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10 septembre 2011

JOSE CASTANO - PRESENTATION

J-Castano

Amis lecteurs, bonjour ! 

         Voilà plusieurs années que j’ai entrepris de vous adresser, chaque mois, un article se rapportant à la mémoire de l’Algérie française et, de temps à autre, sur l’islamisme et l’islamisation de la France qui s’annonce, irrémédiablement. 

         Je suis né en 1946 dans un petit village d’Oranie : Ain-el-Turck et suis rentré en France en juillet 1962, au lendemain du massacre d’Oran. J’avais alors 15 ans et 8 mois et, à cet âge, je n’ai pu, à mon grand regret, être d’une quelconque utilité dans la défense de mon pays. J’en ai beaucoup souffert et, aujourd’hui encore, cela demeure l’un de mes plus grands regrets… 

         A défaut de n’avoir pu me battre, je me réconfortais en me répétant sans cesse, qu’un jour, ma plume suppléerait le fusil que je n’avais pu tenir en Algérie et qu’elle vaudrait pour la défense de nos souvenirs et de notre mémoire. Elle serait ma revanche… Je lui prêterais les forces miraculeuses de la foi et de l’amour ; je raconterais notre histoire, cette passion pour la vie que nous avions, là-bas, cet insatiable amour d’une vie pleine de merveilles. J’écrirais avec mon cœur, je crierais la vérité, je la hurlerais même si l’on tentait de me faire taire ; j’écrirais pour tous ceux qui, civils et militaires, ont été sacrifiés dans la fosse puante de l’histoire, pour tous ceux qui, depuis 1962, nous ont quittés, privés du rayonnement de leur terre natale, pour nos vieux… et pour les oublieux. J’ai tenu ma promesse puisque, dès 1980, j’ai entamé mon œuvre de mémoire en me forgeant à l’idée, lors de chaque nouvelle parution, que mes écrits ne devaient pas s’imposer aux critiques contemporaines mais qu’ils devaient survivre à leurs anathèmes et à ceux de despotes périssables, parce que, si les imperfections de leur forme devaient accuser l’inexpérience de l’écrivain de fortune que je suis, leur inspiration émane d’une nécessité intangible et leur réalisation représente un effort que seuls ceux qui ont vécu le drame de l’Algérie française peuvent comprendre. 

         Alors, mes amis, je crains fort que vous soyez contraints de me supporter encore quelque temps… Soyez assurés que je ne dérogerai en rien à la mission que je me suis impartie : Rendre à la mémoire des Français d’Algérie et à son armée bafouée, la justice qui leur a été refusée tout au long de leur calvaire.Vous pouvez compter sur moi.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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3 septembre 2011

LETTRE A UN AMI PIED-NOIR

Document transmis par José Castano.

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

« L'avenir, il n'est pas nécessaire de le prévoir ; il s’agit de le permettre » (Antoine de Saint Exupéry)

          Plus de soixante ouvrages et des articles innombrables, en grande majorité élogieux, furent consacrés en 2008-09 à la «chienlit » de mai 1968,  alors que les media presque unanimes ont tiré un voile pudique sur le cinquantenaire des évènements de mai 1958 et sur la forfaiture qui suivit. La communauté pied-noir en conserve le souvenir douloureux, que nous sommes nombreux à partager avec elle.

            Il est certes important, sur un sujet aussi dramatique, de ne rien oublier, de ne rien renier et de ne rien pardonner, mais... Un nouveau drame se dessine, qui pourrait bien, celui-là, être définitif, car il porte sur la substance même de notre peuple, que menace la démission de nos dirigeants face à la déferlante migratoire. A cet égard, l’avenir de la France se présente sous des auspices bien sombres. Pour n’en considérer que l’aspect démographique, si la tendance se poursuit, la population française de souche européenne ou DOM-TOM sera minoritaire sur son propre sol vers le milieu du présent siècle, face à une immigration allogène très majoritairement arabo-africaine et musulmane qui a entrepris de s’imposer chez nous, avec la complicité active ou passive de nos « élites ». Je n’ai pas besoin, à ce sujet, de vous rappeler les propos de Houari Boumediene et ceux de Mouamar Kadhafi, nous prédisant le triomphe prochain de l’Eurabia et la dhimmification de notre peuple. Le processus est engagé. Si nous laissons faire, le Liban et le Kosovo préfigurent ce qui nous attend. 

           Les Pieds-noirs devraient jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience et dans l’organisation de la résistance face à ce péril d’une ampleur sans précédent. Leur poids politique serait considérable s’ils étaient unis, mais force est  de constater le formidable émiettement de cette communauté (des centaines d’associations) et son repli sur les aspects mémoriels et commémoratifs, fondés sur le souvenir de « là-bas »… Votre expérience d’un passé douloureux devrait vous inciter à lutter à nos côtés pour prévenir un nouveau désastre, dont vos enfants comme les nôtres seraient victimes. Au rythme actuel de la substitution de population, dans une ou deux décennies, la Françarabie sera devenue réalité. Nos  compatriotes n’ont pas voulu de l’Algérie française, ils auront la France algérienne (et marocaine, sénégalaise, malienne, turque) s’ils ne réagissent pas, comme l’a prédit le seul politicien d’envergure nationale dont l’engagement aux côtés des PN n’a jamais failli. Les Français - rapatriés compris - l’ont abandonné lors des élections de 2007, cédant aux promesses sarkoziennes, aussitôt violées. Depuis, la place n’étant plus défendue, vos stèles sont démantelées, les « rue du 19 mars 1962 » prolifèrent et on a même vu un préfet de la République interdire le Chant des Africains lors d’une cérémonie patriotique !

           La « mémoire », pour être constructive, doit préparer l’avenir en tirant les leçons du passé. Si elle n’est que nostalgie, elle se transformera en renoncement et s’éteindra avec ses derniers détenteurs. Or nos cheveux blanchissent… Beaucoup de Français haussent les épaules ou détournent le regard pour ne pas affronter une réalité dérangeante : la France est malade, peut-être en voie d’extinction.  Les PN versent  bien une larme de temps en temps, déposent une gerbe, mais sur le fond, je le crains et j’espère me tromper, beaucoup d’entre eux (à l’exception notable de quelques associations clairvoyantes)  adoptent la même attitude résignée : la cause est perdue, on n’y peut rien, les Français décadents n’ont que ce qu’ils méritent ! Or notre civilisation est toujours vivace. Elle n’est pas morte en Algérie. Elle mourra lorsque nous aurons renoncé à la défendre. Il n’est pas trop tard pour la sauver, mais l’urgence est grande. Pieds-noirs,  Français de conviction, anciens combattants que le Pouvoir voudrait reléguer à un rôle passif de gardiens de la mémoire, ne baissons  pas les bras !

Robert SCHILLING (rjp.schilling@wanadoo.fr)

          - « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974)

          Cette même année 1974, à la tribune de l'ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, avait également déclaré : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »
           - « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman » (Mouammar Kadhafi, ex-Président Libyen dans Le Figaro du 19 décembre 2006)

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

Son blog, cliquer sur : - Mon Combat -

30 août 2011

AÏN-EL-TURCK

Village située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest d'Oran.

