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12 décembre 2018

HAINE ENVERS LES HARKIS

Boudjedra et L’Huma imbattables !

Boudjedra

Rachid Boudjedra

Par JEAN MICHEL WEISSGERBER

Colmar, le 8 décembre 2018

            J’ai récemment ciblé Jérôme Fourquet et le site Causeur qui se sont permis de jeter la suspicion sur la communauté harkie sous prétexte que certains jeunes seraient perméables à la propagande islamiste, voire s’engageraient comme djihadistes. Rachid Boudjedra, un nabot et scribouillard, et L’Humanité, eux, ne s’encombrent d’aucune précaution pour vomir leur haine à la fois anti-française et anti-harkie et pour insinuer que les descendants de harkis participeraient en nombre à la geste djihadiste.

           Qu’on en juge par cet extrait du quotidien précité – édition du 7 novembre 2018 - où sous le titre « Rencontre », l’excité Rachid Boudjedra se déchaîne : « En France, il y a aussi ce sentiment d’avoir été trahi chez les descendants des immigrés qui ont participé à la reconstruction de ce pays (NDLR : la France)… et chez les descendants des harkis dont la « saga » lamentable et criminelle dans le pays d’origine s’est soldée par un accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France. Eux aussi avaient à se venger de la France tutélaire : l’islamisme violent a été le lien nodal où ils allaient reprendre pied, retrouver leurs racines et s’accrocher à un texte, le Coran ».

           « Saga lamentable et criminelle », est-il possible d’être plus outrancier ? « Accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France », de la part de qui ?, si ce n’est des pourfendeurs de l’Algérie française et en particulier parmi eux, les Staliniens en tête de la meute (voir ma contribution sur Riposte laïque du 25 octobre 2016 « Pro-migrants aujourd’hui, anti-rapatriés hier »).

           Cette prose sectaire et haineuse sous couvert d’indépendantisme, d’anticolonialisme et de soutien indéfectible au FLN, qui donne la nausée, est récurrent chez les adeptes de cette grande religion (politique) d’amour, de tolérance et d’ouverture constituée par l’Internationale communiste qui a abouti, entre autres, au goulag, au Longaï et à l’enfer khmer rouge.

           Je voudrais attirer l’attention de tous sur la perversité intrinsèque des rédacteurs de ce quotidien fort mensongèrement intitulé « L’humanité ». Si je ne dénie nullement aux communistes le droit de se proclamer anticolonialistes et progressistes, je pense qu’ils sont grandement coupables non seulement du fait qu’ils manient l’invective avec une morgue sans égale mais aussi qu’ils ne cèdent et ne cèderont jamais la parole à leurs contradicteurs. Pour ceux qui est de la question harkie, leur attitude est d’autant plus choquante qu’ils rejoignent et amplifient un mépris et une stigmatisation déjà très répandus.

           Aussi, j’aimerais citer en contrepoint deux organes de presse, aux antipodes l’un de l’autre : Lutte ouvrière et Rivarol, dans lesquels des sentiments peu amènes envers les harkis s’expriment plus ou moins périodiquement. A notre gauche, un peu  (c’est un euphémisme !) extrême même, Lutte ouvrière. Ce journal cède la parole à des défenseurs des harkis, par exemple dans son édition du 28 décembre 1984 où s’étalait sur une page entière l’argumentaire du Conseil National de Réflexion et de Coordination des Associations de Musulmans Français critiquant ce qu’il estimait être une complaisance d’Arlette Laguiller envers le général De Gaulle et sa politique algérienne. Lutte ouvrière reconnaissait d’une part le caractère peu démocratique du pouvoir algérien mais surtout le « droit des musulmans français à obtenir réparation des injustices commises à leur égard par le gouvernement français ». Même si L.O. s’égare passablement par la suite en évoquant un prétendu droit pour les harkis à « obtenir la nationalité algérienne » (1) et, je cite encore, « le droit de retourner en Algérie », il n’en demeure pas moins qu’elle exprime des sentiments favorables de compréhension d’un problème qu’elle a au moins le mérite de prendre en considération.

           Il en est de même pour Rivarol, hebdomadaire, à ma droite, un peu extrême également et quelque peu « racialiste ». Bien que les anciens de Rivarol fussent de tendance très Algérie française, au point pour l’un d’entre eux d’avoir prôné le transfert de la capitale française de Paris à Alger, au fil des ans, des avis d’une certaine animosité s’expriment envers la communauté harkie, « coupable » non seulement de ne pas être d’extraction métropolitaine mais au surplus de ne pas être chrétienne ou de ne pas se convertir suffisamment à cette religion (2). Dans l’édition du 13 septembre 1991, un certain Philippe Gautier souligne peu élégamment que les fils de harkis sont demeurés avant tout des Arabes et des musulmans. Cela m’a permis de lui répliquer dans l’édition du 20 septembre 1991 (3).

           Rivarol adopte une attitude encore plus tranchée à l’encontre d’autres Français musulmans, eux également suspects car trop marqués par leur « exogénéité » : les Mahorais. Non seulement l’hebdomadaire publie mes très nombreuses protestations mais encore bien mieux son édition du 29 avril 2011 n’hésite pas à céder la place au fougueux Marc Georges qui pourfend, je cite, « un racisme qui ne dit pas son nom », par un texte sans équivoque « Mayotte et l’extrême droite anti-française ». L’Humanité, elle, c’est  l’extrême gauche anti-française !!

           Dès que se profile une question mémorielle ayant trait à la colonisation, nos « cocos » de service entrent en transe. Faut-il seulement rappeler le rôle exécrable joué par les tenants du P.C. affublés d’un F également mensonger lors de la « béatification » du traître Maurice Audin par Jupiter.

           A la moindre occasion, des tombereaux d’injures s’abattent sur l’armée française et les accusations les plus graves sont proférées. Ainsi, selon la journaliste Rosa Moussaoui, les soldats français auraient commis en Algérie des viols en masse (sic !). Cf édition de L’Huma du 4 octobre 2018 (4). La souveraineté française est systématiquement remise en cause lorsqu’il s’agit du cent-unième département français ou de la Nouvelle Calédonie.

           Dans un éditorial des 17 et 18 novembre 2018 intitulé « Ne laissons pas étrangler L’Humanité », le député P.C. (F ?) Patrick Le Hyaric ose proclamer : « L’humanité est l’un des piliers du pluralisme des idées et de la presse. S’amputer de son existence revient à amputer la démocratie elle-même ». M. Le Hyaric ne manque pas de toupet en n’hésitant pas à écrire cela. C’est en fait un outil qui œuvre puissamment à l’abaissement de notre pays et même à son démembrement. Il est d’ailleurs scandaleux que ce journal ait obtenu et obtienne encore une subvention gouvernementale. Il faudrait que cessent également les abonnements souscrits par les collectivités locales qui constituent des encouragements à la sédition (sécession de Mayotte et de la Nouvelle Calédonie, et de départements largement sous l’emprise de l’islamisation comme la Seine-Saint-Denis). La mort largement prévisible de L’Humanité ne me fera pas verser une seule larme. Je lui souhaite tout au plus un sursaut de lucidité démocratique avec une bouffée d’air pluraliste tout en n’y croyant guère, par expérience, hélas.

Jean-Michel Weissgerber

(1)   Manifestement, le rédacteur de ce passage ne connait rien aux dispositions régissant le Code de la nationalité algérienne qui font que les harkis eux-mêmes n’ont jamais perdu la nationalité algérienne.

(2)   Evidemment, je ne mésestime pas la présence, comme dans tout groupe humain, de brebis galeuses parmi les jeunes de la communauté qui, par ailleurs, sont trop souvent apathiques dans la défense de l’honneur des harkis, mais reconnaissons que ce dernier point ne leur est pas particulièrement propre. Précisons par ailleurs que certains harkis et nombre de Kabyles se sont convertis au christianisme ou sont agnostiques.

(3)   Ma lettre est évoquée dans l’ouvrage de référence de Mohand Hamoumou « Et ils sont devenus harkis » (Fayard, 1993).

