Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
popodoran
Publicité
popodoran
Newsletter
Catégories principales
Archives
30 novembre 2012

COMMUNIQUE ANFANOMA

LE 30 NOVEMBRE 2012

Le Conseil d’État a tranché le 29 novembre 2012 : la proposition de loi instaurant le 19 mars « journée nationale du souvenir et de recueillement », validée par le Sénat le 8 novembre dernier, est reconnue « conforme à la Constitution »… Ce texte est en cours de promulgation.

Une bataille a donc été perdue… L’avoir menée avec foi nous dispense du regret de ne rien avoir tenté. L’enjeu en valait la chandelle, même si la flamme vacille aujourd’hui … Reste un goût  d’amertume, voire un dégoût, face à l’incompréhension ou à l’hostilité des auteurs de cette mauvaise action, de leurs inspirateurs et de leurs complices gouvernementaux.

« La loi est dure… », Certes, particulièrement celle-ci ! Mais ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire : l’exemple vient d’en être donné. Patience et longueur de temps – qui ne dispensent pas des sentiments de rage qui nous animent – ménageront aux Français rapatriés d’autres rendez-vous, devant les urnes.

Le 5 décembre est tout proche. Un peu partout en France, Anciens Combattants et Français rapatriés se retrouveront au coude à coude, face à leurs drapeaux, que nous pourrons imaginer voilés de crêpe en cette circonstance. 

La Vice-Présidente Chargée de la Mémoire Nicole Ferrandis

Le Président Yves Sainsot

 

ANFANOMA 23 Rue Poliveau 75005 Paris

 


LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

Vu la Constitution ;

Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;

Vu les observations du Gouvernement, enregistrées le 22 novembre 2012 ;

Le rapporteur ayant été entendu ;

1. Considérant que les sénateurs et députés requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ; qu'ils mettent en cause les conditions d'examen de la proposition de loi au Parlement, qui ne respecteraient pas les articles 3, 24, 25, 27, 39 et 45 de la Constitution non plus que l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que les députés requérants contestent également l'absence de portée normative de la loi déférée et la méconnaissance de son domaine de compétence par le législateur ainsi que de l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi ;

2. Considérant, d'une part, que la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, examinée par l'Assemblée nationale dans le texte adopté par la commission saisie en application de l'article 43 de la Constitution, a été adoptée sans modification le 22 janvier 2002 ; que le Sénat a adopté cette proposition de loi sans modification le 8 novembre 2012 ; que, par suite, la loi qui est déférée au Conseil constitutionnel a été examinée successivement dans les deux assemblées du Parlement et adoptée dans les mêmes termes conformément à l'article 45 de la Constitution ; que sa procédure d'adoption n'est en outre contraire à aucune autre disposition de la Constitution ;

3. Considérant, d'autre part, que l'article 1er de la loi déférée institue « une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc » ; que, selon son second article, cette journée « ni fériée ni chômée, est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie » ; que ces dispositions, qui ne sont pas entachées d'inintelligibilité, ne méconnaissent aucune exigence constitutionnelle,

D É C I D E :

Article 1er.- La loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc est conforme à la Constitution.

Article 2.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.

Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 29 novembre 2012, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Valéry GISCARD d'ESTAING, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.

ECLI:FR:CC:2012:2012.657.DC

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-657-dc/decision-n-2012-657-dc-du-29-novembre-2012.135195.html

 

Publicité
27 novembre 2012

LE COMBAT DE CICÉRON POUR LA DÉFENDE DU FRANÇAIS

Un petit livre pour un grand combat

 

Maux pour le dire - Couverture

 

            Pendant deux ans, Maurice Calmein a publié dans Voix du Midi Lauragais, sous le pseudonyme de Cicéron, une chronique destinée à attirer l’attention des lecteurs sur les menaces qui pèsent sur la langue française, notamment par la multiplication des anglicismes. La centaine de billets composant cette chronique a été regroupée dans un livre de 183 pages, sous le titre « Les maux pour le dire », qui vient de paraître aux Editions Atlantis.

            Traité avec humour et en collant à l’actualité, agréable à lire sans forcément respecter l’ordre de la pagination, cet ouvrage constitue un excellent outil de sensibilisation à la défense de notre langue et à ses dérives inquiétantes.

            Agacé de constater que la langue française est quotidiennement malmenée, et en particulier par ceux-là mêmes qui la véhiculent le plus en s’exprimant à la radio et à la télévision, Maurice Calmein proposa, en 2010, à Voix du Midi lauragais, d’écrire chaque semaine un billet dénonçant un exemple de ces dérives du langage. La rédaction du journal s’inquiéta de savoir si l’auteur de ces billets pourrait tenir la cadence d’une parution hebdomadaire sur un sujet aussi pointu mais elle accepta de relever ce défi. Pendant deux ans, ce furent donc 102 billets qui vinrent alimenter cette chronique sous le titre Les maux pour le dire, inspiré du titre du film Les mots pour le dire. Quant au choix du pseudonyme, il revenait presque de droit au grand rhétoricien romain Cicéron.

            Les Editions Atlantis ont souhaité publier une sélection de 90 de ces billets incisifs et pleins d’humour qui s’en prennent tout particulièrement à la multiplication des anglicismes dans le langage des médias et de l’entreprise. Cette mode frise parfois le ridicule comme le montre cet exemple d’un cadre d’une grande compagnie non moins française de communication qui, pour avoir l’air in, déclare à ses collègues français après avoir employé un anglicisme bien superflu : »Comment dit-on en français, déjà ? ».

            C’est donc aussi une certaine pédanterie du langage que fustige Cicéron qui prône, lui, la simplicité et l’authenticité.

            « Si l’on n’y prend garde, précise-t-il, le français ne sera bientôt plus qu’une langue morte » et il nous rappelle que bien des étrangers s’inquiètent aussi de ce déclin de la langue de Molière, parfois plus que les Français eux-mêmes. C’est d’ailleurs à leur intention qu’ont été ajoutées à la fin du livre quelques explications sur des expressions familières qu’ils pourraient ne pas connaître. Et ce n’est sans doute pas un hasard si c’est un éditeur allemand qui a pris l’initiative de publier ce livre.

            Il semble, hélas, bien loin le temps ou le français faillit devenir la langue internationale puis la langue de l’Europe. Mais, estime Maurice Calmein, il ne faut pas baisser les bras. Il faut se battre pour défendre cette belle langue car c’est un devoir que de transmettre aux générations futures ce que nous avons nous-même reçu. Et l’on appréciera à cet égard la photo de couverture présentant un bambin coiffé d’un béret et tenant en main une baguette de pain, ces deux attributs symboliques mondialement connus de l’identité française.

            Dans le dernier billet paru dans Voix du Midi lauragais, Cicéron exprime sa satisfaction d’avoir transmis son virus à quelques lecteurs et amis qui ont désormais adopté sa manie de traquer les fautes de langage et les anglicismes inutiles. Et il invite ces « convertis » à poursuivre la croisade pour la sauvegarde du français.

            Il faut reconnaître que cet ouvrage agréable à lire, sans forcément respecter l’ordre de la pagination, constitue un excellent outil de sensibilisation à la défense de notre langue et à ses dérives inquiétantes.

 

« Les maux pour le dire », de M. Calmein, 186 pages, Ed. Atlantis, oct. 2012, 12 €.

Retour Maurice Calmein

27 novembre 2012

LA VALISE OU LE CERCUEIL (DE CHARLY ET MARIE CASSAN)

MAJ/24/05/2016

la valise ou le cercueil 2016

AFFICHE_LA_VALISE_OU_LE_CERCUEIL_700_x_800

« La valise ou le cercueil » est le titre du film retraçant la vie et le lâche assassinat du peuple pied noir et harkis  par la République dictatoriale gaulliste  dirigée par De Gaulle.

 C’est aussi  toute l’histoire authentique  de cette belle province française durant 132 ans, restée dans les cœurs et dans les tripes de millions de Français d’AFN et de Métropole.

 Ce film historique est réalisé par Charly CASSAN, pied noir avec Marie,  sa collaboratrice  et dynamique compagne. Ils se sont dépensés  sans compter  durant 14 mois de tournage et d’interviews tant en Algérie et Tunisie qu’en France et en Espagne, pour retracer  durant deux heures palpitantes et émouvantes,  la vie de ce peuple hors du commun qui est resté debout et fier avec honneur et dignité face à toutes les adversités.

