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21 mars 2015

DE TERRORISME… ET DE MENTEURS DE L’ALGÉRIE ET DE LA FRANCE

Article transmis par Nobeline

NE LAISSEZ PLUS LES POLITIQUES QUI NOUS DIRIGENT NOUS MENTIR.

Depuis les assassinats chez Charlie hebdo, en plein cœur de Paris, l’équipe socialiste au pouvoir et le reste de la classe politique de toutes les couleurs - sauf bleu marine - se battent pour être horrifiés à qui mieux-mieux par les actes odieux, lâches et on en passe.

Ça a commencé par la marche tragi-comique du président français faisant appel, le 11 janvier à l’internationale offuscation de pays dits « amis », atterrés par ces attentats.

Comme si, eux aussi, pour la première fois, vivaient pareille situation. Même, les commanditaires de ces « terrorismes » y allaient de leur larme à l’œil et, s’ils n’étaient pas présents, envoyaient leur plus sincères condoléances à la France.

Si l’heure n’était pas si grave, nous pourrions rire de leurs mensonges.

Sauf que… Aujourd’hui, le mot terrorisme n’a plus sa place dans le vocabulaire employé par ces chefs ou ex-chefs d’État et, encore bien moins, dans celui de nos gouvernants actuels français.

Cette guerre, d’abord larvée et, aujourd’hui, ouvertement déclarée par l’islam, ne date pas des dernières pluies. Elle est menée par les ennemis de l’Occident en général et de la France, en premier lieu. Puisque c’est France qui nous intéresse et les mensonges éhontés des UMPS et consorts.

En France, donc, nous avons affaire à des ennemis et non plus à des terroristes. A l’instar de la Syrie, l’Irak ou la Lybie, ces gens-là, qu’ils s’appellent  l’IE ou le Djihad ou El Qaïda,  nous livrent une guerre sans merci. Encore faut-il que la classe politique, dite républicaine, ose le dire.

A la veille d’un scrutin où les socialistes et les autres s’en prennent frénétiquement au Front National qui ne cesse de nous mettre en garde contre le danger islamique,  ils veulent nous faire croire qu’une loi donnant plus de pouvoir aux services secrets - avec l’accord préalable de Sarkozy, interrogé par un media TV- mettra la France hors de danger des ennemis musulmans antifrançais.

Nous comprenons que, selon eux, les services secrets français n’auraient pas, correctement, accompli leur travail.

Il n’y a pas plus grand mensonge. Plus grand enfumage. Plus grande escroquerie.

Ce sont les chefs d’état qui se sont succédé depuis De Gaulle et, pour la période qui nous intéresse, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, aujourd’hui, qui décidaient et décident, encore, de l’action à mener. Avec un peu plus d’hypocrisie de la part de Mitterrand qui « ne voulait pas savoir » pour n’être pas impliqué – surtout après le scandale du Raimbow Warrior mais qui était, toujours, parfaitement informé des actions de ces services.

Pourquoi les mensonges de ces présidents sur les prétendus « actes de terrorisme » nous intéressent-ils, aujourd’hui ? Nous y venons.

Souvenez-vous des années 80/90. La France connaissait ses tous premiers attentats islamiques sur son sol.

En 1982, ils étaient attribués à un certain Abou Nidal qui avait assassiné, rue des Rosiers, les clients Juifs d’un restaurant parisien.

Cet Abou Nidal, n’était autre qu’un dissident de l’OLP de Yasser Arafat, chef historique du Fatah révolutionnaire. Mais… un Arafat qui avançait, main dans la main, avec la France et ses services secrets. Et la France se disait l’amie d’Israël !

En lieu et place d’éliminer cet assassin, par tous les moyens,  la France a préféré faire un « deal » avec lui : « Tu ne touches plus à la France et on arrête la traque contre toi ». Et oui. La France se couchait déjà.

