Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
popodoran
Publicité
popodoran
Newsletter
Catégories principales
Archives
6 décembre 2017

LA SAINTE PATRONNE DES ORANAIS AU SACRÉ-CŒUR DE MARSEILLE

ND de Santa-Cruz2

ND Santa Cruz

            C’est par quelques lignes qui nous parlent du miracle de la pluie de 1849 que la presse locale  invite ce vendredi 8 décembre 2017, les oranais de la région à la procession qui précèdera la messe célébrée par Mgr Ellul en ce jour de l'Immaculée Conception.

           Après l'exode des rapatriés en 1962… En 1964  la Vierge a été reçue à Nîmes.

           C'est là dans un nouveau sanctuaire et pour maintenir la tradition  que se déroulent depuis toutes les grandes rencontres.

           La Vierge de Santa-Cruz grâce à la présence des sections locales des Amis de Santa Cruz  comme ici à Marseille par exemple entretiennent la tradition du partage par des déplacements dans les régions où vivent les rapatriés d'Oranie et ils sont nombreux en Provence.

           Pour la rencontre de ce vendredi nous souhaiterions une présence nombreuse, venez  retrouver tous nos chants d'autrefois, certains que les paroles sont encore incrustées au fin fond de votre mémoire. pour les prières, promis/juré vous aurez même droit à la nouvelle version du Notre Père dont la presse et les radios nous en tant parlé !

           La musique de la Légion sera également présente. Il y aura des frissons dans l'air.

           Nous vous en avons parlé… La procession prévue en extérieur a été interdite par les autorités, tout se déroulera donc à l'intérieur de la Basilique donnant à cet évènement une autre dimension.

           Un chez nous, sans limite, des voutes qui ne cesseront de résonner lorsque nous chanterons à pleins poumons : chez nous soyez reine (vous connaissez !!!)

A vendredi  les amis.

Guy Montaner AOBR

Quelques images de l'évènement:

Santa-Cruz 001

Santa-Cruz 010

Santa-Cruz 028

Santa-Cruz 042

Santa-Cruz 051

Santa-Cruz 068

Santa-Cruz 081

Santa-Cruz 103

Santa-Cruz 109

Santa-Cruz 124

VIDEO DE LA MANIFESTATION SUR YOUTUBE

NOTRE DAME DE SANTA CRUZ à MARSEILLE LE 8/12/2017 DE ANTOINE ORSERO (A noter a 7"25 du début "l'Avé Maria" interprétée par Géraldine Bueno)

On ne verra plus ND de Santa-Cruz à Marseille... 

Et oui, c'est un beau cadeau qu'elle nous a fait, veille de Noêl !!!

Je remercie ceux qui ont partagé ce moment avec nous , qui nous ont permis de nous sentir présent avec eux et avec ND de Santa-Cruz.

J'ai comme vous tous sans doute apprécié la merveilleuse voix de Géraldine, je pense que c'est aussi un beau cadeau qu'elle a fait à notre Communauté PN, sans doute aussi pour faire plaisir à son "papa"

Merci à elle et à vous TOUS qui avaient partagé.

José Bueno.

Retour à tous les pèlerinages.

 

Publicité
8 septembre 2017

COMMUNIQUE LIBRAIRIE PIED NOIR - PRIX DES LECTEURS DE LA LIBRAIRIE PIED-NOIR 2017

prix_2017

Participez et élisez votre coup de cœur littéraire !

            La Librairie pied-noir, site de vente en lignes d'ouvrages sur l'Afrique du Nord, organise en cette période de rentrée la seconde édition de son « Prix des Lecteurs ». Elle propose à toutes les personnes ayant lu des ouvrages diffusés par la Librairie pied-noir cette année d'élir leur coup de coeur.

            Lors de la première édition en 2014, c'était l'ouvrage de Maïa Alonso « Le Soleil colonial » paru aux Éditions Atlantis qui avait remporté le Prix et le plus de coups de cœur de la part des lecteurs.

            Pour participez à cette aventure littéraire, rien de plus simple, il suffit de contacter la librairie par mail librairie.pied.noir@gmail.com , et de détailler en quelques mots vos impressions sur trois de vos lectures  et de les classer dans l'ordre de vos préférences. 

            Vous avez pour cela jusqu'au 1er décembre 2017 !

            Le « Prix des Lecteurs de la Librairie pied-noir » est un prix collectif où tout le monde peut faire partie du Jury !

            En effet, c'est en se fondant sur vos retours, que sera établi ensuite un classement et élu, grâce à vous, le livre phare de la Librairie pied-noir pour l'année 2017 .

BONUS!

            En participant vous aurez peut-être la chance d'être l'une des trois personnes tirées au sort qui se verra attribuer un lot de "pied-noirdises"!

            Alors, Amis lecteurs, n'hésitez plus, la Librairie pied-noir compte sur vous !

Retour coup de coeur

28 août 2017

MAX PASTOR

 Par Michel Delenclos

           PASTOR Max  né à Oran (Algérie française), décédé à la Cres (Hérault)  (12/09/1928-23/08/2017) ses obsèques auront lieu à l’Église Saint-Martin de la Cres - 10 rue des pointes 34920 le 29/08/2017 à 10 heures

            En 1948, avec la participation d’une vingtaine de jeunes participants, il décide de la création du Cercle privé de Judo Jiu Jitsu, dans un sous-sol de son immeuble à Oran. En 1955, avec ses frères Charles qui dirigera le Judokwaï d’Oujda, et Georges qui lui dirige le Judokwaï de Saint-Cloud, près d’Oran, Max remporte les championnats d’Algérie par équipe. Professeur de Judo à Oran, il obtiendra le titre de champion de France par équipe, en 1959.

            Membre de l'OAS-Oran-Zone III, aux côtés de Jean Pérez qui avait pour nom de guerre, Jean Bart.

            En 2004, il est membre actif de l'ADEP (Association nationale des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française).

            Le 24.04.2005 au Cannet, il est présent à l'Ag de l'Adep.

PastorJudo

Pastor Max toujours souriant.

PASTORExpert

Max Pastor : 7ème Dan : 2ème à partir de la droite.

            Le 19/03/2016, il est promu ceinture noire 7ème dan de judo. Membre de ALLO «Anciens du lycée Lamoricière d’Oran» dont le siège social est à Montpellier.

RIP.

Poème de Max Pastor et de son épouse, Huguette Maillot  (10 rue des Pointes. 34920 La Cres. Tél: 04 67 70 39 02)- Huguette Maillot-Pastor.

DELENCLOS Michel : auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo !», Ed. L’Harmattan. Prix d’histoire. Référencé à l’Académie des Sciences d’Outre-mer.  Chercheur en histoire. Biographie. 

Retour "IN MEMORIAM"

3 décembre 2017

LA BATAILLE DE SIDI-BRAHIM

Par José Castano

« La seule défaite irréparable, c’est l’oubli » (Jean BRUNE)

            Après la destruction de sa smala (16 mai 1843) par le duc d’Aumale, l’émir Abd el-Kader se réfugia au Maroc d’où il lança un nouvel appel à la guerre sainte contre les troupes françaises installées en Algérie.

           Au mois de septembre 1845, il entreprit de franchir la frontière et effectua avec l’aide des populations fanatisées de sanglantes insurrections qui, sous l’influence des passions religieuses, se propagèrent sur tout le territoire algérien.

           La garnison française la plus proche de la frontière algéro-marocaine, celle de Djemmâa Ghazaouet (appelé, plus tard, Nemours), forte de 600 hommes, était commandée par le lieutenant-colonel de Montagnac, soldat fougueux, violent, aventureux, mais fort courageux.

           Le 19 septembre 1845, un chef de tente de la tribu des Souhalia (que l’on croyait fidèle), le caïd Trari, vint, insidieusement, avertir Montagnac de la présence d’Abd el-Kader dans sa tribu dans le but de provoquer un soulèvement et demander, par conséquent, l’aide et la protection de l’armée française.

           Sans prendre le temps d’apprécier si le danger couru par la tribu était réel ou, s’il s’agissait d’un piège tendu par l’émir, Montagnac contrairement aux instructions des généraux Lamoricière et Cavaignac qui lui enjoignaient de na pas s’aventurer en rase campagne avec un effectif aussi réduit que le sien- prit la décision de former une force expéditionnaire afin de s’opposer à la violation du territoire par l’émir.

Bataille de Sidi Brahim 26 septembre 1845Par Louis Théodore Devilly (dead 1886)

Bataille de Sidi Brahim 26 septembre 1845 par Louis Théodore Devilly (dcd 1886)

           Le 21 septembre, à 22 heures, à la tête de cinq compagnies du 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans, sous les ordres du chef de bataillon Froment-Coste, d’un escadron du 2ème Hussards, commandé par le capitaine Gentil de Saint-Alphonse et de quatre escouades de carabiniers commandées par le capitaine Burgard, soit 421 hommes, Montagnac se porta au devant d’Abd el-Kader.

           Le 22 septembre, arrivé aux abords de l’oued Sidi-Brahim, l’officier décida d’établir son campement. Aussitôt, et durant toute la nuit, des coups de feu furent échangés avec des cavaliers arabes.

           Le 23 septembre, à six heures du matin, Montagnac refusant l’enlisement, décida de charger et de réduire l’ennemi. Laissant le bivouac à la garde du commandant Froment-Coste avec deux compagnies, il partit, en tête des hussards, suivi de trois compagnies de chasseurs. Parvenus au pied du Kerkour, à trois kilomètres du bivouac, les hussards chargèrent une centaines de cavaliers qui, aussitôt, se retirèrent, entraînant de plus en plus loin la charge… et les chasseurs à pied exténués par leur course poursuite. Soudain, un millier de cavaliers arabes cachés jusque là derrière un pli de terrain, surgirent et, dans un déluge de feu, sous le regard d’Abd el-Kader en personne, se ruèrent sur l’avant-garde française complètement désorientée. Très vite la plupart des officiers furent mis hors de combat y compris le lieutenant-colonel de Montagnac atteint d’une balle au bas-ventre. Pendant ce temps, les trois compagnies de chasseurs, épuisées par l’effort fourni pour tenter de rattraper l’escadron, étaient assaillies par des milliers de fantassins et de cavaliers. La mêlée était indescriptible, sauvage, impitoyable, sans merci. On frappa, on perça : Les soldats français de leur baïonnette, les cavaliers arabes de leur lance et de leur sabre. On trancha, on brisa, on mutila, on acheva. Le sang giclait de partout, ruisselait abondamment, aveugle. Des blessés étaient piétinés par les chevaux, d’autres se redressaient péniblement, hagards et ensanglantés, ils étaient aussitôt décapités pour la plupart. Les chasseurs étaient pris au piège, sans le moindre espoir de salut. En quelques minutes, leur carré fut anéanti. La résistance à l’ennemi fut sublime, mais le carnage épouvantable.

           Averti par une estafette, le commandant Froment-Coste accourut avec une compagnie de chasseurs et une section de carabiniers, ayant laissé le camp à la garde du capitaine de Géreaux, à la tête de la seconde compagnie de carabiniers.

           Arrivé sur le théâtre des opérations, le détachement fut aussitôt assailli par un ennemi trente fois plus nombreux et enivré de sang. Ce fut un massacre. Le commandant Froment-Coste et le capitaine Burgard furent tués ; le capitaine Dutertre, grièvement blessé, fut fait prisonnier. Seuls, deux chasseurs réussiront, de nuit, à s’extirper d’un amoncellement de corps atrocement mutilés et rejoindre une colonne française.

           Survivants de ce carnage, les quatre-vingt-deux carabiniers du capitaine de Géreaux demeurés au bivouac, firent retraite sur le marabout de Sidi-Brahim d’où, abrités par des murs de pierres sèches et de pisé, ils allaient pouvoir organiser plus efficacement leur défense.

           De nouveau une horde hurlante –toujours sous le regard attentif de l’émir- se rua sur les défenseurs du fortin mais, cette fois, des coupes sombres éclaircirent les rangs des assaillants. Vainement, Abd el-Kader envoya des parlementaires pour obtenir la reddition des carabiniers. Alors, contre toutes les lois de la guerre, il présenta aux insurgés, le capitaine Dutertre, ensanglanté mais vivant. Celui-ci avait été prévenu que s’il ne parvenait pas à décider ses compatriotes à se rendre, il serait exécuté sur place. Le carabinier Tressy, l’un des rares rescapés de ce désastre racontera plus tard : « Entouré de six arabes, le capitaine est très pâle. A l’invite de ses gardiens, il refuse d’abord de parler puis, un pistolet braqué sur la tête, il crie d’une voix affaiblie : « Camarades, Abd el-Kader m’envoie vous demander de vous rendre… Mais moi, je vous engage à résister et à vous défendre jusqu’à la mort. Vive la France ! ».

           A peine eut-il parlé, qu’il fut abattu de deux coups de pistolet tirés à bout portant. Son corps entraîné un peu plus loin, fut décapité. Le bourreau prit aussitôt la tête par les cheveux et vint la montrer aux défenseurs du marabout. Il éleva le sanglant trophée en ricanant. Cet affreux spectacle fit frémir de rage les carabiniers : quatre coups de fusil partirent en même temps, et le fanatique tomba, foudroyé, lâchant la tête ensanglantée du capitaine qui roula sur le sol. Croyant alors les assiégés découragés et abattus, Abd el-Kader ordonna au clairon français prisonnier, Guillaume Rolland, de sonner la retraite, celui-ci n'en fit rien et sonna, au contraire, la charge.

