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28 août 2010

PAUVRE FRANCE

HERISSON HERISSON__toile

QUO VADIS ?

Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu (CELINE)

         En Octobre 2007,  La 5° colonne évoquée par votre serviteur, prévoyait déjà  une situation qui pouvait faire tache d’huile dans les prochaines années dans notre pays. Ce soupçon portait sur l’intégrisme sous couvert de  l’Islam et de leurs partisans faux humanistes en mal de bulletins de vote.

         Pour mémoire, nous rappellerons que pendant la période préalable à l’occupation de la France par l’Allemagne, il y régnait un climat d’espionnite où chacun s’observait et considérait l’autre comme suspect. C’était ça les prémices annonciatrices en  partie de la 5° colonne.

         Ce qui n’est pas sans ressembler et avoir un rapport avec la situation actuelle dans notre France et que nous vivons en temps depuis trop longtemps. En effet depuis quelques années, la France s’entredéchire politiquement parlant. Car que ne voyons et ne lisons nous pas à propos de la sécurité et de l'immigration?

         A gauche, Mme Martine Brochin (ex Aubry), née Delors, se distingue et gigote nerveusement dés qu’un média se profile à l’horizon. Le PS passe à l’attaque. Les socialistes dans un communiqué intitulé « La dérive anti républicaine » mordent à belles dents sur les propositions gouvernementales quelles qu’elles soient, même les moins mauvaises et attaquent avec une rigueur sectaire (qui ne serait pas la même et la leur, si par malheur pour nous vrais Français, ils accédaient au pouvoir ce qu’à Dieu ne plaise.)

         A droite, Sarkozy débordant d’imagination, n’arrête pas d’avoir des idées… géniales, pour contrer la délinquance. Mais des idées simplement et loin de la réalité des faits et de leur mise en application.

         Nos policiers se font tirer comme des lapins sans qu’ils aient droit à riposte, tout en étant en état flagrant de légitime défense, sous peine de voir bondir sur eux une nuée de gredins, de faux humanistes, LICRA. MRAP et autres Dieudonné et gauchards de bas étage.

         Les médias se délectent de ces menaces de mort envers nos représentants de l’ordre, menaces émanant d’intégristes de banlieue (protégés au plus haut niveau par la gauche, (avec même des avocats Français pour lesquels l’argent n’a pas d’odeur), la seule riposte permise par leur hiérarchie étant leur demande de mutation pour soi disant se mettre, eux et leur famille, à l’abri.

         Pourtant la révolte intestine gronde dans le vaillant milieu de notre police, Nationale, de nos gendarmes et de nos CRS.

         Certains de leurs tireurs d’élite, ont même eu les assassins assaillants d’en face, bien centrés dans leur viseurs et obéissant (à contre cœur et contre leur volonté) aux ordres venus d’en haut, ont été obligés de faire feu à 20 centimètres de leurs objectifs. (Juste pour effrayer, tu parles d’un coup d’épée dans l’eau !).

         Pendant ce temps, ceux d’en face cartonnent, bazookent ou mitraillent à la kalachnikov (arme que n’importe qui peut se procurer à 200 € dans ces sinistres banlieues, zones de non droit et vecteur de violences) sur des cibles désignées d’avance et résignées malgré elles à mourir.

         Putain où sont donc passés nos valeureux « KEPIS BLANCS » des quartiers Viennot, Yusuf, Amilakvari de notre bien-aimée légion de Sidi-Bel-Abbès ?

         N’importe quel pays agressé de cette façon intestine se servirait de cette arme fatale dont la seule présence, découragerait les plus téméraires d’entre eux.

         Mais à cette époque de l’année, (Nous, Pieds-noirs en savons quelque chose puisqu’à la même époque en 1962 nous arrivions avec nos baluchons et nos mauvaises valises), les « congés payés » sont plus soucieux de se rôtir sur nos plages ou de créer des files d’attente de 600 Kms, sur leurs trajets de vacances que de s’attarder sur la survie de nos vaillants protecteurs.

         Même nos chaînes de télé se mettent au diapason des dits « congés payés » par des pubs lassantes et outrancières (telles : yaourts, pare-brises et autres produits d’entretien de  lave vaisselle ou  fosses septiques) , lesquelles par leur répétitivité frisent le conditionnement par lavage de cerveau et  deviennent plus dissuasives qu’ incitatives.

         Pour couronner tout ce merdier, les chaînes de TV ne diffusent que des « séries mille fois vues »  ou des films à la mord-moi  l’…..oeil.

         La rentrée pour ces gaillards sera rude et rude sera aussi leur confrontement à la réalité.

         Mais concluons sur une note plus optimiste, car les 20, 21 et 22 Août derniers se sont déroulées  les festivités du 4° salon du SAVOIR FAIRE PIED NOIR au Mas de l’Ille à Port Barcarès (Pyrénées Orientales) où des animations de classe internationale et d’excellents repas traditionnels ont été servis aux nombreux visiteurs et participants et où notre art de vivre et notre convivialité proverbiale ont été mises en exergue à la satisfaction générale.

A l'année prochaine, si Dieu veut.

Méfions nous des enchaînements de la sensibilité ! On commence par plaindre les assassins et on fini un peu tard, par s’apitoyer sur les victimes... (André Frossard)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

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26 août 2010

AÏN TEMOUCHENT

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Retour Villes et Villages d'Oranie. 

25 août 2010

CONCLUSION DU 4em SALON

DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

PAR Pierre L. SALAS

Rien ne crée d’amitié plus forte qu’un ennemi commun. Il y a deux façons de faire face aux difficultés. Soit on les transforme, soit on se transforme en les affrontant (C. Godefroy)

         Le quatrième salon du savoir-faire Pied-noir a fermé ses portes. Comme d’habitude, un public de qualité a répondu « Présent ! »

         Monsieur Gabriel Mène, Président de USDIFRA (Union Syndicale de Défense des Intérêts des Français repliés d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, d’Afrique et d’outre mer), bien que n’étant pas au mieux de sa forme a su faire preuve de courage et de pugnacité, (comme à son habitude), pour animer avec ses dévoués collaborateurs et collaboratrices, ce 4° salon

         L’organisation a été de qualité et le service d’accueil à la hauteur. La cuisine de qualité qui nous a été servie nous a permis de déguster nos plats traditionnels avec leurs saveurs si particulières et le fumet qui s’en dégageait. Là est notre label d’authenticité.

         Ce salon nous a permis de retrouver et côtoyer à nouveau de nombreux talents connus et aussi d’en découvrir d’autres qui témoignent  du courage et de l’allant de notre communauté avec nos qualités intactes d’ingéniosité, de joie de vivre transmises par nos ascendants.