(4)   J’ai déjà pointé cette assertion particulièrement fourbe mais jusqu’à ce jour cela n’a guère semblé émouvoir grand monde.

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15 septembre 2018

COMMUNIQUÉ ANFANOMA - AFFAIRE MAURICE AUDIN

 

affaire Maurice Audin RED

Voir le communiqué en PDF

Le 14 septembre 2018

Affaire Maurice  AUDIN ! Une vision partisane de la guerre d’ALGÉRIE

            Le Président MACRON a demandé Pardon à Mme Vve AUDIN pour la mort de son mari, jeune  mathématicien,  arrêté  en  1957  pour  avoir  choisi  d’apporter  un  soutien  actif    aux terroristes qui se déchainaient alors à Alger. Il lui a remis une déclaration « reconnaissant au nom de la République française que le militant communiste avait été torturé puis exécuté ou mort sous la torture. Il reconnait aussi que si sa mort est, en dernier ressort,  le fait de quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement institué ».

           Toute guerre est par essence violente et cause de débordements. Celle d’Algérie n’a pas échappé à la règle, que ce soit du côté français et moins encore du côté « algérien ». Dans un tel contexte, les  excès franco-français n’ont pas manqué : la lumière ne doit pas se focaliser sur un événement particulier, quelle qu’en puisse être la gravité.

           Le 26 mars 1962, une unité de l’armée française ouvrait le feu sur une foule pacifique, défilant  derrière  des  drapeaux  français.  Ce  massacre  public,  ordonné  à  une  troupe  non qualifiée et choisie pour cela, a causé 49 morts officiellement identifiés et plus de deux-cents blessés : près de deux-cent cinquante victimes, toutes innocentes ! Qu’en pense le Président MACRON ? Quelles mesures de réparation morale envisage-t-il de prendre ? La question reste posée.

           Les agissements des polices parallèles, des « Barbouzes » -autant de secrets de polichinelle – seront-ils un jour dénoncés ? Les lâchetés, complicités, abandons en tout genre, refus de protection des populations civiles de toutes origines, disparues à jamais, l’exode imposé aux Pieds-noirs, refusé aux Harkis… la dépossession, l’humiliation, les suicides et le chagrin… La liste est longue ! Mais il faudra du courage à celui qui osera dénoncer le maître d’œuvre de ces débordements, appelé en 1958 par ceux qu’il allait trahir !

Le Président Yves Sainsot

A s s o c i a t i o n N a t i o n a l e d e s F r a n ç a i s d ' A f r i q u e d u N o r d , d ' O u t r e - M e r e t d e l e u r s A m i s

4i rue des Arènes - 75005 PARIS - Tél. 01 61 35 12 74 - courriel anfanoma@anfanoma.com -

site Internet : https://anfanoma.wordpress.com/

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9 décembre 2018

L’INDÉCENCE, L'ARROGANCE ET LE MÉPRIS !

Par José Castano

« Thor, fils d'Odin je t'accuse d'avoir trahi le commandement de ton roi, par ton arrogance et stupidité. Tu as livré ce paisible royaume et ces vies innocentes à l'horreur et à la désolation de la guerre. Tu es indigne de ces royaumes, tu es indigne de ton rang, indigne de la famille que tu viens de trahir. Je te retire ton pouvoir ! Au nom de mon père et de son père avant lui ! Moi Odin Père de toutes choses je te bannis ! » (THOR (film) Odin à Thor) - [THOR : Dieu du tonnerre dans la mythologie nordique]

            Alors que la colère gronde et enfle dans le pays, que la crise atteint son paroxysme, que le peuple pressuré, exsangue, hurle sa détresse et se révolte contre les bas salaires, la vie chère, la précarité, les taxes et les impôts, le couple Macron qui compte bien laisser sa trace à l’Elysée, a décidé de restaurer ce palais pour un montant estimé à plus de 100 millions d’euros par la Cour des comptes.

           Moquettes, rideaux, mobilier, ornements, rien ne sera omis afin de rénover dans le luxe les 365 pièces, la salle des fêtes, le salon Napoléon III et le jardin d'hiver.

Les travaux ayant débuté le 29 novembre 2018, ils dureront jusqu'au 15 janvier 2019. Pour les justifier, la première dame s’est ainsi expliquée : « On avait l’impression que l’Élysée était devenu une forteresse qui se protégeait de l’extérieur. On va alléger, épurer. Il faut que la lumière entre ».

           Quand on demande des sacrifices au bon peuple et qu’en contrepartie on dilapide son argent en futilités, il y a, effectivement, de quoi se révolter… Et le couple présidentiel n’en est pas à son coup d’essai… Qui se souvient de la « vaisselle de l’Elysée » ?…

Le 13 juin 2018, Le Canard enchaîné dévoilait que l’Elysée avait passé commande à la manufacture de Sèvres : 1200 pièces de vaisselle pour la coquette somme de 500.000 euros. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement,  justifiait alors cette dépense en ces termes : « Le président de la République procède à une commande publique qui permet de recevoir à la hauteur des personnalités qui défilent à l’Elysée […] Une commande a été faite pour changer le service dans sa totalité, cela n’avait pas été fait depuis le président René Coty »… sauf que, Jacques Chirac avait déjà procédé en son temps au remplacement de la faïence élyséenne…

Conclusion : Le couple présidentiel peut festoyer dans des assiettes à 400 euros pièce alors que ceux qui sont pauvres, restent pauvres… et mangent dans des assiettes souvent ébréchées.

Qui se souvient de la piscine du fort de Brégançon ?

           Fin juin 2018, le couple présidentiel préférant l’eau chlorée au sel de mer, a déboursé (par le biais du contribuable) 34 000 euros pour faire installer une piscine dans cette résidence estivale… L'idée étant d'éviter de s'exposer aux paparazzis lors de leurs baignades... Tout cela pour, qu’in fine, Emmanuel Macron sorte à un badaud quelques semaines plus tard : « Je n’aime pas les piscines, je préfère mille fois la mer ».

… Et ce n’est pas fini !...

           Dans son rapport annuel sur l'Élysée, les magistrats de la Cour des comptes viennent de dévoiler une estimation globale des coûts liés à Brigitte Macron en cette première année de quinquennat. Depuis son arrivée à l'Élysée, la Première dame de 65 ans (issue d’une des plus riches familles d’Amiens) qui, aux dires du personnel demeure toujours la « maîtresse d’école » du président (de 24 ans son cadet) a, à sa disposition, un directeur de cabinet et un chef de cabinet, tous deux aidés de deux secrétaires – notamment en charge de la préparation de ses rendez-vous et déplacements-. Une petite équipe à ses côtés au quotidien dont sept agents spécifiquement chargés de répondre au courrier (paraît-il important) : Masse salariale estimée à 278 750 euros par an.

           A l’exception de cette somme affichée officiellement, le rapport est avare de détails, au regret des magistrats : « La Cour s’est attachée à recenser les différentes dépenses qui sont plus particulièrement affectées à Brigitte Macron, sans toutefois pouvoir chiffrer la totalité de ces dépenses, en l’absence d’une comptabilité analytique suffisante ».

           À cela s'ajoute également les six bureaux dont Brigitte Macron dispose dans « l’aile Madame » de l’Hôtel d’Évreux. Outre les quatre collaborateurs précités, ils abritent aussi les membres du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) qui se chargent de sa sécurité, ainsi que deux véhicules présidentiels, un pour ses déplacements et une voiture pour les agents du GSPR « précurseurs ».

