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30 août 2014

8e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

Une magnifique initiative pour un peuple aussi productif que celui des Français d’Algérie et pour que sa mémoire demeure.

8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

 

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

 

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr

 

salon du savoir faire PN001

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27 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 106

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 27 août 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Remaniement ministériel d’hier : François dégouline, Manuelo mène la vallse !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous pensions avoir tout constaté de Lui-Président, eh bien non !

         Rappelons-nous : il n’a pas mélangé sa vie privée et sa vie publique (à la rue du cirque à Paris, il allait acheter des croissants…), la courbe du chômage allait s’inverser fin 2013 (…), après les deux claques des dernières élections municipales et européennes, il a dit avoir entendu les Français (…), et il a inventé, tout seul, la réforme territoriale (…). Bref.

         Et puis, lundi dernier sur l’île de Sein, nous avons eu droit à un aspect nouveau de sa personne : le Président-dégoulinant !

         Un discours sans tribune protégée, sous la pluie battante, son manteau et ses lunettes ruisselaient, et, comble du ridicule, les gouttes s’écoulaient au bout de son nez avant de tomber dans le vide…politique !

         Telle fut la vision affligeante que nous a donné l’homme qui dirige (le terme est mal choisi) la 5e puissance mondiale et la 2e économie européenne.

         Alors il a téléphoné à Manuelo VALLS, dit le Torero-de-Matignon, et a exigé la démission du gouvernement, trois têtes de ministres (Arnaud de MONTEBOURG, Benoit HAMON, Aurélie FILIPPETTI), et la vallse des autres. Le pilote c’est toujours Lui-Président…avant que l’avion ne s’écrase !

         Alors, Manuelo, content de ne pas perdre sa place après 147 jours de présence (le vin est bon à l’Elysée), a réfléchi pendant 24 heures pour garder une équipe qui perd sa légitimité en ne redressant pas la France.

         Cette équipe aura deux os sans moelle à ronger : le surréaliste pacte de solidarité et la réforme territoriale envisagée sans consultation adéquate.

         Une nouvelle tête, en principe plus pleine que les autres, sauve l’honneur de ce « gouvernement VALLS 2 » : Emmanuel MACRON, nouveau Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique, ex de la Banque Rothschild.

         Le psychodrame de ce remaniement est consommé, sans panache, la séance de bisous et de sourires béats dans la cour de l’Elysée a débuté cematin, lors du premier Conseil des Ministres du nouveau gouvernement.

         Français taisez-vous et ne descendez surtout pas dans la rue qui, comme chacun sait, appartient aux islamistes qui veulent tuer du Juif (dixit).  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°94

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 5 juin 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La réforme territoriale : faire oublier les erreurs des socialistes et…les 18 % de popularité du Président !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Rien de tel pour faire oublier un dossier que d’en inventer un autre, en lui donnant une importance plus grande….pour noyer le poisson !

         Il faut dire que les erreurs socialistes à faire oublier sont nombreuses :

- la risible absence de maîtrise de l’ancienne équipe gouvernementale par Jean-  Marc AYRAULT, ancien Premier Ministre (fan de la marque VW…),

- les couacs d’écoliers de certains ministres, incapables de mesurer leurs   propos devant les caméras et les micros (The Voice en pire…),

- l’affaire de l’inoubliable Léonarda DIBRANI, qui a ridiculisé un Chef de l’Etat   en mal d’autorité (arrogante, elle lui a juré de revenir…),

- les Verts se donnant des allures d’Elus respectables dans leurs nouveaux vêtements mal taillés (s’habiller élégamment n’est pas à la portée de tous…),

- la nomination d’un torero au poste de Premier Ministre (alias pousses-toi de là ou je t’encorne…),

- la ridicule élection de Jean-Philippe (dit Harlem, ça fait mieux…) DESIR, au poste trop lourd pour ses fragiles épaules de Premier Secrétaire du PS, et sa nomination non moins ridicule au Poste de Secrétaire d’Etat chargé des Affaires

