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31 octobre 2011

DU TROISIEME SIECLE AVANT JC A 1829

            Des origines d’Alger, nous ne savons pas grand chose. Le nom punique de la ville « Ikosim » apparaît pour la première fois sur les pièces de monnaies. Il signifie « île des mouettes », « île des hiboux », « île des épines ». La cité punique a été fondée au IIIe siècle av. J.C.
            De ce nom (Ikosim) dérive son nom romain « Icosium ». Vespasien lui octroya les privilèges du droit latin ; elle devint une colonie avec des droits réduits par rapport aux colonies de droit romain.
            Le père Hardouin fut le premier à identifier Icosium à Alger. Par la suite, plusieurs savants, professionnels et amateurs partirent à la recherche d’Icosium. Citons parmi eux, Shaw, Berbrugger, Devoulx, Gavault, Gsell et Leschi ; ils se mirent à la collecte des antiquités trouvées suite aux démolitions entreprises dés l’occupation française. Plus tard, M. Leglay réussit à mettre au jour de nouveaux documents qui ont enrichi la liste établie par ses prédécesseurs. Cependant, le manque de fouilles archéologiques limite notre connaissance de la ville antique qui reste ensevelie sous les constructions d’époques postérieures.
            Durant la période musulmane, Bologhine Bnou Ziri fondait la ville connue sous le nom de Djazaïr Bani Mezghena et ce en 950 ap.J.C.
            En 1082 ap.J.C., les Almoravides, sous le règne de Youssouf Bnou Tachfine, prenaient possession de la ville ; Ils ont édifié la Grande Mosquée d’Alger. La ville ne tarda pas à tomber entre les mains des Hammadites, sous le règne d’El Mansour Bnou Nacer. En 1152 ap.J.C., Alger faisait partie de la dynastie des Almohades, puis de celle des Zianides qui ont doté la Grande mosquée Almoravide d’un minaret. Vu ses richesses, en 1510 ap. J.C., les Espagnols l’assiégeaient et bâtissaient sur un îlot de la baie d’Alger une forteresse « penon » destinée à bombarder la ville et à prévenir son approvisionnement. En 1529, Kheireddine détruisait cette forteresse et construisait la jetée qui porte son nom.
            Cette date marque le début de la régence d’Alger connue sous le nom d’ « El Mahroussa », de « La petite Istanbul» et d’« El Djazaîr ». La ville ancienne appelée Casbah d’Alger est aujourd’hui classée patrimoine universel.

- Ikosim est fondée par les Phénicien à l'emplacement de ce qui deviendra Alger.

203 Avant JC

- Massinissa roi Berbère défait Syphax, réuni les deux royaumes (Masaesyles et Massyles) en royaume de Numidie et se met sous la protection de Rome.  Ikosim se transforme en Icosium (Ile aux mouettes)

148 Avant JC

- Décès de Massinissa à qui succèdent, ses deux fils et son neveu Jugurtha, qui par intrigues devient Roi de Numidie.  Alger porte le nom d'Ikosium.

104 Avant JC

- Après 7 ans de guerre contre les Romains, Jugurtha qui a été trahi par son beau-père est emmené à Rome ou il est étranglé.

46 Avant JC

- Juba Ier, roi de Numidie, qui est l'allié de Pompée, se donne la mort après avoir été vaincu par César. Son fils, Juba, est emmené à Rome ou il y sera élevé.

15 Avant JC

- Juba II, est mis sur le trône de Numidie par Auguste (Octave) qui règne sur Rome. Il choisi comme capitale Caesarea (future Cherchell). Il fera édifier prés de Tipasa le mausolée dit « Tombeau de la Chrétienne », une Pyramide conique.

1

- Naissance de Jésus Christ.

24

- Mort de Juba II. Son fils Ptolémée lui succède.

40

- Ptolémée est assassiné à Lyon sur ordre de Caligula, qui s'empare de sa fortune et du royaume de Numidie.

41

- La Numidie devient une Province Romaine.
- Les Romains imposent la culture du blé (la Numidie sera le grenier de Rome) et comme le pays est très sec ils y édifient de nombreux aqueducs.

180

- Apparition du Christianisme, qui va rapidement se propager parmi les Berbères.

354

- Naissance à Thagaste (qui deviendra Souk Ahras), de Aurelius Augustinus, plus connu sous le nom de Saint Augustin.

395

- Saint Augustin devient évêque d'Hippone (prés de Bône, Annaba)).

429

- Invasion de la Numidie par les Vandales aux ordres de Genséric.

430

- Mort de Saint-augustin durant le siège d'Hippone qui s'achèvera par la destruction de la ville par les Vandales. Genséric ouvre alors une longue période de pourparlers avec Valentinien, empereur d'Occident.

455

- Pillage et destruction de Rome par Genséric qui est couronné héros du monde barbare.

477

- Mort de Genséric.

533

- Le Vandale Gélimer, arrière petit-fils de Genséric est vaincu par le Byzantin Bélisaire. La Numidie passe sous domination Byzantine.

589

- Victoire de Salomon, successeur de Bélisaire, sur les Berbères de l'Aurès

571

- Naissance de Mahomet, prophète de l'Islam.

622

- Hégire. Début de l'ère musulmane

632

- Mort de Mahomet.

647

- Invasion du Maghreb (Afrique du Nord) par les Arabes, qui écrasent les Byzantins.

666

- Troisième expédition conduite par Sidi Okba, qui se termine par l'occupation partielle du Maghreb, et l'islamisation des Berbères.

683

- Un chef Berbère, Koceïla, défait les troupes Arabes d'Okba qui est tué au sud de Biskra (aujourd'hui Sidi Okba).

686

- Les Arabes reprennent le dessus et Koceïla est tué près de Kairouan en Tunisie.

690

- Une femme légendaire prend la tête de la résistance aux Arabes, c'est la « Kahena », une Berbère, qui soulève la région des Aurès et défait le chef Arabe Hassan.

702

- La Kahena est trahie par son fils adoptif, un Arabe du nom de Khaled, elle est décapitée par Hassan qui envoie sa tête à Damas.

710

- Invasion de l'Espagne par les Arabes.

732

- Bataille de Poitiers en France où les Arabes sont battus par les Francs de Charles Martel.

762

- Fondation du royaume Rostemide au Maghreb Central (Berbérie!)

788

- Fondation du royaume Idrisside au Maghreb Ouest (Maroc!)

800

- Fondation du royaume Aghlabides au Maghreb Est (Tunisie!).

952

- Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djazair (futur Alger), par référence aux quatre îlots qui font face au rivage.

1051

- En représailles aux exactions des Berbères du Sud, le Sultan « Fatimide » du Caire « offre » le Maghreb Central, aux Beni Hilal, qui l'envahissent et saccagent tout (Verger, champs, forets etc.) et détruisent aussi les maisons et les édifices publics. Les Berbères sont repoussés dans les montagnes pauvres.

1055

- Les Berbères du sud, Almoravides, sous le commandement du chef militaire Yahya remonte vers le nord puis pousse leurs conquêtes vers l'Est.

1082

- Alger est prise par les Almoravides, qui regagnent ensuite Marrakech au Maroc.

1147

- Le dernier roi Almoravide est tué à Marrakech

1159

- Les Almohades qui ont remplacés, les Almoravides, entreprennent de reconquérir le Maghreb, et obligent les vaincus, Juifs et Chrétiens à se convertir à l'islam sous peine de mort.

1236

- Le Maghreb est divisé en Trois nouveaux royaumes, avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central, Tunis et Fez pour les deux autres.

1270

- Mort de Saint-Louis, roi de France, à Tunis.

1375

- Par altération El-Djezaïre donne Alguère en Catalan, avant de devenir Alger.

1450

- La « Cie marseillaise des Concessions d'Afrique » s'installe sur la cote Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc....

1492

2 Janvier : -  En Espagne les rois Catholiques entre dans Grenade, la dernière ville occupée par les Musulmans.
- Les Juifs et les Musulmans sont persécutés et ils doivent soit se convertir au Christianisme soit s'exiler au Maghreb.

1493

- Les pirates et corsaires maghrébins attaquent les cotes d'Espagne

1505

15 Septembre : - Une flotte Espagnole prend Mers El-kébir.

1509

19 Mai : - Une armada espagnole s'empare d'Oran.

1510

- La ville de Bougie est prise par les Espagnols puis ils mettent le siège devant Alger qui sans combattre, livre les îlots rocheux (El-Djazair) sur lesquels les Espagnols construisent une Redoute.

1514

- Aroudj Barberousse et ses frères, dont l'intervention était sollicitée par le Cheik d'Alger, s'emparent de Djidjelli, Alger, Cherchell, Ténès et Tlemcen.

1516

- Aroudj, un des quatre frères Barberousse, des pirates Gréco turcs, crée l'État d'Alger après avoir étranglé Selim el Toumi, le Cheik d'Alger, qui lui avait demandé son aide face aux Espagnols.
- Échec d'une expédition espagnole conduite par Francisco de Vero.

1518

- Aroudj Barberousse est tué par les Espagnols qui tiennent le fortin construit sur les îlots devant Alger. Son frère, Khair-Eddine, plus connu sous le nom de Barberousse, devant la menace des Espagnols et de ses voisins Arabes se met sous la protection du Sultan Ottoman d'Istanbul, qui le nome Pacha de la Régence d'Alger.

1529

- Barberousse réussi à s'emparer de la redoute Espagnole, devant Alger, la détruit et relie l'îlot à la terre ferme avec les débris, créant ainsi le port d'Alger, (El-Djezaïr signifie les îles en Arabe) qui n'était qu'un abri. Les territoires d'Alger, Constantine et Oran deviennent des Beyliks. Les ports servant de refuges aux pirates Barbaresques qui écument la Méditerranée et les cotes Espagnoles, Françaises et Italiennes.
- La Régence Turc, impose fortement les comptoirs français installés autour de La Calle dans le Constantinois.

1533

- Khair-eddine est nommé Amiral en chef de Soliman.

1541

23 Octobre : - Les troupes de Charles Quint, Empereur d'Espagne débarquent à l'embouchure de l'Harrach (prés de la future, Maison Carré) installent leur camps sur les hauteurs d'Alger, à l'emplacement qui deviendra le Fort-l'Empereur et assiègent Alger.
26 Octobre : - Une tempête détruit une grande partie de la Flotte de Charles Quint.
27 Octobre : - Au cours du siège d'Alger, un Français, le Sir Pons de Balaguer, Chevalier de Malte, plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant, prophétique : « Nous reviendrons ».
1 Novembre : - Les troupes de Charles Quint rembarquent au cap Matifou, à l'Est d'Alger. 

1543

15 Août : - Une armada Barbaresque de prés de 200 navires, aidée de 20 galères françaises, la France est l'allié des Barbaresques, arrive dans la baie des Anges et met le siège devant Nice, qui ne deviendra française qu'en 1860 sous Napoléon III. Catherine Segurane s'y distingue, en s'emparant d'un étendard Turc et en haranguant les défenseurs Niçois.

1546

- Mort de Khair-eddine.

1553

- La compagnie marseillaise des " Concessions d'Afrique " qui pêche le corail sur les côtes de Berbérie, depuis 1450, construit, à 12 km à l'Ouest de La Calle, au " Bastion de France " un fortin qui sera plusieurs fois démoli et reconstruit.

1558

- Désastre espagnol à Mostaganem

1571

- Miguel de Cervantès, l'auteur de Don Quichotte de la Manche, est retenu prisonnier à Alger par les pirates qui l'ont capturé au cours de la bataille de Lépante. Il y passera 5 ans (à Alger une grotte porte son nom) avant d'être racheté, six cents ducats, par des religieux.

1572

- Début de l'épidémie de peste, qui jusqu'en 1574 tuera le tiers de la population d'Alger

1580

- Une famine décime la population d'Alger

1587

- Création de la Régence d'Alger par les Turcs

1622

- Bombardement d'Alger par les Anglais.

1672

- Bombardement d'Alger par les Anglais, en représailles à la piraterie pratiquée par la Régence

1681

18 Octobre : -La Régence d'Alger, déclare la guerre à la France.
15 Décembre : Les Barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française; son commandant, le Chevalier de Beaujeu, et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger.

1682

30 Août : - Sur ordre de Louis XIV, la marine française bombarde Alger, avec des bombes incendiaires.

1683

30 Juin : - La marine française bombarde à nouveau Alger.
29 Juillet : - Le Consul français, le père Jean Le Vacher, accusé de communiquer par signaux avec la marine française présente devant Alger, et d'espionnage, est attaché à la bouche d'un canon et exécuté, avec 16 autres chrétiens.

1684

- Paix signée entre le roi de France et la Régence d'Alger

1686

- Rupture de la paix : la Régence reprend sa course contre les navires français.

1688

- Bombardement d'Alger par d'Estrées.

1692

- La France obtient, le droit exclusif d'exploiter les bancs de corail, sur les concessions de côtes, qu'elle possède près de Bône.

1714

- La France obtient le renouvellement de ses concessions à La Calle, Bône et Collo, pour la pêche du corail.

1732

- Prise d'Oran par les Espagnols.

1764

- Traité entre la France et Alger.

1770

- Expédition du Danemark contre Alger.

1785

- Paix entre l'Espagne et Alger

1787

- Famine à Alger qui fait 17.000 victimes.

1792

- Par convention, l'Espagne cède Oran à Alger.

1797

- Le Directoire Français commande du blé par l'intermédiaire de deux juifs d'Alger, Bacri et Bushnac, qui, détenant un monopole de vente, le vendent au triple du prix, avec des intérêts usuraires, pour 24 millions de Francs. La livraison reste impayée. C'est la créance de cette commande qui déclenchera 30 ans plus tard l'incident qui va aboutir à la prise d'Alger.

1805

- Blocus du port d'Alger par les Américains.

1807

- La Régence supprime les Concessions Françaises de La Calle et offre ces concessions aux Anglais.

1808

24 mai : -  Un officier Français du Génie, le colonel Vincent Boutin, arrive secrètement en Berbérie (future Algérie) pour y faire des relevés en vue d'un débarquement, projeté par Napoléon Bonaparte, il y restera jusqu'au 17 juillet 1808.
- Le premier Consul  Napoléon Bonaparte écrit au Dey Mustapha : « Je débarquerais 80.000 hommes sur vos cotes et je détruirais votre Régence. »

1815

- Giuseppe Vantini, natif de l'Île d'Elbe (Française à l'époque) âgé de 6 ans est capturé par des pirates barbaresques au cours d'une traversée. Il est vendu au Bey de Tunis. En 1830, il s'évadera sur un navire Français et rejoindra l'Armée Française en Berbérie (Algérie) où il deviendra un célèbre colonel de Spahis sous le nom de Yusuf.

7 Avril 1815 : - Khaznadj Mohamed  le Dey d'Alger est étranglé.

1816

- Le Dey Omar refuse de renouveler les concessions de La Calle aux Anglais et les proposent aux Français moyennant une redevance annuelle élevée.

20 Mai : - Les Barbaresques massacrent 200 corailleurs Anglais, réfugiés dans l'église de Bône, et mettent, le Consul Britanique en Prison

27 Août : - Alger est bombardée par l'escadre Anglo-hollandaise de l'Amiral Lord Exmouth.
8 Septembre : - Le contre amiral Jurien de la Gravière et le commodore Freemantie, mandatés par la France et l'Angleterre demandent au Dey Hussein de renoncer à la « course » (piraterie), ce qu'il refuse

1817

8 Septembre 1817 : - Omar qui à succédé à  Khaznadj Mohamed  est étranglé à Alger, Ali Kodja lui succède et s'installe dans un palais au milieu de Casbah
30 Septembre : - Le Dey Ali réduit la redevance des concession de La Calle au tiers, de ce qu'elle était.
31 Décembre 1817 : - En quelques mois Ali à fait périr dans les supplices 1.800 Janissaires.

1818

- Famine et épidémie de peste à Alger.
28 Février 1818 : - Ali Kodja meurt de l'épidémie de peste qui sévit à Alger. Hussein ibn El Hussein est élu, nouveau Dey d'Alger.
- Le Dey demande le triplement de la redevance des concessions de La Calle et comme la France refuse, les annexes.

1819

28 Octobre : - Hussein, le Dey d'Alger, créancier de Bacri et Busnach transige, avec la France, sur la dette du blé qui est réduite à 7 millions, il en recevra 4 en 1820.

1820

24 Juillet : - Le Dey d'Alger accepte de rendre les concessions de La Calle, moyennant une redevance légèrement inférieure à ce qu'il exigeait avant de les annexer.

