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10 septembre 2009

LE HERISSON PLUS QUE JAMAIS EN COLERE

" Celui qui maintient le soleil dans son cœur voit s'éloigner de lui toutes les adversités. "
(
Proverbe chinois)

         Le fait que  je sois Pied-noir, témoin et acteur de l’histoire de l’Algérie Française  avec mon optique nécessairement partisane, n'enlèvera rien à l'intérêt de ma plaidoirie; n'a-t-on pas le droit de présenter notre propre défense , contre les attaques de nos détracteurs, ne serait-ce que pour faire entendre un son de cloche différent à l’encontre des beni-oui-oui  qui n’en écouteraient complaisamment  qu’un seul ?

         Ce modeste récit est dédié à mes compatriotes, à mes amis de toutes confessions, mais  aussi à tous mes autres compagnons d’infortune venus de Tunisie ou du Maroc, lesquels eux aussi ont vécu ces événements.

         Je souhaiterais enfin que les plus jeunes de nos enfants nés hors de notre terre, puissent découvrir ce qu’ils ignorent de cette période  qu’ils n’apprennent à connaître  qu’à travers le récit d’ historiens robotisés et rarement objectifs.

         Il est bon parfois de régler le compte de certains intellectuels de bas étage qui savent retourner leur veste toujours du bon côté (dixit Jacques Dutronc dans une chanson) lesquels le cul sur leur  fauteuil, et sans avoir  jamais été concernés, s’érigent en censeurs moralisateurs et jugent en faux témoins partiaux d’une époque ou d'événements dont ils ignorent à peu prés tout.

      

         Comment pouvaient-ils en effet, connaître notre mode de vie, nos habitudes, notre sens de l’honneur (dont ils sont dépourvus), et de l’amitié.

Comme les Catalans, les Bretons, les Corses, nous avions nos particularités régionales, notre parler, nos habitudes. Comment auraient-ils pu connaître  la signification de mots typiquement nôtres et introuvables dans quelque encyclopédie que ce soit, tels que« jayuyos, cirallas, fils à papa  ou yaouleds, et j’en passe et des meilleurs……»

Ces mots-là, mélange de français, d’espagnol et d’arabe, étaient significatifs de la hiérarchie sociale dans laquelle nous classait à la vitesse de l’éclair, la rumeur publique de quartier.

Nous étions quelque part les Marseillais d’Algérie.

         Mais avec le temps et en se remémorant ces anecdotes savoureuses, combien de tendresse et d’ironie, jamais  méchante, il y avait dans ces qualificatifs.

         Les JAYUYOS désignaient certains forts en gueule, sans grande éducation qui parlaient haut, gesticulaient, adoraient la rue, cherchaient la castagne semaient la pagaille et la zizanie, pour le plaisir.

         Les CIRRALLAS  ou cireurs (nos titis à nous), se trouvaient devant les entrées de bals, cinémas, stades…là où il y avait de la menue monnaie à se faire. Ils portaient leur boite à cirage en bois (d’où l’appellation) en bandoulière sur le côté et avec leur brosse à chaussures, tambourinaient sur elle pour annoncer leur présence et si vous deveniez leur client occasionnel, ils mettaient autant de salive que de cirage pour faire briller vos souliers du Dimanche.

         Les FILS A PAPA étaient le contraire des JAYUYOS. C’est comme cela que l’on désignait les fils de bonne famille, aisés et  bien élevés (avec nurse à leur service). Ils assistaient régulièrement à la messe dominicale sous férule familiale et avaient leurs lycées privés

         Les KHAYIS (frères en Arabe) étaient quant à eux, les petits Algériens de confession musulmane, forcément les copains des JAYUYOS, puisqu’ils étaient de leur quartier, les fréquentaient, étaient amis et vivaient ensembles. On les confondait tant ils se ressemblaient.

         C’était cela notre Algérie à nous, multiraciale naturellement donc ignorante de ce qu’on appela plus tard « la ségrégation », avant que ce terme devienne à la mode en France et ailleurs  plus tard, trop tard peut-être.

         Notre Algérie était celle qui fit la démonstration de son unité un certain 13 Mai 1958, sur le forum d’Alger et sur les places de toutes les villes et villages d’Algérie, où l’on vit  des arabes, des juifs et des pieds-noirs, réunis fraternellement se lever comme un seul homme devant le drapeau tricolore  pour mettre à mal le pouvoir de l’époque.

          De nos jours, beaucoup de nos contemporains bien pensants, croient prôner la tolérance, (même au détriment de nos valeurs de base et même si  parfois elle est contraire aux bonnes mœurs et aux religions) en  pratiquant sciemment ou inconsciemment une sorte de  racisme à rebours, et comme par hasard, par médias interposées, là où ils peuvent parader en bombant le torse et hérisser leurs moustaches (dans les gay prides entre autres).

         Mais, bon Dieu quel programme et quel avenir pour nos enfants, prônent les soi-disant figures de proue de certains partis politiques. Dans quelle dimension veulent-t-ils nous faire vivre ?

         Ce 13 Mai fatidique entre tous, répondant à notre appel, De Gaulle pour notre ruine et notre malheur, reprit les rênes du pouvoir en France.

         On ne refait pas l’histoire mais on peut la commenter, la critiquer et  hurler à la face du monde, notre vérité.

         Quatre ans plus tard, à Evian, des politiciens serviles, brisèrent cette harmonie qui aurait pu aboutir à quelque chose de grandiose et au lieu de cela, semèrent la peur, la haine,  la méfiance et  l’hostilité, parmi ses habitants. Ils engendrèrent l’O.A.S , en portent l’entière responsabilité et s’étonnent de son existence

         Nos militaires avaient gagné la bataille sur le terrain. Ces gens de peu s’empressèrent de leur voler leur victoire et par leur action mirent sous l’éteignoir la gloire dont ils étaient nimbés et qui leur revenait et les promesses, qu’à leur propre demande et en leur nom, ces glorieux soldats avaient faites à toutes les couches de la population.

         Certains de leurs chefs et non des moindres, furent même incarcérés ou passés par les armes avec comme chef d’inculpation caché, leur amour immodéré pour le drapeau tricolore et leur loyauté à l’égard de ces promesses fallacieuses.

          Ils tombèrent comme seuls des légionnaires savent le faire. Dieu leur aura réservé une place de choix au paradis des braves et des héros.

         De nos jours encore, cette même valetaille de la trahison, croient  tels des  “Ponce Pilate de l’histoire” pouvoir juger ces événements en se lavant les mains et en poussant des cris d’orfraie à la lecture  de mémoires ou de récits sur une guerre qu’ils disent avoir  pensé hypocritement propre, mais qu’ils connaissent  intimement mieux qu’ils ne voudraient l’avouer.

         Alors, il est temps de réveiller la conscience des hommes et des politiques  et de  mettre ces derniers devant leurs responsabilités, car la France n’a jamais voulu comprendre les conséquences de la guerre d’Algérie.