  Européennes (désormais il voyage gratuitement, plus de contraventions…),

- une dette d’Etat à faire exploser une calculatrice (fabriquée en Chine…),

- un niveau de fiscalité jamais atteint, pour faire plaisir à Bruxelles (correction du déséquilibre du budget de l’Etat, bien entendu…),

- les retraites non réévaluées (ils aiment l’argent des Vieux, pas les Vieux…),

- la suppression des peines plancher (sors petit et fais attention en traversant…),

- mais surtout les 18 % de popularité du Nain-de-l ’Élysée (plus à l’aise sur un scooter qu’à la tête de la 5e puissance mondiale…) ! Du jamais vu !

         Alors, l’idée lui est venue de sortir un autre lapin du chapeau : la réforme territoriale ! Au lieu de donner la parole aux Français, dans les régions susceptibles d’être modifiées, il se passe de leur avis, et concocte, à 22 heures, sur le coin de son bureau trop grand pour sa taille, une liste de « régions des copains » qui provoque une bronca qui ne fait que commencer.

UN SEUL MOT POUR QUALIFIER TOUT CELA : AMATEURISME !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

25 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°105

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 24 août 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Arnaud de MONTEBOURG et Benoit HAMON : deux faux-culs en mal de notoriété !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Tout fini par arriver…même le coup pied des deux ânes précités au Président de la République, au Premier Ministre et aux branques faisant office de ministres de l’actuelle équipe gouvernementale !

         Ce dimanche de la fête de la rose de Frangy-en-Bresse a tenu toutes ses promesses…rien que des épines !

         Magique moment de maladresse et d’insolence : dialectique en dérapage contrôlé, mouvements de bras exagérés pour le grand, regard vitreux pour le petit, tous les deux dans une même attente d’applaudissements rares, fermement décidés à se tirer une balle dans le pied. Un peu de théâtre que diable.

         Au soir de sa vie, Clémenceau, en contemplant son petit roquet s’égosiller, dit à un visiteur : « c’est un vrai ministre, il aboie en reculant » !

         Voilà des mois que cela devait leur peser sur le haricot : le redressement d’Arnaud au maximum de son improductivité, l’école de Benoit pas faite pour lui et trop grande pour ses petits neurones.

         Il fallait faire quelque chose pour se faire remarquer face aux micros et aux caméras : ils ont décidé de se faire sauter le caisson !

         Lorsque je prétends que les socialos d’aujourd’hui font tout pour être chassés du pouvoir, nous en avons encore une preuve.

         Tous les ministres socialistes, y compris nos deux flingueurs maladroits, ont cautionné une politique sans envergure, des réformes d’apparence préparées à la hâte et avec opportunisme, des lois pour flatter leur électorat musulman composé de chômeurs vendeurs de drogue et d’armes à feu dans des cités où le non-droit interdit l’accès aux véhicules de Police.

         Lorsque l’on fait partie d’un gouvernement on ferme sa gueule ou on se casse ! Le délitement de nos institutions devient insupportable.

SOCIALISTES...DEHORS !

         Et pendant ce temps : Lui-Président revient de sa balade à Mayotte, île à la pointe de la culture française des immigrés clandestins (40 % de la population !!!). Une couronne de fleurs autour de son petit cou gras, ils l’acclamèrent...dans l'attente de papiers officiels ouvrant des droits auxquels ils n’ont pas droit.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

23 août 2014

L’HYPOCRITE NEUTRALITE DU NI-NI

Article transmis par Joseph Castano

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre »  (Winston Churchill)

La guerre qui oppose actuellement Israël au Hamas a eu pour conséquence de voir émerger dans la plus grande hypocrisie des partis politiques, une sorte « d’union sacrée » hétéroclite et contre-nature préconisant en guise d’engagement le « ni-ni ».

            C’est ainsi, qu’hormis l’extrême gauche, les communistes, les verts (dont on sait qu’ils sont rouges à l’intérieur) et une partie du PS qui ont eu l’honnêteté intellectuelle (oui, oui !) de se déclarer favorables au Hamas, les autres, la « majorité silencieuse », allant de l’extrême-droite au reste du PS, a explicité sa déconcertante neutralité par un sophisme sibyllin se résumant en un « ni-ni » peu ragoûtant, doctrine méditerranéenne voulant dire : « ni Israël, ni Hamas » !

