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29 octobre 2014

1er NOVEMBRE 1954 LA TOUSSAINT ROUGE

            Au début des années cinquante, la France considère l’Algérie, département français depuis 1848, comme faisant partie intégrante de son territoire. Pourtant la population musulmane a de plus en plus de mal à supporter l’inégalité de la société algérienne, dans laquelle elle se retrouve sous-représentée politiquement et opprimés par un système économique qui ne profite qu’aux colons.

            Des nationalistes, regroupés dans le Front National de Libération (FNL), passent à l’offensive à l’automne 1954. Au cours de la « Toussaint Rouge », dans la nuit 31 octobre au 1er novembre, plusieurs attentats sont perpétrés dans une trentaine de points du pays. Ces attentats marquent le début de ce que les autorités françaises et les médias appellent alors les « évènements » d’Algérie. C’est en fait la guerre d’Algérie qui commence.

            La Toussaint rouge est le nom donné en France, en référence à la guerre d'Algérie, à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d'attentats en plusieurs endroits du territoire algérien. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début la guerre d'Algérie (1954-1962) et elle est devenue une fête nationale en Algérie .

            La formule se réfère à la Toussaint (littéralement : fête de tous les saints), dont la date est le 1er novembre, à laquelle une signification funèbre est souvent attribuée par confusion avec le Jour des morts (2 novembre).

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En définitive, les attentats de la «Toussaint rouge» ont très peu de retentissement dans l'opinion française et la presse métropolitaine en fait à peine écho. Ils n'en marquent pas moins le début de la guerre d'Algérie, huit années de tourments qui ont marqué durablement les esprits et les coeurs des deux côtés de la Méditerranée.

Monnerot

Ils ont tué Guy Monnerot et Hadj Saddok !

            Le 1er novembre 1954, vers 9 heures du matin, le car Citroën qui assure la liaison Biskra-Arris-Batna arrive à hauteur des gorges de Thigamène, dans la région de M’Chouchène (Aurès). A bord, des paysans, le caïd de M’Chouchène, Hadj Saddok dans son burnous rouge et un couple de tout jeunes mariés métropolitains, Guy et Jeanine Monnerot. Il a 23 ans. Elle en a 21. Ils rejoignent l’école primaire de Tiffenel (arrondissement de Batna), à 160 km au sud de Constantine, où ils ont été nommés.

Toussaint rouge

            La veille, le couple a séjourné à Arris, chez un autre couple d’instituteurs, les Cadène. A hauteur de la borne qui indique : « N 31. Arris : 18 km. Batna : 79 km », un barrage. Il est 10 heures. Des hommes armés se réclamant du FLN (créé le 23 octobre 1954) ordonnent à tous les passagers de descendre. « Je suis capitaine de l’armée française », leur dit Hadj Saddok. « Nous sommes instituteurs », disent les Monnerot. C’est, ainsi résumé, les raisons pour lesquelles ils vont mourir (1). Ils symbolisent l’Algérie française. Ils sont la France.

            Une première rafale. Hadj Saddok s’écroule. Une seconde rafale. Guy Monnerot est frappé à mort, Jeanine est touchée à la cuisse. Les terroristes commandent au car de repartir. Avec à bord le corps de Hadj Saddok. Les Monnerot gisent au bord du ravin. Avant de s’enfuir, un fellagha tente d’achever la jeune femme. La balle va se ficher à quelques centimètres de sa nuque.

            Jeanine Monnerot sera secourue vers midi. A Arris, un jeune infirmier para, qui a interrompu ses études pour servir en Algérie, lui donne les premiers soins avant de l’évacuer par hélicoptère vers Batna. Elle a 21 ans. Elle est veuve. Elle ne se remettra jamais de ce drame. Elle est morte, à l’âge de 61 ans, le 11 novembre 1994 – autre date anniversaire – à Ollioules dans le Var.

            Hadj Saddok était un héros. En 1945, sous-officier de l’armée française, il sert dans une unité de tirailleurs stationnée en Tunisie, à proximité des Aurès-Nemencha. Quand, le 8 mai 1945, éclate l’insurrection à Sétif et dans ses environs, Saddok, qui est un Chaouïa, persuade la population chaouïa de ne pas se commettre avec les émeutiers. Avec succès.

            Il ne fait donc aucun doute que c’est ès qualité, comme les deux instituteurs, qu’il a été visé. Les tueurs FLN avaient reçu l’ordre de Mostefa ben Boulaïd, représentant du CRUA (Comité révolutionnaire pour l’unité d’action, devenu FLN une semaine plus tôt) d’abattre cet homme qui, avant d’être abattu – on le sait par le témoignage de Jeanine Monnerot – avait fait un rempart de son corps aux deux jeunes gens (2).

            Il est sanguinairement révélateur que le gouvernement FLN d’après l’indépendance ait élevé une stèle à la gloire des tueurs et de leur chef, Chihani Bachir, sur les lieux mêmes du massacre. La stèle, non matérialisée, que nous avons, nous, dans le cœur, c’est la mémoire de Hadj Saddok tué d’une rafale de Sten. Tué parce que, comme une majorité de Français musulmans par la suite, il se serait dressé face aux mots d’ordre lancés – déjà – par les radios arabo-islamistes de l’époque : « Tuez-les tous ! Notre civilisation, c’est le Coran, pas celle de ces chiens de roumis ! »

            « Chiens de roumis »… C’est, à la nuance près : « Chiens de chrétiens », ce que disent les islamo-terroristes aujourd’hui. Les métropolitains, qui ont applaudi naguère au bradage de l’Algérie française, commencent à le vérifier in situ.

(1) Le même jour, un garde-champêtre kabyle, un fermier de Mostaganem, un lieutenant et un spahi musulman à Kenchela seront tués.

(2) « Laissez ces jeunes gens tranquilles, ils sont venus de France pour instruire nos gosses. »

ALAIN SANDERS

Article extrait de "Présent" n° 8219 du Mardi 28 octobre 2014

Mémoire ..................... ne nous abandonne pas (Régis guillem octobre 2014)

Lepopulaire-fr

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29 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 118

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 23 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le parlement canadien attaqué par un islamiste !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

 

         Manifestement le monde entier n’a pas compris qu’il est menacé par les ayatollahs d’une doctrine archaïque déguisée en religion : l’Islam !

         Ce nouveau péril augmente chaque jour en intensité, au fur et à mesure  que l’immigration en provenance des pays arabes progresse, particulièrement en France et en Europe mais aussi dans le monde.

         Les pays civilisés accueillent ces musulmans à bras ouverts, et aujourd’hui, non contents de nous envahir, ils tentent par des assassinats qui se multiplient de semer la terreur parmi les populations occidentales.

         Le nouveau choc s’est produit mercredi 22 octobre à Ottawa, au Canada. Le dénommé Michael ZEHAF-BIBEAU, né à Montréal en 1982 (32 ans), d’un père libyen, Boulgasem ZEHAF et d’une mère québécoise, Susan BIBEAU (encore une qui ne savait pas qui elle épousait…), a pris un fusil de chasse à double canon, s’est rendu au parlement canadien, a froidement abattu un militaire, le caporalNathan CIRILLO, en faction devant le monument aux morts, avant d’y pénétrer pour tuer des parlementaires.

         Sans doute voulait-il les convaincre qu’il pratiquait une religion de paix !

         Ce tireur fou d’Allah, finalement abattu par le sergent d’armes Kevin VICKERS, était connu des services de Police pour un problème de drogue au Québec, et un séjour en Libye pour combattre contre Mouhammar KHADAFI.

         L’individu faisait partie d’une liste récente de personnes risquant de partir guerroyer en Syrie. Ne pouvant y partir il a fait son jihad sur place !

         Retenons la lucide déclaration de Chris ALEXANDER, Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration : « c’est une attaque contre notre système de gouvernement, nos valeurs, notre démocratie ».      A entendre et à répéter !

         Je ne terminerai pas ce Phare sans une pensée très émue pour un combattant de la Résistance Française en Algérie qui vient de nous quitter : Joseph (Jo) RIZZA, ancien membre des commandos Delta d’Alger, est décédé le 18 octobre 2014 à Nice, à l’âge de 87 ans. Adieu patriote !

         Lire la remarquable biographie rédigée par Michel DELENCLOS, Historien, sur le site « Le coin du popodoran », en cliquant sur le lien suivant :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2014/10/21/30810676.html.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

28 octobre 2014

JEANNE D'ARC

Retour sur le parcours hors du commun de cette statue emblématique du centre-ville de Caen.

JA2 paya

photo "JF PAYA CAEN"

            Dorée, fière sur son cheval, l’étendard à la main, et surélevée sur son piédestal de granit, la statue de Jeanne d’Arc domine la place de la Résistance à Caen. Comme si cela avait toujours était le cas. Pourtant, un jour de mai 1931, elle illuminait déjà et pour la première fois une autre place, bien loin de Caen.