 Tout est répertorié chronologiquement  dans ce film historique et de mémoire.

 Cela commence en 1830 par le débarquement à Sidi Ferruch et la prise de la Régence d’Alger  occupée par les Turcs  qui se servaient des pirates barbaresques   pour écumer la Méditerranée et imposer l’esclavage, la dictature et le pillage de ce pays inculte et infecté de moustiques, qui allait devenir l’Algérie  avec la présence de Français et d’Européens.

 L’armée d’Afrique est de tous les combats, en Crimée en 1870,   ainsi que pendant les deux dernières guerres mondiales.

 Sont évoqués,  avec précision,  les massacres du 8 Mai 1945 à Sétif.

 Ensuite on passe aux bâtisseurs  de cette Algérie heureuse et prospère  où les souvenirs de leurs années lumineuses surgissent avec émotion.

 En Novembre 1954,   par les fautes successives des gouvernements parisiens, éclate la rébellion arabo-islamique nationaliste,  commandée du Caire.

 Ce furent  huit années  d'une guerre atroce et fanatique contre les rebelles et les terroristes sanguinaires et assassins.

 Il y eut la fameuse bataille d’Alger largement gagnée par les parachutistes français du général MASSU,  sans oublier les journées des barricades d’Alger  et le Putsch des généraux patriotes.

 En rappelant qu’il y  eut le complot gaulliste du 13 Mai 1958 et le retour au pouvoir de  De Gaulle,  qui allait trahir ses engagements et livrer le pays aux fellagahs-égorgeurs suite aux funestes et honteux  "accords d’Évian",  où le gouvernement gaulliste a capitulé face à l’ennemi qui était pourtant battu sur le terrain.

 S’en est suivi le courageux et héroïque combat de l’OAS qui fut le dernier sursaut de tout un peuple  contre le FLN  et leurs alliés et complices : les communistes et les barbouzes gaullistes.

 Pour achever ces épisodes dramatiques et douloureux, sont évoqués les enlèvements  appelés par le pouvoir en place : « les disparus », cruellement et sauvagement assassinés, les massacres de la rue d’Isly   et de la grande Poste d’Alger après l’ignoble et criminel blocus du quartier populaire de Bab-el-Oued  en Mars 1962.

Et ceux du 5 juillet à Oran après la trahison et l’abandon, puis le génocide des harkis et de leurs familles,  tout cela voulu par De Gaulle  afin de décourager  et anéantir la résistance  des Européens d’Algérie  et des Français musulmans fidèles au drapeau français.

 Ce qui provoquera le terrible exode et l’exil inhumain de tout un peuple dans cet hexagone chloroformé, désinformé, et forcément hostile aux Français d’Algérie.

 50 ans après, le retour des Pieds-Noirs en Algérie  fait remonter à la surface des souvenirs enfouis et une émotion intense s’en dégage.

 Acteurs, témoins et victimes survivantes sont les personnages principaux  et prestigieux  de ce film  qui brise enfin l’hypocrisie, la malhonnêteté  et l’omerta des pouvoirs publics successifs  et de leurs relais que sont les médias  en imposant un total black-out  sur la véritable histoire et l’agonie de l’Algérie française.

  Charly CASSAN  Réalisateur


Commande pour le DVD à envoyer chez Charly et Marie Cassan 2 rue Molle 34250 Palavas les Flots au prix de 20 Euros frais de port compris.

Un nouveau commentaire, d'une jeune étudiante après avoir vu le film. A faire circuler car très touchant.

            "Élève de terminale, j'ai étudié cette année la guerre d'Algérie. Lorsque j'ai vu ce documentaire, j'ai été profondément touchée par cette histoire qu'on ne nous racontera jamais dans les livres. J'ai trouvé les témoignages des pieds-noirs et des harkis poignants, si seulement les gens savaient ce qu'il était vraiment advenu de l'Algérie Française. Cela a du être une expérience immensément douloureuse de tout quitter, mais en même temps nous ne pouvons qu'admirer le courages des Français d'Algérie et des harkis qui ont cru en la france et se sont battus jusqu'au bout. En revanche, quelle honte pour nous, Français de la métropole qui avons abandonné l'Algérie Française à son triste sort. Et quelle honte, De Gaulle, dont on nous fait tant l'éloge en cours d'histoire, responsable du massacre des harkis. J'aimerai que les gens sachent, que la France reconnaisse sa totale responsabilité dans cette guerre ! . En tout cas merci pour ce documentaire, qui est d'une qualité et d'une sincérité remarquables, il m'a vraiment marquée."

Film "LA VALISE OU LE CERCUEIL" Charly ou Marie CASSAN-HAVENEL 2 rue Molle 34250 PALAVAS LES FLOTS

Tél :06 13 56 00 36

Commandez votre coffret DVD par internet >AMAZON.FR ou à CASSAN Marie et Charly Liens  :    chaine tv de reportage34


Critique du film vu par le Général FAIVRE Maurice, historien des Armées.

Charly Cassan et Marie Havenel. La valise ou le cercueil. DVD. Reportage 34. Maurin, 34970 Lattes.

            Ce film de 2 heures constitue une remarquable réalisation technique, et une émouvante évocation de la mémoire des Français d’Algérie. Des dizaines de témoins mettent en valeur ce que fut leur histoire et celle de leurs ancêtres, depuis la conquête de 1830 jusqu’à l’exode de 1962. Ils rappellent que la piraterie barbaresque fut à l’origine de l’expédition, que la colonisation, éprouvante avant d’être génératrice de paix, a éradiqué les épidémies et créé les infrastructures d’un Etat moderne.

            L’histoire de la guerre d’Algérie reste prégnante pour les acteurs consultés, qui relatent les massacres fomentés par les nationalistes algériens, depuis mai 1945, jusqu’au 20 août 1955 et au 5 juillet 1962 ; ils n’occultent pas cependant  les inégalités sociales, les ratonnades et autres abus de la répression. Ils montrent comment le sursaut du 13 mai dissimule un complot gaulliste qui n’exploite pas la fraternisation franco-musulmane et conduit à la révolte des barricades, du putsch et de l’OAS.

            Le titre du film évoque bien ce que fut la souffrance de leur communauté et celle des harkis : les enlèvements de l’été 1962 qui imposent l’exode, le rejet des syndicalistes marseillais,  le saccage des cimetières de leurs parents. Seule consolation, ceux qui ont eu le courage de traverser la mer, ont renouvelé des relations d’amitié avec leurs anciens condisciples et collègues de travail et sont sensibles à la misère des Algériens soumis à une minorité totalitaire.

            La reconnaissance de la responsabilité de l’Etat reste l’espoir de ces désespérés. Ce film devrait y contribuer, mais il se heurtera aux critiques idéologiques des complices du FLN. Sa diffusion au grand public serait nécessaire pour l’information des Français de bonne foi.

Maurice FAIVRE, le 30 avril 2011

**********

Culture — 22 novembre 2012

La valise ou le cercueil ? Stop à la culture de la repentance

  Twitter a beau avoir de nombreux travers, on peut néanmoins y croiser des personnes fabuleuses qui modifieront votre vision du monde.

 Lassée des conflits internes durant la campagne de l’UMP, je me suis adonnée à mon occupation favorite qui consiste poster des commentaires caustiques sur les incapables décérébrés qui gouvernent la France depuis le 6 mai 2012.

 @reportage34, les réalisateurs de « La valise ou le cercueil » ont réagi à l’un de mes tweets me demandant si je connaissais leur film.

 Le titre, à lui seul, m’a interpellé : La valise ou le cercueil ?

 J’ai choisi de m’expatrier à l’étranger pour y mener une vie paisible, chose qui n’est plus possible en France. Mais surtout, je veux offrir à mes enfants la possibilité de se construire avec des valeurs morales empreintes de respect, d’humanité et d’ouverture sur le monde.

 J’ai le triste pressentiment que la situation en France va dégénérer. La démission des élus a contribué à la déliquescence d’un Etat que plus personne ne respecte, transformant ce pays en une fosse d’aisance où tout le monde vient se soulager.

 J’ai souvent de bonnes intuitions. Il y a six cents ans, j’aurais eu des problèmes avec l’Inquisition…

 J’arrête là les digressions pour en revenir à l’objet de mon article : la valise ou le cercueil. Je n’avais jamais entendu parler de ce film.