           Durant quarante huit heures, les défenseurs du fortin résistèrent aux multiples assauts. Sans eau, sans nourriture et les munitions s’épuisant, la situation devenait tragique. Conscient de la fin inéluctable qui serait la leur s’ils demeuraient dans cette position, le 26 septembre, avant l’aube, le capitaine de Géreaux et le lieutenant Chappedelaine, son second, décidèrent de tenter une sortie dans le but de rejoindre Djemmâa-Ghazaouet. Bénéficiant de la surprise, avec leurs hommes ils se projetèrent hors de l’enceinte et culbutèrent les premières lignes d’assaillants pour la plupart endormis. Vers 9 heures du matin, après une marche épuisante et de multiples harcèlements qui furent fatal au lieutenant Chappedelaine, ils atteignirent l’oued El Mersa. Là, ils se heurtèrent à une meute hurlante accourue des douars voisins pour la curée. Assoiffés, affamés, épuisés, sans munition, les soldats français combattirent avec bravoure à l’arme blanche. La lutte, bien qu’inégale, se montra inhumaine, féroce. Les hommes s’aggloméraient, se liant entre eux, s’embrassant et se perçant, l’œil dans l’œil, avec des petits cris d’animaux ivres, en roulant peu à peu dans la poussière. Ceux qui devaient là mourir tombèrent. Ceux qui devaient trouver là de l’honneur s’y montrèrent soudain grandis. Les mains entrèrent à leur tour dans la chair vive. Il se donna dans cette lutte, des coups de dents et de griffes à épouvanter la jungle indienne.

           De piton en piton, de crête en crête, la voix de la montagne emportait l’horrible fracas des armes, des hurlements sauvages, des cris inhumains, des plaintes, et on imaginait aisément ce que pouvait être ce corps à corps où nul ne faisait de quartier. Ô combat héroïque qu’eût chanté Homère et qui restera obscur et ignoré, comme tant d’autres de ces combats qui auront marqué la conquête de l’Algérie !

           A un contre cent, ils vendirent cher leur vie, ces hommes jeunes ou  ces vieux guerriers, tous braves et vigoureux. Et alors que leur capitaine, atteint de plusieurs coups de yatagan (sabre turc à lame recourbée vers la pointe) avait succombé et qu’ils étaient sur le point de succomber sous le nombre, trois coups de canon partis du poste de Djemmâa, distant de 2700 mètres seulement, jetèrent le trouble chez les arabes qui s’enfuirent emmenant avec eux une quinzaine de prisonniers. Huit hommes seulement échappèrent au massacre et atteignirent l’entrée du poste.

           Sur la tragédie de Sidi-Brahim, Alexandre Dumas écrira en hommage à ceux qui firent le sacrifice de leur vie : « Un jour, on oubliera les détails de ce magnifique combat que nous pouvons opposer à tout ce que l’Antiquité nous a légué d’héroïque et de grand !... Jetons une page de plus à ce vent qui roulait les feuilles de la Sibylle de Cumes et qui emporte toute chose humaine vers l’obscurité, le néant et l’oubli ».

           Dans la nuit du 26 au 27 avril 1846, sept mois après leur capture, le cousin d’Abd el-Kader, Mustapha ben Thami, fit égorger les soldats français faits prisonniers lors de cette bataille.

           Dès lors, l’armée française conduite par le Maréchal Bugeaud, n’eut de cesse de traquer l’émir et de réduire le soulèvement des tribus fanatisées au djihad. Aculé à la fuite perpétuelle, abandonné par les tribus les plus fidèles, le 18 juillet 1846, Abd el-Kader se réfugia pour la seconde fois au Maroc d’où il ne put reconstruire une armée, se heurtant même à l’hostilité du Sultan.

           Le 23 décembre 1847, l’émir se décida à revenir en Algérie où il demanda l’aman (faire sa soumission) au colonel de Montauban représentant le général Lamoricière, à Sidi-Brahim, là, précisément, où il avait remporté une de ses plus grandes et plus cruelles victoires et fut exilé, à la demande de Louis-Philippe, à Pau puis au château d’Amboise.

           Le 5 janvier 1848, Victor Hugo écrivait : « Abd el-Kader a rendu son sabre au général Lamoricière dans le même marabout de Sidi-Brahim où se fit, en septembre 1845, la boucherie de Djemâa-Ghazouet. Lugubre victoire qu’il est venu expier au même lieu, deux ans après, comme si la Providence l’y ramenait par la main ».

           L’émir fut libéré en 1852 par Napoléon III qui le reçut à Saint-Cloud et le fit acclamer à Paris, à la veille de son départ pour Damas où il mourut en 1883, grand-croix de la Légion d’honneur. C’est une habitude de la France que d’honorer l’ennemi d’hier… même quand il a les mains tâchées de sang français.

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

-o-o-o-o-o-o-o-o-

           Fait de bravoure extrême, la bataille de Sidi-Brahim, reste dans la mémoire des chasseurs à pied. Chaque 3ème samedi de septembre, le château de Vincennes accueille la commémoration des combats de Sidi-Brahim dénommée « journée Bleu-Jonquille » (fête nationale annuelle des Chasseurs). C’est en effet à Vincennes qu’en 1838, le 1er Bataillon de Chasseurs à pieds a été créé et les Chasseurs, comme leurs camarades légionnaires pour « Camerone » ou les Marsouins pour « Bazeilles » n’ont de cesse de perpétuer cette gloire. Le capitaine Dutertre, autant que le clairon Guillaume Rolland, sont aussi grands que Regulus, et les combattants de Sidi-Brahim égalent en bravoure les compagnons de Léonidas qui tombèrent aux Thermophiles sous les forces d’un peuple barbare.

           En 1945, les restes des soldats tués à Sidi-Brahim ont été réunis dans un mausolée à Djemmâa-Ghazaouet appelé « le tombeau des braves ». En 1962, ils ont été transportés à Paris au Musée des Chasseurs, puis, en 1965, au vieux fort de Vincennes.

           Aujourd’hui, le 8e bataillon de chasseurs a succédé à son glorieux aîné, le 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans. Les Chasseurs arborent sur leur épaule avec fierté le nom de Sidi-Brahim. De plus une célèbre marche militaire s'intitule

 La Sidi-Brahim   Amicale de Sidi-Brahim - Courriel : amicale418@free.fr

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o

           Cet épisode tragique de la bataille de Sidi-Brahim où l’héroïsme le dispute au sacrifice et bien d’autres encore  obscurs témoins de la conquête de l’Algérie- ont été relatés dans un ouvrage intitulé

« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

« Un cœur pour Philippe »

           Suite à l’appel lancé en septembre dernier relatif à l’éventuelle transplantation cardiaque sur la personne de Philippe BESINEAU/DEGUELDRE, le Docteur Alain BOURDON, cardiologue, nous apporte les informations suivantes :

            La date d’hospitalisation de Philippe est fixée au lundi 12 mars 2018, dans le service du Professeur HABIB, au CHU de la Timone à Marseille. Elle dure 5 jours environ et a pour but de faire une évaluation précise de la situation cardiaque et rechercher les principales contre-indications.

           A l’issue de cette hospitalisation, il est décidé d’inscrire ou non le patient sur une liste d’attente de transplantation cardiaque. Si l’inscription est décidée, une deuxième hospitalisation, plus longue, est programmée 10 à 15 jours plus tard pour bilan complémentaire extrêmement pointu.

           Ensuite, le patient est transféré en maison de rééducation cardiaque pour quelques semaines.

           Il est ensuite renvoyé à son domicile, qui doit être situé à proximité de Marseille car lorsqu’un cœur est trouvé (et ce n’est pas toujours le cas : les attentes sont souvent longues, parfois 1 an, et nombre d’inscrits décèdent avant l’opération…), il faut opérer sans attendre.

           Administrativement, Philippe n’est pas couvert par la Sécurité Sociale française. Il le sera de droit mais il ne peut en faire la demande qu’à son arrivée à Marseille. Et même en bénéficiant d’une procédure accélérée, il ne sera pas pris en charge le 12 mars. Un devis va être établi pour l’hospitalisation et un chèque de banque de couverture doit être remis avant l’hospitalisation. Ce chèque sera remis par Secours de France… ce qui sera possible grâce à votre extraordinaire réponse dès le premier appel.

           Sur ce point, Philippe remercie vivement les généreux donateurs qui, par leur fraternelle solidarité, auront permis de financer voyage, hospitalisation et séjour dans la capitale phocéenne.

           Dieu fera le reste !...

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

 

 

10 août 2017

CAPITAINE SERGE JOURDES

Par Michel Delenclos

Un combattant face à la traîtrise gaulliste.

            JOURDES Serge  né à Meknès  (05.08.1927-06.08.2017) décédé à 10h50, ses cendres sont dispersées en pleine mer      -Père, pilote militaire. En 1939, avec sa famille, il est à Montauban. En 1941, il rejoint son père au  Maroc, avec l'autorisation du maréchal Pétain. Prépare l'école des Arts et Métiers. Ecole de Cherchell en Algérie. En 1948/49, il est aspirant parachutiste au 10è BPCP à Ouezzane (Maroc). Chef de service à l'Electricité et gaz d'Algérie «EGA».  Le 25.10.1955, il est rappelé sous les drapeaux au 2è RPC, à Boufarik, commandé par le colonel Pierre Château-Jobert dit «Conan», avec le grade de lieutenant. Il servira au 2è RPC jusqu'en 03/1956. Le 04.07.1956, il est rappelé au titre de l'Unité Territoriale 156, commandée par le capitaine Marcel Ronda. Lieutenant de réserve, puis nommé capitaine de réserve à compter du 01.10.1959. Effectue une période de 6 mois, dans un commando rattaché au 2ème RPC du colonel Château-Jobert, le «Commando de Réserve Opérationnel» «CORO», puis il est incorporé dans les Unités Territoriales le 04.07.1956. Lors du 13.05.1958, avec Jean Cenac lieutenant de réserve, il garde trois adjoints de Robert Lacoste: Pierre Chaussade, Pierre Maisonneuve et Jean Peccoud, en attendant de les remettre à des officiers de la Sécurité militaire. Le soir du 04.06.1958, il est invité à une réception chez Marcel Weckel, directeur général de l’EGA et, c'est son épouse qui le reçoit, l'époux étant au Palais d'été avec De Gaulle. Commande la Compagnie opérationnelle du 11è Bataillon de l’Unité territoriale «BUT» lors des "Barricades" à Alger du 24.01.1960. Adjoint officiel de Marcel Ronda lors des Barricades à Alger.

 JourdesAlcazar

Jourdes Serge : au sein du Commando «Alcazar» à Alger.

            Incorporé dans le commando "Alcazar" créé le 30.01.1960, puis il est "démobilisé" avec Jean-Jacques Susini, Jean-Claude Pérez et Marcel Ronda, pour être conduit devant le Tribunal permanent des forces armées «TPFA» de Paris. Puis, il est emprisonné durant un mois et demi, à partir de 03/1960.

4

Les capitaines Jean Souètre et S. Jourdes emprisonnés.

            Inculpé d'atteinte à la sûreté intérieure de l'état et d'occupation illégale d'édifices publics lors des Barricades, il  ressort acquitté, le 02.03.1961 par le «TPFA» de Paris. Lors de la révolte militaire le 22.04.1961, il est à Orléans, où il entre dans la clandestinité. Est arrêté à cause d'un individu qui, lors de son arrestation, avale un papier qui portait le nom de Jourdes.

2

A gauche : S. Jourdes incarcéré à la prison de La Santé, 6ème division.

