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15 juin 2013

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1 juin 2013

BILLET D'HUMEUR N° 41

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mercredi 5 juin 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La « théorie du genre » à l’Ecole : une belle saloperie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

La volonté de faire enseigner obligatoirement la « théorie du genre » à l’Ecole primaire, pour tous les enfants à partir de 6 ans, serait le fruit de la cogitation des penseurs de la GLF (Grande Loge de France, loge maçonnique  de gauche, à laquelle sont attachés certains membres du gouvernement actuel).

         Une fois de plus certains francs-maçons font tout pour saper les fondements de notre civilisation, travail commencé par les penseurs-coupeurs detête de 1789, au nom de la totale transformation de l’homme !

         Qu’en est-il de cette « théorie du genre » ? C’est tragiquement simple : la gauche veut semer le doute dans l’esprit des enfants sur leur « genre », afin qu’ils perdent toutes références au genre par le sexe. Enooooorme !!!

         La gauche veut faire en sorte qu’un garçon puisse penser qu’il n’a pas de « genre », et puisse se prendre pour une fille et vice-versa.

         Etre ni l’un ni l’autre, probablement pour s’assurer d’un avenir meilleur.

         Et tout cela pour lutter contre l’homophobie ! Je suis très sérieux.

         Ce n’est pas risible….c’est simplement et totalement pervers !

         Le projet de loi de Vincent PEILLON sur la refondation de l’Ecole (encore un qui croit qu’il peut tout se permettre avec les enfants des autres), avait un amendement dit SOMMARUGA (Julie), à l’article 31 sur la « théorie du genre », allant dans ce sens, mais il fut retiré par les Sénateurs voilà peu.

         Alors, Barbara POMPILI, Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée National, s’est obstinée : elle a redéposé, le 4 juin en seconde lecture, un nouvel amendement pour le rétablissement de cet enseignement. Gentille la verte !

         N’hésitez pas à signer la pétition de « l’Observatoire de la théorie du genre » (Olivier VIAL), en association avec l’UNI, en vous rendant sur le site www.theoriedugenre, pour contrer ce funeste projet. Déjà 270.000 signatures.

         Dormez tranquilles : Lui Président….tout fout le camp !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

30 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N°40

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mercredi 29 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

MONTPELLIER : 1er mariage d’une carpe et d’un lapin !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

En ce jour mémorable de décadence avancée, Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier, s’apprête à procéder à un mariage contre nature, celui de deux personnes du même sexe, officialisé par une loi scélérate rejetée par la grande majorité des Français, privée d’un référendum nécessaire sur ce sujet.

         A 17h30, ce jour, l’Elue précitée pourra déclarer, si la formule lui convient : « Vincent et Bruno, au nom de la loi, je vous déclare mari et mari » !

         Nous en sommes là non pas parce que la majorité des Français l’a voulu, mais parce que la majorité gauchiste des deux Chambres l’a voulu : la nuance est de taille et les GMH (gauchistes-mondialiste- humanistes) peuvent se targuer d’avoir un peu plus dénaturé l’un des fondements essentiels de notre société, le mariage d’un homme et d’une femme qui seul peut engendrer la vie.

         Là encore, que les anti-Sarko soient remerciés : en le flinguant, ils ont permis à des repris de justice de figurer au gouvernement de la 5e puissance mondiale, à un Président incapable de diriger la France, à la journée du 19 mars d’être une célébration officielle, et….à des carpes et des lapins de se marier !

         A un (gros) rhume ils ont préféré un cancer généralisé. Ils l’ont !

         Et devinez « qui vient dîner ce soir » (titre d’un ancien film célèbre) à Montpellier ? Deux pointures de la Jet-set : Najat BELKACEM, épouse VALLAUD, née en 1977 à Nebi Chiker (Maroc), personnalité politique française, Ministre du Droit des Femmes (elle s’est trompée de mariage !), et Alice NKOM, née en 1945 au Cameroun, Avocate, coiffée d’un boubou coloré et venue en tant que « défenseuse des droits de homos ». Nous voilà rassurés !

         Le fond de ma pensée est clair : je souhaite à tous les homos, hommes et femmes, de vivre leur sexualité comme ils l’entendent mais qu’ils cessent de faire croire que le couple qu’ils forment vaut celui d’un homme et d’une femme.

         Au fait, Vincent et Bruno….rendez-vous à la prochaine Fête des Mères !  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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30 mai 2013

L'APPEL DU 18 JUIN

« Une vaste fumisterie ! »

Document transmis par josé Castano.

« J’aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français… Il me semblait qu’un Français de l’étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays… Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité »« Le gaullisme, un fascisme sans doctrine » (Antoine de Saint-Exupéry)

         Le 18 juin 2013 sera l’occasion pour bon nombre de gaullistes et de « résistants de la 25ème heure », de commémorer  « l’appel » (le 73ème) lancé de Londres par leur chef spirituel et comme le soulignait, à date fixe avec la verve qu’on lui connaissait, ce grand soldat que fut le Colonel Georges Masselot, l’ancien chef du prestigieux 18ème Régiment de Chasseurs Parachutistes, à l’attention des protagonistes : « L’appel du 18 juin ? Tous savent qu’il s’agit, là, d’une vaste fumisterie… mais c’est une occasion pour ressortir les médailles et les montrer !... »

L’histoire a fait de ce discours le symbole de la résistance face à l’occupant allemand et a qualifié le général de brigade « à titre temporaire » Charles de Gaulle, de « premier résistant de France ». C’est une ineptie ! De Gaulle n’a jamais fait partie de la résistance. Sur ce point, le témoignage d’Antoine de Saint-Exupéry est sans équivoque : « J'ai prouvé que l'on pouvait être résistant sans être gaulliste ! »

            Comme le disait le général Weygand, de Gaulle était un militaire, pas un soldat et il y a à son sujet, toute une légende à détruire. Sa carrière militaire a pris des allures très particulières, marquées très tôt par la certitude de sa supériorité intellectuelle sur ses pairs. Ces derniers, en raison de sa morgue et de son extrême confiance en soi, l’avaient baptisé « le Connétable ». En fait, il les détestait tous, en particulier le général Juin (futur Maréchal), major de sa promotion dans laquelle de Gaulle avait obtenu un rang médiocre.

            Sa réputation de prophète d’une armée blindée moderne fait partie de la légende. Le général Guderian, spécialiste des blindés allemands, consulté à propos de l’influence qu’auraient pu avoir les écrits du colonel De Gaulle sur l’emploi d’une force mécanisée, répondit : « Ces théories sont déjà anciennes, les écrits de De Gaulle ne sont guère que de la littérature sans réelles applications pratiques nouvelles. Nous n’y avons pas porté d’intérêt ! »

            En 1940, au commandement de la 4ème division cuirassée, il subit un échec sanglant, prouvant d’une part son incapacité tactique et un entêtement criminel devant les conseils de ses pairs. D’ailleurs, il abandonna sa division en plein combat, apprenant qu’il était nommé général à titre temporaire et que Paul Reynaud faisait de lui un sous secrétaire d’Etat à la Défense. Le képi de général et ses deux étoiles devinrent alors sa première préoccupation, la seconde étant de contrer Weygand par tous les moyens.