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A_n_el_turck_Situation

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La plage

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Place de la victoire

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Place de la victoire

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Boulevard général Leclerc

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Boulevard général Leclerc

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La plage

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Vue sur Bouisseville

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Rue du cap Falcon

Retour Villes et Villages d'Oranie.

22 août 2011

ET ILS PARTIRENT VERS LA TERRE PROMISE

« Quel enthousiasme enfin, mêlé de fierté, devant un bilan de réussites brillantes dans tous les domaines, culturel, scientifique, journalistique, politique, économique ! ... Comment ne pas voir dans ces réussites une manifestation des traits propres aux hommes et aux femmes originaires de ces pays: une joie de vivre associée à une grande chaleur humaine, une résistance devant l'épreuve et une remarquable capacité à rebondir, une générosité naturelle, une grande ouverture aux autres cultures ? Comment ne pas y voir aussi une preuve de la qualité de l'enseignement qui a été dispensé par la France dans ces pays avant leur indépendance, l'enseignement de la République ? »

(Préface du Professeur Claude Cohen-Tanoudji, Prix Nobel de Physique pour l’ouvrage de René Mayer : « Français d’Afrique du Nord, ce qu’ils sont devenus »)

« L’exploration scientifique de l’Algérie, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle »(Renan)


            Lorsque, en 1830, la France aborda les côtes algériennes, les autochtones en étaient à s’ignorer ou à se combattre entre eux et représentaient alors ce qu’on a appelé : « une poussière de tribus ».

L’Algérie n’était à cette époque pas un territoire indépendant mais une possession turque ; l’occupation par la France n’eut donc pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d’un autre pays.

Cette Algérie-là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle fit toujours  partie d’un empire dont elle était une province ; comme elle allait devenir colonie française, elle fut province de l’empire musulman, de l’empire byzantin, de l’empire romain… Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.

En 1848, après les sanglantes journées de juin, le gouvernement français choisit de faire de l’Algérie un lieu de déportations et c’est pour éviter une nouvelle révolution que, le 19 septembre 1848, l’assemblée nationale vota 50 millions pour la création en Algérie de 42 « colonies de peuplement » ou « centres agricoles » pour établir 13500 « colons » français dans le but « d’occuper » ces Parisiens jeûneurs malgré eux et qu’on devinait prêts à se faire turbulents.

Les premiers déportés furent les « communalistes » qui devaient être rejoints en 1852 par ceux qui avaient osé répondre « NON » au plébiscite. Que savaient les uns et les autres de l’Afrique ? Pas grand-chose… si ce n’était que le pays était chaud, où les soldats enjuponnés de rouge qu’on appelait zouaves se battaient six jours sur sept contre les « Mahoms » dont le péché mignon était de couper la  tête aux chrétiens et que certains civils, dont on avait dit qu’ils étaient allés chercher fortune par là-bas, n’étaient plus reparu.

Ils retrouvèrent sur place ceux qui, depuis une dizaine d’années déjà, pataugeaient dans les boues des marécages infectés de miasmes, rongés par le paludisme et la malaria, la cervelle à moitié cuite sous l’aveuglant et lourd glissement du sirocco et qui étaient partis vers l’Afrique, comme on se met en marche vers la terre promise…            

On avait promis à ces malheureux des merveilles… ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques. Mais ils ne pouvaient pas repartir ! Ils étaient pris au piège de leur propre rêve, prisonniers de l’Afrique… et déjà promis à la malédiction qui allait s’abattre sur elle…

Après un si vif et bref rêve, voici déjà la résistance des hommes et des choses, l’adversité, les premiers revers, les épreuves et l’infortune. Pourtant cette poignée d’immigrants s’entêta contre moustiques, paludisme, dysenterie, typhus, choléra, misère, canicule, froid et faim. Elle s’organisa et pendant des jours, des mois, des années, mena un combat de titan contre le défrichage et les maladies.

Dans un pays où certaines régions de colonisation étaient en majeure partie des marécages, le paludisme faisait des ravages effrayants. En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! »

Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : «La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ! ». 

Tous payèrent de leur santé sinon de leur vie une implantation prématurée dans des secteurs du pays insalubres et pestilentiels dont cette description de Boufarik en 1842 résumait les inconvénients : « Boufarik était la localité la plus mortelle d’Algérie. Les visages des rares habitants échappés à la fièvre pernicieuse étaient verts et bouffis. Bien que la paroisse eût changé de prêtre trois fois en un an, l’église était fermée ; le juge de paix était mort ; tout le personnel de l’administration civile et militaire avait dû être renouvelé et le chef du district resté seul debout, avait été investi de toutes les fonctions par le décès ou la maladie de tous ses titulaires. »

Pourtant, quelques années plus tard, à force de courage, de patience, de persévérance, d’abnégation, mais aussi de privations, de souffrance, de misère et de centaines de morts usés à la tâche, Boufarik « ce marais pestilentiel », devint la perle de la Mitidja et la plus riche contrée agricole de l’Algérie : «  la première victoire de la quinine », « la plus belle réalisation du génie colonisateur de la France », « l’émeraude pêchée dans la vase », écrira le colonel Trumelet.

Typhus, choléra frappèrent inexorablement. Bugeaud, rentré en France, mourra du choléra en 1849. Dans les Centres de colonisation, où l’hygiène était rudimentaire, ce mal surtout faisait des ravages terribles. Des villages entiers furent décimés.

Forts de leur idéal, mais dénués de l’expérience qui nous arme, ces hommes s’immolèrent, imprudents héroïques, en se  riant des maux les plus cruels et de leurs implacables ennemis. De l’anarchiste au militaire, du paysan au marin, de l’ouvrier au fonctionnaire, tous s’étonnaient et s’émerveillaient d’un monde encore plein de secrets et de prodiges : ils en aimaient jusqu’à l’amertume, jusqu’à la souffrance infinie, jusqu’aux dernières cruautés. C’est que réussir à survivre, c’est choisir de souffrir !…

Chacun était désormais lié au sol, au ciel, aux périls de toujours et devait se défendre, à la fois, contre les éléments et les bandes armées qui parcouraient le pays. Elles le ravageaient au jour le jour, sans plan arrêté. L’insécurité régnait partout. Les cavaliers en burnous, les yatagans, les Hadjouths et les pillards se chargeaient de trancher les gorges et d’enlever les femmes pendant que les hommes tentaient de maîtriser les meules de fourrage en flammes, produit de leur labeur de forçat.

Des fermes qui, pierre à pierre, s’étaient exhaussées au-dessus des pestilences et avaient réussi à étendre autour d’elles un peu de fécondité, commencèrent à chanceler sous l’assaut. Le souci de la survie quotidienne l’emportait parfois sur tout autre projet et mettait un frein brutal à l’imagination de l’avenir.

En 1840, déjà, las de voir des pères égorgés, des mères violées puis éventrées et des enfants écrasés contre les murs, un chant de guerre monta du fond de la plaine. Quelques colons commencèrent à résister aux assauts des cavaliers hurlants, se faisant tuer sur place, refusant d’exécuter l’ordre officiel d’abandonner leurs cultures. Oh ! Cruel et perpétuel renouvellement de l’Histoire !...