            Fondue par Joseph Ebstein, elle fut l’un des points d’orgue des commémorations du centenaire de l’occupation française en Algérie. Elle se figea alors sur le parvis de la cathédrale d’Oran. Elle eut même le privilège d’inspirer Albert Camus. Dans La Peste, le Prix Nobel de littérature 1957 écrit ainsi : “Rambert se rendit sous le porche de la cathédrale, cinq minutes avant huit heures. Le soleil, derrière les maisons de l’Est, réchauffait seulement le casque de la Jeanne d’Arc entièrement dorée qui garnit la place.”

            L’expérience algérienne de la statut s’arrêta en même temps que la présence française. Pendant l’exode, elle fut rapatriée dans l’Hexagone avant d’être offerte par l’Etat à la Ville de Caen. Le 10 mai 1964, le maire Jean-Marie Louvel l’inaugurait sur la place de la Résistance. Quatre ans plus tard, l’épée originale fut volée. Celle qui la remplaça le fut à nouveau en 2001.

Retour enquètes Jean-François Paya

27 octobre 2014

JOYEUSE UNION DON BOSCO NÎMES OCTOBRE 2014

OCTOBRE 1

C'était  le  dimanche  6 octobre que  se déroulait à Nimes le grand rassemblement  des Salésiens - Don Bosco des patronages d'Oran auxquels s'étaient joints nombre de leur amis, JUDB - AOBR - internautes de FAMILIA plus de 1000 personnes réunies dans l'enceinte  du sanctuaire de Santa-Cruz.

Suivant la tradition , quelques groupes arrivés la veille ont passé d'agréables moments dans leurs traditionnels hôtels, une mise en  conditions pour préparer les rencontres du lendemain .Parmi eux , l'AEEMO à Nimes  et les internautes de La Familia , à Marguerittes  sans oublier les regroupements familiaux de circonstance....je pense entre autre  aux RUIZ et compagnie....!!

Des échos reçus, ces festivités , toutes amicales se terminèrent fort tard.. 

Dimanche matin à partir de 7 heures  arrivée des " pèlerins" voitures et cars qui se succèdent...moins nombreux qu'à l'Ascension mais l'ensemble bien plus convivial....vu le nombre d'embrassades matinales...tous les présents ou presque se connaissent.

Après la fervente Messe  du matin, très suivie par nos amis c'est l'heure de la traditionnelle  course au tables et aux chaises ...... suivent les apéros.... et de la mise à disposition des cabacettes !

Chacun a trouvé une place.....le soleil brille.

Dand l'après-midi, nouvelle séquence religieuse avec le Salut au Saint Sacrement, précédé d'une procession avec prières et chants.....halte devant le monument consacré à Don Bosco.

C'est toujours avec ferveur que nous voyons s'élever  le Saint Sacrement qui brillait de milles feux sous un soleil éclatant....

Le Père Quilicci n'a pas manqué de souligner la gêne que le brouhaha du fond de la classe....apportait aux cérémonie.

La chorale présente nous offrit , pour terminer , un véritable  récital......tous nos chants traditionnels , connus et d'autres oubliés ont bercé cette fin de cérémonie , très réussie de l'avis de tous

Merci au Père Quilici, Henri Mongrenier (qui n'a que 90 ans, le journaliste de service de La Provence José Buéno  lui en ayant donné un peu plus....!!), Scotto, Ségura....et bien d'autres ....je ne peux tous les citer , mais n'oublions pas  également  tous les responsables et intervenants  du Sanctuaire!

José Bueno

 

OCTOBRE 1-1

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Retour à tous les pèlerinages.

24 octobre 2014

BARRAGE OUED SARNO

Le barrage du Sarno est construit entre 1947 et 1954 sur l'Oued du même. nom, affluant de la Mekerra au nord de Sidi-Bel-Abbès

A sa mise en eau en 1954 il disposait d’une capacité théorique de départ de l’ordre de 22 millions de m/cubes.

 

Retour à la liste de barrages

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24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 117

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 17 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La chasse au « ZEMMOUR » est ouverte !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Sur l’invitation de Robert MENARD, nouveau Maire DVD de Béziers, qui ouvre un cycle de conférences intitulé « Béziers libère la parole » (très bonne initiative), le journaliste Eric ZEMMOUR est venu à Béziers, jeudi 16 octobre, où il a présenté (et dédicacé) son dernier ouvrage titré « Le suicide français » (Ed. Albin Michel), lors d’une conférence mémorable.

         Ecrire que ce journaliste, devenu essayiste politique, n’a pas froid aux yeux est un euphémisme : dans cette détestable époque dominée par la pensée unique entretenue par les apparatchiks de l’information officielle, ZEMMOUR est politiquement très incorrect donc….très intéressant !

         Il évoque des faits politiques et sociétaux de notre histoire contemporaine, avec une grande justesse et un brio certain. De ce fait, il dérange la caste bien-pensante des journaleux à la botte de la gauche qui reprennent en cœur le refrain de Guy BEART : le ZEMMOUR a dit la vérité il faudra l’exécuter !

         Et pour écouter ce « provocateur », ainsi qualifié la veille de sa conférence par le journal Midi-Libre (NB : n’hésitez pas à vous désabonner de ce torchon rouge, empruntez-le si vous tenez à le lire), 1.200 personnes sont venues l’écouter, dans une salle déjà pleine, deux heures avant qu’il parle.

         Certains thèmes contemporaine ont été évoqués avec plus ou moins de bonheur, mais avec une grande lucidité : PETAIN prisonnier du pouvoir nazi, l’ère gaulliste (hélas, ZEMMOUR est fasciné par la grande Zorah), puis 1968 avec sa révolution ratée mais qui a conquis les esprits (faibles) et sapé les bases de notre société entrée dans une sorte d’autodestruction (que la gauche a rendu massive), l’ère miterrandienne avec ses associations gauchistes à vocation anti-étatique (mais avec pignon sur rue), la dévalorisation de certains médias, l’Europe imposée aux Français alors qu’elle fut rejetée par référendum (magnifique respect de la démocratie), la perte évidente du sens de l’engagement et d’une forme d’héroïsme (grands-pères et pères ne sortez pas de vos tombes), la féminisation excessive des mœurs, la soumission à une forme dangereuse de pensée unique devenue pensée dominante, dont les effets déstabilisent chaque jour un peu plus notre société fragilisée au plus haut point de la cote d’alerte.  

         Un provocateur comme ça.…j’en redemande !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 116

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 13 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

L’assassinat par décapitation des moines français à Tibharine, en 1996, en Algérie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         La presse reparle de la triste affaire de l’assassinat par décapitation des sept moines du monastère de Tibharine (près de Médéa, nord-ouest de l’Algérie) en 1996.

         Autrefois abbaye de Notre-Dame de l’Atlas, ce monastère est situé près du village de Lodi, fondé par les colons français en 1848.

         Sa fondation en pleine région montagneuse par des moines cisterciens-trappistes date du 7 mars 1938, dans le domaine agricole de Tib-Harine (qui signifie jardins en berbère), devenu Thibhirine après 1962.

         Puis, en 1962, la France abandonna l’Algérie, occasionnant l’exil d’un million de personnes et le génocide de plus de 100.000 Harkis livrés par le traitre de Colombey aux égorgeurs du FLN. Ces derniers étaient bel et bien des jihadistes, non reconnus comme tels, à l’époque, par nos historiens politiquement corrects. Les moines, restés sur place, devinrent une cible.

         Leur enlèvement eut lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Un mois plus tard, le GIA (Groupe Islamiste Armé) le revendiqua, dans un communiqué signé Djamel ZITOUNI, commanditaire des attentats de 1995 en France, qui demandait un échange avec un autre responsable du GIA.

         Et nous y voilà de nouveau : encore le jihad contre la France !

         Un second communiqué du 21 mai confirma leur exécution, et seules leurs têtes furent retrouvées neuf jours après, au bord d’une route de montagne.

         Les juges Marc TREVIDIC et Nathalie POUX, avec des experts, vont se rendre en Algérie pour enquêter et examiner les têtes exhumées des moines, au sujet desquels rien n’a été établi clairement, d’après l’avocat des familles, Patrick BAUDOUIN : exécution menée par le GIA, bavure de l’armée algérienne, crime des services secrets algériens….qui saura et quand ?

         L’Algérie, dans cette affaire, offense encore un peu plus la France !

         Paix aux âmes des moines français Christian de CHERGE, Luc DOCHIER, Paul FAVRE-MIVILLE, Michel FLEURY, Christophe LEBRETON, Bruno LEMARCHAND et Célestin RINGEARD, décapités au nom de l’Islam.

 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 115

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 6 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Après le virus nazi, le virus islamiste attaque le monde !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

 

         A cause de sa faiblesse politique et militaire, toute la grande Europe, de Paris à Moscou, a vu entre 1939 et 1945, sa population décimée par la peste noire : le nazisme.