            Il est alors incarcéré, durant six mois, à la prison de la Santé avec le général Faure, puis est libéré en 10/1961. Est acquitté le 21.09.1961, dans l'affaire du "Complot Paris". Puis, en 10/1961, il entre dans la clandestinité à la demande du colonel Yves Godard qui lui demande de rejoindre l'OAS à Alger. Début 01/1962, dans la clandestinité, il est hébergé chez des amis à Marseille. Rejoint Alger, quittant Marseille le 22.01.1962, avec le colonel de Bertrand de Seze, puis, le colonel Jean Gardes lui confie le commandement de l'ouest Mitidja en 02/1962, où il organise un centre logistique près de Boufarik, en prévision de désertions importantes. Le 24.01.1962, est à Alger où il retrouve les colonels Gardes et Godard et Jean-Claude Pérez. Sur l'exigence de J-C. Pérez, il pend le commandement de la zone Ouest Mitidja, avec pour adjoint, Norbert Phal. Prend alors le pseudonyme d'Henri Cazes. Marcel Weckel et Henri Zamitt, lui fournissent une carte professionnelle de contremaître principal des «Lignes et Postes.». En 02/1962, il organise la zone Ouest-Mitidja, avec le lieutenant parachutiste Norbert Phal, alors responsable de l'ORO : Organisation-Renseignement-Opération. En 03/1962, il lui est recommandé de se rendre à Oued Djer où stationne un commando de l'OAS. Le 09.04.1962, est à Blida, pour récupérer des armes. Sur ordre de Gardes, il quitte Alger avec son commando et entre en France, le 22.06.1962, comme moniteur de colonie de vacances à Chamonix, avec pour nom d'emprunt Henri Cazes. Entre en contact avec les avocats Jacques Isorni et Jean-Louis Tixier-Vignancour qui lui demandent de se rapprocher d'un commissaire, Frigola –lequel participera à l’opération «Réconciliation»-, qui lui propose l'alternative de: "tout arrêter et de reprendre son vrai nom ou de continuer et de quitter la France...". Cette acceptation, le  17.10.1962, lui évite une 3ème comparution devant le tribunal. Ainsi, il bénéficie de l'opération "Réconciliation". Jourdes reprendra donc sa véritable identité. Grâce à l'appui de J. Isorni et de Georges Bidault, il trouve un emploi à la Compagnie générale du Rhône à Lyon, puis à «Edf-Gdf», à Paris. Sachant l'épouse du général Jacques Massu malade, il prend des nouvelles par téléphone. Alors chargé de mission à Orléans, début 1977, pour le compte de la Sté "Rhonalcoop", il rend visite au général Massu dans sa résidence de Conflans-sur-Loing lequel lui rappelle que: "L'Algérie c'est fini, il faut désormais penser à la France..". A la question: "Mon général, vous admirez toujours l'homme du 18.06.1940, avez-vous la même considération pour l'homme des Accords d'Evian?"; Massu lui parle alors de la réfection de sa toiture... Puis rencontre Pierre Debizet –ancien du «SAC» puis soutien de l’OAS- qui lui confie d'importantes responsabilités au sein du «Sac» à Lyon et Jacques Foccart qui lui affirme la non-participation du «SAC» dans la lutte contre l'OAS. Peu avant cette rencontre avec Debizet, il prend conseil auprès du colonel Gardes à Paris et, à cette occasion, rencontre pour la première fois le colonel Buchoud. Le 14.12.2000, avec M. Ronda, il participe à une table ronde lors du congrès du cercle algérianiste, à Neuilly. Le 19.03.2001, à Toulon, avec Jean Billo, Jean-Pierre Carrio, Clément Carrasco-Lanepaban de l'Adep, Marcel Gensollen et Léon Mesnier, il manifeste contre le 19.03.1962. La relation de ses contacts avec le «SAC», avec Robert de Saucourt qui est confirmée le 18.12.2003 par Jean-Claude Pérez, ancien responsable de l'Oas-Alger. Rédacteur en chef de "Rizières et Djebels", revue trimestrielle. Président départemental du Var de la section «ACUF» de Toulon. Membre actif de l'ADIMAD-sud en 2003 puis il rejoint l'Adep dont l'actuel président est Athanase Georgopoulos.

1

Lors d’un repas organisé par l’ADEP :   à droite : Lucien Mas («OAS» Oran), F. Delenclos, S. Jourdes. (Photo : Michel Delenclos). .

            Présent à Hyères à l'exposition "Algérie Française" organisée par le Cercle algérianiste, du 17 au 19.04.2003. Dans le no 15 de 04/2004 de l'organe de l'AMEF, il donne sa version de son adhésion au «SAC». Le 29.04.2004 à Cagnes-sur-Mer, il est élu vice-président de l'Adep. En 2004/05, il est le délégué de Provence-Alpes-Côte d'Azur de l'association "Les amis de R. Salan". Le 28.08.2004, est présent à la cérémonie du "Carrefour Salan" à Toulon, aux côtés de Henri Long, Bernard Zeller et de M. Ronda, à l'occasion du 60è anni-versaire de la libération de la ville. Le 23.04.2005 au Cannet, est présent à l'Ag de l'Adep. Le 06.06.2005, représentant l'association des «Amis de R. Salan» «ARS», il participe à la manifestation orga-nisée par l'ADIMAD au cimetière de Marignane.

3

Le 24.01.2007: remise du fanion de l’unité territoriale du 11ème BUT. De gauche à droite: Robert Saucourt, Marcel Ronda, Serge Jourdes, Albert Saupagna.

Ce 24.01.2007, 47 ans après la fusillade des barricades, à Alger, le fanion de la Compagnie opérationnelle du 11ème bataillon des unités territoriales «BUT», dont le parrain était le général Jacques Massu, entre à la Maison du Maréchal Juin, à Aix-en-Provence. Gardé et conservé par A. Saupagna depuis 47 ans, les capitaines de la Compagnie de Choc, M. Ronda, S. Jourdes, remettent celui-ci à R. Saucourt, président de l’association pour la Mémoire de l’Empire français. L’U.N.P est alors représentées par le président national, le général Piquemal, accompagné du secrétaire général, présents également, Messieurs Barrielle délégué départemental du 9ème RCP, de Jean-François Collin président de l’ADIMAD, des présidents d’associations de rapatriés et, de M. Choreau, premier adjoint représentant la député-maire d’Aix. Dans le bulletin n° 20 du 1er trimestre 2009 des «Amis de Raoul Salan «ARS», il raconte ses souvenirs avec, notamment, le colonel Yves Godard.

Le 23.08.2008, Jourdes participe à la commémoration de la libération de Toulon, au carrefour du «colonel Salan», en présence de l'adjointe au maire, Ghislaine Ruvira et de B. Zeller. Le 22.04.2009, à Aix-en-Provence, est signataire de la «Charte nationale des Français d'Algérie et leurs amis», aux côtés de Etienne Muvien, Maurice Villard, Alain Algudo, Fred Artz, Pierre Descaves, Joseph Hattab Pacha, Gabriel Anglade, Jean-François Collin, Anne Cazal, Pierre Barisain, Jean-Pierre Rondeau. Le 28.08.2009, avec B. Zeller, dépose une gerbe, dans le cadre de la commémoration de la libération de Toulon. Le 07.09.2009, il est cosignataire d'une lettre d'information, avec J-F. Collin, Joseph Daparo, Jean-Pierre Hollender, Philippe de Massey et J-P. Papadacci, tous membres d'un «Groupe de vigilance», annonçant, sur leur requête, la comparution pour le 15.09.2009, devant le T.G.I d'Aix-en-Provence, du président du «CDHA», Joseph Pérez, qui, selon eux n'est qu'un «président de fait du Cdha». Le 29.09.2009, le juge des référés, après en avoir récusé quatre, déboute les demandeurs, les condamnant aux dépens et à dédommagement. Le 28.08.2011, lors de la traditionnelle cérémonie au carrefour général R. Salan à Toulon, il transmet le relais à l'ADIMAD qui se chargera désormais de cette mission. Le 07.08.2017, lendemain de son décès, des membres de l’ADIMAD MRAF, Jean Billo, Jean-Pierre Papadacci, Joseph Daparo et Régis Guillem, présentent leurs condoléances à l’épouse de Serge Jourdes, sa fille Florence et son gendre Christophe.

DELENCLOS Michel : auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo !», Ed. L’Harmattan. Prix d’histoire. Référencé à l’Académie des Sciences d’Outre-mer.  Chercheur en histoire. Biographie. 

BIOGRAPHIE :

De G. Fleury "Histoire secrète de l’Oas", Ed. Grasset, 19.10.2002.

De V. Quivy "Les soldats perdus", le 15.04.2003.

De F. Audigier "Histoire du « SAC» la part d’ombre du gaullisme", Ed. Stock, le 15.10.2003.

De O. Dard "Au cœur de l'Oas", Ed. Perrin, 17.11.2005.

De Philippe Lamarque «Les unités territoriales en Algérie (1955-1960)», Ed. Sides, le 23.02.2006.

 Retour "IN MEMORIAM"

Publicité
3 août 2017

RAPATRIEMENT DU SERGENT JEAN VILTATA TUÉ EN 1956 EN ALGÉRIE

61 ans après sa mort, les autorités algériennes ont accepté en mai le rapatriement de la dépouille du sergent Jean Viltata, tué en 1956 lors du conflit. Le soldat recevra les honneurs militaires lors de ses obsèques officielles samedi dans les Pyrénées-Orientales.

Les obsèques se dérouleront ce samedi 5 Août en la Cathédrale d'Elne (Pyrénées Orientales). La cérémonie est ouverte à tous.

IM1

Des militaires français patrouillent dans une ruelle de la Casbah d'Alger pendant la Guerre d'Algérie © JEAN-CLAUDE COMBRISSON/AFP. (Photo d'illustration)

C'est une première depuis 55 ans. Les autorités algériennes ont autorisé en mai le rapatriement du corps de Jean Viltata, soldat français tué en 1956 pendant la guerre d'Algérie. Ce n'était pas arrivé depuis la fin du conflit en 1962. Samedi, un hommage public lui sera rendu lors de ses obsèques officielles à la cathédrale d'Elne, voir l'Article FranceBleu Roussillon, près de Perpignan. À cette occasion, le soldat mort pour la France recevra les honneurs militaires par un détachement du troisième Régiment parachutiste d'Infanterie de Marine de Carcassonne et son cercueil sera recouvert du drapeau tricolore.

«C'est un soulagement. Ma mère et moi avons bataillé durant plus de vingt ans avec les administrations pour que la dépouille de mon oncle soit rapatriée en France. Malgré la complexité des démarches, on n'a jamais perdu espoir et aujourd'hui notre souhait s'est enfin concrétisé», témoigne auprès du Figaro Marielle Auriach, petite-nièce de ce militaire servant dans le 2e Régiment d'Infanterie coloniale (R.I.C). 

400 soldats français inhumés en Algérie

Jean Viltata est âgé de seulement 22 ans quand il est mobilisé sur le front algérien, en mars 1956. Quatre mois plus tard, il succombe à une décharge de chevrotine et est enterré au cimetière national militaire du Petit Lac à Oran. À partir du milieu des années 70, la famille du militaire, originaire d'Argelès-sur-Mer, fait plusieurs demandes de rapatriement de sa dépouille à la présidence de République, au cabinet du ministre de la Défense, puis à l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre d'Alger.

Mais faute d'informations précises sur l'emplacement de sa tombe, les requêtes restent sans suite... jusqu'en 2015. Cette année-là, la soeur du défunt trouve par hasard en triant les affaires de ses parents une lettre de l'armée. Dessus est inscrit le rang, le carré, mais aussi le numéro de la tombe de son frère. «Ma mère a alors contacté l'Ambassade de France à Oran. Nous leur avons demandé si mon oncle était bien enterré à cet emplacement là-bas», explique Marielle Auriach. Après deux ans d'attente et après avoir déboursé plus de 3500 euros pour le transport de la dépouille, le rapatriement a enfin eu lieu le 21 juin dernier.

«Il est possible que cela entraîne d'autres familles à réclamer les dépouilles de leurs proches. Pour l'instant, moins d'une dizaine de demandes de ce type ont été référencées par nos services», précise au Figaro la Capitaine Marie Pérochain, officier de presse au Ministère des Armées. De 1954 à 1962, la France a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés pour combattre sur le sol algérien. Selon les chiffres officiels de l'armée française, (Indemnisation des fils et des filles des morts pour la France) plus de 20.000 soldats sont morts lors des combats ou attentats et environ 400 seraient inhumés en Algérie. 

COMPAS

Comité Œuvrant en Méditerranée pour la Paix, l'Assistance sociale et la Solidarité

Association N°9911 régie par la loi du 1er Juillet 1901

Déclarée en Préfecture de l'Hérault le 11 août 1983

En  mémoire de notre ami et avocat, Jacques Bernard Cayrol, mort à l'âge de 46 ans, lors de la catastrophe aérienne du Boeing 747-131 (vol TWA 800) assurant la liaison New York Paris, le 17 juillet 1996.

Le Président Jacques Villard (Directeur Général des Services et des Etudes)

compas.oing@gmail.com

RETOUR FAITS DIVERS

14 juillet 2017

HOMMAGE DU 5 JUILLET 2017

Il y a des lieux en France non couvert par des journaux régionaux ainsi dans l'intimité du cimetière saint Augutre de Coulonieix-Chamiers près de Périgueux l'amicale des Pieds Noirs de Dordogne était là aussi pour se recueillir face à la stèle érigée en hommage aux rapatriés d'Algérie.

Juillet 1962 1

Juillet 1962 2

Juillet 1962 3

Guy Regazzacci énonça cet hommage en tant qu'adhérent de l'Amicale des Pieds Noirs de Dordogne. Le président de l’amicale en titre est Georges Bocquel mais Marcel Lopez qui est le co-président actuel le remplacera à la tête de l'amicale l'an prochain.

Chers compatriotes, chers amis.

Nous sommes ici réunis pour commémorer ce jour maudit; le 5 juillet 1962 à Oran.

Nous étions déjà abandonnés à notre sort, lâchés par le pouvoir gaulliste et ses serviles serviteurs. La désinformation avait fait son œuvre et la grande majorité des Français n’accordaient aucune valeur à ces Pieds Noirs qui n’étaient bons qu’à faire tuer de jeunes soldats métropolitains.

Qu’ils aillent au diable et se réadapter ailleurs dixit l’ancien maire de Marseille Gaston Deferre.

Nous savions que le FLN était capable des pires atrocités, cela depuis le début de la fin. Mais nous faisions encore confiance à notre armée. Nous les Pieds Noirs qui avions tant donné à la mère patrie depuis la conquête de l’Algérie. Nous nous sommes battus aux cotés de nos camarades musulmans sur tous les fronts de la Crimée en passant par Verdun, Douaumont puis en Tunisie, Italie et en débarquant en masse en Provence et jusqu’à Strasbourg. Puis ce fut l’Indochine et enfin l’Algérie où cette armée que nous admirions tant a mis à genoux le FLN.

Mais, celui-ci voulait asseoir son pouvoir à tout prix et en ce jour, le 5 juillet 1962, commença la chasse aux blancs, aux européens, hommes, femmes et enfants furent pourchassés, rassemblés et tués dans les conditions abominables qui dépassent l’entendement sans parler des innombrables disparus. Il est préférable de na pas relater leur calvaire tant il est difficile de supporter ces récits.

