactions arbitraires de leurs « protecteurs » musulmans. Cet état de véritable esclavage n’est rien moins que celui que des sectes islamistes, telles celles de l’Etat Islamique (EI) et de Boko Haram, entre autres, entendent imposer aujourd’hui aux chrétiens d’Orient… et, demain, aux peuples d’Occident qui refuseraient de s’islamiser.

Pour l’Islam, en effet, le monde n’est divisé qu’en deux territoires : le territoire de l’Islam (« dar el-islam ») et le territoire de la guerre (« dar el-harb »), c’est-à-dire le territoire non musulman où la guerre doit être portée. Les intentions de l’Islam, de tout l’Islam, sont claires : l’ordre islamique doit régner partout par le Djihad, la « guerre sainte ». Tous les jours les déclarations de responsables musulmans le confirment.

Pour les islamistes radicaux et fanatiques, les chrétiens sont des infidèles. Ils doivent faire soumission, payer la rançon en subissant l’humiliation ou se convertir à l’islam. Dans le Nord de l’Irak aux mains des djihadistes de l’Etat Islamique (EI), les haut-parleurs –particulièrement à Mossoul- déversent leurs menaces à l’encontre des chrétiens : « Devenez musulmans et sujets du califat ou alors payez la jyziah ! ». S’ils refusent de se convertir, ils doivent s'acquitter de la jyziah, l’impôt révolutionnaire. Pour les chrétiens qui ne voudraient pas (ou ne pourraient pas) la payer, il leur reste la solution de quitter le pays sans rien emporter... seulement, la plupart du temps, ils sont massacrés après avoir assisté au viol collectif de leurs femmes et de leurs filles.

A Mossoul, deuxième ville irakienne en termes de population avec 1,5 million d'habitants, les églises sont brûlées, les livres saints et leurs objets sacrés profanés, les croix systématiquement brisées, les prêtres et les évêques sont enlevés et égorgés. L’Etat Islamique (EI) a retiré les croix des cathédrales et les a remplacées par ses drapeaux, selon des images répandues par lui-même, rappelant en guise de suprême menace, le massacre perpétré en pleine messe dans la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours, à Bagdad, le dimanche 31 octobre 2010. Ce jour là des terroristes ceinturés d’explosifs avaient abattu 58 fidèles et blessé 78 autres.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est alarmé des persécutions des chrétiens de Mossoul par les djihadistes de l'EI, déclarant que ces massacres « pouvaient être considérés comme un crime contre l'humanité ».

Dans une interview accordée à CNN, Mark Arabo (PDG californien et chef Américano-Chaldéen) explique les actions de
l’EI sur le fait qu’« un holocauste chrétien est en route ». « En ce moment même, trois mille chrétiens sont en train de fuir l’Irak pour se rendre dans les villes avoisinantes. Les gens de l’EI  décapitent systématiquement les enfants », a répété Arabo lentement. « Et pères et mères. Le monde n’a pas vu quelque chose d’aussi démoniaque depuis des générations »…

« Ils sont généralement entassés dans un parc à Mossoul où ils décapitent les enfants et mettent leurs têtes sur des piques... c’est un crime contre l’humanité. Ils pratiquent les crimes les plus horribles, les plus inhumains à en briser le cœur que vous pouvez imaginer. »

            Le génocide des chrétiens d’Orient prenant une ampleur apocalyptique, le 5 août 2014, Mme Vian Dakhil, députée, membre de la communauté kurdophone des yazidis -dont la religion, héritée de l’ancien culte indo-iranien, avait déjà 2000 ans d’existence à la naissance du Christ- lançait un appel déchirant à ses collègues au parlement irakien : « 500 hommes yazidis ont été tués par les djihadistes, les femmes sont vendues au marché aux esclaves… Nous sommes massacrés, notre religion est en train d’être rayée de la surface de la Terre. Au nom de l’humanité, je vous en supplie ! »… et Mme Dakhil d’expliquer que ces femmes sont conduites comme du bétail au marché aux esclaves récemment rouvert à Mossoul, qu'elles y sont déshabillées, recouvertes d'une burka blanche et vendues aux enchères, au prix moyen de 150 $. Plus de 700 Yazidis ont été récemment offertes à la vente le même jour.

L’une d’entre elles a réussi, à l’aide de son portable qu’elle avait préalablement caché, à téléphoner à l'agence kurde Rudaw : « Venez à notre secours, venez à notre secours ! », suppliait-elle. « Que tous ceux qui peuvent entendre mon appel, USA, Europe, quiconque, s'il vous plaît : Aidez-nous, ils ont fait de nous des esclaves sexuelles ! »… « Chaque jour, des combattants de l'EI viennent dans l'entrée de la prison pour choisir les plus jolies filles pour leurs émirs », raconte la jeune femme âgée de 24 ans (qui a pris un risque énorme) et dont le nom n'est évidemment pas dévoilé par l’agence. « Les filles les supplient de leur tirer une balle dans la tête pour mettre fin à leur calvaire », raconte-t-elle entre deux sanglots…

Dans un autre appel, elle décrit des conditions de vie épouvantables, y compris la nourriture. « Nos tortionnaires n’épargnent personne. Ni les femmes avec des enfants en bas-âge pas plus que les petites filles de moins de douze ans. Certaines fillettes sont devenues muettes à force d’être abusées et ont été emmenées par les djihadistes. Beaucoup de mères ont tenté de se suicider après ça », dit-elle, suppliant qu'on les aide.

Dans son édition du 25 septembre 2014, p. 44 et suivantes, on pouvait lire dans « Valeurs actuelles » : « les chrétiennes sont les plus prisées. Des émissaires de nos amis et alliés des Pays du Golfe viennent faire leur marché pour approvisionner les harems de leurs maîtres… »

Dans cet univers de terreur, des combattants français et britanniques de l’EI débattent quotidiennement de l’utilisation des femmes yazidis comme esclaves sexuelles, d’après les prescriptions du Coran. Ils en arrivent à la conclusion que les musulmans peuvent posséder et vendre des non-musulmans comme esclaves, en particulier des femmes que le maître peut utiliser et violer à sa convenance.

L’horreur qu’inspirent ces « fous d’Allah » dont la perversion n’a d’égale que leur folie meurtrière, sont de purs produits de la « douce France » issus de la diversité et de l’immigration… cette « chance pour la France ». Ce sont les mêmes qui, bien qu’étant passés par l’école laïque et républicaine et ayant bénéficié leur vie durant de la panoplie complète des prestations sociales, n’ont eu de cesse de conspuer « La Marseillaise », brûler le drapeau tricolore et crier leur haine de la France avant de rejoindre les bas-fonds de l’innommable perversion du nihilisme musulman… c’est ce qui s’appelle « un exemple d’intégration réussie » ! Et ce sont ces gens-là que François Hollande veut « épargner » en refusant de bombarder les sites tenus par l’EI en Syrie, susceptiblesd’abriter nos « compatriotes » !…

Sur ce point, une enquête datant de juillet 2014 réalisée par l’institut britannique ICM research dans plusieurs pays européens et commandée par l’agence de presse russe « Rossia Segodnya » a révélé que 16% des Français interrogés (lesquels ?) avaient une opinion « très favorable », pour 3%, ou « assez favorable » pour 13% de l’Etat Islamique… ce qui donne tout de même, sur une population française métropolitaine de 64 millions d’habitants, plus de 10 millions de « sympathisants »… et quand on sait que ce pourcentage favorable à l’EI grimpe à 27% chez les 18-24 ans, il n’y a pas lieu de s’étonner de l’engouement qu’exerce sur ces jeunes cette secte djihadiste…

Répondant, « enfin » au cri de détresse des chrétiens d’Orient, la France, l’Angleterre et les USA, ont entrepris de convoyer une aide humanitaire urgente auprès de cette population martyre sur le point d’être exterminée et de soutenir militairement les forces kurdes qui combattent les djihadistes de l’EI par la livraison d’armes aux peshmergas et un appui aérien.

La population chrétienne de l'Irak était estimée à plus d'un million, dont plus de 600.000 à Bagdad, 60.000 à Mossoul, mais était également présente dans la ville pétrolière de Kirkouk (nord) et à Bassora (sud). Ainsi, sous nos yeux, le nord de l’Irak est devenu un camp de la mort pour les chrétiens d’Orient. Il deviendra, indéniablement, un camp de la honte pour l’Occident s’il ne met pas un terme à cette sanglante tragédie marquée par une épuration ethnique et religieuse sans précédent et à la fin de 2000 ans d'histoire des chrétiens en Irak.