         La guerre de cette époque était caractérisée par un processus bien établi : déclaration justifiée ou non, envoi de de soldats et de matériels, retrouvailles sur des champs de bataille, après quoi la grande faucheuse faisait son œuvre funeste, de manière organisée, méthodique.

         De nos jours, cette fois à cause d’un niveau de lâcheté jamais atteint par les principales nations occidentales, minées par la perte totale et rapide (en quelques dizaines d’années), des valeurs qu’elles avaient mis des siècles à acquérir, c’est la planète qui voit sa population attaquée et menacée d’extermination, doucement mais sûrement, par la peste verte : l’islamisme.

         Oui, les fous d’Allah, isolés ou regroupés, clament depuis des annéesqu’ils massacrent les populations non musulmanes au nom de l’Islam !

         Chacun peut constater qu’ils n’avancent pas en criant nous sommes des extrémistes, ils avancent en criant qu’ils vont nous tuer au nom de l’Islam !

         Et les nations encore civilisées (pour combien de temps ?), dans une recherche démente d’un vocabulaire capable de changer le sens de cette réalité, les traitent de « terroristes » au lieu de « combattants de l’Islam »,  flattant ainsi leur humanisme d’un autre âge. Nous avons encore besoin de pétrole (…).

         Cette nouvelle forme de guerre, commencée à la suite des « guerres d’indépendances », menées contre les anciens colonisateurs, aujourd’hui sur le point  d’être colonisés sur le sol de leurs patries respectives, n’a plus rien à voir avec la forme traditionnelle : les combattant(e)s de l’Islam portent desvêtements civils, sous lesquels sont attachées des ceintures bourrées d’explosif, ou alors sortent un couteau et tranchent la gorge d’un dhimmi (incroyant, non musulman) qui passe par là…mais au nom de l’Islam tout de même ! C’est effroyable.

         Si les nations encore civilisées ne réagissent pas plus vite et plus radialement, elles perdront cette guerre de religion, victimes de la tyrannie intellectuelle des philosophes socialo-communistes et de la décadence de leurs politiciens devenus pacifistes depuis le festival hippie de Woodstock (1969) !

 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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21 octobre 2014

«JO» RIZZA

Joseph RIZZA est décédé le Samedi 18 Octobre 2014, à l'âge de 87 ans.

La cérémonie religieuse et l’homélie se déroulement à Nice, le 25 octobre prochain, en l’église Notre-Dame de Lourdes, boulevard Chassin près de l’aéroport. Puis, à sa demande, le corps sera incinéré.

Biographie transmise par Michel Delenclos

"Jo" Rizza Contre le terrorisme aveugle du FLN

            RIZZA Joseph Dominique dit "Nani" Né à Bab-El-Oued quartier d'Alger (Algérie française), décédé à Nice, à la suite d’un cancer de la gorge, il sera incinéré après une homélie    (23.09.1927-18.10.2014) –Frère Louis. Père de 5 enfants. En 1948, il termine son service militaire au 5è RT marocains, basé à Aubagne. Garnisseur aux Tramways à Alger «RTSA». Syndiqué à la «CFTC». Un des premiers contre-terroristes dans Alger, formant avec d'autres employés syndiqués comme Jésus Giner, Joseph Sansoni, Victor Soldini, Domenech et avec un policier, Yvon Galtier, le groupe des "TA" : "Mon engagement personnel dans la lutte pour l'Algérie française est bien antérieur au 13 mai 1958. J'ai appartenu au premier groupe contre-terroriste dès 1955. Nous n'avions pas d'organisation. Nous avons formé un groupe de copains travaillant tous à la RTSA". N'appartenant à aucune organisation, il abat le 18.11.1954 un cordonnier, connu comme responsable du MTLD et pour ses liens avec le FLN, accompagné de J. Giner et de Victor Soldini. Après l'attentat du FLN le 10.06.1955 contre un car d'Air France, il mitraille avec d'autres complices un car de musulmans. Est arrêté à la suite de l'assassinat du buraliste Mohamed Chaouche le 16.12.1956 et incarcéré à tort. Arrêté le 13.02.1957 avec Sauveur Loratou, G. Calle, Georges Watin dit «la boiteuse», pour un tract contre Robert Lacoste (alors ministre résidant en Algérie, du 09.02.1956 au 13.06.1957) (1): "Sauvez-vous vite, imposteur, avant qu'il ne soit trop tard".

            Depuis la création du «FNF» le 01.11.1958, il  a pour fonction la protection rapprochée de Joseph Ortiz et de Jean-Jacques Susini. Lors des Barricades, il est au  Pc d'Ortiz avec des copains de la «RSTA».Il libère Philippe Castille de l'hôpital Mustapha, lors des Barricades du 24.01.1960. Lors de la reddition de ces Barricades, il monte dans les camions pour le camp de Zéralda puis saute avant de l'atteindre: "Je suis retourné à l'action clandestine. Pour moi, il n'y avait que cette méthode pour être efficace.". Sur les conseils de son ami René Villard, il rejoint le maquis "France-Résurrection" installé près de Bouguirat, avec le capitaine Souetre, André Brousse de Montpeyroux, Esquerre, en janvier-février1961. Le 04.03.1999, il confie à Vincent Guibert: "Je suis devenu Delta en 1961, ayant fait la connaissance de Roger Degueldre, lequel me fut présenté par Louis Bertolini du CCI". Membre de l'OAS-Alger au sein du Delta 9 en 1961/62, ayant sous ses ordres 9 hommes. Lors du voyage de De Gaulle en Algérie, du 09 au 12.12.1960, il est chargé, avec quatre hommes de commando, de lui tendre une embuscade à Orléansville, le 10.12.1960, et de l'abattre. Après l'arrestation des membres du maquis "France-Résurrection" dont Jean René Souetre et André Brousse de Montpeyroux le 23.02.1961, il regagne Alger. Sitôt après la révolte militaire du 22.04.1961, il poursuit ses activités de contre-terroriste avec J. Giner, Paul Mancilla, et Louis Bertolini leur fournira une planque près d'Alger. Est chargé par Roger Degueldre d'Alger-centre avec Jean-Pierre Ramos: "Alors on s'occupe du nettoyage d'Alger-centre. Après il n'y a plus d'attentat, plus rien". Le 21.09.1961, il fait sauter la station émettrice de télévision de Cap Matifou permettant au général Raoul Salan –alors dans la clandestinité- de s'adresser à l'Algérie au cours de l'émission-pirate. Le 12.12.1961, avec Gabriel Anglade, il blesse Lucien Bitterlin et André Goulay. Le 31.12.1961 rue Faidherbe, accompagné de R. Degueldre, Gabriel Anglade, M. Ligier et Jean-Lou Blanchy, ils lancent 7 roquettes et passe à l'attaque du Pc des barbouzes. «Jo» Rizza impliqué avec Anglade, dans l'attentat à la caisse d'imprimerie piégée, tuant plusieurs membres du «MPC» (19), rue Favre le 29.01.1962. En 05/1962, sur ordre de Jean-Jacques Susini, il expédie un bazooka et un fusil à lunette destinés au commando en France, sous la responsabilité de L. Bertolini, avec la complicité de Pietrabana employé à Air Algérie, dans l'intention d'abattre De Gaulle, dans le cadre de l'opération "Chamois", le 23.05.1962. Membre de l'escorte de Susini lors des négociations « OAS/FLN», le 02.06.1962 à Alger, avec le colonel Jean Gardes, Raoul Bastianetto, Roger Caruana, Jean Taousson, Jean-Pierre Ramos.