 Fait inexcusable quand on a un mari d’origine pied noir qui vous chante la sérénade avec du Jean-Pax Mefret, qui vous reproche de ne pas trouver cela romantique et qui vous soupçonne d’être indifférente à l’histoire de l’Algérie.

 J’ai donc pris contact avec les réalisateurs du film, Marie Havenel et Charly Cassan, qui m’ont répondu de façon très chaleureuse. En voilà un extrait :

 « Ce film a obtenu un visa d’exploitation TOUT PUBLIC du CNC et un des réalisateurs a été nommé chevalier dans l’ordre des palmes académiques pour la pédagogie de ce film.

 Tous les médias sans exception occultent ce film malgré le succès qu’il remporte partout où il est projeté. Certains journalistes mais trop rares nous font de très beaux articles après avoir vu le film dont un journaliste de Corse Matin qui nous a consacré une page entière.

 Toutes les chaines de télévision nous l’ont refusé au motif qu’il ne correspond pas à leur ligne éditoriale…

 Aucun historien n’a trouvé à redire sur notre film car c’est un drame humain occulté depuis 50 ans.

 Mme Bensaïd, chef des documentaires sur TF1 nous a demandé le film, l’a visionné, l’a trouvé remarquable mais n’a pas obtenu l’autorisation de le diffuser. Aucun motif ne nous a été donné.

 Nous savons qu’il fait peur (la vérité fait toujours peur) surtout quand ce qui s’est passé il y a 50 ans risque de se reproduire en France et la meilleure façon de faire censure, c’est de ne pas en parler, ni en bien, ni en mal.

 Vous trouverez en pièce jointe un dossier de presse et nous serions très heureux de vous en faire parvenir un exemplaire à titre gracieux afin que vous puissiez le visionner et nous dire votre ressenti à la fin du film.

 Cordialement

 Marie Havenel – Charly Cassan – Réalisateurs

 PS : Nous avons du créer une SARL pour la diffusion du film car nous n’avons trouvé aucun distributeur qui acceptait de nous aider. »

**********

Par Marie Tournelle

 Marie Havenel et Charly Cassan ont eu la gentillesse de m’adresser le DVD.

 Je l’ai visionné le soir même et j’ai été profondément bouleversée. J’en ai pleuré…

 Difficile, à chaud, de trouver les mots pour décrire la diversité des émotions éprouvées. difficile d’en sortir indemne.

 « La valise ou le cercueil » est film d’excellence retraçant la vie et le lâche assassinat du peuple pied noir et harkis par la République gaulliste dirigée par De Gaulle.

 C’est aussi toute l’histoire authentique de cette belle province française durant 132 ans, restée dans les cœurs et dans les tripes de millions de Français d’AFN et de Métropole.

 Acteurs, témoins et victimes survivantes sont les personnages principaux et prestigieux de ce film qui brise enfin l’hypocrisie, la malhonnêteté et l’omerta des pouvoirs publics successifs et de leurs relais que sont les médias en imposant un total black-out sur la véritable histoire et l’agonie de l’Algérie française.

 Honte aux politiques et aux médias qui occultent la vérité pour une consensuelle dénonciation du colonialisme au risque de créer un malaise encore plus grand entre la France et l’Algérie, surtout lorsque l’on sait que de nombreux algériens cultivent encore un amour inconditionnel de la France.

 La vérité devrait être présente dans tous les cours d’histoire pour faire comprendre les tenants et aboutissants de ce qui a été un drame atroce pour plus d’un million de Français européens, juifs et musulmans.

 Ce film est un chef d’œuvre sublime où la douleur, le malheur, les souffrances, se côtoient aussi avec une immense envie de vivre.

 Marie Havenel et Charly Cassan nous font découvrir des pages d’histoire totalement inconnues avec pour seul message, un message de paix.

 Et à l’heure actuelle, nous en avons bien besoin.

 Je ne peux qu’applaudir le merveilleux travail de réparation de Marie Havenel et Charly Cassan et les remercier pour cette leçon de vie. Je n’en dirai pas plus car il me semble nécessaire que vous viviez, vous aussi, cette expérience, si ce n’est pas déjà fait.

par Marie Tournelle

Pour commander votre coffret DVD :"La Valise ou Le Cercueil" 
  • ou téléphonez au : 04.67.27.87.26

Retour à tous les films.

26 novembre 2012

ALGERIE LES FILMS

20 novembre 2012

DEDICACES

Mnêsis (Algérie)
MARA, l'amère (Amour)
Brins d'éternité (Expérience NDE)...
Je serais en dédicace le samedi 26 Juillet 2014 de 9h30 à 12h dans les locaux de la librairie << L'Escargot Bleu >>, 4, Rue du  14 Juillet  66700 Argelès-sur mer
Christiane FERROVECCHIO

 

15ème festival 2

15ème festival 3

15ème festival 4

Retour à la bibliographie de Christiane Ferrovecchio.

Publicité
20 novembre 2012

CONFIDENCES DE RENE CERDAN

15 novembre 2012

MA REPONSE A …

             Je suis Pieds-Noirs comme mes parents, grands-parents et arrières grands-parents. Née à Oran en 1942, je n'en suis partie qu'en 1972.

            Il me semble qu'avant que nous disparaissions, un important travail est à mener lequel impose à l'Histoire de donner la vraie version de la guerre d'Algérie, de ses origines, causes et conséquences.

            Le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie a fait l'objet de discours politiques français imbibés de repentance envers le peuple algérien et du plus grand silence sur le drame de notre exil, sur nos disparus, sur morts mais surtout sur la réalité des faits et de leur déroulement.

            Les écrits des historiens dits spécialistes de l'Algérie comme Stora et ses émules sont réducteurs et partisans donc erronés. Les prendre comme références serait inadmissible pour notre mémoire et immorale pour la vérité.

            D'aucuns estiment qu'il est encore trop tôt pour construire la vraie histoire de la guerre d'Algérie tant les passions sont encore vivaces et les plaies non refermées. Je crois au contraire qu'il nous faut à nous qui en ont été les acteurs majeurs, tenter de dépasser nos réactions affectives et nous faire entendre avec objectivité , force et courage avant de disparaître.

            Mais pour nous faire entendre il nous faut éviter bien des pièges. Principalement, il nous faut ignorer que le pouvoir politique est parfois contraint à prendre des décisions sous la pression de puissances étrangères, ce que les gouvernants font primer est ce qu'ils croient bien pour la nation au détriment des attentes de certains groupes sociaux, les français n'avaient de l'Algérie qu'une image négative d'un pays lointain où leurs enfants partaient se battre sans qu'ils en comprennent ni admettent les raisons.

            D'autres pièges et non des moindres nous sont aussi tendus. Notre récupération par certains mouvements politiques qui n'ont pour objet que de renforcer leur propre troupe et de se servir de nous pour faire valoir leurs idées, l'utilisation de notre pluralité d'associations de Pieds-Noirs qui affaiblit l'impact de nos propos, nos difficultés à accepter et à savoir argumenter des débats contradictoires.

            Ce n'est pas en poursuivant entre nous des échanges qui reflètent nos souffrances même si ,elles sont toujours bien présentes dans nos pensées, ou ,en incriminant de façon récurrente l'un ou l'autre de nos hommes politiques passés ou présents, ou, en reprenant certains vieux extraits de discours ou d'articles de presse, que nous travaillerons efficacement pour que  l'histoire de la Guerre d'Algérie soit construite avec nous.

            Pourquoi la parole ne nous est jamais donnée ? Ne sommes-nous pas assez éduqués pour savoir traiter des faits et des enjeux politiques comme des sujets complexes ? Nous connaissons le déroulé des relations entre la France et l'Algérie depuis le début de notre arrivé sur cette terre que nous avons faite nôtre. Nous savons qu'elles ne furent qu'indécisions, ordres et contre-ordres, erreurs stratégiques, ignorance réciproque, confusion, mensonges et déni.

            Nous serons entendus si nous savons reconnaître que nous n'avons pas été suffisamment vigilants dans la gestion de notre pays. Notre erreur a été de laisser agir les gouvernements français sans intervenir quand il était temps.

            On ne dirige pas un pays à distance. On ne dirige pas un pays sans conscience des évolutions dans les mentalités et les attentes. On ne dirige pas un pays sans définir un avenir considéré comme le meilleur par tous ses habitants.