            Cette logique prônée par des partis aussi disparates et antinomiques n’est rien moins que fallacieuse dans la mesure où le principal argument de ce raisonnement est exclusivement électoral. D’un côté le vote juif minoritaire mais puissant, de l’autre, le vote arabo/africain majoritaire. Voilà de quoi faire réfléchir nos chefs de partis en quête de suffrages qui pourraient s’avérer décisifs lors des prochaines échéances électorales...

           En 1967 lors de la « guerre des six jours », puis en 1973, celle de la « guerre du Kippour », hormis l’extrême gauche et les communistes, les partis politiques de droite s’étaient rangés, dans l’ensemble, du côté de l’état hébreu. C’est qu’à cette époque, le vote arabo/africain était négligeable… Aujourd’hui, la donne a changé car, toutes vannes ouvertes, le flux migratoire en provenance de ces pays s’est démultiplié (notamment depuis l’arrivée au Pouvoir du couple Giscard/Chirac et son aberrant « regroupement familial ») et les naturalisations se sont accrues exponentiellement… Ce sont ces nouveaux « Français de papiers », électeurs en puissance, qu’il faut désormais courtiser… et nos chefs de partis en ont pleinement conscience. Ainsi, de crainte de heurter la sensibilité d’un public catégoriel et se priver de ses voix, ils n’osent, par pure hypocrisie, s’exprimer sur le sujet et clarifier leur position. Mais ils ne sont pas les seuls adeptes de ce « ni-ni » burlesque !... Nos grandes entreprises de travaux publics et bâtiments, d’ordinaire si prolixes, frétillent déjà d’impatience à l’idée de contribuer à la reconstruction de Gaza…

            Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit : « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu12:30). Cette phrase a été reprise à travers la planète durant des lustres par de nombreux chefs militaires et responsables politiques … Elle pourrait très bien s’adresser à la classe politique française dans le but de polariser la situation présente et exiger une réponse manichéenne d’interlocuteurs par trop frileux : Alliés d’Israël ou pas ? Alliés du Hamas ou pas ? Ou bien vous êtes pour l’un, ou bien vous êtes pour l’autre ! Précisez votre pensée !

            Ce serait, là, une incitation de ces derniers à choisir leur camp dans un conflit qui ne se mérite pas le « luxe » de la neutralité. Car nous, Français, Occidentaux, nous ne pouvons demeurer neutres face au terrorisme international, au fondamentalisme islamique, à la guerre sainte déclarée au monde libre et à l’islamisation programmée de la France. Que nous le voulions ou pas, nous sommes concernés par ce conflit : La gravité de la situation internationale, le massacre des chrétiens d’Orient, la barbarie sans borne des « fous de Dieu »  et leur velléité hégémonique, nous interdisent la moindre ambivalence… et Pierre Billon de faire remarquer que : « La neutralité c'est une chose qu'on trouve dans les discours, pas dans le cœur des gens ».

En temps de guerre, personne n’est obligé de respecter la neutralité. Que l’on se souvienne de ce qui est arrivé à la Belgique lors de la Seconde Guerre Mondiale. La Belgique était supposée être un pays neutre. Elle ne voulait pas participer aux hostilités qui ravageaient l’Europe. Puis un jour, sans envoyer d’avertissement ni d’ultimatum, l’Allemagne l’envahit. Du jour au lendemain, des parachutistes allemands furent largués pendant que leurs troupes blindées traversaient rapidement la frontière. La neutralité de la Belgique était ainsi violée.