L’armée Française forte de 12.000 hommes à Oran même et de 6.000 de plus aux environs immédiats avait l’ordre de rester l’arme aux pieds et de n’intervenir sous aucun prétexte. Les demandes des chefs de corps pour demander à l’état-major d’intervenir sont restées vaines. Nous n’avions plus aucune valeur aux yeux du pouvoir, aux yeux d’un général imbu de sa personne et prêt à tout pour lâcher définitivement cette terre qui nous a vus naitre et qui était Française depuis 132 ans.

Le boucher d’Oran, le général Katz, fidèle serviteur, a tenu bon et a interdit toute intervention alors que les accords d’Évian stipulaient que notre armée pouvait et devait porter assistance à ses ressortissants lorsqu’ils étaient en danger.

Ce jour sombre comme celui du 26 mars 1962 à Alger est marqué à jamais dans notre mémoire comme la date du 12 mai pour les Harkis. Ils furent 1500 à être assassinés ou portés disparus.

Mais, seuls les Pieds Noirs, en France connaissent ces tragédies.

Certains et nous les connaissons, comme pour les Harkis veulent minorer ces chiffres comme si cela allait enlever le sang sur les mains de nos dirigeants de l’époque.

A ce sujet, monsieur René Gehrig, consul général de Suisse à Oran présent dans cette ville jusqu’au 10 juillet, qui a échappé à 3 reprises à la mort en ce 5 juillet, déclare entre autre :

"Ils enlevaient ou tuaient sur place, tous les Européens qu'ils rencontraient. Ce jour-là, entre 11 et 15 heures, il y aurait eu, ainsi, plus de 4000 morts ou disparus. Chiffres avancés, ultérieurement, par diverses sources, généralement bien informées".

Ces massacres auraient pu être plus importants sans certaines initiatives individuelles. Un seul officier Français, le lieutenant Rabah Khélif a osé braver les ordres, il est intervenu avec ses hommes, sauvant ainsi des centaines d’Oranais.

Mis aux arrêts et convoqué par le général Katz, celui-ci lui dit : "Si vous n’étiez pas Arabe, je vous casserais"

Le gouverneur général de l’Algérie jusqu’en 1958, Robert Lacoste, déclare : "De gaulle a fini la guerre d’Algérie comme un charcutier".

Il aurait pu dire comme un boucher, cela aurait été plus juste.

Pour comprendre pourquoi cet homme s’est comporté ainsi, il suffit de citer quelque uns de ses propos qui d’ailleurs, pour certains, relèveraient actuellement des tribunaux.

Je cite :

"L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des Pieds Noirs..."

"Les Harkis et les Pieds Noirs font partie du boulet dont il faudrait se délester..."

"Qu’est ce que tous ces Fernandez, ces Lopez et autres Segura qui se voudraient Français..."

"Ils vous intéressent, vous, ces Mohamed et se ces Hernandez..."

"Ces Lopez, Fernandez ne feront jamais de bons Français..."

En parlant du général Edmond Jouhaud : "Ce n’est pas un Français comme vous et moi, c’est un Pieds Noirs..."

Cet homme détestait les Pieds Noirs et les Arabes.

Quand verrons-nous un président de la République Française aller se recueillir sur les tombes des martyrs de l’Algérie Française.

Jusqu’à présent, la plupart ont préféré faire allégeance à nos ex ennemis, toujours au pouvoir en Algérie depuis 55 ans, pourquoi ? Je vous laisse juges.

Les Pieds Noirs et les Harkis ne sont-il pas des Français à part entière, à priori non! Notre sang n’a-t-il pas assez coulé pour la patrie?

C’est pour cela qu’il faut continuer à se battre pour que soit reconnu notre abandon ainsi que les drames subis par notre communauté, Pieds Noirs et Harkis confondus.

Merci.

Guy Regazzacci

Retour COMMEMORATIONS DU 5 JUILLET 1962

10 juillet 2017

ORAN… 5 JUILLET 1962 - LE GÉNOCIDE

ORAN… 5 JUILLET 1962
LE GÉNOCIDE

VF-185 Oran, le 5 juillet 1962

 

« J’écris dans ce pays que le sang défigure qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies, une halle à tous vents que la grêle inaugure, une ruine où la mort s’exerce aux osselets. » (Louis Aragon – « François la Terreur »)

TOUS LES DOSSIERS

RÉVÉLATION DU PERE BOZ SUR LA PROVOCATION DU 5 JUILLET 62

VOULOIR PACIFIER LES MÉMOIRES (L’HISTORIEN Bernard LUGAN)

APRÈS LA RECONNAISSANCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

LE PRÉSIDENT MACRON NE SE DÉNIE PAS

OUVERTURE DES ARCHIVES JUDICIAIRES D'ALGÉRIE

NATURE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

ALGÉRIE 1962 SUR LA FORCE LOCALE EN GÉNÉRAL

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA JOURNÉE DU 5 JUILLET 62 à ORAN

OFFENSIVE DÉCOLONIALISTE DE l'ALGÉRIE

EN MARGE DU RAPPORT STORA SUR LE CONTENTIEUX FRANCO-ALGÉRIEN

Remarques sur les travaux de B.Stora remis au président de la république Emmanuel MACRON

CE QUE L'ON OUBLIE SOUVENT SUR L 'ORIGINE DE LA COLONISATION DE L'ALGÉRIE

DÉCOLONISATIONS DU SANG ET DES LARMES

DE GAULLE ET LE PROBLÈME ALGÉRIEN

PROPOSITION DE LOI DU 27 SEPTEMBRE 2017

VIDÉOS à propos du 5 juillet 1962

ENQUETES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

CE QUE L'ON OUBLIE SOUVENT SUR L'ORIGINE DE LA COLONISATION DE L'ALGÉRIE

SYNTHESE DU MASSACRE D'ORAN DU 5 JUILLET 1962

ORAN 5 JUILLET 1962 - DERNIER TEMOIGNAGE

ORAN LE 5 JUILLET 1962 PAR GERARD ROSENZWEIG

 

PROPOSITION DE LOI DU 16 JUILLET 2013

ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

ORAN JEUDI 5 JUILLET 1962 - ADDITIFS

LA MATANZA DE ORAN - 5 DE JULIO DE 1962

PÉTITION INTERNATIONALE

TEMOIGNAGES 5 juillet 1962

JUILLET 2017 - LETTRE OUVERTE A MONSIEUR MACRON PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

COMMEMORATIONS DU 5 JUILLET 1962

Retour "Tous les articles" 

 

26 juin 2017

CÉRÉMONIES COMMÉMORATIVES DU 5 JUILLET 2017 A PARIS ET EN PROVINCE.

G.R.F.D.A

GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGÉRIE

Association à but non lucratif régie par la loi de 1901, enregistrée sous le n° W33600288 déclarée au JO du28/02/2015

Siret : 819 521 634 00017

Siège social : chez la Présidente Colette DUCOS ADER 65 Boulevard de la plage 33120 ARCACHON

Mobile Présidente : 06 89 33 64 23 – courriel :  col.gda@wanadoo.fr

Vice-Président : Jean Monneret – Secrétaire : Geneviève Leblanc Astier – Secrétaire adjointe : Monique Chavrondier

Trésorière : Anne Santerre – Contrôleur des comptes : François Carrega

A LA MÉMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962, DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBÉS EN ALGÉRIE OU PORTÉS DISPARUS. SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTÉS SUR NOTRE TERRE D’ALGÉRIE MAFA / GRFDA / ANFANOMA / AAALGÉRIANIE.

Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux.

Programme :

11 H : Messe du Souvenir en l’Église Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARMÉ / 75017 / PARIS) célébrée par le Révérend Père Jean-Paul ARGOUARC’H

METRO : Ligne 2 - BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 - Station PORTE DE CHAMPERRET

15 H : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly.  RER : ligne C (station Champs de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station BIR-HAKEIM)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R

Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Élysées à partir de 17h45

A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures. Restaurant Le Celtique 204 rue de Courcelles 75017 PARIS.

Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par courriel ou téléphone.

MAFA / 95 rue d’Amsterdam / 75008 / PARIS

Téléphone fixe : 01 45 26 29 33   Courriel : mafa.pn@orange.fr

Quai Branly


LETTRE FLASH DE L'AOBR


Tombe du soldat inconnu

La Fédération CLAN-R

Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés

Membre du Comité de la Flamme

Ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe le Mercredi 5 juillet 2017 à 18 h 30.

En hommage aux victimes civiles d’A.F.N. et aux Harkis, et particulièrement

En hommage aux victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran et aux disparus.

Des gerbes seront déposées par le CLAN-R

L’association Nationale des Rapatriés d’Oranie - A.N.R.O, Membre du Clan.

Les Anciens du Lycée Lamoricière (A.L.L.O)- Membre du Comité de La Flamme.

Rendez-vous à 17H45 en haut des Champs Élysées.

Autres cérémonies

A LA MÉMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962, DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGÉRIE OU PORTES DISPARUS.
SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGÉRIE AAALGERIANIE / ANFANOMA / GRFDA / MAFA

Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux.

11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Église Sainte Odile

(2 avenue Stéphane MALLARME / 75017 / PARIS) célébrée par le Révérend Père Jean-Paul ARGOUARC’H-

METRO : Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 Station PORTE DE CHAMPERRET

15 HEURES Quai Branly

Recueillement et dépôt de gerbe devant le Mémorial du Quai Branly dédié aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.

A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures. Restaurant Le Celtique 204 rue de Courcelles 75017 PARIS. Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par courriel ou téléphone.

Monique CHAVRONDIER
Tel : 01 45 26 29 33
Fax : 01 40 16 91 91

MAFA / 95 rue d’Amsterdam / 75008 / PARIS
Téléphone fixe : 01 45 26 29 33
Courriel : mafa.pn@orange.fr


Mémorial Aix

Le COLLECTIF AIXOIS DES RAPATRIÉS

29 avenue de Tübingen 13090 Aix-en-Provence

Vous informe qu’une cérémonie avec dépôt de gerbes aura lieu le :

Mercredi 5 juillet 2017 à 11h.00

au MÉMORIAL NATIONAL

des FRANÇAIS d’ALGÉRIE et RAPATRIÉS d’OUTRE-MER

Cimetière St Pierre d’Aix-en-Provence

Comme chaque année, nous rendrons hommage aux victimes de ce tragique évènement marqué par l’enlèvement et l’assassinat, à ORAN, de centaines de Français d’Algérie, le 5 juillet 1962.

Secrétariat – Information Tel : 04.42.95.19.40 E/Mail : coll-aixois-rapatries@orange.fr

Nous vous remercions de votre présence

Le Président – Robert PEREZ


CEREMONIES EN PROVINCE

AIX EN PROVENCE  11 heures _ Mémorial National  - Cimetière Saint-Pierre

MARIGNANE           11 heures    Stèle des fusilliés  Cimetière Saint-Laurent Imbert

MARSEILLE            17h Monument des Mobiles  Canebière - Réformés

MARSEILLE            19 h   Messe  Basilique du Sacré- Coeur  Avenue du Prado

ALICANTE              11 h    Esplanade Paséo  -   Monument Rapatriés


Pour rappel voir l'article : Le massacre d’Oran 5 juillet 1962, une mémoire déchirée, un demi-siècle d’amnésie, une historicisation émergente


Consulter UN HOMMAGE DU 5 JUILLET 2017 EN DORDOGNE


Retour COMMEMORATIONS DU 5 JUILLET 1962

30 avril 2017

SANTA-CRUZ NÎMES 2017 - REORGANISATION DU PELERINAGE DE L'ASCENSION

Compte rendu du pélerinage le 28/05/2017

La Provence de ce jour JB ret

IMG_8996

IMG_9001

IMG_9015

IMG_9017

IMG_9026

IMG_8985

IMG_8986

IMG_8987

IMG_8989

IMG_8993


Lu sur Objectif Gard du 2017-05-26


Mise à jour du 30/04/2017 relatif au Pèlerinage.

Santa-Cruz programme du jeudi

Santa-Cruz 2017 itinéraire de la procession

l'Amicale des Oraniens - AOBR - et la section des " Bâtisseurs"  de Santa-Cruz mettent à votre disposition et pour la somme de 17€ par personne....des cars au départ de

La Ciotat -       Départ -  6 h précises              06.03.60.03.36 -   Lycée Louis Lumière

Marseille  - Dromel  -  Départ 7h        04.91.52.34.67 / 04.91.68.34.26

Marseille  - Vallier Départ -  7h15      04.91.52.34.67 / 04.91.68.34.26

Marignane  - Gare routière   7h30              04.42.45.21.93

Les cars vous déposent et repartent du  terre plein du Sanctuaire.

Des haltes ramassage sont prévues sur certains parcours ....Vitrolles, Martigues...Fos. Pour ces haltes.....Renseignez vous auprès des responsables des heures de passage.

Un impératif nous devons arriver pour 9h15 - 9h30 au plus tard, messe à la Petite Chapelle, organisation Comité de Marseille 9h45

Navettes à disposition pour remonter vers le Sanctuaire où se dérouleront toutes les autres rencontres .

Important : La procession de l'après midi raccourcie, démarre et revient après un petit périple... sur la plate forme du  Sanctuaire 


Santa- Cruz Change de décor

Télécharger l'article de la Provence en PDF 


Communiqué du 28 mars 2017 de "L'Echo de l'Oranie"

            Réorganisation du pélerinage

Communiqué au format PDF

Retour à tous les pèlerinages.