         De Gaulle et ses sbires, en discutant du sort qui nous serait réservé, nous jugeant trop encombrants pour son propre devenir, avaient même envisagé pour nous, un exil pur et simple vers l’Amérique du Sud ou la Nouvelle Calédonie.

         Les Harkis, quant à eux, n’auraient pas bénéficié d’un aller gratuit vers des tropiques, mais ils auraient été tout simplement abandonnés à leur sort par un pays pour lequel ils s’étaient voués corps et âme. La généreuse nation française leur proposait son plus beau cercueil en guise de récompense de leur engagement.

         

         Cela revenait tout simplement à les  livrer aux couteaux des bouchers  du FLN  ivres de sang et de haine à leur égard.

         Bien heureusement quelques uns d’entre eux furent sauvés par la volonté et l’abnégation de quelques vrais chefs, lesquels  sous leur responsabilité et envers et contre les ordres reçus les ramenèrent en France avec leurs familles.

         La France a eu connaissance de ces  massacres de Harkis et elle a laissé faire. Là est l’autre visage de Janus  de la patrie des droits de l’homme et du citoyen.

         Pieds-noirs et Harkis ont été sacrifiés et n’ont eu comme autre choix que celui de la valise quand ils n’ont pas eu celui du cercueil. Ils ont été sacrifiés sur l’autel de la raison d’état et de la rancune sénile d’un individu.

         47 ans sont passés déjà, mais soyez assurés, Messieurs les détracteurs et faux défenseurs de la France, que nous n’oublions rien et  ne lâcherons rien.

Nous serons toujours pour une France belle où il fera bon vivre, sans voitures incendiées, sans magasins vandalisés, sans violences et dans le respect des lois. 

Le menteur à qui l'on retire son masque ressent la même indignation que si on le défigurait. Edmond Rostand

"LE HERISSON"

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7 septembre 2009

QUE FERA L'ALGERIE DE SES MILLIARDS.

NOUS AVONS TOUS LA REPONSE A CE PROBLEME, MES CHERS COMPATRIOTES
Document transmis par Pierre Salas 06/09/09

Posté le 06/09/2009 à 00:17 par hogra
2741 MILLIARDS DE DINARS DANS LES CAISSES

La surliquidité des banques ne signifie pas qu’elles ne financent pas les grands projets publics ou privés.

                   La relation entre la subvention de l’économie et les 2741 milliards de dinars de surliquidités déposées dans les banques ne cesse d’alimenter les polémiques. Du côté des entrepreneurs et des économistes, on préfère appeler à l’utilisation de cet argent dans le financement de l’économie. Les banques et le gouvernement privilégient, quant à eux, la prudence. Et cela, pour deux raisons: il y a d’abord le fait que les dépôts des banques sont à court terme alors que les besoins de financement de l’économie sont à long terme. Ensuite, les banques doivent tenir compte d’un certain nombre de ratios avant de prêter de l’argent à une entreprise. Elles doivent être d’autant plus prudentes que certaines entreprises ne daignent pas constituer des provisions pour payer le principal et les intérêts des dettes, ce qui rend la relation conflictuelle entre les deux parties.
                   De toutes façons, le prêt bancaire n’est pas la seule source de financement, dit-on enfin à l’Association des banques et des établissements financiers. Il y a d’abord l’autofinancement, suivi de l’argent levé sur le marché. Pour cela, il y a d’abord la Bourse qui permet de lancer des emprunts obligataires, comme cela a été fait par Dahli ou encore l’Eepad et Arab Banking Corporation. Il y a également des établissements financiers spécialisés comme ceux offrant le leasing et qui ont des outils adaptés au financement de l’entreprise. La banque n’est jamais outillée pour assumer, à elle seule, tous les besoins de financement de l’économie des entreprises. D’où leurs surliquidités. Les banques ne peuvent activer selon leur bon vouloir car elles sont soumises au contrôle de la Banque d’Algérie et de la Commission bancaire. Elles oeuvrent toujours en faveur du renforcement de l’exercice de la supervision bancaire et plus particulièrement de la conformité avec les normes et principes universels.
                   La Banque d’Algérie a même affiné ses mécanismes de surveillance, de veille et d’alerte du système bancaire dans son ensemble et a mis en place, en 2007, le suivi des banques par des exercices de stress tests en plus des indicateurs de solidité du système bancaire.
                   A la fin de 2008, il y avait 26 banques et établissements financiers agréés et ayant tous leur siège social à Alger. Parmi toutes ces institutions, il y a six banques publiques et une mutuelle d’assurance agréée pour les opérations de banque. Il y a, en outre, quatorze banques privées dont une à capitaux mixtes. Trois établissements financiers et deux sociétés de leasing privées sont aussi agréés. Ces dernières sont orientées spécialement pour entrer dans le capital des sociétés. Ce sont d’ailleurs des recommandations express contenues dans l’un des discours du président de la République. Cela a conduit le gouvernement à rétablir l’ancien article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit autorisant les banques à entrer dans le capital de leurs filiales. Cette modalité était interdite par la loi de 2003 suite au scandale de Khalifa Bank.
                   Les banques ne peuvent pas agir n’importe comment car elles ne font que collecter des ressources auprès du public qu’elles distribuent sous forme de crédits. Seuls les établissements financiers (banques d’affaires) ne sont pas autorisés à collecter des dépôts auprès du public. Les reproches vis-à-vis des banques sont surtout adressés à celles du secteur public qui prédominent toujours par l’importance de leur réseau d’agences réparties à travers tout le territoire national. Mais le rythme d’implantation d’agences des banques privées s’est nettement accéléré ces dernières années. Il en résulte une progression rapide de l’activité de celles-ci et des banques privées qui contribue au développement de la concurrence, aussi bien au niveau de la collecte des ressources qu’à celui de la distribution de crédits et de l’offre de services bancaires. Selon la Banque d’Algérie, à la fin de décembre 2008, le réseau des banques publiques comprenait 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007.