           En Syrie, la situation n’est guère plus réjouissante… La plupart des chrétiens sont orthodoxes. Ils se raccrochent désespérément à Bachar el-Assad et à la Russie protectrice historique des églises orthodoxes d'Orient… Au Nigéria, depuis août 2014, 185 églises ont été incendiées par Boko Haram et près de 200 000 personnes n’ont dû leur salut que dans la fuite…

En Egypte, l'église copte, fondée par saint Marc selon la tradition, est sur la défensive. Elle a connu avec « les frères musulmans » les mêmes dérives islamistes, les mêmes massacres... Le coup d’état du Maréchal Al-Sissi leur est apparu comme une divine providence…

Au Liban, le 10 septembre 2014, une statue de la Vierge à l’intérieur d’une église de Kahf el-Malloul, un village du nord, a été vandalisée, selon l’Agence nationale d’information et les murs de l’église Saint Elie de Beyrouth ont été recouverts de graffitis en arabe : « L’état islamique brisera la croix »…

En Turquie, une antique église chrétienne, l’église Saint-Sophie d’Eregli qui avait rang de cathédrale, dans la province de Zonguldak, a été transformée, septembre 2014, en mosquée et ouverte au culte musulman. C’est la neuvième église chrétienne, sous le vocable de Sainte-Sophie, convertie de la sorte depuis quelques années… tandis qu’en Palestine, les chrétiens subissant la loi du Hamas ne doivent leur salut que dans une fuite désespérée, tout cela sous l’éternelle proclamation des djihadistes « d’étendre le Califat sur Rome et planter le drapeau noir sur la basilique St. Pierre ».

Si l’Occident chrétien décidait, enfin, d’éradiquer à jamais ce poison islamiste, puissions-nous dire alors, à l’instar de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie ».

José CASTANO courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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L’avertissement terrible de l’archevêque de Mossoul à l’Occident -  Cliquez sur :

http://www.christianophobie.fr/breves/lavertissement-terrible-de-larcheveque-de-mossoul-a-loccident#sthash.n94FsS6l.dpuf

Le 19 août 2014, dans une déclaration au quotidien italien Corriere de la Serra, l’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, a adressé un avertissement solennel à l’Occident. Il a crié à ses frères chrétiens d’Occident :

« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d'un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. S’il vous plaît, il faut que vous compreniez que vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine car l’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. »

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (face au 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 – Courriel : jjsara@wanadoo.fr

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Colloque du Cercle algérianiste du GERS – 27 et 28 Novembre 2014

Théâtre de Condom - 1 rue de la République - 32 100 CONDOM

Parking sur les quais

Invitation au Colloque

Renseignements : Georges BELMONTE -  Tel. 06.84.51.39.42 Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

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8 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 113

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Samedi 27 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Robert MENARD, Maire DVD de BEZIERS : un discours exemplaire au personnel municipal !

         Il vient de se passer un véritable séisme en terme de communication entre Robert MENARD, le nouveau Maire de Béziers (34) et le personnel municipal.

         Vainqueur des dernières élections municipales le 30 mars 2014, contre Elie ABOUD, candidat de l’UMPS (Rappel : la gauche, partisane du front dit républicain, en réalité front anti-FN, a voté pour lui donc j’écris bien et à juste titre « candidat de l’UMPS » !), Robert MENARD fut soutenu entre autres par le FN, le MPF (ce qu’il en reste) et DLR (voir mon Phare n° 80 du 31 mars).

         Ce remarquable discours Robert MENARD l’a tenu à l’occasion de la réunion d’information du personnel municipal, organisée le jeudi 25 septembre 2014, à la salle Zinga Zanga de Béziers.

         Le texte de ce discours est un peu long certes mais il vaut la peine d’être connu ; il est reproduit en intégralité ci-dessous :

" Monsieur le directeur général,
Mesdames et messieurs les responsables de pôles, de directions et de services,
Mesdames et messieurs les agents,

A vous tous, fonctionnaires de la ville de Béziers,

            Il y aura six mois bientôt une nouvelle équipe municipale arrivait à la tête de notre ville. Six mois peuvent sembler un temps court, mais il s'agit d'un délai suffisant pour que tout le monde comprenne qu'un nouvel état d'esprit est arrivé en mairie. Je ne dis pas un programme. Les différences de programme sont la nature même de la démocratie et je ne vous aurais pas réunis pour en discuter. Ce dont je veux vous parler, c'est de la manière dont on fait les choses et pourquoi on les fait.
            Depuis le 4 avril dernier, nous sommes au service du peuple Biterrois et seulement à son service. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont déjà des faits. Ce que je vous demande au quotidien, je ne vous le demande pas pour moi, pour un parti, mais pour notre ville, pour ses habitants. Je le demande en toute confiance, avec respect. Je n'obéis à aucun préjugé contre les fonctionnaires, je ne nourris aucune rancune envers tel ou tel. De prime abord, ma confiance est entière, sans réserve, seuls des comportements peuvent m'amener à renoncer à cette confiance.
            Je sais que nombre d'entre vous ont entendu ce message et que des efforts ont déjà été entrepris. Cependant, il est possible que tout le monde ici n'ait pas encore compris la portée de la révolution des mentalités que j'attends, il est possible que certains imaginent que pourraient perdurer des habitudes, des facilités, contraires à l'intérêt général, mais si commodes pour la tranquillité personnelle. Je suis venu dire à ceux-ci que non. Ce temps-là est terminé ! Nous avons amorcé une rupture. Nous la mènerons jusqu'au bout. Elle sera totale.
            Six mois, c'est aussi un délai suffisant pour faire connaissance. Je ne serai donc pas hypocrite. Je ne dirai pas aujourd'hui que tous les agents de la Ville sont exemplaires, compétents, dévoués. Je vais vous dire une évidence, mais une évidence qui exige qu'en soient tirées des conclusions et donc des conséquences. A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s'améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois.
            Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l'avenir n'en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme ! J'y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l'éthique et l'intérêt collectif exigent.
            Car, ici, désormais, la règle du jeu a changé. Le mot d'ordre est simple : tout, tout pour Béziers !
            Notre ville va mal. Notre pays aussi. Mais dans la descente aux enfers, nous avons plusieurs longueurs d'avance. Chômage, pauvreté, fuite des classes moyennes... Je vous épargne un tableau que vous connaissez tous. De même, vous savez que notre commune n'a plus les mêmes moyens que naguère. A force d'avoir emprunté, il faut maintenant rembourser. Plus de 110 millions de dette. Dans le même temps, l'Etat ruiné nous reverse de moins en moins.
            Et, pourtant, dès notre arrivée, nous avons baissé les impôts et pas de rien : 4 % ! Autant de recettes en moins à court terme. Mais un message clair pour l'avenir : faire revenir des familles, des entreprises, des gens qui travaillent, des gens qui peuvent participer à la richesse de leur ville, de notre ville.