            RIZZA quitte Alger le 14.06.1962 avec Jean-Claude Pérez, Galtier et R. Capdelaire notamment, pour l'Espagne, avec voitures et armes. S'installe  à Alicante. Avec Nicolas Géli –fils du contre-amiral Bertrand Géli- et Michel Fechoz, aidés des Espagnols, ils organisent des groupes contre l'ETA. Selon Rémy Kauffer, à l'initiative de Carrero-Blanco, il  effectue avec d'autres «delta» exilés en Espagne, un stage de deux mois dans la "Bandera", début 1963. Puis, il est embauché comme maçon dans la construction de villas en Espagne. Puis avec l'aide de N. Géli, il travaille pour des entreprises françaises venues construire la centrale nucléaire Vendelios, comme chargé de la sécurité. Enfin, entre en France en 1968 dans le cadre de l'opération "Réconciliation". Embauche à la «SEREL», grâce aux soutiens de Jacques Médecin, maire de Nice, et de son adjoint Jean Oltra, mais également d’A. Seguin. A Nice, il se lie d'amitié avec Alain Spaggiari alors photographe, qu'il rencontre pour la première fois à la mairie. A la suite du "casse du siècle" réussi en 07/1976 par Spaggiari, Rizza et Anglade, soupçonnés à tort, seront emprisonnés quelque temps. Membre actif et membre du comité directeur de l'ADEP (2), en 1998. Le 04.03.1998 à Nice, il s'entretient avec Vincent Guibert et lui confie, à propos du comportement de la population à l'égard de l'OAS, il précise: «la population civile aurait été apte à suivre une révolution politique en Algérie du moment qu'elle restait sur sa terre natale.». Le 29.04.2004, à Cagnes-sur-Mer, il est élu vice-président de l'ADEP. Le 23.04.2005 au Cannet, il est présent à l'Ag de l'ADEP. Dans «Le point» n° 1888 du 20.11.2008, il témoigne: «On ne pouvait pas se laisser tuer sans faire quelque chose...Les services secrets nous envoyaient faire le boulot. Il y avait des choses qu'ils ne pouvaient pas commettre eux-mêmes»; puis il explique la tentative d'assassiner les 2 chefs barbouzes gaullistes chargées de réduire l'OAS: «J'avais tout préparé, mais ils sont sortis en marche en arrière. J'ai tiré, balancé une grenade, mais ils n'ont été que blessés.»; puis il conclut: «Au début, on y croyait. Mais après l'arrestation de Degueldre, il n'y avait plus d'espoir. Susini m'a dit: «Il faut décrocher»...De temps en temps, je me réveille. Je me dis qu'ils vont me prendre comme les autres et me fusiller ou me couper la tête.».

            L’une de ses filles avec laquelle je me suis entretenu m’a confié : «Mon père a beaucoup souffert ces derniers temps, mais je sais qu’il sera heureux de rejoindre Roger Degueldre.» 

(1) LACOSTE Robert (05.07.1898-08.03.1989). Après avoir été nommé Ministre résidant en Algérie, avec les pouvoirs de gouverneur général, il sera nommé le 13.06.1957, ministre de l’Algérie jusqu’au 04.06.1958 ; en fait, le 10.05.1958, il avait quitté Alger, en claquant la porte. Le 04.05.1956, accompagné du général Paul Ely, il affirme : «De Pinay à Mendes-France ou au général De Gaulle, tous les hommes politiques que j’ai rencontrés approuvent notre politique de pacification.». (Déclaration reprise dans «La Dépêche quotidienne d’Algérie», le 05.05.1956). Le 10.03.1057, l’accueillant à Colomb-Béchar, avec le général Raoul Salan, R. Lacoste entend le général De Gaulle, alors en visite privée au Sahara, lui dire : «De toute façon, le problème algérien ne se résoudra pas sans De Gaulle.».    

(2) ADEP : Association nationale des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française. Créée à Marseille, le 06.06.1969.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire.

DELENCLOS Michel Chercheur en histoire. Biographe.

Bibliographie :

De F. Carreras "L'Accord Fln-Oas", Ed. R. Laffont, 1967.

De P. Chairoff "B...comme Barbouzes", Ed. A. Moreau, 1975.

De J. Delarue "L'Oas contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De Le Mire "Histoire militaire de la guerre d'Algérie", Ed. A. Michel, 1982.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De L. Nerucci "Alger, baroud d'honneur", Ed. Presses de la cité, 1996.

De Jean Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De V. Guibert "Les commandos Delta", Ed. Curutchet, 2000.

De Robert Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De V. Quivy "Les soldats perdus. Des anciens de l’OAS parlent", 04/2003.


Photo transmise par sa fille après la publication de la biographie de Michel Delenclos

Alger les "Bains Padovani" 1945-1946

Joe Rizza alger 1945 1946

1) Maurice AYACHE  2) Raphael SCONIAMIGLIO 3) Robert ABOULKER 4) Byrd SEGURA 5) Joseph RIZZA 6) Desire DRIGUES 7) Yves FERRARI 8) Norbert PAPALARDO 9) Maurice ABOULKER 10) Sanson ABOULKER seul manque le n°11.

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17 octobre 2014

PROPOSITION DE LOI

Pour la reconnaissance officielle de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962

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N° 2275

ASSEMBLÉE  NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

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Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 14 octobre 2014.

PROPOSITION DE LOI

 portant  reconnaissance officielle

de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962, rue d'Isly,

au cours  de la guerre  d'Algérie,

(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Élie ABOUD, Michèle TABAROT, Jean-Louis COSTES, Jean-Michel COUVE, Georges FENECH, Julien AUBERT, Guy TEISSIER, Christian KERT, Lucien DEGAUCHY, Jean-Claude GUIBAL et Jacques Alain BÉNISTI, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

MESDAMES, MESSIEURS,

Il   y  a  52 ans,  le  26 mars  1962,  une  semaine  seulement  après  le cessez-le-feu en Algérie en date du 19 mars 1962, des Français d'Algérie tombaient sous les balles d'une unité de 1'année française.

Le 23 mars, le quartier de Bab-el-Oued était bouclé et soumis à une fouille inhumaine. Les maisons étaient mitraillées, c'est ainsi qu'une petite fille fut assassinée alors qu'elle  jouait à l'intérieur de l'appartement de ses parents.  Femmes,  enfants,  vieillards  manquaient  de  vivres,  de médicaments...

Le 26 mars, trois jours après le début de ce bouclage, les Français d'Algérie  manifestaient  pacifiquement  à Alger,  drapeaux tricolores  à la main, pour marquer leur attachement à cette terre française qui les avait vu naître, pour soutenir moralement les habitants du quartier de Bab-El-Oued et afin d'apporter des vivres, des médicaments. Rien ne fut fait pour empêcher les Algérois de manifester. Le Préfet Vitalis-Cros n'avait pas cru devoir instaurer de couvre-feu.

Sans sommation, à 14h50, la troupe du 4' régiment de tirailleurs ouvrit le  feu, s'acharnant  sur  ceux qui s'étaient  jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des coups de feu avaient été tirés d'un toit vers les militaires. Mais ceux-ci, au lieu de riposter vers le toit où devrait se trouver le prétendu tireur, tiraient à l'arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des manifestants qui tentaient vainement de s'enfuir.

Cette fusillade unilatérale durera environ 12 minutes. La France n'avait pas respecté le cessez-le-feu.

Le bilan officiel fut de 49 morts et plus de 200 blessés. Toutes les victimes furent du côté des civils. Pas un mort du côté militaire.

Les familles ne purent enterrer leur mort dignement, les obsèques religieuses furent interdites. Les corps furent amenés directement aux cimetières par camion militaire au jour et à l'heure choisis par les autorités.

Loin de la « bavure » imputable à quelques militaires, une telle action, requérant des moyens matériels et humains conséquents, organisée et coordonnée, a été sciemment confiée par certains responsables français à une unité inapte au maintien de l'ordre.

II s'agit d'un  événement d'une gravité exceptionnelle, de la répression d'État la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue depuis la Commune.

Durant de nombreuses années, les autorités françaises ont imposé le silence sur cette page dramatique de notre histoire.

Grâce aux travaux de chercheurs et historiens français (J.J. Jordi), les circonstances  du  massacre  perpétré  le  26 mars  1962  sont  aujourd'hui connues. À cet égard, afin que toute la lumière soit faite sur cet événement, le libre accès à 1'ensemble des archives doit être pleinement garanti.

Cinquante-deux ans après ce massacre, il est grand temps que l'État français rompe définitivement avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962 lors de la manifestation pacifique.

C'est le vœu de l'association des familles des victimes de cette terrible fusillade.

En reconnaissant officiellement sa responsabilité, l'État français œuvrerait ainsi en faveur de la réconciliation des mémoires et permettrait aux familles de commencer, 52 ans après ce crime, leur travail de deuil.

Les auteurs de la présente proposition de loi souhaitent donc que la France, par la voix de son Parlement, reconnaisse officiellement la responsabilité de l'État dans le massacre commis pour réprimer la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

PROPOSITION DE LOI

Article 1

La France reconnaît officiellement le massacre des Français d'Algérie, en  exécution  des  consignes  données  par  la  République  Française  de réprimer par tous moyens la manifestation pacifique du 26 mars 1962 à Alger, chef-lieu de département alors français.

Article 2

Un lieu national d'hommage  et du souvenir, déjà créé, quai Branly à Paris, est dédié à la mémoire des victimes de la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

Article 3

Les charges qui pourraient résulter pour l'État de l'application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d'une  taxe additionnelle  aux  droits  prévus  par  les  articles 575  et 575 A  du  code général des impôts.

TELECHARGER LA PROPOSITION DE LOI AU FORMAT PDF

Retour 26 mars 1962.

15 octobre 2014

BARRAGE DE L'OUED FODDA

Appelé aussi « barrage Steeg » du nom d’un des gouverneurs de l’Algérie Française, le barrage d’Oued Fodda est le premier des grands barrages construits en Algérie. L’étude de faisabilité débute en 1910 mais sa construction commence en 1926 pour se terminer en 1932.