                   Le total des guichets d’agences des banques s’établit à 1301 contre 1233 en 2007, soit un guichet pour 26.400 habitants contre 27.400 en 2007. Ces éléments ne sont pas négligeables lorsqu’on sait que ces implantations aident les citoyens à disposer d’outils modernes de paiement. D’un autre côté, c’est un bon moyen d’éponger les surplus de liquidités sur le marché contribuant de la sorte à réduire la tendance à l’inflation. Cela n’exclut pas que les banques seront encore plus riches si elles arrivent à collecter les épargnes des citoyens. Les banques publiques assurent la presque totalité du financement du secteur public, alors même que leur part dans le financement du secteur privé demeure importante, soit 77% en 2008 contre 79,4% en 2007. Au cours de l’année 2008, le flux des crédits des banques publiques a beaucoup plus bénéficié aux entreprises publiques qu’aux entreprises privées et ménages. Les banques publiques financent les grands projets d’investissement des entreprises publiques dans les secteurs de l’énergie et de l’eau.
                   L’accroissement des crédits distribués par les banques privées en 2008 s’établit à 29,6% contre 42,1% en 2007. L’évolution des crédits des banques privées en 2008, dont le taux est plus élevé que celui des banques publiques, a bénéficié exclusivement aux entreprises privées et ménages et a conduit à l’augmentation de leur part dans le marché de crédits (12,5% en 2008 contre 11,5% en 2007).
Ahmed MESBAH

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

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7 septembre 2009

LETTRE OUVERTE A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

"Quand on a dix pas à faire, neuf font la moitié du chemin."(Proverbe chinois)
Document transmis par Pierre Salas 06/09/09 - 11:43
Monsieur le Président
         Votre serviteur est l’un des plus anciens Rapatriés d’Algérie, encore de ce monde. Mais je ne voudrais pas le quitter sans vous dire quel immense espoir vous nous aviez insufflé, lors de votre campagne présidentielle.
         Obéissant à une logique qui s’imposait d’elle- même, c'est tout naturellement vers votre personne que nous avions portés majoritairement nos suffrages, car jamais, à ce jour, un candidat à la Présidence de notre pays, ne s'était exprimé aussi clairement que vous l'aviez fait, de prendre en considération nos problèmes qui perdurent depuis 1962.
         Nous avions suivi avec intérêt la constitution de votre premier gouvernement et sa constitution nous inspirait déjà les plus vives inquiétudes, car nous craignions qu’encore une fois, les Rapatriés d'AFN restent aux yeux de nos gouvernants, quantité négligeable.
         Toutes les communautés et tendances étaient présentes ou représentées au sein du premier gouvernement, sauf la notre (prés de 3.000.000 d'âmes). Vous nous aviez promis de ne pas nous décevoir, Monsieur le Président, et vous étiez pour nous notre dernier rempart contre l’injustice.
         Vous avez joué au jeu des chaises musicales pour votre deuxième gouvernement du mois dernier. Le mini remaniement effectué ne nous rassure pas le moins du monde.
Je n’ai pas la prétention de vous rappeler que Les Pieds-noirs, n’ont jamais conquis l’ex Algérie Française par les armes, mais par la charrue et un travail acharné.
         Ils l’ont seulement défendu, comme n’importe quel Métropolitain le ferait en se voyant du jour au lendemain, expulsé de chez lui, sans ménagements, avec pour les plus chanceux, un simple baluchon ou une simple valise en bois et parfois sous le feu des mitrailleuses de la force locale.
         Lors de sa conquête, notre prince Président, Napoléon III avait déclaré : « L’empire est fait. Il faut l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler » C’était sans compter sur la volonté de liquidation d’un triste sire, qui en 1962, s’est vite chargé de changer l’histoire, dont il voulait par-dessus tout en faire partie.
Ces Pieds-noirs venus du bassin méditerranéen, tellement décriés et vilipendés, s’étaient installés dans une province déjà Française avant leur arrivée. Ils avaient construit des baraquements de fortune, de préférence prés d’un point d’eau et pas trop loin d’un campement militaire, pour leur sécurité, et sous la menace permanente de maladies endémiques.( paludisme, dengue, malaria et…j’en passe).
         Pendant plus d’un siècle, ils s’attachèrent à faire de ce pays un eldorado, non pas avec des fusils ou le fouet comme le prétend avec délices, une certaine soi- disant intelligentsia gauchiste, mais avec leurs mains calleuses, la pelle, la pioche ou la charrue. Quand 130 ans plus tard, l’Algérie réclama son indépendance, on la lui accorda non sans désigner comme boucs émissaires les Pieds-noirs, responsables et victimes désignés de cette situation.
         La haine se canalisa sur les Français d’Algérie et les Franco- Algériens (Harkis et supplétifs) qui avaient osé s’allier à eux. Dés les accords d’Evian signés, ce fut la curée sur ces derniers et les Pieds-noirs. Après le massacre de 140 000 Harkis, et quelques milliers de pieds-noirs, les survivants n’eurent d’autre alternative que de choisir entre la « valise ou le cercueil ». En trois mois, cette terre qui fut notre aussi, se vida de sa substance « Française d’Algérie ».
         Prés de un million et demi d’Européens s’enfuirent dans un désordre indescriptible et innommable vers la « Mère Patrie » pensant que cette dernière « les prendrait dans ses bras » Mais arrivés à Marseille, Port-Vendres ou Sète, personne ne les attendait car aidés par l’animosité de certains édiles de grandes villes, le désintéressement du pouvoir en place, les Français en ce mois de Juillet 62, étaient d’avantage préoccupés par leurs vacances que par ces gêneurs qui venaient troubler leur quiétude et dont personne n’avait que faire.
Personne ne vint les aider. L'Histoire elle-même tenta de les oublier.
         Notre inquiétude est fondée, car permettez-nous de vous signaler respectueusement que la Mission Interministérielle aux Rapatriés (la MIR), si elle devait être reconduite sous sa forme actuelle, reste à nos yeux, depuis 5 ans, une machine à broyer du rapatrié, ou à les plonger dans la misère à nouveau. Nos espoirs reposent en vous désormais, mais nous ne sommes pas certains qu'ils soient entre de bonnes mains. Si vous aviez à cœur de simplement nous écouter, j’ose penser que vous nous rendriez enfin la justice, la tranquillité et l’apaisement auxquels nous avons droit et auquel nous aspirons depuis 47 ans.
Profonds et respectueux sentiments.
         SIGNATURE : L’un des trois millions de Rapatriés qui ne savent plus vers qui se retourner pour que justice leur soit ENFIN rendue.

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

19 août 2009

LA MAISON DE RETRAITE DE LA LEGION ETRANGERE A SIDI BEL ABBES

 

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Document transmis par Pierre Salas

Extrait du livre « il était une fois notre là-bas »

            Le début officiel des travaux date du 2 Octobre 1953. La cérémonie fut présidée par le gouverneur général Léonard, le préfet Pérony, les autorités militaires et les personnalités locales y assistèrent. L’inauguration eut lieu le 7 avril 1957. Ses promoteurs furent Mr Joly, président de l’Amicale des anciens Légionnaires de Bel-Abbès et Paul Bellat qui offrit le terrain. Son financement fut assuré pour le principal par le Gouvernement général, les conseils généraux d’Algérie, la Mairie de Bel-Abbès et le Comptoir d’Escompte auxquels il faut ajouter les fonds de nombreuses associations et mécènes privés. (Extrait modifié de Jacques Gandini , Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse 1935-1962, ISBN 2-906431-17-06)

            La Sté SALAS François, Père et Fils (votre serviteur Pierre) a été l’entreprise générale tous corps d’états de ce bijou d’architecture dont le concepteur Architecte fut notre regretté ami Emile Benkemoun dont le cabinet se situait 1 rue Delbecque, face au cercle des officiers de la Légion.