La situation n’est guère différente aujourd’hui et nos « têtes pensantes » feraient bien de se persuader que, si rien ni personne ne stoppe la progression fulgurante de cet islam conquérant, la neutralité qu’ils affichent aujourd’hui ne saurait préserver le pays du désastre annoncé et exempter leur responsabilité. « Les places les plus chaudes en enfer sont réservées à ceux qui lors des grandes crises morales maintiennent leur neutralité ». Nos politiques devraient méditer sur cette mise en garde de Dante…

            Nous vivons, nous Français, dans la plus profonde apathie –voire, inconscience- une guerre permanente de quartiers… L’actualité quotidienne le démontre. Le moindre prétexte stimule désormais l’ardeur belliqueuse des « jeunes » de nos cités qui, cagoulés, se livrent aux pillages, incendies, destructions et quand, enfin, l’ordre est donné aux forces de police d’intervenir après moult saccages, elles sont accueillies avec jets de pierre, barres de fer, battes de base-ball, cocktails Molotov et, désormais, des armes à feu à balles réelles, ce qui constitue un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale.

Ce ne sont désormais plus des manifestations revendicatrices qui ont lieu… mais de véritables scènes de guérilla urbaine, préludes à une inévitable guerre civile que les plus avertis prophétisent déjà et qui se généralisent dans toute la France, sous l’œil désabusé des forces de l’ordre dont l’action est le plus souvent neutralisée par celle de la magistrature.

C’est cette « minorité agissante » composée de truands, dealers, djihadistes et terroristes formés pour la plupart en Syrie et en Irak, qui constituent la « 5ème colonne » dont nombre de spécialistes du Renseignement dénoncent ouvertement « l’activité souterraine », criminelle ou délictuelle. Ils sont désormais prêts pour la curée. Qu’Israël, notre ultime rempart au tsunami islamiste vienne à céder et la déferlante des « fous d’Allah » s’abattra sur la France puis sur l’Europe. Alors, nos « bien-pensants ni-ni » seront à leur tour défenestrés et l’Histoire traînera leurs noms dans la fange. Mais ce sera une piètre consolation pour un peuple enchaîné. Jamais la prophétie de Lénine n’a été aussi véridique et sur le point de se réaliser : « L’Occident nous vendra la corde pour le pendre ».

José CASTANO

 

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8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’Algérie et pour  que  sa  mémoire  demeure.

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Congrès VERITAS

Samedi 21 septembre 2014, dès 14h, salle Roger Ferrière, Esplanade du Levant (à proximité de la Mairie) – 06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR

Entrée libre - Contacts : 06.99.55.28.79 – 06.76.13.12.76 – 06.16.58.40.99 –

Courriel : comiteveritas@free.fr ou Albator5569a@free.fr

Le programme vous sera adressé sur simple demande

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Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 - Dimanche 5 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

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21 août 2014

PIERRE LAGAILLARDE - BIOGRAPHIE

17 août 2014, nous apprenons ce matin le décès de Pierre LAGAILLARDE.
Son nom est gravé à tout jamais dans les mémoires de tous ceux qui voulaient rester en Algérie Française...
Nous sommes tous très tristes.
H.C et Geneviève de TERNANT.

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BIOGRAPHIE DE MICHEL DELENCLOS BIOGRAPHE, CHERCHEUR EN HISTOIRE.

            LAGAILLARDE Pierre, René, Roger dit LAON. Né à Courbevoie (Seine) (15.05.1931-17.08.2014) -Son père Henry, juriste, bâtonnier, chef du contentieux de la compagnie «l'Abeille» à Courbevoie, ami de l'avocat Jean Gallot, et sa mère bâtonnier (la seule femme bâtonnier en AFN) à Blida.

            Ses parents arrivent en Algérie en 1932, tous deux avocats, ils s'installent au barreau de Blida, puis seront bâtonniers. En 1944, son père, Henry, est au cabinet d'Henri Queuille, membre du Gouvernement provisoire de la République française «GPRF» à Alger. Etudes au lycée Duveyrier à Blida jusqu'en 1948, avec un baccalauréat de philosophie. Inscrit à la faculté de droit d'Alger, qu'il quitte en 1950 pour celle de Paris où il obtient sa licence en 1951. Avocat au barreau de Blida, à partir de 11/1951, et y exerce jusqu'en 10/1955 ; il y assure notamment la défense d'un terroriste du «FLN».