L’ouvrage construit pour le compte du service central des irrigations en Algérie mesure 89 mètres de hauteur pour 65 mètres d’épaisseur à la base et 182 mètres de ligne de crête, barre une vallée profonde composée de calcaires très fissurés qui ont nécessité pour leur imperméabilisation l’injection à haute pression de produits chimiques et de ciment. Cette région d’Oued Fodda comme Carnot et Orléansville a été affecté par de grands séismes et cette nouvelle technique s’avéra efficace car plusieurs secousses telluriques n’eurent aucune conséquence pour le barrage. Sa construction et celle des ouvrages annexes ont nécessité l’exécution de 320 000 mètres cubes de béton.

Sa capacité de 225 millions de mètres cubes permettait d’irriguer 18000 hectares sur la rive gauche de la vallée du Chélif en amont du seuil de Pontéba dans la vallée d’Oued Fodda.

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BARRAGE DE OUED FODDA 15

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14 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 114 - LE SENAT PASSE A DROITE

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 28 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le Sénat passe à droite : 3e échec électoral de la gauche, victoire historique du FN !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Ce jour, 28 septembre 2014, les élections sénatoriales pour renouveler la moitié des sièges (NB : 178 sièges sur 348) ont occasionné le retour d’une majorité de droite au Sénat, qui aura un nouveau Président mercredi 1er octobre (Bernard LARCHER -UMP- devrait remplacer Jean-Pierre BEL -PS-).

         Au point de 22h00, la droite traditionnelle totalise 188 sièges (soit la majorité 175 plus 13), la gauche 155 sièges et le FN 2 sièges.

         Rappel : les Sénateurs sont élus par les « grands électeurs », composés de députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux (NB : leur nombre dépend de la population authentifiée au 1er janvier 2011, par le recensement de la population) qui représentent 95 % des 150.000 électeurs. Ce dernier critère explique que la victoire de la droite aux dernières élections municipales ait engendré la victoire de la droite au Sénat.

         Cette 3e élection durant le quinquennat de François HOLLANDE, marque le 3e échec électoral de la gauche, en six mois, après les deux premières défaites, lourdes de sens, des élections municipales et européennes.

         En plus d’un échec pour la gauche c’est un nouveau camouflet pour ce gouvernement aux abois, et surtout pour le Nain-de-l’Elysée qui, avec toutes les manettes des pouvoirs en main n’a su rien faire de mieux que surtaxer les ménages et les entreprises, laisser le chômage augmenter et la dette publique dépasser les 2.000 milliards d’euros ! Il a mis la France en grand péril.

         Le Sénat bascule à droite, après trois années à gauche et, cerise sur le gâteau, pour la première fois de son histoire le FN de Marine Le PEN sera représenté par deux élus qui font une entrée hautement symbolique : Messieurs Stéphane RAVIER, Maire FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille, et David RACHLINE, Maire FN de Fréjus (NB : à 26 ans ce dernier est le plus jeune Sénateur de France). Bravo, une injustice réparée !

         Le bras de fer va commencer entre l’Exécutif et la « Chambre haute », notamment sur la réforme territoriale qui prend du plomb dans l’aile.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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9 octobre 2014

ISLAM… GUERRE A LA CHRÉTIENTÉ

Article transmis par Joseph Castano

« L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers » (Bossuet)

Pour juger l’islamisme, il suffit de voir les effets terribles qu’il a produits partout où il a dominé. La corruption des deux sexes, l’avilissement et la captivité des femmes, la nécessité de les renfermer et de les faire garder (généralement par la mère de l’époux), une ignorance universelle et incurable, le despotisme des religieux, le rejet de la chrétienté qu’il juge « païenne », la haine vouée à l’occident ; tels sont ses fruits.

Dans la majorité des Etats musulmans où vivent encore des chrétiens, derniers rescapés des massacres et déportations organisés par les envahisseurs arabo-musulmans, ces peuples ont été réduits à l’état de « dhimmis », c’est-à-dire de citoyens de seconde zone, totalement soumis à la volonté et aux exactions arbitraires de leurs « protecteurs » musulmans. Cet état de véritable esclavage n’est rien moins que celui que des sectes islamistes, telles celles de l’Etat Islamique (EI) et de Boko Haram, entre autres, entendent imposer aujourd’hui aux chrétiens d’Orient… et, demain, aux peuples d’Occident qui refuseraient de s’islamiser.

Pour l’Islam, en effet, le monde n’est divisé qu’en deux territoires : le territoire de l’Islam (« dar el-islam ») et le territoire de la guerre (« dar el-harb »), c’est-à-dire le territoire non musulman où la guerre doit être portée. Les intentions de l’Islam, de tout l’Islam, sont claires : l’ordre islamique doit régner partout par le Djihad, la « guerre sainte ». Tous les jours les déclarations de responsables musulmans le confirment.

Pour les islamistes radicaux et fanatiques, les chrétiens sont des infidèles. Ils doivent faire soumission, payer la rançon en subissant l’humiliation ou se convertir à l’islam. Dans le Nord de l’Irak aux mains des djihadistes de l’Etat Islamique (EI), les haut-parleurs –particulièrement à Mossoul- déversent leurs menaces à l’encontre des chrétiens : « Devenez musulmans et sujets du califat ou alors payez la jyziah ! ». S’ils refusent de se convertir, ils doivent s'acquitter de la jyziah, l’impôt révolutionnaire. Pour les chrétiens qui ne voudraient pas (ou ne pourraient pas) la payer, il leur reste la solution de quitter le pays sans rien emporter... seulement, la plupart du temps, ils sont massacrés après avoir assisté au viol collectif de leurs femmes et de leurs filles.

A Mossoul, deuxième ville irakienne en termes de population avec 1,5 million d'habitants, les églises sont brûlées, les livres saints et leurs objets sacrés profanés, les croix systématiquement brisées, les prêtres et les évêques sont enlevés et égorgés. L’Etat Islamique (EI) a retiré les croix des cathédrales et les a remplacées par ses drapeaux, selon des images répandues par lui-même, rappelant en guise de suprême menace, le massacre perpétré en pleine messe dans la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours, à Bagdad, le dimanche 31 octobre 2010. Ce jour là des terroristes ceinturés d’explosifs avaient abattu 58 fidèles et blessé 78 autres.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est alarmé des persécutions des chrétiens de Mossoul par les djihadistes de l'EI, déclarant que ces massacres « pouvaient être considérés comme un crime contre l'humanité ».

Dans une interview accordée à CNN, Mark Arabo (PDG californien et chef Américano-Chaldéen) explique les actions de
l’EI sur le fait qu’« un holocauste chrétien est en route ». « En ce moment même, trois mille chrétiens sont en train de fuir l’Irak pour se rendre dans les villes avoisinantes. Les gens de l’EI  décapitent systématiquement les enfants », a répété Arabo lentement. « Et pères et mères. Le monde n’a pas vu quelque chose d’aussi démoniaque depuis des générations »…

« Ils sont généralement entassés dans un parc à Mossoul où ils décapitent les enfants et mettent leurs têtes sur des piques... c’est un crime contre l’humanité. Ils pratiquent les crimes les plus horribles, les plus inhumains à en briser le cœur que vous pouvez imaginer. »

            Le génocide des chrétiens d’Orient prenant une ampleur apocalyptique, le 5 août 2014, Mme Vian Dakhil, députée, membre de la communauté kurdophone des yazidis -dont la religion, héritée de l’ancien culte indo-iranien, avait déjà 2000 ans d’existence à la naissance du Christ- lançait un appel déchirant à ses collègues au parlement irakien : « 500 hommes yazidis ont été tués par les djihadistes, les femmes sont vendues au marché aux esclaves… Nous sommes massacrés, notre religion est en train d’être rayée de la surface de la Terre. Au nom de l’humanité, je vous en supplie ! »… et Mme Dakhil d’expliquer que ces femmes sont conduites comme du bétail au marché aux esclaves récemment rouvert à Mossoul, qu'elles y sont déshabillées, recouvertes d'une burka blanche et vendues aux enchères, au prix moyen de 150 $. Plus de 700 Yazidis ont été récemment offertes à la vente le même jour.

L’une d’entre elles a réussi, à l’aide de son portable qu’elle avait préalablement caché, à téléphoner à l'agence kurde Rudaw : « Venez à notre secours, venez à notre secours ! », suppliait-elle. « Que tous ceux qui peuvent entendre mon appel, USA, Europe, quiconque, s'il vous plaît : Aidez-nous, ils ont fait de nous des esclaves sexuelles ! »… « Chaque jour, des combattants de l'EI viennent dans l'entrée de la prison pour choisir les plus jolies filles pour leurs émirs », raconte la jeune femme âgée de 24 ans (qui a pris un risque énorme) et dont le nom n'est évidemment pas dévoilé par l’agence. « Les filles les supplient de leur tirer une balle dans la tête pour mettre fin à leur calvaire », raconte-t-elle entre deux sanglots…

Dans un autre appel, elle décrit des conditions de vie épouvantables, y compris la nourriture. « Nos tortionnaires n’épargnent personne. Ni les femmes avec des enfants en bas-âge pas plus que les petites filles de moins de douze ans. Certaines fillettes sont devenues muettes à force d’être abusées et ont été emmenées par les djihadistes. Beaucoup de mères ont tenté de se suicider après ça », dit-elle, suppliant qu'on les aide.