            Gérer l'Algérie comme un département français était un leurre et nous n'avons rien dit. Ignorer qu'un jour ou l'autre le partage des responsabilités et des pouvoirs serait demandé par les arabes lesquels progressivement se formaient dans nos écoles, a été notre erreur. Imaginer que les décisions du gouvernement français étaient franco-françaises alors que les américains imposaient leur loi, a été une grave méconnaissance de la situation.

            Mais avions-nous la possibilité d'intervenir encadrés par des fonctionnaires français de passage qui se contentaient d'exécuter les ordres de Paris sans nous demander notre avis ?

            Si l'indépendance de l'Algérie était écrite dans l'évolution du Temps, elle aurait dû et pu se passer autrement. Nous avons notre part de responsabilités avec certains de nos combats inutiles, certains de nos propos inadaptés, certains de nos comportements provocateurs. Nous avons  été crédules. Nous avons été dupés. Notre faiblesse fut de n'avoir pas eu de leaders Pieds-Noirs qui s'entourent d'une équipe unie de responsables locaux compétents et éclairés.

            Nous n'avons pas su changer notre image auprès des français pour lesquels les Pieds Noirs étaient en majorité des riches colonisateurs oisifs aux capacités intellectuelles étaient peu développées et qui « faisant suer le burnous ».

            Les couplets sur les méfaits de la « colonisation » de l'Algérie tel qu'il est repris dans les sphères politiques françaises actuelles doit être critiqué à la lumière du passé de ce pays tant de fois envahi par diverses civilisations et du travail accompli par nos ancêtres qui ont fait d'une terre pauvre et aride, un pays riche et prospère quand nous l'avons laissé . Il faut être fier de nos colons et faire réhabiliter leur image et leur rôle.

            S'il nous faut laisser des intellectuels français gloser ou certains « faux » Pieds Noirs de gauche battre leur coulpe et faire une repentance idéologique virtuelle, il nous faut trouver les moyens pour que des Pieds Noirs de bonne volonté sans appartenance à un quelconque mouvement politique français  puissent  participer à un travail de vérité historique sur la guerre d'Algérie avant qu'il ne soit trop tard.

            J'appelle donc mes compatriotes Pieds Noirs à une résistance intelligente laquelle dans une démarche objective redonne leurs sens aux faits

            Qui parmi vous souhaitent s'impliquer dans cette tâche ?

 Jacqueline Beaussart-Defaye

Retour "Libres propos citoyens"

11 novembre 2012

BILLET D'HUMEUR N°21

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le vendredi 9 novembre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962

une loi indigne pour officialiser la capitulation gaulliste !

Cher(e)s ami(e)s,

         On pensait avoir tout constaté de cette gauche française, placée contre toute attente au gouvernement d’une France à la dérive, par une vague anti-sarkozyste et….les voix d’une majorité des musulmans de France devenus les fossoyeurs de la droite dite républicaine !

         Eh bien non, ce n’est pas fini : les GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes) continuent à faire parler d’eux…sur les sièges du Sénat français !

         Tous les livres d’histoire mentionnent que le 19 mars 1962 est la date des « accords d’Evian », qui entérinent « le cessez le feu » supposé mettre fin à la guerre d’Algérie qui coûta à la France, environ 30.000 tués et 300.000 blessés.

         Aucun livre d’histoire n’ajoute qu’après cette date funeste les tueurs du FLN s’empressèrent de torturer et massacrer plus de victimes dans les six mois suivants que pendant les huit années du conflit !

         Alors que les militaires français avaient gagné la guerre sur le terrain et que les katibas rebelles se rendaient en masse (voir les journaux de l’époque), Charles-le-Félon capitula et accéléra les négociations avec les rebelles aux mains tâchées du sang français, dont certains furent sortis des prisons françaises (Ahmed BEN BELLAH, entre autres) pour tenir un rôle de pantin au sein du GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).

         C’est ainsi que le 19 mars 1962 devint le jour des prétendus « accords d’Evian », supposés instaurer un soi-disant « cessez-le-feu » qui devait mettre une fin à la guerre d’Algérie, non évidente dans le contexte social désastreux de cette époque tragique.

         Les rebelles algériens, devenus les amis de Charles-le-Félon, comprirent vite que le 19 mars 1962 signa l’autorisation de tuer en toute impunité, les civilseuropéens de toutes confessions, les Harkis et les Moghaznis fidèles à laFrance, et des militaires aussi….tandis que l’armée française, encoreprésente en Algérie, avait reçu l’ordre de ne pas intervenir.

         Les faits nous apprennent qu’il y eût entre 100 et 150.000 Harkis, environ 10.000 Pieds-Noirs, et au moins 700 militaires, sauvagement torturés et assassinés….très loin des bureaux de l’Elysée, pour que les cris des suppliciés atteignent les oreilles d’un Président devenu assassin parprocuration !

         Aucun conflit français n’a provoqué autant de victimes après sa fin, et s’il fallait le répéter il ne s’agit pas de quelques règlements de compte mais d’un véritable génocide autorisé par un Président de la République française.

VOILA POURQUOI LE 19 MARS 1962 NE SERA JAMAIS

CONSIDERE PAR LES PIEDS-NOIRS ET LES HARKIS

COMME LE JOUR DE COMMEMORATION

DE LA FIN DE LA GUERRE D’ALGERIE !

         Il est clair que les Sénateurs « vendus » qui ont permis d’officialiser cette date, par une loi émanant des rangs de la gauche française, loi votée hier au Sénat par 181 voix pour, et 154 voix contre (copier/coller ce lien sur votre navigateur  http://www.senat.fr/scrutin-public/2012/scr2012-20.html ), ont fait que ces martyrs sont, pour ainsi dire, assassinées à nouveau. Honte à eux !

         Par cet agissement lâche, à des fins électoralistes, les Sénateurs scélérats du PS et de l’UMP qui ont osé faciliter l’adoption de cette loi indigne, ont sali un peu plus la mémoire des Harkis, des Pieds-Noirs et des militaires du contingent, assassinés par les tueurs du FLN algérien après le 19 mars 1962.

         Quant à M. Kader ARIF, Ministre délégué des Anciens Combattants, fils de Harki (paraît-il ?), il ferait bien de retourner conduire la voiture de M. Lionel JOSPIN : là est sa vraie place ! 

         Le 7 novembre 2012, à Toulon, nous étions « contre le 19 mars 1962 », copier/coller ce lien sur le navigateur : www.youtube.com/watch?v=658zNNDnubs.

         Je dédie ce bulletin à la mémoire de Guy PUJANTE, récemment décédé, membre de l’OAS d’Oran. Paix à son âme de patriote.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

10 novembre 2012

QUE LA VERITÉ SOIT DITE !

Par José CASTANO

« Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures » (Jean Brune)

      « La valise ou le cercueil » Face à l’obstination des médias dans leur refus de diffuser cette œuvre cinématographique d’une qualité exceptionnelle, c’est désormais, par ce sous-titre : « Le film qui fait peur aux télévisions » que Charly et Marie CASSAN ont décidé de s’opposer à l’omerta imposée par les chaînes télévisées en reprenant ce cri de Charles Péguy : « Celui qui sait la vérité et qui ne gueule pas la vérité, se fait le complice des escrocs et des faussaires ! »

            Bien que plébiscité par une communauté meurtrie et par l’ensemble des associations patriotiques, projeté à l’Assemblée Nationale, soutenu par de nombreux parlementaires, traduit en trois langues, ce film qui a permis à son réalisateur d’être nominé Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques, relate deux heures durant, dans une charge émotionnelle intense, la véritable histoire des Français d’Algérie. Alors, pourquoi les chaînes télévisées s’obstinent-elles à occulter cette œuvre pédagogique d’une incommensurable portée historique ? La réponse est simple : « Politiquement incorrect ! »

            Pour le commun des médias, ce film ne correspond en rien à l’archétype du « pauvre petit fellagha martyrisé » qu’ils idéalisent depuis un demi-siècle ; il ne met pas en exergue la « souffrance d’un peuple colonisé et opprimé » telle qu’ils le conçoivent et, comble d’inconvenance, il renonce à évoquer toute « repentance ». Voilà un acte criminel qu’il faut réprimer par la loi du silence !... Mais, au fait ; se repentir de quoi ? Quelle faute a bien pu commettre la France en Algérie pour qu’elle ait à se repentir ? A demander pardon ? Et à qui ?  