            Sur ses facultés de chef, l’écrivain Jean Lacouture, dans son livre « De Gaulle » (Ed Le Seuil), dira de lui : « Charles de Gaulle ne semble pas avoir montré sur le terrain les qualités de coup d'œil et d'invention qui font qu'avec 1000 hommes ou 300 000 on est Masséna ou Rommel. »

            La fin de la campagne de 1940 apporte la confirmation : De Gaulle n’est pas un guerrier. Il n’est pas de ces officiers qui vont à l’assaut en casoar et en gants blancs, de ceux qui crient « debout les morts ! » ; c’est un rhéteur, un communicant que son entourage appellera bientôt « le général micro ». L’armée n’est pour lui qu’un instrument qui ne reflète en aucun cas un symbole national.

            Le 5 juin, le Président du Conseil, Paul Reynaud, projette de créer un gouvernement français en exil et charge de Gaulle, nouvellement nommé sous-secrétaire d’Etat à la guerre, de préparer le terrain à Londres.

       Sur ce point, Winston Churchill écrira dans ses « Mémoires de guerre » (Ed Plon) : « De Gaulle débarque pour la première fois à Londres le 9 juin. Mission officielle : obtenir de moi  que j’envoie en France les escadrilles de la R.A.F. basées en Angleterre qui font cruellement défaut sur le front. Je refuse. A ma grande surprise, je vois de Gaulle faire demi-tour au moment de quitter mon bureau, se retourner, et venir me murmurer : « Je crois que vous avez tout à fait raison ».

De retour en France, le 16 juin, de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné. Il est remplacé par Pétain. Ce même jour eut lieu à Bordeaux le passage des pleins pouvoirs au Maréchal et la formation du nouveau gouvernement : De Gaulle n'en fait pas partie ; il n'est plus sous-secrétaire d'Etat. Le Maréchal n’avait pas voulu de lui. Il connaissait trop bien l’homme et son orgueil démesuré pour lui confier un poste dans son nouveau gouvernement. Déçu, dépité, vexé, il s’exclamera avec force colère : « C'est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions, je fous le camp à Londres ! »Propos rapportés par Alfred Fabre Luce, dans son livre : « Le plus illustre des Français », (Ed. Julliard). Jamais de Gaulle ne devrait oublier cet affront !

          Le 17 juin, il repart à Londres avec Edward Louis Speirs, envoyé spécial de Churchill, qui n'a pas réussi à convaincre Reynaud et Mandel de rejoindre Londres. Il s’agit là d’un point très important car si de Gaulle s’était vu confier un poste ministériel ou même sa reconduction comme sous-secrétaire d'Etat, il serait resté à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain. Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite des évènements ? Cela nous ne le saurons jamais.

            Quand il quitte Bordeaux à destination de Londres, la guerre n’est pas finie puisque l’armistice est du 24 juin. Alors, pourquoi est-il parti en Angleterre ?

            A son arrivée à Londres, il adressa un télégramme au Ministre de la Guerre à Bordeaux : « Suis à Londres. Ai négocié avec le Ministre de la Guerre britannique, sur instruction de monsieur Paul Reynaud, au sujet des points suivants… » (Il s’agissait des matériels d’armement remis aux alliés par les Etats-Unis et du sort des prisonniers allemands actuellement en France).

La réponse arriva de Bordeaux sous la forme d’un câble adressé par le général Colson, secrétaire d’Etat à la Guerre, à l’attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général de Gaulle, qu’il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. »

            Hésitation de de Gaulle : Obéir ou pas ? Dans un premier temps il décida d’obéir et demanda un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l’armée de l’air Brantôme, pour l’accompagner avec l’unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Cet officier déclarera : « Tout semblait devoir se dérouler sans encombre  lorsque j’apprends que les Anglais, sans avertir personne, avaient fait vidanger le matin même l’essence des réservoirs et déplacer l’avion dans un hangar aux portes cadenassées et gardées par des sentinelles en armes. »

            Devant l’impossibilité désormais de rejoindre Bordeaux, de Gaulle s’adressera aux Français, le 18 juin, sur les ondes de la BBC, en ces termes :

« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et soldats français qui se trouvent en territoire britannique, ou qui viendraient à s’y trouver, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »

            Ce texte n’a rien à voir avec ce qu’on appelle communément, l’appel du 18 Juin, où se trouverait la phrase fameuse : « la France a perdu une bataille, elle n’a pas perdu la guerre » En effet, cette phrase ne vit le jour qu’en Août 1940 sur une affiche placardée sur les murs de Londres. Ce faisant, de Gaulle ne faisait que copier, la proclamation du ministre anglais de l’information, Duff Cooper, à la suite de la capitulation de l’armée belge.

            Dès lors, de Gaulle devint pour bon nombre de Français le « symbole de la résistance »… alors qu’il passa toute la guerre en toute quiétude en famille, mangeant à sa faim, à l’abri des affres de la pénurie et de l’insécurité. Mais qu’importe : La légende gaullienne était en marche…

            Que serait-il advenu de l’auteur de « l’appel du 18 Juin » si le Maréchal Pétain (respecté par les Allemands pour avoir été le seul général à les avoir battus à Verdun), au lieu de confirmer Weygand dans le rôle de Général en Chef, pour qu’il réorganise l’Armée d’Afrique, avait choisi de Gaulle ? Ce dernier n’aurait, assurément, jamais rejoint Londres.    

            Roosevelt détestait de Gaulle et le considérait comme un dictateur en puissance, « un arriviste » à ses yeux. Il disait de lui : « De Gaulle se prend de temps en temps pour Clemenceau, de temps en temps pour Jeanne d’Arc ». Par contre, il estimait Giraud qui, arrivé à Alger, fin 1942, n’avait qu’une idée en tête : recomposer une armée française pour continuer la guerre… d’où l’animosité sans borne que De Gaulle vouait à ce dernier.

Churchill n’estimait pas davantage De Gaulle et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il lui fit cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! » Et le désintérêt –voire l’antipathie- qu’ils vouaient à de Gaulle amenèrent Churchill et Roosevelt à le tenir à l’écart de leurs projets concernant le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, ce qui fit s’écrier l’homme de Colombey : « J’espère que les gens de Vichy vont les refoutre à la mer ! ».

Tenu à l’écart, il le sera aussi lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944… date à laquelle l’Armée d’Afrique défilait dans Rome qu’elle venait de libérer sous les ordres des généraux Juin et Monsabert.

Cependant, cette mise à l’écart, au lieu de provoquer chez lui un sentiment d’humilité, aiguisera au contraire son orgueil démesuré et, désormais, sa seule devise sera : « Moi, de Gaulle ! » Cette paranoïa, cette ambition amèneront les catastrophes qui détruiront l’unité nationale.

Dans ses principales destructions : l’empire et l’armée qu’il a toujours méprisée. On lui reprochera –entre autres- sa complicité dans la destruction de la flotte française par l’aviation anglaise, le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kébir et du massacre de près de 1600 marins ; de l’attaque de Dakar, le 25 septembre 1940, par cette même armada anglaise ; la guerre franco-française de Syrie dont il fut le principal responsable. A cet effet, en janvier 1941, le colonel Monclar, commandant la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère et futur commandant du fameux bataillon de Corée, éprouvant quelques scrupules à l’idée de devoir tirer sur d’autres soldats français, s’adressa à de Gaulle en ces termes : « Mon général, en face il y a la Légion… La Légion ne tire pas sur la Légion… d’ailleurs vous nous avez affirmé que nous ne nous battrions jamais contre des Français… » Et le « chef de la France libre » de répliquer : « Monclar ! Les Français, c’est moi ! La France, c’est moi ! ».