           Bien qu'aucun budget de représentation ne lui soit attribué, la première dame  bénéficie, en sus, des services de la coiffeuse-maquilleuse de la Présidence. Celle-ci perçoit un forfait brut mensuel de 5 200 euros… chiffre moindre (reconnaissons-le) par rapport à celui de François Hollande dont les près de 10 000 euros de coiffeur avaient fait polémique…

           Question vestimentaire, Brigitte Macron n’est pas en reste… Souvent décriée pour le contenu exorbitant (voire, outrageant) de sa garde-robe, elle a essuyé les foudres de l’écrivain Yann Moix qui, le 24 novembre 2018, s’insurgeait de la sorte sur le plateau « Des Terriens du samedi » : « Lors des commémorations du 11 novembre, de sinistre mémoire, elle a porté un manteau Vuitton à 3 600 euros. La marque du manteau a supplanté la marque de l’Histoire ce jour-là. Mais c’est normal en fait, qu’elle aime Vuitton, parce qu’il y a des liens vraiment très forts entre Vuitton et Emmanuel Macron », a-t-il déclaré.

           À l’occasion de ces mêmes cérémonies, le magazine Closer qui assure la « promotion » de la première dame, se pâmait : « Brigitte Macron enchaîne 5 tenues différentes en deux jours ! » Les « gilets jaunes » apprécieront…

           Pour 2018, la dotation budgétaire de la présidence ayant été fixée à 103 millions d’euros par la loi de finances, le couple élyséen ne connaîtra certainement pas de marasme…

5_jose-decembre

           « Qui s'aime trop a aisément du mépris pour les autres », dit un proverbe danois. En ces jours de colère exprimée par le petit peuple lassé de tant de mépris et de cynisme, l’arrogance de Jupiter gagne en déchéance et précède sa ruine, son orgueil précède sa chute.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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3 décembre 2018

APPEL IMPORTANT ET URGENT

Courrier envoyé à tous les président(e)s d'associations nationales PN, Cercle, ANFANOMA etc.

Mesdames, messieurs les responsables associatifs Pieds-Noirs, chers amis,

            Nous avons été les victimes, jeudi soir dernier, lors de la soirée consacrée sur France 2 au drame de l'Algérie, d'une campagne de dénigrement sans précédent, à mon avis, contre notre communauté. Une véritable atteinte à notre dignité et à notre honneur.
Les mensonges, les contre-vérités colportées imposent qu'un droit de réponse soit exigé.


           Seule une union de toutes les associations représentatives pourra obtenir ce résultat. Les communiqués isolés resteront un coup d'épée dans l'eau. Nous sommes sur la dernière ligne droite, c'est aujourd'hui ou jamais.
           Que toutes nos divergences soient mises de côté pour rendre le sourire à tous ceux qui nous regardent de là-haut. Je ne prétends donner aucune leçon, je suis conscient de mon manque de légitimité puisque je ne suis même pas né "là-bas". Mais je reste attaché à mon histoire. Et cette histoire ne cesse d'être salie.


           Je suis convaincu qu'une défense mémorielle portée par vous tous, d'une seule voix, serait massivement suivie.
Une utopie peut-être. Mais que risque-t-on à essayer ? Rien, à part réussir. C'est toujours mieux que d'attendre que le vent de l'histoire nous balaie définitivement.


           La balle est dans votre camp. Puissiez-vous vous en saisir et la lancer au loin, en unissant vos forces.

Amicalement à tous, dans l'attente d'un sursaut collectif et salutaire
Lionel Vivès-Diaz

Pour mémoire

Oran 5 juillet 1962

RETOUR FAITS DIVERS

4 septembre 2018

L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR

LE 23 SEPTEMBRE 1940…

« L’empire, sans la France ce n’est rien. La France sans l’empire, ce n’est rien »(Amiral Darlan – Novembre 1942)

Par José Castano

            Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

            En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

            Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée, dans le port de Mers El-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – De Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 Septembre.

            Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :

- Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belges et polonaises, représentant plus de 1000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.

- De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.

Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. A 6 heures, un message de De Gaulle était adressé à la garnison en lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas à son grand dam les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers El-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l'A.O.F., Pierre Boisson, commandant la Place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu'au bout » La décision de De  Gaulle ne se fit pas attendre : Il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s'échapper. Il en résultait que de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…

            En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Sur cette résistance, De Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canons, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »

Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.

            Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général De Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autres réponses que le refus. Le gouverneur général Boisson, se remémorant la mise en garde que Georges Clemenceau adressa, le 9 août 1926, au président américain Coolidge : « La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons ! ».

Et Boisson de répondre avec fermeté : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! ».

            Depuis la tragédie de Mers El-Kebir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : Un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre torpilleur, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver.

            Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : Un porte avions (Ark Royal qui avait déjà opéré à Mers El-Kebir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4200 soldats –dont la fameuse 101ème brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2700 soldats français.

            Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380m/m) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6° RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…

            Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de la bataille en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

            Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu'un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.

- D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la marine –toujours invaincue- autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.

- De l’autre, le crédit du général De Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l'amiral Muselier accusé à tort d'avoir été à l'origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « A Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à De Gaulle. » … « C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme, que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »

             De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers El-Kebir, une flotte désarmée (et pourtant alliée) causant la mort de 1927 marins, manifestement, avec Dakar ce fut tout autre et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant.

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

N.B : - Concernant la tragédie de Mers El-Kebir (3 juillet 1940), certains ont cru bon de justifier l’agression britannique par le fait que nos bâtiments seraient, inéluctablement, tombés entre les mains des Allemands. Je rappelle ce que j’écrivais à ce propos sur cette agression :

« L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et De Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences. »

Cet épisode sur Dakar confirme la justesse de mes propos car si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si la France métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

- Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique » dans laquelle firent merveille les « tirailleurs sénégalais ». Lors de la constitution du Comité Français de la Libération nationale (CFLN), le gouverneur général Boisson démissionnera et sera remplacé le 1er juillet 1943 par le gaulliste Pierre Cournarie.

- Le Richelieu appareilla pour les Etats-Unis où son armement fut modernisé. Il participa au côté des Alliés à la guerre contre l’Allemagne puis, dans le Pacifique, à celle contre les Japonais. Il fut présent à la capitulation japonaise en rade de Singapour.

Le 1er Octobre 1945, il fut de retour à Toulon après 52 mois passés loin de la Métropole. Il participa à la guerre d’Indochine puis fut mis en réserve en août 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968.

Dakar 23 septembre 1940

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland »(Freddie Breizirland)

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A lire aussi : - 3 JUILLET 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR

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2 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 229

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 23 novembre 2018

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

COLÈRE NOIRE DES GILETS JAUNES CONTRE LES TAXES !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

          Au cas où certain(e)s feraient la fine bouche à l’évocation du mouvement des GILETS JAUNES, légitime contestation basée sur une taxation permanente et abusive qui fait de la France le pays le plus taxé au monde, il est bon de rappeler les hausses récentes de certaines taxes  :

- ASSURANCES + 5 % - BANQUE frais + 13 % - BUS abonnement + 3% - CARBURANT + 12 % - CONTROLE TECHNIQUE + 23 % - CSG + 2,1% - GAZ + 7 % - MUTUELLE + 5 % - PARKING PV + 130 % - TABAC + 7 % - TIMBRES + 10 % - VELIB abonnement + 30 % Etc, etc !

         Il est très facile d’imaginer certaines mesures urgentes qui auraient pu être prises depuis 18 mois de Macronie, pour éviter aux Français d’être autant taxés.

         Voici quelques pistes, connues de tous mais volontairement écartées par nos gouvernants à l’abri du besoin, par électoralisme et mais aussi par démagogie. 