Dans les cimetières, les rangées s’ajoutaient aux rangées où s’affirmait ainsi le commencement d’un peuple. L’Afrique devenait une « terre à sépultures »…

Rien de ce qu’ils avaient rêvé ne s’était  accompli comme ils l’avaient espéré. Tout s’était passé autrement, avec plus de dureté et de cruauté, mais à force d’énergie à travers les échecs, les souffrances, les malheurs, à force de volonté, de patience et de génie, ils avaient donné un sens à ce que le destin et l’Histoire leur avaient confié.

Alors arrivèrent pour essayer de vivre à côté de ces Français têtus, des frères latins, tout aussi miséreux : Espagnols, Italiens, Maltais, Génois, Siciliens… Un point commun les unissait : l’extrême misère ! L’Algérie –leur avait-on déclaré- c’était l’eldorado ! Et puis, ce pays était plus proche de l’Europe que la Californie…

Comme il y eut un rêve américain après la seconde guerre mondiale, il y eut à partir de 1840, un rêve algérien…

« Français de France », les fils de cette France qui les avait exilés protestèrent de l’intrusion de ces nouveaux défricheurs :

« Ne sommes-nous pas capables d’arriver nous-mêmes à nos fins ? Ne l’avons-nous pas suffisamment prouvé ? »

La mère-patrie leur répondit doucement :

« Ces étrangers sont là pour vous aider dans votre tâche. Ils auront des terres qui auraient fini par vous tuer. Ils réussiront à n’y pas mourir, habitués qu’ils sont déjà à la grande misère, à l’extrême fatigue. Ne les renvoyez pas ! Accueillez-les au contraire en associés ».

Tous, étaient des déportés de la politique et de la misère, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées.

Ensemble ils édifièrent cette Afrique latine qui, en bonne justice, se fondit, s’harmonisa en une seconde France. C’est ainsi que la grande famille européenne se forma et à côté d’elle, la famille musulmane commença à concevoir que ces roumis n’étaient –tout compte fait- ni des adversaires, ni des parasites, et que par conséquent nul besoin était de leur couper la tête, d’autant qu’ils étaient habités d’un formidable appétit d’exister et qu’ils semblaient avoir soif de souffrir encore. Elle se risqua, se rapprocha, écouta, puis accepta l’invitation à l’initiation. Les étrangers poussaient la charrue un peu plus loin que les Français. Les Arabes consentaient à venir à la rescousse de l’effort des uns et des autres. L’Afrique du Nord toute entière devenait un musée ethnographique où allaient commencer à se désintégrer dans le silence baignant des paysages vitrifiés, les débris de toutes les races du monde méditerranéen donnant naissance à une nouvelle race : Les Pieds-Noirs.

            Ces Européens d’Algérie –surtout ceux des classes populaires- même s’ils étaient citoyens français, étaient différents des métropolitains. Leur français, émaillé de tournures espagnoles ou italiennes, parfois arabes, avaient donné naissance à un langage nouveau : le patahouet ou sabir ; l’accent avec lequel ils le prononçaient, leurs mœurs, leur mentalité n’étaient pas ceux de la Métropole. Ils étaient Français, certes ; ils le revendiquaient… mais différents, voilà tout. En réalité ils se nommaient eux-mêmes « franco-algérien ».

La foi, l’amour, la bonne volonté, la ténacité, les sacrifices, la confiance, les chagrins n’avaient pas manqué. Et tout cela, avec les morts et avec les vivants, avec ceux qui creusaient, ceux qui labouraient, ceux qui conseillaient, tout cela, ensemble, avait contribué à écrire l’histoire de l’Afrique du Nord.

Ils fondèrent une colonie à l’image de la France, offrirent aux indigènes les premiers enseignements de notre culture, débrouillèrent à notre intention l’écheveau des connaissances locales indispensables. Puis, satisfaits de leur effort, ils demandèrent à cette terre qu’ils avaient prise de les accueillir dans son sein pour l’éternité et ils s’éteignirent, loin des doux réconforts de la mère patrie.

La France, du reste, n’avait pas attendu leur décès pour les rayer du nombre de ses enfants ; dès leur départ, souvent définitif, elle avait considéré comme perdus ceux qui allaient porter au loin son renom et son drapeau. Elle avait revu sans gratitude ceux d’entre eux qui revenaient consacrer leur vieillesse, alors que d’autres ne purent même pas atteindre le port et succombèrent en mer.

C’est ainsi que naquit, grandit puis se dissipa dans des vapeurs de sang, de larmes et de passions, un miroir épique vers quoi des millions d’hommes et de femmes ont marché en portant les douleurs et les enchantements de l’amour. Si les pierres de gloire ne gardent pas leurs noms, si leur sacrifice est demeuré anonyme, nous n’en devons que davantage apporter l’hommage de notre piété reconnaissante à ces rudes artisans de la plus splendide entreprise française qui ait jamais été tentée.

En deux siècles, sous deux Empires et quatre Républiques, ces hommes allaient servir dans les Armées françaises. Officiers ou simples soldats, la plupart du temps, volontaires, ils allaient être de tous les combats mais aussi de toutes les tâches quotidiennes même les plus modestes. Pour les morts et pour les blessures du corps et de l’âme, la France leur décerna des croix… puis elle les combattit, les chassa de cette terre ingrate qu’ils avaient arrosée de leur sueur et de leur sang et les effaça de sa mémoire.

En politique, c’est peut-être la foi qui sauve, mais ce sont les œuvres qui comptent. C’est par ses œuvres que l’Algérie, fille de la force française, a montré au monde qu’elle n’a pas démérité des magnifiques énergies qui se sont, aux temps héroïques, inclinées sur son berceau. Ce rêve de misère ensoleillé dura 132 ans et il durerait encore si les forces du mal n’avaient pas en ce monde souvent l’avantage sur les apôtres du bien.

                                              

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Retour Joseph Castano.

 

Cet article a fait l’objet d’un ouvrage intitulé« Et l’Algérie devint française… ». Cliquez sur :- Ma Biographie –

 

- Dans une lettre prémonitoire adressée en 1912 au duc de Fitz-James, le Père de Foucauld s’exprimait de la sorte :

« Ma pensée est que si petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie » … « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens ».

 

- « L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen »(Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)

 

- « Le colonialisme français a occupé l´Algérie et l’a annexée à la France, mais il n´a pas nui à la population locale »(cheikh Youssouf Al-Qaradhawi, le 17 décembre 2010, sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV)

 

… et cet aveu tardif d’un chef historique du FLN

 

            Un homme qui reconnaît le rôle positif de la colonisation, c’est HOCINE AIT AHMED, l’un des chefs historiques du F.L.N algérien, actuellement réfugié en Suisse. Il déclare dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble, organede l’Association Culturelle d’Education Populaire que, « Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ». Il ajoute :

« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme –je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ».« Du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis ! »

 

- A l’inverse, un homme politique français, François Hollande, présidentiable, ancien premier secrétaire du PS, a déclaré le 8 décembre 2010 lors de sa visite en Algérie devant ses hôtes du FLN, qui n’en demandaient pas tant :« La colonisation est une erreur tragique »… « Le fait colonial doit être condamné sans réserve. »

 

- François HOLLANDE à propos du passé colonial en Algérie : « La France doit formuler des excuses » - Cliquer sur :http://www.lexpressiondz.com/actualite/137107-la-france-doit-formuler-des-excuses.html

 

… Et d’aucuns voudraient que la France fasse acte de repentance ? Se repentir de quoi ? Ah, Monsieur Hollande, que vous êtes ridicule ! Que vous êtes stupide !