C’est ce qui s’est passé. Abou Nidal n’a plus commis d’attentats en France. Ce sont, bien entendu, les services secrets français qui ont été chargés des tractations avec le « terroriste » par l’intermédiaire de l’autre « terroriste », Arafat.

Oui, en France « on » a des préférences en matière de terroristes. Vous l’allez voir. À cette époque, elle est loin d’en avoir fini avec ses ennemis musulmans en général et les algériens en particulier.

Alors que l’Algérie est en plein chaos, le FLN ayant annulé les élections donnant gagnant le FIS (Front Islamique du Salut), apparait un GIA (Groupe Islamique Armé) sur la scène « terroriste » ! Ce GIA dirigé, entre autre, par Djamel Zitouni, de triste mémoire pour les Français, qui n’oublient pas, eux, les attentats dont ils ont été victimes, en France.

Le GIA déclare la guerre à la France qu’il accuse de soutenir le régime algérien.

Tout commence, le 24 décembre, par le détournement de l’Airbus d’Air France à Alger et de l’issue que l’on connait sur l’aéroport de Marseille au cours duquel le GIGN tue quatre « terroristes » du GIA.  Lors de ce détournement, déjà, les services secrets français, s’aperçoivent que le gouvernement algérien ment à nos officiels et en informent Chirac. Si le gouvernement algérien ment, c’est qu’il veut protéger « ses » terroristes. Et, donc, les Français en déduisent que le GIA, le FLN (l’Etat algérien) et le DRS (Services secrets algériens) ne sont qu’une même et unique organisation. Le GIA c’est le gouvernement algérien. Mais ils n’en ont pas la preuve formelle.

Deux jours plus tard, le 28 décembre, en riposte à l’action du GIGN à Marseille, ce même GIA assassine, à Tizi-Ouzou, quatre prêtres dont trois sont français.

Mais le GIA déplace son terrain d’action en France et la valse des attentats qu’il commet ne va plus s’arrêter entre juillet et octobre 1995 dont le plus meurtrier reste celui du RER Saint Michel.

En mars 1996, le GIA frappe à nouveau la France, à Thibhirine, en assassinant les moines trappistes dont on ne retrouvera que les têtes.

Nos services secrets et nos diplomates sont interdits  d’enquête en Algérie. Ils sont priés de rester hors du territoire et n’ont que très peu d’information de la part des algériens, tant du DRS que des dirigeants. Pire, ils sont conduits vers une fausse piste.

Cette affaire algérienne vient confirmer les doutes de nos services secrets (2) .

Ils acquièrent, alors, la certitude que le GIA est protégé par les algériens. Mais Chirac ne veut pas affronter Zeroual et risquer de nuire aux « relations » franco-algériennes.

Ce n’est plus un secret pour personne et surtout pas pour nos chefs d’État. L’Algérie est impliquée dans les attentats qui sont imputés à un GIA que le DRS et l’Etat ont eux-mêmes dirigé en sous-main.

D’anciens agents du DRS algérien viendront, d’ailleurs, en témoigner dans un reportage diffusé en 2002, sur la chaine Canal+ (1).

Quel que soit le résultat des urnes en ce dimanche 22 mars 2015, vous aurez élu des menteurs. Qu’ils soient de droite ou de gauche. Qu’ils se disent plus-républicains-que-le-Front national. Ils nous mentent.

Il faudra bien, un jour, qu’ils expliquent aux Français moyens que nous sommes, pourquoi nos dirigeants passés et présents témoignent tant d’amour à l’Algérie de Bouteflika et sa noria FLN, depuis 53 ans et couvrent, sans vergogne, leurs attentats.

Ils devront nous dire pour quelles raisons, sachant que cet état antifrançais a fomenté les pires assassinats post-Algérie Française sur notre sol, ils continuent à favoriser l’immigration algérienne jusqu’à en héberger plus de huit millions (8.000.000) à ce jour.

Et, surtout, qu’ils arrêtent de seriner, qu’ils mettent tout en œuvre pour faire  la guerre aux terroristes, ces ennemis de la France, quand ils continuent de traiter avec les mêmes dirigeants algériens qui ont tué en France en leur offrant toujours plus de visas.