On lui reprochera aussi l’épuration de l’armée d’Afrique à qui il ne pardonna pas d’avoir « gagné sans lui » ; son opposition à la libération de la Corse par Giraud ; sa mise à l’écart de De Lattre et de Juin, généraux victorieux qui pouvaient lui faire de l’ombre. Son égocentrisme sera exacerbé quand le général Américain Clarck rendra au général Alphonse Juin, après que l’armée d’Afrique se couvrit de gloire en Italie, un vibrant hommage en ces termes : « Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là ! ». De Gaulle saura s’en souvenir… 

Après sa prise de pouvoir en mai 1958, il n’eut de cesse de se débarrasser de l’armée victorieuse en Algérie en épurant ses chefs les plus prestigieux au bénéfice d’hommes « à lui » qui, s’ils n’étaient guère brillants sur le plan professionnel, avaient au moins l’avantage « d’être sûrs » : Gambiez, Ailleret, Katz, Debrosse… Le Maréchal Juin, patron de l'Armée d'Afrique qui libéra la France avec Eisenhower, Roosevelt, Churchill eut à donner son jugement sur l'OAS : « C'est un mouvement généreux ! » De Gaulle le mit aussitôt aux arrêts de rigueur et lui retira toutes ses fonctions. Il obtenait là sa revanche…

Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’incompétence en veulerie, de fautes en palinodies, d’abandon en trahison, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était arrivé aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin sans le moindre égard pour ces milliers de morts et de disparus qui jalonnaient l’histoire de ce pays.

Aventurier, paranoïaque, il restera, malgré la légende, épiphénomène dans l’histoire de France. Pour avoir rêvé de dominer la France –et probablement le monde- il avait pris un costume trop grand pour lui. Il est mort à Colombey, les pieds dans les charentaises, devant une tasse de camomille, sans doute étranglé par la rancœur, la haine à l’égard de ceux qui n’avaient pas su reconnaître son génie.

« Je crois en l’Histoire ; et je me garde de mentir, parce que j’éprouve une crainte révérencielle à l’égard de la vérité historique. En face d’elle, tout menteur sera ridiculisé. Tous ceux qui tentent de manipuler l’Histoire finissent mal, car s’ils peuvent la maquiller, jamais ils ne la contrôleront. » (Pu Zhiqiang, avocat, opposant Chinois)

José CASTANO (petit fils d’immigrés espagnols)

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

« Il n'y a que deux sortes de gens dans la vie si on réfléchit bien, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. La plupart des gens ne font que parler, ils parlent et c'est tout. Mais au bout du compte, c'est ceux qui agissent qui changent le monde. Et en changeant le monde ils nous changent aussi. C'est pour cela qu'on ne les oublie jamais. Vous, vous êtes dans quel camp ? Du genre à vous écouter parler ou à vous bouger ? Parce-que croyez moi, tout le reste c'est que des conneries... » (Les Anges de Boston, 1999)

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A propos du grade de « général » de de Gaulle :

Dans le Journal Officiel de la République Française du 24 juin 1940, page 4470, on peut lire :

« Ministère de la Défense Nationale et de la Guerre. Etat Major Général. Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de Général de Brigade à titre temporaire de M. le  colonel d’infanterie breveté de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est annulée. »

«Infanterie – Admission à la retraite – Armée active. Par décret en date du 23 juin 1940, M. le colonel d’Infanterie breveté d’état-major de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est admis d’office à la retraite par mesure de discipline »

            Rappelons qu’à cette date du 24 juin 1940, la France était sous le régime de la IIIe République, présidée par Albert Lebrun. Il ne s’agit donc pas d’un texte issu du « régime de Vichy » ni de l’ « Etat français » dont tous les actes ont été déclarés nuls.

Inutile d’ajouter que ce document n’est pas facile à se procurer… et pour cause !

Source : Magazine « L’Echo de l’Oranie » (Revue bimestrielle des « Amitiés Oraniennes ») n° 249 (mars-avril 1997) – 11, av Georges Clemenceau – 06000 NICE) e-mail : echo.oranie@wanadoo.fr

« L'obéissance à un homme dont l'autorité n'est pas illuminée de légitimité, c'est un cauchemar »(Simone Weil - Extrait de La Pesanteur et la grâce)

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Anecdotes pour l’Histoire

            "Un de mes amis qui fut prisonnier avec de Gaulle m'a rapporté ceci : Les Boches qui faisaient l'honneur aux officiers français qui s'étaient courageusement battus de leur rendre leur sabre pour certaines manifestations comme la messe par exemple, ne le rendirent pas au capitaine de Gaulle. Celui-ci, croyant en un oubli, le leur réclama sèchement. Les Allemands s'étonnèrent de sa demande mais, à tout hasard, refirent une enquête sur les conditions de sa reddition. Renseignements pris, les Allemands ne rendirent pas son sabre au capitaine de Gaulle"
(Témoignage du général Perré le 11 juin 1966. repris par la presse internationale. En dépit des appels des gaullistes militants,  l'Elysée n'opposa aucun démenti.)

Pour quelle raison les Allemands ne rendirent pas son sabre au Capitaine de Gaulle (conflit 14-18) ? Parce qu’il s’était rendu !

"Au bout d'une demi-heure, j'ai vu apparaître à la sortie du trou un vague tissu blanc, probablement une chemise accrochée à une baïonnette au bout d'un fusil. J'ai donc ordonné le cessez-le-feu. Quelques hommes sont sortis et c'est alors que j'ai remarqué l'officier qui les commandait tellement il était grand. Je me suis avancé vers lui. Il paraissait un peu hagard et chancelant."
(Témoignage du lieutenant Casimir Allbrecht, 19ème régiment de la Reichswehr, publié dans "Le Nouveau Candide", 21 avril 1966)

     "Nous avons été encerclés et sous les ordres de notre capitaine de Gaulle nous avons été obligés de nous rendre"
(Témoignage de Samson Delpech, publié dans "Sud-Ouest Dimanche" le 16 avril 1961 et le 29 mars 1966).

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Inauguration du mémorial des martyrs de l’Algérie française le 7 Juin – Aix-en-Provence.

Le collectif Aixois

Renseignements : e-mail : coll-aixois-rapatries@orange.fr

Tel. 06.88.22.50.11

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Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

29 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N° 39

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 27 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Manuel VALLS : un professionnel de la rafle !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Vous vous souvenez de la phrase de Georges MARCHAIS, Secrétaire-guignol du Parti Communiste Français (que Staline ait son âme !) : « les chiens contre les travailleurs » ? Depuis peu, grâce à Manuel VALLS, plus commissaire politique de la rue française que Ministre de l’Intérieur, la nouvelle phrase est : « les grenades lacrymogènes et la rafle contre les jeunes » !

         Incapable de faire cesser le trafic de drogue dans les cités, incapable d’arrêter le trafic d’armes à Marseille, incapable de faire baisser le nombre d’assassinats en Corse, incapable de protéger les pompiers ou les médecins qui sont caillassés lorsqu’ils interviennent en zone de non-droit, incapable de protéger les utilisateurs du métro parisien, incapable d’arrêter les islamistes radicaux pourtant fichés par la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur), incapable de tolérer le droit de manifester….il est seulement capable de faire gazer et d’organiser des arrestations arbitraires de jeunes qui manifestent dignement, violant ainsi l’article 432/4 du Code Pénal !