 

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Pour illustrer ce texte, les photos de cette vidéo en forme de témoignage, sont édifiantes et se passent de commentaires... ORAN, si belle autrefois, qu’es-tu devenue ? Vidéo réalisée par « popodoran » Cliquez : ORAN POURQUOI CA(chant de jean-pax Meffret)

 

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"L’islam, c’est le progrès, la science, la finesse, la modernité" (Nicolas SARKOZY, le 17 juillet 2008 lors de la pose de la première pierre des nouvelles salles des arts de l’islam au Louvre)

 

Copé en Algérie : le double discours sur l’immigration continue

 

-          Cliquez sur : http://fr.novopress.info/92156/cope-en-algerie-le-double-discours-sur-limmigration-continue/

 

ALGER (NOVOpress) - Lors de son voyage du 10 juillet en Algérie, Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a montré une nouvelle fois le double discours de la classe politique vis-à-vis de l’immigration : ferme en apparence mais très mou dans les faits. Dans un entretien au magazine “Tout sur l’Algérie”(http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/entretien-avec-jean-francois-cope-secretaire-general-de-l-ump_16456.html), Copé a tenu à rassurer la population algérienne : “La France délivre près de 140 000 visas par an, pour environ 200.000 demandes.” Des chiffres qui sont appelés à évoluer puisque “le taux de refus diminue, la France délivrant de “plus en plus de visas de circulation” ! En outre, les candidats algériens à l’immigration en France peuvent être rassurés, l’Algérie continuera à bénéficier “d’un régime favorable pour les visas de longue durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968″. Un accord déjà très souple mais que Jean-François Copé et les instances dirigeantes de l’UMP sont “prêts à améliorer”.
En tout cas, cette visite du secrétaire général de l’UMP a été interprété selon le journal “Le Temps d’Algérie” (http://www.letempsdz.com/content/view/59902/1/) comme « intimement lié avec les présidentielles de 2012 en France ».Paris souhaiterait donc s’assurer du soutien d’Alger pour la réélection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Elysée. En effet, lors d’une conférence sur le thème des “valeurs de la République française dans la mondialisation”, à l’Ecole nationale supérieure des Sciences politiques d’Alger, Copé a appelé les expatriés et les Algériens qui le peuvent à voter pour Sarkozy.

Vers plus de diversité à l’UMP : Une phrase que peu d’observateurs ont relevé mais qui en dit long sur la volonté au sein du parti de la majorité d’utiliser la discrimination positive en faveur de la “diversité” (ce qui est fatalement une discrimination négative pour les autres).
Pour Jean-François Copé, l’UMP “est ouverte” aux Français issus de l’immigration “comme à tous les Français, sans exception”mais “en revanche, il est clair que quand un Français issu de l’immigration s’impose naturellement comme un leader, nous allons tout faire pour l’aider !”

                                                                                                                                                                                          

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- Elle aussi, est une terroriste! Et pourtant, elle a les honneurs !

Le Maire de Marseille, JC Gaudin, a reçu en grande pompe la poseuse de bombe du Milk Bar à ALGER,  Zohra Driff. Pour lire la suite,    cliquez ici

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

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Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h15 – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h30 – Au retour de la stèle, Marine Le Pen et Louis Aliot visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Tel : 06.82.22.75.65

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

- 20h30 – Paella avec pour convives Marine Le Pen et Louis Aliot.

- A l’issue du dîner, spectacle digne des meilleures revues parisiennes avec la Compagnie Amor, Amor, dirigée par une petite fille de pieds-noirs. Inscriptions au 06.82.22.75.65

 

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- Nouvel appel urgent pour

« La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs »à partir du 22 août - Pour lire la suitecliquez ici

… et ici :LA LONGUE MARCHE DES HARKIS ET DES PIEDS NOIRS

 

… et ici :UN AUTOCAR NICE-BOLLENE POUR SOUTENIR LA MARCHE DES HARKIS

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL » 

- Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4  

- Ce film sera projeté le 2 Septembre 2011, 16h, Palais de la mer – 34350 VALRAS PLAGE,  - Contact : Charles Morera – 06.28.20.27.93 –  e-mail :Charley_morera@yahoo.fr

Pour les autres lieux de projection, cliquez sur :http://reportage34.skyrock.com/- e-mail : reportage34@yahoo.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 août 2011, 18062 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas

Par ailleurs, 74 soldats français sont morts en Afghanistan (la liste s’allonge régulièrement) ; 500 autres, affreusement mutilés, amputés, handicapés à vie, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… L’Elysée, qui a fait part de « la très grande tristesse du président de la République », a « exprimé, à nouveau, la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays »… Puis, à l’annonce du 74ème décès : « Cette disparition n’entame pas la résolution de la France ». Monsieur le Président, combien faudra-il encore de « disparitions » pour entamer votre résolution ? Au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions car « rétablir la paix et la stabilité » dans cette partie féodale du monde dominée par les « seigneurs de la guerre » et les extrémistes religieux, relève d’une utopie surréaliste… Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que n’aillent combattre, sur place, pour autre « exemple » et par solidarité, les parlementaires qui soutiennent votre politique comme le fit, le député Jean-Marie Le Pen, en 1956, quand il rejoignit au plus fort de « la bataille d’Alger » le prestigieux 1er Régiment Etranger de Parachutistes ! Que ne rapatriez-vous nos soldats avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous n’avez su, en dépit de vos promesses, « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues désormais que nous avons besoin d’eux !... Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 un premier contingent. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, un millier rentrera en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons tomberont encore sous les coups des Talibans : Combien ? Et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?... Car, contrairement à vos allégations, ils seront morts pour RIEN !

Par ailleurs, pour la seule année 2010, le coût de l’intervention française en Afghanistan s’est élevé à 470 millions d’euros. Ne pourrions-nous pas utiliser cet argent à des fins plus utiles ?

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Pour revoir:

 

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En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment :  Tapez « NON » 

 

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

16 août 2011

"NON COUPABLES"

HERISSON__toile  9

*

Depuis le 6 Juin 2011 écoulé, ce terme nous est devenu familier car il nous va bien et est fait sur mesure pour nous aussi mais pour d'autres raisons que celle envers qui, il a été employé. Bien sûr, les forts en thème et en Anglais, en connaissent déjà la signification. Les Français vêtus de la peau des nazis ont exercé envers nous les mêmes  discriminations et ségrégations que celles  subie  par les Juifs, les Tziganes et autres races qui n'étaient pas « aryennes »

 

         Elles sont gravées à jamais dans nos cœurs tant qu'il nous restera un souffle de vie et resteront dans ceux de notre descendance héritière des gênes d'une race de pionniers constructeurs comme notre pays, la France, ne sait plus ou ne veut plus en faire.