La gauche et la droite françaises (dites républicaines !) de toutes les couleurs de l’arc en ciel, sauf bleu marine, nous prennent pour des veaux. Ils nous mentent. Et ils ont le toupet de demander qu’on vote pour eux !

(1)    Voir le documentaire de Canal +

(2)     Les tueurs de la République de Vincent Nouzille – Fayard - 2015

Nobeline

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21 mars 2015

NOTRE DAME DE SANTA CRUZ EN FRANCE

(Quelques photos de pèlerinages ici)

C'est en 1965 que la statue de la Vierge de Santa Cruz a été "rapatriée" à Nîmes, au Mas de Mingue. Pour ce cinquantenaire  j'ai écrit un texte qui fait l'historique de la Sainte Patronne des Oraniens.

Jean-Paul Ruiz

     En mil-huit cent quarante-neuf, fin de l'automne,
     À Oran, le choléra fait d'atroces ravages,
     Décime la population, chaque jour le glas sonne
     Pour des défunts victimes d'un malheur d'un autre âge.
     Les autorités impuissantes devant ce fléau,
     Pétrifiées, ne savent plus à quel saint se vouer.
     Le Général Pélissier pose ses yeux là-haut
     Vers le fort de Santa Cruz et lance de plein fouet
     À l'Abbé Suchet* : "Foutez-moi une vierge 
     Au sommet de cette montagne, faites une procession".
     Alors une bonne  partie de la population,
     Le clergé en tête, avec icones et cierges,
     Arpente en priant les sommets de la colline.
     Sainte-Marie, très sensible à cette grande dévotion,
     Demande aux Cieux de déverser une pluie divine
     Sur cette malheureuse ville en pleine désolation.
     Cette eau tant attendue va nettoyer la ville
     Et éradiquer les miasmes de ce mal mortel
     Qui aura été le plus dangereux des périls
     Pour ceux qui viennent de vivre une période si cruelle.
     Notre-Dame du Salut, notre chère Mère salvatrice
     Devient Vierge de Santa Cruz depuis ce miracle.
     Après l'exode, elle reste notre Mère protectrice,
     Celle qui nous aide à franchir bon nombre d'obstacles.
     Bertrand Lacaste, l'Évêque du diocèse d'Oranie,
     Fut des nôtres, nous les factieux, rebelles forcenés.
     Il nous savait victimes d'une infâme tyrannie.
     Le pouvoir nous avait trahis puis condamnés.
     Il devient l'Évêque du "diocèse de la dispersion"
     Pour ses fidèles qui ont été disséminés
     Un peu partout en France, sans commisération.
     Ils sont déboussolés, brisés, déracinés.
     Orphelins de leur Vierge, ils sont un peu amers.
     La faire venir en France, bâtir un sanctuaire ...
     De pieux Oraniens, opiniâtres et volontaires
     Ont été exaucés de leur vœu le plus cher.
     Grâce à leur dévouement, depuis près de cinquante ans,
     Les Oraniens possèdent un lieu de pèlerinage.
     C'est inutile de dire combien ils sont contents.
     Tout comme là-bas à Oran, ils peuvent rendre hommage
     À leur Sainte Patronne, au Mas de Mingue, à Nîmes.
     Ce lieu de retrouvailles et de recueillement,
     C'est grâce aux donateurs, bienfaiteurs anonymes,
     Aux nombreux bénévoles, à leur acharnement,
     Que la vitalité de ce lieu se perpétue.
     Bien sûr, le point d'orgue c'est la fête de l'Ascension
     Où tant de pieds-noirs, pour ce jour tant attendu,
     Marquent leur dévotion et suivent la procession.
     Ce pèlerinage est l'un des plus important
     Qui existe en France et l'un des plus exaltant.
     Venus de tous horizons, cette foule de pieds-noirs,
     Avec une grande ferveur, célèbre cette fête chrétienne.
     Jour de vénération et aussi de la mémoire
     Pour nos morts restés là-bas en terre algérienne.
     Journée de retrouvailles, combien ils sont heureux
     De rencontrer des amis ou des connaissances,
     Certains perdus de vue depuis l'exode douloureux.
     Journée de l'amitié et de réjouissance.
 