         Ouvrez ce lien, ou entrez-le dans votre navigateur, vous comprendrez :

http://link.brightcove.com/services/player/bcpid2228337076001?bckey=AQ~~,AAAAFL9RKKk~,jIpoBgF-25I2CqIX2lLKlcjW5LfeL1QT&bctid=2421402091001

         N’oublions pas les scènes de la dernière manifestation contre « le mariage pour tous », dimanche 26 mai : des Français normaux, jeunes et adultes, hommes et femmes, chantant la Marseillaise, matraqués comme s’ils étaient de dangereux voyous, gazés comme s’ils étaient des insectes nuisibles, enfin raflés comme s’ils étaient des ennemis de la démocratie. Bravo la gauche !

         Et pendant ce temps les vrais voyous mettent la France à sac, pillent et tuent les petits commerçants, agressent des passantes, menacent des passagers de trains,sans que ce ministre ne maîtrise cette débâcle ! Encore un incompétent.

         Manuel VALLS, enfant d’immigré espagnol, naturalisé Français voilà peu d’années, n’a pas le droit de traiter ainsi les Français qui manifestent en toute légalité. Il est vrai qu’ils ne portent pas le brassard de la CGT.

         Ministre de l’Intérieur, oui, professionnel de la rafle, non !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

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29 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N°38

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 6 mai 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

HOLLANDE se croit normal….IL EST INCOMPETENT !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Tout le monde garde à l’esprit le tsunami politique occasionné par les résultats du 2e tour des dernières élections présidentielles, le 6 mai 2012 :

F. HOLLANDE 51,63 % (18.004.565 voix), N. SARKOZY 48,37 % (16.865.340 voix). Après quoi la France entama sa descente aux enfers, n’en déplaise aux votants irresponsables qui ont favorisé sa chute.

         Bref, il a fallu les bêtises de Bling Bling ajoutées aux 1.139.136 votants pour voir arriver un nain politique, mal habillé, mal dans son vocabulaire, mal dans ses relations féminines, mal dans ses ambitions politiques encore plombées par ses erreurs de gestion à la Présidence du Conseil Régional de Corrèze !

         « Lui Président » il est, 12 mois après son élection, le Président le plus impopulaire de la Ve République. Le changement….c’est maintenant !

         Tous les voyants sont au rouge : marasme économique, crise morale et sociétale très graves, mariage pour tous destabilisant, islamisation galopante, Justice laxiste très préoccupante, impôts nouveaux sur les sociétés asphyxiées par la mondialisation, redressement industriel enterré à Florange, augmentation quotidienne du chômage, échec de la transparence (merci Jérôme CAHUZAC), interventions médiatiques lamentables (merci Claude SERILLON), popularité en baisse constante (- 19 % il y a quelques jours !)….au point que s’il se représentait aujourd’hui il ne serait même pas au second tour.

         Bernard TAPIE avait raison : « il n’a jamais occupé une fonction gouvernementale, il ne faut pas en faire un Président, il est incapable de gouverner un pays : le faire élire équivaudrait à dire à un pilote de planeur tiens maintenant tu vas piloter un 747 » ! Hélas, Nanard avait raison.

VIVEMENT 2017, QU’IL DEGAGE….NORMALEMENT !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 mai 2013

Le président Algérien Abdelaziz Bouteflika se fait soigner en France…

            Alors que le régime algérien ne cesse de dénoncer depuis 50 ans « les méfaits de la colonisation » et d’exiger de la France la « repentance » pour les « atrocités commises durant la période coloniale (sic) », le Président Bouteflika a choisi de se faire soigner, pour la seconde fois,dans les hôpitaux de l’ex colonisateur Français. En effet, bénéficiant depuis le 27 avril, de soins intensifs au Val-de-Grâce, il a été transféré, le 21 mai, à l’Institution nationale des Invalides (INI) spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et les séjours médicalisés et de convalescence.

            Il est tout de même surprenant que le Président algérien, ancien cadre du FLN durant le conflit algérien, ait refusé toute hospitalisation dans les hôpitaux d’Alger dont la qualité était universellement reconnue durant la présence française. La raison ? La décrépitude –voire, la déliquescence- des infrastructures hospitalières en Algérie qui, en 50 ans, n’ont bénéficié –en dépit de la manne pétrolière- du moindre entretien ni de la moindre modernisation.

Ceci étant, je m’interroge cependant –en dépit des allégations émises par certains médias- sur les conditions financières de l’hospitalisation du chef d’Etat Algérien… En effet, il faut savoir que la dette algérienne auprès des hôpitaux français atteint déjà plus de 20 millions d’euros, ce qui fait de l’Algérie le premier débiteur de la France qui devient soudainement « fréquentable » dès lors qu’elle soigne ou rend service aux apparatchiks du FLN… Pouvons-nous espérer, dans la période de crise et d’austérité que nous traversons, voir, enfin, cette créance honorée ?...

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Les raisons pour lesquelles les apparatchiks du FLN viennent se faire soigner en France… Edifiant ! Cliquez sur ces liens :

- http://www.youtube.com/watch?v=AgBkqTO9v08

- http://www.youtube.com/watch?v=G7CF-U7Psq4 

12 mai 2013

BARRAGE DE FOUM-EL-GUEISS

Construit en 1910 entre Batna et Khenchela, à 80 km d'Edgar-Quinet, centre de colonisation dépendant de la commune mixte de Khenchela. Haut de 23 m il avait une capacité réelle de 2,5 millions de mètres cubes et un débit de 6 000 000 m3 qui permettait d'irriguer 5 000 ha.

Foum-el-Gueiss-michelin

 

Foum-El-Gueiss- situation popodoran

Foum-El-Gueiss01

El-Gueiss 1959

Barrage en 1959

Foum-El-Gueiss1

 

Classé parmi les plus beaux barrages d’Algérie, il est inexploitable à cause d'un envasement de 100%.

Foum-El-Gueiss7

Foum-El-Gueiss10

Foum-El-Gueiss11

 

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7 mai 2013

BILLET D'HUMEUR N° 37

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le mardi 30 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

BOUTEFLIKA : un ennemi de la France soigné gratis à l’hôpital militaire parisien du Val de Grâce !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Abdelaziz BOUTEFLIKA, (faux) ami de la France depuis 1962, est né

en 1937. En 1956, il s’engage dans l’Armée de Libération Nationale (ALN) et combat les forces françaises dans différents secteurs algériens (Wilaya V et frontière du Mali). En 1961, il effectue un séjour clandestin en France, pour entrer en contact avec les chefs historiques de la rébellion algérienne, alors détenus à Aulnoy. En 1962, il est député et devient ministre de la jeunesse, des sports et du tourisme du premier gouvernement de l’Algérie indépendante.

         En 1962, ce premier gouvernement formé grâce au soutien des gaullistes de l’époque, comprenait des djihadistes qui massacrèrent les Pieds-Noirs durant toute la guerre et provoquèrent le génocide des Harkis après le 19 mars 1962.

         A l’occasion d’un voyage d’Etat en France, le 14 juin 2000, Bouteflika fut reçu à l’Assemblée Nationale (!), et prononça un discours rappelant les brutalités de la conquête française et les injustices du système colonial français (…).