         Manu-le-désinvolte, a courageusement évité de commencer par 

- réduire le nombre des « personnels de l’Etat » :

  . les Ministres et les Secrétaires d’Etat,

  . les « Conseillers » qui n’en ont que le nom,

  . les Députés (actuellement 577),

  . les Sénateurs (actuellement 348),

    sachant que le Sénat représente les collectivités territoriales,

  . les Elus des collectivités locales,

  . les Conseillers régionaux,

  . les Parlementaires Européens,

- réduire à tous leur rémunération et leur niveau de retraite,

- supprimer les avantages aux Présidents de la République non réélus : la mise à disposition gratuite de bureaux avec secrétariat, d’une voiture avec chauffeur, et d’autres avantages indus à ce stade de leur carrière,

- limiter l’immigration à 20.000 personnes par an au lieu de 200.000, voire plus certaines années,

- limiter l’afflux des demandeurs d’asile,

- supprimer l’Aide Médicale d’Etat (AME) offerte aux réfugiés, dont le coût annuel estimé est de 3 milliards d’euros,

- supprimer la Protection Universelle Maladie (PUMA), qui remplace la Couverture Maladie Universelle (CMU), à certaines catégories de personnes, sachant qu’avec la PMU toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière a droit à la prise en charge de ses frais de santé,  

- supprimer l’Allocation Temporaire d’Attente (ATA) qui est une allocation versée aux demandeurs d’asile et à certaines personnes sans emploi,

- stopper le versement des retraites à des étrangers qui ne fournissent pas de certificat de vie, ou en fournissent un faux (NB :

  ce problème est régulièrement dénoncé par la Cour des Comptes), comme le font les Maghrébins sans vergogne à qui l’Etat ne dit rien au nom de la bien connue « repentance »,

- supprimer le droit à la retraite (1.157 €, sauf erreur) des étrangers qui arrivent en France à l’âge de 65 ans, sans jamais avoir cotisé.

         Comme il serait intéressant que Bruno LEMAIRE, normalien et énarque (encore un), actuellement Ministre de l’Economie (jugé un peu schizophrène par Valeurs Actuelles !), nous calcule le total des économies que représentent les mesures précitées. 

         Quelque chose me dit que si certaines de ces mesures avaient été prises, cela aurait pu éviter de taxer les carburants…et faire descendre les Français dans la rue !!!

         Il paraît que Manu-le-désinvoltene compte pas fléchir sur la hausse des carburants. Dommage : il pourrait annuler la taxe récente sur les carburants, ainsi que celle prévue en janvier 2019, et….

LES GILETS JAUNES RENTRERAIENT CHEZ EUX !

         Seulement voilà : à l’ENA on n’enseigne pas ce genre de décision. Pour terminer en beauté, voici une petite photo (merci Luc) qui en dit long sur la démagogie d’Edouard PHILIPPE, Premier Ministre.

4 

BRAVO LES GILETS JAUNES ET COURAGE POUR SAMEDI, A PARIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

16 décembre 2017

LA PRISE DE LA SMALA d’Abd-el-Kader

Par José Castano

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »(Mark Twain)

Prise_de_la_smalah_d_Abd-El-Kader_a_Taguin_16_mai_1843_Horace_Vernet

Prise de la smalah d'Abd-El-Kader à Taguin le 16 mai 1843 par Horace Vernet.

            Après la prise d’Alger par les troupes françaises du général de Bourmont, le 5 juillet 1830, une longue et pénible campagne de pacification fut entreprise, marquée, entre autres anecdotes guerrières, par la fameuse bataille de la Smala d’Abd-el-Kader.

           On entend par smala, une réunion de tentes abritant un peuplement sous l’autorité exclusive d’un « chef de clan arabe ». Plus qu'un campement, la smala est une véritable capitale itinérante de quelque 30 000 personnes, composée d’hommes de toutes conditions, de femmes, d’enfants et de cinq mille combattants armés, fantassins et cavaliers.

           La smala avait passé la fin de l’hiver 1843 à deux journées de marche au sud de Takdempt. Instruite qu’on était à sa poursuite, elle erra pendant quelque temps et se trouva le 16 mai à la source de Taguin. Nommé gouverneur général de l’Algérie en décembre 1840, le général Bugeaud menait une politique de conquête totale et de colonisation de l’Algérie en n’ayant de cesse de poursuivre Abd-el-Kader, qui avait proclamé la « guerre  sainte » contre « l’occupant français ».

           Bugeaud avait été informé de la présence de la smala aux environs de Boghar. Il donna ordre au général Lamoricière ainsi qu’au général de brigade, Henri d’Orléans, prince d’Orléans, duc d’Aumale, de se mettre à sa poursuite.

           Ce quatrième fils du roi Louis-Philippe, né à Paris le 16 janvier 1822 était âgé de vingt et un ans. Il avait fait ses premières armes en 1840 comme chef de bataillon au 4e régiment d’infanterie légère, puis comme lieutenant-colonel au 24e de ligne. Quand il avait été mis sous les ordres du général Bugeaud pour la première fois, le duc d’Aumale lui avait écrit le 25 juin 1841 : « Je vous prierai, mon général, de ne m’épargner ni fatigue ni quoi que ce soit. Je suis jeune et robuste et, en vrai cadet de Gascogne, il faut que je gagne mes éperons. Je ne vous demande qu’une chose, c’est de ne pas oublier le régiment du duc d’Aumale quand il y aura des coups à recevoir ou à donner ».

           A cela Bugeaud avait répondu non sans grandeur : « Vous ne voulez pas être ménagé, mon prince, je n’en eus jamais la pensée. Je vous ferai votre juste part de fatigues et de dangers, vous saurez faire vous-même votre part de gloire ».

           Le 13 mai 1843, le duc d’Aumale qui désirait se rendre digne de son frère aîné (décédé peu de temps avant) et des commandements que sa naissance lui avait fait donner, partit de Boghar avec 1 300 fantassins et 600 cavaliers commandés par les deux plus beaux sabreurs de l’armée, le lieutenant-colonel Morris et le lieutenant-colonel Yousouf (nommé à ce grade par le roi aux Spahis d’Oran), devenu chef des spahis indigènes.

           Trois jours après, il apprit que la smala se trouvait à 80 kilomètres au sud de Goudjila. Pour l’atteindre, il fallait franchir vingt lieues d’une traite sans une goutte d’eau. Alors que les soldats étaient à la recherche de la source de Taguin pour se désaltérer, le prince fut informé de la présence inattendue de la smala à cette même source et décida de s’y rendre avec sa seule cavalerie.

           Abd-el-Kader était absent, ainsi que ses principaux lieutenants, mais leurs familles étaient là. Le 16 mai, les cavaliers français se présentèrent en vue de l’imposant campement. Qu’allait devoir faire le jeune duc ? Attendre l’arrivée des fantassins ou se risquer à engager, à six cents, le combat contre un ennemi redoutable et dix fois supérieur en nombre ? La tentation était cependant trop forte… Confiant en la qualité guerrière de ses hommes, il ne tergiversa point et s’écria : « En avant ! ». Et, le sabre au poing, il mit sa monture au galop, imité en cela par ses hommes.

           Toute la cavalerie s’élança alors, répartie en trois groupes : L’un à gauche, commandé par le lieutenant Delage, le second au centre, ayant pour chef le lieutenant-colonel Morris, le troisième à droite, sous les ordres du capitaine d’Epinay, le lieutenant-colonel Yousouf demeurant aux côtés du duc. Aussitôt le combat s’engagea avec les fantassins arabes. La cavalerie des Ilachems, tous parents de l’émir, se jeta à son tour dans cette mêlée confuse et meurtrière où l’on ne faisait pas de quartier. Enfin, le combat cessa dans une panique indescriptible et une fuite générale de la populace… Les arabes perdirent trois cents des leurs dans cette bataille épique et on dénombra neuf tués et douze blessés du côté français.

           La smala d’Abd el-Kader, capitale mobile de l’empire nomade de l’émir venait d’être conquise. Outre le dépôt militaire, cela représentait une agglomération considérable vivant sous la tente et gardée par cinq mille soldats réguliers. Il y avait là toutes les richesses de l’émir, sa famille, son harem, ses archives, son trésor de guerre, ses ateliers de tous corps de métiers, ses provisions, ses armes, ses troupeaux, des otages de tous ordres et un nombre considérable d’esclaves pour servir et faire vivre un aussi gigantesque campement. Le peintre Horace Vernet, qui représenta la scène dans l’immense tableau du musée de Versailles, fit figurer Yousouf en bonne place.

Un des innombrables prisonniers dira à l’issue de la bataille : «  Quand nous pûmes reconnaître la faiblesse numérique du vainqueur, le rouge de la honte couvrit nos visages car si chaque homme de la smala avait voulu combattre ne fût-ce qu’avec un bâton, les vainqueurs eussent été les vaincus mais les décrets de Dieu ont dû s’accomplir ».