Or voilà que ce film vient briser tous les tabous, toutes les idées préconçues… Et c’est, précisément, parce qu’il n’entre pas dans cette « logique » du « repentir » -oh, sacrilège !- qu’il s’attire l’unanimité des censeurs.

 

 « La valise ou le cercueil » démontre, documents officiels à l’appui, qu’au départ des Européens en 1962, les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord que le terme même de « colonisation » est aujourd’hui dépassé. Les images qui défilent dans un silence de cathédrale, rompu seulement par des sanglots mal contenus, dévoilent ces premiers Européens (les pères de ces enfants qui ont été chassés) asséchant les marais, ensemençant les maquis, transformant les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâtissant les écoles, les universités et les hôpitaux, traçant les routes et édifiant les ponts, chassant la maladie, la famine, faisant jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers… Comment oublier que c’est la France, et elle seule, qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ? Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ? A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?... Les images le démontrent parfaitement : La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir, la dilapidation de l’héritage « colonial ». A cet effet, il serait bon de rappeler cette déclaration d’Hocine Aït Ahmed, l’ancien leader du FLN, parue en juin 2005 dans la revue « Ensemble » éditée  par l’Association Culturelle d’Education Populaire : « Avec les Pieds-noirs et leur dynamisme, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne ».

  C’est la presse (4ème Pouvoir) qui tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut dire et ce qu’il vaut mieux réserver ; elle ne désire, en réalité, nullement affronter une vérité dont elle a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures… Et ce film la gêne terriblement car il bat en brèche 50 années d’éhontés mensonges.

Victor Hugo se plaisait à dire qu’ « une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout seul. Les journaux sont d’un beau vert. »

Au temps de la guerre d’Indochine, le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face aux soldats français : « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats, je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ». Les responsables du FLN, en Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors, écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui des officiers français…

Ainsi, inexorablement, encouragées par les médias aux ordres, toutes les traditions historiques qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple. Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée à maintenir sa position dans le monde. Elle s’accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste, oubliant toutefois que le passé des autres nations n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…

Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel. Nous n’avons pas à tronquer notre histoire –celle de l’Algérie française en fait partie- pour faire plaisir à telle minorité, telle association au « cœur sur la main » ou tel parti politique. Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant : « Qui a ouvert l’égout périra par l’égout. »

Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial par nos « bien pensants », martyrocrates de profession, faussaires de l’antiracisme, est le pire danger auquel elle est confrontée. Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de prévenir : « Au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France. Pour eux, la situation est liée à cette « repentance » et la responsabilité en incombe aux adultes français qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux…»

Dans le journal « Le Monde » du 21 janvier 1992, Michel Serres suppliait les journalistes : « Si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France ! » Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait : « La vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes sauf la faute décisive : La paresse de la pensée ».

Il est certain toutefois que beaucoup de Français, égarés par d’effrontés mensonges, écouteraient la voix de la vérité et du bon sens si on prenait la peine de la leur faire entendre. Mais, concernant l’histoire de l’Algérie française, c’est toujours -dans le monde audiovisuel en tout cas- une entreprise d’obscurantisme et d’abrutissement collectif au profit d’une dégradante tyrannie démagogique : le peuple de France ignore la vérité, n’a pas droit à la vérité et plus qu’un perpétuel outrage à cette vérité, c’est un crime contre la patrie, puisqu’on tue l’âme d’une nation lorsqu’on parvient à faire perdre à ses enfants la conscience de ses traditions fondamentales. « Dites à plusieurs reprises un mensonge et il deviendra une vérité » confiait le ministre de la propagande du IIIe Reich…

Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne, tandis que rien n’est dit sur les atrocités commises par le FLN. C’est proprement odieux !... Et c’est encore Hocine Aït Ahmed qui rétablira la vérité en déclarant dans la revue « Ensemble » : « Il y a eu envers les Pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » Ainsi, en comparant le destin des Pieds-noirs et celui des Arméniens, l’ex leader du FLN accuse implicitement le FLN d’avoir commis un génocide à l’encontre de la population européenne d’Algérie ! Par ailleurs, dans ces mêmes livres d’histoire, rien n’apparaît, non plus, sur les bienfaits de la Pacification et sur le bien-être que cette l’armée française a apporté à l’homme du Bled. Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné. L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes, Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830.

 Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ? Une histoire de France et d’Algérie faites d’intolérance, d’inégalités, de compassion excessive, de récriminations et d’accusations qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays. « Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme »,  déclarait Jean Jaurès… ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des conquêtes des siècles passés…

C’est dans ce cadre là, que le film « La valise ou le cercueil » aurait tout son rôle pédagogique en comblant par ses images d’archives, ses commentaires et ses témoignages auprès de nos écoliers et étudiants, le vide désespérant qui n’a de cesse de les appauvrir. C’est, par ailleurs, l’histoire d’un peuple, d’une passion pour la vie, une forme de cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles que Charly et Marie CASSAN racontent et ressuscitent à travers les larmes. C’est aussi une histoire faite de mensonges, d’ironies, de farces, de bouffonneries, un amoncellement de massacres et de cris de douleurs, de triomphes inutiles, de victoires perdues, d’espoirs trahis, de reniements et de palinodies, ces efforts vers un avenir qui se dérobe sans fin et qui ne relâche rien de ses exigences sanguinaires, cette roue qui tourne et qui amène le perpétuel recommencement, donne une image de l’homme dont on ne saura jamais si elle exprime sa grandeur ou au contraire sa misère.

 

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques » (Jean Jaurès)

Pour revoir: 

Tous les articles : - Mes Articles - 

Ses ouvrages :-Ma Bibliographie – 

Sa biographie :- Ma Biographie – 

Son blog : - Mon Blog - 

10 novembre 2012

COMMUNIQUÉS.

43 ème CONGRÉS NATIONAL DU CERCLE ALGÉRIANISTE

COMMUNIQUÉ DU G.R.F.D.A. / M.A.F.A.

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 31 JANVIER 2022

RÉCEPTION A L’ÉLYSÉE DES ASSOCIATION DE RAPATRIES PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

ÉLECTION DE SUZY SIMON-NICAISE A LA PRÉSIDENCE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

 COMMUNIQUÉ DU C.A. SUR L'OUVERTURE ANTICIPÉE DES ARCHIVES JUDICIAIRES

19 MARS 2022 RASSEMBLEMENT HARKIS ET DE LEURS AMIS

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE 03/11/2021

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 14/03/2021

REJET DE TOUTE REPENTANCE-60ièm ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE

TRAHISON - VOLONTAIRES POUR LA FRANCE

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 29/7/2020

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 20/01/2020

COMMUNIQUÉ DU CERCLE NATIONAL DES COMBATANTS OCTOBRE 2019

BUT DU CERCLE DES CITOYENS PATRIOTES "LA CHARTE"

L'OUVERTURE DES ARCHIVES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE PAR L'ÉTAT NE PEUT REPOSER SUR UNE VISION HÉMIPLÉGIQUE DE L'HISTOIRE

42ème CONGRÈS NATIONAL DU CERCLE ALGÉRIANISTE

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL - HOMMAGE A HÉLIE DE SAINT MARC

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL Hommage d'Alain Juppé à Frantz Fanon

LETTRE OUVERTE AU P.R. - PACTE DE MARRAKECH SUR LES MIGRATIONS

J.M. WEISSGERBER - LA HAINE ENVERS LES HARKIS

NE MÉNAGEONS PLUS FATIMA BESNACI-LANCOU !