         Il fut opéré à l’hôpital militaire du Val de Grâce, à Paris, en 2005, suite à un ulcère à l’estomac, et s’y trouve de nouveau depuis le 29 avril, pour des examens suite à un accident cérébral survenu le 27 avril, à Alger.

         Personne n’a oublié que l’Algérie doit plusieurs dizaines de milliers d’euros de soins médicaux donnés à ses représentants, impayés depuis de longs mois et que le budget de la Sécurité Sociale est en déficit. Cherchez l’erreur !  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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26 avril 2013

BARRAGE DE FOUM EL GHERZA

            Construit en 1950 sur l’oued EL-ABIOD prés de Biskra dans la commune de Sidi-Okba d’une capacité de 47 millions de m3 pour un volume régularisable de 13 millions de m3.

Carte situation Foum El Guerza popodoran

Du fait de l’altitude (on est souvent à plus de 1000 m), dans Les Aurès, la température qui y règne est agréable en été, bien plus agréable que la fournaise de Biskra. ce massif des Aurès est une zone montagneuse, au nord-est de l’Algérie, et sud de l’Atlas saharien en Algérie. Il est un véritable château d’eau pour cette immense région au climat très aride. 3 vallées parallèles traversent les Aurès et reliant Biskra à Batna. La plus impressionnante est le canyon de l’Oued El Abiod, qui passe par Beniane, Rhoufi et

Arris. Le canyon de Rhoufi est le plus spectaculaire avec ses villages accrochés aux falaises.

Carte_Biskra

barrage-Foum-el-gherza-3

Situation-Foum-El-Guerza

 

1-1

1-2

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Foum El Gherza sur le canyon de l’oued El Abiod

Barrage-Foum-el-gherza-2

BARRAGE REGION DE BISKRA

BARRAGE DE FOUM EL GUERZA

BARRAGE DE FOUM EL GUERZA21

 

Cet ouvrage d'un très grand intérêt économique dans la région puisque permettant d’irriguer plus de 300.000 palmiers dattiers se trouve amputé chaque année d’un volume important estimé en moyenne à 5 millions de m3. Ces pertes sont dues au site d’implantation de cet ouvrage qui est composé de calcaires cristallins fissurés jusqu’à une profondeur de 80m.

Barrage_Foum_el_Gherza_GF

Timbre du barrage en 1959 lien vers le site qui le présente. (1er jour d'oblitération)

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24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°36

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le jeudi 24 avril 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Vote de la loi dite TAUBIRA : la démocratie confisquée !

Cher (e) s ami (e) s,

         Le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels a été adopté mardi 23 avril, en deuxième lecture, à l’Assemblée nationale, avec les résultats suivants : votants 566, suffrages exprimés 556, majorité absolue 279, POUR 331, CONTRE 225. Ce faisant la majorité des Députés a voté contre la volonté du peuple : c’est cela la démocratie confisquée !

         Il paraît que c’est un évènement planétaire. Pensez-donc : avec ce vote la France devient le 9e pays européen et le 14e pays dans le monde à adopter cette loi, plus que troublante, qui n’a jamais autant divisé les Français(e)s.

         La preuve est donnée par les centaines de milliers de personnes qui n’ont cessé de manifester dans la rue, depuis des dizaines de jours, pour exprimer leur grande inquiétude et désavouer cette loi qui remet en cause la famille.

         Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir en imaginant le profil de la nouvelle famille à la sauce socialiste, composée de deux femmes ou deux hommes, non pas pour les marié(e)s qu’ils seront, mais pour l’enfant qu’ils adopteront et qui devra les appeler « parent 1 » et « parent 2 » au lieu de « papa » et « maman » ! Cette loi touche à la filiation, fondement essentiel de notre société, et ouvre dangereusement la porte à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et à la Gestation Pour Autrui (GPA). Attendons l’avis du Conseil Constitutionnel. A quand la vente des embryons en grande surface ?!

Non cette loi n’est pas une avancée sociale, c’est une dangereuse provocation !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°35

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR le Lundi 21 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

BOSTON : encore un attentat islamiste !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Tout le monde s’y attendait, sauf les médias français, bien entendu !

Nos médias gauchistes, dans leur grande majorité, nous prennent pour des veaux (ça me rappelle quelqu’un) et désinforment chaque jour davantage.

         Analysons leur lamentable vocabulaire pour évoquer les responsables présumés de l’attentat de Boston (USA), dès sa survenance le 15 avril 2013, dans le courant de l’après-midi : menace extrémiste intérieure, mouvement intégriste blanc, membres de l’extrême droite américaine, anti-démocrates, etc.

         Pendant 48h presque tout a été dit et écrit, sauf  « attentat islamiste » ! Bref, « la bête » devait être blanche et….d’extrême droite bien sûr ! Manque de bol : elle est islamiste, et s’apparente au djihad (guerre sainte au nom de l’Islam).

         L’attentat de Boston provoqua 4 morts (3 civils et 1 policier) et environ 170 blessés, dont une quinzaine gravement atteints et mutilés à vie (il est question d’une dizaine de personnes amputées). Deux bombes artisanales ont explosé à quelques secondes d’intervalle, près de la ligne arrivée du marathon de Boston.

         Les deux terroristes musulmans, immigrés tchétchènes vivant aux USA depuis une dizaine d’années et responsables de l’attentat de Boston, sont bel et bien des islamistes radicaux. Il s’agit des frères TSARNAEV : Tamerlan 29 ans (tué par la Police) et Djohar (blessé).

         L’aîné, Tamerlan, boxeur sans envergure, avait établi des liens avec l’Islam radical depuis à peu près deux ans. En 2011, le gouvernement russe aurait attiré l’attention du FBI sur cette tendance. En 2012 l’individu aurait séjourné en Tchétchénie, où il aurait reçu une formation pour commettre un attentat (…).

         Le cadet, Djohar, étudiant à l’Université américaine de Cambridge, a bénéficié d’une bourse de plusieurs milliers de dollars pour financer ses études.

         Parce qu’ils étaient mal dans leur peau, donc mal intégrés (on connaît la chanson), et pour remercier les USA de les avoir reçus sur leur sol, ces deux véritables « taupes islamistes » infiltrées dans le monde libre, ont profité d’une épreuve sportive pour terroriser la population américaine et tuer froidement des innocents, une fois de plus au nom de l’Islam !

         Il est temps pour Barack OBAMA, et de nombreux autres responsables de pays occidentaux (je pense au nain qui loge à l’Elysée), de revoir leur politique d’immigration qui en arrive à mettre les nations occidentales en péril.

         A la suite de l’attentat de Boston, observons le silence carrément dégueulasse, des organismes et associations gavés d’argent public, qui se réclament des Droits de l’Homme et contre le racisme, et de certaines personnalités qui restent des inconditionnels de la cause arabe dans le monde :

- la Ligue des Droits de l’Homme (LDH),

- le Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples (MRAP),

- SOS-Racisme, qui se donne pour mission d’identifier et de dénoncer les actes de discrimination raciale,  

- Dalil BOUBAKEUR, actuel Recteur de la grande mosquée de Paris, qui prétend que l’Islam est une religion de paix (!) d’amour (!) et de pardon (!),

- Mohamed MOUSSAOUI, Président du Conseil Français du Culte Musulman, provocateur professionnel qui aime à se qualifier d’intellectuel sur les plateaux gauchistes de la télévision française (le CFCM est une association régie par la loi 1901, destinée à représenter les musulmans de France),

- Benjamin STORA, pseudo-historien des indépendantistes algériens,

- les nombreux responsables politiques socialistes, qui sont fascinés par le monde arabe (vive les vacances en Tunisie et au Maroc, n’est-ce pas Messieurs

Bertrand DELANOE et Jack LANG ?), et favorisent dangereusement l’islamisation de la France.