            Les études structurales furent effectuées par notre non moins regretté ami, Edmond Keller, Ingénieur des Arts et Manufactures. Les géomètres qui firent nos implantations furent aussi nos amis Henri Condamine, place Carnot, et Dodo Benamou (Ces 4 supers techniciens furent mes maîtres à penser et je leur suis redevable de ma formation technique en bureau, mon père se chargeant de faire de moi sur le tas, en toute modestie, un bon technicien tous corps d’état du BTP et du GC).

            A ma sortie tumultueuse de Sonis, (car foutu à la porte à 17 ans et 55 ans, plus tard de deux sites pieds- noirs dont l’un de chez moi de Sidi-Bel-Abbès, décidément je suis un emmerdeur impénitent), mon père m'obligea à suivre des stages de formation auprès de ces 4 grands hommes, durant deux ou trois ans.

            Motivé par mes 4 Maîtres, (et ayant toujours eu un faible pour la relève des défis de la vie) je repris à 19 ans, mes études et réussissais à obtenir un diplôme de Commis d’Entreprise T.C.E, lequel me permit en France, d’être recruté en 1967 par OTH PARIS, comme Ingénieur- Coordonnateur, tous corps d’état.

            Pour en revenir à notre Maison des Anciens Légionnaires et concernant les corps d’état secondaires, artisans eux aussi de ce succès, la couverture, les tuiles romanes provenaient de la briqueterie LEONIS, et nos sous-traitants furent :

  • CHARPENTE BOIS= Antoine RIOS du faubourg Thiers.
  • ELECTRICITE = Jules SANTA de la route de Mascara.
  • PLOMBERIE= Cara du Mamelon.
  • MENUISERIES BOIS= mes oncles ALBEROLA LOUIS, Frère de ma mère et SALAS Perico, frère de mon père.
  • Les CARRELAGES = fournis par Morales de la route d’Oran et posés par nous. Tout les autres corps d’état furent notre œuvre.

            Nos conducteur de travaux furent : un ancien légionnaire espagnol Emilio Rodriguez, dont j’ai perdu la trace et le regretté Joseph ROCA, lâchement enlevé et assassiné, le 5 juillet 1962 laissant une épouse de 41 ans et 6 enfants.

La décoration fur l’œuvre du cabinet d’architecture Benkemoun.

            Dommage que cette pure merveille, par la grâce des marchands de tomates et amateurs de bananes d’Evian, n’ait pas eu l’honneur de servir à nos glorieux anciens de notre LEGION ETRANGERE tant aimée.

RETOUR PIERRE SALAS.

16 août 2009

DES PIEDS-NOIRS ET DES LARMES

         Durant l'été, à la campagne, il nous arrive de grandes plages de silence, des insomnies, du temps devant soi... Alors, on en profite pour relire un vieux livre, compter les étoiles ou revoir sur DVD un film récemment découvert. Visionné à nouveau cette semaine, un film a effectivement produit sur moi le même effet que la première fois : une silencieuse mais forte émotion. C'est un long documentaire (trois épisodes) consacré à l'histoire de ces « pieds-noirs ». Réalisé en 2007 par Gilles Pérez, je crois bien que « Les Pieds-noirs, histoires d'une blessure » est sans équivalent à ce jour. .....................................Cela valait d'être redit.

Auteur : Jean-Claude Guillebaud 16/08/2009

ARTICLE COMPLET  ET COMMENTAIRES ICI

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15 août 2009

LES FEUILLES MORTES

Document transmis par Pierre Salas

(1945) 

L'encre du savant est aussi précieuse que le sang du martyr. (Proverbe Arabe) 

! Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai
 

        J’aime beaucoup le deuxième couplet de ce poème de Jacques Prévert  interprété pour la première fois par Cora Vaucaire et ensuite par Yves Montand en 1946. Il était prémonitoire de notre devenir car il nous ressemble tant.

En effet, pour nous encore survivants, quand nous pensons à elle (notre terre natale), nous nous disons que nous l’aimions tant, cette terre  si jolie, que nous ne l’oublierons  jamais.

        C’est vrai qu’en ce temps- là, la vie était plus belle et le soleil plus brûlant qu’ici. C’est une chanson qui nous ressemble (Pieds-noirs ou Arabes), toi tu m’aimais et je t’aimais et nous vivions les deux (communautés) ensemble.

        Mais le vie sépare ceux qui s’aiment (non pas tout doucement et non plus sans faire de bruit) mais dans l’anarchie, le désordre et le bruit de la mitraille.

J’avais 13 ans et …en ce temps-là comme le chantaient si bien Cora et Yves….. La vie était plus belle, et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui…. ». 

Mon père venait tout juste d’être démobilisé après s’être battu pendant cinq longues années pour notre pays, la France.

        Un an plus tôt, (le 8 mai 1945)  avaient éclaté les manifestations de Sétif et la répression qui s’en suivit. A cause de ce climat prémonitoire  de l’avenir de ce pays,  des centaines d’innocents des deux camps perdirent la vie. Qui avait commencé ? Certains affirmaient que Ferhat Abbas (déjà) était à l’origine de ces émeutes qui avaient causé la mort de plus de cent Européens. Ceux du camp d’en face prétendaient que la répression de l’armée fut disproportionnée en regard de ces émeutes. Ces évènements furent les prémices de la guerre d’Algérie, qui sombra dans une sorte de léthargie, d’où elle n’émergea que neuf ans plus tard, le 1° Novembre 1954. J’étais trop jeune pour en juger, et mon enfance et mon adolescence furent quand même bercées par les paroles inoubliables de cette chanson.

        « C'est une chanson qui nous ressemble, toi tu m'aimais et je t'aimais…. Et nous vivions tous deux ensemble….. » Oui, nos  communautés vivaient ensembles et nous nous estimions et nous nous respections. C’est toute l’histoire de plusieurs races et religions qui avaient crée l’œcuménisme (avant que ce terme ne vienne à la mode), qui avaient appris depuis leur plus jeune age, à  vivre ensemble, à aller à la même école communale, à partager leurs joies et leurs peines et même à s’aimer.

        En ce mois de Juin 2007, je me dis que depuis Juin 1962, quarante cinq années ont passé. Les criminels et les parjures voyous qui ont détruit cette harmonie, s’ils sont encore de ce monde, sont à mettre au ban de l’humanité, s’ils sont morts, que Dieu me pardonne car ils ne méritent que le barbecue de Satan.