Jean-Paul Ruiz le 21/03/2015
 
*Abbé Suchet, Vicaire général et aumônier militaire.
 
Avec mes plus vifs remerciements à tous ceux qui se sont investis sans compter pour que le vœu pieux des Oraniens, faire venir notre Vierge en France, bâtir un sanctuaire, se concrétise et se pérennise. Impossible de tous les nommer, mais je me dois de citer, d'abord à titre posthume, Monseigneur Bertrand Lacaste et le Chanoine Vincent Caparros, ensuite Antoine Candéla et Antoine Roca les précurseurs
de la création de l'Association Nationale des Amis de Notre-Dame de Santa Cruz dont le président actuel est Michel Pérez.
Je n'oublie pas Monsieur Denis qui a cédé généreusement le terrain sur lequel a été bâti le sanctuaire (acte de vente pour 1 franc symbolique).
J.P.R.

Retour Poèmes.

20 mars 2015

NOSTALGIE

Article transmis par Nobeline

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie française, tristes, mélancoliques ou ayant le mal du pays (surtout, tel qu’il est devenu aujourd’hui) ? Non.

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie Française en colère contre les gouvernants français ? Oui. Partout. Même ceux qui ont refusé la France comme terre d’exil et qui ne vivent pas le quotidien qui nous est imposé par ces gouvernements de gauche.

Nostalgie : définition dictionnaire français

(1) - tristesse due à l'éloignement de son pays natal, regret pour le passé  

(2) - regret, mélancolie, tristesse, spleen, mal de vivre, mal du pays  

Valls s’est, encore ce week-end, illustré par des paroles dangereuses – il n’en finit pas, on a eu l’apartheid, le ghetto et, maintenant, la nostalgie de l’Algérie française ! - À Valls, donc, nous répondrons que la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Il faudra en changer la définition ou alors reconnaître, une fois pour toutes, que les Français d’Algérie ne sont pas des nostalgiques. Mais qu’ils continuent, oui, d’être très en colère contre les dirigeants de ce pays depuis De gaulle et, surtout, contre ce dernier président et son premier ministre.

Parce qu’ils refusent de rétablir la vérité dans l’histoire de la guerre d’Algérie. Parce qu’ils veulent préserver, à tout prix, les immigrés musulmans et, en particulier, ceux venus d’Algérie.

Ainsi donc, nous, FSE de l’Algérie française, nous ne devons pas dire la vérité pour qu’ils puissent, eux, continuer de la transformer de la manière la plus mensongère.

Mais quelle mouche l’a piqué à Valls ?

C’est Robert Ménard, le maire de Béziers. FSE, né à Oran, Ménard n’a pas froid aux yeux et il a défié le Valls et toute sa clique de socialo-communistes en débaptisant une rue à la gloire des communistes et des algériens contre une autre dédiée à un valeureux soldat français. Et tout ça, devant une assemblée de deux mille personnes venues spécialement pour l’occasion.

Va y avoir une fatwa sur Robert Ménard, c’est sûr ! Mais ce ne seront pas les islamistes qui la lanceront, ils ont été devancés par nos gauchistes patentés, accrochés à leurs mensonges comme une arapède à son rocher.

En effet, les voies dans nos villes et nos villages peuvent se parer de la fausse information qui tend à imposer la fin de la guerre d’Algérie au 19 mars 1962 quand nous savons, pour l’avoir vécu et les militaires du contingent aussi, que, jusqu’en 1963, la France étant toujours là-bas, les assassinats et les enlèvements de Français par les algériens, ont redoublé pendant cette période.