           Un des bons soldats d’Afrique, Charras, écrira à propos de ce hardi coup de main : « Pour entrer avec 600 hommes au milieu d’une pareille population, il fallait avoir vingt et un ans, ne pas savoir ce que c’est que le danger ou bien avoir le diable au ventre. Les femmes n’avaient qu’à tendre les cordes des tentes sur le chemin des chevaux pour les faire culbuter et qu’à jeter leurs pantoufles à la tête des soldats pour les exterminer tous depuis le premier jusqu’au dernier ».

           Cette fois, la guerre semblait finie. Le 31 juillet 1843, Louis-Philippe éleva Bugeaud à la dignité de Maréchal de France et nomma le duc d’Aumale gouverneur de la province de Constantine… avant qu’il ne succédât à Bugeaud comme gouverneur de l’Algérie.

           La prise de la smala eut une influence considérable sur la suite des opérations militaires contre l’émir. Elle condamna celui-ci à l’errance perpétuelle sur les confins algéro-marocains pour tenter d’échapper aux colonnes françaises… jusqu’au 23 décembre 1847, date à laquelle l’émir se décida à revenir en Algérie où il demanda l’aman (faire sa soumission) au colonel de Montauban représentant le général Lamoricière, à Sidi-Brahim, là, précisément, où il avait remporté une de ses plus grandes et plus cruelles victoires. Il fut exilé, à la demande de Louis-Philippe, à Pau puis au château d’Amboise avant d’être libéré et de partir pour l’exil.

 José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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           Mon précédent article intitulé : « La bataille de Sidi-Brahim » relatait l’épopée héroïque du 8ème bataillon de Chasseurs d’Orléans. Reconstitué sous l’appellation de 8e bataillon de chasseurs, il fut à son tour victime de la « purge militaro-administrative » et dissous le 7 mai 1999. Une amicale perpétue son souvenir :

Amicale des Anciens du 8° Bataillon de Chasseurs à Pied

Musée des Chasseurs - Château de Vincennes - Avenue de Paris –

94306 VINCENNES Cedex

Courriel : samc@bleujonquille.fr

Cliquez : https://www.amicaledesanciensdu8emebataillondechasseursapied.fr/

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           Cet épisode sur LA PRISE DE LA SMALA d’Abd-el-Kader et bien d’autres encore –obscurs témoins de la conquête de l’Algérie- ont été relatés dans un ouvrage intitulé« Et l’Algérie devint française… »

Pour en savoir plus, cliquez sur: « ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

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22 juin 2018

EN MÉMOIRE DES MARTYRS DE L'ALGÉRIE FRANÇAISE JUILLET 2018

Par José Castano

Association « Les Amis de Raoul SALAN »

Chers compatriotes et amis,

En concertation avec Madame Josseline Branca, veuve du Capitaine Guy Branca, ancien officier du 1er REP et nommé par le Général Salan, en septembre 1961, responsable du secteur d’Alger-centre, Les Amis de Raoul Salan vous convient  à assister à la Messe qui sera célébrée à l’intention du Lieutenant Roger Degueldre :

Vendredi 6 juillet 2018 à 9h30

Abbaye Saint-Madeleine du BARROUX

1201, Chemin des Rabassières - 84330 LE BARROUX

Les moines bénédictins nous font l’amabilité, à l’issue de l’office, de nous convier à une collation : si vous comptez y participer, nous vous demandons de nous le signaler pour la bonne organisation du Père hôtelier.

Contact : Hervé Pignel-Dupont Président de « Les Amis de Raoul Salan » 17 Ter Montée de la Tour 30400 Villeneuve lez Avignon

06 25 06 04 56

info@salan.asso.fr

Hervé Pignel-Dupont - Président de l'ARS - herve.pigneldupont@gmail.com

Henri Baclet - Secrétaire Général de l'ARS henri.baclet@cegetel.net


Voir aussi  Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

 

VERSAILLES

Samedi 7 Juillet à 10h messe à la chapelle des Armées, impasse des gendarmes et à 11h au cimetière des GONARDS, cérémonie devant la tombe du lieutenant Roger DEGUELDRE.

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UN HOMMAGE NOCTURNE 5 juillet HP

Henrique Palles Oran V-VII 1962

Dépôts de gerbes en mémoire des martyrs de l’Algérie française

ANFANOMA ANGERS

Jeudi 05 juillet 2018 à 17h30: Une messe à la mémoire des victimes du 05 juillet 1962 à Oran sera célébrée en la chapelle Noël Pinot 27 rue st Joseph à Angers 

ANFANOMA CAEN 

Jeudi 05 juillet 2018 rdv à 10h45 au Cimetière St Gabriel pour la cérémonie à 11h00 devant la stèle “ANFANOMA” à la mémoire des victimes du massacre du 5 juillet 1962 à ORAN. 

AIX EN PROVENCE

Jeudi 5 Juillet 2018 à 11h : Mémorial Cimetière Saint Pierre.

Contacts : Robert PEREZ, tel. 04.42.26.32.78 - François SANCHEZ, tel. 04.42.34.32.05

MARIGNANE

Jeudi 5 Juillet à 11h : Stèle des Fusillés, Cimetière Saint Laurent Imbert.

Contacts : Manu FLORENTINO, tel. 04.42.45.21.93 - Lydia CLEMENT, tel. 04.42.77.86.61

MONTPELLIER

Jeudi 5 juillet 2018 à 11 heures au mémorial des Rapatriés d’Algérie Cimetière St Lazare Avenue Saint-Lazare

MARSEILLE

Basilique du Sacré-Cœur – Messe à 19H –

Pour plus d’informations, contactez l’Amicale des Oraniens des Bouches-du-Rhône : Courriel : aobr@hotmail.fr

FRÉJUS

Jeudi 5 Juillet à 10h : Cérémonie Stèle du Rond-Point de la Frégate Port-Fréjus. Contact : Jean-Paul SELLES, tel. 06.61.40.21.83

             et à 18h30 : Messe en la Cathédrale Saint-Léonce de Fréjus.

Contact : Cercle Algérianiste, Louis BONÈTE, tel. 04.94.95.57.22

BEZIERS

http://comite-veritas.com

Jeudi 5 Juillet à 11h : Cimetière Neuf – Route de Corneilhan

Contacts : Alain AVELIN, tel. 06.76.13.12.76 - albator5569a@free.fr

Alain ALGUDO, tel. 06.16.58.40.99 - alainalgudo@aol.com

TOULON

 

Toulon 5 juillet 2018

 

PARIS

Par le GRFDA (GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGÉRIE)

Jeudi 5 Juillet à 11h : Messe du Souvenir en l’Eglise Sainte Odile – 2, av Stéphane MALLARME - 75017 PARIS, à 15h : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly et à 18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe.

Contacts : Colette DUCOS ADER, tel. 06 89 33 64 23 – col.gda@wanadoo.fr

Monique CHAVRONDIER, tel. 01 45 26 29 33 - mafa.pn@orange.fr

Voir en pdf

NICE

Jeudi 5 Juillet à 9h30, dépôt de gerbes au square Alsace-Lorraine et à 11h Messe du souvenir en l'église Saint-Pierre d'Arène à Nice.

Contact : Hervé CUESTA : herve.cuesta@bbox.fr

FALICON (06950)

Jeudi 5 Juillet à 11h, Dépôt de gerbes

Contact : Mairie, tel. 04.92.07.92.70 – contact@mairie-falicon.com

La commune de FALICON est située sur l'une des collines qui surplombent la ville de NICE dont  elle est limitrophe. Elle se trouve entre Aspremont, Sant André de la Roche et Tourrette-Levens. Elle fait face au mont Chauve, l'un des trois « piliers » de la ville de Nice.