1825

15 Juin : - Le Dey, fait perquisitionner la maison du Consul de France à Bône, sous prétexte qu'il fourni des armes et des munitions aux Kabyles  toujours insoumis dans leurs montagnes.

1827

1 Janvier : - La Berbérie qui est composée, de trois Beyliks, du Sultanat d'Alger ainsi que d'une multitudes de tribus querelleuses, a une populations qui s'élève à environ 1.500.000 personnes. Alger est surtout, un repaire de pirates barbaresques, qui écument la méditerranée et les cotes méditerranéennes, chrétiennes.
30 Avril : - A Alger, le Dey Hussein se plaint au Consul de France, Deval, que le roi de France, Charles X, n'a pas répondu à son courrier, concernant les 3 millions de francs, restants, de la dette du blé. Le Consul lui répond : « Mon maître, n'est pas fait pour répondre à un homme tel que vous. » Devant cette insolence le Dey Hussein le soufflette, avec son éventail, et déclare à propos de La Calle je refuse qu'il y ait un seul canon de roumi sur le sol de l'État d'Alger (les enclaves, Beyliques).
- Un navire de Jacques SCHIAFFINO, armateur de balancelle à Alger, apporte en France la dépêche relatant le "coup de l'éventail" reçu par le consul de France à Alger. Plus tard cette famille fondera la « Société d'armement et de navigation Charles Schiaffino » à Alger.
- La France déclare la guerre à la Régence d 'Alger et met le port d'Alger en état de blocus.
16 Juin : - Blocus des ports algériens par la marine française.

1828

- Partant de Tombouctou au Mali, un Français René Caillié, qui est le premier étranger, non musulman, à y être arrivé, rejoint la méditerranée en traversant le Sahara.

1829

- Devant les énormes dépenses que la guerre avec la régence d'Alger engendre, le Ministère de la guerre français, recherche la paix et envoie des émissaires à Alger.
3 Août : La Provence, le Navire de l'amiral de La Bretonnière, arborant le pavillon des parlementaires, est pris sous le feu des batteries côtières algéroises.

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27 octobre 2011

A L'ERE DU GRAND NETTOYAGE

« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J'y suis né, j'ai bu aux sources de sa culture. J'ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Marc Bloch, « l'Étrange défaite », septembre 1940.

L’élection présidentielle de 2012 se dessine mieux dès aujourd’hui 

          Les candidats socialistes se sont éliminés de la manière la plus démocratique qui soit. Ils ont, pour cela, appelé les français à voter en adhérant à la charte de fidélité aux idées de la gauche. Ils ont totalisé fièrement 2.100.000 de votants, dimanche, sur les 43 350 204 inscrits en France, ça ne fait pas lourd compte tenu des seuls 232 511 adhérents que ce parti revendique. Mais puisqu’ils s’en contentent, tant mieux pour eux. 

- Les communistes n’ont plus qu’un guignol à chapeau qui braille dans ses meetings  pour rameuter moins de 3% des Français qui restent fidèles à leur couleur, leur utopie et leur chimère… 

- Les Verts. Ah ! Les verts. Ils se sont étripés avant, même, les socialistes. Ils ont copié leurs primaires en les réduisant au strict minimum. Ne venez pas trop nombreux, on sait qui on veut. En choisissant une immigrée européenne qui n’a pas réussi à percer dans son pays et qui a un contentieux avec la magistrature française (qui ne l’a pas épargnée quelques années plus tôt), ils ont délibérément exclu les vrais Français de leur parti. Les Verts ont, donc, décidé qu’il n’y avait, chez-eux, aucun Français digne de ce nom pour les représenter… Dans le fond et dans la forme, ils font moins bien que l’islamiste en burqa qui s’est déclarée candidate à la présidentielle. Au moins, elle, affiche la couleur de « la France de ses rêves ». 

- La droite  de « l’Union pour la Majorité Présidentielle» n’a pas, non plus,  lésiné sur les coups bas pour écarter les prétendants au trône. Elle a même balayé au « Centre » pour faire un boulevard au président sortant. Exit les Villepin, Borloo, Morin, Bayrou… circulez, y a rien à voir. Nous avons un Napoléon-bis, nous voulons le garder, avec ou sans valises

- Le Bloc identitaire d’Arnaud Gouillon a jeté l’éponge, faute de moyens financiers pour s’engager dans cette campagne. Forcément, il est tout jeune en politique, ce petit, il n’a pas eu le temps d’amasser de fortune. C’est un « sang neuf » à qui il reste maintenant à acquérir la sagesse et ne pas prêter l’oreille aux sirènes de la division. La droite nationale a besoin de tous ses patriotes pour combattre l’ennemi commun. Ce qui rassemble est plus important que ce qui divise…  

- Le Parti de la France de Carl Lang aurait tendance à se distinguer par ses attaques contre le Front National. Pour des nationalistes de droite, ça la fiche plutôt mal ! Leur problème réside dans le fait que bon nombre de leurs dirigeants ont quitté le FN, soit par mésentente, déconvenue ou éviction… et qu’ils vouent une rancune tenace à Marine Le Pen. Certains prétendent que c’est uniquement par « vengeance » qu’ils présenteraient un candidat en spéculant sur un score qui serait à même de priver Marine de second tour … Froid calcul ! Si c’était vraiment le cas, le machiavélisme en politique ne serait pas l’apanage de la seule gauche !...

          En tout cas, un Parti de la France qui entrerait en lice, uniquement pour glisser une peau de banane à la seule candidate de la résistance nationale qui fédère aussi bien à droite qu’à gauche ne serait ni élégant, ni honnête, ni respectable, ni patriotique. Aux « Petits Echos », nous refusons d’accréditer cette hypothèse et gageons que Carl Lang saura choisir la voie de la raison et de l’honneur. 

          La lutte sera, sans nul doute, assez prévisible au premier tour. Le second (tour) a toutes les chances de nous présenter un remake de 2002 à l’envers… Sauf que, nombreux sont les français qui rejettent, avec force, le président sortant et sa politique assassine comme ils rejettent celui qui défendra la politique gauchiste, par trop multiculturelle, de la France et qui ne s'en cache pas.

Dans tout ça, que devient « le vote Pied Noir » ?

          Les Français d’Algérie - Harkis compris - bernés, spoliés, méprisés par les politiciens de gauche et de droite durant un demi-siècle, auront leur mot à dire, à ce moment-là… Bien sûr, il en est qui roulent, encore, pour l’UMP et leurs cousins germains gaullistes. D’autres, moins glorieux (aux relents « progressistes »), sont favorables à une repentance de la France envers l’Algérie et, en ce sens, soutiennent la gauche socialo-communiste pour une hypothétique « paix des mémoires »… Et puis, il y a ceux qui, sous couvert d’une  « reconnaissance réclamée depuis cinquante ans », œuvrent d’arrache-pied en espérant détourner les voix des Français d’Algérie en faveur de leur Mouvement.

            Pour toutes ces raisons, « Les Petits Echos », toujours à la pointe du combat patriotique, s’engagent à soutenir la seule candidate capable de redonner aux Français, l’espoir qu’ils ont perdu au fil des législatures…

… Celle qui stoppera l’islamisation programmée de la France et lui inculquera les valeurs qui ont fait, jadis, sa grandeur, sa gloire et son renom.

… Celle qui a promis d’accorder aux Réfugiés Français d’Algérie, la reconnaissance qui leur est due en réhabilitant leur mémoire, en dénonçant les crimes « contre l’humanité » que représentent les milliers de disparus, les génocides d’El-Halia, de Melouza, de la rue d’Isly à Alger, du 5 juillet 1962 à Oran et des massacres de milliers de harkis et Musulmans fidèles à la France.

… Celle qui veut empêcher –en dépit de la dictature des associations « droits de l’hommiste »- que la situation criminelle qu’ils ont vécue, « là-bas », se reproduise un jour, ici, en combattant l’insécurité et l’immigration maghrébine incontrôlée, synonyme de libanisation de la France vers laquelle nous mènent inéluctablement les protagonistes de l’UMPS.

NOUS SERONS « LES GARS DE LA MARINE » !

          En prenant cette position, « Les Petits Echos » savent qu’ils risquent de perdre quelques-uns de leurs lecteurs qui, engoncés dans leur autosatisfaction béate « d’apolitisme », n’ont toujours pas compris que c’est, précisément, la politique qui les a menés là où ils sont aujourd’hui…

          Mais nous n’avons plus le droit de tergiverser ni de préserver les susceptibilités de chacun. Le temps fait son œuvre et nos rangs s’amenuisent... Nos petits enfants n’auront peut-être pas la chance, demain, de vivre dans cette France que nos pères ont si vaillamment défendue, celle que nous avons aimée et chérie au-delà de la raison...

          Nous expliquerons notre choix à ceux de nos compatriotes et à nos amis juifs de France et d’Israël qui, nombreux, nous lisent et nourrissent encore quelque appréhension envers Marine...

          Ainsi, pressurés qu’ils sont par ces partis traditionnels qui la vouent à une diabolisation perpétuelle en n’ayant de cesse d’agiter à son endroit l’épouvantail par trop éculé du fascisme, du racisme et de l’antisémitisme, ils ignorent que c’est, en premier lieu, le propre intérêt électoral de ces derniers qu’ils défendent… dénigrant par là même 30% (baromètre politique réalisé par l’institut Opinionway pour Metro paru le 17 octobre 2011) du corps électoral. « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! », prétendait Fouquier-Tinville.

           Nous leur rappelons que les antisémites français et les défenseurs de la repentance se sont déclarés, déjà, dans les partis de gauche, en choisissant définitivement leur camp en faveur de la Palestine (Martine Aubry), de la repentance envers l’Algérie (François Hollande), du FLN (Montebourg, petit fils de « djounnoun » qui combattit l’armée française). Ils le démontrent régulièrement en organisant des manifestations afro-maghrébines avec leurs associations satellites : MRAP, SOS racisme, LICRA, PIR, LDH… en se recueillant par « devoir de mémoire ( !) » sur les victimes fellouzes du 17 octobre 1961 à Paris sans la moindre pensée pour les 120 policiers parisiens assassinés par ces mêmes fellouzes, ni pour ces innombrables autres victimes françaises qui arrosaient chaque jour de leur sang la terre d’Algérie. Si Lamartine était toujours de ce monde, il aurait fustigé le sieur Hollande en lui criant : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron ! » 

          Nous soutiendrons Marine le Pen dans sa course à l’élection présidentielle, parce qu’elle représente l’Avenir et qu’elle incarne l’espoir pour des millions de Français. Allez Marine, courage ! Le petit peuple, celui qui souffre et qui t’aime, est derrière toi ! 

Danièle LOPEZ (webmestre des « Petits Echos ») e-mail : rue.nobel@laposte.net

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« Je voudrais n’être pas Français, pour pouvoir dire

Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre

Je te proclame, toi que ronge le vautour,

Ma patrie et ma gloire, et mon unique amour »

(Victor Hugo)

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    Après la pitoyable prestation du Maire de Marseille et l’affront fait à ses concitoyens en honorant la poseuse de bombes, Zhora Drif, faute de réactions des élus de l’UMPS, celle, courageuse, d’un élu frontiste marseillais, Stephan Ravier, sous les quolibets de ces derniers : Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/?p=146786#comments

… Et il s’est trouvé des élus PN ou se réclamant de « l’Algérie française » pour hurler avec les loups… Et ces élus, adeptes de la gamelle à la solde de Gaudin, au mépris de leur honneur et de leur dignité, appellent, d’ores et déjà, leurs compatriotes (notamment les plus âgés) à voter, dès le 1er tour, en faveur de Sarkozy. La honte ne se raconte pas ; elle s’encaisse !

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LA FRANCE DES MENTEURS

Il existe une race d’historiens en France dont l’unique objectif est de mentir. Ils se complaisent dans l’exagération jusqu’à l’outrance des faits qu’ils relatent et qui, hélas, servent de référence par la suite auprès de tous les médias et cela pour la bonne et simple raison qu’ils sont les seuls à être invités sur les plateaux de télévision où leur parole devient évangile. Je veux parler de messieurs Benjamin Stora, Gilles Manceron, Jean-Luc Einaudi, Olivier Todd et j’en passe et des meilleurs. Quand il s’agit de l’Algérie les 130 années de colonisation française n’ont été qu’un génocide (Il y avait 750.000 Arabes en 1830… 10 millions en 1962) ; le 8 mai 1945 aurait laissé –d’après ces froids penseurs- sur le terrain 45.000 morts (officiellement environ 7000 et c’est déjà trop) ; la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962 aurait fait 1.500.000 morts arabes… Les chiffres officielles font état de 270.000 environ. Et le 17 octobre 1961 ? Ecoutez-les raconter le 17 octobre 1961 !...

          Ce fut un « massacre », une hécatombe de corps, 300 Algériens assassinés et 2300 blessés ! Vraiment les forces de l’ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens de la paix, des CRS, des gendarmes mobiles et des forces auxiliaires de Harkis devaient être couvertes de sang !...Il est de notre devoir, à nous petits journalistes, petits écrivains, petits conférenciers, qui ne sont écoutés par personne, de rétablir la vérité quand elle est évidente et incontestable.

          Le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

- Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal. 

- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant plus de 2500 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé ! 

          La réalité est tout autre. En vérité il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier. Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

          En revanche voici un autre bilan qu’il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : Entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Egalement 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans ! Au cours de ces 7 années il y eut en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés. Il faut que cela se sache : Il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine. Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n’a pas vécu ces évènements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.

          Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l’histoire de la France ?

Manuel Gomez (ancien journaliste à « L’Aurore » et au « Figaro ») e-mail : manuel.gomez2000@hotmail.fr

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Qui sont « Les Petits Echos » ?

L'ALGERIANISATION DE LA FRANCE EST EN ROUTE

- Comment rester impassibles devant tant de lâcheté de la part de Sarkozy et des autres pareils ? En acceptant le déroulement des manifestations pro FLN annoncées pour ce mois d'octobre 2011, l'Etat se rend complice de l'algérianisation de la France : « Les petite échos » - Cliquez sur : http://www.petitsechodoran.com/la-france-en-otage/l-alg-rianisation-de-la-france-est-en-route,a2609290.html

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COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIS

CONGRÈS NATIONAL les 29 et 30 Octobre 2011

Salle Guillaume de Nogaret - Place du Pr. Mirouze – Espace Pitot –

34000 MONTPELLIER

Renseignements : Hamid Gouraï et Zohra Benguerrah

Tel. 04.67.82.69.96 et 06.24.84.65.18 - e-mail : resistance-harkie430@live.fr 

Merci de réserver vos places pour les repas du midi

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL »

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4

- Samedi 29 octobre - 19h - Salle Polyvalente - place de la Mairie – 34 280 - LA GRANDE MOTTE - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignement au 04.67.84.83.38 OU 06.73.68.47.86

Samedi 10 décembre – 14h30 et 17h30 – Cinéma « Le Nautilus » - Au-dessus de la Mairie - Rive gauche – 34 250 PALAVAS LES FLOTS - Entrée gratuite - Vente du DVD sur place. Renseignements : Tel. 04.67.27.87.26 OU 06.13.56.00.36 - e-mail : reportage34@yahoo.fr

Pour les autres lieux de projection, cliquez sur : http://reportage34.skyrock.com/ 

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A l’aube du « cinquantenaire », le Rassemblement National des Français d’Algérie et leurs Amis entame, à ANTIBES, les 3, 4 et 5 décembre 2011, à l’espace « Fort-Carré », avenue du 11 Novembre (route du bord de mer), le cycle des commémorations. Au programme : Expositions, conférences, film. Tous les renseignements en cliquant sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/10/20/22422270.html

(Information importante.Le programme qui apparaît est quelque peu illisible. Il suffit de cliquer dessus et le format en PDF, de meilleure qualité, apparaît) Entrée libre – Parkings gratuits – Tel. 06.03.49.45.26 – 06.63.02.38.83 – 06.15.83.85.68 - 04.93.20.85.04 – e-mail : casalonga.jean-yves@orange.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18123 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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Pour revoir: 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

27 octobre 2011

ARLETTE SCHNEIDER

          Née à Alger, y était installée depuis 5 générations.  En 1962, comme beaucoup de Pieds-Noirs, avec sa famille, elle rejoint  la France.  Professeur de l’Education Nationale (Lettres/espagnol), aujourd’hui à la retraite, Arlette Schneider est écrivaine romancière. Lauréate à de nombreux concours littéraires, elle participe à plusieurs  salons du livre ainsi qu’à des expositions régionales ; elle anime également des conférences. Depuis février 2008, à Bordeaux, Arlette Schneider est présidente fondatrice de l’association des Auteurs d’Aquitaine, « Jeter l‘Encre », parrainée par Jean-Claude Guillebault, journaliste et écrivain PN. Tous les deux ans « Jeter l’encre »  publie un recueil de textes, vendu  au profit des enfants malades à l’hôpital. 