 

Ami(e)s, ne votez pas à gauche aux prochaines élections !

         Ce bulletin est dédié à la mémoire des 4 personnes tuées à Boston, dont le policier Sean COLLIER, 26 ans : 4 morts de plus au bilan de l’Islam radical.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

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24 avril 2013

BILLET D'HUMEUR N°34

Document transmis par

LE PHARE FOUILLEUR le Mardi 16 avril 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Déclaration de patrimoine des ministres : une mascarade !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Ce lundi 15 avril 2013, restera inutilement dans la mémoire collective.

         C’est en effet ce jour-là, pour tenter de nous faire oublier une crise sociale et politique d’une ampleur jamais atteinte, que Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre, et les 37 ministres du gouvernement socialiste, dévoilèrent leur patrimoine  respectif  sur le site Internet declarations-patrimoine.gouvernement.fr. Adieu Jérôme CAHUZAC….on ne se rappelle même plus de ton nom !

          Deux faits sensationnels ont retenu mon attention : huit d’entre eux sont millionnaires (!), et Madame Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice et Garde des Sots, possède  un vélo estimé à 200 euros (je m’attendais à une pirogue en bois rare de Guyane).

         Cette opération n’est qu’un écran de fumée, une incroyable manipulation supplémentaire pour tenter de nous faire oublier l’affreux Jérôme, mais surtout l’incapacité de l’actuel gouvernement à sortir la France de la terrible crise qui la ruine. C’est une mascarade car rien ne les empêchera de continuer à mentir ou à frauder, et pour certains, à demeurer des anciens repris de Justice ! 

         Lui Président…..le chômage s’amplifie, la dette augmente, l’immigration s’intensifie, les budgets ne sont pas maîtrisés, les PME manquent de soutien financier, des taxes nouvelles s’ajoutent aux anciennes, le mariage pour tous est un acte officiel contre l’avis du peuple, l’Etat ne réduit pas ses dépenses, etc.

LUI PRESIDENT…..LA FRANCE EST DANS LA CHIENLIT !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck

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18 avril 2013

HOMMAGE A LA LEGION ETRANGERE

Le 30 Avril 1863… Il y a 150 ans : CAMERONE

Sur la terre imprégnée du sang des légionnaires, le soleil ne se couche jamais

« Nous sommes ces soldats qui grognaient par le monde

   Mais qui marchaient toujours et n’ont jamais plié…

   Nous sommes cette église et ce faisceau lié

   Nous sommes cette race éternelle et profonde…

   Nos fidélités sont des citadelles » (Charles Péguy)

 

             Bien loin de la France et de l’Algérie française, berceau de la Légion étrangère, un conflit se déroulait au Mexique. Ce pays avait acquis son indépendance en 1821, après onze ans de guerre contre l’Espagne. A partir de cette date, il était ravagé par une guerre civile où s’opposaient le parti conservateur et religieux (catholique) de Félix Zuloaga et  le parti libéral anticlérical de Benito Juarez qui rêvait d’une république fédérative à l’image des États-Unis.

             Le premier installa son gouvernement à Mexico, le second à Vera Cruz. Après sa reconnaissance par les États-Unis (6 avril 1859) et sa victoire de Calpulalpam, Juarez contrôlait l’intégralité du pays à la fin de l’année 1860. Cette période de troubles ayant épuisé les finances du pays, il décida de confisquer les biens de l’Église et de suspendre le paiement de la dette extérieure. A cela s’ajoutait le fait que durant cette guerre civile, les ressortissants des pays occidentaux avaient été dépouillés de leurs biens et même massacrés. Santa-Anna, l’un des chefs de parti, entama, dès 1854, des négociations avec plusieurs familles régentes européennes pour obtenir qu’un de leurs membres acceptât de devenir empereur du Mexique.

            En 1861, l’archiduc d’Autriche Ferdinand Joseph Maximilien, accepta de porter la couronne impériale mexicaine après avoir reçu de Napoléon III l’assurance qu’il l’aiderait à établir et protéger la monarchie du Mexique. En outre, Benito Juarez, président du Mexique, décida, à la fin des années 1850, de supprimer pendant deux ans le paiement de la dette due aux nations étrangères. Ainsi, la France, l’Angleterre et l’Espagne conclurent une convention, le 31 décembre 1861, à Londres, par laquelle elles s’engageaient à envoyer des corps expéditionnaires au Mexique.

            Napoléon III, malmené par une opposition politique active, saisit cette opportunité pour entreprendre une nouvelle aventure extérieure, propre à affermir un pouvoir vacillant. Et ce fut le Mexique où le poussaient aussi les amitiés de l’impératrice Eugénie et l’envie d’établir une grande monarchie catholique et latine pour faire contrepoids aux États-Unis protestants et anglo-saxons. C’est ainsi que l’empereur forma le projet de renverser le président mexicain afin de réaliser son ambition.

            Le 13 janvier 1862, les troupes alliées constituées de 700 royal marines britanniques, 6000 Espagnols et 2500 Français débarquèrent à Vera Cruz. Cependant, la plupart de ces hommes furent aussitôt frappés par la fièvre jaune. Dans ces conditions, il était impossible d’entreprendre quoi que ce soit…

            Lors des négociations qui s’ouvrirent sur le règlement de la dette, la France maintint sa demande de recouvrement, alors que les deux autres pays avaient compris que cela ne servait à rien. La réunion d’Orizaba du 9 avril 1862 se solda par un échec. Les troupes anglaises et espagnoles rembarquèrent aussitôt… tandis que 4000 soldats français supplémentaires arrivèrent sous le commandement du général de Lorencez. Le lendemain, le commandement français déclarait les hostilités ouvertes, officiellement en raison des déprédations causées par les troupes juaristes.

            Les troupes françaises enlisées dans un pays hostile s’essoufflaient. La Légion n’avait pas été retenue pour participer à l’expédition. Ses officiers adressèrent à l’empereur une pétition pour solliciter son engagement. Si cette violation de la voie hiérarchique leur causa quelques désagréments, elle porta néanmoins ses fruits. Le 19 janvier 1863, ordre fut donné à la Légion stationnée en Algérie, de mettre sur pied deux bataillons.

            En février 1863, ils s’embarquèrent à Oran après avoir défilé pour la première fois au rythme d’un hymne qui fera le tour du monde, « le Boudin » écrit par M. Wilhelm. Ils débarquèrent au Mexique le 28 mars 1863.

            L’armée française assiégeait Puebla. La légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, commandant le Régiment Étranger, apprit, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décida à envoyer au-devant du convoi une compagnie. La 3ème compagnie du 1er Bataillon du  Régiment Étranger fut désigné mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prit lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignirent à lui volontairement.

            Le 30 avril, à 1 heure du matin, l’unité, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se mit en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrêta à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l’ennemi se dévoila et le combat s’engageât aussitôt. Le capitaine Danjou fit former le carré et, tout en battant en retraite, repoussa victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.

            Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de trois mètres de haut, il décida de s’y retrancher pour fixer l’ennemi et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourrait attaquer le convoi.

            Pendant que les hommes organisaient à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somma le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fit répondre : « Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistèrent à deux mille mexicains : Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.