Voilà les conditions dans lesquelles nous sommes placés, ensemble, pour les six années qui viennent. Voilà le cadre financier que le passé nous impose. Voilà le réel.
            Dans ce contexte, la commune, c'est vrai, ne peut pas tout assumer. Mais sur les domaines qui sont de sa responsabilité, comme sur ceux où elle supplée les carences de l’État, elle peut combattre, elle doit combattre.
            Faire la guerre à la saleté, faire la guerre à la laideur, faire la guerre à la petite délinquance et aux incivilités, faire la guerre aux gaspillages. Se battre pour ramener de la beauté, se battre pour la grandeur, se battre pour une résurrection de ce que fut Béziers et de ce qu'elle doit devenir. Tout cela, c'est notre mission, c'est, chacun à votre poste, votre mission. Ici, chacun tient entre ses mains une parcelle de ce que doit être Béziers. Assumer
nos responsabilités, tel doit être le sens de notre combat pour notre ville.
            Fonctionnaires de Béziers, vous n'êtes pas une addition d'individualités, répartis dans des services, pour une tâche isolée. Vous appartenez à un corps au service de la Cité. Rien d'autre ne compte. Votre travail sera mesuré à cette aune. Dans le terme de « service public », le mot le plus important est aussi le plus beau : « service » ! Servir, à son poste, et, dans le cas de Béziers, servir à une œuvre de redressement. Vous devez être fiers de travailler au service des Biterrois et pour les Biterrois.
            Il y a sept ans, la Chambre régionale des comptes avait relevé de nombreuses anomalies, voire illégalités, relatives à la gestion des ressources humaines. Six mois m’ont suffi pour constater qu' hélas, trop peu - et parfois même rien ! - avait été fait pour mettre fin aux abus, aux incohérences, aux infractions à la loi.
            Voici quelques semaines, j'ai reçu un nouveau rapport de la Chambre régionale des comptes qui couvre cette fois les années 2009-2013. Ce rapport n'est pas définitif, il peut encore changer à quelques endroits. A ce titre, il est confidentiel, je n'ai pas le droit d'en faire état ici. Pour autant, je n'ai nul besoin de citer ce rapport, de m'appuyer sur ses analyses, pour vous dire ce que, déjà, je sais et ce que, sans attendre, je veux.
            J'ai demandé à M. le Directeur général un nouvel organigramme des services. A la tête de cette organisation concentrée, un état-major réduit. Objectif : être plus réactif, plus efficace. Dans ce contexte, les titres de directeurs de pôles seront supprimés. Cet organigramme sera dévoilé en octobre.
            Les charges de personnel n'ont cessé de croître depuis six ans alors même que de nombreux agents de la ville ont été transférés à la communauté d'agglomération. Qu'est-ce qui justifie cette hausse ? Plus de travail ? Un meilleur service ? Certainement pas. Je n'accuse pas les agents. J'accuse ceux qui, à leur poste, n'ont pas mis en place les changements indispensables.
            Beaucoup de mesures que nous allons prendre sont d'abord et avant tout dictées par la loi. En effet, il se trouve que celle-ci n'est pas toujours appliquée à la mairie de Béziers. Un exemple : la durée légale du temps de travail annuel est de 1 607 heures en France. A la mairie de Béziers, cette durée est seulement de 1 544 heures. Soient 63 heures de moins ! Je le redis : c'est parfaitement illégal.
            Dans une telle situation, la concertation, la négociation, n'ont pas leur place. La loi doit s'appliquer. Elle s'appliquera dès 2015
            Bien naturellement, les partenaires sociaux seront associés à la mise en place de cette remise en ordre au cours d'un CTP du mois d'octobre.
            Dans ce contexte, vous comprendrez que les heures supplémentaires comme les heures complémentaires doivent et vont devenir des exceptions. Elles ont coûté à Béziers l'an dernier 2 200 000 euros ! Déjà depuis six mois, une baisse drastique de ces heures a été obtenue. Il faut faire davantage et le faire vite. Là aussi, ma consigne est claire et nette.
            Autre enjeu : l’absentéisme. Hors congés évidemment, hors maladies réelles et courantes, l'absentéisme représente l'équivalent annuel de plus de 210 temps pleins ! C'est inadmissible.
            Nous mènerons contre ces abus un combat sans faiblesse, notamment contre les certificats de complaisance délivrés par quelques médecins hélas trop connus. Tellement connus que je n'hésiterai pas à demander des explications à l'Ordre des Médecins si ces abus persistent.           La prime dite, sans doute par humour, de « présentéisme » sera supprimée. On ne reçoit pas une prime pour le simple fait d'être présent. Hors droit statutaire, une prime se mérite. C'est dans ce but que j'ai demandé à M. le directeur général des services la mise en place d'une modulation du régime indemnitaire. Ainsi, nous instaurerons la juste récompense des efforts, des dévouements, des résultats. Ainsi, nous créerons la plus belle des primes : celle du mérite.
            Vous le savez déjà, je vous en réaffirme ici le principe : les recrutements seront extrêmement rares et obéiront à un besoin absolu, comme dans le cas de la police municipale. Les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
            Dans ces conditions, il est indispensable que la polyvalence devienne un principe et que la spécialisation soit une exception. A cette fin, nul ne s'étonnera que chaque fois que nécessaire, il soit puisé dans un service pour en renforcer un autre, que ce soit ponctuellement ou sur la durée. Cela vaut pour tous les métiers. Cette règle de polyvalence sera intégrée aux fiches de poste et passera en CTP.
            Les avancées de grade et d'échelon à durée minimum ne seront plus automatiques, plus systématiques. Je le redis, un seul critère : le mérite ! Il sera du devoir des cadres de prendre leurs responsabilités et de noter leurs agents en fonction de leur engagement au service de la communauté de travail que nous formons. Les notations de complaisance ne seront plus acceptées. Le mérite n'est pas un gros mot. Il n'est pas le contraire de l'égalité, il en est même le seul garant. L'égalité des droits n'est pas l'égalité de salaire ou de carrière. L'égalité, c'est disposer des mêmes chances au départ. Le mérite, c'est la reconnaissance de ce que l'on fait, de ce que l'on est. Cette règle s'appliquera, bien entendu, aussi aux chefs de service.
            Enfin, il m'a semblé indispensable de nous doter d'un instrument de mesure de l'efficacité municipale. La situation exige que je vous demande beaucoup. Il me faut donc une connaissance objective des efforts fournis dans le cadre de notre stratégie. A cette fin, monsieur le directeur général est en train de constituer un bureau d'audit interne. Des indicateurs par direction seront élaborés. Un contrat d'objectif sera signé - oui, signé - par tous les directeurs. Notre but n'est pas de surveiller les agents, mais de veiller à la valeur du travail collectif fourni dans le cadre d'un budget compris et partagé par tous, chacun à son poste.
            Au passage, je vous informe que pour une meilleure efficacité le service des ressources humaines sera mutualisé entre la ville et le CCAS.
            Les Biterrois attendent beaucoup. Mais pas seulement de nous, les élus. Ils attendent beaucoup de la commune, c'est-à-dire de vous, les agents. Ils savent que nul ne peut changer cette ville sans vous, sans votre concours, sans votre adhésion, non à un projet politique, mais à une aventure humaine. Le travail n'est pas qu'une façon d'obtenir de l'argent pour pouvoir consommer. C'est aussi la plus grande partie de notre vie. Il peut nous accabler, comme il peut aussi nous combler et, parfois, nous rendre fiers.
            Je sais que les décisions que je viens d'annoncer ne peuvent que résonner sévèrement dans les esprits. Je ne le fais pas par plaisir. J'aimerais qu'il puisse en être autrement. Mais Béziers n'a plus les moyens de payer le prix de la démagogie et du laxisme.
            Ni vous ni moi ne sommes responsables de cette situation. Il est humain que certains aient pu espérer que celle-ci perdure. Mais, au-delà même de la loi qui doit s'appliquer, le réel s'impose. L'état de notre ville ne permet plus qu'il en aille autrement. Les Biterrois ne le comprendraient pas. Dans une ville avec autant de chômeurs, autant de pauvres, je ne dirai jamais que les fonctionnaires sont des privilégiés, je ne vous opposerai pas aux victimes de la crise. Mais j'affirme que nous avons le devoir collectif de justifier, vous votre poste, nous le mandat délivré il y a six mois par le peuple Biterrois.
            J'ai conscience que ce que nous allons faire est une sorte de révolution. Une révolution municipale, une révolution biterroise. Mais aussi une révolution de l'esprit. Cette révolution est en marche et, je vous le dis, rien ne l'arrêtera. Cependant, elle ne peut être féconde que si l'immense majorité d'entre vous la comprend, la porte et la développe dans toutes ses implications quotidiennes. Il n'y a pas de tâches obscures ou dégradantes. Bien balayer nos rues a autant mon respect et d'importance que rédiger un bon rapport. Aussi, pour mener à bien cette révolution, nous vous donnerons, dans la mesure de l'extrême possible, tous les moyens matériels nécessaires.
            Il est exceptionnel qu'un maire réunisse l'ensemble des fonctionnaires pour leur tenir un discours franc, viril, un discours de vérité. Voyez votre présence ici comme une preuve de confiance.
            Je vous dis les choses comme elles sont, comme elles devraient être et comment elles seront. Je ne vous prends pas pour des instruments sans âmes, pour des outils, mais, au contraire, je m'adresse à des femmes et à des hommes. Je m'adresse à votre intelligence et à votre conscience.
            Vous n'êtes pas seulement des fonctionnaires. Vous êtes aussi pour la majorité d'entre vous des Biterrois, pour presque tous les autres des habitants du Biterrois. Et vous êtes tous des Français.
            La révolution que je vous annonce ne se fera pas contre vous. Elle se fera pour vous, pour vos familles, pour l'avenir de cette ville. L'état de Béziers, mais aussi l'état du pays, ne nous laisse pas le choix : allons-nous continuer à agoniser ou bien nous relever pour retrouver un destin ?
            J'ai la certitude absolue qu'il n'y a pas d'autre cap que le nôtre. C'est une grande aventure à laquelle je vous convie. Nous pouvons faire de notre mairie et de notre ville des exemples. C'est donc dans ce but que tous, élus et agents, nous devons être exemplaires. Dans l'honneur et le travail, nous ferons cette révolution.
 Vive Béziers !".
           Je vous le disais : ce discours est vraiment remarquable et comme il correspond bien à l’attente de renouveau des électeurs français ! Je doispréciser que les passages en gras sont de mon fait.