         Mais, voyez-vous, l’énergie se puise dans l’adversité et quelque chose me dit que sachant nous entourer de juristes de qualité, la peur ou l’angoisse devraient bientôt changer de camp.

         C’est pour cela que l’union (tous syndicats confondus) doit se réaliser et devenir réalité, car nous avons une très belle carte à jouer pour notre cinquantenaire qui sera en même temps la date de l’élection présidentielle.

         Une émouvante réunion USDIFRA du Conseil d’Administration a été consacrée à l’un de nos chers et récents disparus, notre Président d’honneur, le très regretté Monsieur Hubert Masquefa.

         C’était un modèle de discrétion, de compétence, de gentillesse et de  disponibilité. Mais avant de nous quitter, il nous a offert le plus beau cadeau d’adieu qui soit, et quel cadeau : son fils Guy

         Au cours de ce vibrant hommage, Guy Masquefa, visiblement ému a fait partager à tous sa douleur et sa peine et avec lui et pour lui en souvenir de son papa,nous avons tous pleuré sans fausse pudeur.

         A l’unanimité, nous l’avons élu au poste de son regretté père, de façon à ce que ce nom se perpétue de longues années encore. Gageons qu’il en sera le digne pendant, tant il porte dans ses yeux la flamme, la même force tranquille, la même discrétion et l’envie de faire et de gagner.

         Merci, cher Hubert, repose en paix et que Dieu te couvre de son aile protectrice. Nous sommes tous là pour soutenir ton fils.

         Notre Président actuel, Monsieur Gabriel Mène, va être efficacement secondé avec ce staff de fidèles et actifs supporters, car outre Monsieur Guy Masquefa, il a autour de lui des AMIS de qualité et dévoués et aussi ses fidèles, sa garde prétorienne, sur laquelle il sait pouvoir compter.

         Mais un salon sans acteurs, n’existe pas. Et Dieu sait à quel point,  les 50 exposants se sont acharnés à présenter des stands bien achalandés et conçus avec ingéniosité en l’honneur de nos hôtes et des visiteurs.

         En voici quelques uns au passage.

         A tout seigneur, tout honneur. Le stand de USDIFRA en fond du hall d’entrée, présentait une gamme de  produits, allant des stylos, aux insignes et fanions, aux ouvrages d’histoire et photos de notre beau pays laissé de l’autre côté de la Méditerranée.

         Madame et Monsieur Wagner fleuristes et artistes décorateurs, nous ont présenté avec talent une gamme complète de leurs plantes et fleurs et de leurs compositions artistiques, embaumant ainsi tout le salon.

         Des artistes peintres nous ont fait apprécier leur palette de magnifiques tableaux aux couleurs chatoyantes, lumineuses, ensoleillées, de fort belle tenue et de haut niveau pour les puristes amateurs de bel art.

         Au hasard des stands, nous avons découvert de magnifiques bijoux de toutes sortes (pieds-noirs, berbères, pyrogravés…Etc.), presque tous faits main par de talentueux passionnés.

         Notre photographe préféré, l’expérimenté Monsieur D. Legris était sur tous les fronts avec son sourire, sa bonhomie et sa rondeur de bon aloi. Nul mieux que lui, ne réussit à immortaliser une scène ou à rendre beaux ceux qui ne le sont pas, avec de judicieuses retouches d’invisibilité. La preuve ?..... Votre serviteur et ami...

         Monsieur J-L Traverse présentait la spiruline, une algue microscopique aux vertus diététiques exceptionnelles. Un complément énergétique et alimentaire 100% naturel.

Imaginez, de purs Pieds-noirs, bien de chez nous, Messieurs Bandet et Devaux qui font la pige aux meilleurs fabricants de foie gras des Landes ou du Gers. Un foie gras qu’ils nous ont fait découvrir et déguster aux exposants et aux visiteurs en rondelles de pain sur lesquelles reposait une délicate tranche de leur produit. Nos papilles s’en souviennent avec émotion et en salivent encore.

         Dans un autre esprit, de nouvelles personnes se sont fait connaître par leurs productions ou inventions. Je pense à Monsieur François Calmein, fils de Pied-noir, jeune promoteur directeur à 29 ans de la « Librairie Pied-noire » prés de Toulouse.

          Monsieur J-J Bricco, Généalogiste de talent capable de débusquer vos aïeux, en remontant le temps jusqu’aux hommes des cavernes ou sur la banquise si nécessaire. Mais il s’occupe également de naturalisations, actes d’état civil, documents notariaux et successions. Et tout cela, avec un sourire extraordinaire reflétant sa gentillesse et sa patience.

         Monsieur J-L Senac, inventeur d’un subtil barbecue en inox à foyer vertical à retournement mécanique, ne rouillant pas (inox) et d’un entretien facile.

         Monsieur Alex .Homé. Génial concepteur et breveteur  d’un appareil de chromothérapie, qui agit suivant le principe de la synergie sur les centres d’énergie vitale. Son action rétablit l’équilibre, développe la mémoire, évacue le stress ou autres chocs émotionnels. Cette thérapie est connue depuis l'antiquité, puisque les Grecs et les Égyptiens construisaient des temples de couleurs et de lumière. Ils étaient persuadés que cela pouvait agir efficacement sur les maladies

         Et notre inoubliable et tant aimée LÉGION ÉTRANGÈRE d’Aubagne, digne héritière de la notre de SIDI-BEL-ABBÈS. Celle qui a toujours pour devises : FRANÇAIS PAR LE SANG VERSE, ou MARCHE OU CRÈVE. Notre Légion représentée par trois vaillants et sympathiques légionnaires immédiatement adoptés après qu’ils eussent séduit tout le salon par leur gentillesse, leur convivialité et leur disponibilité : des vins de haute qualité et des souvenirs si précieux à nos yeux de Pieds-noirs.

Merci à vous trois… Edith Piaff savait-elle à quel point sa chanson Mon Légionnaire, vous collait à la peau. ?

         Et puis que dire de Monsieur José Castano. ?  R.W.Emerson, disait à peu prés ceci : Un ami est quelqu’un avec qui je peux être sincère, quelqu’un devant qui je peux penser tout seul. Tout est dit dans cette phrase.

         On ne présente plus José Castano  connu et apprécié de tout le monde. Il suffit de se reporter à ses écrits dans POPODORAN ou LES PETITS ÉCHOS DE L’ÉCHO D’ORAN.

         C’est un pur et authentique historien de notre Algérie Française. Quelqu’un qui maîtrise son sujet et qui mériterait d’être invité aux débats à sens… unique, organisés par des médias à la botte des menteurs et des falsificateurs de notre vérité historique. Mais il est trop redoutable pour cela et il aurait vite fait de couvrir de ridicule quiconque tenterait d’entamer un débat contradictoire avec lui.