10 mai 2017

« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

et-l-algerie-devint-francaise

(De l’expédition punitive de 1830 à l’avènement de l’Algérie française)

          Souvenez-vous de cette image qui illustrait nos livres d’histoire : Ventripotent, barbu, enturbanné et en colère ; le poignard au côté, l’éventail haut levé ; entouré de janissaires ; dans un décor oriental, un potentat courroucé invite à quitter ses salons un diplomate occidental inquiet, abasourdi, portant bicorne et grand uniforme…

Cette scène a longtemps résumé un grand chapitre d’histoire. Pour plusieurs générations de Français, le coup d’éventail du dey Hussein au consul général de France, Pierre Deval, a symbolisé la conquête de l’Algérie, .

Si l’on s’en tient aux souvenirs illustrés par cette image d’Epinal, on a tendance à simplifier le problème comme s’il ne s’était agi que d’aller venger, là-bas, un geste de mauvaise humeur. La vérité n’est pas si simple.

Ce n’est certes pas pour un coup d’éventail que la France va engager tant d’hommes et d’argent dans une expédition hasardeuse. Mais alors, pourquoi donc ?

Dans un premier temps, cette expédition décidée par Charles X, avait un but essentiel : mettre fin à la terreur barbaresque en Méditerranée : arraisonnement des navires de commerce, pillage de leur cargaison, mise aux fers et esclavage de leurs personnels… la plupart chrétiens.

La mission remplie, qu’allait on désormais bien pouvoir faire de ce pays libéré de la tutelle turque ?

Si la France abandonnait le terrain, tout donnait à penser que d’autres pays lui succéderaient pour des motifs plus ou moins avoués, politiques ou stratégiques… particulièrement l’Espagne et l’Angleterre. A quoi auraient donc servi tant d’efforts ? De sacrifices humains ? D’argent dépensé ?

Alors, la conquête du pays fut décidée et avec elle, l’envoi des premiers colons. Tous, ils étaient des déportés de la misère et de la politique, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées. Puis ce fut la création de l’Armée d’Afrique et celle de la Légion étrangère qui, des terres inhospitalières de Kabylie aux confins sahariens, de l’expédition du Mexique à celle du Tonkin, verront ces hommes, Français par le sang versé, faire le don de leur vie parce que, tout simplement, la France le leur avait demandé.

Cet ouvrage, destiné aux générations nouvelles, nous fait revivre, au rythme haletant et effréné des sacrifices, des actes de bravoure et des batailles héroïques, les plus belles aventures humaines de la conquête. A faire lire absolument à tous les partisans de la repentance

Adresser les commandes à : José CASTANO - 37, bd Sarrail - 34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19 euros, port inclus.

Règlement à la commande.

13 septembre 2017

LA KAHENA

Par José Castano

La Kaena

LA  PRINCESSE  BERBERE

(La Kahéna)

-Roman historique-

        Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.

        Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…

        C’est à travers des visions pleines de couleur, de vérité et de vie, que l’auteur -en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens- retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour feue, sa terre algérienne, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

 

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

(Règlement à la commande)

2 avril 2017

FIGUID

Extrême sud Oranais - Redoute Fort Militaire

Figuig 031

Figuig 037

Figuig 038

Figuig 600

figuid 05

figuid 06

figuid 07

figuid 08 TOUFFANA LA FOLLE

figuid 09 Un train de travaux s'apprête à conduire un contingent d'ouvriers espagnols de Béni-Ounif-de-Figuig à Colomb-Béchard

Ligne du Chemin de Fer Train 1906

Dans le Sud Oranais,vue d'une ligne près de Béni-Ounif-de-Figuig Les chemins de fer de la France d'Outre-mer, de Pascal Bejui, La Régordane éditions

figuid 01

figuid 03

figuid 04

            Les gravures rupestres de la région de Figuig  sont des gravures préhistoriques d'âge néolithique apparentées à celles du Sud-oranais. Au long de l'Atlas saharien elles précèdent celles, à l'est, des régions d'Ain Sefra, d'El-Bayadh, d'Aflou puis de Tiaret. Des gravures comparables ont été décrites, plus à l'est encore, autour de Djelfa et dans le Constantinois.

Carte des gravures préhistoriques du Sud-oranais Par Michel-georges bernard — Travail personnel, CC BY-SA 3

Retour villes et villages d'Oranie.

 

14 juillet 2017

EXODUS - IL Y A 70 ANS

Une délégation du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en exil s'est joint à ses frères Juifs à l'occasion de la célébration du 70ème anniversaire du départ de l'Exodus pour la terre Promise.

Il y a 70 ans, l'Exodus quittait Sète avec à son bord 4 554 rescapés de la Shoah

Exodus_1947

L’Exodus 1947

Memorial Exodus 1947

A Sète, on commémorait ce dimanche 9 juillet les 70 ans du départ de l'Exodus.

1

            La rencontre avec des témoins directs et indirects de l'époque, organisée en vue de la célébration du 70e anniversaire de l'Exodus, ce bateau parti de Sète avec 4454 juifs à son bord le 11 juillet 1947, aura attiré une foule de journalistes. Preuve qu'il est des pans de l'Histoire qui restent et resteront probablement toujours lancinants.

2

VINCENT ANDORRA

            "Je ne suis qu'un simple participant involontaire. à l'époque, on nous avait juste demandé de travailler au plus simple et au plus rapide, sans nous donner de noms ni de but. Ce n'est que plus tard que nous avons compris", raconte André Aversa, charpentier marin, "survivant parmi les survivants", qui avait participé à l'aménagement du bâtiment de croisière avec des couchettes, le faisant alors passer de quelques centaines de places à plusieurs milliers.

Un départ hâtif

            "C'était juste quatre planches et quatre montants, il y en avait partout, mais les gens y ont quand même dormis à plusieurs", se souvient encore l'homme aujourd'hui âgé de 90 ans. "Je ne sais pas si beaucoup de Sétois ont travaillé sur ce chantier, mais ce dont je me souviens c'est que nous n'avions pas eu le temps de terminer le chantier". Preuve que le bateau avait levé l'encre à la hâte ce 11 juillet 1947.

3

VINCENT ANDORRA

            "On ne pouvait pas dormir dans les fameux lits que monsieur a fait, ils étaient trop étroits et sentaient mauvais", commentera par la suite Yossi Bayor, faisant rire toute l'assistance, après avoir raconté, comment lui, Hongrois né en 1931, avait traversé les affres de la guerre et des camps, perdant sa mère trois jours seulement avant la libération pour finalement arriver en France, à Marseille, en 1947. Conduit ensuite à Sète par camions, en juillet, gonflé d'espoirs d'exil qui s'échoueront aux portes de la terre promise.

            Sur l'Exodus, malgré la promiscuité, "aucune dispute majeure n'a éclaté durant les cinq jours de traversée. Tout le monde était organisé et discipliné", se souvient celui qui était alors âgé de 16 ans à peine. "Nous venions de traverser l'enfer, nous étions prêts à tout pour quitter le vieux continent".

L'horreur dans l'horreur

            Daniel Levy, "encore dans le ventre de ma mère à cette époque" et Izac Rozman, né plus tard en Israël, ont également livré leur version de témoins indirects de cette aventure, racontant comment leurs parents avaient également embarqué sur le bateau. Des témoignages qui se sont rejoints au moment d'évoquer les dernières heures de navigation de l'Exodus, arraisonné par des navires britanniques à 27 km seulement des côtes palestiniennes après une bataille rangée de 3 h qui aura fait trois morts et des centaines de blessés. Des familles toutes entière se défendant à coups de jets de bouteilles, boîtes de conserves, pommes de terre et autres projectiles.

4

Ils sont les derniers témoins du début de l'exode sioniste.

VINCENT ANDORRA

            À ce moment-là, "la véritable horreur pour eux n'aura pas été d'échouer si près du but, ni même d'être refoulés vers la France (Port-de-Bouc), alors qu'ils pensaient être envoyés à Chypre. La véritable tragédie fut, après avoir passé plusieurs semaines emprisonnés à quai dans trois bateaux cages à Port-de-Bouc, d'être finalement renvoyés en Allemagne pour être à nouveau internés dans des camps, près de Lübeck", livrera ensuite Michèle Hassoun, assistante-réalisatrice du film Nous étions l'Exodus. Une horreur que certains pourraient croire sans fin si Izac Rozman n'avait pas conclu citant son père, sept petits-enfants et onze arrières petits- enfants à son actif, décédé il y a trois ans. "J'ai fondé un foyer, j'ai gagné !"

Pour consulter le dossier source et les vidéos voir l'article du midi-libre du 9/7/2017

Retour "Tous les articles"

 

26 mars 2017

LA NOUVELLE ARME TERRORISTE

Les « camions tueurs »…

Par José Castano

« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente… » Albert Camus

Du Colombien John Jairo Mejia Ramirez 2016

Du Colombien John Jairo Mejia Ramirez 2016

            Alors que les déconvenues militaires s’amplifient sur le terrain, le groupe Etat islamique a rappelé, le 22 mars 2017, à Londres, par l’entremise d’un « véhicule tueur », qu’il ne perd rien de ses capacités de nuisance.

            Ainsi qu’en atteste cette nouvelle attaque meurtrière qui fait suite dans des conditions analogues à celles de Nice, le 14 juillet 2016, puis de Berlin, le 19 décembre 2016, c’est désormais sur un autre terrain que le califat compte enregistrer ses victoires et, ainsi, marquer les esprits. Car ne nous y trompons pas : l’éradication, sur le plan militaire, de l’État islamique ne signifiera en aucun cas sa disparition. Bien plus : réduit à cette forme de combat souterrain que constitue le terrorisme, il sera plus fort que jamais puisque agissant cette fois-ci selon des méthodes qu’il connaît et qu’il maîtrise parfaitement. C’est pour cette raison que le combat qui s’annonce sera long, meurtrier et difficile à parer…

            Et pourtant, dès le début du conflit, dès que l’EI a jeté les bases de son Califat, la situation était limpide… En effet, dans une vidéo de propagande datant du 21 septembre 2014 et un communiqué en plusieurs langues diffusé par le quotidien online « The Long War Journal », Abu Muhamad al-Adnani n'écartait aucun moyen pour frapper : « Nous conquerrons Rome, nous briserons ses croix, nous ferons de ses femmes des esclaves avec la permission d’Allah, le très-Haut », a déclaré à ses adeptes le porte-voix de l’Etat islamique, qui n’a pas simplement répété qu’il fallait « exterminer les infidèles où qu’ils se trouvent », mais leur a indiqué également les modalités : « Placez de l’explosif sur leurs routes. Attaquez leurs bases, faites irruption dans leurs maisons. Tranchez-leur la tête. Qu’ils ne se sentent en sécurité nulle part ! Si vous ne pouvez trouver de l’explosif ou des munitions, isolez les Américains infidèles, les Français infidèles ou n’importe lequel de leurs alliés : brisez leur le crâne à coups de pierre, tuez-les à coup de couteau, renversez-les avec vos voitures, jetez-les dans le vide, étouffez les ou empoisonnez-les.” »…

            Lors des auditions devant l’Assemblée Nationale des 10 et 24 mai 2016, Patrick Calvar, le directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI) alertait les parlementaires en précisant –si besoin en était- que les troupes de Daech, si elles sont affaiblies sur le terrain de la Syrie, vont intensifier leurs attaques dans nos villes : « Je suis persuadé qu’ils passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu’ils monteront en puissance », semant la mort en France comme on le voit quasi quotidiennement dans les rues de Bagdad, et comme on l’a vu durant le mois de Ramadan dans les rues d’Istanbul. « Dès qu’ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts ». Particulièrement dans le collimateur du patron de la DGSI, les 2 000 suspects en relation avec le conflit syrien. « La menace la plus forte est représentée par des gens qui ont combattu, qui ont été entraînés en Syrie et en Irak, à l'exemple de ceux qui ont attaqué le Bataclan. Ils sont au nombre de 400 à 500 », a rappelé Patrick Calvar.

            Une mise en garde prémonitoire avant les événements de Nice, même si l’hypothèse d'un « camion tueur » dans une foule n'avait pas (par manque de clairvoyance) été évoquée par le patron de la DGSI…

            En effet, foncer dans des foules, des familles, des enfants, des poussettes, cela correspond parfaitement au mode opératoire préconisé par les théoriciens de Daech qui –faut-il le rappeler ?- l’avaient déjà « expérimenté » le 22 décembre 2014. Mais qui s’en souvient encore aujourd’hui ?...

            Ce jour là, un individu au doux nom de Nacer Benabdelkahder, au volant d’une voiture bélier avait foncé, à Dijon, dans la foule, fauchant 13 personnes devant un abribus. Il fut interpellé par la police en criant : « Allah Akbar ! »… La leçon ne fut pas retenue… Et si elle ne le fut, c’est parce que la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarrare, se refusa à qualifier cette agression « d’attentat islamiste », arguant que cet individu avait fait de nombreux séjours en hôpital psychiatrique en 2001 et 2014. Il n’était donc, à ses yeux, qu’un « déséquilibré ».

            Comble de perversion dans ses propos, elle avait ajouté que si ce dernier avait crié à plusieurs reprises « Allah akhbar », « c’était pour se donner du courage ! » (sic)… Et c’est un tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, domicilié à Nice, connu des services de police qui, probablement « pour se donner du courage », a reproduit le mode du « camion tueur» utilisé sur la foule le soir du 14 Juillet 2016, faisant 86 morts et plus de 200 blessés… En réalité, il ne faisait, à son tour, que mettre en pratique cette recommandation djihadiste publiée le 11 octobre 2010 dans la deuxième édition du magazine en langue anglaise d’AQPA, « Inspire », qui proposait aux musulmans américains plusieurs façons de mener des attaques terroristes y compris en utilisant un camion… AQPA étant la branche d'Al-Qaida au Yémen qui a revendiqué l’attentat de « Charlie Hebdo ».