Ce que ces gouvernants ne disent pas, par contre, c’est qu’ils ont refusé de protéger les vivants et ont refusé de rechercher les disparus – certainement vivants encore à ce moment-là et qu’ils refusent toujours de reconnaître qu’ils nous ont abandonnés aux terroristes algériens qui s’en sont donnés à cœur joie, massacrant tous ceux qui pouvaient avoir un quelconque rapport à la France, fut-ce seulement le teint de leur peau.

Donc, pour ces gens de gauche, que fleurissent, dans les villes et villages de France, des rues aux noms des terroristes FLN, ne les dérangent pas ; au contraire, ils encouragent les municipalités à le faire. Ce matin, encore, le ministre de Valls, Cazeneuve, ne vient-il pas de dire avec le plus grand sérieux : « Il faut rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés sous le feu des terroristes ».

Mais pas nous ! Nous, on n’a pas le droit de rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés en Algérie. Parce que nos morts n’ont pas de mémoire. Ils étaient vides, ils étaient creux. Ils sont morts, point final. Il est vrai que nos morts ne sont pas tous tombés sous le feu…, ils sont, plus souvent, tombés sous les couteaux des terroristes égorgeurs. Sous leurs bombes, aussi. Et ces terroristes-là, sont devenus des héros pour Valls et compagnie. Au point qu’on baptise même des rues de France à leur nom.

A l’inverse les combattants de l’armée française et les civils qui ont perdu la vie en Algérie française doivent tomber dans l’oubli. Ils dérangent ces messieurs, aujourd’hui, vous comprenez !

Et on ne devrait pas en ressentir de colère…  Pfff ! Nous ne sommes que d’odieux nostalgiques, dangereux fouteurs de merde, qu’ils disent.

De même, quand on entend le franco-espagnol, Valls, né en août 1962 dans sa Barcelone catalane, nous donner des leçons de patriotisme français, ça nous fait grincer des dents. Il a dit, lors de son déplacement très médiatique à Saint-Brieuc, que :

«La nostalgie de l'Algérie française n'apporte rien de bon». «Le FN n'aime pas la France, c'est rance, c'est triste ».

Parce que, selon lui, nous aurions eu besoin du Front National pour nous dicter ce que nous devons penser ou faire, depuis 53 ans ? À moins qu’il n’ait voulu dire que ce sont les FSE, Français d’Algérie de Souche Européenne, qui sont rances et tristes ?

Alors, on répond à ce catalan, qu’il était encore dans le ventre de sa mère quand nous étions en train de nous faire égorger et depuis huit ans, par les terroristes algériens du FLN et ses acolytes de gauche qui leur fournissaient armes, bombes et argent. On lui rappellera, aussi, que de l’Algérie et de la politique arabe de la France, il n’aura appris d’autre que ce que son mentor, Rocard, porteur de valises, lui aura enseigné. Et plus pro arabe que Rocard, tu meurs !

Quant à la nostalgie qu’il nous prête, on lui conseillera de se renseigner sur le nombre d’espagnols nostalgiques du régime du Caudillo, ils sont légion ; ou encore, la nostalgie de ses frères catalans entrés en rébellion et qui finiront par obtenir leur sortie de l’Espagne dont ils ne veulent plus.

Comment voulez-vous que les Français d’Algérie, fidèles à la France et patriotes au point de perdre la vie pour elle, puissent accepter les paroles de cet énergumène, devenu Français il y a, à peine, 30 ans, quand nous étions, depuis quatre à cinq générations, des Français vivant en Algérie ?

Au nom de quoi, cet immigré espagnol, devrait avoir le droit de dénigrer un valeureux soldat français, décoré de la plus haute distinction par un président de la République française ?

Parce que cette gauche arabisante et déjà soumise à l’islam, ne retiendrait, de Hélie Denoix de Saint Marc, qu’un partisan de l’OAS. OAS qui, d’ailleurs, combattit plus De gaulle et ses barbouzes que les arabes du FLN. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas l’histoire de la guerre d’Algérie, l’OAS a vu le jour en avril 1961 quand les terroristes du FLN frappaient la France et les européens français, depuis 1954, c’est tout dire.