Ses ouvrages.

«Les collines de l’espoir»

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          Editions Hugues de Chivré, 2006 - 26 euros + 3, 50 euros frais d’envoi - Œuvre documentaire historique illustrée de cartes postales et de documents des archives nationales. En hommage à ses aïeux.  L’arrivée des pionniers en Algérie en 1830, l’histoire de la création du premier village français, situé à 10km à l’ouest d’Alger, Dély-Ibrahim. L’auteure narre la colonisation et la vie là-bas, dans le village, sous le chant des cigales ; son style est parfumé de mille senteurs exotiques. Arlette Schneider sait créer l’émotion de son pays qui l’étreint.

A travers « Les collines de l’espoir », le lecteur, avec beaucoup de plaisir, se trouve au cœur de l’action en 1830 puis en 1962. Le voyage mouvementé, passionnant et émouvant le conduit à travers le temps et l’espace. Toute la première partie, d’une façon documentée, traite la conquête française sous la France de Charles x et de Louis Philippe ainsi que la situation socio-économique au sein de l’empire Ottoman en 1830.En effet, après avoir retracé l’occupation du sol en Algérie depuis les Phéniciens, en passant par les frères Barberousse, avec des qualités d’historienne, l’écrivaine explique en un style clair et concis comment le projet d’expédition française a mûri depuis le règne de Louis XIV et sous Napoléon. Au départ, les causes de la conquête française se veulent humanitaires. Mais, Arlette Schneider nous remémore le fait historique déclencheur de la prise d’Alger avec le récit du coup d’éventail, ainsi que la prise du célèbre trésor d’Alger, un détournement d’argent et d’or qui rejoint le roman de fiction ou les histoires burlesques de Tintin.

          La deuxième partie de l’ouvrage, autobiographique et anecdotique, aborde les origines du village et sa vie jusqu’en 1962. Les premiers pionniers arrivent de France, d’Allemagne, de Suisse et des îles Baléares. Plusieurs pages sont consacrés à l’exode de tous ces émigrés qui, par centaines, fuient la pauvreté, la maladie, le chômage et les insurrections. Au moyen de diligences et d’embarcations peu sûres, ils bravent les tempêtes avant de poser le pied sur « les collines de l’espoir. » Le côté artistique de l’écrivaine a mis en valeur des cartes postales, des photos, des reproductions de peintures, des poésies qui brodent admirablement les lieux de cette mémoire française. Le lecteur est chaleureusement invité à la magnifique promenade ensoleillée à travers laquelle il traverse les rues du village, Dély-Ibrahim. Ce sont des odeurs exotiques et des bouquets de couleurs. Il rencontre des femmes et des hommes, Européens et Musulmans dans un décor de paysages fabuleux, au pays des jardins, des cigognes, des vaches et des chevaux. Il partage la vie communautaire des villageois. Il vit intensément l’instant.

          De plus, à la fin de l’ouvrage, le lecteur a le plaisir de poursuivre sa lecture par des documents authentiques des Archives Nationales que l’écrivaine a recueillis. A travers les 224 pages de récit illustré, le lecteur côtoie également les grandes figures de l’histoire : le Consul français, Deval , le dey Hussein, le comte de Bourmont, le Général Berthezène, le Général Clauzel, Yves Boutin, Colonel du Génie qui fut envoyé en éclaireur et détective privé sous Napoléon afin d’étudier le lieu précis du débarquement, le duc des Cars, le général Lamoricière et ses zouaves pontificaux, le maréchal Bugeaud dont l’œuvre fut considérable tant au point de vue de la colonisation civile que militaire et religieuse et enfin Abd-el-Kader qui poursuivit la guerre à la France. « Avec simplicité et en employant toujours le mot juste », par les moyens de sa plume lyrique et des souvenirs colorés, Arlette Schneider a su admirablement recréé l’ambiance qui existait dans son village au cours des années soixante.

          Ainsi, la vie paisible à Dély-Ibrahim renaît pour la postérité. L’ouvrage, historique avant tout, est très riche, varié, prenant. Porteur d’un témoignage, d’une mémoire collective, par sa générosité, son naturel et la force qui s’en dégage, il est communicatif. Il touche le cœur du lecteur. Il l’émeut. Pour un écrivain, écrire n’est-ce pas donner du plaisir au lecteur et l’émouvoir ? Arlette Schneider a ce don de la plume. Elle souhaite vivement que son ouvrage, « Les collines de l’espoir » devienne un message de paix, d’amour et de foi en l’Homme. « Que ce livre éclaire les consciences pour que chacun d’entre nous fraternise afin d’être un nouveau bâtisseur d’Humanité. »

«De l’oranger à l’érable»

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          Editions Hugues de Chivré, 2008 -  17, 50 + 3, 50 euros frais d’envoi. Roman historique. Robert, l’Américain et Ariane, la Française naissent à la Clinique des Orangers à Alger, le 11/11, l’un à 11 heures du soir, l’autre à 11 heures du matin. Ils dorment dans le même berceau. Le départ des pionniers à partir du Havre, l’histoire de la colonisation au Texas, la vie en Algérie et les évènements dramatiques. Des paysages colorés de lumière, des émotions, de l’amour, du suspens. L’histoire nous conduit jusqu’au 11 septembre  à  New-York.

EXTRAITS DU ROMAN, « DE L’ORANGER A L’ERABLE »

I / En 1945, dans le port de Haiphong, une fusillade éclate entre une jonque chinoise et la douane française. C’est le début de la première guerre d’Indochine. Les hostilités commencent et mobilisent le monde. Hô chi Minh et son parti, le Vietminh, lancent contre les français, une offensive générale qui se solde par la mort de centaines d’individus. Aucun de ces soldats n’a choisi son tragique destin. Plusieurs d’entre eux perdent la vie. Un an plus tard, le 11 novembre 1946, Ariane vient au monde sur le continent africain. - J’aurais pu avoir les yeux bridés mais mon destin a choisi d’autres rives ! Ma grand-mère maternelle, femme intelligente et spirituelle, avait sa théorie : elle clamait - à qui voulait bien l’entendre- que chaque individu est porteur d’une mission et dès le jour de notre naissance, nous possédons un numéro personnel.

II / Le soir du 11 novembre 1946, Alger, la belle blanche, éteint ses derniers feux sur l’étincelante baie. Elle entame sa longue nuit étoilée. Les flots se sont endormis dans le doux clapotis. Et, semblables à un grand couscoussier émaillé, les étoiles tamisent le ciel de leur lumière. Des milliers de lucioles illuminent la voûte céleste jusqu’au firmament. La pleine lune, grand disque d’or brille magiquement. Sa lueur safranée colore le puits de la nuit. L’immense réverbère couvre de lumière la capitale. Les maisons d’un blanc laiteux, amoncelées, assemblées tels des cubes, dégringolent sur la poudre pailletée des douces collines. L’auréole se reflète et danse sur le plat de l’eau paisible. On imagine un somptueux ballet du peintre Edgar Degas. La mer Méditerranée pourrait être déchaînée. Non, pas du tout ! L’écume cotonneuse, tel un grand drap enveloppe les vaguelettes qui échouent mollement sur la plage déserte. Sans fracas. De ses doux festons, l’eau caresse le rivage dentelé et immobile. Pas un bruit. Alger respire. Á travers tous ses pores, la capitale respire profondément sa quiétude. Dans la Maternité, tout est paisible. On n’entend pas un bruit. Pas un bruit ! D’ici quelques minutes, les onze coups vont sonner à la pendule murale du long couloir. Les bébés, ceux qui n’ont que quelques heures de vie d’avance sur Ariane, dorment. Pas un ronflement ! Une respiration collective profonde berce les chambres. L’inspiration et l’expiration. Là, dans cette ambiance, sereine et feutrée, une bougie vacille. La flamme de la naissance d’Ariane.

III / En 1830, en Afrique du Nord, les Turcs vivaient dans la cité, la Citadelle appelée la Casbah. A Alger et dans tout le pays, le soleil est violent, cuisant. Il faut s’en protéger. Ni le chapeau de paille, ni la chéchia, ni le voile ne suffisent à faire obstacle aux rayons brûlants de l’astre. Afin de bénéficier de l’ombre pendant la plus grande partie de la journée, les constructions hétéroclites s’étagent autour des petites rues étroites et pentues comme des sentiers muletiers se croisant et se mêlant, tel un écheveau. A travers ce dédale de ruelles tortueuses et secrètes, pleines de charme et de surprises, la lumière pénètre à peine. Elle rampe, puise de l’éclat sur les murailles blanches, descend et se glisse sur les volets bleus. Là, à l’abri des regards et de la modernité, derrière des lucarnes, repliée sur elle-même, la vie s’écoule, immuable et mystérieuse. L’entrebâillement des portes basses, épaisses, serties de ferrures donne l’impression d’ouvrir et de fermer sur des prisons. Des cours entrouvertes, des puits de jour, font deviner des maisons. Accablés par la forte chaleur, des hommes sont allongés sur les seuils ou sur une marche d’un escalier qui donne le vertige. Immobiles et muets, enveloppés dans leur burnous, leur tête baissée semble vide de pensée. Même la piqûre des mouches ne parvient pas à les faire bouger ! 

IV / Au Texas, au début de la colonisation, les rapports entre les premiers colons et les tribus indiennes sont relativement bons. Les Lipans fournissent aux Européens du gibier en abondance contre d’autres produits alimentaires et des boissons. Ils leur enseignent l’usage et la culture des plantes médicinales et apprécient les chants et la musique des églises. Puis, les relations se dégradent. Certains soirs, des voleurs rôdent. Les Indiens kidnappent les colons pour les dépouiller. Les Lipans, craignant les représailles des blancs, limitent leur butin. En 1849, la situation change totalement. De plus en plus menacés par la colonisation, les Comanches lancent des raids sur des fermes isolées et sur les petites communautés comme d’Hanis ou Quithi.

V / L’air noyé de gaz toxiques est irrespirable. Il devient immobile, imperceptible Une fumée nauséabonde, une lourde cape noire couvre New-York. Voilé par toutes les émanations, le soleil a disparu. Lui aussi a pris la fuite ! La chaleur est à mourir. Ariane croit se trouver devant le Vésuve en irruption. Les températures sont extrêmes, aussi hautes que dans la vallée de la mort. Elles atteignent les cinquante degrés. ( …) Tout le sud de Manhattan est plongé dans le noir complet. Les incendies énormes se propagent, les vitres sont soufflées, les débris sont projetés à des centaines de mètres alentours. Des voitures sont calcinées. Des corps brûlent sous les décombres. C’est la panique générale. Une scène apocalyptique ! Dans les avenues, les gens pleurent et se serrent très fort les uns contre les autres. Leur visage est tuméfié de douleur. Ariane, plaquée au sol, fait le signe de la croix sur sa poitrine. Elle veut prier mais son cerveau reste paralysé. Il lui est impossible d’articuler le moindre son, le moindre mot. Elle reste muette. La nausée s’empare d’elle. Un goût de métal brûlant et acide, une odeur de chair brûlée, calcinée, un nuage de poussière aveuglante l’hypnotisent et semblent lui avoir brûlé la langue. Sa bouche écume, elle n’émet que des cris de détresse. Le long de ses joues rouges, ses yeux laissent couler de grosses larmes. La malédiction s’est abattue sur elle, autour d’elle et sur la ville sans qu’Ariane n’en comprenne la raison. Les fumées asphyxiantes qui se répandent dans l’atmosphère ne permettent plus à l’air de circuler.

«La Sultane aux yeux bleus»

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          Editions Hugues de Chivré, Roman historique juin 2011  20 euros  + 3, 50 euros frais d’envoi.  Au XIXème siècle, la vie traditionnelle du Jura, l’empire ottoman sous le règne d’Abd-el-Kader, le Maroc où les paysages sublimes ont un parfum de palais et de harems. La vie de Jeanne Lanternier, une petite paysanne jurassienne qui avec sa famille s’installe dans le premier village français créé en Algérie, aux portes de la Mitidja. Basée sur un fait authentique, l'histoire de Jeanne Lanternier se rapproche plus du conte que du fait divers. En visitant le village de Chatelay dans le Jura et grâce à la rencontre avec Rémy Démoly, historien local et possesseur de nombreuses archives sur la vie de la jurassienne, Arlette Schneider, subjuguée par le destin extraordinaire de la jeune pionnière du XIXe siècle, nous fait partager cette aventure.
          En 1832, époque de la colonisation en Afrique du Nord, la famille Lanternier quitte son village natal dans le Jura pour rejoindre l'Algérie. La France installe les pionniers aux portes de la Mitidja. Quatre ans plus tard, Jeanne, la fille du cardeur de chanvre voit sa vie basculer : enlevée par des pillards, présentée à l'émir Abd el-Kader, l'adolescente est finalement offerte à la cour du Maroc et devient la favorite du sultan.

          Ce roman historique biographique évoque la vie traditionnelle du Jura où les marchands roulants sillonnent les routes, il nous conduit vers l'Algérie où Abd-el-Kader s'oppose à la colonisation française, puis au Maroc où les paysages sublimes ont un parfum de palais et de harems.

          Arlette Schneider nous plonge dans le contexte du XIXe siècle. L'auteur recrée la vie de Jeanne Lanternier dont le destin hors du commun a soulevé bien des controverses. Une histoire peu ordinaire, passionnante : la vie riche et atypique de celle qui entra à la cour de la dynastie des Alaouites.

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Pour contacter l’auteure Email : artslettreschneider@laposte.net Tel : 06 64 10 06 04

Retour nos lectures. 

23 octobre 2011

NOS LECTURES

19 octobre 2011

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

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Monsieur le Président de la République

Palais de l'Elysée

55, rue du faubourg Saint-Honoré

75008  Paris

MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 

          Permettez-moi de me présenter: Je suis l'un des 3.000.000 de repliés en France, au moment ou notre pays après s'être dégagé de l'Indochine et de ses protectorats, s'est débarrassé dans la foulée de la Tunisie et du Maroc et de ses départements Français d'Algérie. 

          Avec le respect dû à votre haute fonction et à votre personne, je me permets de rappeler succinctement les engagements pris envers nous le 19 Mars 1962 à Evian, engagements qu'en partie, vous avez fait vôtres lors de votre campagne présidentielle de 2007.       

          Ces accords prévoyaient entres autres, une juste indemnisation (envers des Français d'Algérie),en compensation d'un scandaleux et ignoble marché passé sur leur dos entre le pouvoir Français du moment et ses ennemis du FLN, la main mise sur leurs modestes avoirs après leur expulsion ( manu militari) de leur pays natal représenté par trois de nos départements Français. Votre serviteur âgé de 29 ans était de ceux-là. 

          Historiquement et pour mémoire, nous (Pieds-noirs) n'avons jamais conquis ce pays par la force des armes, mais uniquement par notre travail acharné, à la sueur de nos fronts,   notre persévérance, nos mains calleuses et sans penser un seul instant aux maladies endémiques qui étaient notre lot de ce risque assumé. 

          Le général de Gaulle s'appuyant sur le décret n° 60-1299 du 8 décembre 1960 et son  référendum national du 8 Janvier 1961 sur l'autodétermination en Algérie (hors consultation des principaux intéressés), donnait lui-même le signal de l’hallali et de la chasse aux Français de là-bas. Ces derniers réagirent tout à fait normalement à la « Jean Moulin » avec l'énergie du désespoir tout  comme avait réagi la France occupée face aux hordes germaniques en 1940 en se voyant occupée et contrainte à l'exode en France encore libre. 

          Confrontés aux résultats de ce referendum, après le marché de dupes du 19.03.62 à Evian et aux ambiguïtés  préméditées et calculées des  « Je vous ai compris, il n'y a ici que des Français à part entière, Vive l'Algérie Française et plan de Constantine», nous avions violemment réagi. 