            Cet article intitulé « La meilleure machine pour faucher » suggérait d’utiliser un « camion comme faucheuse, non pas pour faucher l’herbe mais pour faucher les ennemis d’Allah » en ces termes :

            « Pour obtenir le carnage le plus grand, vous devez parvenir à la vitesse la plus élevée, tant que vous conservez le contrôle de votre véhicule, afin de maximiser votre inertie et d’être en mesure de frapper autant de personnes que possible dès la première lancée. N’oubliez pas que, dès que les gens comprendront ce que vous faites, ils vont se disperser et courir dans toutes les directions pour se protéger. Ils vont chercher à se planquer là où aucun véhicule ne peut les atteindre. C’est pourquoi il est important de préparer votre trajectoire à l’avance.

            Le lieu idéal est celui où se trouvent un nombre maximal de piétons et un nombre minimal de véhicules. En fait, si vous pouvez atteindre des espaces piétonniers, comme il y en a dans certaines zones du centre-ville, cela serait idéal. Il existe certains lieux fermés aux véhicules à certains moments en raison des gens qui grouillent. Si vous pouvez vous procurer des armes à feu, emportez-les avec vous pour pouvoir finir le travail si votre véhicule est immobilisé pendant l’attaque. »

Et de conclure par cette ultime recommandation : « Après une telle attaque, nous pensons que vous aurez beaucoup de mal à vous échapper de manière sûre sans être reconnu. Aussi cela doit être considéré comme une opération martyre. C’est une voie à sens unique. Vous continuerez à vous battre jusqu’au martyre. Vous commencez votre voyage dans ce monde et à la fin, vous êtes auprès d’Allah. »

C’est exactement ce mode opératoire qui fut utilisé à Nice, Berlin et Londres…

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Article extrait du livre : «  TERREUR ISLAMISTE »

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –  

6 juillet 2017

JEAN-JACQUES SUSINI

Les uns après les autres nous quittent. iL s'en est allé ce lundi 3 juillet, Jean-Jacques Susini, créateur en février 1961 à Madrid de l'OAS, avec Salan (†), Lagaillarde (†) et Ortiz (†). Ses obsèques auront lieu demain vendredi à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

jean-jacques-susini

Par Manuel Gomez du 5 juillet 2017

            Jean-Jacques SUSINI, l’un des derniers « patriotes » de l’Algérie Française, membre fondateur de l’OAS, nous a quittés ce 3 juillet 2017.

            Je l’ai rencontré pour la première fois derrière les barricades d’Alger, en janvier 1960, elles avaient été organisées par lui-même en compagnie de Pierre Lagaillarde et Joseph Ortiz.

            Né à Alger le 30 juillet 1933, son père, qui était cheminot, fut le fondateur de Force Ouvrière Algérie et ne cachait pas son attachement à l’indépendance du pays.

            Jean-Jacques était alors président de l’Association Générale des Étudiants d’Algérie.

            Arrêté après la reddition des barricades et transféré à la prison de la Santé, à Paris, il profitera d’une permission de sortie pour s’évader et rejoindre l’Espagne.

            Je l’ai retrouvé à Madrid, en mars 1961, lorsque je me suis rendu, sur ordre de M. Georges Bidault, afin de lui rendre compte de la création de l’OAS (Organisation Armée Secrète), à laquelle Susini participait avec le général Raoul Salan, Pierre Lagaillarde, Joseph Ortiz, le capitaine Ferrandi et quelques autres.

            Jean-Jacques Susini rejoindra Alger, en compagnie du général Salan et du capitaine Ferrandi, le lendemain de la naissance du « putsch des généraux », donc le 23 avril 1961.

SusiniOAS

            Il sera membre du Conseil Supérieur de l’OAS avec le général Gardy, le colonel Godart, le colonel Gardes et le docteur Jean-Claude Pérez.

            Susini sera chargé de diriger le service d’action psychologique. Il ne démentira pas ses contacts au plus haut niveau de l’Etat français et la complicité des services de contre-espionnage.

            Il jouera un rôle très important lors des derniers jours de l’OAS, et de l’Algérie française, en rencontrant les principaux représentants du FLN, Abderrahmane Farès et Chawki Mostefaï, missionnés par le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, qui acceptaient de reconnaître l’OAS comme unique « porte-parole » des Européens d’Algérie et cela contre l’avis des autres membres du Conseil qui estimaient, à juste titre, qu’il s’agissait de négociations sans avenir.

            Manipulé très certainement par Jacques Chevalier, le très libéral maire d’Alger (qui se convertira à la religion musulmane, après l’indépendance) « sous-marin » de la CIA et de Washington qui refusaient de voir l’Algérie indépendante tombée immédiatement sous le joug des Russes.

            Une trêve des attentats est instaurée dès le 1er juin 1962, après un accord total mais elle est sans lendemain car ces deux responsables du FLN sont mis sur la touche par Ben Bella et l’état-major de l’ALN qui prend les commandes et c’est la reprise de la « terre brûlée » jusqu’à la dernière heure.

            Jean-Jacques Susini fuit alors en Italie, le 20 juillet 1962, où il se « cachera » durant 5 années sous une fausse identité. Il est présumé être l’organisateur, avec Gilles Buscia, de l’attentat manqué contre de Gaulle, en août 1964 au Mont-Faron, près de Toulon.

            Par deux fois il sera condamné à mort par contumace par la Cour de sûreté de l’état.

            Quand on lui posa la question, lors de son procès : pourquoi vouloir attenter à la vie du général, vous qui avez été un fervent gaulliste et membre du RPF ? Susini répondit : « parce qu’il a été le responsable de tout ce qui nous est arrivé car nous avons cru en sa parole ».

            Amnistié une première fois, en 1968, par de Gaulle, Susini est arrêté en mars 1970, pour une affaire assez trouble d’attaque dans le but de récupérer une partie du « trésor » de l’OAS, il sera acquitté par la Cour d’Assises des Bouches-du-Rhône, après 16 mois de détention provisoire.

Dès sa libération, il est de nouveau interpellé en octobre 1972 car suspecté d’avoir enlevé le colonel Raymond Gorel, ex-trésorier de l’OAS, il sera une nouvelle fois acquitté après une détention provisoire de deux années.

            Et définitivement amnistié, en 1981, par François Mitterrand.

Manuel Gomez

Voir aussi "Les États-Unis auraient apporté leur soutien à l'OAS en 1962" (Documents déclassifiés)

Réponse à une lectrice de Riposte Laïque sur la réalité de l’OAS

courrierOAS

Retour "IN MEMORIAM"

2 janvier 2017

L’ALGÉRIE UNE BOMBE A RETARDEMENT

Inquiétant et étonnant communiqué de presse du "The Spectator (journal Anglais)!

            « L’Occident… ne peut que subir. S’il y a une explosion de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie seront déstabilisés. L’Europe sera confrontée à un mouvement de masse qu’elle ne pourra maîtriser. Le problème de Calais paraîtra bien minuscule en comparaison »

L’Algérie, une bombe à retardement pour la France et l’Europe. Comment l’Algérie pourrait détruire l’Europe, titre “The Spectator”.

            Si les prédictions de ce journal britannique se révèlent exactes, l’invasion migratoire que les Allemands ont connue en 2015, en accueillant 1 million de réfugiés, sera une broutille à côté du gigantesque tsunami que la France pourrait subir dès 2017.

            En effet, ce magazine, persuadé que la disparition de Bouteflika, 79 ans et gravement malade, entraînera un chaos généralisé dans tout le pays, envisage que les islamistes tenteront de prendre une nouvelle fois le pouvoir, après la sanglante guerre civile des années 1990 qui fit 150 000 morts.

            Il faut savoir que pour des raisons de la plus haute importance  le Président Algérien se fait soigner et suivre régulièrement en FRANCE  à  GRENOBLE à la Clinique Mutualiste par d'éminents professeurs reconnus dans toute l'Europe car celui-ci craint pour sa vie   en particulier par des groupes Islamistes en cas d'hospitalisation dans son propre Pays.

            L’Algérie est au bord de l’implosion. Incapable d’assumer son indépendance depuis 1962, elle a dilapidé l’héritage colonial, alors que son agriculture, ses infrastructures, son pétrole et son gaz, légués par la France, en faisaient le pays le plus moderne et le plus riche du continent africain avec l’Afrique du Sud.

            Hélas, divisions, rivalités claniques, corruption et incompétence, ont ruiné le pays. Le chômage des jeunes dépasse les 30% et le niveau de vie baisse régulièrement avec une population qui a quintuplé depuis l’indépendance.

            Tel est le bilan des prédateurs du FLN, aux commandes depuis plus d’un demi-siècle ! L’Algérie ne survit que par la rente pétrolière, qui représente 98% des exportations, 30% de son PIB et 60% des recettes budgétaires. Avec l’effondrement des cours du brut, le gouvernement puise dans ses réserves financières qui fondent comme neige au soleil.

            Une nouvelle explosion sociale comme dans les années 1980 est probable en 2017. Toutes les mises en garde du FMI, qui réclame des réformes structurelles, sont restées lettre morte. Le régime continue de se reposer sur la seule rente pétrolière.

            Les islamistes attendent leur heure. Avec le chaos libyen, ce sont d’énormes quantités d’armes et de munitions en provenance du pays voisin, qui circulent dans la clandestinité.

            De leur côté, les généraux guettent la fin de Bouteflika. Un coup d’État militaire est inévitable, selon le renseignement extérieur israélien. Ce coup de force mettrait tout le monde d’accord, tant les prétendants et les rivalités sont nombreux. Mais il n’empêcherait pas une seconde guerre civile contre les islamistes.

« The Spectator » écrit :

            "Une guerre civile algérienne créerait un grand nombre de réfugiés. Un analyste a dit attendre 10 à 15 millions de réfugiés à partir de l’Algérie. Compte tenu de l’histoire de ce pays, ils s’attendraient à être sauvés par une nation : la France…”

“Français, vous n’avez encore rien vu,  le pire viendra  bientôt !

Source "THE SPECTATOR" de décembre 2016

ob_89d704_fb-img-1494763552422

Voir aussi RL

Retour libres propos citoyens

20 mars 2017

ER RAHEL

Le centre de population d'Er Rahel est créé par un décret impérial du 2 septembre 1859, comprenant 20 feux et un territoire de 1000 hectares.

Lors de la création de la commune d'Aïn Témouchent en 1869, le centre de population d'Er-Rahel est compris dans cette commune, dans la section de Rio Salado.

Il en est détaché par décret du 17 janvier 1876, pour former une section de la commune de Lourmel, administrée par un adjoint spécial sous l'autorité du maire.

Son territoire s'accroit en 1880 de 2512 ha, et en 1884 Er Rahel accède au rang de commune de plein exercice.

Er-rahel 602

Er-rahel 604

Er-rahel 04

Er-rahel 03

Er-rahel 05

Er-rahel 500- La place

Er-rahel 501- La place

Er-rahel 06

Er-rahel 605

Er-rahel 501- La place

Er-rahel 601

Er-rahel

Er-rahel 01

Er-rahel 02

Retour villes et villages d'Oranie.

12 mars 2017

"LES HARKIS ET LA REPUBLIQUE"

Communiqué de Nouali Nasser, président de l’association

            L’association « Les Harkis et la République » appelle tous les harkis, enfants de harkis, Pieds-Noirs, sympathisants, amis et patriotes à assister au grand rassemblement prévu le 19 mars 2017 à 10h30, devant la statue du général de Gaulle – responsable de la tragédie des harkis et des PN - à Montpellier Odysseum.

Contacts

Abdallah Krouk 07 88 12 39 25

Nasser Nouali 06 89 17 25 70

Kadija Boulangeat : 06 74 88 96 10

harkis10

Voir l'article de José Castano : Les Harkis, ces oubliés de l’Histoire

Retour à tous les communiqués

 

12 janvier 2017

ISLAM… RELIGION CONQUÉRANTE

Par José Castano

« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman  (...) je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès » (Alexis de Tocqueville).

            Ce qui caractérise le plus la religion islamique, c’est qu’elle considère avec la plus grande assurance qu’elle est la « Révélation » ultime, que sa « législation » est la meilleure à laquelle le monde est invité à se soumettre et toutes les occasions sont bonnes pour rappeler ces principes immuables…

            Or, depuis la fin de la guerre d’Algérie, dans la plus totale négligence –voire, indifférence-, nous sommes passés, subrepticement, d’une religion, l’islam, à un système totalitaire, l’islamisme. Et aujourd’hui, sous nos yeux ébahis, nous constatons avec effroi combien la haine de l’Occident (qui ne cesse de croître) ramène les arabes vers l’Islam, un Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges…

            En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

            Aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’islam, un islam farouche, fanatique, comme aux premiers âges…

            Tous les pays arabo/africains « colonisés » ont lancé en leur temps la guerre au nom de la « démocratie », de la « liberté » et de « l’indépendance »…  Nous avons connu cela en Algérie… Les islamistes la prolongent dans cette croisade qui s’appelle le « djihad », que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la conscience humaine et la morale éprouve encore quelque peine à percevoir. Mais on ne la livre plus au nom des Evangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles… quand ce n’est pas pour tirer profit du commerce de la drogue, de la contrebande, des pillages et des prises d’otages ou, encore, donner libre cours en toute impunité, à de vils pulsions barbares.