            En 03/1953, il épouse Suzanne de Beaumont (née Durand) dont il a 1 fils, Pierre-Jean et, dont il divorce en 11/1956. Résilie son sursis pour être affecté au 66è régiment d'artillerie à Oran, au «GAOA» no 3 à Sétif, puis à l'école d'artillerie de Châlons-sur-Marne en 04/1956, et obtient son brevet de parachutiste. Rejoint le 20è groupe d'artillerie parachutiste en Algérie. Démobilisé, il rejoint le barreau de Blida et s'inscrit en doctorat à la faculté de droit d'Alger.

            En 03/1957, il se remarie avec Elisabeth (dite Babette) Meslet dont il a 1 fils, Marc, né en 1958. Membre de l'ACUF. «Association des combattants de l’Union française». Ami de Bernard Mamy. Ecole d'officiers de Châlons-sur-Marne dont il sort avec des notes très favorables: "Intelligent, vif, énergique mais préférant la pratique à la théorie.". Participe à la guerre d'Algérie avec le grade de sous-lieutenant dans les parachutistes.

            Est démobilisé en 09/1957. Ami de Jean Taousson, journaliste à l’ «Echo d’Alger» puis à «Paris Match». Président de l'AGEA «Association générale des étudiants d’Alger», élu le 02.12.1957, succédant à Jean Gautrot, et à ce titre fait partie d'un comité de vigilance créé à Alger. Ami de Jacques Merlot.

            Le 26.04.1958, au monument aux morts d'Alger, il jure devant la foule: "La prochaine manifestation sera la bonne!". Membre du Comité de salut public «CSP», annoncé dans la soirée du 13.05.1958, aux côtés du général Jacques Massu, Robert Martel, du colonel Roger Trinquier.

            Le 13.05.1958, il déclare: "Les CRS nous ont provoqués sans aucune violence de notre part. Tous au Gouvernement général pour renverser ce régime pourri! Laisserez-vous brader l'Algérie? Etes-vous prêts à vous battre pour elle?..".

            Lors des événements de 05/1958, il se rend à Paris pour connaître l'état d'esprit de l'opinion en général. Membre du Comité de Salut public avec 6 autres civils: P.aul Moreau, Gabriel Montigny, Joseph Jolivet, André Baudier, Rodolphe. Parachini et Armand Perroux auxquels sont adjoints Jacques Massu et les colonels Ducasse, Jean Thomazo et Roger Trinquier.

            Le 22.05.1958, il fait partie de la mission «clandestine» envoyée en métropole avec le commandant Robert Vitasse puis rencontre le général Roger Miquel à Toulouse et se rend à Paris, dans le contexte de l'opération «Résurrection». Membre du Mouvement patriotique du 13 mai «MP13» créé en 06/1958. Militant du Front Algérie française «FAF». Député non-inscrit d'Alger-ville 1ère circonscription, élu le 30.11.1958, jusqu'au 05.05.1961  (Par décision n° 61-2D du 18.07.1961, il est déchu de plein droit de sa qualité de membre de l’Assemblée nationale, à compter du 05.05.1961). (JORF du 29.07.1961).

            A la suite du discours de De Gaulle sur l'autodétermination du 16.09.1959, il réclame: "la Haute Cour pour De Gaulle, l'autodétermination est un crime...seule la rébellion peut réussir.". Rejoint le Rassemblement Algérie française «RAF» (1) de Georges Bidault dont le représentant à Alger est Georges Lopinto. Membre du "Comité de Vigilance", créé à Alger le 13.10.1959, autour d’Arnould, Lopinto, Bernard Lefevre, Robert Martel. Participe à la création du Comité d'entente des mouvements nationaux, en 11/1959.

            Le 19.12.1959, il est présent au stade de St. Eugène à Alger, lors du meeting présidé par Georges Bidault. Patron du camp retranché dans les facultés à Alger le 24.01.1960. Dès le début des Barricades, avec Joseph Ortiz, il reçoit le sergent Marc Flament, dépêché par le colonel Marcel Bigeard.