On dit de Madame la Maire, Gisèle EUSEBI-KRUPPERT, épouse d’un Oranais… « qu’elle est plus PN que les PN »

CANET EN ROUSSILLON (66)

L’Association Canétoise des Pieds Noirs et leurs Amis

Jeudi 5 juillet 2018 à 10 heures 30 au cimetière de CANET Village. Mise en place à partir de 10 heures 15.

LE BARROUX (84330)

Vendredi 6 juillet à 9h30 - Messe célébrée à l’intention du Lieutenant Roger Degueldre

Abbaye Saint-Madeleine du BARROUX 1201, Chemin des Rabassières - 84330 LE BARROUX

Contacts : Hervé Pignel-Dupont - Président de « Les Amis de Raoul Salan » - Tel. 06 25 06 04 56 - herve.pigneldupont@gmail.com

* Henri Baclet - Secrétaire Général de l'ARS - henri.baclet@cegetel.net - info@salan.asso.fr

VERSAILLES

Samedi 7 Juillet à 10h : Messe à la chapelle des Armées, impasse des gendarmes et à 11h, Cimetière des GONARDS, cérémonie devant la tombe du lieutenant Roger DEGUELDRE.

Contact : Cercle National des Combattants, tel. 01.40.59.07.66 Courriel : cerclenationalcombattants@orange.fr

Voir aussi 11 MARS 1963 L'EXECUTION DU COLONEL JEAN-BASTIEN THIRY

18 mai 2018

RÉÉCRITURE DE L'HISTOIRE DE FRANCE EN 2018

Notre ami, fils de Pieds-noirs Lionel Vives Diaz veille en permanence.

Voilà un exemple insupportable de réécriture de l'Histoire. Sur cette carte l'Algérie y apparaît comme un état à part entière !! 20 ans quand même avant son indépendance !
Aucune mention de son appartenance à la France. La réalité gommée sans le moindre état d'âme.

La carte murale incriminée (Editions MDI - Ref. 050409 - Tirage Février 1999) est utilisée pour les cours d'histoire en Collèges et Lycées.

En bleu les pays alliés sauf que le territoire d'Algérie apparaît en mauve avec la légende "Pays libre associé aux alliés".

Guerre de 1939-1945

En 1940, l'Algérie n'est pas un pays, pas un Etat, mais est constituée de DEPARTEMENTS FRANCAIS.
Il s'agit d'une réécriture de l'Histoire dans laquelle on attribue à l'Algérie un état qu'elle n'aura que 20 ans plus tard.

On gomme ainsi mine de rien un pan important de la seconde guerre mondiale, notamment le débarquement de Provence à partir des côtes FRANCAISES d'Algérie.
On gomme aussi le fait de dire qu'Alger fût la capitale de la France libre de 1942 à 1944.(PH-BEOstories)

Voir aussi la SCOLARISATION EN ALGÉRIE FRANCAISE

19 avril 2018

PÉLERINAGES ND DE SANTA-CRUZ NIMES 2018 - ASCENSION ET J.U.B.D.

PELERINAGE ASCENSION AOÛT 2018

ND de Santa-Cruz - Mas de Mingue-Nimes, Google Earth-2018

ND de Santa-Cruz - Mas de Mingue-Nimes, Google Earth-2018

Nous confirmons l'annonce parue ce jour dans La Provence

L'Amicale des Oraniens AOBR et le comité régional  de Santa-Cruz mettront deux cars  à la disposition de tous nos amis et autres invités. Passages aux endroits habituels.

Prix unique 19€

La Ciotat - Lycée Louis Lumière - 6h15

Marseille -Dromel - 7h

Marseille  -Vallier - 7h15

Marignane - gare routière -7h 45

Contact : 04.91.52.34.67 / 04.91.68.34.26

           Arrivée prévue pour 9h30 pour pouvoir assister comme c'est la tradition,  à la messe de la petite chapelle du bas. Les cars seront stationnés en haut , sur le parking du sanctuaire.

            Afin de couper court à toutes les rumeurs que certains font circuler , l'ensemble  du Sanctuaire   accueillera les pèlerins  comme les autres années.

           A ce jour et sur l'ensemble du site.... aucune dégradation de commise.

Afin de donner à cette journée un aspect plus convivial....plus religieux , un maximum de nos activités sera centralisé sur la partie haute du Sanctuaire...

           Le comité de Notre Dame de Santa-Cruz  ne gère plus la partie mercantile que nous trouvions habituellement sur le  pourtour de l'enceinte religieuse.

           La Procession de l'après midi en fera le tour en remontant par la route pentue  de Mgr Lacaste. Aviez vous remarqué que lors de cette procession, arrivée en haut de ce chemin, avant de pénétrer dans l'esplanade.....la Vierge fait un demi tour , tournée vers tous les pèlerins qui suivent cette longue procession....avec une bénédiction  des prêtres...

           Merci de vous inscrire rapidement et pour certains de confirmer les réservations faites... Les organisateurs nous signalent que les dispositions sont prises pour les parties repas - casse-croutes- boissons...

           A Marseille la presse de ce jour parle également du Pèlerinage à Lourdes...

Nous vous en entretiendrons en temps utile.

Guy Montaner

Pour plus d'infos voir la page de l'Echo de l'Oranie

ND de Santa-Cruz 2018

 


Compte rendu et photos de José Bueno

ASCENSION JB court 2018- Nîmes

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Vidéo de Pierre Peytavin Ajoutée le 11 mai 2018 procession de SANTA CRUZ au MAS DE MINGUE  à Nïmes le 10 MAI 2018

Par Louis d'Avignon


 

PELERINAGE J.U.B.D. OCTOBRE 2018

 

JUDB Nïmes Oct 2018 JB

Retour à tous les pèlerinages.

 

6 mars 2018

COMMÉMORATION 2018 DU 26 MARS 1962 A PARIS ET PROVINCE

A PARIS : LUNDI 26 MARS A 11 heures 

En Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger,

Une messe  sera célébrée  en l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins  Paris 5ème (Métro Maubert-Mutualité)

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et à 14h30

cérémonie de recueillement

au Mémorial National de la guerre d'Algérie

Quai Branly, à Paris (7ème).  ( face à l’avenue de la Bourdonnais)

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association des familles des victimes du 26 mars 1962

EN PROVINCE:

ANFANOMA –Calvados:    25 mars à 10h30, Cérémonie de recueillement devant la stèle ANFANOMA au Cimetière Saint-Gabriel

ANFANOMA- Tours : 26 MARS :10h30  dépôt de gerbes, stèle ANFANOMA cimetière La Salle  à Tours

ANFANOMA-Maine et Loire         26 mars à 17h30 Messe Chapelle Noël Pinot, 27 rue Saint-Joseph à ANGERS 

ANFANOMAVaucluse        26 mars, 16h45 dépôt de gerbes, Stèle des rapatriés au  cimetière St-Verand à AVIGNON

ANFANOMA - Cher        26 mars, 11h,   cérémonie devant la stèle ANFANOMA  cimetière St-Lazare Supérieur à BOURGES 

ANFANOMA-  Puy de Dome    26 mars à 11h 30 dépôt de gerbe à la stèle du cimetière St Jacques  à Clermont –Ferrand et  à  18h 30 messe en l’église St  Pierre  des Minimes place de Jaude à Clermont-Ferrand.

ANFANOMA- Apes-maritimes     26 mars, 10h, messe en la cathédrale St-Honorat de Grasse et à 11h 15, Cérémonie de recueillement devant la stèle ANFANOMA au Cimetière Sainte-Brigitte à Grasse.

ANFANOMA-Montélimar    26 mars, 11h, Cérémonie devant la  stèle ANFANOMA au cimetière des Trappistines à Montélimar.