Sa conférence du 21.08.10, a saisi et captivé son auditoire suspendu à ses lèvres. Certains ont pleuré sans fausse pudeur.

         Ne change rien et continue à nous régaler de tes interventions.

         Et votre serviteur, direz-vous…moi je préfère parler des autres.

         Voilà nous venons de passer en revue les faits marquants de ce 4° salon du SFPN et merci du fond du cœur à USDIFRA et à Monsieur Mène de nous avoir permis de vivre trois magnifiques journées.

LE PASSE EST IMPORTANT POUR LE PRÉSENT MAIS BIEN MOINS QUE LA FAÇON D’ENVISAGER L’AVENIR.

Retour à tous les communiqués.

24 août 2010

PELERINAGE DU 15 AOUT LOURDES 2010

         Du 11 pour certains du 12 au 17 août pour d'autres, nous nous sommes retrouvés à Lourdes pour le traditionnel pèlerinage des Oraniens " Les amis de Notre Dame de Lourdes "

         Au départ d'Oran, c'est depuis 1908, depuis l'indépendance, nos aînés ont voulu le perpétuer sous l'égide de Monseigneur Lacaste qui veillait sur la destiné de tous ses enfants, avec le titre d’évêque du diocèse de la Dispersion....

         C'est le père Bridonneau qui lui succédera....mais hélas trop vite disparu.

         C'est à présent à Henri Mongrenier, assisté des pères Quilici et Baque auxquels nous pouvons ajouter Manuel Florentino de Marignane, qu'a été confié cette lourde responsabilité , perpétuer à son tour, ce pèlerinage .

         Du plus jeune qui vient de nous arriver, le père Lubrano, au doyen en la personne du chanoine Aquilina, tous sont disposés à s'investir pour que Lourdes reste un pèlerinage grandiose.

         Nous étions tous les jours présents au sanctuaire, nos 3 bannières et la pancarte ORANIE, comme oriflamme, toujours en tête de toutes messes ou procession.

Comme chaque année, nous avons prié pour nos défunts à l'église paroissiale et au cimetière...où sont enterrés prêtres et fidèles oranais, le Chanoine Caparros, Mlle Clauzel , organisatrice des voyages en provenance d'Oran, elle même miraculée de Lourdes.

         Cette année, une innovation. Chaque groupe de pèlerin devait amener une croix qui serait planter à l'entrée de l'un des accès au sanctuaire. Toutes les paroisses seraient ainsi réunies, c'est Henri Mongrenier qui fût chargé, entre autre mission, pour la Paroisse Oranie, de faire réaliser cette croix qui se devait d'être " la plus belle "!!....Pour se faire,Il s'attacha les services de Manuel Florentino de Marignane.

         Les relations particulières de notre responsable du pèlerinage nous ont permis d'avoir un privilège, celui d'avoir droit, pour l'Oranie, à deux messes , à la grotte, fait exceptionnel !C'est ainsi que le père Lubrano officia le 13 août, devant sa famille, ses amis et toutes la communauté Oranienne et leurs amis....

et le 15 , jour de l'assomption, encore un des nôtres, le père Quilici qui se trouva devant une foule, nombreuse.....et recueillie.

         Autre cérémonie pour les croix.....nos 3 prêtres, Quilici-Baque et Lubrano, en une communion d'esprit parfaite, qui dura trois quarts d'heures....bénirent cette croix d'Oranie qui restera encore longtemps en terre Lourdaise.

         Comme nous avons traité de ce chapitre dans un autre texte, nous ne ferons aucun autre commentaire sur " la tentative d'attentat».

         De l'ensemble des cérémonies, et elles ont été nombreuses,nous avons voulu faire ressortir un évènement, passé inaperçu auprès de tous les grands médias, écrits, radios, télés.....Le 15 août, en tout début d'après-midi, , une rumeur circule, on parle d'un attentat possible. D'après nos amis présents, les autorités ont fait face, avec beaucoup de sang-froid , à cette nouvelle. Tout le périmètre du sanctuaire fut bloqué avec respect, calme, sérénité. Pour nos pèlerins, important changement de programme car Une prière pour la France, et elle était de circonstance, devait être dite.....les rendez-vous étaient pris... .Elle était prévue dans la programmation officielle ...Oubliée de tous .....

         Le Sanctuaire fermé, c'est donc  devant les grilles que ces dévotions seront accomplies, et avec toute la ferveur que vous pouvez imaginer....!

"Ils ont prié pour la France "

         Signalons cependant la grande curiosité de notre pancarte Oranie..... Que de questions..... C'est où,.... vous venez de quel pays,.... vous parlez français?.....

peu de négatifs du style, " vous les exploiteurs d'arabes...."

         Voilà, 2010 est passé...... mais soyons vigilants, le nombre de pèlerins est en baisse.... c'est vrai, l'âge et la maladie y sont pour beaucoup...

Attendons et préparons 2011....

         Comme dirait Henri Mongrenier, notre responsable, un pèlerinage se construit tout au long d'une année... toute une organisation pour les animations, préparations des messes,des conférences, des processions, du chemin de croix, des visites des chapelles et Basilique....

         C'est ce qu'il a connu pour 2010 Bon courage Henri, pour 2011 !!

Guy Montaner (AOBR)

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Retour à tous les pèlerinages.

24 août 2010

AÏN TEDELES

           Créé par décret en 1848 Aïn-Tédélès reçoit d'abord des Parisiens, boutiquiers ruinés et ouvriers sans travail après la Révolution de 1848. Cent familles sont dirigés sur le centre et logent dans des baraques en planches construites par le Génie militaire. A proximité de la source qui tombe dans un ravin, les premiers colons construisent lavoir, abreuvoir, bassin d'arrosage et plantent les premiers eucalyptus et trembles, qui forment la pépinière.

            Chaque concession initiale attribuée aux colons comprenait : une maison et 8 à 12 hectares à défricher. De 1848 à 1852, devant les difficultés de ce début d'installation, un tiers environ des colons parisiens abandonnent et repartent. Ils furent remplacés par de nouveaux arrivants venus de la Drôme, du haut Gard, de l’Aveyron, du Var et du Pas de Calais. Paysans, connaissant le travail de la terre, ils surent à force de travail, mettre en valeur cette terre ingrate.

            En 1852, le régime militaire fait place à une administration civile. Les colons gagnent en liberté, mais perdent en sécurité : plusieurs crimes sont commis sur la route de Mostaganem à Aïn-Tédélès.