 

         Nous, Français de là-bas, étions fiers de notre œuvre en pays sarrasin depuis le jour  béni de notre arrivée, le 14 Juin 1830 jusqu'au jour maudit de notre « déjection » forcée à la mer,  sans ménagements le 18 Mars 1962, le mot « déjection » n'est pas assez fort encore pour décrire l'ignoble complot tramé entre brigands de grands chemins, par la volonté d’un vieux despote traitre à ses engagements, menteur, calculateur, bouffi d’orgueil et de suffisance, aidé en cela par la race moutonnière des Français de  Métropole, comme lui-même traitait ses propres nationaux).

 

         Aussi, avons- nous le droit de plaider ½ siècle après : NO GUILTY, non ? Nous « Pieds-Noirs » repliés forcés (défendeurs sans défenseurs) de trois départements Français, n'avons jamais pu bénéficier  d'une assistance judiciaire minimum, comme celle que l'on accorde d'office à n'importe qui en ce moment surtout pourvu qu'il puisse produire la preuve de son manque de moyens financiers.         Et c'est notre cas pour la majorité d'entre nous qui sommes dans l'impossibilité de nous défendre face à l’injustice, à la discrimination et à la haine. Face aussi au droit de vie et de mort, dont disposait sur nous ce fou,  fanfaron, bouffi d’orgueil, de haine à notre encontre et de suffisance.

 

         Ce sinistre bluffeur a usé envers nous, de ficelles et de stratagèmes à nuls autres pareils en bassesse et abjection  dans les annales de la plate soumission  à des clans de voyous de grands chemins battus et lessivés par nos certains de nos vaillants combattants. Un acte de haute trahison passible de la peine de mort de leurs auteurs, qui ont échappé à la justice des hommes, mais pas à celle de Dieu qui  les fait griller probablement déjà en enfer sous la surveillance de Satan.

 

Dans nos prières, nous demandons à Dieu de nous pardonner nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, mais là voyez-vous, nous tous les Pieds-noirs, commettons un sacrilège envers cet Etre de lumière suprême, car nous ne pardonnerons jamais à des Judas qui nous ont trahis et livrés à la vindicte de ces Ponce Pilate qui se sont lavé leurs mains putréfiées et purulentes avec notre sang, le 19 Mars 1962. Tous les partenaires Français de cette réunion de renards dans le poulailler d’Evian, ont cru inscrire leurs noms au frontispice de  notre belle histoire de France qui n'a pas pour habitude de prendre en compte les agissements des pétochards et  des lâches.

 

Caractéristiques qui les distinguent de nos vraies héroïnes et héros historiques de légende, ceux que nous connaissons et honorons depuis les bancs de nos écoles maternelles ou de nos cours préparatoire. Les  traitres à leur patrie, quittent l'histoire par la porte de service, avec un énorme coup de pied au cul. Nous, repliés, nous n’avons eu d’autre choix pour survivre, que l’exil, vers ce que nous pensions bien naïvement être encore notre pays.

 

         Oh, oui ! Un pays qui nous a reçus sous les huées, les quolibets et les lazzis appuyés par la putain de leur « maire » de cette ville appelée  Marseille, lequel aurait bien aimé nous  couler au milieu de la mer et ne se gênait pas pour le dire et le crier à hue et à dia. Ils l’ont leur récompense maintenant surtout dans les quartiers nord de cette ville devenue « zone de non-droit » Son successeur actuel, digne descendant de l’autre, ne vaut guère mieux. Il se glorifie en recevant la poseuse de bombe du milk-bar à Alger, applaudi en cela par les notoires porteurs de valises. On peut le voir sur une photographie de presse, accueillant tout sourire, et souhaitant la bienvenue à Madame Zohra DRIF.

 

                   Monsieur GAUDIN ne pouvait ignorer que Madame DRIF était l’auteur d’un attentat terroriste d’Alger dans la ville d’Alger qui avait fait plusieurs morts et de nombreux blessés dont certains en sont restés mutilés à vie. Madame DRIF a d’ailleurs été condamnée en son temps par la justice française pour cet acte de terrorisme. Loin de montrer un quelconque remord ou compassion pour ses victimes, Madame DRIF continue à se faire une gloire de ce lâche attentat, y compris sur les chaines publiques de la télévision française qui lui sont complaisamment ouvertes. Pauvre France, quo vadis ?

 

Bien sûr, que nous plaidons « No Guilty » contre notre amère Patrie car nous aussi,  sommes depuis 50 ans des victimes meurtries et blessées,  dans ce qui nous était le plus cher : notre pays, nos racines, nos défunts ( proche famille et nos  amis d’enfance, chrétiens, musulmans ou juifs,  victimes des lâches attentats et restés là-bas, oubliés de tous, en pays tartare, et pour clôturer le tout : nos souvenirs, notre art de vivre et de mourir, au sein de notre famille et entourés d’amis.

 

Nous n’avons jamais eu les moyens de nous offrir à notre arrivée, des logements à 50.000 dollars mensuels, ni les moyens de nous offrir des avocats de haut « vol »  pour assurer une défense judiciaire, capable de  justifier l’injustifiable grâce à  des honoraires illimités. Imaginez ces tarifs pour un million de pauvres victimes de la saloperie et de l’imposture. Notre principal chef d’inculpation repose toujours sur le grief d’avoir fait d’un marécage et d’un pays en jachère tel que l’Algérie, un jardin d'éden. Maintenant, c’est de bon goût pour nos gouvernants d’aller fourrer leurs narines dans des endroits aussi pestilentiels que l’Egypte, la Lybie, le Liban, l’Afghanistan  où nos enfants tombent comme des mouches (73 à ce jour) contre un adversaire invisible au sein duquel, ils essaient de se défendre comme ils peuvent pour ne pas rentrer en France dans une vulgaire caisse de bois.

 

Pendant ce temps, on se fait envahir par une marée de pauvres mecs qui ne savent plus qui est qui. Mais ils arrivent par centaines, par milliers et bientôt grâce à cette immigration de masse, le pourcentage d’européens sera réduit à une portion congrue. Ne parlons pas de la France, elle l’est déjà. Quand toute le lie intégriste du moyen orient sera là, cette pute de 5° colonne souvent évoquée par votre serviteur, aura pris consistance et réalité. Ne ferait-on pas mieux de prendre sous notre aile ces pauvres petits bébés innocents qui n’ont rien demandé et surtout pas de venir dans un monde corrompu, des tous petits enfants qui meurent de faim et de misère dans la corne de l’Afrique ? Regardez leurs grands yeux ouverts sur un monde impitoyable, ces yeux qui implorent, leurs petites mains décharnées qui s’agrippent à ce qui ressemble à un pauvre sein de maman qui ne cesse de pleurer, un pauvre sein flasque, où il resterait encore quelques gouttes de lait. Ils crient au monde leur détresse, mais ne savent pas parler pour convaincre et nous toucher au cœur. Ils n’ont en pas même la force. Heureusement, l’UNICEF leur apporte un semblant de réconfort. Aidons-la au mieux de nos possibilités, avec ne serait-ce qu’un euro par Français et par mois. Si je continue je vais hurler à la mort.