          Ces « journées des dupes » nous livrèrent pieds et poings liés  aux balles et couteaux des assassins de la rue d'Isly à Alger et du 5 Juillet à Oran. Ceux qui eurent le temps de choisir « la valise » le firent. Les autres, malheureusement, reposent (si l'on peut dire) pour quelques-uns dans des fosses communes à  Alger, pour les autres  au fond du Petit Lac à Oran. Tous ceux-là, n'eurent que le choix du « cercueil ». Certains rescapés de ces derniers  furent envoyés dans des galeries minières durant des années jusqu'à la fin de leur vie, les jeunes femmes et les fillettes dans des bordels de campagne. 

          Entre cette date fatidique et le 2 Juillet 1962, plus d'un million des nôtres, arriva en Métropole sous l'indifférence et la réprobation de la majorité de la population qui ne voulait pas de  Français « colonialistes » venus en perturbateurs en pleine période des congés payés. Même un certain édile Marseillais aurait voulu nous voir repartir d'où nous venions et  que l'on saborda au large, les bateaux du retour. A l'exception de la « Croix Rouge » aucune O.N.G (genre LICRA, LDH ou similaires) ne se pencha sur notre sort et il n'existait pas encore pour nous, hélas, des Coluche, des Abbés Pierre ou des sœurs Emmanuelle. 

          Nos avoirs en Algérie furent très vite considérés comme biens vacants, saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par un état parjure sous le regard éteint, impavide et  gêné de ce qu’était l'autorité Française encore en place. 

          En compensation, une série de mesurettes (prêts de réinstallation) fut prise et  25 ans plus tard, le Président  Mitterrand (P.S) nous faisait verser un acompte  sur indemnisations étalé sur 10 ans à l'origine et négociable auprès des banques. Ce  délai fut ramené par la suite à 5 ans. La presque totalité des banques (sauf une, représentée par un gentil écureuil) fit une ristourne d'intérêts, cette dernière, vraie usurière  refusa tout net, sous prétexte que les intérêts convenus ne l'étaient pas en fonction de la durée de remboursement mais en fonction des sommes gagées. Votre serviteur  est une des victimes de la Caisse d’épargne d’avignon. 

          Rien ne nous aura été épargné pour nous mettre en difficultés. Notre manque de fonds propres, en est la cause. Notre position de créanciers privilégiés (juridiques et humains), n'ayant aucun effet protecteur sur l’Algérie et sur la France avaliste passive de ces accords. 

          Finalement, notre désarroi attira tout de même  l’attention des pouvoirs publics qui créèrent des commissions de désendettement des Rapatriés réinstallés dans une profession non salariée: la CONAIR, sous couvert de la M.I.R, (remède pire que le mal comme nous le constaterons plus tard à nos dépens). Cette initiative eut pour effet provisoire pour ceux qui en bénéficièrent de faire stopper  les poursuites judiciaires contre nous. 

          La bouffée d’oxygène insufflée par l'arrêt des poursuites, nous laissait supposer   qu’une décision d’indemnisation interviendrait dans un avenir proche, ce qui eut pour effet de faire patienter nos créanciers. Ces derniers étaient en droit de penser eux aussi qu’au  pire des cas, l’Etat se subrogerait aux Rapatriés endettés, jusqu’à paiement de leurs indemnisations, auxquelles s’était engagé le 19 Mars 1962, notre Mère Patrie, à Evian face à des bergers de troupeaux de moutons. 

          Non seulement rien ne fut fait en ce domaine par la CNAIR quelques dix ans plus tard, mais au contraire, la Cour de cassation de Paris, dans un arrêt du 7 Avril 2006, restreignait la portée de l’article 100 relatif à l’arrêt des poursuites, créant ainsi une brèche dans laquelle s’engouffrèrent avec avidité et cupidité nos créanciers. Du coup, nous étions redevenus les cibles privilégiées des huissiers et d'officines marginales de recouvrement. 

          Il serait temps que les pouvoirs publics dépendant de votre autorité et qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières, (notamment et à juste titre en matière de prises d'otages de ressortissants Français ), se rendent compte qu'il existe encore chez nous, en France, une autre catégorie d'otages venus de trois départements Français et victimes du « vent de l'histoire » et d'une politique désastreuse dont les cartes étaient truquées et les dés pipés d'avance. 

          Ainsi au 31 Décembre 2011, cela fera 18.173 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournent pudiquement leur regard, n’élèvent la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles aussi.       

          Nous apprécierions aussi, qu’en France, quelqu'un réalise enfin que depuis 49 ans que  notre communauté est en métropole, nous n'avons jamais fait parler de nous en brulant des voitures, en caillassant les forces de l'ordre, en sifflant notre hymne national, en brulant ou en se torchant avec notre drapeau, comme récemment sur la place du Capitole à Toulouse. 

          Bon nombre des nôtres (parmi les plus âgés) disparaissons journellement, notre compte à rebours ayant commencé. Mais fort heureusement nous avons  réussi à bien instruire et éduquer nos enfants et petits enfants qui marchent déjà sur la trace de nos pas. 

          Nous savons qu'en 1962, vous n'étiez âgé que de sept ans et comme beaucoup de nos enfants, nés  la même année, vous ne pouvez pas comprendre (si ce n'est par la version déformée d'historiens de mauvaise foi) le drame qu'a été le nôtre, la diaspora préméditée et ce chaos dans lequel nous sommes plongés depuis bientôt 1/2 siècle. 

          Nous savons aussi que par honnêteté intellectuelle vous ne resterez pas insensible à notre appel. Peut-être n'est-il pas encore trop tard pour nous démontrer que les engagements pris par votre personne, pour  mieux nous convaincre de votre détermination lors de votre campagne présidentielle  n’étaient pas  qu'un argument électoral. 

          Obéissant à une logique qui s'imposait d'elle-même suivant vos promesses  qui  nous avaient insufflé un immense espoir, vous avez bénéficié de  la majorité de nos  voix  soit un potentiel non négligeable vous permettant de  creuser l'écart entre votre concurrente et vous, Nous refusons de penser que vous ne tiendrez pas votre promesse.

          Depuis 49 ans, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et nous ne vivons plus  que dans l’espoir du respect et de l'application des dispositions solennelles prises déjà lors des accords d'Evian, en faveur des Français d'Algérie. 

          Mais nous sommes surpris et inquiets, depuis que vous aviez remanié votre gouvernement en Novembre 2010 et juste avant, nous avions l'espoir que vous alliez probablement créer  un ministère ou un secrétariat d'état des droits (et devoirs) des  rapatriés. 

          Le Mardi 16 Novembre 2010, nous avions été  très attentifs à vos déclarations durant l'interview que vous aviez accordé à Madame Claire Chazal et Messieurs David Pujedas et Michel Denizot. Vous aviez provoqué, avec un art consommé, beaucoup de questions intéressantes auxquelles vous aviez apporté des réponses claires et convaincantes, mais à aucun moment ni vous ni ces interviewers aviez abordé la question primordiale relative aux  rapatriés d'Algérie. 

          Auriez-vous un problème récurrent envers nous? Si oui, nous ne voyons pas ni pourquoi ni comment. 

          En 2012, auront lieu les élections Présidentielles et, coïncidence étrange, le 14 Juillet (à quelques jours prés) marquera aussi le cinquantenaire de notre diaspora. Nous prévoyons d'ailleurs d'organiser de belles et pacifiques manifestations commémoratives nationales d'une grande ampleur, de ce tragique anniversaire, dans les principales villes de France. 

          Nous rêvons d'un geste très fort de votre part avant la fin ou le renouvellement de votre mandat, ce qui nous apporterait l'apaisement et marquerait la fin de cette discrimination exercée contre des Français...à part entière, par leur sang « versé », par leur amour immodéré de la  France, de son drapeau tricolore et de sa Marseillaise. 

          Merci de bien vouloir pardonner la  hardiesse de certains de mes propos  et dans cette perspective, Monsieur le Président, je vous présente mes plus profonds et plus respectueux sentiments.

 

Octobre 2011

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

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19 octobre 2011

LE LYCEE LAMORICIERE D'ORAN

19 octobre 2011

LES 20 ANS D'ALLO EN ARLES 2011

          Les anciens du lycée Lamoricière d'Oran (ALLO) viennent de se réunir les 1 et 2 octobre 2011 en Arles à l'occasion du 20ème anniversaire de l'association présidée par Jean FUMAROLI.

          Cette réunion à laquelle assistait une centaine d'anciens du lycée, pour la plupart d'entre-eux accompagnés de leurs épouses, voire de leurs enfants et même petits-enfants, a commencé le vendredi 30 septembre à la résidence Maeva Club Camargue par une soirée de retrouvailles à la bodega du domaine. 

          Le samedi 1er, les membres de l'association se sont retrouvés pour l'indispensable A.G. tandis que les épouses se rendaient au Musée Arles Antique pour une visite passionnante. La soirée de gala a permis de resserrer encore des liens amicaux indéfectibles autour d'une excellente table sur laquelle la bouteille d'eau était largement dominée par des vins et un champagne succulents, choisis et livrés par le Président lui-même. Un orchestre, dirigé par un ancien du Lycée, a entrainé sur la piste des couples qui n'avaient rien perdu de leur virtuosité de jeunesse ... jusqu'à fort tard ! 

          Dimanche matin les congressistes étaient guidés brillamment dans les rues de la ville pour y découvrir les incomparables monuments témoins d'une importante présence romaine. L'après-midi commençait par un gigantesque méchoui chez le Bachaga Boualem à Mas Thibert pour se poursuivre jusqu'à l'heure inévitable de la séparation, sans oublier une tombola riche en lots de qualité. Et, geste très sympathique du bureau d'ALLO, chacun est reparti avec, en souvenir de cet anniversaire, une assiette personnalisée avec les armes de l'école en son centre. Ardaillon était représenté par Jean Candela et son épouse Josiane. 

Pour tous renseignements sur l'association prendre contact avec le Président.

 jeanfumar@numericable.fr

Ce week-end amical a donné lieu à plusieurs séries de photos:

Photos de Claude Nal

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Photos de Henri Lafite:

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Retour "A.L.L.O."

 

 

15 octobre 2011

LA VERITE SUR LE 17 OCTOBRE 1961

Rappel AVMAJ octobre 2012

hoax

POUR METTRE FIN A LA PROPAGANDE DU PARTI COMMUNISTE ET DU PARTI FLN DE FRANCE

L'histoire vraie sur les évènements du 17 octobre 1961 que les partis de gauche persistent à déformer et que les gaullistes de l'UMP, cautionnent, encore en 2011, alors que le chef d'Etat, De Gaulle, était seul à pouvoir donner des ordres à la police de France et à son préfet de police à Paris, Maurice Papon. 

La bataille de Paris du 17 octobre 1961

Par Maurice Faivre Historien de la guerre d’Algérie, vice-président de la Commission française d’histoire militaire

          Sous le titre : le massacre du 17 octobre 1961, un article de l’encyclopédie en ligne Wikipédia fait le point de cette bataille qui a opposé 25.000 manifestants « algériens », fermement encadrés par le FLN, à 1.658 policiers et gendarmes engagés par le préfet Maurice Papon. Cet article affirme que 32 à 325 manifestants ont été tués, des dizaines jetés à la Seine, en particulier au pont St Michel, 11.700 interpellés et tabassés, dont un certain nombre dans la cour de la Préfecture de Police.

          L’auteur se réfère essentiellement aux ouvrages de Jean-Luc Einaudi (la bataille de Paris, le Seuil, 1999), de Jean-Paul Brunet (Police contre FLN, Flammarion, 1999), de Raymond Muelle (7 ans de guerre en France, Grancher, 2001) et à l’article de Paul Thibaud dans l’Express du 11 octobre 2001. Quatre autres auteurs sont cités (Sylvie Thénault, Jim House et Neil Macmaster, Linda Amiri et Benjamin Stora) et 6 réalisateurs de films. D’emblée, on notera que le chiffre de 32 tués est celui de Brunet, et 325 celui d’Einaudi.

Il apparaît ainsi que des sources importantes sont ignorées :

- un 2° livre de JL Einaudi : Octobre 1961, un massacre à Paris, Fayard, 2001,

- un 2° livre de JP Brunet : Charonne, lumières sur une tragédie, Flammarion, 2003,

- un article du colonel Raymond Montaner : la manifestation du FLN à Paris le 17 octobre 1961, dans la revue Guerres mondiales et conflits contemporains de 2002,

- le livre de Rémy Valat : Les calots bleus et la bataille de Paris, Michalon, 2007.

- les articles de Catherine Segurane: le 17 octobre 1961 : Essai de dénombrement des morts, et La propagande à l’œuvre, dans Agoravox d’octobre 2010.

          Professeur émérite d’Histoire à l’Université de Paris IV, JP Brunet est connu comme un auteur rigoureux. Il est le seul à avoir exploité toutes les archives, en particulier de la PJ, et à en avoir fait une critique historique, ce qui n’est pas le cas d’Einaudi, ni de Paul Thibaud, ni de Sylvie Thénault. Pris à parti de façon polémique par JL Einaudi, JP Brunet a consacré deux chapitres de son 2ème livre à la manifestation du 17 octobre. Il souligne à nouveau les violences inadmissibles (1)  des policiers, confirme les vengeances exercées par des policiers « activistes », mais estime que sur 75 morts conduits à l’Institut médico-légal (IML), la majorité est imputable au FLN.

          Examinant cas par cas la liste des 325 noms, il confirme son évaluation de 32 tués : 14 certains (2)  8 vraisemblables, 4 probables et 6 possibles. Il avait précisé dans l’Histoire d’octobre 2001 : 30 morts en comptant large. Dans son Histoire de la guerre d’Algérie (1992), Benjamin Stora corrige son évaluation de centaines de victimes, et ne parle plus que de dizaines.

          JP Brunet estime que les 246 morts signalés par Geronimi, correspondent aux 308 cadavres (dont 60 douteux) examinés à l’IML en 1961 : 141 sont enregistrés avant le 17 octobre, et 72 après le 19. Il en est de même des 109 décès du Service des successions musulmanes, dont 55 ont eu lieu avant le 17 octobre, et 22 sans date de décès déterminée. Dans son mémoire de maîtrise, Pierre Brichard, qui a étudié les listes de ce Service, en attribue une trentaine à la répression policière. Le séminariste Grange ne confirme pas la mort des neuf corps couchés à l’entrée du Palais des sports, et Linda Amiri, ayant eu accès aux archives de la Fédération de France du FLN, dément le matraquage des détenus dans la cour de la Préfecture de Police (ce que confirme Montaner).

          Une seule noyade, au pont St Michel, a fait l’objet d’un constat. Au total, en septembre et octobre 1961, 34 cadavres ont été retirés de la Seine et des canaux, qui ne paraissent pas imputables à la répression de la manifestation. Vidal-Naquet reconnaît que le FLN n’hésitait pas à tuer et à jeter des cadavres dans la Seine.

          Le professeur Brunet dénonce dans l’exploitation de cette affaire un mythe forgé pour les besoins d’une cause militante. Admirateur de Mao et de Pol Pot, l’historien du dimanche Einaudi se révèle un hagiographe du FLN, mouvement à visées totalitaires. On pourrait en dire autant d’autres auteurs.

          Catherine Segurane observe les moyens employés pour faire croire à des centaines de meurtres :

- jouer sur les dates en ajoutant au 17 octobre les mois d’octobre et novembre,

- prétendre à un grand nettoyage destiné à faire disparaître les preuves,

- présumer la culpabilité des policiers,

- inventer des légendes d’épouvante de la population.

           Un des premiers instruments de cette mythologie macabre est un tract anonyme du 31 octobre attribué à un groupe de policiers républicains, qui rappelle les procédés du parti communiste et de la CGT. On y évoque les cadavres jetés dans la Seine, les pendus du bois de Vincennes et les Algériens arrosés d’essence et brûlés. D’autres bobards citent les fosses communes imputées à la police, les enterrements clandestins par la famille, les corps jetés par avion dans la mer.

          Historien de la guerre d’Algérie, vice-président de la Commission française d’histoire militaire, il me semble qu’il faut replacer cette bataille dans la stratégie générale du FLN, qui après avoir perdu les batailles d’Alger et des frontières, et se sentant humilié par les fraternisations de mai 1958, a décidé le 28 août 1958 de transporter la guerre en territoire français, et ordonné à ses commandos de combattre furieusement l’ennemi.

          Cette décision faisait suite à la volonté, proclamée dès 1955, d’exterminer les messalistes, considérés comme des traîtres, en Algérie et en métropole (3) Ces deux décisions se sont traduites par le massacre en métropole d’au moins 3.957 nord-africains, 150 Européens, 16 militaires et 53 policiers (le Monde du 20 mars 1962), auxquels s’ajoutent 48 harkis. Ces actions terroristes expliquent, sans les excuser, l’exaspération des policiers et les excès auxquels ils se sont livrés.