LETTRE OUVERTE A JM. BLANQUER DE JP. GAVINO

COMMUNIQUÉ ANFANOMA - AFFAIRE MAURICE AUDIN

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CERCLE ALGÉRIANISTE SEPTEMBRE 2018

INTERVENTION DU GENERAL PIQUEMAL DU 21 OCTOBRE 2017

COMMUNIQUE DU CERCLE ALGERIANISTE SEPTEMBRE 2017

JUIN 2017-REPONSE DE JEAN-PIERRE RONDEAU à Mrs François BAROIN et Bernard ACCOYER aux dits Rapatriés

AVRIL 2017-COMMUNIQUÉS DE PRESSE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL Suite a la Plainte contre Emmanuel MACRON

"LES HARKIS ET LA REPUBLIQUE" COMMUNIQUÉ DE NOUALI NASSER

08/03/2017 COMMUNIQUÉ DU CERCLE DE CITOYENS PATRIOTES

19/02/2017 COMMUNIQUÉ DU CERCLE DE CITOYENS PATRIOTES-LETTRE A E.MACRON

17/02/2017 COMMUNIQUE ANFANOMA-LETTRE OUVERTE A E.MACRON

COMMUNIQUÉS DE PRESSE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL DU 15, 17, 21 et 28/02/2017 suite au discours d'Emmanuel Macron

COMMUNIQUÉ DÉCEMBRE 2016 DES "COMITÉS JEANNE"

COMMUNIQUE DU CERCLE DE CITOYENS-PATRIOTES NOVEMBRE 2016

APPEL DE ROGER HOLLEINDRE OCTOBRE 2016

Responsabilité de la France dans le drame des Harkis - COMMUNIQUE DE L'A.N.F.A.N.O.M.A.

Responsabilité de la France dans le drame des Harkis - COMMUNIQUE DU CERCLE ALGERIANISTE

HOMMAGE 2016 AU BACHAGA BOUALAM

CALENDRIER 2016 MRAF-ADIMAD

5 JUILLET 2016 COMMUNIQUE MRAF-ADIMAD

8 MARS 2016 COMMUNIQUES DE PRESSE Thierry ROLANDO

COMMUNIQUE DE VERITAS - REPONSE DU TGI DE PARIS

COMMUNIQUE DU CNC DU 8 FEVRIER 2016 SUR L'AFFAIRE DU GENERAL PIQUEMAL

UN ESPOIR POUR LA FRANCE du Général Christian PIQUEMAL

COMMUNIQUE DU CNC DU 08/12/2015.

EDITORIAL ROGER HOLEINDRE « Etre et Durer »- MES AMIS DE LA FRANCE PROFONDE… COMPAGNONS D’ARMES.

COMMUNIQUE VERITAS RUE DU 5 JUILLET 1962 A BEAUCAIRE. 

COMMUNIQUE DU CNC OCTOBRE 2015

CAMPAGNE DES REGIONALES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON.

40 èm CONGRES NATIONAL DU CERCLE ALGERIANISTE 2015

CONGRES VERITAS 2015 A BEZIERS

"ANFANOMA" 5 JUILLET 2015 LETTRE OUVERTE AU PAPE FRANCOIS

 5 JUILLET 1962-VERITAS DU 19 JUIN 2015-UN MASSACRE DE CITOYENS FRANÇAIS AU FACIES

VISITE DE M. TODESCHINI SECRETAIRE D’ETAT CHARGE DES ANCIENS COMBATTANTS EN ALGERIE

COMMUNIQUE "ANAI 31" 60 ANS FIN GUERRE D'INDOCHINE (mai 2014).

COMMUNIQUE ANFANOMA (novembre 2013).

LOI DE RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITÉ DE L'ÉTAT ENVERS LES FRANÇAIS RAPATRIÉS.

COUP BAS POUR L’UNITÉ DU MOUVEMENT HARKI NOVEMBRE 2013 

COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION DES ASSOCIATIONS DE RAPATRIES DU 3 JANVIER 2013

ANFANOMA-19 MARS JOURNEE OFFICIELLE DU SOUVENIR RECONNUE

CONTRE "HORS LA LOI" DE BOUCHAREB

COORDINATION NATIONALE DES RAPATRIES REPLIES DE FRANCE.

Retour "Tous les articles"

10 novembre 2012

BILLET D'HUMEUR N°20

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le jeudi 25 octobre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962 :

l'examen et le vote du sénat, reportés au 20 novembre !  

Cher(e)s ami(e)s,

Une copine d’Aïn-El-Turk (merci J !) vient de me transférer la nouvelle résumée ci-dessous par une dépêche de l’AFP que je vous fais suivre sans tarder :

 Sénat-France-Algérie-défence

          Il est question d’un « appel à la sagesse » brièvement exprimé par M. Kader ARIF, Ministre délégué aux Anciens Combattants, à l’intention des Sénateurs. Bien lui en a pris….il a dû sentir arriver le coup de sirocco !

Trois constats s’imposent.

         Le premier :

remercier tous les Elu(e)s, Président(e)s d’associations d’Anciens Combattants, de Pieds-Noirs et de Harkis, qui ont initié une démarche de petite, moyenne ou grande envergure, pour tenter de contrer cette mascarade de gauche, partisane et malsaine, provoquée à des fins électoralistes.

         Le deuxième :

Défendre l’honneur des Pieds-Noirs, des Harkis et des militaires tombés pour la France en Algérie, par tous les moyens. Autrement dit…

POUR CE COMBAT, NE BAISSONS JAMAIS LES BRAS !

          Le troisième :

continuer à se battre pour remporter définitivement cette bataille politique, car elle n’est pas encore gagnée ; nous avons jusqu’au 20 novembre 2012, pour déclencher une grande campagne de communication et renforcer nos actions, aux côtés des Président(e)s d’associations et des élu(e)s concerné(e)s. Rapprochez-vous d’eux par tous les moyens !

         Le premier round vient d’être remporté pour non engagement de l’adversaire d’une certaine manière (absence de débat !), mais préparons bien le deuxième round….il sera décisif !

          Mesdames et Messieurs de la gauche française….les Pieds-Noirs et les Harkis qui ont survécu sont toujours là et vous regardent droit dans les yeux, fiers de l’oeuvre française en Algérie.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

10 novembre 2012

BILLET D'HUMEUR N°19

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le mercredi 24 octobre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962

non au vote par le sénat, demain, de la loi officialisant cette date comme étant la fin de la guerre d'Algérie ! 

Cher(e)s ami(e)s,

         Les socialistes sont prêts à tout pour salir la mémoire des Français d’Algérie, des Harkis et des militaires sauvagement massacrés après cette funèbre date du 19 mars 1962, censée marquer la fin de la guerre d’Algérie.

         Les quelques éléments de réflexion ci-après, permettront de mieux comprendre l’outrage insupportable que représente l’examen d’une telle loi.

         Les  « Accords d’Evian » mettant fin à la guerre d’Algérie, ont fixé un « cessez-le-feu » dès le 19 mars 1962, par lequel «…il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l’ensemble du territoire algérien ».

         Cette décision prise par Charles-le-Félon et ses sbires déguisés en ministres sans état d’âme, est toujours perçu, 50 ans après, comme une capitulation honteuse qui permit aux égorgeurs du FLN algérien, d’organiser le massacre des populations favorables à la France restées sur place.

         Et le pire se produisit : le « cessez-le-feu » ne fût pas respecté, et le génocide dura plusieurs mois : d’abord les enlèvements des Français, civils (plusieurs milliers) et militaires (plusieurs centaines), mais surtout des Harkis (près de 150.000 ?), tous impitoyablement torturés et assassinés avec une barbarie révoltante.

         Manifestement cette date ne fixa pas « l’arrêt de la guerre d’Algérie », mais autorisa le FLN algérien à tuer….en toute liberté !

         Charles-le-Félon pouvait être satisfait : on tuait à sa place.

         Dans un élan de cynisme mémorable il confia un jour à Alain PEYREFITTE, qui fût plusieurs fois ministre, au sujet des conditions de l’abandon des Pieds-Noirs et des Harkis, le fameux : « …eh bien ils souffriront » !

         Il n’a pas fait que faire souffrir les Pieds-Noirs et les Harkis, il les a mis à mort avec froideur et détermination.

         Deux circonstances particulièrement odieuses ont intensifié la tragédie de cette terrible époque :

  • - le 26 mars 1962, à Alger, le mitraillage d’une foule de civils provoque près de 80 morts et 200 blessés,
  • - le 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran, la population algérienne, fanatisée et armée par le FLN, se déchaîne contre les Français et les musulmans favorables à la France, qui sont enlevés en masse, hommes, femmes et enfants de toutes confessions, pour être torturés et assassinés, provoquant la mort d’environ 2000 personnes, probablement plus.

         Voilà pourquoi il est indigne que les Sénateurs actuels acceptent l’examen de cette loi, demain, qui ne peut que diviser les Français si elle est votée. Alors qu’il est urgent de faire régner la paix sociale cette discussion risque de dresser des Français les uns contre les autres. Bravo la gauche !

         Il est bien regrettable que les Sénateurs, réunis demain, ne puissent entendre les hurlements de douleur des êtres qui ont subi le supplice après ce tragique 19 mars 1962.