        «Mais la vie sépare ceux qui s'aiment tout doucement sans faire de bruit et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis…. » Je ne sais pas ce que vous en pensez, je ne sais même pas si vous n’avez pas oublié ce poème si beau et qui nous va comme un gant. Nos parents pour la plupart ne sont plus là et ils sont partis sans faire de bruit, mais nous ! Allons-nous rester les bras croisés en attendant avec fatalisme que d’autres décident pour nous de ce qui est bien ou de ce qui est mal ? NON, nous ne partirons pas à notre tour…. « Sans faire de bruit…….  dans la nuit froide de l'oubli…..» 

Nous nous devons à nos associations, à nos vaillants dirigeants et à leur foi, leur volonté et au courage qui les animent, et qui doivent  nous animer nous aussi.

Nous le leur devons, il ne faut pas que « …. La mer efface  sur le sable le pas des….. Rapatriés enfin réunis…..» 

Le Saint Esprit guide les Traces de PIEDS-NOIRS sur le sable pour ne pas qu’ils s’effacent.

RETOUR PIERRE SALAS.

15 août 2009

MA LEGION DE SIDI BEL ABBES

Document transmis par Pierre Salas

 

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        Je suis le constructeur de l'ex maison de retraite des anciens légionnaires à Sidi-Bel-Abbès où je suis né. Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 Kms à l'ouest d'Oran.

        Elle fût surtout la capitale de la Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Prés de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

        J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit.       Pendant la bataille, ils avaient le courage et l'abnégation des héros de Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là  aussi personne ne les égalait.

        120 ans plus tard, en 1962, ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais, c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant  et en immortalisant ainsi, la chanson d’Edith Piaf : “Non, rien de rien, je ne regrette rien ! ...”.

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Départ du 1er RE de S.B.A. le 24 octobre 1962

        La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbésiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (...ou des plaies, des bosses et des coquards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

        Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours  le dessus et l’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

        La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-noirs en général et des Bel-Abbésiens en particulier.

Pierre SALAS

RETOUR PIERRE SALAS.

15 août 2009

REVUE P.N. D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Document transmis par J. F. Paya

LA REVUE PIEDS NOIRS D'HIER ET D'AUJOURD’HUI No 176 JUILLET /AOUT 2009

Publie les éléments de l’enquête de terrain de l"Auteur Jean-François Paya sur massacre du 5 Juillet 62 a Oran ,ses causes et ses conséquences .(sur 4 Pages)
Ce drame fut ponctuellement le jour le plus sanglant de " la Guerre d Algérie" alors qu"elle était virtuellement terminée ( selon la loi le 2 Juillet 62 et non le 19 Mars)

Cet événement a le triste privilège d’être un cas unique dans l"Histoire ou une armée (18000 hommes)
 en place a proximité de ses ressortissants les laisse se faire massacrer et enlever sans intervenir On comprend que ce fait demeure largement occulte p
ar les Camarillas Gaullistes, Gauchistes et FLN et la plus part des medias.

La revue PNHA
 a le mérite d’évoquer l" histoire de ce drame  présenté par un des meilleurs spécialistes témoin et acteur dans ce dossier présent sur le terrain jusqu "en 65 a la base de Mers El Kébir poursuivant son enquête occultée par les autorités 
de l’époque.

Viviane Ezagouri
 
Association des familles de disparus du 5 Juillet 62 a Oran.

Peral
 Roland Colonel (ER)  des GMS en Oranie Membre du cercle Algérianiste de Tarn et Garonne.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

15 août 2009

USINE DE CIGARETTES "BASTOS" D'ORAN

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CARTONS PUBLICITAIRES

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RETOUR PHOTOS A.F.N.

14 août 2009

PRESENT AU SALON DU SAVOIR FAIRE PN

PIERRE SALAS

En plus de mon livre: IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS, Je vous présenterai mon coffrage aluminium, médaille d'or des techniques nouvelles à GENEVE.

PIERRE SALAS
18 Rue Edouard Bourdet
66100 .PERPIGNAN
TEL : 06 63 53 98 55
MAIL : salas-pierre@bbox.fr

Nouveau brevet          http://www.aluformwork.com


Ancien brevet             http://aluformwork.chez.com




                Ancien ingénieur et directeur de travaux et expert international (ORDINEX), habitant PERPIGNAN, je suis auteur et concepteur de deux brevets relatifs à un coffrage en aluminium polyvalent et destiné aux entreprises du BTP et du Génie civil.Son poids (20 kg/m2) le rend manu portable. De par sa conception et son orthogonalité, il se met automatiquement en place de niveau, d’équerre et d’aplomb et évite ou économise les engins de levage et de manutention. Argument essentiel en pays sinistrés par séismes ou cyclones. Il ne nécessite nullement de main d’œuvre spécialisée et son aspect, après décoffrage, élimine tous les ragréages ainsi que l’emploi d’enduits de rattrapage.
Il résiste à une pression en pied de plus de 7.00 T/m2.
        A la sortie du premier brevet, je l’avais protégé par un brevet Français et Européen PCT, en Espagne, aux USA et au Japon.

Ce brevet a obtenu la médaille de bronze de l’Innovation à BATIMAT PARIS et la médaille d’or des techniques nouvelles au salon des techniques nouvelles à GENEVE.

                L’ayant tout récemment amélioré et modifié, j’ai été contraint de déposer un nouveau brevet en 2002.
Je peux construire n'importe quels éléments en béton, tels que murs, refends, poteaux, poutraison, cloisons de 10 cm, planchers, toitures, mais surtout des moules pour maisons individuelles répétitives ou étages complets d’ appartements en élévation ( immeubles de toute hauteur), par bétonnage en continu en une journée et décoffrage le lendemain ( temps exécution par maison en RDC, après réalisation de l'infrastructure = 2 à 3 jours avec réservations d’ouvertures par mannequins et tuyauteries électrique ou plomberie en attente et noyées dans le béton).
Je peux aussi pour certains pays couler avec ces coffrages des murs en pisé ou en torchis.
                Je recherche des licenciés exclusifs pour tous pays avec de sérieuses références professionnelles ou un ou des partenaires actifs pour son exploitation, en tous pays et surtout là ou la main d’oeuvre n'est pas aguerrie ou inexpérimentée aux techniques du BTP et là où les engins de levage sont dans l'impossibilité de circuler après séismes ou calamités climatiques.

Mon adresse email est : salas-pierre@bbox.fr


Courtoise considération.
Je vous réserverai le chaleureux et amical accueil dont nous avons le secret chez nous.


RETOUR PIERRE SALAS.

8 août 2009

3e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

3ème SALON DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

21, 22 et 23 Août 2009

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide)

66420 - PORT BARCARES

Organisé par l’USDIFRA – Tel. 06.82.22.75.65 – 06.09.78.58.92 –

04.94.33.68.38 – 04.68.86.13.62

e-mail : contact@pied-noir.eu  ou   gabriel.mene@wanadoo.fr

Programme complet en cliquant sur le lien : http://www.pied-noir.eu/

        Entrée gratuite.