          Quant à la décision de réagir, par une manifestation pacifique, au couvre-feu imposé le 6 octobre par la Préfecture de Police, elle n’a pas été approuvée par toutes les instances du GPRA. Mohamed Harbi écrit dans le Monde du 5 février 1999 : « ce qui a joué dans le déclenchement de la manifestation du 17 octobre, ce sont plutôt des enjeux internes, voire des ambitions personnelles…On était proche de la fin…Ce sont déjà des luttes pour le pouvoir dans l’Algérie indépendante ».

          Les arrestations opérées le 17 octobre avaient été précédées d’opérations de démantèlement des groupes armés du FLN en région parisienne. Selon le Service de coordination des Affaires algériennes (rapports des 1er et 4 décembre), 205 armes à feu, 8 bombes, 26 plastics, 106 grenades et obus ont été saisis en deux fois ; 91 responsables de groupes armés ont été arrêtés, 2.545 militants politiques transférés en Algérie. Les liaisons internes ont été rompues et la Fédération de France du FLN a suspendu les attentats. Pour le présent, conclut ce rapport, la bataille de Paris ne tourne pas à l’avantage du FLN.

Maurice Faivre, le 10 octobre 2011

 

 


1 « inadmissibles mais secondaires », déclare de Gaulle, qui selon Messmer partage avec le gouvernement la responsabilité de la répression

2 C’est le chiffre retenu par le colonel Montaner, ancien chef de la Force de police auxiliaire.

3 Réf. Jacques Valette, La guerre d’Algérie des messalistes, L’Harmattan, 2001.

 

complément d'article corroborant les faits énoncés :

 

Publié par  Manuel Gomez le 23 octobre 2016

Article d'ETUDES COLONIALES

Article du FIGARO


RAPPEL DU NOMBRE DE FRANCAIS VICTIMES CIVILES DU TERRORISME FLN

Chiffres officiels arrêtés au 19 mars 1962 

Français d'Algérie de souche européenne : 2788 tués - 7541 blessés - 875 disparus

Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 16378 tués - 13610 blessés - 13296* disparus 

Total : 19166 tués - 21151 blessés - 14171* disparus 

Le nombre réel de disparus algériens de souche arabe ou berbère le plus probable est estimé à 50.000, les statistiques officielles ne prenant en compte que les déclarations faites auprès des autorités françaises. 

RAPPEL DU NOMBRE FRANCAIS DE VICTIMES CIVILES DU FLN ET LA REPRESSION DE L'ETAT FRANCAIS APRES LE 19 MARS 1962, EN VIOLATION DES ACCORDS D'EVIAN 

Estimation selon les sources historiques les plus fiables

Français d'Algérie de souche européenne : entre 10.000 à 25.000 tués et disparus

Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 80.000 à 150.000 tués et disparus 

NOMBRE DE VICTIMES D'ATTENTATS FLN EN FRANCE METROPOLITAINE 

Chiffres officiels arrêtés au 23 janvier 1962

Français civils de souche européenne : 150 tués - 649 blessés

Français de souche arabe ou berbère : 3957 tués - 7745 blessés

auxquels il faut ajouter : 16 militaires tués et 140 blessés

53 policiers tués et 279 blessés 

Total des victimes du terrorisme FLN en France métropolitaine : 4176 tués - 8813 blessés 

**************

EFFECTIFS ENGAGES ET PERTES MILITAIRES FRANCAISES  -

MONUMENT DU QUAI BRANLY 

Sur la première colonne défilent les noms et prénoms des 23.000 Soldats et Harkis, classés par année et par ordre alphabétique, Morts pour la France entre 1954 et 1962 en Algérie et entre 1952 et 1956 au Maroc et en Tunisie, avec, pour seules autres mentions, le prénom et l'âge au moment de la mort. Sur la deuxième colonne défilent des messages rappelant la période de la guerre d'Algérie et le souvenir de tous ceux qui ont disparu après le cessez le feu, ainsi que le texte suivant : « 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d'opération d'Afrique du Nord :

- Algérie : du 30 octobre 1954 au 2 juillet 1962

- Maroc : du 1er juin 1953 au 2 mars 1956

- Tunisie : du 1er janvier 1952 au 20 mars 1956 »

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11 octobre 2011

PELERINAGE DE SETE 2011

GRAND RASSEMBLEMENT UNITAIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE ET TOUS LEURS AMIS A SETE LES 17 ET 18 SEPTEMBRE 2011, avec grand-messe et procession des vierges représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française

Notre Dame de Santa Cruz, pour ORAN

Notre Dame d'Afrique, pour ALGER

et de Saint Augustin, pour CONSTANTINE

représentant les communautés chrétiennes de l'Algérie Française 

Un reportage de Charly Cassan reportage34

 Pélerinage unitaire de Sète 2011

 

 

Reçu dans ma bal ce jour:

          Les trois présidents des Associations des anciens diocèses d’Algérie remercient chaleureusement tous ceux qui les ont aidés peu ou prou, de près ou de loin, avec leurs mains, leurs bras et parfois avec leurs… ordinateurs. Tous ont été bénévoles, tous ont participé avec leur foi, leur cœur, leurs tripes ! Sans eux, connus ou inconnus, ce pèlerinage aurait été impossible. D’ici ou de là-bas, hommes et femmes furent très, très nombreux ! Choristes, organiste, cantatrice, musiciens et danseuses ont aussi fait partie des bénévoles ! 

Samedi 17 septembre

         Des lumignons sous chacun des posters des trois statues accrochés au mur à l’extérieur de l’église attiraient le regard. Plusieurs dizaines de chaises dans la cour étaient rangées face à un écran géant…A l’intérieur, les statues délicieusement, amoureusement décorées, fleuries par moult dames prônaient devant l’autel. Des flammes immenses bleu et blanc descendaient de la poutre maîtresse.

          En guise de préambule, le Père Gérard FRIOUX prononça une courte allocution qui se termina par le son des cloches bônoises à 21h00 ! Eh, oui ! Elles sont là, dans le clocher de l’église Sainte-Thérèse à Sète. Ces cloches qui ont tinté « chez nous » pour tant de cérémonies ; baptême, mariage et décès… et là, elles carillonnaient, chantaient, elles enchantaient, elles incitaient à la ferveur et à la communion. Pour une surprise, ce fut une surprise !...Ce fut comme un « petit goût de madeleine » pour certains. 

          La veillée démarra par « SEÑORA » avec guitares et chœur du CERCLE ANDALOU aux costumes chatoyants. Ce fut, en quelque sorte, un clin d’œil aux descendants d’Espagnols. Lecture de l’ « ANNONCIATION », méditation et chapelet dans une totale ferveur se succédèrent avant que les fidèles, appuyés par L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE SAINT-CLAIR (vêtus de noir et blanc), suivirent par un autre chant, en français, à la gloire de la Vierge. Puis ce fut une suite parfaitement réussie de chants en latin, de psaumes, credo et l’interprétation magistrale de l’ « AVE MARIA » de Schubert par la cantatrice Valérie CANTARD. L’émotion allant crescendo avec une deuxième lecture « LA NATIVITE » et encore une méditation et un chapelet pour une autre envoûtante intervention, en italien, de Valérie pour « LA MADONNA COL BAMBINO » de Saint-Saëns. Le couple TURREL lut la prière à Saint-Augustin, poème composé par Madame. Le vibrant « CHANT A NOTRE-DAME D’AFRIQUE » (Paroles de Paul CASAGRANDE…et musique de Jean-Paul GAVINO) fut entonné par tous les fidèles et L’ENSEMBLE POLYPHONIQUE. On croyait que l’émotion avait atteint son comble… …Eh bien non ! Le CERCLE ANDALOU y alla de plus belle avant l’exposition du saint sacrement suivi de l’adoration, d’une méditation et d’un chapelet. 

          De suite après le Tantum ergo, le saint sacrement fut béni avant le chant pour « notre » Algérie. Dieu ! Quelle ferveur ! De l’écrire, mes yeux s’embuent… Le CERCLE ANDALOU clôtura l’inoubliable veillée par le fameux « Dios te salve María » et ses dix-neuf retentissants « ¡olé ! »…Quelle ambiance ! La température était de 25°, mais nous avons eu l’impression que nous étions dans une fournaise ! 

Dimanche 18 septembre

          Un peu de pluie entrecoupée par la froide Tramontane contrastait considérablement avec la douceur du climat de la veille. Les volontaires chargèrent les trois statues à l’arrière de l’Odyssée II, récent chalutier, et les officiels religieux et civils y montèrent. 

          La procession maritime, constituée d’une vingtaine de bateaux, quitta le quai à l’heure prévue. Plusieurs vieux gréements auraient dû participer, mais à cause du vent, seulement quatre y étaient...

          Etait aussi présent le SAINT-MICHEL bien retapé (Qui avait été immatriculé à Oran !) Les ponts tournèrent à l’heure et la flottille parvint près de la Criée, devant la foule. Et ainsi la procession pédestre put commencer. La procession pédestre au pied du théâtre de la mer :

          Croix, bannières et statues suivies des ecclésiastiques, association Santa Cruz foulard Bleu, association N.D. d’Afrique foulard Jaune, Association St-Augustin foulard Bordeaux. 

          Malgré le mauvais temps, le théâtre de la mer prévu pour 1800 places assises, était presque plein ! J’ai eu, à différentes reprises, quelques difficultés à empêcher les larmes de couler à cause de la solennité de cette exceptionnelle messe célébrée par l’archevêque de Montpellier, à cause des chants et à cause de ce face-à-face avec l’immensité de la mer qui s’étalait jusqu’aux rives de notre terre natale…noués étaient gorges et boyaux ! Etait-ce dû au froid, à la fatigue ou au dernier chant, le « Salve Maria » ? Plusieurs en avaient la chair de poule… 

          Le repas : Tout, hélas, a une fin… ces journées se terminèrent par le repas précédé de l’apéritif. Passons bien vite sur la « prestation » du traiteur…Heureusement, le Père Garcia raconta quelques blagues aussi surprenantes qu’inattendues. Il déclencha plusieurs fois des rires. Quand les danseuses andalouses évoluèrent gracieusement et enflammèrent la salle, plusieurs rythmaient avec leurs mains (la palmada). Elles eurent droit à des tonnerres d’applaudissements. 

          Beaucoup de cheveux blancs, mais des gens avec le coeur fier et quelques jeunes prouvant que le relais commence à passer. Groupes de personnes aux yeux écarquillés et joyeux de se retrouver entre eux. Espèce en voie de disparition, dit-on, mais pas totalement puisque l’âme est restée bien vive. Gageons qu’elle perdurera ! 

Retour à tous les pèlerinages.

 

10 octobre 2011

PELERINAGES

9 octobre 2011

LA REPENTANCE

"En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l’amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants" (Boualem Sansal –2002)

          Au fil des générations, nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent, n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale : Colonisation… Repentance… Soumission… ignorant, comme le disait Charles Péguy, « qu’il y a des contritions plus sales que les péchés ». C’est pourquoi, le « remords » aidant, ils s’interdisent (et nos magistrats avec eux) toute action systématique de reconduite à la frontière qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste comme un acte raciste… Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère… et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto repose sur la cosmopolite reconnaissance du peuple français à disparaître inéluctablement. Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple. Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée à maintenir sa position dans le monde. Elle s’accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste, oubliant toutefois que le passé des autres nations n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…

          Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel. Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir à telle minorité, telle association au « cœur sur la main » ou tel parti politique. « Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s’en affranchir » écrivait Pascal Bruckner. Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant : « Qui a ouvert l’égout périra par l’égout. » 

          Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial par nos « bien pensants », martyrocrates de profession, faussaires de l’antiracisme, est le pire danger auquel elle est confrontée. L’historien Max Gallo, dans son essai « Fier d’être Français », déclare : « Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise : “Je suis fier d’être français”. Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera : une criminelle devenue vieillerie décadente. […] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime, qu'elle les torture, qu'elle les massacre. Seule coupable ! Pas de héros dans ce pays ! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz ! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit ! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française ! » 

          Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir : «Au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France. Pour eux, la situation est liée à cette « repentance » et la responsabilité en incombe aux adultes français qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux…» 

     - Repentance ! C’est un mot que les Français commencent à connaître tant ils l’entendent ! Celui-ci désigne la manifestation publique du sentiment personnel qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise et dont on demande le pardon

     - Pardon !  Mais quelle faute a bien pu commettre la France pour demander pardon ? Et à qui ? Pardon d’avoir un passé colonial ? Mais, Messieurs les détracteurs, le colonialisme que vous décriez, la main sur le cœur aujourd’hui, n’est rien d’autre que ce phénomène qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue. L’entreprise s’est accompagnée de souffrances, certes, mais il n’est pas d’aventure humaine qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège… Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif. J’en appelle à tous ceux qui ont atterri dans une colonie soumise à la loi et aux méthodes de l’Occident. Le changement de tableau est subit. Des récifs, elle a fait des ports ; de la poussière et des marais, elle a édifié des villes ; dans cet air embrasé, elle a fait pousser des feuillages et des jardins. Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de ne pas comprendre la puissance occidentale. 

          Voyez donc, en exemple, ce qu’est devenue l’Algérie en un siècle seulement de colonisation... Au départ des Européens en 1962, les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord que le terme même de « colonisation » est aujourd’hui dépassé. Comment oublier que ce sont les premiers Européens (les pères de ces enfants qui ont été chassés) qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ? Comment oublier que c’est la France, et elle seule, qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ? Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ? A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?... La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir, la dilapidation de l’héritage « colonial ».        
            Avant que la France ne vienne dans ce pays, les autochtones jouissaient-ils de toutes ces réalisations ? Les avaient-ils réalisées ? La France les en avait-t-elle privées ? La réponse est NON ! Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles, voici qu’ils se l’approprient aujourd’hui et qu’ils accusent la France de n’avoir rien fait pour eux en 132 ans… Dès lors, les voix des apparatchiks du FLN, au pouvoir depuis 1962, conscients de leur responsabilité dans la misère qui frappe le peuple, n’ont de cesse de façonner les esprits en utilisant invariablement ce même refrain, vieux d’un demi siècle, qui répète sans cesse que les Français sont des ravisseurs et des bourreaux, qu’ils ont dévasté par le fer et par le feu la patrie algérienne en pillant ses richesses et exigent aujourd’hui réparation et repentance

          Pour preuve : En novembre 2009, à l’occasion du 55ème anniversaire du début des attentats terroristes du FLN (novembre 1954), le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem qui est  également ministre d'Etat et représentant personnel du président Bouteflika, n’a pas manqué d'exiger de la France « des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie...[...]  la période de destruction coloniale fut la plus difficile et la plus horrible jamais vécue par notre peuple. L'Algérie ne cessera pas d'exiger la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux à l'endroit du peuple algérien »… déclaration en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed, leader historique du FLN, actuellement réfugié en Suisse : « Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! » Un paradis dilapidé… En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie, découverts et abandonnés par la France dans un Sahara qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays d’importer ses produits alimentaires issus notamment de l’agriculture… alors qu’elle les exportait du temps de la « colonisation ». 

          Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne. C’est proprement odieux ! A l’inverse, rien n’apparaît sur les bienfaits de la Pacification et sur le bien-être que cette armée-là a apporté à l’homme du Bled. Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné. L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes, Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830. Et il se trouve des Français pour soutenir les thèses diffamatoires du FLN !... des nigauds de naissance, champions des « droits de l’homme », de « l’antiracisme » et de « l’antifrance » qui demandent à grands cris la « révision des livres d’histoire ». 

          « Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse »  a écrit Martin Luther King… 

          Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ? Une histoire de France faite d’intolérance, d’inégalités, de compassion excessive, de récriminations et d’accusations qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays. « Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme »,  déclarait Jean Jaurès… ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte au nom du complexe des conquêtes des siècles passés… 

          Quant aux immigrés, comment les encourager à s’intégrer à une nation qui n’a de cesse de culpabiliser et de se mépriser elle-même ? Dans le journal « Le Monde » du 21 janvier 1992, Michel Serres suppliait les journalistes : « Si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France ! » Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait : « La vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes sauf la faute décisive : La paresse de la pensée ». Alors, afin d’éviter toutes critiques par trop virulentes et se prémunir de tout procès d’intention de la part des pseudos associations antiracistes qui n’ont de cesse d’en appeler, d’une part, aux grandes traditions de générosité et d’ouverture du peuple français et, d’autre part, de prêcher pour une société pluriculturelle, nos gouvernants, depuis un demi-siècle, engoncés dans leurs scrupules congénitaux, sont demeurés amorphes et frileux face aux décisions qui devaient être prises et à la fermeté qui s’imposait… 

           « Je vous laisse deviner ce qui se passe lorsqu’un peuple estime que ses élites ne le représentent plus, ne défendent plus son identité, ne défendent plus ce qu’il est, eh bien l’étape suivante, c’est que le peuple reprend son destin en main » a lancé, en guise d’avertissement, Malika Sorel. 