ANFANOMA- Pau: : 26 mars à 17h, Cérémonie de recueillement devant la stèle des Rapatriés, cimetière municipal , suivie d’une prière

ANFANOMA- Pays d’Arles jeudi 22 mars, Messe en l’Eglise de Saint Martin de Crau (13) 

ANFANOMA-Pierrelatte  26 mars, 15h, cérémonie  à  la  stèle de l’ANFANOMA, cimetière municipal de Pierrelatte

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14 septembre 2018

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 13 SEPTEMBRE 2018

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Cercle algérianiste national

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire

Des Français d'Algérie

 Macron : Responsabilité de l'État dans la disparition de Maurice Audin

            En reconnaissant la responsabilité de l'État, dans la seule disparition du militant communiste, Maurice AUDIN, Emmanuel MACRON livre une vision hémiplégique de l'histoire de la guerre d'Algérie.

           Succombant aux pressions de certains lobbies extrémistes, le chef de l’État vient de reconnaître la responsabilité de la France, dans la disparition du militant communiste, partisan du FLN, Maurice AUDIN, en 1957, à Alger.

           Si la recherche de la vérité historique est un objectif noble, il faut cependant que toutes les vérités soient dites, y compris celles qui dérangent.

           La guerre d’Algérie ne saurait s’écrire en noir et blanc. Toutes les souffrances et tous les drames doivent avoir droit de citer.

           On ne peut reconnaître le drame de Maurice AUDIN en jetant, dans un même temps, un voile d’ombre sur celui de milliers de Français d’Algérie.

Comment accepter qu’Emmanuel MACRON fasse preuve d’un silence assourdissant sur la responsabilité de ce même État, dans l’abandon, le 5 juillet 1962 à Oran, de milliers de Pieds - Noirs enlevés et assassinés par le FLN, alors même que l’armée française avait reçu l’ordre de « laisser faire » ?

           La vérité ne se divise pas, quand bien même elle froisserait le gouvernement algérien.

           Les Français d’Algérie, hommes, femmes, enfants, assassinés dans d’atroces conditions, qui n’avaient commis qu’un seul crime, celui de vivre sur la terre de leurs ancêtres, ont droit à la même reconnaissance.

           C’est le rôle du chef de l’État que de rassembler la Nation, plutôt que de la fracturer.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

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Association culturelle des Français d'Afrique du Nord

1, rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23

Courriel : contact@cerclealgerianiste.fr

www.cerclealgerianiste.fr

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21 août 2018

HARKIS - LE " POLITOLOGUE "JÉROME FOURQUET ET CAUSEUR - A QUOI JOUENT T'ILS ?

Par Jean-Michel WEISSGERBER transmis par Maurice Calmein

Colmar, le 20 août 2018

Question harkie : à quoi jouent le « politologue » Jérôme FOURQUET et CAUSEUR ?

            L’affaire Mounia HADDAD, conseillère départementale de la République en Marche, séquestrée par sa famille d’origine algérienne, a été l’occasion de revenir sur la « problématique » harkie récurrente depuis bientôt six décennies.
En effet, la famille de Mounia HADDAD ne supporte pas qu’elle s’unisse avec un descendant de harki. L’affaire a éclaté courant juillet et devrait être jugée début septembre.
            Si les (trop rares) réactions au rapt de Mounia HADDAD me paraissent appropriées et saines, particulièrement celles du vieux militant pied-noir Manuel GOMEZ (relayée par Riposte laïque) et du député RN Louis ALLIOT, je ne peux en dire autant de celle qui transpire sur le site CAUSEUR, le 8 août 2018, où le politologue Jérôme FOURQUET croit devoir mettre son grain de sel en essayant surtout de salir la communauté harkie.

Jerome Fourquet

            Le procédé apparaît des plus élémentaires : insinuer que la communauté harkie est assez largement contaminée par le virus islamiste.
            Telle est la phrase-clef d’une thèse très peu probante : « Il y a un nombre non négligeable de descendants de harkis parmi les radicalisés ».
            Un « nombre non négligeable », cela me rappelle tout à fait le « un certain temps » d’un sketch mémorable de Fernand REYNAUD.
            Sacrés harkis ! Passablement fourbes pour les gaullistes historiques à la général BUIS, traîtres à la nation algérienne pour les nationalistes du FLN, ils apparaissent douteux pour notre nouveau politologue en cour, qui lisse bien dans le sens des poils.
A l’appui de sa démarche, il est simplement suggéré que Mehdi NEMMOUCHE, accusé d’être l’auteur d’une fusillade au Musée Juif de Belgique, serait un fils de harki. NEMOUCHE est originaire de Roubaix qui compte une forte concentration de familles de harkis. Ne nous égarons pas, MM. FOURQUET et Daoud BOUGHEZALA (directeur-adjoint de la rédaction de Causeur), ce qui est fondamentalement en jeu c’est :
            - d’une part qu’une partie « non négligeable » de la communauté maghrébine et peut-être plus particulièrement sa composante algérienne n’admet pas pour ses enfants, le droit humain fondamental du libre-choix de leur partenaire de vie.
            - d’autre part, que, cinquante-six ans après les accords dits d’Evian (en réalité plus déviants ou du vent qu’autre chose), les harkis sont toujours considérés comme des pestiférés [1] de part et d’autre de la Méditerranée.
Alors trêve de veulerie !
            Disons-le tout net : ceux qui persistent à adopter des mœurs d’un autre âge (en particulier le mariage forcé) et qui entretiennent, à travers la stigmatisation de la communauté harkie, la haine de la France, n’ont pas leur place dans notre République (bien vu Manuel GOMEZ qui prône le retour en Algérie de la famille de Mounia HADDAD).
            L’un des commentateurs du texte paru le 8 août 2018 sur le site de CAUSEUR analyse magistralement les intentions non avouées du « politologue » Fourquet : " Tout cela est faux, FOURQUET est un menteur et un manipulateur aux ordres d’intérêts politiciens bien compris [2]. Ses prétendues études, il leur fera dire ce qu’il veut ".
            Soyons juste tout de même, tout ce qu’énonce FOURQUET n’est pas totalement dénué d’intérêt voire de pertinence. Ainsi lorsqu’il reconnaît que « le FN et une partie de la droite ont toujours eu à cœur de défendre la cause des rapatriés ainsi que celle des harkis. Le FN reste fidèle au combat pour l’Algérie française » [3]. Il souligne également que la gauche ne sort pas du schéma « dominant, dominé » et place ipso-facto les harkis du mauvais côté de l’histoire.
            Le plus grave finalement, c’est que nos deux compères (FOURQUET et BOUGHEZALA) occultent complètement l’essentiel de la tragédie harkie fort justement rappelée par le commentateur MITIDJA (un pied-noir probablement) : " le massacre de la majorité d’entre eux, 150 000, organisé par le FLN avec la bénédiction Gaullarde, représente et de loin, la plus grande saloperie de l’Histoire de France de tous les temps. Or, qui s’en est offusqué en temps voulu ? Pratiquement personne…

            Par comparaison, les victimes juives françaises des atrocités allemandes (70 000 environ, c’est-à-dire moitié moins) ont bénéficié à juste titre depuis 70 ans, de moult reportages, films, séries télévisées [4] … "

            Français, il est temps de remettre les pendules à l’heure et de ne plus se soumettre aux oukases du FLN, des islamo-gauchistes et de leurs larbins.

Jean-Michel WEISSGERBER le 20 août 2018

[1] Je rappelle que lesdits accords d’Évian, qui n’ont jamais été respectés, ont tout de même inclus le principe de non-représailles qui visait surtout, implicitement, la communauté harkie.

[2] Le principal de ces intérêts étant la préservation des relations commerciales franco-algériennes : donc surtout pas de vagues avec Alger !

[3] Espérons que le Rassemblement national, sur ce point particulièrement, restera fidèle à l’héritage frontiste. Qu’il ne baisse pas la garde, en multipliant les questions écrites à ce sujet, en initiant, dans les municipalités qu’il gère, l’inauguration de rues et de places en l’honneur des héros harkis. Une rue Ahmed DJEBBOUR, ancien parlementaire, Algérie française envers et contre tout, très cité dans les Mémoires du Fils de la Nation, me paraît tout indiquée.