            Le 31.01.1960, les colonels Henri Dufour et Joseph Broizat lui remettent les conditions honorables de reddition.

            Le 01.02.1960, alors qu'il se rend,  le 1er RCP et le 3è RPC, lui présentent les honneurs. Lui seul devait être inculpé d'atteinte à la sûreté  intérieure de l'état lors des Barricades (parole non tenue par le pouvoir). Arrêté, il est d'abord incarcéré à Maison-Carrée, puis il est écroué à la Santé.

            Le 02.02.1960, il  fait savoir, dans un premier temps, au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin qu'il choisissait pour défenseur, l'avocat Jean Louis Tixier-Vignancour; puis, finalement, il annonce de prendre pour défenseur, Jean Gallot. Dans une lettre adressée au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin, il explique qu'il «ne veut pas que cette affaire soit politisée» et qu'il n'a en vue «que les intérêts de la patrie».

            Le 01.06.1960, à l'Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen, le colonel Thomazo et André Mignot demandent sa libération. Sa suspension de détention n'est repoussée qu'à 18 voix de majorité: 219 contre 201 avec 59 abstentions et 56 absents. (Selon Kauffer elle est rejetée à 284 voix contre 175) et selon René Saive, dans "l'Echo d'Alger" du 02.06.1960, par 268 voix contre 165 et 55 abstentions).

            Lors de son procès, qui se tient du 03.11.1960 au 02.03.1961, il a pour défenseurs Maître Jean Gallot, Denise Macaigne et Vignoles. Mis en liberté provisoire le 16.11.1960. Le 24.11.1960, il «fait» la couverture de «l'Express», avec un article de Jean-Marie Domenach qui, en page intérieure écrit notamment: «Pierre Lagaillarde et les autres accusés du «Procès des Barricades» sont les victimes du changement non dit de la politique algérienne du gouvernement: ce n'est pas Lagaillarde qui a changé, ce sont les autres.». Pierre Sultana, Alain. Mentzer et Pierre  Aoustin (tué dans le maquis «OAS» de l’Ouarsenis le 06.04.1962) l'aideront à regagner l'Espagne, le 05.12.1960, avec Jean-Jacques. Susini, où il se réfugie d'abord à Madrid. Depuis Madrid, et par l'intermédiaire de l'avocat, Denise Macaigne, Lagaillarde adresse une lettre à ses juges pour expliquer sa fuite: «Je ne peux à ce jour révéler les discussions qui précédèrent mon départ, mais le tribunal doit néanmoins savoir que j'ai quitté l'armée pour rejoindre l'armée.».

            Ami de Jacques Chirac. Le 06.12.1960, l’avocat Tixier-Vignancour le rencontre à Madrid avec Serrano Suner. Le 07.12.1960, malgré l'intervention de l’avocat Jean-Baptiste Biaggi, son immunité parlementaire est levée. Le 31.12.1960, à Madrid, avec Raoul Salan, Marcel Ronda et Jean-Jacques Susini, il signe un appel à voter "non" au référendum du 08.01.1961.

Document confié à l’Abbé Vincent Serralda (2) pour transmission aux responsables du «FAF» à Alger et une large diffusion dans toute l’Algérie.

 

Non au référendum

 

            Lagaillarde est désigné, avec Marcel Ronda, comme chargé de l'Action au sein du «GPAF» (3) créé le 15.01.1961 par Joseph Ortiz et qu'il quittera rapidement. Le 11.02.1961 en Espagne, il participe, en présence de son épouse Elisabeth, à la création du sigle «OAS» avec J-J. Susini. Condamné par le «TPFA» de Paris le 02.03.1961, à 10 ans de détention criminelle par contumace, le procureur ayant requis une peine de 20 ans.