Hélie de Saint Marc, puisque c’est de lui dont il est question, fut un résistant de la première heure. C’était en 1941 dans la région bordelaise. Dénoncé à la frontière espagnole (tiens !) il est fait prisonnier et déporté au camp de Buchenwald où il fut retrouvé, mourant et amnésique, par les américains venus les délivrer.

Dans la Légion Étrangère, il s’est honoré sur tous les fronts où la France a livré bataille et principalement en Indochine et en Algérie. Il s’est couvert de gloire et, pour cette raison, a été fait Grand-Croix de la Légion d’honneur par Sarkozy à l’âge de 89 ans.

Mais, ces bienpensants de gauche tous unis, ne veulent voir en cet Homme courageux, que son ralliement au putsch des généraux, refusant les ordres de De Gaulle qui avait ordonné l’abandon des Harkis. Et c’est pour sauver ses hommes, tous musulmans, pour ne pas les laisser aux mains des tortionnaires égorgeurs du FLN à qui De Gaulle les livrait, qu’il a été condamné à la réclusion par le grand général, pour désobéissance.

Valls et consorts sont-ils, à ce point, antifrançais qu’ils renient ceux dont les faits d’armes les ont honorés au combat portant haut la bannière bleu blanc rouge contre l’ennemi ?

La gauche, communiste et socialiste, a toujours combattu la France. Ces gens ne cesseront que lorsqu’ils y auront mis les arabes au pouvoir.

Et nous les FSE, des arabes, nous avons eu notre content. Mais voilà, ce qui gêne considérablement ces politiques de gauche, c’est que nos compatriotes métropolitains en ont assez, eux aussi. Ce sont les sondages qui le disent. Croyez-le, ils nous ont largement dépassés dans le rejet de l’islamisme et de la dhimmitude de nos dirigeants.

Que voilà une belle campagne électorale ! Pour une fois, on n’appelle pas les rapatriés à la rescousse pour gonfler les urnes. Ils nous disent, sans détour : « on ne vous aime pas ! ». Bien reçu, 5/5.

À notre tour nous leur répondons : « vous n’aurez pas nos voix ».

Pour finir, nous dirons :

À Cazeneuve, que la mémoire de nos morts ne nous a jamais quittés. Et que nous continuerons de les honorer tant qu’il nous restera un souffle de vie ;

Au premier ministre, que sa politique ressemble plus à celle de Franco qu’à celle d’un bon citoyen français républicain ET démocrate. Au lieu de considérer tous les citoyens, comme des Français à part entière, il nous considère comme des Français entièrement à part.

Qu’il retourne donc en Espagne. Il pourra s’y illustrer en Catalogne. Ils ont sûrement besoin de gens comme lui puisqu’il a réussi l’exploit de diriger, un temps, estos cornudos de franceses comme nous appellent les Espagnols.

Nobeline.

17 mars 2015

POUR L’HONNEUR D’UN COMMANDANT

Article transmis par JC Castano

« L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc - « L’aventure et l’espérance »)

De la Côte d’Azur à Grenoble, des Landes à Perpignan, ils étaient venus, nombreux, ces Français d’Algérie, en dépit de l’âge et de la fatigue, orphelins de leur terre natale, exilés sans retour, pour honorer la mémoire d’un soldat de légende et exprimer leur gratitude et leur soutien à un Maire courageux.

A leurs côtés, unis dans une même ardeur patriotique, un foisonnement de bérets rouges et verts et des panoplies de décorations « outrageantes » qu’arboraient fièrement parachutistes et légionnaires, héros d’Indochine et d’Algérie.

Comme jadis, « là-bas », ils s’étaient retrouvés, côte à côte, avec quelques rides en plus et une pointe de nostalgie. Ces hommes aux bérets vert et rouge, les Pieds-Noirs ne les avaient pas oubliés. Ils n’avaient pas oublié cette magnifique armée d’Afrique qui avait rayonné aux quatre coins du globe et que l’on avait sacrifiée pour satisfaire aux exigences d’un homme miné par la rancune et l’ambition.