            A midi, le capitaine Danjou fut tué d’une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tomba, frappé d’une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.

            Malgré la chaleur et la fumée qui venaient augmenter leurs souffrances, les légionnaires tinrent bon, mais beaucoup d’entre eux furent frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restaient que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassembla ses hommes et leur dit de quelle honte ils allaient se couvrir s’ils n’arrivaient pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprenait l’espagnol traduisait au fur et à mesure ses paroles). Les mexicains allaient donner l’assaut général par les brèches qu’ils avaient réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adressa encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repoussa avec mépris.

            L’assaut final fut donné. Bientôt il ne resta autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Léonhard. Chacun gardait encore une cartouche ; ils avaient la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils faisaient face. A un signal, ils déchargèrent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitèrent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombèrent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades allaient être massacrés quand un officier mexicain se précipita sur eux et les sauva. Il leur cria : « Rendez-vous ! » - « Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restaient menaçantes.

« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! » répondit l’officier.

             Les soixante hommes du capitaine Danjou avaient tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils avaient résisté à deux mille ennemis, en avaient tué trois cents et blessé autant. Ils avaient, par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.

 

            Après l’héroïque sacrifice de la Légion étrangère à Camerone, l’armée française enleva Puebla, le 17 mai, et entra à Mexico le 7 juin 1863. Le mois suivant, une junte conservatrice vota l’établissement d’un empire mexicain et légua la couronne à Maximilien qui ne l’accepta qu’après avoir obtenu de Napoléon III l’assurance d’un soutien prolongé de l’armée française.

            Dès la fin de la guerre de Sécession (avril 1865), les États-Unis, qui n’avaient pas reconnu Maximilien, se montrèrent résolus à imposer au Mexique le respect de la doctrine de Monroe, Président des E.U. de 1817 à 1825, qui consistait à repousser toute intervention européenne dans les affaires de l’Amérique et de l’Amérique dans les affaires européennes.

            Ne voulant pas courir le risque d’un conflit avec les Américains, dès le mois de janvier 1866, Napoléon III entama, au mépris des engagements qu’il avait pris à l’égard de Maximilien, un retrait progressif du corps expéditionnaire français affaibli par la fatigue, la fièvre jaune et les désertions.

            Ce mouvement fut accéléré par l’aggravation des tensions en Europe, provoquée par l’affrontement entre la Prusse et l’Autriche. Les dernières troupes françaises quittèrent le Mexique en mars 1867.

            L’armée impériale mexicaine, pourtant forte de près de 30 000 hommes ne put alors empêcher la victoire des troupes Juaristes en quelques semaines. L’empereur Maximilien refusa d’abdiquer et se réfugia à Querétaro. Trahi par ses propres hommes, il fut capturé le 14 mai 1867 et exécuté le 19 juin. Juarez retrouva un poste de président qu’il garda jusqu’à sa mort en 1872.

            L’échec de l’expédition du Mexique altéra gravement le prestige du second Empire. Cependant, Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris. En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription :

 

Ils furent ici moins de soixante

Opposés à toute une armée,

Sa masse les écrasa.

La vie plutôt que le courage

Abandonna ces soldats français

Le 30 avril 1863.

A leur mémoire la Patrie éleva ce monument.

 

Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.

            Des combats comme celui de Camerone, la Légion étrangère en livra des centaines. Celui-là prit une valeur dramatique en raison de la disproportion des forces et de la fin tragique des défenseurs  qui choisirent de respecter jusqu’au bout le serment fait à leur chef de ne jamais se rendre et de résister jusqu’à la mort.

 

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

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Cet article sera publié dans la revue « Être et Durer », fin Mai 2013, éditée par le Cercle Nationaldes Combattants.

Cercle National des Combattants

Anciens combattants d’Algérie et des OPEX, adhérez au C.N.C

(Président : Roger HOLEINDRE, grand résistant de l’Algérie française)

Lien : http://www.cncombattants.org/ 

e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr

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Cet article est extrait du livre « Et l’Algérie devint française… »

Pour en savoir plus, cliquez sur :   -Ma Bibliographie –

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17 avril 2013

26 MARS 2013

COMMEMORATION AU MEMORIAL DU QUAI BRANLY, 26 mars 2013

Merci à vous tous d’être là,  en ce jour anniversaire et en ce lieu national de recueillement que nous avons obtenu, au cœur de notre capitale.

Quelques jours après le cessez-le feu, Il y a 51 ans de cela les nôtres tombaient, fauchés par des rafales interminables…  Leurs crimes ? Secourir leurs compatriotes enfermés dans le quartier de Bâb El Oued, afin de leur apporter du pain, des vivres, de l’amitié, de la fraternité, mais aussi crier leur désir de rester Français sur une terre française…La terre de leurs ancêtres.

Leurs armes ? des drapeaux bleu-blanc-rouge…  Leurs boucliers ? pour beaucoup des médailles gagnées au champ d’honneur pour libérer la Patrie durant  les deux guerres mondiales…

Oui, parmi les Victimes, combien d’anciens combattants… ?

Mais aussi Combien  de femmes…Combien de vieillards,  Combien de jeunes  gens qui auraient dû avoir toute la vie devant eux et qui sont morts au printemps de leur existence ?

En quelques minutes, en 12 minutes, plus de 50 vies ont été arrachées.

C’était le 26 mars 1962,  rue d’Isly à Alger.

Nous avons attendu des années, presque un demi-siècle pour obtenir que nos morts sortent de l’ombre. Depuis 2010, ils sont là, inscrits sur la colonne centrale, de ce mémorial national. En 2012, la liste de nos Disparus a rejoint celle de nos Morts  de la rue d’Isly.

Et progressivement, les noms des victimes d’exactions, d’attentats, de massacres arrivent, ce lieu de recueillement à la mémoire des militaires, Harkis tombés tout au long de cette guerre est devenu aussi le nôtre. Ce n’est que Justice.

Aujourd’hui, nous associons à cette cérémonie les Civils et  Militaires, Harkis et membres des forces supplétives,  Métropolitains ou Pieds-noirs,  Tombés ou Disparus,  sacrifiés par la haine et la folie des hommes…

Nous Pensons aussi à nos compatriotes oranais qui ne purent échapper aux massacres du 5 juillet et des jours qui ont suivi…Dans quelques instants, la sonnerie aux Morts va retentir, au moment même de la Fusillade.

Auparavant sera égrenée la liste de nos Morts. Cette liste est partielle, nous le savons.

Toutes les familles n’ont pas osé, dans le contexte du moment, déclarer la cause réelle du décès de leur proche…  Du moins cette liste est-elle indiscutable. Elle peut toujours être complétée.

L’affichage de ces noms constitue un premier pas, …Mais notre Mission n’est pas terminée.  Nous n’avons toujours pas obtenu l’aveu officiel,  la reconnaissance de la dette morale de la Nation.

Nous attendons encore qu’un Président de la République vienne s’incliner devant vous, chères Victimes.

C’est par fidélité pour vous,  que nous voici rassemblés aujourd’hui. C’est notre fierté de constater que nous restons unis et que notre Communauté est toujours debout !

A toi Renée,

à vous tous  Fernand, Tayeb,  Jeanine, Emile,  Pauline, Georges,  Jacqueline, Domingo, Michèle, Joachim,  Elie, à vous chers parents tombés il y a 51 ans, le lundi 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger, vous êtes toujours et serez toujours présents en nos cœurs.