CREATION « CELLULE DE VEILLE »

            Que tous ceux qui nous honoreront de leur présence au salon du savoir-faire, viennent en masse s'inscrire au stand de la coalition des rapatriés de toutes tendances ou organisations. Les harkis ou leurs descendants seront les bienvenus.

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dans le cadre du Salon 

Conférence sur la Légion étrangère :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

qui sera donnée par José CASTANO, le Samedi 22 Août, 16h, Mas de l’îlle –

Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES –

http://www.nationspresse.info/?p=47070

RETOUR RENDEZ-VOUS.

8 août 2009

IL Y A 47 ANS L'EXIL

Document transmis par José Castano.

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Une page d’histoire…

IL Y A 47 ANS… L’EXIL

         Il y a 47 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

         Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

         Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.

31 juillet 2009

SOUTENONS L'ADJUDANT FONTAINE (SUITE)

Lire la lettre du commandant Constantin LIANOS de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Marseille à Monsieur Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille 

Une autre lettre au maire de Marseille

Monsieur le Maire,

        Vous avez publiquement, et sur toutes les chaînes des médias, accusé l’Armée qui a déclenché un feu de broussailles après avoir tiré, à balles traçantes, lors des exercices d’entraînement au camp de Carpiagne.

        Connaissant votre affection pour Marseille, vous avez dû avoir très peur en voyant le feu arriver aux portes de la Cité. Très en colère, vous avez demandé lors de ces interviews, une punition exemplaire pour le « contrevenant » qui avait commis « une stupide erreur » en entraînant ses hommes dans cette région à risques en cette période.

        Mais pourquoi crier si fort aujourd'hui contre notre Armée , alors que votre silence complaisant nous a atterrés lorsque, quelques jours plus tôt, le 14 juillet exactement, ce sont des bandes de vos cités dites défavorisées qui ont mis Marseille en feu créant des incendies - quatorze selon La Provence – tout près des habitations et simultanément aux quatre coins de la ville.

        Ces bandes de jeunes ou moins jeunes avaient volontairement mis en péril la vie de vos administrés puisqu’ils avaient jugé important d’allumer leurs incendies près des habitations et leur dessein, à n’en pas douter, était de tuer sans distinction d’âge ou de sexe.

Nous savons tous et vous aussi certainement, que, ce faisant, ils répondaient à un appel, sur Internet, de ces immigrés qui peuplent la France mais la haïssent autant qu’ils haïssent les français.

        Comment se fait-il, qu’après ces violences, autrement plus graves, le premier magistrat que vous êtes, ne se soit pas révolté contre ces hordes de dangereux pyromanes ? Vous aviez pourtant matière à demander aux Chef de l’Etat de sévir avec la plus grande fermeté et à l’Armée, Gardes mobiles et autre CRS, de les déloger manu-militari afin de les traduire devant la justice française.

Vous avez préféré passer sous silence les débordements qui s’étaient déroulés dans votre ville, et « vos médias » se sont contentés d’annoncer le nombre de voitures incendiées dans tout l’hexagone, précisant, comme s’il s’agissait d’une banalité, que le bilan avait été bien supérieur à l’année précédente pour la même occasion. Par contre, ayant trouvé un coupable tout désigné pour "noyer le poisson de la veille", en la personne d’un honnête soldat qui entraînait ses hommes, vous êtes apparu comme par enchantement, drapé dans votre indignation, réclamant réparation à la stupide Armée qui avait osé menacer Marseille. 

        A vous regarder piquer vos colères devant toutes ces caméras qui passaient près de vous, nous en avons eu le sang tout retourné comme on dit chez nous en Provence. Car nous, aussi, nous sommes très en colère ….. Contre vous Monsieur Gaudin. Car nous sommes marseillais et nous aimons Marseille autant, sinon plus, que vous. Et Marseille n'est pas seulement qu'un ramassis de voyous qui sèment la terreur dans Notre ville, Monsieur, elle nous appartient également. Mais il nous semble que vous êtes bien plus zélé à protéger vos délinquants, même s’ils sont des assassins en herbe, qu’à protéger et défendre tous vos administrés. Ne verriez-vous en eux que des voix électorales potentielles qui vous aideraient à préserver votre siège lors des futures consultations qui auront lieu dès les premiers mois de 2010 ?

        Nous vous rappelons que, nous aussi, nous votons. Et nous sommes nombreux à être fatigués de lutter contre cette délinquance qui a envahi notre ville. Nous vivons dans l’insécurité la plus totale à Marseille pendant que vous faites des effets de manches et poussez des coups de gueule pour attirer l’attention des marseillais et des pouvoirs publics contre un homme, un soldat de France, dont le courage et l’honneur ne sont plus à prouver.

        Votre théâtralisme, votre partialité, votre irresponsable attitude, nous font honte. Ces deux affaires ayant eu le même résultat : des incendies, l’un causé volontairement, l’autre accidentellement dans l’exercice d’une profession, il est encore temps que vous en appeliez à l’Etat, aux ministres et à tous les médias pour revenir sur vos déclarations tonitruantes et rétablir la vérité.

        L’adjudant Fontaine, de la Légion étrangère, en entraînant ses hommes aux futurs combats qu’ils livreront contre les ennemis de la France d’abord et de la paix dans le Monde en général n’est pas responsable, SEUL, de cet accident terrible, soit, mais non criminel. Vos protégés, eux, ont provoqué des incendies criminels et vous ne les avez, en aucune manière, condamnés ni poursuivis. Y aurait-il, pour la ville de Marseille que vous représentez, deux sortes d’administrés ? Deux poids, deux mesures ? Des blancs coupables et des immigrés innocents ?

        Nous attendons rapidement votre réponse, Monsieur le Maire.

Nobeline

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la Provence du 15 juillet 2009 

Un de nos compatriotes a eu l’insigne honneur de recevoir une réponse à la lettre ouverte qu’il avait envoyée à J.C Gaudin, suite à l’article paru dans Les Petits échos. Le maire, dans son e-mail, a pris le soin de joindre à son envoi le message qui lui était parvenu ce qui ne laisse pas de doute quant aux questions qui lui étaient posées. Il louvoie le maire de Marseille ! Il sait bien le faire, ça !

Et puisque vous avez décidé de stigmatiser ses immigrés, il vous répond qu’il ne veut pas stigmatiser votre armée, mais comprenez-le comme vous voudrez. Cette réponse est le reflet du personnage, un acteur dramaturge qui aurait eu son rôle dans une comédie de Pagnol s’il ne s’était piqué de politique. C’est à s’y méprendre, une véritable galéjade marseillaise.

En fait, la teneur de son message tient en peu de mots.

« Moi, je fais le canard, mais toi, ne touche pas à mes potes, s’il te plait ! Laisse payer l’Armée et, comme il nous faut un coupable, l’adjudant Fontaine nous fera l’affaire et sera poursuivien justice ! Je persiste et je signe.»