Dans son édition du 25 septembre 2014, p. 44 et suivantes, on pouvait lire dans « Valeurs actuelles » : « les chrétiennes sont les plus prisées. Des émissaires de nos amis et alliés des Pays du Golfe viennent faire leur marché pour approvisionner les harems de leurs maîtres… »

Dans cet univers de terreur, des combattants français et britanniques de l’EI débattent quotidiennement de l’utilisation des femmes yazidis comme esclaves sexuelles, d’après les prescriptions du Coran. Ils en arrivent à la conclusion que les musulmans peuvent posséder et vendre des non-musulmans comme esclaves, en particulier des femmes que le maître peut utiliser et violer à sa convenance.

L’horreur qu’inspirent ces « fous d’Allah » dont la perversion n’a d’égale que leur folie meurtrière, sont de purs produits de la « douce France » issus de la diversité et de l’immigration… cette « chance pour la France ». Ce sont les mêmes qui, bien qu’étant passés par l’école laïque et républicaine et ayant bénéficié leur vie durant de la panoplie complète des prestations sociales, n’ont eu de cesse de conspuer « La Marseillaise », brûler le drapeau tricolore et crier leur haine de la France avant de rejoindre les bas-fonds de l’innommable perversion du nihilisme musulman… c’est ce qui s’appelle « un exemple d’intégration réussie » ! Et ce sont ces gens-là que François Hollande veut « épargner » en refusant de bombarder les sites tenus par l’EI en Syrie, susceptiblesd’abriter nos « compatriotes » !…

Sur ce point, une enquête datant de juillet 2014 réalisée par l’institut britannique ICM research dans plusieurs pays européens et commandée par l’agence de presse russe « Rossia Segodnya » a révélé que 16% des Français interrogés (lesquels ?) avaient une opinion « très favorable », pour 3%, ou « assez favorable » pour 13% de l’Etat Islamique… ce qui donne tout de même, sur une population française métropolitaine de 64 millions d’habitants, plus de 10 millions de « sympathisants »… et quand on sait que ce pourcentage favorable à l’EI grimpe à 27% chez les 18-24 ans, il n’y a pas lieu de s’étonner de l’engouement qu’exerce sur ces jeunes cette secte djihadiste…

Répondant, « enfin » au cri de détresse des chrétiens d’Orient, la France, l’Angleterre et les USA, ont entrepris de convoyer une aide humanitaire urgente auprès de cette population martyre sur le point d’être exterminée et de soutenir militairement les forces kurdes qui combattent les djihadistes de l’EI par la livraison d’armes aux peshmergas et un appui aérien.

La population chrétienne de l'Irak était estimée à plus d'un million, dont plus de 600.000 à Bagdad, 60.000 à Mossoul, mais était également présente dans la ville pétrolière de Kirkouk (nord) et à Bassora (sud). Ainsi, sous nos yeux, le nord de l’Irak est devenu un camp de la mort pour les chrétiens d’Orient. Il deviendra, indéniablement, un camp de la honte pour l’Occident s’il ne met pas un terme à cette sanglante tragédie marquée par une épuration ethnique et religieuse sans précédent et à la fin de 2000 ans d'histoire des chrétiens en Irak.

           En Syrie, la situation n’est guère plus réjouissante… La plupart des chrétiens sont orthodoxes. Ils se raccrochent désespérément à Bachar el-Assad et à la Russie protectrice historique des églises orthodoxes d'Orient… Au Nigéria, depuis août 2014, 185 églises ont été incendiées par Boko Haram et près de 200 000 personnes n’ont dû leur salut que dans la fuite…

En Egypte, l'église copte, fondée par saint Marc selon la tradition, est sur la défensive. Elle a connu avec « les frères musulmans » les mêmes dérives islamistes, les mêmes massacres... Le coup d’état du Maréchal Al-Sissi leur est apparu comme une divine providence…

Au Liban, le 10 septembre 2014, une statue de la Vierge à l’intérieur d’une église de Kahf el-Malloul, un village du nord, a été vandalisée, selon l’Agence nationale d’information et les murs de l’église Saint Elie de Beyrouth ont été recouverts de graffitis en arabe : « L’état islamique brisera la croix »…

En Turquie, une antique église chrétienne, l’église Saint-Sophie d’Eregli qui avait rang de cathédrale, dans la province de Zonguldak, a été transformée, septembre 2014, en mosquée et ouverte au culte musulman. C’est la neuvième église chrétienne, sous le vocable de Sainte-Sophie, convertie de la sorte depuis quelques années… tandis qu’en Palestine, les chrétiens subissant la loi du Hamas ne doivent leur salut que dans une fuite désespérée, tout cela sous l’éternelle proclamation des djihadistes « d’étendre le Califat sur Rome et planter le drapeau noir sur la basilique St. Pierre ».

Si l’Occident chrétien décidait, enfin, d’éradiquer à jamais ce poison islamiste, puissions-nous dire alors, à l’instar de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie ».

José CASTANO courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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L’avertissement terrible de l’archevêque de Mossoul à l’Occident -  Cliquez sur :

http://www.christianophobie.fr/breves/lavertissement-terrible-de-larcheveque-de-mossoul-a-loccident#sthash.n94FsS6l.dpuf

Le 19 août 2014, dans une déclaration au quotidien italien Corriere de la Serra, l’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, a adressé un avertissement solennel à l’Occident. Il a crié à ses frères chrétiens d’Occident :

« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d'un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. S’il vous plaît, il faut que vous compreniez que vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine car l’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. »

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (face au 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 – Courriel : jjsara@wanadoo.fr

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Colloque du Cercle algérianiste du GERS – 27 et 28 Novembre 2014

Théâtre de Condom - 1 rue de la République - 32 100 CONDOM

Parking sur les quais

Invitation au Colloque

Renseignements : Georges BELMONTE -  Tel. 06.84.51.39.42 Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

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Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie

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8 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 113

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Samedi 27 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Robert MENARD, Maire DVD de BEZIERS : un discours exemplaire au personnel municipal !

         Il vient de se passer un véritable séisme en terme de communication entre Robert MENARD, le nouveau Maire de Béziers (34) et le personnel municipal.

         Vainqueur des dernières élections municipales le 30 mars 2014, contre Elie ABOUD, candidat de l’UMPS (Rappel : la gauche, partisane du front dit républicain, en réalité front anti-FN, a voté pour lui donc j’écris bien et à juste titre « candidat de l’UMPS » !), Robert MENARD fut soutenu entre autres par le FN, le MPF (ce qu’il en reste) et DLR (voir mon Phare n° 80 du 31 mars).

         Ce remarquable discours Robert MENARD l’a tenu à l’occasion de la réunion d’information du personnel municipal, organisée le jeudi 25 septembre 2014, à la salle Zinga Zanga de Béziers.

         Le texte de ce discours est un peu long certes mais il vaut la peine d’être connu ; il est reproduit en intégralité ci-dessous :

" Monsieur le directeur général,
Mesdames et messieurs les responsables de pôles, de directions et de services,
Mesdames et messieurs les agents,