         En plus de la qualité de la forme, et de la pertinence du fond, il est bon de rappeler que Robert MENARD a déjà pris d’autres décisions courageuses, non évoquées dans ce discours, pour dynamiser Béziers, entre autres :

- pour réduire les frais de fonctionnement de la Mairie :

. Ne plus avoir de voiture avec chauffeur en tant que Maire mais utiliser le véhicule qui serait disponible sur le parking de la Mairie, au moment voulu,

. Passer la flotte automobile de la Mairie de 41 véhicules à 14 (bonjour l’Elysée… est-ce que vous m’entendez ?!),

- pour le bien de tous et éviter des comportements anarchiques :

. Nettoyer et faire en sorte que le « plateau des poètes » ne soit pas occupé par des revendeurs de drogue et leurs clients,

. Interdire à tout mineur de moins de 13 ans de circuler en ville sans être accompagné, au-delà de 23h00,

. Interdire les paraboles et le linge à sécher sur les balcons, le jour, dans le quartier historique de la ville pour le rendre attrayant aux touristes.

         A tous les biterrois désireux de soutenir les efforts de Robert MENARD, j’indique les coordonnées de l’association qui aide la municipalité : « CHOISIR BEZIERS » - 20 rue des Docteurs Bourguet - 34500 – BEZIERS Courriel : contact@choisir-beziers.fr.

Preuve est donnée, s’il le fallait, que l’on peut être un élu de droite, DVD en l’occurrence (rappel : soutenu par le FN), ne pas être membre de l’UMPS, et…vouloir administrer correctement !

Une telle volonté de bien faire, de la part de Robert MENARD, doit être saluée et répétée à qui veut l’entendre !

Quant à ceux qui me disent qu’il a été ceci et qu’il a dit cela, je réponds : aujourd’hui il avance, dit ce qu’il pense nécessaire et fait ce qu’il dit. Mérite ! Dois-je souligner le mépris avec lequel le journal « Midi-Libre » se fait l’écho des décisions prises par Robert MENARD ?

C’est fait. J’y tiens car tant qu’un tel journal sera aussi partial et soumis à la pensée unique de l’actuelle gauche mondialiste il ne sera ni digne ni crédible.

         Je m’empresse d’ajouter que si les Maires des 6.455 communes de France agissaient de la même manière, l’efficacité des Mairies n’en serait que plus forte, des nécessaires -et urgentes- économies de fonctionnement seraient réalisées, et les citoyens seraient plus confiants et plus respectueux du travail des « fonctionnaires de l’Etat ».

Il m’arrive de rêver : j’attends qu’un(e) Président(e) de la République tienne un discours similaire….pour redresser la France ! 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

6 octobre 2014

COLLOQUE 2014 DU CERCLE ALGERIANISTE DU GERS

Du 27 et 28 Novembre 2014

 

Quand les « antifascistes » vilipendent l’œuvre de mémoire…

Réponse de Thierry Rolando du 1 décembre 2014 aux trotskiste de Condom

Ces rencontres outre le fait d’avoir le plaisir d’échanger avec des compatriotes que l’histoire, la culture et les sensibilités rapprochent, permettent de chercher à mieux comprendre le passé pour mieux envisager l’avenir. L’Avenir a un long Passé.

En 2014, nous nous intéresserons à « ceux qui ont mis leur vie au bout de leurs idées ».

Vous trouverez ci-joint notre invitation pour notre prochain colloque « Mettre sa vie au bout de ses idées ».

Après le colloque de 2012 sur les violences politiques et en particulier le terrorisme en Algérie dans les années 50-60, après le colloque de 2013 sur les intellectuels face aux violences politiques au travers de la figure d’Albert Camus, nous vous proposons notre troisième colloque où nous mettrons à l’honneur tous ses hommes qui ont mis leur vie dans leur engagement. Tous ne l’ont pas fait de la même manière.

Nous considérons qu’il y a une vraie continuité entre le combat contre la barbarie nazie avec l’armée d’Afrique volontairement oubliée, la révolte des officiers, l’engagement dans l’OAS et les combats parlementaires contre la tyrannie Gaullienne et le terrorisme FLN. L’histoire de ces hommes est aujourd’hui déformée voire oubliée. Leurs actions sont décontextualisées et le sens de leur combat volontairement diabolisé.

Comme à notre habitude nous nous appuierons sur les travaux de plusieurs chercheurs :

  • Certains dont Jean Claude Pérez, Robert Davezac, et Gérard Rosenweig témoigneront de leur engagement,
  • Manuel Gomez évoquera la figure de Georges Bidault qui remplaça Jean Moulin au CNR et dont on tend aujourd’hui à effacer jusqu’à sa présence au côté de De Gaulle lors de la libération
  •  Henri Christian Giraud nous parlera des relations troubles entre De Gaulle et les communistes,
  •  José Castano évoquera l’histoire de ses hommes du 1er REP
  • Frédéric Harymbat nous présentera son remarquable travail sur les Européens dans l’Armée d’Afrique
  • Enfin, nous reviendrons avec Michel Delenclos sur ces funestes commémorations du 19 mars qui nous révoltent tant. Michel Delenclos nous fera partager ses nuits d’analyses méthodiques de leur montage juridique

Nous serons très attentifs à leurs exposés et nous engagerons des débats riches en témoignages avec la salle et en échanges à la tribune.

Nous vous attendons comme d’habitude nombreux avec encore l’immense plaisir de nous retrouver.

Rendez-vous le 27 Novembre 2014 à 9 heures à Condom, un accueil sera prévu dès le 26 au soir.

Cordialement,

Georges BELMONTE - 06 84 51 39 42

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Vidéos du cercle Algérianiste du Gers

Accueil du site « cercle Algérianiste du Gers »

Retour rendez-vous.

5 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR n° 112

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 25 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Décapitation d’Hervé GOURDEL en Algérie : La barbarie des islamistes ne date pas d’aujourd’hui !

         La triste nouvelle a été annoncée aux journaux télévisés de mercredi 24 septembre au soir : Hervé GOURDEL, niçois âgé de 55 ans, guide de haute montagne dans le parc national du Mercantour (base de Saint Martin Vésubie, dans l’arrière pays niçois) et photographe, a été égorgé puis décapité par les djihadistes algériens du groupe Jund al-Khilafa (soldats du califat), affilié au groupe Daesh, tous les deux affiliés à Al-Qaïda.

         Passionné de photo et de montagne, il était arrivé en Algérie le samedi précédent et fut capturé le dimanche, dans le massif du Djurdjura, situé en Kabylie, où il effectuait une randonnée dans la forêt de Tikjda avec cinq accompagnateurs algériens.

         Cet assassinat barbare a eu lieu en guise de représailles contre la France, à cause de l’intervention militaire de l’armée de l’air française dans le ciel d’Irak (NB : seuls les avions américains se risquent à pénétrer dans l’espace aérien syrien, pour le moment).

         La France fait partie d’une coalition internationale menée par les USA, sous l’égide de l’ONU, pour tenter -enfin !- de stopper par des bombardements aériens la progression des djihadistes du groupe Daesh ridiculement autoproclamé Etat islamique (E.I.) pour mieux terroriser les esprits.

         Ces renégats tentent de s’implanter en Syrie mais surtout en Irak, pour s’approprier des puits de pétrole et créer un vaste territoire sur lequel régnerait la charia (loi islamique), qui autorise à tuer partout dans le monde…au nom d’Allah !

         Cet homme a été égorgé et décapité parce qu’il était de nationalité française. Les extrémistes algériens continuent donc d’offenser la France !

         Au-delà de la légitime émotion provoquée cette terrible tragédie, plusieurs questions, légitimes elles aussi, viennent à l’esprit :

- durant les huit années de la guerre d’Algérie (1er novembre 1954 - 5 juillet 1962) l’armée française a perdu 30.000 soldats : l’ignorait-il ?

- en plus des soldats français victimes de leur devoir, les civils français d’Algérie, de toutes origines religieuses, ont été massacrés au nom de l’Islam : l’ignorait-il ?

- par ailleurs, pendant et à la fin de la guerre d’Algérie, 2034 personnes (des civils et des militaires) ont été enlevées et sont considérées comme disparues (pointage rigoureux, à ce jour, de mon ami Jean-Claude ROSSO, chercheur spécialisé sur ce sujet) : l’ignorait-il ?

- après l’indépendance de l’Algérie, environ 100.000 (150.000 ?) Harkis, hommes femmes et enfants fidèles à la France, ont été abandonnés par le traître de Colombey et livrés aux égorgeurs du FLN algérien qui déclenchèrent un véritable génocide : l’ignorait-il ?