          Quant aux adeptes de la « repentance » et de l’anticolonialisme, ils devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire que nous donne Walter Williams, Africain-Américain et professeur d’économie à l’université George Mason de Virginie (Etats-Unis) : « Peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation. Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong. En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis, fut jadis une colonie. Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan ne furent jamais colonisés et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde… » Mortifiant sujet de réflexion… 

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

- « Je n'ai jamais entendu un musulman présenter ses excuses pour avoir occupé l'Espagne pendant huit siècles » (José-Maria Aznar, ancien chef du gouvernement espagnol – Journal « Jeune Afrique » du 1er octobre 2006)

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La lecture d’El Watan, le quotidien algérien de langue française est édifiante. On y mesure le décalage qui existe entre la réalité algérienne (telle qu’elle est vécue par le peuple algérien) et l’image officielle que ses dirigeants cherchent à projeter hors de leurs frontières. Sur cette réalité, il y a des silences français qui pèsent lourd… 

Pour le peuple algérien, les années se suivent et se ressemblent sans que l’espoir d’un « printemps » vienne en alléger le poids… l’armée et la police étant par trop inféodées au régime. 

Voici ce qu’en écrit l’éditorialiste d’El Watan, Tayeb Belghiche, dans son article du lundi 11 juillet 2011, intitulé : « La descente aux enfers ». 

A lire impérativement. Cliquez sur : Algérie intelligenti pauca ( suite ).

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- L’Algérie colonisée – Cliquez sur : http://www.wat.tv/video/algerie-colonisee-2wihp_2iiil_.html

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- D’après un chercheur, spécialiste du Front National à l’Université ouest Paris Nanterre, Marine Le Pen arriverait en tête au 1e tour de la présidentielle 2012 – Cliquez sur : http://www.youtube.com/watch?v=v5d79X9442I&feature=share 

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"Ni pute, ni facho", c'est la réponse de Gilbert Collard aux Darmon et Madénian et autre Fourest qui traitent de "fils de pute" ceux des Français qui refusent la dhimmitude !
Un Darmon, pas très glorieux, d'ailleurs, lui qui a tenu seulement 4 mois dans un Kibboutz lorsqu'il avait 20 ans.
Cliquez sur : http://www.petitsechodoran.com/coups-de-gueule/ni-pute-ni-facho,a2606000.html 

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  Ça devait être beau là-bas(chant d’Albert Santoni) – Cliquez 5:11

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« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18092 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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Pour revoir: 

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8 octobre 2011

A PROPOS DES PIEDS-NOIRS

HERISSON__toile

Un seul but :la Victoire.(Alger 1942-1944 Général Giraud)

          Les slogans historiques appartiennent à leurs auteurs mais ceux qui en comprennent le sens et la portée peuvent s’en inspirer, surtout s’ils veulent atteindre le même bût. Qui pourrait le leur reprocher, l’exemple venant de haut.

A PROPOS DES PIEDS-NOIRS, LES CONNAISSEZ-VOUS ? 

          Aux Etats-Unis, la tribu des Blackfeet (Pieds-noirs en Français), après des années de procédure, ont enfin touché une misère en guise d’indemnisations. Oh ! Ce n’est pas grand-chose ce qu’ils ont obtenu : 3.4 milliards de dollars. Loin des 58 milliards que réclamaient les Indiens et leurs avocats, mais après 14 ans de procédures,(nous 49 ) les Blackfeet ont senti que l'heure était venue de composer, même avec 6%, la porte restant ouverte à la poursuite des négociations. 

          Ils n’étaient que 400.000 plaignants, représentant 300 tribus. Les indiens réclamaient alors 58 milliards de dollars de dédommagements, mais ils avaient estimés que l’heure était venue de composer en se contentant provisoirement de ce modeste acompte qui était en fait une forme de reconnaissance et d’aveu des Américains de ce qu’ils devraient verser à cette communauté, dans un proche avenir. 

          Pour ceux qui voudraient établir un parallèle entre Blackfeet Américains qui étaient 400.000 et Pieds-noirs Français qui étions 1.200.000 ou plus peut-être en 1962, (sans compter les repliés du Maroc et de Tunisie, soit plus de 3 fois plus nombreux que ces amérindiens, d’où (pour les amateurs de chiffres et de statistiques comparatives) : 3.4 Milliards de dollars x 3 = 10,2 milliards de dollars et le montant final s’il fallait l’actualiser par rapport à celui demandé par les Blackfeet, serait : de 58 Milliards x 3= 174 milliards de dollars, soit en euros 174 : 1,3615 = 127 milliards d’euros, environ, nonobstant les intérêts de droit et moraux (pretium doloris subi par nos ascendants, par nous-mêmes et par nos enfants. Voilà ce que nous devrait approximativement notre « amère » Patrie, au minimum, pour nous avoir lâchés en 1962 et nous sommes en 2011 (49 ans après, cela compte pour les intérêts qui se cumulent au capital , non?), comme des chiens malpropres qu’on fout à la porte avec un coup de pied au cul. Merci à de Gaulle et à ses idolâtres qui lui ont succédé. 

          Quant aux réactions et à l’état d’esprit qui régnaient alors en France à notre encontre notamment  et (au risque de me répéter), certains apprentis naufrageurs qui auraient souhaité voir la marine de guerre basée à Toulon (pas la notre, qui pourrait bien glaner tous nos suffrages, bientôt) torpiller nos bateaux de l’exil et les couler par le fond, avec ses passagers forcés avant leur arrivée à Marseille. Vous avez dit : Méthodes nazies ? Un compatriote, ami de là-bas, m’a raconté une des anecdotes qui vaut son pesant d’harissa. Elle illustre bien l’état  d’esprit « rase-motte » de quelques Métropolitains connards. (Ce mot s’écrit avec 1 N ou 2 ? Allez ne lésinons pas je leur en mets 2. Cet ami m’a rapporté une altercation intervenue dans sa ville d’adoption. 

          Un oncle (patos) s’adressant à sa nièce venue annoncer ses fiançailles, avec un replié, d’Algérie …. «  C’est des « Pieds Noirs » ! La réponse du tonton «   Je te présente toutes mes condoléances  ». Rien de plus con quand on voit maintenant ce qui leur tombe sur la tronche en provenance des ex colonies. 

          Le racisme n’existe pas entre Français, c’est du chauvinisme nous dira-t-on, mais quand même, quand cessera cette haine envers les Français d’Algérie qui auraient des leçons à donner et non à recevoir sur l’intégration.Le terme  rapatrié d'Algérie, n’est pas adapté, puisque cette dernière était Française, ce serait plutôt replié d’Algérie qui conviendrait mieux. L’appellation d’origine contrôlée "Pied-noir" (que nous revendiquons avec fierté) s'adressent d'avantage aux Européens et aux Juifs d'Algérie. Cette terminologie s'est étendue ensuite aux Rapatriés du Maroc et de la Tunisie.

          Et pour ceux qui douteraient des qualités des pieds-noirs plus ou moins célèbres, ici en France, voici une liste non exhaustive (Extraite de wikipédia):

Belles  références pour presque tous, non ?

          En contrepartie, certains assimilés français genre people, mais médaillés aux JO de la connerie, qui se reconnaîtront d’eux-mêmes, jouent les leaders et prennent la défense des voyous des quartiers nord et promettent la révolution d'immigrés « énervés », ou lancent des messages incendiaires à destination des banlieues et des enfants d'immigrés qui d’après eux vont « s'énerver » et suivre les modèles tunisiens et égyptiens, en gros faire la révolution ! Depuis les beaux quartiers parisiens, où ils habitent, ces enfoirés se la jouent belle, en parlant du « choc des civilisations » face à des Français de plus en plus inquiets par les enjeux de l'immigration et par la délinquance issue des banlieues.Ils opposent  la colère des « jeunes » issus de cette immigration, qui vont « gagner leur liberté non pas en travaillant, mais en pointant aux Assedic, en volant à la tire dans les couloirs du métro ou dans les gares, en assassinant de pauvres gens sans défense, en  brûlant des voitures et en lançant des pavés sur les policiers.

          L’un deux établit même un parallèle avec l'Egypte, la Tunisie, la Lybie, le Liban, ils vont s'énerver, ils vont vouloir regagner leur liberté », a même ajouté récemment sur RTL, ce déchet de la nature. Le parallèle entre des banlieusards vivant aux crochets de la France (je parle évidemment de ceux qui vont faire la révolution), et la majorité des autres immigrés qui travaillent et s’intègrent à notre système, est ridicule et ne tient debout que dans son cerveau malade. Ceux qui  bossent, ont mieux à faire que de se confronter à des Français qui connaissent bien la castagne, quand on les y oblige, et ils sont prêts à le faire. Une candidate à l’élection présidentielle de 2012, pousse encore plus loin la connerie : son parti souhaite même l'enseignement de l'arabe dès le collège. NOMBREUX SONT CEUX QUI N'Y CROYAIENT PAS. Et Dans le sud, à Montpellier, on a demandé aux enseignants d'apprendre l'arabe pour se faire comprendre des élèves en retard scolaire ! Qui s'est soucié de savoir si les bretons, les auvergnats, les provençaux, etc...Se sont remis de l'interdiction, à une certaine époque de parler leur patois ! Le PS souhaite l'enseignement de l'arabe dès le collège : le Parti Socialiste du Nord a organisé un point presse pour rappeler que la langue arabe est devenue incontournable et qu'il faut pouvoir la proposer comme première langue vivante dès le collège. Maintenant nous savons par qui les socialistes comptent être élus. On pourra aussi apprendre à lire le Coran au Catéchisme ....pauvre France ! Je suis très fier d’être Français mais si cela se produisait j’en aurais honte, car cela signifie que les vrais Français sont devenus des lavettes ! De pareils projets risquent  de déboucher sur une course de vitesse éperdue, les uns vers leurs pays d’origine, les autres là où ils pourront échapper à la vindicte du peuple. (Vox populi, vox Dei).

          Mais pas de doute que les propos de ces assimilés cités plus haut, auront malgré tout un impact catastrophique sur les paumés de banlieue qui n'en demandent pas tant pour haïr leur pays et faire porter Le poids de leurs échecs sur la société dans son ensemble.

          Vous aussi, méfiez-vous,  Messieurs les faiseurs de merde, car c’est la seule chose que vous savez faire sans laxatifs. Toute action entraîne automatiquement une réaction (qui pourrait bien être populaire genre FFI). N’oubliez jamais que beaucoup d’affaires ébranlent notre cher pays en ces instants, faisant la une des médias, tels pots de vin, mallettes emplies à ras bords  de billets de banque, drogue, collusion avec le milieu, mettant en cause nommément des sommités nationales.

          On pleure sur les déboires dela Grèce, du Liban, dela Turquie, dela Lybie, j’en passe et des meilleurs. Qui a pleuré en France et dans les gouvernements qui se succèdent, sur les malheurs d’une communauté Française : les pieds-noirs (3.000.000 de voix, maintenant et une capacité électorale de premier plan) lesquels vont vous faire suer et chier dans vos frocs jusqu’à la dernière minute lors des élections à venir. Et cela n’est pas une menace, mais une promesse. Comptez sur nous. Nous répondrons tous « Présents » lors de ces échéances électorales et nous voteront pour celui ou celle qui osera s’engager publiquement sur les journaux, dans les télés, dans les radios, sur notre communauté. Voilà le prix à payer pour ceux qui veulent s’attirer nos suffrages.

          Tous ceux qui se foutent de nous avec des fausses promesses, vous êtes pour nous, repliés de départements ex-Français, des Judas que l’on se paye avec 30 deniers. Nous vous connaissons tous et nous savons ce que vous valez et croyez-nous sur parole,  les repliés savent déjà comment vous pourrez bénéficier de leur appui électoral. 

Rien ne crée d’amitié plus forte qu’un ennemi commun. Il y a deux façons de faire face aux difficultés. Soit on les transforme, soit on se transforme en les affrontant (C. Godefroy) 

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

4 octobre 2011

LA LONGUE MARCHE DES HARKIS

et des Pieds –Noirs

VIDEO CHARLY CASSAN.

 

 

          Ils sont arrivés aux Invalides, dans la nuit, par la rue de Constantine… Vers 22 h 30, en ce samedi 24 septembre, les alentours et les pourtours de l’esplanade des Invalides sont l’objet d’un ballet de véhicules de police. Pour les petits groupes de bobos teuffeurs éparpillés et vautrés sur les pelouses ? Non. Pour surveiller l’arrivée de la dernière étape de la Grande Marche – 800 kilomètres et des poussières (et de la poussière, et du soleil, et de la pluie…) – des harkis et des pieds-noirs.

          Partis en fin de soirée de Bourg-la-Reine, après une cérémonie d’hommage et de recueillement sur la tombe de Bastien-Thiry, Zohra, Hamid et une cinquantaine de personnes arrivent vers 23 h 30 à hauteur de l’Hôtel des Invalides. Par la rue Constantine, ce qui ne s’invente pas… Drapeaux français, flambeaux dressés, le Chant des Africains et La Marseillaise repris inlassablement, le cortège de l’honneur et de la fidélité impose silence et respect aux badauds assez nombreux en cette nuit tiède. Et même, pourquoi ne pas le dire car ils furent d’une grande correction et pour quelques-uns amicaux, sympathie aux forces de police. Une manif qui chante La Marseillaise et brandit le drapeau national, il y a longtemps qu’ils n’ont pas vu ça… 

          Il y a ceux qui marchent depuis Montpellier. Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï, bien sûr. Hamid, fatigué mais légitimement fier de ce périple semé d’embûches, mais aussi de moments de grande fraternité (il y a encore des maires debout en France). Zohra, un petit visage marqué par l’épreuve mais illuminé par ce sourire qui ne la quitte jamais. Le colonel Hamilton, largement octogénaire, qui marche depuis le début et dont l’exemple devrait interpeller ces jeunes rouleurs de mécaniques derrière leurs ordinateurs mais absents de la rue qui appartient à celui qui y descend. 

          Il y a ceux qui les ont rejoints en cours de route et au gré des étapes. Ceux, enfin, qui ont fait la route avec eux depuis Bourg-la-Reine. En quelques minutes, un bivouac est improvisé. Un clairon sonne « à la soupe». Pour partager de la soupe effectivement (et pas du rata…), un verre de thé, un café. Inutile d’essayer de citer tous les visages amis qui sont là, j’en oublierais. Mais quand même : Nicole Ferrandis ; Claudine Dupont-Tingaud ; les Sicard, père et fils ; le fidèle Yves Sainsot ; la fille du colonel Bazin ; le solide Rabah ; Medhi, bardé d’appareils photographiques ; Louis de Condé ; une fidèle abonnée de Présent (venue de Nantes et qui a marché malgré les ans et la fatigue) ; etc. On s’embrasse, on se congratule, on se console («On devrait être cent fois plus nombreux… »), on s’encourage. Et on trouve le temps d’expliquer aux curieux et aux touristes étrangers le sens de cette manifestation. 

          Ils sont arrivés dans la nuit. Sans aucun média – sinon Présent – pour rendre compte d’une marche qui aurait dû faire la une de tous les organes de presse. Dans le noir. Comme en 1962 quand on débarquait, dans les aéroports de la honte, les dépatriés de l’Algérie française. Comme des pauvres, des pelés, des galeux, dans ce quartier huppé qui abrite les ors et les palais des nantis qui nous gouvernent (mal). A cela près qu’ils ne demandent pas l’aumône. Qu’ils ne demandent rien d’autre que le président Sarkozy tienne les engagements solennels du candidat Sarkozy le 31 mars 2007. En présence de Hamlaoui Mekachera, alors ministre délégué aux Anciens combattants, de Claude Guéant, de Chantal Jouano, de Renault Bachy. La reconnaissance par la France du crime d’Etat du 19 mars 1962. 