            Le 18.07.1961, le Conseil constitutionnel déclare: «Est constatée de plein droit la déchéance, à compter du 05.05.1961, du sieur Lagaillarde (Pierre) de sa qualité de membre de l'assemblée nationale.». Le 24.08.1961, dans une lettre adressée au comité algérois de l'OAS, et voulant réaffirmer son autorité, il annonce son intention "d'effectuer une tournée d'inspection des différents réseaux en Algérie", rappelant ainsi qu'il est membre fondateur de l'OAS puis de "la direction centrale" de Madrid. En 09/1961, en Espagne, avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy, Marcel Bouyer, Jean Meningaud et le docteur Bernard Lefevre, il signe "l'Appel aux Français". Arrêté en Espagne le 06.10.1961, avec le "Groupe de Madrid".

            Le 27.10.1961, est mis en résidence surveillée à La Palma (Canaries) avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy et J. Ortiz. Le 01.11.1961, il adresse un communiqué à la presse dénonçant R. Salan comme étant responsable des "traitements indignes" imposés par le gouvernement espagnol aux "exilés".

            Le 02.07.1962 depuis Santa Cruz de Las Palmas, il demande aux Français d'Algérie de ne pas quitter le pays et, s'ils l'ont fait, d'y revenir "le plus rapidement possible". Ce qui fait écrire à l’historien Jean Monneret en 2000: "Comme l'Algérie est belle, vue des îles Canaries!".

            Est libéré le 20.07.1962, avec d'autres exilés des Canaries comme Joseph Ortiz et le colonel Charles Lacheroy, et déclare: "Seul le destin de l'Algérie m'intéressait. Je n'ai aucune arrière-pensée politique. J'abandonne toute idée de revanche.".

            Crée à Alicante, le lycée français dont il sera le surveillant général, en 11/1966, et son épouse professeur. Amnistié, il  entre en France en 1968 et redevient avocat, bâtonnier à Auch où son fils Pierre-Jean prendra sa succession. En 1978, avec le soutien de Jacques Dominati, il  tente de rallier les Pieds-noirs à V. Giscard d'Estaing. En 1981, lors de la campagne présidentielle, il appelle à voter Jacques Chirac. Membre de Solidarité et défense des libertés «SDL» (4) avec J. Taousson, association créée par Charles Pasqua le 09.12.1981. Croix de la Valeur militaire. Titulaire de 2 citations. 

(1) Rassemblement Algérie française. Mouvement créé le 19.09.1959, à l’initiative de Georges Bidault, en réaction du discours de De Gaulle sur «l’ «Autodétermination», pour refuser «l’autodétermination qui n’est qu’une indétermination et dénoncer l’inconstitutionnalité et l’illégitimité d’une offre de sécession de 12 départements français». 

(2) Serralda Vincent (12.06.1905-20.09.1998) né à l’Arba (Algérie française) décédé à Nanterre. Sa famille arrive en Algérie dès 1832. Son père deviendra invalide de guerre en 1916. Durant la seconde guerre mondiale, il participe à la libération de la France, au sein de la 2ème division marocaine. Il sera le curé de la paroisse Saint-Jean-de-Dieu à Dalmatie, près de Blida (aujourd’hui Ouled Yaiche), et le dernier, de 1955 à 1962.

(3) Gouvernement provisoire de l’Algérie française. Dans une lettre du 14.01.1961, J. Ortiz informe le Front Algérie française «FAF» qu’il reprendra la lutte ouverte : «Le «GPAF» verra officieusement le jour le 17 courant en raison de l’urgence, et officiellement le 24.01.1961, anniversaire des Barricades où, il y a un an, le «FNF» montrait que l’Algérie française était une cause digne des plus grands sacrifices.».

(4) Solidarité et défense des libertés. Mouvement créé par Charles Pasqua, le 09.12.1981.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire 

DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

BIOGRAPHIE :

Sa biographie figure dans «Dictionnaire, De Gaulle». 

De J. Verges, M. Courrege, M. Zavrian "Les disparus", Ed. La Cité.

De M. et S. Bromberger "13 complots du 13 mai", Ed. Fayard, 1959. Auteur de "On a triché avec l'honneur", Ed. Table ronde, 12/1960.

De C. Paillat "Dossiers secrets de l'Algérie", Ed. Presses de la Cité, 1961.