            En 1856, le village est érigé en commune. Dès 1875, une ligne de chemin de fer, passant par la commune relie Mostaganem à Relizane.

            Aïn-Tédélès devient une station importante. Des routes sont ouvertes. Les champs sont défrichés et plantés de vigne ou oliviers. Les constructions se multiplient : mairie, église, marché, écoles, dispensaire, deux caves coopératives, deux huileries, viticoop de distillation, stade Henri-Flous, salle de fêtes, etc...

            En 1930 « Année du Centenaire », on compte 20 000 oliviers produisant 30 000 litres d'huile et conserves d'olives. On compte aussi 5 000 hectares de vigne produisant 200.000 hectolitres de vin. (Source : extrait partiel de PNHA n°142). Peu à peu, la vigne et les oliviers remplacèrent les maigres cultures de céréales et ces essais infructueux, le vin et l’huile d’olive vierge firent la réputation de la cité.

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QUELQUES IMAGES RECENTES TRANSMISENT PAR marlène Deguelle

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

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21 août 2010

AÏN KIAL

          Dans l’Ouest algérien, Aïn-Kial (La source noire) a été créé en 1855 dans le département d'Oran, au pied du djebel Sebaa-Choukh, à une altitude de 493 mètres, à 17 kilomètres d’Aïn-Témouchent, sur la route de Tlemcen.

          La route menant vers le bas du village remontait vers le Nord, Aïn-Témouchent, sous préfecture, et Oran Préfecture. Un peu plus haut, la route du Nord-Ouest, conduisait à Guiard et Béni Saf.

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16 août 2010

AÏN KERMES

16 août 2010

AÏN FRANIN

16 août 2010

AÏN FEKAN

Présence française

Commune mixte de Mascara sur l'Oued Fekan

Les terres sont au début inutilisables pour la culture, les unes complètement submergées en hiver et encore mouillées en été, les autres ne peuvent servir qu'aux cultures estivales. Les inondations laissent partout des sables stériles. A proximité  le"Fred d'El Kébir "(lac) dont les eaux atteignent en hiver 1m à 1,50 m.

         Dés 1893, on s'attache au problème du "drainage" des parties marécageuses. Au sud-ouest de la plaine on rectifie le lit de l'oued Froha et l'on creuse un canal de dérivation de 17 kilomètres vers l'oued Fekan. Ce n'est qu'en 1906 que l'on construit au Nord-Ouest un canal de 11 kilomètres drainant les eaux de l'oued Maoussa, des marais de Sidi Lahssen et des terres humides vers Tizi. En 1931, on aménage encore le lit de l'oued Fékan car chaque crue transforme de nombreux hectares en marécages.

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Retour Villes et Villages d'Oranie. 

15 août 2010

SAÏDA

Centre de colonisation créé par ordonnance le 21 juillet 1845.

            Saïda fut fondée comme un poste militaire français avancé et a hébergé un régiment de la Légion étrangère. Sa croissance a été stimulée par l'arrivée de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar en 1862. Elle devint une commune autonome en août 1880.

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Place Poincaré- Mairie 

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Saïda 505- Mairie

Mairie

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Saïda 507- Piscine militaire

Piscine militaire

Saïda 508- Piscine militaire

 

Saïda 509- Piscine municipale

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Saïda 511- Théâtre

 Théâtre

Saïda 512- Théâtre

Saïda 513- Préfecture

Préfecture 

Saïda 515- Hôtel d'Orient

 

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 Hôtel d'Orient

Saïda 517- Écoles

 Écoles

Saïda 518- Souvenirs

 

Saïda 519- Train sortant de la gare

 Train sortant de la gare

Saïda 520- Avenue Gambetta

 Avenue Gambetta

Saïda 521- Avenue Gambetta

Saïda 522- Kiosque

 Kiosque

Saïda 523- Vieux Saïda

Vieux Saïda

Saïda 524- Entrée Camp des Chasseurs

 Entrée Camp des Chasseurs

Saïda 525- Monument aux morts

 Monument aux morts

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Saïda 528- Souvenirs

Saïda 529- Vue générale

Vue générale

Saïda 530- Square Carnot

Square Carnot

Saïda 531- Avenue Foch

Avenue Foch

Saïda 532- Square Carnot

Square Carnot

Saïda 533- Gendarmerie

Gendarmerie

Saïda 534- Hôtel des finances

Hôtel des finances

Saïda 536- Caserne Sairégné

Caserne Sairégné

Saïda 537- Caserne Sairégné

Saïda 538

 

Saïda 539- monument Légion étrangère

Monument Légion Étrangère

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Saïda 543- Palace cinéma

Palace cinéma

Saïda 544- Palace cinéma

Saïda 547- Mosquée

Mosquée

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Saida rue Charrier

Saida village Boudia

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

14 août 2010

MOSTAGANEM

13 août 2010

SECTARISME PRIMAIRE

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PRIMAIRE

Avec le temps et la patience, La feuille du mûrier devient satin

         Les 20,21 et 22 Août 2010, à Port Barcarès, se déroulera le 4° salon du Savoir-faire Pied-noir.

         48 ans  après notre arrivée ICI, et à force de jouer des coudes contre l’adversité, nous prouvons à la face du monde, que nous sommes toujours là, malgré le nombre illimité d’écueils qu’il nous a fallu franchir et surmonter.

         Certes, cela n’a pas été sans mal. Il nous a fallu puiser dans les gênes de nos ancêtres pour déployer la même énergie qu’ eux à construire un pays.

         Entre les 2 Juillet 1962 et 2 Juillet 2012, cinquante ans se seront écoulés. Cinquante ans pendant lesquels notre communauté entière aura clôturé une page d’histoire qui aura vu disparaître, hélas, grand nombre d’entre nous, nos très chers et irremplaçables parents ou amis.

         Soyez certains, que là haut, Dieu leur aura réservé une place de choix auprès de lui.

Faisons ensemble l’historique de nos origines.

         Pour mémoire, ce qualificatif de  Pied-noir » était un terme qui existait depuis plusieurs décades et bien avant que les « patos » ne s’en emparent pour nous désigner quand ils parlaient de nous.

         Le Larousse définit les Pieds-noirs, comme des Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. Mais la rumeur la plus vraisemblable affirme que les indigènes du coin, appelaient ainsi nos ancêtres à cause de leurs pieds noircis par la boue noire de la tourbe des marécages. C’est en tous cas la plus noble explication et celle qui aurait pu être reconnue.

         Mais il n’y avait pas que des Français, car tous ces expatriés venus des quatre coins de l’Europe, étaient : Français (bien sur) mais aussi Alsaciens- Lorrains (à la recherche déjà de leur identité), Espagnols (les plus nombreux), Italiens, Maltais... Etc.