 

Pendant ce temps ils crient et hurlent leur désespoir et leur misère et cela au vu et au su du Monde entier : Pitié , aidez-nous, pensez à nous et arrêtez de gesticuler en tous sens comme des marionnettes et de jouer les va-t-en guerre, pour un gloriole à laquelle vous n’accéderez jamais. Déjà en 1988, lors d’un entretien entre Raymond Barre et Jean-Marie Colombani, le premier avait affirmé à son interviewer (je les cite):

La France a été dans le passé et sera dans l'avenir une société composée de communautés de provenances diverses et de cultures variées. La France, comme les États-Unis, est un creuset. Aucun autre pays, à l'exception de la Yougoslavie, n'a une composition  ethnique si hétérogène. [...] L'unité française s'est construite sur — et contre — une extraordinaire diversité ethnique et culturelle.

 

Cet homme était un visionnaire. Mais certains pays Européens commencent à ruer dans les brancards: La Norvège et la Suisse, l’Angleterre maintenant entre autres qui n’en veulent plus de cette diversité ethnique et culturelle. Nous non Plus. Catholiques, Protestants,  Israéliens, témoins de Jéhovah, évangélistes,  représentons à  ce jour, environ 34%, Bouddhisme et Hindouisme 32%, l’Islam 21% (et ils prolifèrent de jour en jour), quelques autres petites religions regroupées 10 à 12 %.

 

Comme disait Jésus à ses apôtres :en vérité je vous le dis, la route du ciel est semée d’obstacles posés par la volonté des hommes de mauvaise influence. A vous de les réduire et de les balayer, en les jetant à la mer, avec ces hommes en tête. Ce qui est en noir et en italique est de moi, pas de Dieu. Que sa volonté soit faite.

Aucun de nous en agissant seul ne peut atteindre le succès. Nelson MANDELA

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

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10 août 2011

MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 - ORAN -

ENQUETES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

Code de propriété intellectuelle Article 122-5 : "Sont autorisées la diffusion des articles sous réserve de l'indication claire du nom de l'auteur et de la source POPODORAN"

Jean-François Paya-1994

Jeanne_d_Arc_d_Oran_1931

Photo "JF PAYA CAEN"

RÉFLEXION SUR UN ARTICLE DANS LA REVUE L'HISTOIRE

JOURNAL D'UN PRÊTRE EN ALGÉRIE-RÉÉDITION

"HISTOIRE DE LA MÉMOIRE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE"

NATURE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

ALGÉRIE 1962 SUR LA FORCE LOCALE EN GÉNÉRAL

EN MARGE DU RAPPORT STORA SUR LE CONTENTIEUX FRANCO-ALGÉRIEN

DÉBAT INIQUE SUR LES VICTIMES DE LA GUERRE D 'ALGÉRIE

L’ALGÉRIE ROMAINE - SITE DE SIGA

POUR UNE JOURNÉE NATIONALE D'HOMMAGE AUX FRANCAIS D'ALGÉRIE

INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (II)

INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE (I)

DEBAT ENTRE ALGÉRIANISTE

MÉTHODE ET ARCHIVES MILITAIRES EN ALGERIE

ORAN 5 JUILLET 1962 - DERNIER TEMOIGNAGE

SYNTHESE DU MASSACRE D'ORAN DU 5 JUILLET 1962

RECUEIL GÉNÉRAL DES ARTICLES AVEC POSSIBILITÉ DE TABLE DES MATIÈRES

TÉLÉCHARGER LE RECUEIL GÉNÉRAL EN PDF IMPRIMABLE

INDEMNISATION DES VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

MESSAGE D'UN GROUPE ALGÉRIANISTE DE RECHERCHES HISTORIQUES

"LARGAGE" DE L’ALGÉRIE DÈS 1958

TOURNANT DANS LA GUERRE D'ALGÉRIE EN ORANIE

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

SUITE DES CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES A LA FIN JUILLET 2016

HISTOIRE DE L'ALGÉRIE

POINT D'HISTOIRE SUR LE SCRUTIN FATIDIQUE DU 8 JANVIER 1961

"ÉTUDES HISTORIQUES" INFO MIGRANTS

ÉVÈNEMENT OCCULTÉ A PROPOS DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962

MORT POUR LA FRANCE

DE GAULLE 1962 / HAMED BEN BELLA

3 JUILLET 1962 A AÏN TEMOUCHENT JOUR VRAI DE L'INDEPENDANCE.

LES RAISONS DU MASSACRE D'ORAN.

 LES CAUSES DES MASSACRES DU 5 JUILLET 62 A ORAN.

DISPARUS A ORAN LE 5 JUILLET 1962.

TEMOIGNAGE ALGERIEN SUR LE 5 JUILLET 1962 A ORAN.

COMMENTAIRES A PROPOS DU 5 JUILLET 1962 A ORAN.

A PROPOS DES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 A ORAN DU PERE MICHEL DE LAPARRE.

CANTONNEMENT DE L’ARMEE FRANCAISE AU 5 JUILLET 1962.

DEBAT SUR LE CHIFFRAGE DES VICTIMES DU 5 JUILLET 1962.

MISE AU POINT SUR LES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 (suite)

LA TRAGEDIE DISSIMULEE ORAN JUILLET 1962

ORIGINE DES COUPS DE FEU DE LA PROVOCATION INITIALE.

POLEMIQUE AUTOUR DU MASSACRE D’ORAN.

DOCUMENTS DIVERS.

LES ACCORDS D'EVIAN - LES BASES MILITAIRES.

NATURE DE LA GUERRE D'ALGERIE.

TEMOIGNAGE ALGERIEN FLN 1962.

"JE VOUS AI COMPRIS".

EN MARGE D’UNE CONTROVERSE SUR LES CAUSES DU MASSACRE.

LA MATANZA DE ORAN - 5 DE JULIO DE 1962.

LE 5 DECEMBRE "LA DATE" HOMMAGE AUX DISPARUS.

PETITION DE VIVIANE EZAGOURI POUR LA VERITE SUR LE 5 JUILLET 1962 A ORAN.

REVUE P.N. D'HIER ET D'AUJOURDHUI JUILLET-AOÛT 2009.

1962 ORIGINES DU POUVOIR ALGERIEN.

COLLOQUE DE NICE SUR LES DISPARUS D'ALGERIE.

REFLEXIONS SUR L'HISTOIRE DE LA GUERRE D'ALGERIE.

L'ULTIME COMBAT DE L'OAS OU LE COMBLE DE L'IGNOMINIE.

CORRESPONDANCE SUITE AU JOURNAL DU PERE MICHEL DE LAPARRE.

ABDERRHAMANE FARES.

DE-GAULLE ET L’ALGERIE.

DOCUMENTS DU DOCTEUR JEAN-CLAUDE PEREZ.

ABOLITION DE L’ESCLAVAGE EN ALGERIE.

L'ALGERIE FRANCAISE, POURQUOI EN PARLER ENCORE OU LES RACINES DU TERRORISME ISLAMIQUE.

RETRAIT DE LA STELE DE MARIGNANE ET L’AMNISTIE.

LA GUERRE D'ALGERIE EN 35 QUESTIONS – CRITIQUE DU DERNIER LIVRE DE J.MONNERET.

LA GUERRE D'ALGERIE EN 35 QUESTIONS – FICHE DE LECTURE 1.

LA GUERRE D'ALGERIE EN 35 QUESTIONS – FICHE DE LECTURE DEFINITIVE.