            Car la raison de tant de violence est bien là ! Sous couvert de « guerre sainte », c’est de banditisme qu’il s’agit en réalité ! On rackette, on pille, on enlève, on viole, on martyrise et on tue par plaisir, par sadisme, par intérêt, par profit, par ambition... Et cette bestialité n’a qu’un but : assouvir ses bas instincts et alimenter le trésor de guerre du crime organisé au nom de Dieu.

            Qu’ils s’identifient Talibans, Al-Qaïda, Aqmi, Shebab, Boko Haram, Hamas, Hezbollah, Etat islamique, on bourre leurs cartouchières de munitions, mais on leur donne aussi une musette gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la haine en indiquant fallacieusement aux uns qu’ils se battent toujours pour les « mêmes misères » et aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au poing et bombes dans les valises (quand ce n’est pas sur eux), bâtir de nouveaux empires plus étonnants encore que ceux de la légende. Reviennent ainsi les terribles conditions humaines préconisées par la charia –la loi islamique-celles que nous avons déjà connues en Algérie : les hommes égorgés, décapités, émasculés, crucifiés, brûlés vifs ; les femmes violées, lapidées et vitriolées.

            Aujourd’hui, l’Islam est enfermé dans une étrange contradiction. Il est entré en guerre au nom d’on ne sait quelle soif de bonheur contre la seule partie du monde qui peut lui en offrir au moins un reflet : l’Occident. D’ailleurs, il ne trompe personne… C’est un faux prétexte ! Ce n’est pas de cela qu’il a soif… C’est de pouvoir !... C’est de puissance !... C’est de revanche !... Il garde à l’Occident une inépuisable rancune de l’avoir aidé à combler un retard dans lequel il s’est assoupi à un  moment capital de l’évolution de l’humanité. Et aveuglé par ce ressentiment, il ne voit pas qu’il ne peut attendre que de lui l’initiation qui lui permettra de refaire totalement ce retard, c’est-à-dire aidera les théologiens et les penseurs à rendre au message divin son véritable sens et sa véritable destination. Et cette rancune alimentée par les déclarations des chefs terroristes de tous bords qui appellent à la lutte armée, au djihad, les théories des révolutionnaires, les vaticinations mystiques des religieux –cette rancune là- se transforme en une haine monstrueuse et effrayante qui pousse jusqu’à une frénésie maladive les confuses nostalgies qui paralysent les peuples et les consument déjà. Ainsi, obsédés par la chimérique poursuite d’un rêve, ces peuples perdent jusqu’au sens de la liberté puisque l’anarchie qu’engendre leur intransigeance les met à la merci des « fous de Dieu ».

            Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Nous sommes ici –comme hier, en Algérie- en présence du plus monstrueux florilège du crime qui puisse se concevoir. Ce n’est pas de guerre –au sens conventionnel du terme qu’il s’agit- mais d’extermination ! De massacres perpétrés dans des conditions atroces sur des innocents. Les images qui représentent ces égorgements, ces décapitations, ces visages mutilés au couteau, ces corps déchiquetés, ces femmes vitriolées, lapidées après avoir été violées, reculent les limites assignées à l’horreur. Ni l’amour, ni les bienfaits ne suffiraient à vaincre ce fléau, car ces trésors prodigués pendant des mois, des années, seraient –comme hier, en Algérie- ramenés au néant par un seul cadavre abandonné la gorge ouverte au travers d’une piste ou pendu à l’entrée d’un village.

            Churchill s’est écrié un jour : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! ».

Dans cette logique, la guerre d’Algérie a produit des monstres tout aussi ignobles que ceux qu’il nous est donné de découvrir aujourd’hui et c’est parce que l’on s’est toujours désintéressé de ce douloureux passé que l’on voit, désormais, reproduites à l’identique, ressurgir tant de créatures du diable… et le diable n’apparaît généralement qu’à celui qui le craint.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s’éloignant de leurs textes tandis que l’Islam le fut en se rapprochant des siens » (Eric Conan)

Cet article est extrait du livre : Terreur Islamiste » (214 pages)

Terreur islamique -José Castano

 

Que l’on peut se procurer auprès des Publications José CASTANO

BP 67 - 34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19 euros franco de port.

Règlement à la commande.

-o-o-o-o-o-o-o-o-

 

 

Conférence sur « ISLAM, RELIGION CONQUERANTE »

Organisée par la Fédération Nationale des Rapatriés de GRENOBLE, cette conférence sera donnée par José CASTANO, Dimanche 19 Mars 2017, à 11hprécise à l'Hôtel EUROPOLE, 29, rue Pierre Semard – 38000 GRENOBLE

- Entrée gratuite –

Un repas (sur place)-facultatif- suivra la conférence

Renseignement et inscription : FNR, Chez M. J.M. CANIE – 110, Cours Berriat - 38000 GRENOBLE - Tél: 06 80 58 43 50  ou  04 76 54 15 34

Pour la bonne organisation merci de répondre avant le 10 mars 2017

Prix du repas : 25 euros, tout compris

Menu

Apéritif : KIR et Feuilletés

Salade de saumon et crevettes

Quasi de veau sauce morilles

Gratin dauphinois légumes

Fromage blanc

Omelette norvégienne

Vin et café compris

-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog –

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

27 février 2017

DISSOLUTION DE LA FEDERATION NATIONALE DES REPATRIES

Par José Castano

logo fede-nat-raparties

En Isère, une nouvelle page se tourne…

« Ö temps, suspends ton vol, et vous heures propices, suspendez votre cours » (Alphonse de Lamartine « Le Lac »)

            C’est, non sans une certaine émotion, que j’ai appris la dissolution prochaine de la section Grenobloise de la Fédération Nationale des Rapatriés actuellement dirigée par un homme d’exception : Louis METERT.

            Cette association fondée par le général Edmond JOUHAUD fut de toutes les batailles, de toutes les commémorations. Son but : « Sauvegarder la mémoire de l’Algérie française et de ses martyrs ». Mais le temps a fait son œuvre… Les « départs » se sont inexorablement succédé, les tempes ont blanchi et les rides se sont creusées…

            « Vous seuls m’enserrez, souvenirs adorés. Vous seuls échappez aux fatigues du temps ».

            La vie est une chose étrange. Vivre, c’est peiner et souffrir jusqu’au moment où le destin frappe à notre porte ou que la vieillesse s’appesantit sur nous et que, las, nous laissons tomber nos mains sur les cendres froides des feux éteints.

            C’est dans la souffrance que l’enfant aspire sa première bouffée d’air et dans la douleur que, devenu vieux, il exhale son dernier soupir. Ainsi va la vie…

            A la FNR de Grenoble, on compte désormais ses derniers « résistants »… Depuis un an le Bureau s’est réduit et il n’y a plus que 3 administrateurs. Les rangs des adhérents s’amenuisent également et ne comptent plus que 61 cotisants. Au mois de Mars, la « Maison du Rapatrié » va clore toute activité et s’ouvrir à d’autres associations…

            Avec la fin de la FNR, c’est une nouvelle page qui se tourne… une de plus… C’est aussi la mémoire d’un peuple qui, inéluctablement, disparait…

            Le carré d’adhérents pugnace et tenace qui la fait vivre, représente les derniers témoins de la présence française en Algérie. Etrange destinée que celle de ces « résistants » issus d’une terre qu’ils ont aimée, défendue et qui n’existe plus…

            Dans leur cœur, ils conserveront à jamais les images, les senteurs, l’accent, les rêvesde « leur Algérie »… le paradis perdu de leur jeunesse et de leurs illusions.

            « Entrez mes souvenirs… Revenez ! Vous aussi rendez-moi vos sourires, vos longs soleils, votre ombre, et vos vertes fraîcheurs… »

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 


DIMANCHE 19 MARS 2017

Assemblée Générale extraordinaire de la FNR

Elle se tiendra à 10h30 à l’hôtel Europole  de GRENOBLE (derrière la gare) pour décider du devenir de la  FNR. Vous voterez soit :

- Pour la dissolution de la FNR ou Pour la mise en sommeil de la FNR.

            Pour la bonne organisation merci de nous indiquer avant le 10 Mars 2017 si vous assisterez à cette assemblée générale extraordinaire, à la conférence et au repas qui suivront cette réunion, au prix total de 25 euros.

            En remerciant les non adhérents de venir, nombreux, nous apporter leur soutien et donner leur avis. Eux seuls pourraient par leur adhésion changer le cours de la destinée…

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

«  TERREUR ISLAMISTE »

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Conférence sur « ISLAM, RELIGION CONQUERANTE »

Organisée par la Fédération Nationale des Rapatriés de GRENOBLE, cette ultime conférence sera donnée par José CASTANO, Dimanche 19 Mars 2017, à 11h à l'Hôtel EUROPOLE, 29, rue Pierre Semard – 38000 GRENOBLE

- Entrée gratuite –

Un repas (sur place)-facultatif- suivra la conférence

Renseignement et inscription : FNR, Chez M. J.M. CANIE – 106, Cours Berriat - 38000 GRENOBLE -

Tél: 06 80 58 43 50  ou  04 76 54 15 34

Pour la bonne organisation merci de répondre avant le 10 mars 2017

Prix du repas : 25 euros, tout compris

Apéritif : KIR et Feuilletés

Salade de saumon et crevettes

Quasi de veau sauce morilles

Gratin dauphinois légumes

Fromage blanc

Omelette norvégienne

Vin et café compris

Cliquez sur : ISLAM… RELIGION CONQUÉRANTE


     « Les témoins sont le sel d’un pays. De près, ils brûlent la peau, car personne n’a envie de les entendre. Mais ils persistent, solitaires et tristes, accrochés à leur mémoire. Ils attendent leur heure. Ils possèdent la résistance du grain de sable. C’est la dernière responsabilité qui nous incombe : éviter que nos enfants aient un jour les dents gâtées par les raisins verts de l’oubli. Ecrire et raconter inlassablement, non pour juger mais pour expliquer. » Commandant Hélie de Saint Marc

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Mon blog cliquer sur : - Mon blog – 

Mes ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

3 mai 2017

COMPTE RENDU DE LA CÉRÉMONIE DU 26 MARS 2017 A PARIS

MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE A PARIS.

Par Nicole Ferrandis

            26 mars 2017, la date anniversaire du massacre de la rue d’Isly tombant un dimanche, la cérémonie d’hommage et de recueillement avait été fixée exceptionnellement en fin de matinée.

            Nous avions le privilège, cette année, de bénéficier d’une véritable journée printanière. Dès 10h30, les Porte-drapeaux se pressaient de part et d’autre du Mémorial. Ils étaient douze, représentant l’Union national des Parachutiste, l’Union  national des Combattants, le Cercle National des Combattants, les E.M.S.I., les Médaillés militaires du Calvados   et les deux Porte-étendard du Commando Georges.

            Les membres de l’UNP, étaient accompagnés cette année du nouveau Président de l’U.N.P. Paris, succédant au fidèle M Mercier toujours discrètement présent. Arborant fièrement leur béret rouge, ils formaient une haie d’honneur.

            Face au Mémorial, les familles de victimes  Cazayous, Ferrandis, Mesquida, Puigcerqver, et Torres étaient entourées de nombreux adhérents de l’association des familles des victimes, des Généraux F. Meyer et G. Faivre, du Directeur des Mémoriaux nationaux en Ile de France, M Grande, des représentants du monde associatif.

            M Saint-Macary Président Général de l’UNC et M Gérard Colliot, Vice-Président national,  Roger Saboureau, pour le Secours de  France, Michel de Rostolan  président du Cercle Renaissance.

            Pour les associations de Harkis,  Mme Z. Bourroughat, M A. Goudjil (A.A.F.P.A.), M. Guerfi   (U.N.H.), M L. Bellifa (ANFONAA),  J.C. Kaddour (Harkis 54-Soldats de France),

            Pour les associations « pieds-noirs, M J.F. Vallat et M. Chavrondl’ier (MAFA), Mme Ducos-Ader (GDFDA), MM Larmande et Dimech (Cercle Algérianiste de Neuilly), M. Lévy (GNPI), MM Roig et Ducrocq (Amicale des Anciens de Ben Aknoun), M R. Soriano et H. Vauclair (ANFANOMA  Caen) et M Y. Sainsot, président national de l’ANFANOMA.

            M Sainsot présentait brièvement le déroulement de la cérémonie et donnait la parole à  Mme Nicole Ferrandis qui prononçait une allocution rappelant que cette année marquait le 55ème anniversaire de la fusillade.  Elle terminait en associant à cette cérémonie de recueillement les victimes du 5 juillet, les disparus, les harkis, les civils et miliaires tombés après l’abandon national du 19 mars.

La liste des Morts tombés rue d’Isly, défilait au même  moment sur la colonne centrale.

            Les Participants étaient invités à déposer les fleurs qu’ils avaient apportées, puis les responsables d’associations  ANFANOMA, MAFA et GDEA, A.A.F.P.A., U.N.H.,  U.N.P., U.N.C., et celle des  Familles des Victimes étaient appelés à déposer leurs gerbes devant la colonne centrale.

            La sonnerie aux Morts retentissait, suivie de la minute de silence Puis éclatait la Marseillaise, suivie du Chant des Africains, entonné par la foule.