         Tous ces pionniers animés d’une détermination et d’une énergie farouches, motivées par la misère et la précarité de leur existence, s’attelèrent, le mors aux dents, à faire de ces contrées marécageuses un éden qui par la suite passa aux mains de gens qui ne comprirent pas et n’ont encore pas compris à ce jour, comment utiliser et valoriser un tel cadeau offert sur un plateau un certain 19 Mars 1962 par des amants de la défaite diplomatique, sous couvert de notre France.

Aussitôt, ce fut la curée sur les Français d’Algérie et le signal de notre débandade. Ports et aéroports furent envahis, pendant que notre armée, sur ordres, restait l’arme au pied et les yeux levés vers le ciel.(Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire).

         A  compter de notre arrivée en France durant cet été 62, le terme « Pied-noir » s’appliqua officiellement et non sans une certaine condescendance teintée d’ironie, à nous Rapatriés d’Algérie.

         Mais très vite, cette appellation devint notre fierté et notre « A.O.C », car il avait au moins le mérite de nous différencier de la race moutonnière, comme avait qualifié les métropolitains, le sieur de Gaulle, en personne.

        L’appellation «Rapatrié» fait référence selon Wikipedia à un statut administratif qui concerna, à partir de 1962, les « Français d'Algérie » originaires des départements français d'Algérie au moment de l'indépendance du misérable 2 juillet 1962. Les Français d'Algérie, se composaient d’« européens » et de « Harkis ou anciens supplétifs », ces derniers considérés à tort comme… ne faisant pas partie de l'armée française !!!. Durant ce demi siècle commencé ce maudit 2 Juillet 1962, tous les gouvernements qui se seront succédés, nous auront fait tout subir avec leur sectarisme gaullien et primaire, dans lequel se mêlaient : mépris, indifférence, affronts, mensonges, promesses fallacieuses (au moment des élections), dédain, et ostracisme sur la réalité de notre communauté.

         Les mots me manquent pour décrire cette attitude et ce manque de discernement à propos du rôle qu’auront joué nos ancêtres et nous, par la suite, dans la reconstruction d’un pays de pirates barbaresques et de sarrasins, devenu par notre travail et notre abnégation, (avant son indépendance et malgré certains historiens à leur botte), un superbe fleuron  et un exemple à suivre pour les futures générations, avides de travail et non pas d’assistance et d’escroqueries sociales.

         Mais maintenant, il nous faut réaliser que la roue a tourné et que la donne n’est plus la même. En effet, et Dieu aidant, l’union de tous les rapatriés provenant d’Afrique du Nord,  d’Afrique Noire ou d’Indochine, se fait lentement, mais sûrement. Et puis, notre descendance est là et bien là, prête à nous relayer, avec un état d’esprit intact et prête aussi à relever le gant de ce défi permanent qui nous est imposé.

         Nos probables 2.000.000 de voix de pieds-noirs, de pieds gris et de harkis, font que nous avons un rôle important d’arbitre à jouer dans les futures échéances électorales.

         Rappel pour mémoire des résultats du 2° tour de l’élection présidentielle du 6 mai 2007 : Votes 18.983.138 dont 53.06%(10.062.000 voix) en faveur de Nicolas Sarkozy et 46.94%( 8.921.138 voix) pour Ségolène Royal, soit une différence seulement de 1.140.862 voix. Nous avons le droit de penser que nos votes en faveur du candidat de droite (qui nous avait séduit par son engagement et ses promesses non tenues envers notre communauté), lui avaient permis de remporter le cocotier.

         En 2012, avant de glisser votre bulletin de vote, dites-vous bien que ce bout de papier sera notre arme fatale face aux camelots de foire, joueurs de violon ou chanteurs de charme qui, tous, briguent nos suffrages. Seuls nos votes les intéressent. Rien d’autre, de nous ils n’en ont rien à cirer car comme l’a déjà dit quelqu’un avant moi : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

         Nous devrons voter massivement pour ceux qui prendront officiellement et par écrits, les engagements qu’ils avaient déjà pris quand ils nécessitaient de notre apport électoral et qui sont tombés dans les oubliettes de la République. Tous les candidats seront questionnés par nos représentants d’associations, même et y compris le front national qui reprend des forces avec Marine Le Pen, dans l’esprit des Français qui en ont ras le bol.

      USDIFRA en la personne de son président, nous rappelle :

      « Que cette année sera l’année du cinquantenaire de notre forcé d’Algérie. Cet exode (je cite) de plus d’un million de personnes sur quelques semaines dans des conditions effroyables n’est pas, comme on voudrait le faire croire, quelque chose d’anodin dans l’histoire de France.

       Certains souhaiteraient nous voir oublier au plus vite les conditions de cet exode, la façon dont notre communauté a été traitée depuis et l’injustice qu’elle continue de subir aujourd’hui. Ils souhaiteraient voir disparaître nos cimetières et toutes les traces de la présence française en Afrique du Nord, ils souhaiteraient oublier jusqu’à l’existence de notre communauté.

       Nous devons au contraire saisir toutes les occasions qui nous sont données de : Rappeler au monde extérieur notre existence et notre destin, de montrer que notre communauté est bien vivante et qu’elle est unie et fraternelle. Que nos jeunes et nous-mêmes avons toutes les raisons d’être fiers de ce que nos parents et grands parents ont fait de l’autre coté de la mer » (Fin de citation)…

        Et de rappeler : que cinquante ans après notre exode, nos droits élémentaires ne sont toujours pas respectés. Pour oublier, vraiment oublier ce que les Pieds-noirs ont fait pour l’Algérie, il faudrait raser l’Algérie complètement pour qu’il ne subsiste plus aucune trace de leur présence et encore… car pas mal d’ Algériens  manifestent journellement leur nostalgie de cette époque. A quoi assistons-nous en ce moment et  que vivons- nous chaque jour? Les voyous banlieusards des grandes villes, sont imbibés d’intégrisme et de haine envers tout ce qui n’est pas de leur race ou idéologie.

        Que ce soit leurs coreligionnaires qui ne les suivent pas, car respectueux du vrai Coran et de la déférence due à leur pays d’accueil ou les vrais Français (dont quelques uns, hélas, perdent cette notion), ils nous affublent du sobriquet de « benikelbs (Fils de chiens) ou sous chiens.  Ils mènent déjà une guerre civile larvée et reconnue et s’en prennent ouvertement aux forces de l’ordre et aux valeurs Républicaines  de la France, notre France.