COLLOQUE GUERRE D’ALGERIE UNIVERSITE DE JUSSIEU NOVEMBRE 2002.

RESPONSABILITE DES HISTORIENS FACE A L’HISTOIRE COLONIALE.

CORRESPONDANCES.

LA NATIONALITE EN ALGERIE FRANCAISE.

L'ALGERIE ET LA DOUBLE NATIONALITE

REPONSE A L’ARTICLE DU "QUOTIDIEN D’ORAN" du 20/09/2006.

ARTICLE DU "QUOTIDIEN D’ORAN’’ (SEPTEMBRE 2006)

Jean-François Paya - 1994

 Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

 

9 août 2011

ACCORDS D'EVIAN

POUR LES BASES MILITAIRES ET D’ESSAIS. SUITES DU 5 JUILLET 1962.

 

Articles essentiel  pour de Gaulle prévus par "La déclaration d'Evian " signée par la délégation française et Krim-Belkacem le seul représentant du FLN.

Texte dénié par l'Etat-major de l'ALN extérieur basé à Oujda qui va ravir le pouvoir au GPRA après le 5 Juillet. Ces clauses seront néanmoins scrupuleusement appliquées (alors que d'autres !!) Sur la base de quel  échange ? (non intervention de l'armée française !)

 

Article 1

- L'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base aéronavale de Mers-el-Kébir pour une période de quinze ans à compter de l'autodétermination. Ce bail est renouvelable par accord entre les deux pays. Le caractère algérien du territoire sur lequel est édifiée la base de Mers-el-Kébir est reconnu par la France.

 

Article 2

- La base de Mers-el-Kébir est délimitée conformément à la carte annexée à la présente Déclaration. Sur le pourtour de la base, l'Algérie s'engage à accorder à la France en des points précisés sur la carte annexée et situés dans les communes d'El Ançor, Bou Tlélis et Misserghin ainsi que dans les îles Habibas et Plane, les installations et facilités nécessaires au fonctionnement de la base.

 

Article 3

- L'aérodrome de Lartigue et l'établissement de l'Arbal délimités par le périmètre figurant sur la carte annexée à la présente Déclaration, seront considérés pendant une durée de trois ans comme faisant partie de la base de Mers-el-Kébir et seront soumis au même régime. Après la mise en service de l'aérodrome de Bou-Sfer, l'aérodrome de Lartigue pourra être utilisé comme terrain de dégagement, lorsque les circonstances atmosphériques l'exigeront. La construction de l'aérodrome de Bou-Sfer s'effectuera en une durée de trois années.

 

Article 4

- La France utilisera pour une durée de cinq ans les sites comprenant les installations d'ln Ekker, Reggane et de l'ensemble de Colomb-Béchar-Hamaguir, dont le périmètre est délimité dans le plan annexé, ainsi que les stations techniques de localisation correspondantes. Les mesures temporaires que comporte le fonctionnement des installations à l'extérieur de celles-ci, notamment en matière de circulation terrestre et aérienne, seront prises par les services français en accord avec les autorités algériennes.

 

Article 5

- Des facilités de liaison aérienne seront mises à la disposition de la France dans les conditions suivantes :

- pendant cinq ans sur les aérodromes de Colomb-Béchar, Reggane, In Amguel. Ces terrains seront ensuite transformés en terrains civils sur lesquels la France conservera des facilités techniques et le droit d'escale

- pendant cinq ans sur les aérodromes des ’’Bases B’’ (dans le texte officiel d'Evian référence inconnue !) 

 

Pour mémoire

Nous avions écrit  il y à quelques années au sujet de la prise du pouvoir en Algérie" Non les carottes n'étaient pas cuites" pour l'ALN extérieure et l'Oranie était plus près qu'Alger ! Avec ses willayas 3et 4 regonflées hostiles à Boumediene (3 mois et des combats pour entrer à Alger) Donc 1er étape prise du pouvoir à Oran avec prétexte rétablir l'ordre; ALN pas prévue par Evian donc nécessité non intervention des  troupes Françaises. En contrepartie possible l'accord pour les bases d’essais militaires  et pas d'enclave Européenne autour d'Oran-Mers-El-Kébir, cette éventualité était inexistante à Alger (évoquée il est vrai par l'OAS  Oranie) était crainte par l'état-major ALN d'Oujda. Oran avec les environs était la région la plus "européenne d'Algérie" évidemment la question reste posée ? Mais les effets furent bien ceux-là!   Maintenant il est difficile de refaire l'histoire mais c'est un autre débat !

J-F PAYA

 

Additif/ Mars 2011

Selon des informations nouvelles /Origines Ex secrétaires militaires à l’Etat-major ALN d’Oujda en 1962; craintes non fondées mais latentes dans ce milieu très "marocanisé" d’une possibilité "d’Enclave Européenne" de facto autour de la ville d’Oran à l’instar des cités de Ceuta et Melilla restées Espagnoles depuis 1494 eu égard à leur forte population d’origine ibérique. D’autant que la France conservait la base de Mers-El-Kébir si les "accords" étaient respectés par les "putschistes d'Oujda" et surtout les bases d'Essais Atomiques du Sud.

J-F PAYA

 

DOCUMENT CORROBORANT NOTRE ENQUETE

 

Article ’’Le Soir D’ALGERIE’’


COMMÉMORATION DU CINQUANTENAIRE DE L’EMG Le pouvoir, les troupes et la légalité révolutionnaire

 

L’état-major général (EMG) a voté contre les accords d’Evian. C’est loin, certes, d’être une révélation mais il importe toujours que des acteurs de la Révolution en fassent le rappel. Parmi ceux-là, le commandant Azzedine qui reste l’un des rares à tordre le cou aux usurpations historiques.


Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - On ne reparle pas de la création de l’état-major général comme d’une épopée au-dessus des critiques. Cela se vérifie à chaque fois que la mémoire est sollicitée pour témoigner de cet épisode de la guerre de Libération nationale. Cela a été précisément le cas, hier, au forum d’ El Moudjahid qui a abrité une commémoration du cinquantenaire de la création de l’EMG et où le commandant Azzedine a relaté la vérité historique telle que vécue. Non seulement cela mais aussi la vérité historique dans ses prolongements futurs, ses implications post-indépendance. Il en ressort, en définitive, que l’état-major général, dirigé à l’époque par Houari Boumediene, s’est inscrit, dès sa mise sur pied, dans la logique de la prise de pouvoir. Aussi ce dernier s’était-il attelé à gripper la machine du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) et à sectionner les cordons de cohésion du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). En fait, plus prosaïquement, l’état-major général, dès sa création, activait à couper l’herbe sous le pied des structures intérieures de la Révolution, c’est-à-dire les wilayas de l’intérieur, et ce, dans la perspective de mettre main basse sur le pouvoir une fois l’indépendance acquise. Et cette logique du pouvoir a indiqué à l’EMG de se mettre en porte-à-faux avec le GPRA qui, lui, était favorable à la négociation — des accords d’Evian — pour l’indépendance nationale. Il vota contre ces accords, témoigne le commandant Azzedine. Cependant, il fera contre mauvaise fortune bon cœur, en ce sens qu’il ne tenta point de saborder le processus. Le commandant Azzedine dut démissionner, en 1960, de l’EMG en pleine réunion du CNRA. Lui, légaliste, s’opposait au congrès de Tripoli. Un congrès qui n’avait pas lieu d’être, encore moins de se tenir à l’étranger, d’autant que les textes du CNRA, de la Révolution, donc, attestaient qu’après le congrès de la Soummam en 1956, le prochain congrès devait se tenir, après l’indépendance sur le sol de l’Algérie libérée. «J’ai retiré mes billes du jeu, car j’étais légaliste», a témoigné le commandant Azzedine qui, au passage, a expliqué que la crise entre l’EMG et le GPRA est véritablement née à Tunis pour éclater avec fracas à Tripoli. C’est à Tripoli que l’EMG et ses partisans détruisirent le CNRA et égorgèrent le GPRA. L’EMG, fort de l’armée des frontières qu’il a structurée et des appuis internationaux qu’il s’est assuré, a organisé et réussi la prise de pouvoir. Même la réunion des Wilayas II, III, IV, la Zone autonome d’Alger et les Fédérations de Tunisie, Maroc et France du 25 juin 1962 à Zemmoura n’y a rien pu contre l’EMG. L’initiative fut inopérante devant le forcing de l’EMG. Le journaliste Mohamed Abbas qui pioche de ce côté-ci de l’histoire, a attesté lui que «l’Algérie n’est toujours pas sortie de l’ère EMG», ceci même s’il encense quelque peu feu Houari Boumediene à qui il reconnaît l’intelligence d’avoir assis son action politique sur des programmes. Mohamed Abbas a considéré aussi que les années 1980 ont accouché de l’anti-EMG, en ce sens, dit-il, qu’il y eut remise en cause des projections de l’EMG, version Boumediene. Mais visiblement, ce n’était qu’un interlude, puisque Abbas soutient que le pays est toujours sous l’ère de l’EMG. Plus clairement, il s’est opéré une réappropriation du pouvoir par les l’EMG, dans sa conception originelle, sinon par sa déclinaison présente, en l’occurrence l’armée.
S. A. I.

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/21/article.php?sid=94570&cid=2

 

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PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

 

9 août 2011

AFLOU

Bâtie à 1400 m d'altitude, Aflou fait partie des villes les plus élevées d'Algérie

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Aflou - École de garçons

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Aflou - Sous-préfecture

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Aflou - Route de Tiaret

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Aflou - Ponts et chaussées

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Aflou - Hôtel- Restaurant

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Aflou - Jardin public

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Aflou - Vue générale

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4 août 2011

LE MUR DES DISPARUS DE PERPIGNAN

DEDIE AUX DISPARUS FRANÇAIS D’ALGERIE A PERPIGNAN.

 

INNAUGURATION DU CDDFA PERPIGNAN LE 29 JANVIER 2012

 

LE MUR DES DISPARUS PAR MICK MACCOTTA Interprète

 

LA MEMOIRE AU PIED DU MUR

VISITE DU MUR DES DISPARUS DE PERPIGNAN
- Les visites se feront exclusivement sur rendez-vous.
Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales Cercle algérianiste des P.O - 1 rue Derroja - 66000 PERPIGNAN

le numéro de téléphone est inchangé : 04 68 35 51 09

Permanence téléphonique : mardi et mercredi après-midi de 14h30 à 18h30

Bandeau

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MUR DES DISPARUS DE PERPIGNAN

le mur des disparus

 

En

        En octobre 2004, un olivier a été planté à Perpignan à la mémoire des Disparus et promesse a été faite par le sénateur-maire de Perpignan Jean-Paul Alduy et par Suzy Simon-Nicaise, présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales d'ériger dans la ville le MEMORIAL DES DISPARUS D'ALGERIE où seront inscrits les noms de toutes les personnes disparues en entre 1954 et 1963 sans distinction de sexe, d'âge, d'origines ou de confession.

         Nouvelle étape de la transmission de la mémoire et de l'enseignement de la guerre d'Algérie, ce Mémorial sera là pour dire au Monde l'injustice de ce drame si savamment occulté et souvent ignoré.

         Le 5 juillet 2005 - La ville de Perpignan et le Cercle Algérianiste officialisent l'édification du Mur des Disparus. Après s'être recueillis dans la matinée devant la stèle des rapatriés du cimetière nord de Perpignan, les nombreux participants ont déposé des gerbes au pied de l'olivier planté à la mémoire des Disparus d'Algérie en octobre dernier dans le parc du Palais des Congrès à l'occasion du 31ème congrès national des Cercles Algérianiste.

         Un diaporama de 15 minutes a été présenté à la presse et aux participants. Débutant par une série de murs réalisés en d'autres lieux pour d'autres disparus (Oradour sur Glane, Shoah, Disparus du Chili, etc... Cette présentation a permis à l'assistance de découvrir ensuite le Couvent de Sainte Claire qui doit accueillir le futur Centre de l'Oeuvre française en Algérie et le Mur des Disparus.

         Ce mur d'environ 15 mètres de long sur 2,5 de haut ainsi que la sculpture centrale qui sera réalisée par notre ami et adhérent Gérard Vié ont également fait l'objet d'une préfiguration montrée au public.

         Jean Marc Pujol et Suzy Simon Nicaise présentèrent ensuite en détail l'opération. Enfin, les familles présentes purent témoigner et notamment faire le point sur les informations si peu significatives qu'elles obtiennent du Ministère des Affaires étrangères depuis que les archives ont été ouvertes.

         Le Mémorial - Mur des Disparus va être édifié dans l'enceinte du Couvent Ste Claire à Perpignan où le Cercle Algérianiste installera le Centre de l'œuvre française en Algérie et le Centre de la Mémoire des Français d'Afrique du Nord soit à la fois Musée et Centre de Documentation.

 

         Sous un comité de pilotage en les personnes de : Suzy-Simon-Nicaise, Présidente du Cercle Algérianiste des Pyrénées-Orientales, vice-présidente nationale de la fédération des Cercles Algérianiste; pour les familles de disparus : Colette Ducos-Ader, Josette Gonzales, Claude Lions, Monique Viguier; pour la Ville de Perpignan : les maires-adjoints Jean-Marc Pujol, Maurice Halimi; les historiens : Geneviève de Ternant, Jean Monneret; le sculpteur Gérard Vié; pour le cercle Algérianiste : Laurent Marchioni, Raphaël Passarelli, Yves Sarthe, Jean Scotto di Vettimo, Marcel Simonet.

         Le dimanche 25 novembre 2007 plus de 5.000 personnes assistent à l'inauguration du mur à la mémoire des disparus français et harkis de la guerre d'Algérie en présence de Alain Marleix secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants et du maire Jean-Paul Alduy.

         Sur le "Mur des disparus" mur de l'ancienne prison de Perpignan, 2619 noms de morts sans sépulture en Algérie de 1954 à 1963 sont gravés sur dix plaques de bronze avec aussi de deux plaques de marbre portant l'inscription "Aux harkis disparus". Avec les phrases des écrivains Jean Brune et Chateaubriand.

 

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 «Mon mari a disparu le 5 juillet 1962...»

 

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2 août 2011

FAITS DIVERS

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