          Dimanche matin, vers 11 heures, les marcheurs ont été accueillis par André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, et par Bernard Coll (déjà présent à Bourg-la-Reine), président de Jeune Pied-Noir et qui, malgré de graves ennuis de santé, n’est jamais aux abonnés absents. Et nous avons eu une pensée pour Pierre Dimech et Maurice Calmein, signataires d’un message inconditionnel de soutien aux marcheurs (Présent du 24 septembre), message auquel s’est associé Boris Kan (lui-même cloué par la maladie dans la région lyonnaise), ancien président national du Cercle Algérianiste. 

          Dimanche après-midi, retour aux Invalides pour le dixième anniversaire de la journée nationale « Hommage aux Harkis » présidée par le chef de l’Etat. Du solennel, du compassé, de l’officiel. Mais cette journée a au moins le mérite d’exister. Même si, dix ans après son institution, et à la veille du cinquantième anniversaire (1962-2012) de la tragédie « la valise ou le cercueil », on attend toujours. Ils nous font marcher. Alors on a marché. A eux, maintenant, de courir. Après nos voix. 

ALAIN SANDERS Article extrait du n° 7441 de ‘‘PRESENT’’ du Mardi 27 septembre 2011

 

 

Bourg-la-Reine Hommage aU Colonel Jean Bastien-Thiry

 

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Arrivée à la mairie de Bourg-la-Reine

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine Yves Sainsot et Zorha (photo anfanoma)

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Nicole Ferrandis devant le cimetiere (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine Nicole Ferrandis (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine Zoha l'émotion (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine dépot de gerbe (photo anfanoma)

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Bourg-la-Reine dépot de gerbe (photo anfanoma)

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La tombe couverte des fleurs du souvenir.

ULTIME ETAPE DANS PARIS VERS LES INVALIDES

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris (photo anfanoma)

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La marche dans Paris - Les Invalides (photo anfanoma)

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La marche dans Paris - Les Invalides (photo anfanoma)

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*

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- Zohra, Hamid, leurs compagnons marcheurs et la délégation du Front National méprisés par Nicolas Sarkozy - : http://www.nationspresse.info/?p=145175

COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIS 

CONGRÈS NATIONAL D’AUTOMNE DES HARKIS ET DES PIEDS-NOIRS

SALLE GUILLAUME DE NOGARET

(Place du Pr. Mirouze – Espace Pitot – 34000 MONTPELLIER)

 

SAMEDI 29 OCTOBRE 2011

- 09h30 : Accueil

- 10h00 – Ouverture du Congrès  Bilan de la Longue Marche. La réponse de Sarkozy aux Invalides

Présentation et intervention des présidents d’associations Harkis et Pieds-Noirs sur les revendications nationales actuelles.

- 11h30 à 12h30 – Questions diverses posées par les participants suivi d’un débat.

- 12h30 à 14h30 – Déjeuner : - Soit inscription au repas  à 20 euros comprenant : entrée, plat de résistance, fromage, dessert, café et une boisson (voir bulletin d’inscription)

- Soit repas tiré du sac. Des boissons pourront être achetées sur place.

- 14h30 à 17h30 –Préparation du cinquantenaire pour 2012. Trois dates importantes à retenir : 19 mars, 26 mars, 5 juillet. Il ne faut pas laisser le champ libre à nos adversaires : Ce qui est jour de deuil pour nous est jour de fête pour eux. Notre réprobation devra être publique et simultanée dans toute la France.

- 17h30 -18h00  Présentation  des projets des différents groupes.

- 18h00-19h30 Vin d’honneur

DIMANCHE 30 OCTOBRE 2011  

- 10h00 à 11h00 –  Rappel des projets élaborés la veille. Débats et décision collégiale concernant l’action à mener pour chacune des 3 journées précitées.

- 11h00 à 12h30 – Accueil des personnalités politiques suivi d’un apéritif.

- 12h30 à 14h30 - Déjeuner dans les mêmes conditions que la veille : repas tiré du sac ou inscription (voir bulletin d’inscription)

-14h30 à 18h00 – Présentation du cinquantenaire – intervention et prise de parole des personnalités politiques sur les revendications nationales de la cause Harkis – Pieds-Noirs 

- 18h00 à 18h30 – Clôture du Congrès suivi d’un vin d’honneur .

inscription pour le repas de Samedi 

NOM,  Prénom………………………………………………………………………………………………….. 

S’inscrit pour …….repas à 20 euros =…………euros  Ci-joint le chèque  correspondant de ……………euros

Inscription pour le repas de Dimanche

 NOM,  Prénom…………………………………………………………………………………………………….. 

S’inscrit pour …….repas à 20 euros =…………euros    Ci-joint le chèque  correspondant de ……………euros 

 Bulletins et chèques à envoyer avant le 25 octobre 2011 à

 M. Hamid Gouraï et Mme Zohra Benguerrah

Chèque à l’ordre de la « Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkis »

 Hameau de l’Escoutet -  34190 GORNIÈS

Tel. 04.67.82.69.96 et 06.24.84.65.18

e-mail : resistance-harkie430@live.fr

 

A mes compatriotes

Je sais qu’il n’est pas évident de suivre une marche... l’âge, la maladie... mais, ce que nous pouvons faire au minimum, c’est d' accompagner nos amis pour un parcours en voiture. Nous pouvons aussi les attendre à la fin d’une étape. Zohra et Hamid se rendent toujours à l' hôtel de ville. Ils y arrivent en principe entre 17H30 et 18 heures. Il faut vraiment qu' à chaque étape, une trentaine de personnes les attendent. C' est possible. Il suffit de regarder le document en PJ et ensuite de prendre son téléphone et d' appeler famille, amis, anciens voisins...

Un rendez-vous très important pour les "franciliens" Zorha et Hamid nous donnent rendez-vous le 23 septembre devant la tombe du colonel Bastien-Thiry. Et puis le 25 septembre, il faudra être très nombreux avec eux. Zorha me disait au téléphone, "si nous ne sommes pas nombreux, " il n'y aura pas de reconnaissance."

Elle a raison, nous devons vraiment les aider, il faudrait que nos amis harkis et enfants de harkis se mobilisent. Chacun doit avoir une adresse d' association de harkis dans ses tablettes, où mieux que chacun de nous, fasse des recherches sur internet, trouvons les associations de harkis et essayons de les mobiliser.

NICOLE FERRANDIS association des familles des victimes du 26 mars 1962

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Etapes

Départ  vers  8 H 30 /9 heures

 Pause vers 12/13 heures

 Arrivée MAIRIE 17H30

 Date

2011

terminée

MONTPELLIER 22/8

Ballargue

LUNEL

22/8

Terminée

 

LUNEL 23 /8

Uchaud

NÎMES

23

NÎMES 24/8

St Bonnet du Gard

CASTILLON DU GARD

24

CASTILLON DU GARD 25/8

Connaux

BAGNOLS SUR CEZE

25

terminée

BAGNOLS SUR CEZE 26/8

Pont St Esprit

BOLLENE

26

terminée

BOLLENE 27/8

Pierrelatte

DONZERE

27

terminée

DONZERE 28/8

Montélimar

MONTELIMAR

28

terminée

MONTELIMAR 29/8

Les Tourettes

LIVRON SUR DRÔME

29

terminée

LIVRON SUR DRÔME 30/8

Portes lés Valence

VALENCE

30

terminée

VALENCE  31/8

Tournon sur Rhône

ST VALLIER

31

terminée

ST VALLIER    1/9

Annonay

BOURG ARGENTAL

1 /9

terminée

BOURG ARGENTAL 2/9

Planfoy

SAINT ETIENNE

2

terminée

SAINT ETIENNE   3/9

Veauche

MONTROND LES BAINS

3

 

MONTROND LES BAINS 4/9

Mornand en Forez

BOËN

4

 

BOËN  5/9

St Thurin

NOIRETABLE

5

 

NOIRETABLE 6/9

La Monneriele Montel

PONT DE DORE

6

 

PONT DE DORE  7/9

Pont du Château

CLERMONT FERRAND

7

 

CLERMONT FERRAND 8/9

Riom

AIGUEPERSE

8

 

AIGUEPERSE 9/9

Mayet l’Ecole

ST POURÇAIN SUR SIOULE

9

 

ST POURÇAIN SUR SIOULE 10/9

Les Rognons

MOULINS

10

 

MOULINS  11/9

Villeneuve sur Allier

ST PIERRE LE MOÛTIER

11

 

ST PIERRE LE MOÛTIER   12/9

Sancoin

BLET

12

 

BLET                        13/9

St Just

BOURGES

13

 

BOURGES               14/9

Vignoux sur Barangeon

VIERZON

14

 

VIERZON                15/9

Theillais

SALBRIS

15

 

SALBRIS                  16/9

La Motte Beuvron

LA FERTE STAUBIN

16

 

LA FERTE STAUBIN  17/9

Orléans la Source

ORLEANS

17

 

ORLEANS                    18/9

Chevilly

ARTENAY

18

 

ARTENAY                    19/9

Toury

BARMAINVILLE

19

 

BARMAINVILLE        20/9

Mondésir

ETAMPES

20

 

ETAMPES                     21/9

Etrechy

ARPAJON

21

ARPAJON                      22/9

Lonjumeau

BOURG LA REINE

22

BOURG LA REINE 23 RENDEZ-VOUS  cimetière Tombe du Colonel Jean Bastien-Thiry !PARIS 25 SEPTEMBRE

 

 

 

 

LIVRON SUR DRÔME LE 30/8/2011

photos d’Y. Sainsot  président de l'anfanoma au départ de Livron sur drome

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Hamid range son matelat sur lequel il a passé la nuit

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le colonel hamilton fait le point

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*

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Départ pour Valence

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            Ce  22 août à 8H45, la délégation des harkis quitte la préfecture  de Montpellier en direction de Lunel après avoir vainement espéré être reçue par le préfet. Après plusieurs heures sous un soleil torride, Zohra, Hamid et les autres marcheurs arrivent à Lunel. Plusieurs sympathisants harkis, pieds-noirs  les attendent. La mairie est  fermée, le maire est absent bien sûr,  mais la police  locale et la gendarmerie sont là, bon enfant, sans doute ne sont-ils plus habitués à entendre chanter  la " Marseillaise" et  les "Africains" pas plus que d'entendre parler du drapeau tricolore avec passion comme le fait HAMID.

 

            Ce soir, les marcheurs dormiront dans un gymnase à Lunel. Demain 23 départ pour Nîmes vers 8 heures. Nous invitons les pieds-noirs, les harkis et enfants de harkis, les amis métropolitains à venir nombreux devant la mairie de Nîmes demain à partir de 17 heures 30  et d’apporter des boissons fraîches, des provisions à nos amis. Pour ceux qui pourraient participer à la marche voici le téléphone pour joindre Zohra 06.24.84.65.18

 

            Vous pouvez aussi marcher seulement  sur quelques kilomètres,  attendre leur passage et terminer avec eux, ou le contraire partir avec eux pour les accompagner sur une petite partie du parcours. Ou bien les attendre devant la mairie. Nous souhaitons qu’un grand mouvement  de solidarité se tisse autour de nos amis. Comment notre communauté pourrait-elle être crédible si nous ne savons pas nous rassembler ?

 

Nicole FERRANDIS Association des familles des victimes du 26 mars 1962

SAM_2082au départ de Montpellier

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Devant la mairie de Lunel.

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Devant la mairie de Lunel.

 

 

APPEL  POUR UNE DIFFUSION GENERALE - UN GRAND RASSEMBLEMENT MASSIF DEVANT LA MAIRIE DE LUNEL QUI REFUSE D'ACCUEILLIR LES HARKIS ET LES PIEDS-NOIRS.  
 
De Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï
Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harki A Monsieur Joseph CASTANO

  

Mon cher José, notre frère de combat et d'armes,
  
         Nous te lançons un appel au secours pour réveiller toute la population française contre ce Gouvernement de Voyous et de malfrats qui trichent avec nous. Ils trichent avec tous les Français qui sont respectueux des valeurs républicaines.
         Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des attitudes inconcevables, graves et incompréhensibles d'un maire UMP de LUNEL (département de l'Hérault), en l'occurrence Monsieur Claude ARNAUD. Celui-ci pratique un racisme caractérisé contre les Français d'Algérie : Le peuple Harkis /Pieds-Noirs dans le mouvement unitaire de sa « longue marche ».

Ce maire devrait avoir honte. Il est indigne de représenter les citoyens de la ville de LUNEL ! Il est inhumain ! Il a rejeté notre demande d’hébergement pour une nuit dans l’un des deux gymnases de sa ville (vacant à cette époque de l’année), nous obligeant ainsi à camper sur le trottoir sans la moindre hygiène, sans la moindre aide, sans même la moindre compassion. Par son attitude, cet homme ne peut faire partie que du clan gaulliste, celui qui a livré nos parents, nos familles et nos enfants aux tortionnaires du FLN.

- Il préfère recevoir, avec humanité, les immigrés et les sans papiers en déroulant le tapis rouge au mépris des patriotes que nous sommes… Et les tchadors se multiplient dans sa ville… et bientôt les Lunelois seront minoritaires chez eux.
- Il préfère recevoir des citoyens indésirables, ceux qui génèrent l’insécurité et la peur, ceux qui conspuent la Marseillaise, brûlent notre drapeau tricolore et crachent sur la France.
         Avant le départ de la marche des Harkis et des Pieds-Noirs (départ le 22 août prochain de Montpellier), nous te supplions de venir à notre secours, de rassembler, de mobiliser, de dire la vérité à toute la nation entière : Que des femmes et des hommes politiques se comportent comme des délinquants constitutionnels, ceux là même qui fabriquent les lois républicaines et qui les transgressent.
         Nous te témoignons toute notre affection et notre fidélité. En moins de quinze jours, tu as réussi à rassembler notre famille qui a souffert et qui souffre encore des pires injustices depuis 1962 autour de ce mouvement qui va, nous l’espérons,  donner lieu à une victoire juste et méritée au regard de notre détermination. 
         Cette trahison fut volontaire par le Général de Gaulle. Celui-ci a vendu l'Algérie Française aux terroristes du FLN au mépris du déshonneur et de milliers de morts. Il a condamné à mort dans les pires conditions un peuple qui voulait rester français, un peuple fraternel : Le peuple Harkis / Pieds-Noirs, celui qui doit marcher main dans la main pour obtenir la reconnaissance de la Nation française. 
         Cette injustice, œuvre de femmes et d’hommes politiques français, doit être mise sur la place publique et servir à dénoncer nos souffrances et nos humiliations. C’est un scandale national qui doit éclabousser ces gens afin que les Français sachent, enfin, la vérité : Mr. Nicolas SARKOZY avec sa garde rapproché de Préfets/Conseillers ripoux et voyous a menti à nos compatriotes ; Christian FREMONT fait honte à la France et Claude GUEANT, ex-Directeur Général de Police Nationale, n'a jamais aimé les Harkis et les Pieds-Noirs.
         La Résistance Harki a côtoyé Claude GUEANT ; il nous a trahis, comme de Gaulle, avec ses belles paroles. Cet homme est ignoble et inhumain ; il a toujours rejeté notre peuple et n’a jamais voulu que la France soit « envahie » par les Français d'Algérie. Notre objectif, à travers cette longue marche, c'est de le faire partir du Ministère de l'intérieur et mettre également hors de l'Elysée son locataire. Qui a trahi, trahira ! Sarkozy nous a trahis en 2007, il recommencera s’il est élu en 2012.
Ce sont des voyous et des malfrats. Nous espérons que cette marche symbolique de 800 kilomètres d’efforts, de privations et de souffrances, apportera un changement pour 2012.

         Voici, exprimé simplement et en toute fraternité, notre ressenti. Nous te demandons de bien vouloir faire circuler notre message afin que la France cesse d'être hypocrite et injuste avec ses enfants, ceux qui l'aiment et qui, sans rancune, sont prêts à mourir pour elle comme le firent, jadis, nos pères en 14/18, en 39/45, dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. Ils ont versé leur sang parce que la France, tout simplement, le leur avait demandé… avant de les abandonner et de les livrer au couteau des égorgeurs. Cette France coupable, indigne de l’amour que lui porte ses véritables enfants, a préféré venir en aide à une population immigrée sans âme, méprisante, haineuse, dénuée de toute morale, de tout sentiment patriotique, essentiellement soucieuse de bénéficier du système économique et social financé par les travailleurs français. Et ainsi, pendant que les uns se pavanent, haranguent, provoquent et méprisent, d’autres –exilés sans espoir de retour- continuent d’être rejetés, vivent dans la rue et font la mendicité au mépris même de leur dignité. Merci la France !