         Ces salopards par leur attitude provocatrice, polluent avec préméditation notre réputation au dernier championnat du monde de foot,  s’essuient le cul avec notre drapeau ou le brûlent au vu et au su de la France entière, tuent, violent, détruisent et font le bonheur de certaines médias qui se délectent de leur malfaisance. Ils sont protégés et chouchoutés par les LICRA, S.O.S.RACISME, HALDE et MRAP (diable, il faut bien vivre, non ?) et autres partis de gauche qui voient en eux une manne inespérée de voix potentielles, contre ceux d’en face.

         Nous faisons sourire le monde.  Même le célèbre « New York Times » ironise et va jusqu’à se moquer des mesures que souhaite prendre la France en matière d’immigration et de sécurité. Et si justement, on les faisait sourire jaune en leur envoyant chez eux ces trublions qui seraient ainsi protégés par la citoyenneté américaine qu'elle soit de naissance ou acquise selon leur 14e amendement ? Chiche !

Mieux vaut mécontenter par cent refus, Que de manquer une seule promesse. (Proverbe chinois)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

10 août 2010

ASSI AMEUR

10 août 2010

AÏN-EL-ARBA

1 Photo de classe de 1953 transmise par Sébastien Nunez AEA classe de Mr Patack

0001AEA 1953 Mr PATACK

je suis ESCLAPEZ PIERRE je suis ne a ain el arba en 1943 et partis a oran en 1955 j,avais 3 freres et une soeur LUCIEN,JACQUELINE, VICTOR et SYLVAIN ce dernier est decede je suis partis d'oran en 1962 et je vis en ce moment a VILLETTE D'ANTHON a 30 km de LYON j'ai une epouse et 3 filles j'aimerais avoir des nouvelles des amis de mon age repondre

********************

BONJOUR PIERRE,
nous sommes allé à l'école ensemble, je suis Sébastien NUÑEZ, fils de José le maçon, nous avons été enfants de cœurs avec l'abbé GIMENEZ, et Mme SANCHEZ " Fanny ' s'occupait des tenues et elle nous grondait quand on oubliait d'éteindre les charbons de l'encensoir. Mon cousin Christian SIREROL habitait dans ta rue
un peu plus haut.
Je dois même avoir une photo de classe où tu te trouves, à bientôt j'espère
Sébastien

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je suis content de ta reponse je me souviens de toi l;abbe gimenez est decede et vivait pas loin de valence pourrais tu m,envoyer ton adresse moi c,est 1 rue des loriots 38280 villette d,anthon christian avais eu un accident de balansoire as tu de ses nouvelles je me repete je suis tres content de ta reponse a bientot SEBASTIEN

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merci pour ta réponse, hélas mon cousin Christian est décédé depuis bientôt 6 ans, son accident de balançoire avait été une tragédie pour lui, mais il faut saluer l'excellent travail du chirurgien le docteur TORNER qui a réussi à le faire vivre plus de 60 ans de manière normale., j’essayerai te te faire parvenir la photo de classe où tu est présent
à bientôt
sébastien

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La suite des échanges dans la partie commentaires.


 

4 Photos transmises par Geneviève Hugues

atelier Suet Aïn-el-Arba

Forges du grand-père

Jour de fête Aïn-el-Arba

Photo classe Aïn-el-Arba 01

Photo classe Aïn-el-Arba 02

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4 photos de la collection Jean Krausse fils d'un des gendarmes de Aïn El Arba...

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Retour Villes et Villages d'Oranie. 

 

 

6 août 2010

ORAN

5 JUILLET 1962 : LES  RESPONSABILITES

Par José Castano

"Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron" (Lamartine)

         La nuit tomba sur Oran. Le couvre-feu le plus pesant de toute l'histoire de cette ville s'abattit sur les Oranais encore assommés par ce qu'ils venaient de vivre. Les quartiers européens n'existaient plus, ils avaient été rayés de la carte. Oran la ville lumière, celle que l’on surnommait « l’Andalousie française », était morte...

A la radio française, le speaker annonça d'une voix calme :

         « Quelques incidents se sont produits à Oran » et le journal du jour avait reproduit une déclaration de Ben Khedda qui, s'adressant aux Européens avait dit : « Nous appliquerons loyalement les accords d'Evian car les Européens ont leur place ici ». A cet instant, toutes les pensées étaient dirigées vers la ville arabe où étaient retenus des centaines -peut-être des milliers- de Français. Une étrange lueur montait du village nègre en liesse. Quels sacrifices célébrait-on?

         Au même moment, un grand gala avec la participation de nombreuses vedettes avait lieu sur la Côte d'Azur. Dans la joie, au son des orchestres, on dansa tard dans la nuit... comme on avait dansé à Versailles, pendant que la France perdait le Canada.

         Le lendemain 6 Juillet, Oran se réveilla hébétée. Tous ceux qui avaient pu conserver la vie voulaient partir. Oui, fuir… quitter cette ville au plus vite et cette odeur de sang. Courir sans se retourner, et que tout cela s’efface à jamais, Seigneur Dieu…

         Ce brusque retour à la sauvagerie, ces crimes d'une cruauté inconnue qui, en quelques heures, achevèrent de vider la cité, créèrent l'irréparable. Les Oranais se sentaient tellement menacés en ville qu'ils préféraient camper, entassés au port ou à la Sénia (aéroport), sous un soleil de plomb, dans des conditions absolument inhumaines. De jeunes enfants, des vieillards en moururent. Les avions étaient inexistants, les transports maritimes en grève.

         Cette ultime brimade sonnait le glas des Oranais. On leur refusait les moyens de sortir de leur enfer ; on leur marchandait l'exode. Jamais! Jamais ils ne devraient oublier!...

Ce jour là, le journal « Le Monde » avait titré :

« LA CELEBRATION DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE »

         Une fusillade éclate à Oran au passage d’une manifestation de Musulmans. La responsabilité de ces incidents entre Européens et Algériens n'a pu être établie". Ce sera vite chose faite. Tout comme les services officiels d'information, le général Katz laissa supposer que le massacre résultait d'une provocation attribuée à l'OAS. Pourtant un Musulman, le préfet d'Oran, M. Laouari Souiah, officiellement désigné par l'exécutif provisoire ne rejettera nullement la responsabilité sur l'OAS qui, faut-il le rappeler, n'existait plus à cette date. Il proclama à cet effet :

"Les événements de la veille sont le fait d’irresponsables qui seront sévèrement châtiés. »

         Cependant, beaucoup refusaient encore le départ, attendant désespérément le retour d'un mari, d'un enfant, d'un frère disparus depuis la veille. Pour eux c'était l'attente inhumaine, sans nom. L'espoir était bien maigre, mais chacun s'y accrochait. Peut-être l'armée se déciderait-elle "enfin" à réagir et tenterait une opération de secours... une opération humanitaire pour sauver ces malheureux? Et dans toutes les administrations, aux commissariats, aux gendarmeries, à l'état-major de l'armée française, à la mairie, à la préfecture, les déclarations de disparition s'accumulaient. Des scènes déchirantes avaient lieu ; des mères terrassées par le chagrin et l'angoisse s'effondraient. En quelques heures, des milliers de noms furent enregistrées… mais le général Katz ne s'émut pas pour autant. Pire, au lieu d'ordonner une perquisition générale dans la ville arabe, alors qu'il en avait militairement les moyens, il affirmait que ces disparitions étaient l'œuvre de personnes « ayant quitté Oran dans la journée du 5 Juillet »

         Ainsi donc, des pères, des mères, des enfants s'en seraient allés, séparément, au plus fort de l'émeute, sans prévenir personne, abandonnant leurs familles? De qui se moquait le "boucher d'Oran" ?

         Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara haut et fort que le nombre des disparus était exagéré et que l'OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes...

         Et pourtant, il était très facile pour l'armée française de sauver tous ces malheureux. Son effectif s’élevait, pour la seule ville  d’Oran, à 18000 hommes qui demeurèrent inertes face à ce massacre. Il est à noter cependant que sur le millier d’officiers présents, moins d’une dizaine (dont le lieutenant Kheliff, d’origine algérienne) refusèrent d’obtempérer aux ordres indignes de la hiérarchie et se portèrent, la plupart du temps avec un effectif réduit limité à une section, au secours d’Européens, leur évitant ainsi une mort atroce. Par ailleurs, si les gendarmes mobiles -au lieu de se contenter d'investir les quartiers européens- avaient poussé leur progression vers la Ville Nouvelle (quartiers arabes), ils auraient libéré en un rien de temps les centaines, voire les milliers de pauvres gens retenus captifs. Toutes les exécutions n'avaient pas encore eu lieu et ce ne fut que les jours suivants, pour effacer toutes traces, que les victimes furent massacrées et dépecées quand elles ne furent pas acheminées dans des endroits tenus secret pour y être réduites à l'esclavage et à la prostitution. D'autre part, dans les témoignages qui affluaient de toute part, les autorités militaires notaient qu'il était souvent question du "Petit Lac". Des exécutions en série y avaient lieu.

         Le « Petit Lac », était un endroit situé à la périphérie d'Oran, en plein quartier arabe. C'était une grande étendue d'eau salée qui servait de dépotoir clandestin et aux abords duquel aucun Européen ne s'aventurait jamais depuis plus d'un an. Bientôt des camps furent dressés où furent parqués les "disparus", survolés en cela par l'aviation française, ce qui ajoutait à la torture physique des malheureux, la torture morale qui était d'espérer et d'attendre l'intervention de l'armée française. Pourtant, ils y croyaient fermement car, comble d'ignominie, à proximité de leur univers concentrationnaire, existait un camp militaire français dont la sonnerie du clairon leur parvenait distinctement matin et soir. Que d'horribles, que d'épouvantables hurlements ces militaires français ont-ils du entendre des jours durant, eux qui étaient terrés derrière leurs remparts de barbelés, l'arme au pied, attendant la quille prochaine!...

         Mais la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée respectèrent les ordres reçus de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler. Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels et généraux, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur?

         Le samedi 7 Juillet, le journal Le Monde annonçait : "Une trentaine de personnes tuées au cours des incidents de jeudi". Page 2, dans son développement, l'information passait au conditionnel : « La fusillade d'Oran aurait fait plus de trente morts » et France-Soir, pour sa part, ne parlait que de « nombreux blessés » (!)... Pourtant à trois reprises sur les ondes de la radio, M. Souiah, le Préfet d'Oran, avait déclaré : « Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ». Comme la veille, il rejeta la responsabilité de l'émeute sur des éléments provocateurs, mais à aucun moment il ne fit allusion à la défunte OAS. La rancœur de Katz était sans bornes. Mais le préfet n'en resta pas là. Pour mieux se faire comprendre, il donna l'ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet. Le coup de grâce était assené au "boucher d'Oran" qui, dit-on, faillit manger son képi.

         Le préfet, lui, un chef de la rébellion venait de confirmer devant la presse internationale que les "éléments incontrôlés" n'étaient pas le fait d'irréductibles de l'OAS... alors qu'il lui aurait été facile de le laisser croire à l'opinion. De plus, si la presse française, dans son ensemble (hormis le journal L'Aurore), continuait de mentir sur les événements du 5 Juillet, les Arabes eux-mêmes, pris d'un certain sentiment de culpabilité -et peut-être de honte- se livrèrent à quelques déclarations. C'est ainsi que dans « L'Echo d'Oran » du 9 Juillet, page 6, le Docteur Mustapha Naid, directeur du Centre Hospitalier d'Oran, parlait déjà de 101 morts européens et de 145 blessés, sans compter les disparus. On était encore très loin du compte mais on y venait peu à peu...

         Le mardi 10 Juillet sera un jour noir pour le « boucher d'Oran ». Tous les journalistes présents furent conviés à une conférence de presse du capitaine Bakhti, le responsable de la zone autonome d'Oran. Il s'agissait de faire la lumière sur les récents événements.

         Vers dix huit heures, au lycée Ardaillon, le capitaine annonça que tout le monde allait être conduit en un lieu où étaient détenus plus de deux cents bandits responsables des massacres. Cette nouvelle fit sensation. Katz pâlit, il était effectivement sur le point de croquer son képi. Toutefois un espoir subsistait... Bakhti avait parlé de bandits sans indiquer leurs origines. Peut-être s'agissait-il de « désespérados » de l'OAS ?... Peut-être avait-il eu "l'idée" de puiser dans la masse des "disparus" européens ces deux cents bandits que l'on aurait facilement fait passer pour des activistes?...

         Quelques minutes plus tard, les journalistes prirent la direction de Pont-albin, un petit village situé à une dizaine de kilomètres d'Oran où étaient installés les détachements de l'ALN. Là, le capitaine Bakhti leur présenta les deux cents meurtriers qui, expliqua t-il, composaient un gang d'assassins de la pire espèce dans les faubourgs du Petit Lac, de Victor Hugo et de Lamur. Ce furent -aux dires de l'officier- eux qui provoquèrent le massacre.