Ah ! Quelle douleur de voir Marseille si mal lotie, vraiment !

LA REPONSE DE GAUDIN

Madame, Monsieur,

        Je fais suite à votre mail concernant l'incendie des quartiers Sud Est de Marseille, par lequel vous m'avez fait part de votre douleur de voir disparaître toute une partie des espaces naturels Marseillais. Ce drame qui trouve sa source dans l'inobservation des plus élémentaires mesures de prévention des incendies nous a tous affecté et a motivé une légitime colère pour tous ceux qui comme moi ont vécu cette nouvelle nuit de cauchemar. La visite du Premier Ministre François FILLON, accompagné des ministres de l'intérieur et de la défense, témoigne de la solidarité nationale qui s'exprime en de pareilles circonstances.

        L'action combinée des Marins Pompiers de Marseille, des Services Municipaux, des Sapeurs Pompiers et des Services de l'Etat a permis d'éviter des pertes humaines ou la destruction de zones d'habitationsentières et je leur adresse toutes mes félicitations et mes remerciements. Au delà, de la mise en cause personnelle du ou des responsables, que la justice ne manquera pas de poursuivre, il faut dès à présent en tirer des leçons pour l'avenir et recréer ces espaces naturels auxquels nous sommes tant attachés.

        Comme l'a annoncé le Premier Ministre, l'armée participera aux travaux de reboisement et de protection de ces espaces meurtris. Sans remettre en cause la nécessité pour notre pays d'organiser sa défense et quelle qu'en soit l'origine, ce drame touche l'ensemble des Marseillais. Il ne doit pas servir à stigmatiser telle ou telle catégorie de personnes, mais plutôt à dénoncer les imprudences et négligences dont nous pouvons tous être les auteurs. La création de pistes DFCI, l'obligation de débroussailler, les respect des règles d'urbanisme et plus largement une prise de conscience générale doivent nous permettre de lutter contre ce fléau qu'est le feu dans la forêt méditerranéenne. Vous remerciant pour votre message et souhaitant ne plus avoir à connaître ce genre de drame, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Jean-Claude GAUDIN

Maire de Marseille

Vice Président du Sénat 

Document transmis par José Castano.

« Coup de gueule »

Chers amis, chers contacts,

        Avec l’autorisation de l’intéressée, je vous transfère le « coup de gueule » d’une maman dont le fils, sous-officier dans la Légion, est un camarade de l’adjudant FONTAINE, mis en examen pour l’incendie involontaire causé lors d’une séance de tirs.

        L’ancien militaire d’active que je suis ne saurait demeurer indifférent à ce déchaînement de violences verbales proférées par le maire de Marseille à l’endroit de ce sous-officier de retour d’Afghanistan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations. Monsieur GAUDIN serait plus inspiré de réserver ses diatribes à la racaille qui sévit impunément dans sa ville et qui, non contente d’avoir transformé bon nombre de quartiers Nord de Marseille en zones de « non droit » où elle règne en maîtresse des lieux, tend désormais à imposer sa loi dans toute la Cité Phocéenne. Et tandis que certains, issus de l’immigration, se plaisent à cracher sur le drapeau tricolore et à conspuer la Marseillaise, d’autres hommes (des vrais, ceux-là), issus également de l’immigration, se préparent avec une réelle abnégation  à guerroyer en Afghanistan, conscients des sacrifices qu’ils devront consentir… et prêts à mourir si la Légion le leur demandait. Et cette déclaration du Colonel – Prince AMILAKVARI, héros de la Légion étrangère, tué à El-Alamein devrait tempérer l’ardeur belliqueuse de nos matamores : « Nous autres, étrangers, n’avons qu’une seule manière de remercier la France pour l’accueil qu’elle nous a réservé : mourir pour elle ! »

        Mesdames et Messieurs les politiques, de grâce, abrégez le tourment de ce sous-officier de Légion. Il serait injuste de le traiter en « paria » alors que ses qualités humaines font l’unanimité de ses pairs. Votre conscience devrait vous désolidariser du Maire de Marseille en refusant de vous corrompre dans ces mêmes contradictions, parce que, pardonnant ou tolérant là des actes de banditisme et condamnant ici une faute accidentelle, elle cesserait d’être conscience pour se faire complice.

        En vous remerciant – José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

        Je suis écœurée par les déclarations de GAUDIN (et la clique de ministres), beaucoup plus prompt à fustiger la Légion Etrangère dans l'éventuelle responsabilité d'un adjudant quant à l'incendie aux portes de Marseille, qu'à rétablir l'ordre parmi les bandes d'immigrés (des jeunes...) qui mettent sa bonne ville, comme bien d'autres partout en France, à feu et à sang au moindre prétexte : 500 voitures incendiées à Marseille, histoire de fêter le 14 juillet. Quotidiennement des bus, des écoles, des commissariats incendiés dans le plus grand silence des médias, et sans aucune sanction des coupables la plupart du temps. Mais quand il s'agit d'exercice d'entraînement dans un camp militaire, on ne perd pas de temps pour sanctionner l'adjudant aussitôt révoqué. Sans vouloir minimiser une éventuelle responsabilité que l'enquête devra déterminer, il convient de préciser que l'adjudant mis en cause est un courageux combattant ayant participé au conflit Afghan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations et de la médaille du Courage et du Dévouement pour acte de bravoure dans le civil. Il n'aura droit évidemment à aucune indulgence car il ne fait pas partie des hordes de nos banlieues.

        Quant aux responsabilités qui incombent aussi aux communes de veiller au débroussaillage, aux associations de soi-disant protection de la nature qui s'opposent au tracé de zones coupe-feu, aux mairies qui accordent des permis de construire de complaisance dans des zones à risques, là, l'enquête promet d'être longue… Enfin, petite précision supplémentaire, nos soldats s'entrainent "avec les moyens du bord", c'est à dire, avec un matériel souvent désuet et dépassé, faute de budget. Il faut savoir que nos hommes sont envoyés au casse-pipe sous-équipés, et font pitié, quand ils ne font pas rire les soldats d'autres nationalités engagés avec eux en Afghanistan, ou ailleurs.  FOUTU PAYS QUE CE PAYS DE FRANCE, PAR L'INCURIE DE DIRIGEANTS PRIVILĒGIĒS QUI TIENNENT LE HAUT DU PAVE ET MEPRISENT LES HEROS.

         Furieusement – Monique GAGEAN

Retour JOSEPH CASTANO. 

12 juillet 2009

ORAN AVANT 1962

2 CARTES POSTALES DE CANASTEL

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ORAN 1960.

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ORAN la ville - Santa-Cruz

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ORAN le port vers 1900 vue du marabout.

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Notre Dame de Santa-Cruz, le port et la ville.

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Le front de mer.

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Un coin du jardin municipal.