- depuis l’indépendance de l’Algérie, la guerre civile algérienne opposa de 1991 à 2002, le mouvement politique du FIS (Front islamique du salut) au gouvernement algérien, avec l’apparition de forces paramilitaires comme l’AIS (Armée Islamique du Salut), ou le GIA (Groupe Islamiste Armé) : l’ignorait-il ?

- suite à l’interdiction du FIS et à l’arrestation de milliers de ses partisans, suite à la reddition de l’AIS et à la défaite du GIA (2002), des groupes d’islamistes armés se réfugièrent précisément dans les montagnes du Djurjura, où certains survivent encore : l’ignorait-il ?

- cette guerre civile algérienne aurait provoqué la mort entre 100.000 et 150.000 morts (certains écrits parlent d’un nombre bien plus important de victimes civiles), et elle continue, larvée certes mais elle continue, au sein des montagnes où Hervé GOURDEL est allé faire de la randonnée : l’ignorait-il ?

- en France, ces derniers mois les désastreuses affaires MEHRAH et NEMMOUCHE ont vu des franco-algériens se conduire en assassins : l’ignorait-il ?

- depuis quelques années c’est le monde entier qui est la victime d’une guerre sainte (djihad) déclenchée par les fous d’Allah contre l’Occident : l’ignorait-il ?

         Contrairement à ce que nous fait croire l’actuel gouvernement socialiste, prisonnier de ses électeurs favorables à l’islamisation de la France, la mort de l’otage français n’est pas un acte isolé : elle est le prolongement de la menace islamiste qui pèse chaque jour davantage sur la France.

         La mise à mort d’Hervé GOURDEL par décapitation filmée, est une offense de plus faite à la France et une menace claire faite au monde non-musulman, encore appelé….civilisé !

Je ne le connaissais pas mais je pense à lui et à sa famille.

Je réalise, contrairement à beaucoup de bobos pacifistes, que si les USA n’étaient pas là pour contrer les égorgeurs d’Allah…ils seraient sous nos fenêtres !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

3 octobre 2014

LETTRE A MES AMIS DE FRANCE

 

Guy Bezzina - octobre-2015

De Guy Bezzina de Guelma

Notre descendance n'a pas à rougir de nous !

A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.

En 47 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une Île de la Méditerranée.

Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 132 ans de présence française en Algérie.

Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :

> La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime

> Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres

> Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays

> Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."

Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !

Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.

J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.

Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.

Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"

Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à dire sur l'oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.

Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère. Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.

Personne ne pense qu'un million de femmes et d'hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ...

Cette terre vous brûle la mémoire et le cœur ... ou plutôt la mauvaise conscience. Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?

Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.

J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire. Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son œuvre et de ses cultures.

J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.

J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.

Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! ".

Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.

Guy Bezzina de Guelma

Retour coups de cœur. 

30 septembre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 111

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 22 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Candidature de N. SARKOZY à la présidence de l’UMP : le nettoyage des écuries de la droite perdante n’est pas fini !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Le week-end s’annonçait agréable quand soudain deux sketches nous ont été offerts, non par les Chevaliers du Fiel (hélas) mais par l’ancien protégé de Mamie-shampoing, le rejeté des Français : Nicolas SARKOZY himself !

         Vendredi 19 septembre il a officialisé par voie de presse sa candidature à la présidence de l’UMP, et hier soir, dimanche 21 sur le plateau de France 2, il a déclamé avec emphase et moult envolées de mains incontrôlées, un texte de comédien en attente de passer à l’émission…vivement le quinquennat prochain !

         Avec toujours le même air culotté, le regard froid, le sourire narquois, les rides marquées, il nous a fait comprendre qu’il est l’homme providentiel.

         Attention : il se prend au sérieux et nous prend pour des c… !

         Fidèle à sa dialectique coup de poing, tout y est passé :

- il va défendre la paix au sein de l’UMP, alors que la première guerre mortifère COPPE-FILLON a laissé des ruines en interne en le tenant à l’écart,

- il va rassembler au-delà des « clivages politiques droite gauche, centre, écologistes, libéraux, qui n’ont plus aucun sens » (sic), alors qu’il est rejeté,

- il va consulter la population par référendum (chiche : sur la peine de mort),

- bref, il veut nous faire croire qu’il va faire ce qu’il n’a pas fait en cinq ans !

         Il a juste oublié quelques faits bien réels :

- l’inventaire politique de son quinquennat ne plaide pas en sa faveur,

- son vrai nouveau faux programme c’est sa personne,

- il nous joue « la France forte 2 » mais ne l’incarne pas,

- l’UMP n’a pas su être un véritable parti d’opposition : trop de cacophonie et d’absence de ligne directrice, contrairement au FN (bravo Marine),

- les ténors de son parti, Alain JUPPE (plus éléphant que ténor) et François FILLON, pour ne citer qu’eux, n’apprécient pas du tout son retour et lui préparent des peaux de banane pour accélérer sa chute définitive,

- les Français, saturés de ses fanfaronnades, ne se reconnaissent plus en lui, quant au tintement de ses nombreuses casseroles (…) on l’entend encore.

         Monsieur-Bling-Bling vous n’êtes plus crédible…ne revenez pas !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

20 septembre 2014

TERRORISME & ISLAMISME... LES DEUX MAMELLES DE LA TERREUR

Article transmis par Joseph Castano

« Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas »(Denis Diderot)

Etymologiquement, le terrorisme est une méthode d’action violente utilisée par une minorité d’exaltés qui visent à engendrer « la terreur », c’est-à-dire à créer un climat d’insécurité, de peur, d’effroi et d’épouvante au sein d’une population, exercer un chantage sur un gouvernement ou satisfaire une haine à l’égard d’une communauté… Sa caractéristique est de permettre par des moyens simples (attentats divers, prises d’otages…) et imprévisibles, de mettre en échec les forces militaires et de police les plus sophistiquées qui se trouvent, soudainement, dans l’incapacité de répondre coup pour coup à un adversaire sans visage qui se dérobe, agissant dans le secret absolu et reniant sans le moindre scrupule les valeurs supérieures de la civilisation : Le respect de la vie humaine.

Ainsi, qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit. Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

Des milliers de tueurs dangereux, rompus aux méthodes de l’assassinat, sont aujourd’hui disséminés un peu partout dans le monde, véritables bombes à retardement prêtes à exploser sans avertissement. Ces ennemis de la liberté et de la démocratie assimilent l’Occident –plus particulièrement, l’Europe- à un champ de bataille et nous avons l’obligation de les pourchasser sans trêve et les éradiquer où qu’ils se trouvent. Il s’agit, ici, de « légitime défense ».

En France, nous ne sommes plus, désormais, confrontés à des combattants venus de « l’extérieur », mais à des milliers de jeunes volontaires nationaux (formés –ou dans l’attente de l’être- au djihad en Afghanistan, en Syrie et en Irak) immergés dans une nébuleuse salafiste qui contrôle désormais une grande partie de nos cités. Ils ne correspondent absolument pas au profil établi par nos services, puisqu'ils s'intègrent parfaitement dans notre société. Pas de barbes, pas de discours suspect, pas de prosélytisme… Rien ne les différencie du citoyen lambda… Ce sont les mêmes qui ont commis les attentats de Londres. Ce sont des jeunes Nigérians présents depuis longtemps dans la société anglaise qui ont massacré au hachoir un soldat britannique à Londres en 2013. A Boston, ce sont deux frères d'origine tchétchène, installés depuis longtemps aux USA qui ont posé les bombes du marathon. Chez nous, Khaled Kelkal, Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche présentaient des profils proches. Mal intégrés, shootés à l'islamisme, ils ont trouvé dans une exaltation identitaire une raison d'être autant qu'une raison de tuer.

En mai 2014, Europol (European Police Office), l’office de police criminelle intergouvernemental qui facilite l'échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédophilie au sein de l’Union européenne, a publié son rapport annuel sur le terrorisme en Europe dans lequel il est clairement établi que « La France est au premier rang des pays exposés au risque terroriste en Europe. » On y apprend notamment « qu’entre 2009 et 2013, le nombre d’arrestations d’activistes islamistes a doublé en Europe. Par ailleurs, c’est en France qu’a été recensé le plus grand nombre d’activistes islamistes et que le nombre de musulmans venus de France pour le djihad en Syrie a augmenté de 75% en quelques mois ». Et le rapport de conclure :

« La France concentre 66% des terroristes musulmans d’Europe »

            Dans son discours du 29 juin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi, surnommé « L’Attila du Levant », chef de l’Etat islamique (EI) qui s’est autoproclamé calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial, ne cache pas son ambition de voir, un jour, la France rejoindre la oumma, c'est-à-dire, la « communauté des croyants ». Et il y a des signes qui ne trompent pas… Lors des récentes manifestations pro-palestiniennes contre Israël, on a vu pour la première fois apparaître l’étendard noir de l’EI sur lequel est inscrit en blanc : « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohammed est son messager ». C’est une image forte que les islamistes ont projeté à la face du monde, faisant savoir, en toute impunité, que l’islamisation de la France est en marche.