         Mais, merci à toi José CASTANO, merci à toi Gabriel MENE, Merci à toi Hervé CUESTA et merci à ceux qui n’ont de cesse de nous soutenir et de nous aider. Français, c'est aussi votre combat ! C’est par ce cri que nous vous disons : « Réveillez-vous ! »

         « Les miracles sont accomplis par les hommes unis ». C’est ensemble que nous vaincrons ; c’est ensemble que nous ferons trembler ce Gouvernement de voyous, indigne de nous représenter sur la scène internationale.
         Nous t’adressons notre fraternel salut et te prions de dire à nos amis combien nous les aimons et sommes redevables de leurs efforts et de leur solidarité. Merci à ceux qui nous rejoindront, nous accueilleront et nous réconforteront durant notre longue marche. Nous leur faisons l’aumône d’un sourire…      
         Nous vous embrassons affectueusement. Notre famille c'est vous et personne d'autre.      
         A très bientôt. Merci encore.

         Zohra et Hamid qui se préparent pour la marche pédestre de Montpellier jusqu'à Paris pour la vérité contre le mensonge.  

 Document transmis par Joseph Castano

 *

  « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois »  (Nicolas Sarkozy, candidat à la Présidence de la République, 31 Mars 2007)

 

 

 

            C’est parce que cet engagement n’a jamais été tenu, que les harkis et leurs enfants ont décidé de symboliser par une longue marche pédestre qui les conduira de Montpellier à Paris, une tragique histoire occultée depuis un demi siècle. Ce mouvement qui a pris naissance devant le Palais Bourbon, le 5 mai 2009, ne s'est jamais essoufflé ; bien au contraire, il continue sur sa lancée depuis les villes du sud de la France jusqu'à Paris. Dans les prochaines semaines, il va s'amplifier à travers tous les départements et toutes les régions de France dans le but de dénoncer le honteux abandon –comme jadis en Algérie- de cette communauté et rappeler ses souffrances. Faute de locaux, les marcheurs passeront la nuit en campant devant les mairies coupables de non assistance à personnes en détresse.

 

Hamid et Zohra qui ont passé deux ans devant l’Assemblée Nationale en campant sur le trottoir par tous les temps sont, une nouvelle fois, les instigateurs et le fer de lance de cette mobilisation. Ils crient leur désespoir : « Nous avons passé deux années devant le Palais Bourbon ; nous avons dormi sur le trottoir face l'Assemblée Nationale ; nous avons souffert du froid, de la neige, du verglas, du vent, de la pluie et de la chaleur. Les femmes et hommes politiques nous ont discriminés, nous avons subi les pires humiliations des deux partis politiques UMP et PS et avons été tabassés par la police Sarkozienne. Il est hors de question d’accepter une soumission ou bien de courber l'échine. Cette reconnaissance l'Etat français nous la doit. Nous sommes prêts à dormir dehors sur les trottoirs devant toutes les mairies qui refusent de nous accueillir. La Coordination Nationale du Mouvement de la Résistance Harkis avec les pieds-Noirs qui la rejoindront, mèneront ensemble une action sur le terrain pendant 34 jours à travers tous les départements pour démontrer que le Président de la République avec son Gouvernement sont des voyous de la République et des délinquants constitutionnels. »Puis, avec une pointe d’amertume dans la voix : « Nous considérons que nous ne sommes plus chez nous, on préfère dérouler le tapis rouge à des criminels de la guerre d'Algérie, ceux qui salissent la France, ceux qui l'insultent au lieu de servir les honnêtes citoyens et aider nos compatriotes dans la détresse. Cela devient inacceptable ! …  Il faut honorer la mémoire de nos anciens, celle de nos parents, celle de nos familles qui étaient innocents. Ils ont payé très cher leur engagement au service de la France. Leur destin est aussi le nôtre. Nous souffrons encore de ces blessures que le clan gaulliste nous a infligées pour punir notre fidélité et notre amour du drapeau tricolore. Nous nous battrons jusqu'au bout pour dire non à Nicolas SARKOZY ! ... Cette reconnaissance il nous la doit. Nous sommes dans la dernière ligne droite du cinquantenaire de notre exode ; il faut nous unir fraternellement  –harkis et Pieds-Noirs - pour faire trembler ce Gouvernement qui fait honte à la France… Le moment est venu pour descendre dans la rue ; plus rien ne nous arrêtera ! C'est l'honneur de nos pères que nous défendons ! C'étaient des hommes valeureux et courageux ; ils ont pris les armes pour défendre une terre qu’ils voulaient française jusqu’à l’ultime sacrifice. La France nous l'aimons ; c'est notre patrie, il faut la défendre avant qu'il ne soit trop tard ! »
           

 

Le départ de cette longue marche se fera le lundi 22 août devant la Préfecture de Montpellier. Les marcheurs arriveront entre 17h00 et 18h00 devant la Mairie de LUNEL. Il est à noter que le Maire ayant refusé de mettre à leur disposition une infrastructure permettant de les abriter et d’accéder aux toilettes, c’est sur le trottoir que les harkis passeront leur première nuit. D’autres Maires ont refusé leur aide : Ceux de Nîmes, Castillon du Gard et Saint-Vallier sur Drôme. Nous appelons nos compatriotes de toutes origines et de toutes confessions à apporter un soutien massif à ces hommes et ces femmes en les accueillant à chacune de leur arrivée. Dans la PJ n° 2, sont indiquées toutes les villes étapes et, en rouge, les municipalités qui ont refusé leur aide. Nous comptons sur votre solidarité et votre fraternité.

 

José CASTANO

 

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

Retour Joseph Castano.

 

 

 

Pour contacter Hamid et Zohra - Tel : 06.24.84.65.18 - e-mail : resistance-harkie430@live.fr

 

Secrétariat : francis.hamilton@orange.fr(envoi par email des documents souhaités)

 

Pour tout Savoir sur la tragédie des harkis - Cliquez sur ce titre :- LE  MASSACRE  DES  HARKIS –

 

 

 

la Longue marche des Harkis et des Pieds –Noirs

 

 

 

Pour aller de Montpellier à Paris  demander à Monsieur le Président de la République de tenir l’engagement qu’il a pris  le 31 mars 2007 envers les Harkis, à savoir :

 

« Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois »  

 

En rouge : communes refusant l’hébergement

 

Dates et horaires seront modifiées

 

 

 

Départ

 Pause déjeuner

 Arrivée

Distance  Km

 Date

 N° d’étape

N des routes

MONTPELLIER

Ballargue

LUNEL

24

22 

août 2011

1

N113

LUNEL

Uchaud

NÎMES

28

23

2

N113

NÎMES

St Bonnet du Gard

CASTILLON DU GARD

26

24

3

D6086 – N86

CASTILLON DU GARD

Connaux

BAGNOLS SUR CEZE

24

25

4

D6086 – N86

BAGNOLS SUR CEZE

Pont St Esprit

BOLLENE

22

26

5

N86

BOLLENE

Pierrelatte

DONZERE

20

27

6

N7

DONZERE

Montélimar

MONTELIMAR

15

28

7

N7

MONTELIMAR

Les Tourettes

LIVRON SUR DRÔME

27

29

8

N7

LIVRON SUR DRÔME

Portes lés Valence

VALENCE

21

30

9

N7 et D7

VALENCE

Tournon sur Rhône

ST VALLIER

33

31

10

N7

ST VALLIER

Annonay

BOURG ARGENTAL

32

1 Sept

11

D86N (Andance)

D82 (Annonay)

N82 D820

BOURG ARGENTAL

Planfoy

SAINT ETIENNE

29

2

12

D1082

SAINT ETIENNE

Veauche

MONTROND LES BAINS

28

3

13

D1082

MONTROND LES BAINS

Mornand en Forez

BOËN

29

4

14

D6

BOËN

St Thurin

NOIRETABLE

26

5

15

D1089

NOIRETABLE

La Monnerie le Montel

PONT DE DORE

24

6

16

D1089 et D2089

PONT DE DORE

Pont du Château

CLERMONT FERRAND

39

7

17

D2089 (véhicule)

CLERMONT FERRAND

Riom

AIGUEPERSE

35

8

18

D21 (Riom)

D2009

AIGUEPERSE

Mayet l’Ecole

ST POURÇAIN SUR SIOULE

35

9

19

D2009

ST POURÇAIN SUR SIOULE

Les Rognons

MOULINS

30

10

20

D2009N9

MOULINS

Villeneuve sur Allier

ST PIERRE LE MOÛTIER

32

11

21

N7

ST PIERRE LE MOÛTIER

Sancoin

BLET

34

12

22

D2076

BLET

St Just

BOURGES

34

13

23

D2076

BOURGES

Vignoux sur Barangeon

VIERZON

34

14

24

D2076

VIERZON

Theillais

SALBRIS

23

15

25

N20 D2020

SALBRIS

La Motte Beuvron

LA FERTE ST AUBIN

34

16

26

N20 D2020

LamotteBeuvron)

D2020

LA FERTE ST AUBIN

Orléans la Source

ORLEANS

23

17

27

D2020

ORLEANS

Chevilly

ARTENAY

27

18

28

D2020

ARTENAY

Toury

BARMAINVILLE

23

19

29

D2020

BARMAINVILLE

Mondésir

ETAMPES

26

20

30

N20

ETAMPES

Etrechy

ARPAJON

20

21

31

N20

ARPAJON

Lonjumeau

BOURG LA REINE

20

22

32

N20 Longjumeau)

D920N20

BOURG LA REINE

 

PARIS Palais Bourbon

 

12

24  à 20 h

25 à 01 h

33

D920 Av A. Briand P.Orléans

 


 

 

 

Carte__tape

 

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Je_vous_ai_compris

 

Trajet dans Paris

 

 

 

 Porte d’Orléans  Av . Gal Leclerc-  Place Victor Basch - Av du Maine-  Bd du Montparnasse- Bd des Invalides –

 

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4 octobre 2011

USDIFRA COMMUNIQUE

"LE BATEAU DE L'EXIL"

Solliès-Pont, le 3 octobre 2011

Chers compatriotes déracinés, 

Notre projet soulève des polémiques et provoque des observations quant au « Bateau de l'Exil ».

La lecture de vos observations, ainsi que d’autres remarques que nous avons reçue, nous laissent penser que le Bateau de l'Exil a besoin d’explications complémentaires et nous souhaitons vous les donner. 

Rappelons-nous tout d’abord que cette manifestation est organisée dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de notre exode. Il s’agit là d’une date extrêmement importante qui peut signifier pour le monde extérieur, soit que notre communauté est en voie d'extinction avec la disparition prochaine des dernières victimes de l’exode (c’est bien sûr, ce sur quoi comptent nos adversaires) soit qu’elle est toujours présente avec ses revendications insatisfaites et ses droits bafoués.

Nous ne pouvons pas, nous en sommes persuadés, nous contenter de quelques manifestations locales qui ressembleront à toutes celles qui sont faites chaque année depuis cinquante ans, pour commémorer le cinquantenaire. 

C’est pourquoi nous avons proposé a toutes nos associations de s’unir en vue de célébrer dignement le cinquantenaire de notre exode d’Algérie et avons fait alors un appel à propositions.

Devant le manque d’initiatives, nous avons donc décidé à l’USDIFRA  de prendre seuls le risque et de lancer cette opération ambitieuse. Son but  est à la fois de rassembler notre communauté en lui rappelant ce que la nation lui doit et d’alerter le monde extérieur sur nos problèmes moraux et matériels en créant une exposition médiatique importante.

Le Bateau de l'Exil nous a semblé une opération qui comportait ces caractéristiques.Y avait-il d’autres manifestations possibles ?

C’est possible mais en ce qui nous concerne, nous  ne voyons rien en préparation et 2012 commence dans maintenant trois mois ce qui laisse très peu de temps aux hésitations et aux tergiversations car une manifestation d’ampleur nationale et internationale demande une organisation considérable! 

Nous avons tous une blessure encore béante depuis notre exode de la terre que nous aimions. C’est pourquoi nous souhaitons tous trouver la manifestation parfaite qui démontrera au monde la justesse de notre combat; mais cette recherche de la perfection ne doit pas nous conduire à l’inaction.

Si nous devons en permanence reprendre à zéro les projets que les uns ou les autres peuvent avoir pour arriver à des manifestations qui plaisent à tout le monde, le risque est grand et nous  sommes persuadés que 2012 passe sans que rien d’important ne soit organisé. Ceci donnerait raison à nos détracteurs enterrant ainsi les derniers espoirs de notre communauté.

Ce risque là nous parait beaucoup plus grand que les quelques réticences que nous pourrions avoir sur tel ou tel point d’une manifestation telle que « le Bateau de l'Exil » 

« le Bateau de l'Exil » n’est pas une reconstitution d’opérette mais une opération symbolique forte qui permettra de montrer que notre communauté est toujours là, qu’elle est toujours souffrante et que ses droits n’ont pas été et ne sont toujours pas respectés. Quand nous parlons de droits cela inclut évidemment tous les droits matériels et moraux, droits à l’indemnisation, droits à une vie dans la dignité, droits à la vérité concernant l’histoire de notre communauté, reconnaissance de la responsabilité des états dans nos souffrances, pieds noirs de toutes confessions.

Les droits matériels et moraux sont pour nous Pieds-noirs, un tout indivisible sinon nous serions des citoyens de seconde zone n’ayant pas bénéficié et ne bénéficiant toujours pas de tous les droits dont jouissent les français d’origine métropolitaine. 

Le Bateau de l'Exil n’est pas une croisière d’agrément mais un voyage symbolique et de recueillement au cours duquel nous rendrons hommage à tous nos morts laissés sur la terre d’Afrique et à toutes les réalisations qui y ont été les leurs. L’état de nos cimetières y est déplorable comme certains le soulignent très justement, notre moment de recueillement au cimetière de Saint Eugène sera donc l’occasion pour nous d’une pensée vers ceux des nôtres qui reposent ailleurs dans des conditions pires que celles du cimetière de Saint Eugène et nous soulignerons pour la presse française et étrangère ce scandale qu’est l’état d’abandon des cimetières que nous avons laissés. 

Aller en Algérie nous a paru indispensable, car nous avons tous, toujours, ce pays dans le cœur puisqu’il était le notre. Il est aussi indispensable de montrer avec notre attachement à ce pays, que nous avons été déracinés contre notre gré. 

Nous ferons tout, et nous nous y préparons déjà, pour que cette opération reçoive un éclairage médiatique maximum en France mais aussi à l’étranger. Les pays étrangers doivent savoir le sort qui nous a été fait dans un pays qui se veut la patrie des Droits de l’Homme.

Si les autres pays s’intéressent à notre histoire, les choses bougeront pour nous en France ! 

Nous utilisons des termes qui peuvent vous choquer c’est celui de réconciliation en précisant bien qu’elle ne pourrait avoir lieu que précédée par la réparation, morale et matérielle pour notre communauté.

Nous concevons que ce terme puisse choquer quelques-uns d’entre nous. La chose sera, nous le savons, difficile pour nous tous, elle est néanmoins dans l’esprit de beaucoup, pour que cette réconciliation n’ait pas lieu dans le mensonge et dans le déni de nos droits. Il faut donc que nous nous y préparions et que nous y mettions nos conditions.

Dans le cas contraire, nous courrons le risque d’être laissés de coté une fois de plus, d’apparaître comme une communauté revancharde et passéiste et que les choses se fassent sans nous et sans la satisfaction de nos revendications matérielles et morales. 

Voilà , chers compatriotes, ce que nous voulions vous dire. 

A moins qu’il y ait en préparation une manifestation formidable, mais nous n’en avons pas connaissance, le « Bateau de l'Exil » nous parait être la seule manifestation qui doit permettre en 2012 de témoigner, de montrer au monde que nous sommes toujours là et de maintenir en vie notre communauté. 

Nous sommes persuadés que notre communauté, comprendra mieux la portée symbolique (sans couscous, merguez ou paellas) de ces quelques lignes décrivant notre manifestation et ses objectifs.

Avec nos amitiés,

Gabriel Mène et les 53 membres de son comité de soutien

 

Spoliés en 1962 Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2011

des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

Populations déplacées contre leur gré

Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011

U.S.D.I.F.R.A.

 

Membre fondateur et animateur du C.N.S.U.R. (Conseil National Supérieur de l'Union des Rapatriés)

*********************************

Le Président

Les Renaudes 83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38

Fax : 04 94 33 35 25

Port : 06.09.78.58.92

gabriel.mene@wanadoo.fr

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3 octobre 2011

U.S.D.I.F.R.A. COMMUNIQUE

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