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Le stade, la ville et Santa-Cruz

2 PHOTOS DE LA FETE DES FLEURS A ORAN LE 13 MAI 1928.

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RETOUR PHOTOS A.F.N. 

 

 

 

9 juillet 2009

UNE PAGE D'HISTOIRE

Document transmis par José Castano.

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Une page d’histoire…

DE  L’ALGERIE  FRANCAISE…

à  LA  FRANCE  ALGERIENNE

« Vous avez voulu acheter la paix au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre » (Winston Churchill)

        Le dimanche 1er juillet 1962, la France vota sur la question de savoir si l’Algérie devait devenir un état indépendant. En répondant « Oui » à cette question, chaque électeur annulait pour sa part l’existence de l’Algérie française et ce fut la somme de ces « Oui » qui réduisit à néant cette Algérie là dont l’existence avait commencé le 5 juillet 1830 lorsque les troupes du général de Bourmont, après avoir débarqué à Sidi-Ferruch, occupèrent la capitale des deys. Le gouvernement français, tel Ponce Pilate se lavait les mains et tournait la page.

        Pays sans nom, sans frontière, sans unité, c’est par la France et dans la France que l’Algérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans l’histoire. C’est par la France qu’elle devint, ce jour, indépendante. A cet instant, elle était devenue celle que Joachim de Bernis dépeignait au compte de Choiseul après qu’elle eût cédé le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris en 1763 : « La plus méprisable des nations est aujourd’hui la nôtre, parce qu’elle n’a nulle espèce d’honneur et qu’elle ne songe qu’à l’argent et au repos. Nous sommes à la dernière période de la décadence ».

        De Gaulle avait dit : « Il faut que la France, dans sa masse approuve ce qui vient d’être accompli en son nom » et son art fut de donner à une politique honteuse un caractère de victoire. Il rassura les consciences et trouva une explication pour sauver le prestige national. La France ayant gagné la guerre donnait aux « patriotes » algériens l’indépendance selon la Charte de l’Atlantique, les déclarations des Nations Unies, les droits de l’homme et la vocation généreuse de la France éternelle. La fuite devenait héroïque. La résistance à l’abandon se transformait en crime. Les bons citoyens respirèrent. Puisque « le plus illustre des Français » préconisait le repli sur l’Hexagone, on pouvait le suivre… et c’est ainsi que la France suivit son guide… elle approuva.

        Le peuple français, souvent indifférent, parfois hostile, abusé de surcroît par son gouvernement, venait de livrer une province française à l’ennemi, après que l’armée française eût, en réalité, largement triomphé sur le terrain. Après avoir accueilli avec soulagement et satisfaction la signature des accords d’Evian, la Métropole se réjouissait de cette indépendance de l’Algérie. On y voyait « enfin » la fin d’une guerre impopulaire. Le boulet algérien serait détaché de son corps, les dépenses militaires allaient diminuer considérablement, la prospérité irait croissante et le bien être du peuple serait amélioré de façon radicale !… Le pactole allait pouvoir couler !…

        Il n’y avait plus à cet instant que les ambitions à court terme d’un gouvernement veule, de chefs de partis aveuglés par de maigres illusions, de chefs militaires en quête de nouvelles promotions et d’usuriers aux aguets du bénéfice qu’ils entrevoyaient déjà avec cette masse de « richards » qui leur arrivait de l’autre côté de la Méditerranée … sans oublier que la France allait également être « nettoyée » de tous ces Nord-africains qui, désormais, allaient pouvoir rejoindre un pays « bien à eux ». Quel leurre que tout cela !…

        A cet instant ; qui pensait au propre destin de la France ? Qui voyait aussi loin ? Seul le présent comptait et ce présent reposait uniquement d’une part sur le mépris que nourrissaient les métropolitains vis à vis des Pieds-noirs, d’autre part sur l’intérêt immédiat de leur propre personne, de leur parti politique ou de leurs ambitions. Ils s’imaginaient avoir fait une bonne affaire en mettant fin à une guerre « onéreuse », mais quel avantage illusoire que cela !…

Qui pensait à l’avenir de ses enfants ; de la Nation ? Car en guise de pactole, c’est à un chômage croissant que les Français allaient être réduits et ils allaient également être très vite confrontés à ce que l’on appela dès cette période « La Crise » qui allait inexorablement s’amplifier d’année en année avec l’augmentation sans cesse croissante des matières premières dont la France est si pauvre et si friande, la dépendance vis à vis d’autres nations moins puissantes qu’elle et un flot migratoire de Nord-africains –principalement d’Algériens- qui allait déstabiliser complètement ses institutions.

        En effet, durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane… cette même population enivrée durant huit ans de promesses fallacieuses qui dansait –comme lors de ce 5 juillet 1962, à Oran- autour des cadavres éventrés et désarticulés des Européens et qui, quelques semaines plus tard, dansait déjà une toute autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… Cette même population, qui, n’obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite  soudain à la famine, émigra avec une mine attristée et des yeux de douleurs, dans cette France qu’elle eût plaisir à humilier et dont elle persécuta avec délice ses enfants.

Dès lors, le destin de la « douce France » était tracé. Après l’Algérie, l’Islam conquérante abordait nos rivages rendant actuelles les menaces énoncées dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956 puis rediffusé en mars 1962, lors du « cessez-le-feu » :

        « Oh ! France de malheur, tout est fini pour toi. Mais la France ne fait qu’agrandir son histoire, mais elle ne peut que diminuer instantanément ses forces. C’est une grande armée forte avec des armes automatiques et lourdes. Toutes ses armées sont celles des « soldats femmes » de la maigre France.

Plus vous grandissez les renforts, plus nous vous piétinons. Je fais appel à Guy Mollet qu’il faut trois cents hommes de France pour combattre un vrai fellagha âgé de 17 ans seulement.

        Notre armée qui donne de puissants échecs aux armées de la blague de la faible petite France, écoutez population française, notre armée de la Libération nationale est composée de Marocains, Tunisiens et Algériens.

        Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Étienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports d e Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

        Voici, l’amitié est finie entre la France et l’Afrique du Nord. Vous allez avoir le Diên Biên Phu, pas celui de notre amie l’Indochine, il est mille fois plus grand.

Adieu la France, c’est maintenant la dernière ordure du globe terrestre. L’Algérie est en lutte contre le colonialisme. Malheur à tous fils du diable.

Toi, Monsieur, tu es son moteur. Tu as facilité sa tâche. Tu es donc vomi par l’humanité, excommunié. Le peuple te condamne, parce que tu as agi contre ses intérêts.

        Traître à l’humanité, tu es vomi par l’humanité, tu es un collaborateur. Notre devoir est de t’abattre ! Nous sommes fiers d’agir selon les consignes du Tribunal du Peuple qui est la volonté de Dieu.

        Indigne à la nation, on t’exécute. Une nation pure est une nation forte. C’est elle qui élimine les traîtres ».

        Cinquante trois ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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