         Ils furent égorgés comme des animaux, crucifiés sur des portes, émasculés, pendus à des crochets de boucherie, et même plongés dans des marmites d’eau bouillante pour certains. Il n’y eût aucune commission d’enquête…nous n’étions pas en Bosnie !

         Il aurait été tellement plus digne de la part de ce gouvernementcomposé de dhimmis de faire respecter le décret du 26 septembre 2003, qui fixe le 5 décembre comme date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, et de renoncer ainsi à salir la mémoire des Français d’Algérie, civils et militaires, et celle des valeureux Harkis. Bravo la gauche !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

10 novembre 2012

FALSIFICATION DE L'HISTOIRE

Et une de plus!!

“Un coup de force sur le 19 mars” 19 mars 1962 / 8 novembre 2012.

Sénat : la gauche veut imposer sa proposition de loi contestée, quitte à manipuler le calendrier. Entretien avec Joëlle Garriaud- Maylam, porte-drapeau de l’opposition dans ce combat.

            Sénateur des Français établis hors de France après avoir siégé pendant seize ans au Conseil supérieur des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam défendait ce 8 novembre une motion d’irrecevabilité sur la proposition de loi présentée par la gauche pour faire du 19 mars 1962 la date de la commémoration officielle de “la fin de la guerre d’Algérie”, au terme d’une manipulation du calendrier : la discussion au Sénat a été subrepticement avancée du 20 au 8 novembre pour neutraliser la mobilisation contre ce texte aux allures d’aberration historique et d’insulte aux 100 000 victimes recensées entre mars 1962 et décembre 1964. « Le groupe UMP saisira le Conseil constitutionnel en cas d’adoption du texte », annonce cette native d’Algérie, très engagée contre les totalitarismes et les falsifications de l’histoire.

            Pourquoi la date d’examen de ce texte a-t-elle été avancée ? C’est le gouvernement qui l’a inscrit sur son propre ordre du jour, sans doute afin de prendre de court les nombreuses associations d’anciens combattants qui préparaient une journée de mobilisation pour le 20 novembre.

Frédéric Pons le jeudi, 08/11/2012 Source

8 NOVEMBRE 2012 : JOUR MAUDIT
 
     Jeudi huit novembre deux mille douze,
     Journée à marquer d'une pierre noire.
     Pourtant, la Vierge de Santa Cruz,
     Ils l'ont suppliée, les pieds-noirs
     Pour que justice leur soit rendue.
     Leur vœu n'est pas exaucé.
     Le verdict tellement attendu
     Vient de tomber, ils sont terrassés.
     Le déshonneur est sorti vainqueur.
     Une fois encore, ils sont trahis.
     Insurmontable est leur rancœur.
     Qu'est donc devenu ce pays
     Où la bassesse se substitue
     A l'honneur et la dignité,
     Où d'infâmes traîtres s'évertuent
     A étouffer la vérité.
     Dix-neuf mars dix-neuf-cent-soixante-deux,
     Date qui marqua le déferlement
     D'un torrent de haine impétueux,
     N'épargnant ni femmes, ni enfants.
     Le comble est que l'armée française
     Reçut l'ordre de non intervention.
     Elle mit son honneur entre parenthèses
     Et ne remplit pas sa mission,
     Laissant les pieds-noirs et harkis
     Aux mains barbares et sanguinaires
     De hordes ivres des pires tueries. 
                          Jean-Paul RUIZ

Qui a voté et quoi :  Scrutin n° 20 - séance du 8 novembre 2012

Retour "Tous les articles"

9 novembre 2012

CES IMBECILES QUI PRETENDENT NOUS GOUVERNER

De Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants et membre directeur du Comité du Mémorial de l’Honneur français

De Roger Holeindre

Roger Holeindre

Lettre de Roger Holeindre, président du Cercle national des combattants, faisant suite au piteux voyage de François Hollande en Afrique.

Le 3 novembre 2012

C’est vraiment le foutoir ! Le vendredi 12 octobre 2012, M. Le Président de la République française…“Normal 1er” débarque en Afrique, à Dakar, accompagné de sa concubine… ce qui fait très couleur locale… bien qu’ici les maîtresses sont désignées officiellement comme “2e Bureau”.

Sa “compagne” n’étant pas divorcée officiellement, lui-même ne s’étant pas marié avec une autre femme à qui il a fait quatre enfants… pourrait ajouter à ses discours pendant son déplacement que la francophonie, comme il le clame… c’est la liberté dans la démocratie, et aussi dans la polygamie… d’autant plus que dans notre belle France…beaucoup de musulmans non intégrés, de leur propre fait, nous expliquent déjà que… s’ils ont plusieurs femmes, ils ne font que copier ce que fait le Président de la République !

Bien sûr… il en a remis une couche sur la fin de la Françafrique… « (…) Le temps de la Françafrique est révolu. Il y a la France et il y a l’Afrique. Il y a le partenariat avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité (…) Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République française, comme dans les ministères… »

Dans son costume trop grand pour lui… Il oublie tout simplement qu’aucun pays au monde, à part la France, n’a jamais abandonné des marchés en Afrique ou dans le monde, de son plein gré. Aujourd’hui, les Chinois “achètent” l’Afrique.

Personne, parmi nos grands spécialistes écologistes, personne parmi les “kmers verts”, ne s’avise de signaler qu’ils ravagent aussi des pays entiers du fait que leurs coutumes et leur pharmacopée sont délirantes, en ce qui concerne les remèdes ou potions, soi-disant aphrodisiaques, qui vont de l’aileron de requin (dont ils jettent le reste), aux cornes de rhinocéros, en passant par certains fruits de mer.

Les derniers grands trafics de défenses d’éléphants sont aussi de leur fait.

Tous les marchés juteux de la planète s’obtiennent contre de grosses enveloppes, et même nos “alliés” font passer leurs intérêts avant les nôtres… et ils ont raison !

C’est exactement la même chose avec les pays qui composent l’Europe, où chacun protège au mieux ses usines.

Il faut d’ailleurs remarquer que toutes ces déclarations de morale n’ont pas soulevé des clameurs de satisfaction, mais simplement quelques applaudissements polis… surtout de la part de la concubine qui doit quand même servir à quelque chose.

Une fois de plus, ce fut l’octroi de visas pour la France qui domina les discussions en coulisse… et là, “Normal 1er” fut sublime… d’une intelligence politique bien digne de l’énarque qu’il est, il se dépassa… « J’entends mettre fin à ce paradoxe absurde, qui fait que la France dans un passé récent ait trop souvent fermé la porte à ceux qui voulaient y créer des emplois, y développer des échanges ».

Cela va certainement faire plaisir aux centaines de vendeurs clandestins de Tour Eiffel en aluminium, fabriquées en Chine, et à ceux qui vendent des objets en ivoire qui ne sont que des copies en plastique venant, elles aussi, d’Extrême Orient… qui font la chasse aux touristes étrangers dans tous les hauts lieux de Paris.

Puis, ne sachant peut être que faire de symbolique avant de quitter le Sénégal, il fut le premier chef d’Etat français à se rendre sur l’île de Gorée, au large de Dakar… pour pleurer, une fois encore, sur l’esclavage… oubliant que la colonisation française… a fait cesser la traite des noirs partout où elle s’installait… et que c’est en combattant le plus grand organisateur de razzias de bois d’ébène, que le commandant Lamy mourut au combat, à l’endroit où naquit la ville de Fort Lamy, aujourd’hui N’Djamena.

Si M. Hollande n’avait pas fait l’ENA, et si ses conseillers élyséens, bardés de diplômes (obtenus en écrivant l’histoire de France telle qu’elle est enseignée depuis quelques années… c’est-à-dire fausse !), ils auraient tous pris la peine de lire les bons dictionnaires, encore écrits par des non trotskistes, et ils auraient appris dans Le Mourre, par exemple, que ce marchand de nègres s’appelait Rabah

« Rabah (… Koussri, région du lac Tchad, 22.IV.1900). Chef africain. Ancien lieutenant du trafiquant d’esclaves égyptien Zobéïr, il se rendit indépendant en emmenant des troupes et des armes avec lui et entreprit de se tailler un  royaume dans le Soudan central, entre le Nil et le lac Tchad.