A vous tous, fonctionnaires de la ville de Béziers,

            Il y aura six mois bientôt une nouvelle équipe municipale arrivait à la tête de notre ville. Six mois peuvent sembler un temps court, mais il s'agit d'un délai suffisant pour que tout le monde comprenne qu'un nouvel état d'esprit est arrivé en mairie. Je ne dis pas un programme. Les différences de programme sont la nature même de la démocratie et je ne vous aurais pas réunis pour en discuter. Ce dont je veux vous parler, c'est de la manière dont on fait les choses et pourquoi on les fait.
            Depuis le 4 avril dernier, nous sommes au service du peuple Biterrois et seulement à son service. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont déjà des faits. Ce que je vous demande au quotidien, je ne vous le demande pas pour moi, pour un parti, mais pour notre ville, pour ses habitants. Je le demande en toute confiance, avec respect. Je n'obéis à aucun préjugé contre les fonctionnaires, je ne nourris aucune rancune envers tel ou tel. De prime abord, ma confiance est entière, sans réserve, seuls des comportements peuvent m'amener à renoncer à cette confiance.
            Je sais que nombre d'entre vous ont entendu ce message et que des efforts ont déjà été entrepris. Cependant, il est possible que tout le monde ici n'ait pas encore compris la portée de la révolution des mentalités que j'attends, il est possible que certains imaginent que pourraient perdurer des habitudes, des facilités, contraires à l'intérêt général, mais si commodes pour la tranquillité personnelle. Je suis venu dire à ceux-ci que non. Ce temps-là est terminé ! Nous avons amorcé une rupture. Nous la mènerons jusqu'au bout. Elle sera totale.
            Six mois, c'est aussi un délai suffisant pour faire connaissance. Je ne serai donc pas hypocrite. Je ne dirai pas aujourd'hui que tous les agents de la Ville sont exemplaires, compétents, dévoués. Je vais vous dire une évidence, mais une évidence qui exige qu'en soient tirées des conclusions et donc des conséquences. A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s'améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois.
            Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l'avenir n'en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme ! J'y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l'éthique et l'intérêt collectif exigent.
            Car, ici, désormais, la règle du jeu a changé. Le mot d'ordre est simple : tout, tout pour Béziers !
            Notre ville va mal. Notre pays aussi. Mais dans la descente aux enfers, nous avons plusieurs longueurs d'avance. Chômage, pauvreté, fuite des classes moyennes... Je vous épargne un tableau que vous connaissez tous. De même, vous savez que notre commune n'a plus les mêmes moyens que naguère. A force d'avoir emprunté, il faut maintenant rembourser. Plus de 110 millions de dette. Dans le même temps, l'Etat ruiné nous reverse de moins en moins.
            Et, pourtant, dès notre arrivée, nous avons baissé les impôts et pas de rien : 4 % ! Autant de recettes en moins à court terme. Mais un message clair pour l'avenir : faire revenir des familles, des entreprises, des gens qui travaillent, des gens qui peuvent participer à la richesse de leur ville, de notre ville.

Voilà les conditions dans lesquelles nous sommes placés, ensemble, pour les six années qui viennent. Voilà le cadre financier que le passé nous impose. Voilà le réel.
            Dans ce contexte, la commune, c'est vrai, ne peut pas tout assumer. Mais sur les domaines qui sont de sa responsabilité, comme sur ceux où elle supplée les carences de l’État, elle peut combattre, elle doit combattre.
            Faire la guerre à la saleté, faire la guerre à la laideur, faire la guerre à la petite délinquance et aux incivilités, faire la guerre aux gaspillages. Se battre pour ramener de la beauté, se battre pour la grandeur, se battre pour une résurrection de ce que fut Béziers et de ce qu'elle doit devenir. Tout cela, c'est notre mission, c'est, chacun à votre poste, votre mission. Ici, chacun tient entre ses mains une parcelle de ce que doit être Béziers. Assumer
nos responsabilités, tel doit être le sens de notre combat pour notre ville.
            Fonctionnaires de Béziers, vous n'êtes pas une addition d'individualités, répartis dans des services, pour une tâche isolée. Vous appartenez à un corps au service de la Cité. Rien d'autre ne compte. Votre travail sera mesuré à cette aune. Dans le terme de « service public », le mot le plus important est aussi le plus beau : « service » ! Servir, à son poste, et, dans le cas de Béziers, servir à une œuvre de redressement. Vous devez être fiers de travailler au service des Biterrois et pour les Biterrois.
            Il y a sept ans, la Chambre régionale des comptes avait relevé de nombreuses anomalies, voire illégalités, relatives à la gestion des ressources humaines. Six mois m’ont suffi pour constater qu' hélas, trop peu - et parfois même rien ! - avait été fait pour mettre fin aux abus, aux incohérences, aux infractions à la loi.
            Voici quelques semaines, j'ai reçu un nouveau rapport de la Chambre régionale des comptes qui couvre cette fois les années 2009-2013. Ce rapport n'est pas définitif, il peut encore changer à quelques endroits. A ce titre, il est confidentiel, je n'ai pas le droit d'en faire état ici. Pour autant, je n'ai nul besoin de citer ce rapport, de m'appuyer sur ses analyses, pour vous dire ce que, déjà, je sais et ce que, sans attendre, je veux.
            J'ai demandé à M. le Directeur général un nouvel organigramme des services. A la tête de cette organisation concentrée, un état-major réduit. Objectif : être plus réactif, plus efficace. Dans ce contexte, les titres de directeurs de pôles seront supprimés. Cet organigramme sera dévoilé en octobre.
            Les charges de personnel n'ont cessé de croître depuis six ans alors même que de nombreux agents de la ville ont été transférés à la communauté d'agglomération. Qu'est-ce qui justifie cette hausse ? Plus de travail ? Un meilleur service ? Certainement pas. Je n'accuse pas les agents. J'accuse ceux qui, à leur poste, n'ont pas mis en place les changements indispensables.
            Beaucoup de mesures que nous allons prendre sont d'abord et avant tout dictées par la loi. En effet, il se trouve que celle-ci n'est pas toujours appliquée à la mairie de Béziers. Un exemple : la durée légale du temps de travail annuel est de 1 607 heures en France. A la mairie de Béziers, cette durée est seulement de 1 544 heures. Soient 63 heures de moins ! Je le redis : c'est parfaitement illégal.
            Dans une telle situation, la concertation, la négociation, n'ont pas leur place. La loi doit s'appliquer. Elle s'appliquera dès 2015
            Bien naturellement, les partenaires sociaux seront associés à la mise en place de cette remise en ordre au cours d'un CTP du mois d'octobre.
            Dans ce contexte, vous comprendrez que les heures supplémentaires comme les heures complémentaires doivent et vont devenir des exceptions. Elles ont coûté à Béziers l'an dernier 2 200 000 euros ! Déjà depuis six mois, une baisse drastique de ces heures a été obtenue. Il faut faire davantage et le faire vite. Là aussi, ma consigne est claire et nette.
            Autre enjeu : l’absentéisme. Hors congés évidemment, hors maladies réelles et courantes, l'absentéisme représente l'équivalent annuel de plus de 210 temps pleins ! C'est inadmissible.
            Nous mènerons contre ces abus un combat sans faiblesse, notamment contre les certificats de complaisance délivrés par quelques médecins hélas trop connus. Tellement connus que je n'hésiterai pas à demander des explications à l'Ordre des Médecins si ces abus persistent.           La prime dite, sans doute par humour, de « présentéisme » sera supprimée. On ne reçoit pas une prime pour le simple fait d'être présent. Hors droit statutaire, une prime se mérite. C'est dans ce but que j'ai demandé à M. le directeur général des services la mise en place d'une modulation du régime indemnitaire. Ainsi, nous instaurerons la juste récompense des efforts, des dévouements, des résultats. Ainsi, nous créerons la plus belle des primes : celle du mérite.
            Vous le savez déjà, je vous en réaffirme ici le principe : les recrutements seront extrêmement rares et obéiront à un besoin absolu, comme dans le cas de la police municipale. Les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
            Dans ces conditions, il est indispensable que la polyvalence devienne un principe et que la spécialisation soit une exception. A cette fin, nul ne s'étonnera que chaque fois que nécessaire, il soit puisé dans un service pour en renforcer un autre, que ce soit ponctuellement ou sur la durée. Cela vaut pour tous les métiers. Cette règle de polyvalence sera intégrée aux fiches de poste et passera en CTP.
            Les avancées de grade et d'échelon à durée minimum ne seront plus automatiques, plus systématiques. Je le redis, un seul critère : le mérite ! Il sera du devoir des cadres de prendre leurs responsabilités et de noter leurs agents en fonction de leur engagement au service de la communauté de travail que nous formons. Les notations de complaisance ne seront plus acceptées. Le mérite n'est pas un gros mot. Il n'est pas le contraire de l'égalité, il en est même le seul garant. L'égalité des droits n'est pas l'égalité de salaire ou de carrière. L'égalité, c'est disposer des mêmes chances au départ. Le mérite, c'est la reconnaissance de ce que l'on fait, de ce que l'on est. Cette règle s'appliquera, bien entendu, aussi aux chefs de service.
            Enfin, il m'a semblé indispensable de nous doter d'un instrument de mesure de l'efficacité municipale. La situation exige que je vous demande beaucoup. Il me faut donc une connaissance objective des efforts fournis dans le cadre de notre stratégie. A cette fin, monsieur le directeur général est en train de constituer un bureau d'audit interne. Des indicateurs par direction seront élaborés. Un contrat d'objectif sera signé - oui, signé - par tous les directeurs. Notre but n'est pas de surveiller les agents, mais de veiller à la valeur du travail collectif fourni dans le cadre d'un budget compris et partagé par tous, chacun à son poste.
            Au passage, je vous informe que pour une meilleure efficacité le service des ressources humaines sera mutualisé entre la ville et le CCAS.
            Les Biterrois attendent beaucoup. Mais pas seulement de nous, les élus. Ils attendent beaucoup de la commune, c'est-à-dire de vous, les agents. Ils savent que nul ne peut changer cette ville sans vous, sans votre concours, sans votre adhésion, non à un projet politique, mais à une aventure humaine. Le travail n'est pas qu'une façon d'obtenir de l'argent pour pouvoir consommer. C'est aussi la plus grande partie de notre vie. Il peut nous accabler, comme il peut aussi nous combler et, parfois, nous rendre fiers.
            Je sais que les décisions que je viens d'annoncer ne peuvent que résonner sévèrement dans les esprits. Je ne le fais pas par plaisir. J'aimerais qu'il puisse en être autrement. Mais Béziers n'a plus les moyens de payer le prix de la démagogie et du laxisme.
            Ni vous ni moi ne sommes responsables de cette situation. Il est humain que certains aient pu espérer que celle-ci perdure. Mais, au-delà même de la loi qui doit s'appliquer, le réel s'impose. L'état de notre ville ne permet plus qu'il en aille autrement. Les Biterrois ne le comprendraient pas. Dans une ville avec autant de chômeurs, autant de pauvres, je ne dirai jamais que les fonctionnaires sont des privilégiés, je ne vous opposerai pas aux victimes de la crise. Mais j'affirme que nous avons le devoir collectif de justifier, vous votre poste, nous le mandat délivré il y a six mois par le peuple Biterrois.
            J'ai conscience que ce que nous allons faire est une sorte de révolution. Une révolution municipale, une révolution biterroise. Mais aussi une révolution de l'esprit. Cette révolution est en marche et, je vous le dis, rien ne l'arrêtera. Cependant, elle ne peut être féconde que si l'immense majorité d'entre vous la comprend, la porte et la développe dans toutes ses implications quotidiennes. Il n'y a pas de tâches obscures ou dégradantes. Bien balayer nos rues a autant mon respect et d'importance que rédiger un bon rapport. Aussi, pour mener à bien cette révolution, nous vous donnerons, dans la mesure de l'extrême possible, tous les moyens matériels nécessaires.
            Il est exceptionnel qu'un maire réunisse l'ensemble des fonctionnaires pour leur tenir un discours franc, viril, un discours de vérité. Voyez votre présence ici comme une preuve de confiance.
            Je vous dis les choses comme elles sont, comme elles devraient être et comment elles seront. Je ne vous prends pas pour des instruments sans âmes, pour des outils, mais, au contraire, je m'adresse à des femmes et à des hommes. Je m'adresse à votre intelligence et à votre conscience.
            Vous n'êtes pas seulement des fonctionnaires. Vous êtes aussi pour la majorité d'entre vous des Biterrois, pour presque tous les autres des habitants du Biterrois. Et vous êtes tous des Français.
            La révolution que je vous annonce ne se fera pas contre vous. Elle se fera pour vous, pour vos familles, pour l'avenir de cette ville. L'état de Béziers, mais aussi l'état du pays, ne nous laisse pas le choix : allons-nous continuer à agoniser ou bien nous relever pour retrouver un destin ?
            J'ai la certitude absolue qu'il n'y a pas d'autre cap que le nôtre. C'est une grande aventure à laquelle je vous convie. Nous pouvons faire de notre mairie et de notre ville des exemples. C'est donc dans ce but que tous, élus et agents, nous devons être exemplaires. Dans l'honneur et le travail, nous ferons cette révolution.
 Vive Béziers !".
           Je vous le disais : ce discours est vraiment remarquable et comme il correspond bien à l’attente de renouveau des électeurs français ! Je doispréciser que les passages en gras sont de mon fait.