On brandissait les banderoles, on exhibait les pancartes dénonçant l’ignominie du « cessez-le-feu » du 19 mars 1962 qui évoquait le malheur, la mort, les disparitions, le déracinement et la ruine. Ces Français lâchés dans la rue faisaient masse. C’étaient ces mêmes Français dont les aînés, en 1942, avaient rendu à la France sa fierté et son armée. Ils distillaient un patriotisme plein de faconde et de sincérité. Ils se sentaient plus Français que les Français vieillis de la Métropole. Les « Américains d’Afrique », si décriés durant la guerre d’Algérie, c’étaient eux !

A une centaine de mètres de là, encadrés de drapeaux communistes et algérien, toute honte bue, une centaine de braillards hurlaient leur désapprobation et leur haine de la France. En dépit des décibels de leur sono éructant un fiel nauséabond, à aucun moment ils ne furent en mesure de perturber le bon déroulement de la cérémonie que les filles du Commandant de Saint-Marc, par la dignité et la qualité de leurs témoignages, avaient  placé sur orbite. Pointant du doigt les agitateurs, Robert MENARD s’écria :

« Je le dis à l’adresse de ceux qui s’agitent là-bas, plein d’une haine titubante, enveloppés dans de vieux mensonges qui s’effilochent : Le communisme est mort et ses derniers militants sont des spectres errant dans le dédale de leur rancœur et de leur ignorance. Ils ont voulu hier l’Algérie algérienne, ils ne veulent pas aujourd’hui de la France française. La traîtrise est leur patrie. Nos victoires leur châtiment. »

A cet instant nous crûmes revivre cet épisode de la Révolution française quand dans un discours qui marqua l’Histoire, Alphonse de Lamartine s’était opposé, le 25 février 1848, à l’Hôte-de-Ville de Paris, à ceux qui ne voulaient pas du drapeau tricolore :

« Le drapeau rouge que vous nous rapportez n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! »

Dans un silence religieux que les cris d’orfraie n’arrivaient pas à perturber, Robert Menard poursuivit :

 « Faut-il le redire aux révisionnistes de tout poil, la présence française en Algérie, ce sont des ports, des aéroports, des routes, des écoles, des hôpitaux. Ce sont des marais asséchés, des maladies éradiquées. Mais aussi du soleil sur la peau, des éclats de rire sur les plages, des filles à la peau suave, un ciel comme il n’en existe nulle part ailleurs. L’Algérie, disait ma mère, c’est notre paradis à nous, ce paradis qu’on nous a enlevé, ce paradis qui hante, toujours, plus de cinquante ans plus tard, nos cœurs et nos mémoires. Après nous avoir pris notre pays, certains voudraient maintenant nous priver de nos souvenirs. Et nous faire croire que les combats ont cessé le jour où des traîtres signaient un cessez-le-feu qui n’était rien d’autre qu’un lâche abandon, un vil renoncement. Demandez aux Algérois de la rue d’Isly ! Demandez aux Oranais du 5 juillet ! Demandez aux milliers, aux dizaines de milliers de harkis ! Demandez à nos martyrs ! Demandez-leur ce que furent les jours, les semaines, les mois qui ont suivi cette véritable capitulation ! On voudrait les faire disparaître une seconde fois ! On voudrait les oublier, les nier. »

L’émotion, la colère et la foi précipitaient ses petites phrases qui arrachaient des larmes à l’assistance. Puis il lança son Credo :