Disputant au Ouadaï le trafic des esclaves, il s’empara du Dar Kouti, qu’il confia à Mohammed es-Senoussi, puis ravagea toute la zone comprise entre l’Oubangui et le Tchad, soumit le Baguirmi (1892), puis conquit le Bornou (1893), dont il se proclama émir. Les princes locaux qu’il dépossédait firent alors appel à l’intervention française. Après six ans de guerre, Rabah fut vaincu et tué à la bataille de Koussri. La lutte contre Rabah fut l’origine de la colonisation française au Tchad et en Oubangui-Chari. »

Le plus honteux, c’est qu’une fois de plus, il relança ce combat inutile et néfaste pour la paix sociale en France… surtout avec Mme Taubira au gouvernement, à un poste éminent, celui de la Justice, et les “kmers verts” dans les ministères.

Monsieur le Président… une fois de plus, s’essuya les pieds sur notre pays et écrivit sur le livre d’or… « Au nom du peuple français, je rends hommage à la mémoire des innombrables victimes de l’esclavage. Le rappel de cette tragédie lie à jamais l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et les Caraïbes. Il nous oblige à lutter sans relâche contre toutes les formes d’exploitation de l’être humain. »

Le peuple français a bon dos, mais toutes ces pleurnicheries risquent de lui couter cher !

En effet, nous savons aujourd’hui qu’avant le voyage du président en Afrique, le cabinet du Premier ministre avait organisé une réunion avec un collectif d’associations pour qu’il fasse des propositions (sic) sur ce qui peut être fait en termes de réparations !

Derrière tout cela, au point de vue association, on retrouve Louis George Tin, qui n’est autre que le Président du Conseil représentatif des associations noires (le CRAN) qui, ayant eu deux longues réunions avec les représentants du gouvernement, pensait avoir convaincu de la nécessité de “réparations” sonnantes et trébuchantes… et d’accuser “Normal 1er”… « M. Hollande rétropédale le jour même où il se rend à Gorée… C’est honteux ! »

Bien sûr, tous ces braves gens, dont certains appellent les Français d’origine… les sous-chiens… font mine d’ignorer la véritable histoire de l’esclavage.

Ainsi, par une nouvelle entourloupette de la falsification historique, on ressort la loi Taubira qui veut faire payer à la France la traite négrière, dont elle ne commença la pratique qu’à la fin du XVIIe siècle, en occultant l’esclavage arabe et la traite négrière interafricaine qui se sont étalés, eux, plus longuement dans le temps, depuis l’antiquité, et qui furent terribles quant au nombre de morts dans les convois vers la côte pour les ventes, ou vers les pays d’Orient.

Il faut quand même savoir qu’après plusieurs voyages de repentance à Alger, où les représentants des porteurs de valises n’ont cessé de s’excuser et de cracher sur la France… des excités du FLN avancent aujourd’hui… la nécessité pour la France… si elle veut vraiment être pardonnée… le versement d’au moins trois milliards d’euros. Voici peu de temps, une délégation du FLN s’est rendue au Viet Nam pour rencontrer des dirigeants à Hanoi. Cette visite avait pour but de demander aux ex viet minh de se joindre à l’Algérie pour constituer un “front anti français”, une sorte de “tribunal international”, afin d’obtenir des réparations pour l’Algérie et pour le Viet Nam. Hanoi a éconduit avec agacement cette délégation de mendiants.

Mais je pense que ce n’est que partie remise, et que les gens qui soi-disant nous dirigent, sont seulement capables d’une chose… nous faire condamner au nom de la repentance !

Car ces messieurs y vont avec vigueur. Toutes les occasions sont bonnes et nous voilà repartis sur les lamentations.

Devant se rendre à Alger en décembre 2012, “Normal 1er” profite du 51ème anniversaire de la répression anti FLN de Paris, pour, à nouveau, nous rouler dans la fange.

Une fois de plus, comme ses prédécesseurs d’ailleurs, il passe sur les crimes du FLN, en Algérie et en Métropole… pour attaquer la police parisienne et la couvrir d’opprobres, alors qu’elle n’a, en pleine guerre civile, fait que son devoir. Du coup, même les forces du maintien de l’ordre deviennent … « la police de Papon ». C’était tout simplement la police de De Gaulle… tout comme le S.A.C. était la police parallèle du grand homme.

Il est aberrant que ces imbéciles qui se sont emparé du pouvoir grâce à la bêtise d’un nombre incroyable d’ « idiots utiles », et au vote communautaire musulman, continuent à dénigrer et à salir notre pays, alors qu’une grande partie de la population immigrée ne se sent pas française, et prend pour argent comptant toutes les élucubrations politicardes de ces marchands de vent et de haine.

Nous avons fait la “guerre d’Algérie” contre le terrorisme du FLN… qui pendant des années a tué, égorgé, éventré des dizaines de milliers de musulmans qui ne désiraient que rester Français !

Ils ont, par ailleurs, réservé le même sort aux pieds noirs qui avaient bâti ce pays et qui, dans leur grande majorité, étaient des gens humbles, ne possédant que leurs mains et leur volonté de travail… et dont beaucoup votaient communiste.

M. Sarkozy, avant Hollande, avait cru nécessaire de proclamer, voici cinq ans, à Dakar, devant une assemblée africaine…

 « Nous vous avons pillés…

« Nous vous avons volés

« Nous vous avons colonisés… ce qui était une erreur…

« Mais (sic) nous avons construit des ponts… »

Nous avons fait bien d’autres choses !

D’abord en Afrique noire, comme déjà écrit…nous avons stoppé l’esclavage… nous avons amené la paix… fait cesser les éternelles luttes tribales et le cannibalisme.

Nous avons combattu la lèpre, la maladie du sommeil, et des dizaines d’infections purement africaines, grâce à la médecine coloniale, présente partout.

Nous avons traité les populations… toutes… correctement, et elles n’ont jamais connu la famine.

A notre départ, il restait dans les colonies européennes 1 800 000 éléphants. La forêt était quasiment intacte.

Nous n’avons jamais pompé le pétrole… car nous ne l’avions pas découvert… sauf au Sahara français… ce qui nous valu la guerre d’Algérie.

D’ailleurs, si nous avions été des chiens… même des sous-chiens… des tueurs… des esclavagistes… pourquoi tous ces gens voudraient-ils venir chez nous ?

Ils sont presque tous indépendants depuis 50 ou 60 ans… Les problèmes de leurs pays sont aujourd’hui leurs problèmes.

Nous leur avons laissé de jeunes nations en état de marche… certaines même prospères… Aux Algériens, nous avons abandonné le Sahara qui n’a jamais été algérien, notre gaz et notre pétrole, après avoir investi des milliards. S’ils ne s’en sortent pas, ce n’est pas de notre faute… mais la leur !

Deux pays ont été rasés, nitratés… l’Allemagne et le Japon. Ce dernier atomisé.  Ils sont parmi les premières économies du monde.

Alors, assez de jérémiades. Assez de repentance ! Que nos gouvernants cessent de s’occuper d’hier ou d’avant–hier, et ne pensent qu’à demain… en réglant d’abord les problèmes d’aujourd’hui.

Ce n’est pas à eux de décréter si la France est coupable ou non. Pas plus M. Hollande aujourd’hui, que M. Chirac hier ! Laissons les vrais historiens faire leur travail !

Cessons de nous plaindrede gémirde nous lamenter. Redonnons à notre jeunesse le goût de l’effort… des raisons d’être fiers de leur pays, et que ceux qui sont contre tout cela… fassent leur valise, car en France les frontières qui permettent à tout le monde d’entrer… sont encore plus ouvertes pour ceux qui veulent partir !

Ceux qui prétendent que la France est un pays raciste, sont des affabulateurs et des menteurs. Certains penseront peut-être qu’en traitant nos dirigeants d’imbéciles… j’exagère… Non ! Je minimise la chose… le drame. Car en vérité, en prenant constamment parti pour nos adversaires d’hier… ils nous amèneront la guerre civile.

Alors, il vaut mieux que je les traite d’imbéciles que de traitres… ce qu’ils sont en réalité vis-à-vis de notre pays, qui est de moins en moins la France… et de notre peuple, qui se sent de moins en moins chez lui !

Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants et membre directeur du Comité du Mémorial de l’Honneur français

 

Retour "Libres propos citoyens"

 

9 novembre 2012

LIBRES PROPOS CITOYENS

Publicité
1 2 > >>