         En plus de la qualité de la forme, et de la pertinence du fond, il est bon de rappeler que Robert MENARD a déjà pris d’autres décisions courageuses, non évoquées dans ce discours, pour dynamiser Béziers, entre autres :

- pour réduire les frais de fonctionnement de la Mairie :

. Ne plus avoir de voiture avec chauffeur en tant que Maire mais utiliser le véhicule qui serait disponible sur le parking de la Mairie, au moment voulu,

. Passer la flotte automobile de la Mairie de 41 véhicules à 14 (bonjour l’Elysée… est-ce que vous m’entendez ?!),

- pour le bien de tous et éviter des comportements anarchiques :

. Nettoyer et faire en sorte que le « plateau des poètes » ne soit pas occupé par des revendeurs de drogue et leurs clients,

. Interdire à tout mineur de moins de 13 ans de circuler en ville sans être accompagné, au-delà de 23h00,

. Interdire les paraboles et le linge à sécher sur les balcons, le jour, dans le quartier historique de la ville pour le rendre attrayant aux touristes.

         A tous les biterrois désireux de soutenir les efforts de Robert MENARD, j’indique les coordonnées de l’association qui aide la municipalité : « CHOISIR BEZIERS » - 20 rue des Docteurs Bourguet - 34500 – BEZIERS Courriel : contact@choisir-beziers.fr.

Preuve est donnée, s’il le fallait, que l’on peut être un élu de droite, DVD en l’occurrence (rappel : soutenu par le FN), ne pas être membre de l’UMPS, et…vouloir administrer correctement !

Une telle volonté de bien faire, de la part de Robert MENARD, doit être saluée et répétée à qui veut l’entendre !

Quant à ceux qui me disent qu’il a été ceci et qu’il a dit cela, je réponds : aujourd’hui il avance, dit ce qu’il pense nécessaire et fait ce qu’il dit. Mérite ! Dois-je souligner le mépris avec lequel le journal « Midi-Libre » se fait l’écho des décisions prises par Robert MENARD ?

C’est fait. J’y tiens car tant qu’un tel journal sera aussi partial et soumis à la pensée unique de l’actuelle gauche mondialiste il ne sera ni digne ni crédible.

         Je m’empresse d’ajouter que si les Maires des 6.455 communes de France agissaient de la même manière, l’efficacité des Mairies n’en serait que plus forte, des nécessaires -et urgentes- économies de fonctionnement seraient réalisées, et les citoyens seraient plus confiants et plus respectueux du travail des « fonctionnaires de l’Etat ».

Il m’arrive de rêver : j’attends qu’un(e) Président(e) de la République tienne un discours similaire….pour redresser la France ! 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

6 octobre 2014

COLLOQUE 2014 DU CERCLE ALGERIANISTE DU GERS

Du 27 et 28 Novembre 2014

 

Quand les « antifascistes » vilipendent l’œuvre de mémoire…

Réponse de Thierry Rolando du 1 décembre 2014 aux trotskiste de Condom

Ces rencontres outre le fait d’avoir le plaisir d’échanger avec des compatriotes que l’histoire, la culture et les sensibilités rapprochent, permettent de chercher à mieux comprendre le passé pour mieux envisager l’avenir. L’Avenir a un long Passé.

En 2014, nous nous intéresserons à « ceux qui ont mis leur vie au bout de leurs idées ».

Vous trouverez ci-joint notre invitation pour notre prochain colloque « Mettre sa vie au bout de ses idées ».

Après le colloque de 2012 sur les violences politiques et en particulier le terrorisme en Algérie dans les années 50-60, après le colloque de 2013 sur les intellectuels face aux violences politiques au travers de la figure d’Albert Camus, nous vous proposons notre troisième colloque où nous mettrons à l’honneur tous ses hommes qui ont mis leur vie dans leur engagement. Tous ne l’ont pas fait de la même manière.

Nous considérons qu’il y a une vraie continuité entre le combat contre la barbarie nazie avec l’armée d’Afrique volontairement oubliée, la révolte des officiers, l’engagement dans l’OAS et les combats parlementaires contre la tyrannie Gaullienne et le terrorisme FLN. L’histoire de ces hommes est aujourd’hui déformée voire oubliée. Leurs actions sont décontextualisées et le sens de leur combat volontairement diabolisé.

Comme à notre habitude nous nous appuierons sur les travaux de plusieurs chercheurs :

  • Certains dont Jean Claude Pérez, Robert Davezac, et Gérard Rosenweig témoigneront de leur engagement,
  • Manuel Gomez évoquera la figure de Georges Bidault qui remplaça Jean Moulin au CNR et dont on tend aujourd’hui à effacer jusqu’à sa présence au côté de De Gaulle lors de la libération
  •  Henri Christian Giraud nous parlera des relations troubles entre De Gaulle et les communistes,
  •  José Castano évoquera l’histoire de ses hommes du 1er REP
  • Frédéric Harymbat nous présentera son remarquable travail sur les Européens dans l’Armée d’Afrique
  • Enfin, nous reviendrons avec Michel Delenclos sur ces funestes commémorations du 19 mars qui nous révoltent tant. Michel Delenclos nous fera partager ses nuits d’analyses méthodiques de leur montage juridique

Nous serons très attentifs à leurs exposés et nous engagerons des débats riches en témoignages avec la salle et en échanges à la tribune.

Nous vous attendons comme d’habitude nombreux avec encore l’immense plaisir de nous retrouver.

Rendez-vous le 27 Novembre 2014 à 9 heures à Condom, un accueil sera prévu dès le 26 au soir.

Cordialement,

Georges BELMONTE - 06 84 51 39 42

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