« Il y a 50 ans, je m’en souviens, vous vous en souvenez, nous tapions sur des casseroles en scandant « Al-gé- rie fran-çaise ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, avec la même détermination, dire non à cette France métissée qu’on nous promet, qu’on nous annonce, qu’on nous vante. Dire non à cette France multiculturelle qu’on nous impose. Mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes. Cette France que pieds- noirs et harkis ont admirablement incarnée, cette France pour laquelle un Hélie de Saint Marc s’est battu pendant la résistance, en Indochine et en Algérie. Cette France que nous voulons transmettre, intacte, à nos enfants.  Alors, pour Hélie de Saint Marc, pour tous ceux qui sont morts en Algérie, persuadés que nous étions en France, que nous nous battions pour la France, pour tous ceux qui l’ont quittée, définitivement orphelins d’une partie d’eux-mêmes, je voudrais avant que nous entonnions « Le chant des Africains », je voudrais, en votre nom à tous, je le sais, dire, redire, répéter ce qui est notre viatique, notre credo, notre passé et, je l’espère, notre avenir : « Vive la France », « Vive la France française ! ».

      Un tonnerre d’applaudissements lui succéda et des cris de soutien et d’espérance fusèrent de la foule.

      Alors, les premières notes du « chant des Africains » s’égrenèrent et des milliers de voix la relayèrent. Des chœurs incohérents flottèrent au-dessus des têtes comme des oriflammes balancés par le vent et de la clameur émue et transcendée, s’élevait, poignant, superbe, l’hymne des Africains qui élève les héros jusqu’au cœur des dieux et les transmute en forces universelles gravées dans le pathétique comme une prière cadencée par un rythme solennel.

      Comme sur des ailes, portées par ces larges voix, il semblait que les âmes de tous ceux qui avaient payé de leur vie la rançon de cette guerre, quittaient leur tertre et s’élevaient jusqu’à Dieu, jusqu’à l’immortel esprit des choses.

      Un symbole, voilà ce qui demeurera… et des souvenirs plein les yeux. En quittant ces lieux, nous savions qu’ils resteraient à jamais vivants dans notre mémoire, que les vagues avec le temps murmureraient longtemps autour de ces souvenirs-là. Dans les tempêtes elles bondiraient comme pour venir lécher leurs pieds, ou les matins de printemps, quand les voiles blanches se déploieraient et que l’hirondelle arriverait d’au-delà des mers, longues et douces, elles leur apporteraient la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s’écoulant, pendant que les flots de la grève natale iraient se balançant toujours entre leur berceau et leur tombeau, le cœur d’Elie Denoix de Saint-Marc, celui de ses fidèles soldats, de ces milliers de martyrs devenu froid, lentement, s’éparpillerait dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle.

 

José CASTANO

*Pour l’anecdote :

Une jeune femme d’une trentaine d’années, nullement au fait des signes distinctifs inhérents  aux unités régimentaires, demanda, curieuse à son voisin : « Que signifient les bérets rouges ? ». Celui-ci prit soin de combler cette lacune… Puis, elle réitéra : « Que signifient les bérets verts ? » De la même façon, son voisin s’exécuta. Et la jeune femme de formuler, alors, une nouvelle demande en promenant son regard dans toutes les directions : « Je cherche mon beau-père qui était dans l’OAS ; ils sont où ceux de l’OAS ? » Et son voisin, impassible, de répondre en pointant son doigt dans la direction des bérets vert et rouge : « Là ! »

Cette anecdote m’ayant été rapportée par la maman de cette jeune femme, je garantis sa véracité. JC

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*Discours prononcé lors de l’inauguration de la rue Commandant Denoix de Saint Marc par Rober MENARD

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Organisée par l’Association Culturelle des Français d’Algérie de MARSEILLE, elle sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Mars à 11h00,  au  Yachting Club de la Pointe Rouge - Port de la Pointe Rouge – 13000 MARSEILLE - Entrée gratuite – Parking -

Un repas (facultatif) –sur place- suivra la conférence

Renseignement et inscription : Andre MOLINES – Tel. 06 22 73 04 05 - 04 86 77 35 14

Courriel : daniellemolines@laposte.net

Compilation de Monsieur-Legionnaire : http://www.monsieur-legionnaire.org/

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