Ainsi, le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires. La fermeté et la riposte immédiate sont les seuls moyens d’éviter de s’enliser dans la peur (ou la passivité) comme c’est le cas aujourd’hui.

            Cependant, notre juridiction actuelle est mal adaptée à l’action répressive que la société doit exercer contre les criminels qui mettent en cause sa légitimité. Devant pareil danger, la réaction doit non seulement s’adapter à l’adversaire en retournant contre les terroristes le conseil de Lénine : « Ne laissez jamais se constituer de Vendée », mais conduire aussi à une prise de conscience populaire. A la stratégie de déstabilisation des terroristes, la Nation doit répondre par une « stratégie de répulsion ». Cette stratégie implique en premier lieu le contrôle étroit des communautés étrangères dans le pays, afin de prévenir le prolongement sur notre territoire de luttes extérieures, partant : se protéger d’un terrorisme par « vases communiquant » ou par osmose.

Les zones de « non-droit » (désertées par les forces de police) sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. En clair : Il faut rétablir l’Etat de droit dans les cités où le salafisme, qui est la nature de l’Islam, progresse inexorablement et dont l’objet final avoué est de conquérir, non seulement la France, mais l’ensemble du monde libre.

Par ailleurs, il faut :

Mettre fin à la double nationalité pour les ressortissants non européens (Pour mémoire, Merah et Nemmouche cumulaient tous deux, nationalités française et algérienne).

- Stopper l’immigration-invasion extra-européenne et abolir le « regroupement familial ».

- Supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française par le droit du sol.

- Durcir les conditions d’octroi de visas pour les ressortissants des pays pourvoyeurs de terroristes.

- Expulser les prédicateurs du djihad qui déversent leur fiel antisémite et antichrétien dans les mosquées et sur les sites internet.

En outre, l’intangibilité des  frontières  doit  être  remise  en  question,  dès  lors  qu’elle  apporte  plus d’inconvénients que d’avantages.

            Le 9 juillet 2014, le ministre de l’Intérieur a présenté en conseil des ministres, un projet de loi prévoyant la création d’une interdiction administrative de sortie du territoire français pour six mois, concernant certains ressortissants, majeurs ou mineurs, afin d'éviter qu'ils n'aillent se radicaliser sur des théâtres d'opérations extérieurs puis représentent une menace à leur retour.

Le 18 septembre, les députés ont, par conséquent, voté l’interdiction de sortie du territoire, assortie d’une confiscation du passeport et de la carte d’identité pour toute personne soupçonnée de vouloir partir mener le djihad.

Quelle avancée spectaculaire dans la lutte contre le terrorisme !...  Ce sont nos policiers qui doivent être contents !...

            Quelle aberration que ce projet de loi !... Quel grotesque effet d’annonce !

           Si nos « jeunes » veulent quitter la France pour « faire le dhihad en Syrie ou ailleurs », mais qu’ils partent !... Et qu’on les laisse partir, bon sang ! Sachant qu’ils passent systématiquement de la délinquance au djihad, plus ils seront nombreux à s’exiler de la sorte, moins nous compterons de voyous dans nos cités, plus nous serons tranquilles… et moins il en reviendra probablement… Par ailleurs, les frontières n’existant plus, rien de plus facile pour eux que de prendre leur véhicule et de rouler jusqu’en Turquie. Là, les filières les prendront en charge…

            Il fut un temps où l’on faisait tout pour empêcher les terroristes de s’implanter sur notre territoire ; aujourd’hui, on fait tout pour les empêcher de le quitter… C’est complètement délirant !

      Selon le quotidien algérien El Watan du 28 janvier 2014, Al Qaîda et (surtout) l’EIentraîneraient des centaines de « jeunes » issus des pays européens en Syrie et on estime à près d’un millier le nombre de jeunes français séjournant dans ce pays.

Dans Le Journal de Dimanche du 14 septembre 2014, Bernard Cazeneuve a déclaré : « 930 citoyens français ou résidents français sont impliqués dans le jihad en Irak et en Syrie » ajoutant : « 350 sont sur le terrain, y compris 60 femmes. Environ 180 ont quitté la Syrie et 170 sont en route vers la région. »

De plus, près de 230 musulmans français parmi eux se dirigent vers la région tenue par les islamistes. Et l’on estime qu’environ 36 d’entre eux y sont déjà morts, a précisé le Ministre.

Ceci étant, ce qui importe désormais, ce n’est pas tant que ces « jeunes » « partent »… mais, surtout, - sachant qu’ils auront été particulièrement formés pour commettre des attentats en France- « qu’ils ne reviennent pas !  et le projet de loi aurait dû, prévoir d’interdire le retour des djihadistes sur le territoire national avec déchéance automatique de la nationalité française et de supprimer les versements des prestations sociales et familiales aux familles des enfants mineurs partis faire le djihad du sexe et de la terreur en Syrie et ailleurs. Voilà une avancée majeure dans la lutte contre le terrorisme qui aurait satisfait l’ensemble des citoyens français !

            Il est probable que nous n’arriverons jamais à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter leur nombre par le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort envers les terroristes reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes. Dans la conjoncture actuelle, à quoi sert l’internement de ces assassins alors que l’on sait qu’ils seront libérés tôt ou tard après que d’autres terroristes, mettant en péril la vie de centaines d’otages innocents, réclameront à coup d’exécutions sommaires ou de rançons faramineuses (toujours payées) la libération de ces détenus ?

            Par ailleurs, nous savons bien que des forces spéciales de l’armée française sont à l’œuvre au Mali, en Centre-Afrique, dans le sud de la Libye et au nord de l’Irak (majoritairement chrétien) pour y démanteler les camps d'entrainement djihadistes et stopper leur avancée. Leur objectif est précis : Eradiquer les terroristes de l’Etat Islamique. En clair : Les tuer ! Dans ce cas, si on peut les tuer « là-bas », pourquoi s’abstient-on de le faire sur le sol national alors que la situation est préoccupante ? Quant au « politiquement correct », à la « bien-pensance », aux « moralistes à la conscience pure » qui seraient choqués par mes propos, je rappelle que Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous certaines conditions, le tyrannicide en ces termes : « Nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! » Ilconsidérait la sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité (c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux, que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et Napoléon Bonaparte de légitimer également ce tyrannicide en ces termes : « Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ».

Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak :

 « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

            Tandis que les prises d’otages se multiplient à travers le monde (particulièrement en Afrique), les citoyens russes demeurent les moins « prisés » par les terroristes. La raison en est simple. Dans les années 1980, un Russe a été capturé au Liban. Les services soviétiques ont alors enlevé l’un des proches des preneurs d’otages, l’ont découpé en morceaux et les ont expédiés au Hezbollah dans plusieurs valises… Depuis, les ressortissants russes sont rarement concernés par les rapts et cela d’autant plus que Vladimir Poutine a prévenu les djihadistes « qu’il irait buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes » (sic). Peut-on imaginer semblable attitude des services français ? Ce ne serait alors qu’hululements, cris d’orfraie, vociférations et condamnations multiples de nos « bien-pensants »…

           « Le jihad ne s'arrêtera que quand le drapeau de l'Islam flottera sur le balcon de l'Elysée et de la Maison Blanche » a prévenu, de Libye où il réside, le Syrien, Cheik Omar Bakri, une figure emblématique de l'Islam radical, qui a endoctriné des dizaines de milliers d'européens. Dès lors, la complaisance envers ce type d’ennemis ne saurait devenir qu’une coquetterie d'agonisant…

Les terroristes islamiques font la guerre et la guerre, ce n’est pas de la philosophie… Pour eux, il s’agit d’abord de vaincre, quels qu’en soient le prix à payer et les moyens à mettre en œuvre. Pour les philosophes –comme il y en a trop en Europe !- la victoire n’est rien sans le respect de quelque chose qui est au-dessus de la victoire et nos gouvernants devraient s’inspirer de cette mise en garde de Châteaubriand : « La liberté qui capitule ou le pouvoir qui se dégrade n’obtient point merci de ses ennemis ».

            Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice, ne ferait que révolter les consciences non contre les criminels… mais contre les victimes. Ces innocents que le terrorisme aveugle et fanatique verse dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré ».

            Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : La cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel. Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain, conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des égarés et, jugés dignes de cette indulgence, parce qu’ils sont réputés garder –au-delà de la folle parenthèse du crime- le même respect de l’homme qui définit la communauté à laquelle ils appartiennent.

Et, pendant ce temps, pendant que le vieux monde se meurt et que le nouveau tarde à apparaître, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, dans ce clair-obscur surgissent les monstres… tandis que l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

            Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

           Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

José CASTANO

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. » (Alexandre Soljenitsyne)

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Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures - Entrée libre -

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

13 septembre 2014

13 MAI 1958 DOCUMENT AUDIO RTF ALGER

Forum d'Alger 13 mai 1958

13 MAI 1958 Radio television francaise à Alger sur wat.tv

L'ALGERIENNE

Pochette-45T-L'Algérienne

         Cette chanson, composée dans l'urgence par Henry RONSAY sur une musique de Alain ROMANS devint dans l'euphorie générale l’hymne provisoire des Français d'Algérie. Elle a été chantée par Roger LALANDE accompagné par la « batterie fanfare de la garde républicaine » dirigée par l’adjudant chef tambour D. CARTIERRE.

 Couplet I

Fils du djebel et de la plaine

Des douars, des champs et des cités

De nos mains formons une chaîne

D'amour et de fraternité

De nos mains formons une chaîne

D'amour et de fraternité

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française. 

 

Couplet II

 

A notre France souveraine

Nous offrons nos coeurs et nos bras

Comme nos d’Alsace-Lorraine

Alger est fidèle à sa foi

Comme nos d’Alsace-Lorraine

Alger est fidèle à sa foi

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

Couplet III

Les soldats de l'armée d'Afrique

Ont su mourir pour la patrie

Pour l’honneur de la République

Sachons mourir pour l'Algérie

Pour l’honneur de la République

Sachons mourir pour l'Algérie

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

 Couplet IV

Nos fils, nos femmes et nos pères

Ont fait ce pays de leurs mains

 Nous voulons faire avec nos frères

La grande France de demain

 Nous voulons faire avec nos frères

La grande France de demain

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

*-*LA MUSIQUE *-*  

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8 septembre 2014

LES GUERRIERS DE L’APOCALYPSE

Par José Castano

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée »(XXe chant de l’Apocalypse)

            Les guerres sectaires aidant, les terroristes islamiques se sont scindés pour former plusieurs courants, les uns plus terrifiants que les autres que nous pouvons à loisir observer en Palestine, au Mali, en Syrie, au Nigéria et en Irak, entre autres, où un nouveau groupe terroriste qui sème la terreur a vu le jour : L’EIIL, (État islamique en Irak et au Levant)… qui s’appelle désormais l’EI dès lors que ses visées hégémoniques se sont démultipliées.

            Ces différentes factions terroristes qui ont en commun la haine de l’Occident, sont (par la grâce de ces mêmes « occidentaux honnis »), puissamment armés dès lors que les armes livrées par les USA, la France et l’Angleterre aux opposants à Bachar el Assad, en Syrie, sont passées pratiquement aux mains des djihadistes de l’EI. Elles proviennent aussi des arsenaux libyens qu’à la demande de Bernard Henry Levy (BHL) -l’éminence grise de Nicolas Sarkozy- et sur l’ordre de ce dernier, l’aviation française a « mis à jour  à ciel ouvert », ce qui représente un volume d’armements considérable…

            Les armes sont également les blindés, les tanks et l’armement lourd pris à l’armée irakienne en déroute… de quoi équiper abondamment des régiments de djihadistes…

            Dans son allocution audio diffusée du 29 juin 2014, premier jour du mois de Ramadan, destinée aux musulmans du monde entier, le cheikh Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’EIIL (ou Daash),  a annoncé le rétablissement du califat sous le nom d’Etat islamique (EI) et la désignation d’Abou Bakr al-Baghdadi  comme calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial.Celui qu’on surnomme désormais « L’Attila du Levant », se réserve le titre de successeur au prophète Mahomet, une distinction abolie le 29 octobre 1923 par Kamal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.

            Dans son discours, il annonce que son organisation portera désormais le nom d’État islamique (EI), sans aucune limite géographique, et ce, afin de marquer ses ambitions de s’étendre au monde entier, au-delà des frontières. 

           Et ce nouveau calife use d’un argument de poids : La charia (loi islamique) qu’il applique dans toute sa rigueur, sans le moindre état d’âme. Désormais le chef, c’est lui ! C’est à lui que les musulmans du monde entier doivent obéissance, car il incarne la « légitimité islamique », la seule, l’unique, celle qui transcende les appartenances nationales et culturelles, celle qui a pour raison d’être et de fondre tous les musulmans dans la oumma (communauté des Musulmans), en attendant d’assujettir toute l’humanité à Allah.

           Fin juillet 2014, dans une déclaration publiée sur un compte Twitter affilié à l’organisation terroriste, « Attila » a affirmé au peuple palestinien que « ce n’est qu’une question de temps » avant que ses djihadistes n’arrivent en Israël pour se joindre à la lutte contre les « Juifs barbares »…

           Cet EI, groupe terroriste sunnite, prône une version extrême de l'Islam. Sur fond de tensions, il tente de répandre son influence comme une traînée de poudre au Proche-Orient, déstabilisant toute la région et semant la mort sur son passage, notamment celle des Chrétiens et des Kurdes. Il dispose de moyens financiers considérables. L’argent provient de plusieurs pays du Golfe (adeptes d’une hypocrite « neutralité ») ainsi que des coffres de diverses banques, comme celui de la succursale de la Banque Centrale Irakienne pillé à Mossoul en juin 2014, avec un butin de 425 millions de dollars. Son « financement » passe aussi par le commerce de pétrole avec la production de plusieurs raffineries comme celles de Tikrīt et Baiji ainsi que par le pillage d’antiquités vendues au prix fort en Occident par des réseaux mafieux. L'EI serait déjà à la tête d'un trésor de guerre de 1 à 2 milliards de dollars. Par ailleurs, fort de ses 10 à 15 000 combattants fanatisés à l’extrême, prêts à mourir dans la voie d'Allah, sa domination sur le terrain s’intensifie inexorablement. Il contrôle désormais environ 25% de la Syrie (45.000 km2) et 40% de l’Irak (170.000 km2), soit au total 215.000 km… l’équivalent du Royaume-Uni (237.000 km2).

           La « destruction d’Israël » demeurant l’une de ses priorités, sa réalisation passe obligatoirement par la conquête totale de la Syrie, ce qui lui assurerait le contrôle permanent du Plateau du Golan, position stratégique située à la frontière nord de l’état hébreu. C’est la raison pour laquelle de violents combats opposent régulièrement le groupe djihadiste syrien du Front Al-Nousra (filiale de l’EI)aux troupes de Bachar el-Assad.

           Le 28 août 2014, après de lourds combats, ce groupe a pris le contrôle du poste frontière de Quneitra, à quelques centaines de mètres d’Israël, occupé jusqu’alors par le régime syrien, faisant par là même prisonniers 45 Casques bleus Fidjiens… transformés désormais en otages, d’où un regain de tension dans la région et une surveillance accrue de Tsahal qui a relevé son niveau d’alerte et déployé des renforts. « Nous n’intervenons pas, nous observons simplement »  a dit un officier israélien au Jerusalem Post.

           Selon l’agence iranienne Fars, du 21 juin 2014, confirmé par le quotidien arabophone tunisien Attounissia, du 4 août 2014, le Qatar (notre sublime ami !) a recruté 5000 mercenaires originaires d’Afrique du Nord pour les envoyer en Irak et en Libye combattre aux côtés de l’EI. Cela signifie qu’après avoir activement contribué à l’embrasement de la Syrie et de l’Irak, le Qatar veut déplacer le feu de la guerre civile et de la barbarie en Libye, c’est-à-dire, inévitablement, en Tunisie et en Algérie.

            Cette tragico-comédie mise en scène par l’EI et jouée par un acteur dont la folie n’a d’égal que la cruauté, a inspiré un autre illuminé, Aboubakar Shekau, leader du groupe terroriste nigérian, Boko Haram, qui, assoiffé de conquête tend à prendre pied au Cameroun, a annoncé que la ville de Gwoza dont il s’est rendu maître, a été placée sous le règne du Califat Islamique. « Nous sommes venus pour rester. Ils appellent ce pays, le Nigéria. Nous sommes dans le Califat Islamique. Nous n’avons rien à faire avec le Nigeria », a-t-il précisé. Nous voilà donc désormais avec deux califats autoproclamés qui ne peuvent s’attirer la moindre réprobation du monde Musulman, puisqu’ils viennent de ressusciter une institution fondamentale de l’Islam.