         A leur tête, se trouvait un assassin notoire -une bête sanguinaire- : Moueden, dit Attou, connu pour son caractère particulièrement violent et sauvage et sa cruauté qui lui procurait une indicible jouissance. Bakhti expliqua que lors de son arrestation, ce bandit tenta de résister et fut abattu. De plus, deux tonnes de matériels de guerre, armes et fournitures diverses, furent récupérées ainsi que des quantités d'objets volés aux Européens le 5 Juillet et les jours précédents. Ce fut là la version officielle reprise en toute bonne foi, sur le moment, aussi bien par les journalistes de la presse internationale, que, plus tard, par d'éminentes personnalités telles que Claude Martin, Marcel Bellier, Michel Pittard qui relatèrent cette tragédie. En outre, cette version officielle fut confirmée -trente ans après- par le général Katz, en personne, dans son recueil d'ignominies et d’infamies : « L'honneur d'un général ».

         Pourtant, un premier coup de théâtre sema le trouble parmi ceux qui avaient travaillé sur le sujet. Le 6 Juillet 1972, le journal « RIVAROL » révélait sous la plume du Docteur Jaques Couniot, que « le dit, Attou, se portait comme un charme et qu'il était même (ça ne s'inventerait pas) employé aux Abattoirs municipaux d'Oran », ajoutant même à l'adresse d'Attou : « Un homme, vous le voyez, dont la vocation est indéracinable »...

         Les choses en seraient restées là s'il n'y avait pas eu, en 2002, la parution d'un ouvrage remarquable intitulé "Fors l'Honneur", qui contait la guérilla OAS à Oran en 1961/62 et dont l'auteur n'était autre que Claude Micheletti, responsable du Renseignement au sein de l'Organisation oranaise. Second coup de théâtre : P. 215, nous apprenions avec stupéfaction que le sinistre Attou ne pouvait être, le 5 juillet, à la tête des tueurs dès lors qu'il avait été abattu quelques semaines plus tôt par un commando de l'OAS. Faisant preuve d'un scepticisme bien légitime après 40 ans de désinformation, je m’en ouvrais directement à l'auteur qui, avec compréhension, m’apporta les éléments qu'il était le seul à détenir.

De plus, à l'appui de ses explications verbales, il me fit parvenir, pour exploitation, une liasse de documents originaux « top secrets », émanant de sources officielles de l'époque, notamment du FLN/ALN et de la gendarmerie "blanche".

         Concernant le triste sire Attou, sa férocité était telle qu’il répandait la terreur au sein même de sa bande de tueurs… Pour un mot, un geste, un rien, il torturait à mort ses propres coreligionnaires, femmes et enfants inclus, trouvant dans les délices des sévices une jouissance indicible... L'écho de ces excès ne manqua pas de parvenir aux sphères dirigeantes de la rébellion qui, à maintes reprises, "avertirent" Attou de réfréner sa frénésie hystérique sur la population musulmane. Rien n'y fit! Le sang l’enivrait et le meurtre, chez lui, était profondément enraciné. Les recommandations -voire, les réprimandes- adressées par la hiérarchie n'ayant aucun effet sur ce tortionnaire, en "désespoir de cause", le FLN décida de "lâcher" Attou en le livrant à la gendarmerie "blanche" française. Cependant, convaincue que ce dernier serait aussitôt libéré s'il était présenté à un juge ; las de rédiger des P.V mortuaires où les sévices du dénommé Attou gagnaient chaque jour en raffinements et ulcérée de constater les connivences dont profitaient les égorgeurs patentés, la gendarmerie informa, le 24 Avril 1962, le 2ème Bureau de l'OAS (Renseignements) dirigé par Claude Micheletti et lui livra l'intéressé. De ce jour, Mouedenne Attou, né le 17 Août 1921 à Thiersville, C.I n FU68038, n'eut jamais plus l'occasion d'exercer ses cruautés... Par ailleurs, de Pont-Albin où avait été organisée la mascarade, aucun journaliste ne fut convié à se rendre en Ville Nouvelle et au Petit Lac, là précisément où les survivants étaient regroupés avant d'être exterminés...

         Ainsi, malgré le grotesque de cette mise en scène qui consista à faire endosser à un mort la responsabilité exclusive du génocide du 5 juillet, avalisée en cela par un général Français, il fut officiellement confirmé qu'aucun Européen ne fut à l'origine de l'émeute sanglante.

         Un journaliste demanda au capitaine Bakhti pourquoi le gouvernement français tenait-il tellement à faire rejeter la responsabilité du massacre sur des éléments de l'OAS qui n'existait pourtant plus. L'officier répondit dans un sourire amusé que le gouvernement et ceux qui le servaient –sous entendu, le général Katz- détenaient, seuls, la responsabilité de leurs propos... ce qui fit dire tout haut à un journaliste Pied-Noir, à rencontre de ses confrères : « Si le 26 Mars, pour la fusillade de la rue d'Isly, vous êtes arrivés à faire croire que c'était l'OAS qui avait ouvert le feu sur la foule... cette fois-ci, c'est râpé » D'après certaines "mauvaises langues" de l'entourage de Katz, il paraîtrait que le valeureux général n'en dormit point de la nuit...

          Le 11 août 1962, l'Echo d'Oran informait ses lecteurs que la décharge du "Petit Lac" allait disparaître : "Le gouvernement algérien a commencé son œuvre de salubrité. Cela représente quinze hectares d'immondices de cinq mètres de haut. L'odeur qui s'en échappait était devenu insoutenable."

         Bien qu’une partie du « Petit Lac » subsiste encore aujourd’hui, ainsi seront murés définitivement les tombes des torturés, des lynchés, des égorgés du Village Nègre du 5 juillet et la trace de cet odieux holocauste à tout jamais effacée.

         Les victimes de cette journée meurtrière avaient été évaluées officiellement à trois mille personnes, disparus inclus, et quand on sait avec quelle parcimonie le gouvernement diffusait ses informations, on tremble à l'idée de ce que pourrait être le véritable bilan de ce génocide. On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus ; la France ne le dira probablement pas... en admettant qu’elle ne le connaisse jamais.

         Ces morts, les Français ne les ont guère pleurés. Il est vrai qu'ils ne surent pas grand chose de leur fin tant les organes d'information, et les responsables politiques, heureux d’avoir retrouvé "enfin" la paix, se gardèrent bien d'assombrir les multiples réjouissances. Après tout, il ne s'agissait là que de victimes Pieds-Noirs, de colonialistes et de sueurs de burnous. On leur avait tant répété durant sept ans que la guerre d'Algérie n'était rien d'autre que la révolte des pauvres indigènes opprimés contre les "gros colons", qu'ils ne pouvaient éprouver la moindre compassion à l'égard de ce million de nantis européens. Ils méritaient leur sort, voilà tout!... Et la France, Patrie des droits de l'homme, ferma les yeux et tourna la page.

ORAN… 5 JUILLET 1962 : LE GENOCIDE (Pour revoir cet article : Lire la suite)

 

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)


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