Vous êtes désormais et pour toujours présents en ce lieu de Mémoire national.

Télécharger le compte rendu au format PDF

Gerbes 26 mars 2013

26 Mars 2013 Quai Branly Chant des Africains

26 Mars 2013 Quai Branly Film de la cérémonie

2 VIDEOS DE CLAUDE GARCIA

En mémoire de membres de leur famille assassinés le 26 mars 1962,  rue d'Isly à Alger.

Les membres du Conseil d’Administration de l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés vous convient à la cérémonie de recueillement :

Mardi  26 mars 2013 à 14h30  

  au Mémorial National de la Guerre d'Algérie Quai Branly, à Paris 7ème.


A 14H50, heure précise de la fusillade, la sonnerie aux Morts retentira pour les nôtres qui laissèrent leur vie ce jour là. Seront associés à cet hommage, les Disparus, les Harkis, les victimes de massacres, notamment le 5 juillet 1962 à Oran 

Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge

Chacun la  déposera  devant la colonne centrale du monument où la liste de nos martyrs identifiés  à ce jour est désormais inscrite. 

Les familles de   /

Renée Ferrandis

(Annie, Monique et Nicole Ferrandis) 

Fernand Gerby

(Pierre etYvon Gerby,  Babeth Vivenot, Gérard Chamel)

 Pauline Hugues-Berthon

(Edmée Lelièvre-Berthon) 

Jeanine Mesquida

(Jakine, Françoise, Nicole Mesquida) 

Domingo Puigserver

(Michel Puigserver) 

Georges van den Broeck

(Guy  et Joël  van den Broeck) 

Joaquin  Santacreu

(J. Santacreu

Elie Zelphati

Marie-Paule Zelphati

Vous espèrent nombreux pour ce rendez-vous de la fidélité

Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 : BP 20 027

95321 SAINT LEU LA FORET CEDEX  TEL 01 61 35 12 74

 


ET MARDI 26 MARS 2013 A 18H 30

MESSE EN L'EGLISE SAINT NICOLAS DU CHARDONNET

23 rue des Bernardins 75005 PARIS

La statue de Notre-Dame d'Afrique qui y a été accueillie le 26 mars 1999, veille désormais sur la plaque dédiée à nos Morts)

2

AUTRES CEREMONIES EN PROVINCE.

EN MEMOIRE DES VICTIMES DU MASSACRE

DU 26 MARS 1962, RUE D’ISLY A ALGER,

DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

ET POUR TOUS LES HARKIS ET DISPARUS CIVILS ET MILITAIRES


AIX EN PROVENCE 13

26 Mars à 09 h.00 messe en l’église N.D. de l’ARC - AIX en Pce.


AVIGNON 84

26 Mars : 17h30 dépôt de gerbes, stèle des rapatriés, cimetière saint-veran 84000 Avignon.

contact ANFANOMA: Josette Goillot jogoilliot@hotmail.com


ANGERS 49

28 mars à 18h ANGERS :: Messe célébrée par le Révérend père Le Pivain (chapelle Noël Pinot) à la mémoire des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger, ainsi que de toutes les victimes de cette terrible guerre.

Contact ANFANOMA : anfanoma49@orange.fr


ARLES : 26 mars : dépôt de gerbes, stèle anfanoma, cimetière de trinquetaille. Messe célébrée à la chapelle des Saintes Familles en ARLES

contact : pierre.serrano@sfr.fr


BORDEAUX 33

22 mars à 18 h 30.Messe Église sainte Eulalie de Bordeaux, en face de l’hôpital Saint-André.


BRIVE LA GAILLARDE : 26 mars 17 heures dépôt de gerbes stèle anfanoma, cimetières Estavel et 23 mars 18 heures messe Notre Dame de Lourdes Estavel contact anfanoma 01 45 74 09 91.


CAEN : 26 MARS 9H15, dépôt de gerbes stèle anfanoma cimetière St Gabriel. Contact anfanoma.nationale@wanadoo.fr


CHALON SUR SAONE : 24 Mars : 11 h 30 Dépôt de gerbes à la Stèle Anfanoma Avenue Boucicaut Chalon sur Saône.

contact Claude Peran cperan@neuf.fr


GRASSE 06

17 MARS Messe à 11 Heures Église Notre Dame des Chênes 06130 Grasse Contact Mme Manzano tel : 0493094514 anfanoma06@yahoo.fr

26 MARS à 10 heures : Dépôt de gerbes, stèle de l’anfanoma, cimetière Ste Brigitte, à Grasse contact Mme Manzano. 


GRENOBLE : 23 Mars à 9h3O Messe Eglise St Pierre du Rondeau 38000 Grenoble et à 11h30 Dépôt de gerbes Cimetière des Sablons stèle ANFANOMA.


LYON :21 MARS 16 heures messe au Sanctuaire Saint Bonaventure Place des Cordeliers 69002 LYON par les pères Luc Forestier, recteur du Sanctuaire et Noel Mauro aumôniers de la Joyeuse Union Don Bosco organisé par le FNR -Cercle Algérianiste et Joyeuse Union Don Bosco.


LA GARDE :   26 MARS  cimetière de La Garde à 18 heures, stèle des Rapatriés l’A.R.A.N.O.M  l’Amicale de Rapatriés d’ Afrique du Nord et d’Outre-Mer


MARIGNANE : 11hdépôt de gerbe à la Stèle du Cimetière Saint Laurent Imbert.


MARSEILLE  26 mars à 16 heures messe en la basilique du Sacré Cœur, avenue du Prado - Marseille.


MOUGINS : 26 mars rassemblement à 17H devant la Stèle des Rapatriés au Cimetière du Grand Vallon à Mougins et dépôt de gerbes.


NANTES 24 mars , messe à 9h30, à l’Eglise Saint Pasquier de Nantes et 11 heures dépôt de gerbes, stèle anfanoma cimetière de la Gaudinière Contact anfanoma.nationale@wanadoo.fr

                26 mars 10 heures dépôt de gerbes, stele anfanoma cimetière de la Gaudinière


PARIS : 26 Mars à 14h30 ; Dépôt de gerbes Mémorial National de la guerre d’Algérie, Quai Branly.

             26 mars à 18h30 : Messe Eglise Saint Nicolas du Chardonnet, rue des Bernardins Paris 5eme.

contact isly26mars@wanadoo.fr


PAU : 26 Mars à 17H 30 ; dépôt de gerbes Monument aux Morts du Cimetière de Pau.

contact Marcel.ALONSO@wanadoo.fr


PIERRELATTE : 26 mars à 18H dépôt de gerbes cimetière a la stèle ANFANOMA.

Contact : jean-michel.caponi@laposte.net


TARBES : 22 Mars 18 heures Eglise St Pierre et Paul- quartier d’Urac.

contact : anfanoma.nationale@wanadoo.fr


TOURS :26 MARS :10H30 dépôt de gerbes, stèle ANFANOMA cimetière La Salle.

Contact pothierjules@gmail.com


TOULON  26 Mars à 11h, dépôt de gerbe à la stèle des Martyrs de l’Algérie Française-Porte d’Italie.

             18H Messe en la Cathédrale de Toulon.


VICHY: 24 MARS 17 heures Messe chapelle des missionnaires.

contact anfanoma 0145740991 anfanoma.nationale@wanadoo.fr


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