           Quant au Hamas, qui a prit par la force le contrôle de Gaza en éliminant son principal opposant, le  Fatah, lors d’un coup d’Etat en 2007, il n’a pas hésité pour assurer sa « souveraineté » à exécuter –en place publique- par centaines, les membres de la Force 17 du Fatah créé par Yasser Arafat. Par ailleurs, ce qui fait actuellement la force de ce groupe terroriste, c’est son alliance avec les « Frères Musulmans » en Egypte, le Qatar (notre ami !) et la Turquie. Sans leur soutien, le Hamas se serait effondré avec le régime des « Frères Musulmans » en Egypte l’été dernier. Il se trouve que tous considèrent la guerre du Hamas contre Israël comme un moyen de remettre au pouvoir les « Frères Musulmans » en Egypte. Ils n’ont, par conséquent d’autre solution, que celle d’aider financièrement et militairement ce groupe terroriste, sachant par ailleurs, combien il en coûte aux médias occidentaux de dénoncer la répression sanglante qu’il exerce contre sa population, l’utilisation cynique des civils réduits à être des boucliers humains et les tirs de roquettes à partir des hôpitaux des mosquées et des écoles…

           Dans un de ses récents numéros (volume 41, n° 4), le Journal of Palestinian Studies, publié par l’Institut des Etudes Palestiniennes (IEP), indique qu’au moins 160 enfants palestiniens qui travaillaient dans des conditions proches de l’esclavage sont morts dans la construction des fameux tunnels du Hamas, à Gaza. Et l’auteur de conclure de la sorte son reportage : « Comme dans l’Angleterre victorienne qui utilisait des enfants pour creuser des mines, le Hamas profite de la petite taille des enfants pour creuser ses tunnels »…

Cette guerre révolutionnaire que les dhihadistes mènent actuellement contre les pays islamiques a pour conséquence funeste de « tranquilliser » le monde occidental, voir, de l’anesthésier. En effet, le bruit de la mitraille, les cris de douleur et de détresse des populations victimes de la barbarie ne parviennent que parcimonieusement jusqu’à lui et il s’en détourne pudiquement s’imaginant n’être ni concerné, ni menacé car, bien loin des théâtres d’opérations… Quelle grossière erreur que cette réaction primaire simpliste !

Combattre l’Occident et le détruire, parvenir jusqu’à Rome et Paris, implique en premier lieu le renversement en terre musulmane des gouvernements ayant des relations avec l’impérialisme et de leur remplacement par un ordre intégralement islamique. Cela seul servira de point de départ à la guerre au-dehors. En clair, la guerre avec l’ennemi prochain (états arabes nouant des relations avec le monde occidental) est plus importante –pour l’instant- que la guerre avec l’ennemi éloigné (l’Occident).

Pour s'en convaincre, il n'est que se reporter aux extraits de l'opuscule de Muhammad Abd Al-Sâlam Farag : "L'obligation manquante" (1981) dont voici quelques lignes :

            L’instauration de l’Etat islamique est une obligation et si l’Etat ne peut être instauré que par la guerre, celle-ci est pour nous un devoir…

            Les gouvernements actuels des musulmans sont en état d’apostasie puisqu’ils se sont nourris à la table de l’impérialisme, celui des Croisés ou celui des communistes ou celui des sionistes…

            Le moyen d’instaurer l’Etat islamique, c’est l’exode dans un autre pays, l’établissement de l’Etat islamique dans ce pays là en vue du retour au pays en vainqueurs et le soutien donné au groupe des émigrés.

            Aujourd’hui, le champ de bataille, c’est la Ville sainte, Jérusalem, qu’il faut libérer, chose hautement sacrée.

            On comprend mieux désormais pourquoi les intégristes islamiques accordent leur priorité d’action à l’épuration interne des gouvernants arabes soupçonnés de condescendance avec les pays occidentaux.

           Dans cet univers de violence et de haine, les « fous d’Allah », « guerriers de l’apocalypse », s’enhardissent chaque jour un peu plus, dopés qu’ils sont par la passivité de l’Occident. La décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff en est une preuve suffisante et un défi supplémentaire lancé à la « Grande Amérique ».

           Et voilà, sous nos yeux, les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois… Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! » Et nous, pauvres occidentaux, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

Joseph Castano. Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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2 septembre 2014

Paroles d'Algériens "UNE ALGERIE INCROYABLEMENT SALE"

ou "L'autre peuple plastic"

Peuple plastique 05-08-2015

Plage plastique 05-07-2014

            Quelque chose de triste qui vous prend au ventre, vous met l'encre de la colère dans les yeux. D'insultant. De terrible comme révélation sur les siens face à leur terre : des milliers de bouteilles d'eau minérale, emportées par les vents, roulant sur l'asphalte. Des sachets bleus, de la saleté, des détritus. Une terrible saleté sur les plages algériennes, contrastant avec le bleu infini, le sable et les youyous de l'Indépendance. Pas la saleté habituelle qui dure depuis des ans, mais quelque chose de plus ample, grave. On ne sait pas quoi écrire sur le phénomène : le regarder, en souffrir et s'interroger : pourquoi les Algériens, en majorité, sont-ils sales ? Le dire blesse l'image édulcorée que l'on se fait de soi et des siens au « nom du peuple» et de la fiction. Mais c'est ainsi : nous sommes sales. Encore plus depuis que l'argent gratuit a libéré les excès de consommation. On vend du pétrole, on achète, on dévore puis on baisse la vitre de la voiture pour jeter ses déchets, ses emballages et ses sachets dans le « Dehors». Cet espace de personne, de la prédation, de la poubelle, de la vacance, du butin ou de l'abandon. Comparé au « Dedans algérien» : lieu des soi et des siens, de l'intime, du sentiment de propriété, du beau ou de la convivialité.

            De mémoire du chroniqueur, jamais les spectacles de la saleté n'ont été aussi énormes, catastrophiques. Comme s'il s'agit d'une volonté conscience de faire mal à la terre, de se venger. Expression sinistre de la mort de l'âme et de la complète débilité de la majorité. Lien brisé et méprisant envers l'environnement. Fallait-il libérer ce pays avec du sang pour, au final, le noyer dans la saleté ? Pourquoi cette absolue inconscience ? L'Ecole ? La Religion ? Le rejet de toute autorité ? Le lien maladif entre l'Algérien et l'Administration assimilée à une autorité exogène ? La certitude que l'on va aller au paradis et que ce pays n'est qu'une salle d'attente ? La surconsommation ? La négligence de l'autorité publique ? A la fois, en vrac, en tout. Il y a de tout dans la poubelle de l'âme.

            Et face à cette saleté inconcevable, on rêve presque de dictature dure : amende énorme pour la moindre bouteille de plastique jetée. Prison pour le sachet bleu ou la poubelle lancée hors de la poubelle. Il ne faut plus se jouer des sociologies faciles, il faut punir. Le crime est énorme. Il faut sévir et rééduquer les gens aux habitudes de base : se laver les mains, respecter le feu rouge comme s'il s'agissait d'un dieu tricolore, ne pas jeter ses ordures n'importe où et avoir le culte de l'hygiène et de la propreté. Car cela devient honteux et scandaleux ce pays vu par le train, la voiture ou aux bords des eaux ou dans ses espaces publics. Un assassinat de l'espace et de la terre que l'on va laisser aux enfants à venir.

            Il en va de l'acte de chacun. Pas comparé aux autres, mais la sphère fermée de la responsabilité individuelle. Il en va aussi de la mission de tous : école, administrations, pouvoirs publics. Il faut sauver au moins ce pays de ses ordures. Car c'est un déluge, un raz de marée, une honte. Après des années de guerre, un millénaire d'attente et tant de sacrifices, en venir à habiter une décharge publique avec un drapeau, est une honte. Car désormais, c'est ceci le pays : des sachets bleus, des décharges, des poubelles éventrées partout, un peuple au trois quart ignare, insouciant de la terre à transmettre, bigot, sale, incivique et intolérant. La civilisation commence par l'hygiène et l'hygiène n'est pas aller se laver les pieds dans les mosquées que l'on construit par milliers, puis jeter ses déchets au visage de la terre rare et malheureuse.

Une honte. De chacun par chacun, de tous. La terre appartient à ceux qui la respectent. Si on en est incapable, autant la redonner aux colons.

Kamel Daoud  lu sur lequotidien-oran.com

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30 août 2014

8e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

Une magnifique initiative pour un peuple aussi productif que celui des Français d’Algérie et pour que sa mémoire demeure.

8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

 

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

 

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr

 

salon du savoir faire PN001

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