            Pour terminer cette émouvante cérémonie,  Personnalités et Présidents étaient invités à remercier les Porte-drapeaux. Comme d’habitude, de nombreux  touristes, se dirigeant vers la tour Eiffel située à deux pas, ou en revenant, intrigués par l’importance du rassemblement,  venaient se renseigner sur les raisons de cette cérémonie.

            La messe traditionnelle était célébrée le lendemain, lundi 27 mars à 18h30, en l’Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet. La statue de Notre-Dame d’Afrique, veillant sur la plaque dédiée à tous ceux tombés pour l’Algérie Française, avait été installée dans le chœur. L’assistance était nombreuse et recueillie, comme d’habitude.   La cérémonie se termina par la reprise en chœur du « Chez nous Soyez Reine », ce superbe chant qui a bercé notre enfance.

            Sur le parvis, nos amis du Chœur Montjoie Saint-Denis étaient fidèles au rendez-vous et lançaient à pleins poumons le chant des Africains, repris par la foule enthousiaste.

            C’était une belle, une très belle messe ! 

INTERVENTION DE NICOLE FERRANDIS DU 26 MARS 2017 AU MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE

Chers Compatriotes, chers Amis,

Merci d’être une fois de plus à nos côtés.

Merci d’être là, comme chaque année depuis le 26 mars 2010, devant ce Haut lieu de la Mémoire Nationale qui accueille désormais nos Victimes.

Souvenons-nous, il y a plus d’un demi-siècle que des Français ont été assassinés parce qu’ils voulaient rester Français sur une terre française.

Un demi-siècle... Mais  nous  sommes toujours là, fidèles à leur Mémoire mais aussi fidèles à notre histoire. Car nous sommes les témoins d’un drame historique et nous devons en cette qualité continuer à raconter ce que fut ce crime totalement occulté pour lequel jamais personne n’a demandé pardon...

Rappelons-nous ! Quelques jours après les accords d’Evian et du prétendu cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962, une manifestation pacifique était organisée pour apporter soutien et amitié à un autre quartier d'Alger qui subissait un véritable blocus.

Solidarité, c’est bien en son nom que cette manifestation a été décidée,  c’est en son nom que des hommes, femmes, enfants, vieillards drapeaux tricolores à la main marchent par ce bel après-midi de printemps. Le ciel est bleu, il fait beau,  que pourrait-il se passer ?

Il est 13H30 tout va bien.

En chemin les algérois rencontrent bien des barrages  mais qui s’écartent pour les laisser passer. Rien n’est fait pour les dissuader de continuer leur marche. Des rues sont bien bouclées, mais d’autres sont ouvertes et elles convergent toutes vers la rue d'Isly.

Il est 14H50,  rue d'Isly  les manifestants se trouvent face à des soldats lourdement armés avec casque  et fusil mitrailleur, qui, sans la moindre sommation ouvrent le feu..

Dès la première rafale, les algérois courent. Certains se jettent au sol tentant  de se protéger, d’autres  se recroquevillent derrière les colonnes de la grande Poste, contre les façades des magasins,  certains  arrivent jusqu’à l’entrée d’immeubles.

Mais les tirs continuent, vers les corps étendus sur la chaussée, les balles  frappent... dans le dos...   Des blessés seront achevés. La folie meurtrière va durer de longues minutes...  12 minutes ...

Plus tard, les voitures de pompiers, les ambulances seront prises elles aussi pour cibles.

A 18 heures  à la morgue 46 corps sont étendus. Quelques jours après  des blessés succomberont à leurs blessures augmentant le chiffre des victimes dont on ne saura jamais le nombre exact.

Mais l’acharnement contre elles  ne s’arrête pas avec leur mort. Les gerbes de fleurs déposées en hommage   sur  la façade du Crédit foncier, seront arrachées et piétinées.

Les cérémonies religieuses interdites, les corps  amenés directement  dans les cimetières par camions  militaires ajoutent encore l’inhumanité à la sauvagerie, comme si besoin était.

Les victimes de la rue d'Isly ont précédé dans la mort les harkis désarmés, livrés à l’ennemi, torturés et massacrés... Puis viendra le tour des Oranais, victimes de la chasse à l’homme, le 5 juillet 1962.

En ce jour de recueillement,  nous pensons à tous nos compatriotes défunts et nous les  associons  à cette cérémonie d’hommage.

Dans quelques instants, la sonnerie aux Morts va retentir, auparavant sera égrenée la liste de nos Morts. Cette liste est partielle, nous le savons. Dans le contexte du moment, par peur des représailles, toutes les familles n’ont pas osé déclarer la cause réelle du décès de leur proche…

Du moins cette liste est-elle indiscutable. Elle peut toujours être complétée. L’affichage de ces noms constitue un premier pas, essentiel, obtenu par notre Association des Familles des Victimes.

Notre Mission n’est pas achevée pour autant :

Nous n’avons toujours pas obtenu l’aveu officiel, la reconnaissance de responsabilité et de la dette morale de la Nation.

A toi Renée,

A vous tous

Fernand, Tayeb, Jeanine, Emile, Pauline, Georges, Jacqueline, Domingo, Michèle, Joachim,  Elie, à vous chers parents tombés il y a 55 ans, le lundi 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger, vous êtes toujours présents en nos cœurs.

Quelques photos pour se souvenir

26 mars 2017-1

26 mars 2017-2

26 mars 2017-3

26 mars 2017-4

26 mars 2017-5

26 mars 2017-6

26 mars 2017-7

26 mars 2017-8

26 mars 2017-9

Retour aux commémorations

 

21 février 2017

COMMUNIQUÉ DU CERCLE DE CITOYENS PATRIOTES

 

Cercle des citoyens patriotes-logo

Lettre ouverte à Emmanuel MACRON

Monsieur,

            Votre prénom signifie "Dieu avec nous" ! Sans doute ne le saviez-vous pas ! Et pourtant vous avez osé à Alger prononcer cette phrase scandaleuse : " La colonisation fait partie de l'histoire Française. C'est un crime contre l'humanité ! C'est une vraie barbarie."

            Le moins qu'on puisse dire est que cette injure publique portée à la France durant votre petit déplacement clientéliste de boutiquier électoral ne fait pas de vous un ami du Peuple Français que vous avez le 15 février trainé dans la boue et traité plus bas que terre !

            Il n'excusera et ne pardonnera jamais cette souillure inacceptable de "crime contre l'humanité" !"

Vos propos outranciers, génocidaires sont purement et simplement intolérables car vous falsifiez ignoblement l'histoire ; de même lorsque vous prétendez qu'il n y a pas de culture Française pour vendre votre vivre ensemble en détruisant la France ancestrale !

            Visiblement ou vous êtes un illettré ou vous êtes un menteur ! Dites donc la vérité, l'entière vérité !

Parlez des crimes odieux perpétrés par les Barbaresques avant 1830 !

Parlez d'une terre chrétienne dont les chrétiens ont été "génocidés" par des gens haineux de votre espèce !

Parlez du 5 juillet 1962 à Oran! !

            Allez donc vous présenter en Algérie mais de grâce oubliez la France ! Vous êtes à jamais indigne de la moindre fonction publique dans notre pays, vous qui portez outrage au Peuple Français.! Alors, en d'autres temps, oui Toulon vous aurait montré la voie du bagne pour haute trahison !

            Aussi, j'appelle chaque Français digne de ce nom à porter plainte contre vous pour injure publique à la France et à son Peuple.

Christian PIQUEMAL Président du Cercle de Citoyens patriotes

Télécharger le communiqué officiel


Qui est le général PIQUEMAL ?

GPiquemal1

Le Cercle de « Citoyens-Patriotes » vous prie de bien vouloir lui faire l’honneur de votre présence à la conférence donnée par son Président, le Général de Corps d’Armée, Christian PIQUEMAL, le 25 Mars 2017, 15 H, au cinéma « NAUTILUS » (au-dessus de la Mairie) – 16, bd Joffre ou av de la gare Albert Dubout – 34250 PALAVAS LES FLOTSRive gauche –

Entrée gratuite – Parkings face à la Mairie et à la Poste –

Renseignements auprès du délégué du CCP 34 : José CASTANO – Tel. 04.67.17.15.58 (AM)

Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

Tous les patriotes sont les bienvenus

Retour à tous les communiqués

19 février 2017

COMMUNIQUE ANFANOMA-LETTRE OUVERTE A E.MACRON

ANFANOMA

Association  Nationale des Français d’Afrique du Nord, d’Outre- Mer et de leurs Amis

4 rue des Arènes -  75005 PARIS

Tel 01 61 35 12 74 - anfanoma.nationale@wanadoo.fr

LETTRE OUVERTE

 17 février 2017

Monsieur Emmanuel MACRON « En Marche » BP 80049 94801 VILLEJUIF

Monsieur,

Comme la plupart de nos politiciens, pour qui le chemin de Damas passe désormais par Alger, et comme presque tout aspirant Calife, vous avez cru devoir vous incliner sous les fourches caudines de la repentance, battant votre coulpe pour être adoubé.

Vos déclarations soigneusement préparées et plusieurs fois répétées  en Algérie, avant ou après vous être recueilli devant le Monument aux Martyrs, comme si vous étiez déjà un chef d’Etat en visite officielle, étaient censées caresser vos interlocuteurs « dans le sens du poil ». Elles ont déclenché un tollé général auquel vous ne vous attendiez certes pas de ce côté de la Méditerranée, tant dans les milieux Rapatriés qu’Anciens Combattants.

Juger en 2017 ce qui s’est passé entre 1830 et 1962, sans tenir compte du contexte, des contentieux antérieurs et des mentalités de l’époque relève de la pure idéologie.

Le faire sur le territoire de l’ancien adversaire est déshonorant  pour un candidat à la Présidence de la République française. Vous avez sûrement été raillé en coulisse par un peuple qui méprise l’homme sans honneur, sans dignité et que la misère actuelle rend plus soucieux de visas que d’excuses.

L’Histoire est un domaine où la réflexion, la pondération sont indispensables, qualités indispensables aussi aux responsabilités auxquelles vous aspirez. Sachez qu’il a existé plusieurs sortes de colonisation. La française n’a rien eu de commun avec l’anglaise ou l’espagnole…  Vous avez sans doute rencontré quelques Indiens en Amérique ou Aborigènes en Australie, ceux qui ont échappé à l’éradication. L’œuvre française en Algérie, menée par nos aïeux a été tout autre chose. Apprenez aussi que les Arabes, bien avant  nous, ont été aussi des colonisateurs sur les territoires aujourd’hui algériens et que les crimes barbares, ils les ont commis par centaines de milliers contre les Chrétiens et les Juifs, puis plus tard contre les Pieds-noirs et les Harkis. Nous tenons à votre disposition quelques documents sur ce thème.

Sachez, Monsieur, que les Français rapatriés ont suffisamment souffert du terrorisme là-bas pour ne pas en vouloir ici, pas même du terrorisme de la pensée que votre conduite nous fait craindre.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments de révolte.

Le Président, 

Yves Sainsot

Télécharger la lettre en PDF

Retour à tous les communiqués

15 février 2017

COMMUNIQUÉS DE PRESSE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL DU 15, 17, 21 et 28/02/2017 suite au discours d'Emmanuel Macron

Logo

DEPOT DE PLAINTE CONTRE EMMANUEL MACRON DU 21 /02 / 2017

DEPOT EFFECTIF DU CERCLE CONTRE EMMANUEL DU 28 / 02 / 2017

Logo Cercles algérianistes

Cercle algérianiste national

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire

des Français d'Algérie.

Communiqué de presse du 15 et du 17 février 2017

A Alger, Emmanuel MACRON insulte la mémoire des Français d'Algérie et s'enfonce dans la repentance.

            Emmanuel MACRON voulait innover en politique, avoir une approche nouvelle et parler vrai. Son voyage à Alger n’aura été qu’une resucée de ce qu’ont fait à peu près tous ses prédécesseurs, venus chercher l’adoubement électoral du président BOUTEFLIKA, en déclarant que la colonisation est un acte de barbarie et un crime contre l’Humanité.

            En affirmant qu’en Algérie, la France avait commis des crimes terribles, de la torture et de la barbarie, Emmanuel MACRON est tombé dans le travers habituel de la repentance à sens unique, qui condamne sans appel l’œuvre des Français d’Algérie, profondément attachés à leur terre natale.

            L’histoire ne s’écrit pas en noir et blanc, telle que la pensée unique à laquelle semble se rallier Emmanuel MACRON, voudrait nous le faire croire. Les Français d’Algérie n’ont pas à rougir de ce qu’ils ont été.

            Ils n’ont pas à s’excuser des souffrances qu’ils ont endurées, des drames qu’ils ont connus et des milliers d’assassinats qu’ils ont subis.

En fait de langage de vérité, Emmanuel MACRON n’a développé qu’une pensée dogmatique sans originalité et qui ne vise, sans aucun esprit critique, qu’à la reconnaissance d’une seule catégorie de victimes, d’une seule vision de l’Histoire.

En cela, rien ne distingue Emmanuel MACRON de François HOLLANDE, qui déclarait lui aussi à Alger, que toutes les vérités devaient être dites, en occultant comme vient de le faire Emmanuel MACRON, le drame des Harkis et celui des Pieds-Noirs.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Télécharger le communiqué au format PDF

Télécharger l'APPEL à la MOBILISATION contre les provocations d’Emmanuel MACRON à Alger

 

Association culturelle des Français d'Afrique du Nord

1 rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23

Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.fr

Site du cercle :  www.cerclealgerianiste.fr

Retour à tous les communiqués

Publicité