De H. Azeau "Révolte militaire, Alger, 22.04.1961", Ed. Plon, 2001.

De J. Delarue "L'OAS contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De P. Vidal-Naquet "Face à la raison d'Etat", Ed. La Découverte, 1989.

De Duranton-Crabol "Le temps de l'Oas", Ed. Complexe, 1995.

De A. Deroulede "Oas", Ed. Curutchet, 1997. De C. Nick "Résurrection", Ed. Fayard, 1998.

De J. Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De R. Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De Anne Dulphy «Les exilés français en Espagne depuis la seconde guerre mondiale : des vaincus de la Libération aux combattants d’Algérie française : 1944-1970», Ecole polytechnique année 2002, volume 67 n° 67, pages 96 à 101.

De F. Audigier "Histoire du Sac", Ed. Stock, 2003.

De R. Delpard "Les oubliés de la guerre d'Algérie", Ed. Michel Lafon, 2003.

De J.P. Mefret "Bastien-Thiry", Ed. Pygmalon, 2003.

De Ph. Bourdrel "Le livre noir de la guerre d'Algérie", Ed. Plon, 2003.

De M. Faivre "Conflits d'autorité", Ed. L'Harmattan, 2004. «Dictionnaire, De Gaulle», Ed. R. Laffont, 2006.

De Michel Delenclos «Les Mots des uns, les Maux des autres. La France et l’Algérie», Ed. G. de Bouillon, 2008. De J-B. Ramon «l'Oas et ses appuis internationaux», 2008-

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13 août 2014

ORAN 5 juillet 1962. LEÇON D'HISTOIRE SUR UN MASSACRE.

Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre, éditions Vendémiaire, Paris

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Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet) 

 le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

 le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

G Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/GAOR signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3).

Document ALN du 5 juillet 1962

Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

JF PAYA

EN ALGÉRIE MÊME DANS L’OPPOSITION ON A OCCULTE OU TRAVESTI CE MASSACRE.

Du 19 mars au 5juillet 1962 : une périlleuse transition  www.algeria-watch.org/fr/article/hist/1954-1962/5_juillet_1962.htm

EXTRAITS

En revanche, le jour de l’indépendance, les Algériens ont sublimé leur crainte. Il ne fut pas question de ne pas être au rendez-vous avec l’histoire. Ainsi, dès les premières heures de la matinée du 5 juillet, les Algériens se sont donné rendez-vous pour manifester dans l'allégresse l'indépendance durement acquise. Aux environs de midi, des coups de feu sont tirés sur des Algériens qui voulaient hisser le drapeau algérien à la place d'armes. Cette fusillade a été sans doute celle de trop car la riposte ne s'est pas fait attendre non plus. Le bilan de la journée fut lourd en vie humaine. En effet, pour brève qu'ait été la riposte( environ 30 minutes d'après le général Katz) à laquelle ont participé des ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) et même des civils algériens, le nombre de morts était tout de même important. Il y avait 25 morts parmi les Français (46 selon Fouad Soufi) et plus de 80 Algériens. Ainsi la colonisation s'est achevée comme elle avait commencé en 1830, c'est-à-dire dans le sang.

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10 août 2014

PELERINAGE 2014 DES ORANAIS A LOURDES

Loudes flyer 2014

Lourdes 2014-08

Merci à Georges Viéville.

Voyage des Oranais à Lourdes le 17 août 1933 de la collection Jocelyne Sanchez-Quessada et Antoine Sanchez

 

Oran- SDV- 4941- Lourdes 17 août 1933- Quessada Jocelyne

 

Oran- SDV- 4942- Lourdes 17 août 1933

 

Oran- SDV- 4943- Lourdes 17 août 1933

 

Oran- SDV- 4944- Lourdes 17 août 1933- 09

REPORTAGE DE L’AOBR AU PELERINAGE 2014 DE L’ORANIE A LOURDES

Article sur l'édition Martigues-Pèlerinage à Loudes 001

Pèlerinage des l'Oranie à Lourdes août2014 001

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