[4] Qu’on me permette de rappeler qu’au milieu des années soixante-dix, du temps où siégeaient au comité central Jean PIERRE-BLOCH, Gaston MONNERVILLE et mon vieux camarade Ahmed KABERSELI, la LICRA (Ligue contre l’antisémitisme) était à la pointe du combat pour défendre les harkis. L’Association des Frères d’armes de Lyon m’assure qu’elle les soutient toujours. Qu’elle persévère et même qu’elle intensifie son action !

Du même auteur du 27 août 2018 : Les barbouzes et autres nettoyeurs des débuts de la Ve République

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15 janvier 2018

LA MORT… AU NOM DE DIEU

Par José Castano 

Face au Terrorisme Islamiste :

« Quoi qu’il en soit, l’homme de la tolérance sera assassiné au nom du fanatisme par des gens qui continuent de regretter l’absence d’un unanimisme religieux » (Max Gallo)

            Depuis que les groupes armés de l’Etat Islamique ont été mis à mal en Irak et en Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français » internés dans ces pays. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir l’attention de nos médias : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.

           Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.

           Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à Franceinfo en novembre 2017.

Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.

           Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »….

           Pas étonnant que bon nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr » !... Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ».

            Alors, que faire ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles, ennemis de tout humanisme ?... De toute civilisation ?...

            A la lumière des actions criminelles qui ont terrorisé les principales villes  européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question du rétablissement de la peine de mort.

           Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les  partisans de la peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »

           Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

           Oui, mais voilà !... En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la  « bien-pensance »,  le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre »…

           Et pourtant, Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous certaines conditions, le tyrannicide (action de tuer un tyran) en ces termes : « Nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! ». Il considérait la sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité (c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux, que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et de se conformer au texte biblique : « Celui qui frappe un homme à mort sera lui-même puni de mort » (exode 21 : 12-14).

           Et Napoléon Bonaparte de justifier également ce tyrannicide en ces termes : « Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ».

           Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

           Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur  folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».

           Dès lors, la France -confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

           Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…

           Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Cliquer sur ce lien : Le retour d'Émilie König, djihadiste « française » – par Eugénie S.

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Conférence « ISLAM, RELIGION CONQUERANTE »

Organisée par le Cercle Algérianiste de MONTPELLIER, cette conférence sera donnée par José CASTANO, LUNDI 19 MARS 2018, à 15H, MAISON DES RAPATRIES, 31 rue Émile Chartier (Mas Drevon) - 34070 MONTPELLIER

Renseignements au : 06 81 95 00 89 - Courriel : gruvira@numericable.fr

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite

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Blog de l’abbé Guy PAGES, véritable soldat de la Foi !

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17 septembre 2017

D’ACCORD MAIS PAS SÉPARÉS

par Manuel Gomez

Le 17 Septembre 2017

Le Peuple Pied-Noir uni, d'accord, mais pas séparé !

                Le « Peuple Pied-Noir » est fortement intéressé depuis quelques mois, et je le suis moi-même forcément, par les annonces successives de la création d’un « Collectif du Peuple Pied-Noir » et, d’un autre côté, d’un « Gouvernement Provisoire du Peuple pied-Noir » mais, tout comme moi, il ne comprend pas que l’on puisse commencer par se diviser lorsque l’on souhaite rassembler ?

            Comment un gouvernement peut-il être indépendant d’un peuple qui se veut mémoriel et politique ?

            Si depuis plus d’un demi-siècle toutes les batailles, dans l’objectif de rassembler notre communauté, furent perdues la faute ne doit pas être rejetée sur le « Peuple Pied-Noir » mais bien sur les dirigeants de toutes les associations, qui se voulaient représentatives de ce peuple mais qui souhaitaient avant tout conserver leurs prérogatives (et leurs subventions).

            Je n’en veux pour preuve que l’échec, ressenti profondément, du général Jouhaud lors de sa tentative de rassemblement national dans le sein d’un FNR (Front National des Rapatriés) il y a plus d’un demi-siècle.

            D’autre-part je suis totalement opposé à l’adoption souhaitée du « pataouète » comme langue officielle du Peuple Pied-Noir, pour la simple et bonne raison que c’est absolument faux.

                Le « pataouète » n’est pas notre langue, loin s’en faut, même si nous employons volontiers certaines expressions « entre nous ».

(Source : les déclarations de Christian Schembré, président du « Peuple Pied-Noir », dans le livret édité par Marie Muyl « Le parti Pied-Noir : une opportunité européenne »)

 

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            Notre langue, et nous le revendiquons hautement, est le français et, pour confirmation, je retiendrai cette affirmation directe d’Albert Camus, et qui mieux que lui pourrait nous servir de référence ?

            C’était en 1958, à Paris, et nous venions d’assister à une représentation de « La Famille Hernandez ». 

« Tu vois, me dit Camus, nous avons bien ri, mais il ne faudrait pas que les Français de métropole voient, à travers des spectacles comme celui-ci, le vrai visage des Français d’Algérie. Ce serait totalement faux et impardonnable. 

            Ces scènes appartiennent à notre folklore,  au  même  titre  que les "Mystères de Paris",  le "Bal à Jo" ou la "bourrée auvergnate" le sont aux métropolitains.

            C’est notre rôle de démontrer que le Français d’Algérie parle certes avec un accent, tout comme le Français de toutes les régions de France, à l’exception paraît-il des Tourangeaux, mais qu’il n’a rien à envier aux métropolitains en ce qui concerne la syntaxe ou la pureté du langage. 

            Ce sera à des journalistes comme toi de rappeler sans cesse cette vérité première, de citer à chaque occasion les noms de tous ces Français de chez nous qui appartiennent toujours à l’élite française : hommes de lettres, professeurs, Maîtres du barreau, de la chirurgie, de la médecine, sportifs de très haut niveau, acteurs, chanteurs, musiciens et, hélas, politiciens aussi.

            Il faudra rappeler sans cesse que l’Algérie a donné à la France les meilleurs de ses fils, sans les lui marchander. »

            Qu’il me soit permis de m’élever également contre cette idée reçue que nous « souffrons du complexe du perdant » et qu’il est « handicapant » de s’affirmer « Pied-Noir ».

            Je n’ai jamais éprouvé, ni rencontré auprès des « Pieds-Noirs », la sensation d’un handicap quelconque à s’affirmer « Pied-Noir » et j’ajouterai même, au risque de déplaire à beaucoup, qu’il s’agit pour le plus grand nombre d’entre nous, d’une référence de supériorité vis-à-vis de la majorité des « métropolitains » qui, chaque année, perdent un peu plus leurs valeurs.

Manuel gomez

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10 décembre 2017

MENSONGES ET TRAHISONS

Par Jacques Villard chef du gouvernement Pied-Noir

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Paris, le 13 novembre 2017

L'amitié est la plus sévère école de la vérité, elle n'admet ni le mensonge ni la trahison.

C’est en ces termes que s’exprimait Félicité de Genlis, exceptionnelle femme de lettres française, décédée en 1830, année de la conquête de l’Algérie.

Secrétaire National du Front National des Jeunes Rapatriés, Secrétaire National de la Fédération pour l’Unité des Rapatriés et des Réfugiés, Co-fondateur du Cercle Algérianiste, Président Fondateur de Patria Nostra et de tant d’autres associations en faveur de mon Peuple les Pieds Noirs, fils d’un père assassiné, enfant de Bab-el-Oued, quartier martyr d’Alger, je n’oublie pas et n’oublierai jamais mes parents et mes amis tombés sous les balles de la France, de l’ALN et, bien souvent aussi, sous les balles de leurs propres frères de combat. Ce fut le temps des trahisons.

De Vive l’Algérie Française à Je vous ai compris, je n’oublie pas, non plus, le temps des mensonges.

Des prisons à la torture, des enlèvements aux cercueils, des serments aux valises, des pleurs au sang, j’ai vu massacrer les miens.

Je les ai vus jetés sur Terre, sur Mer et dans les Airs. Je les ai vus prendre la fuite en laissant tous leurs biens. Je les ai vus subir des années de souffrances et de labeurs, de tendresses et de joies. Je les ai vus mourir de froid lors de ce terrible hiver 62-63 qui gela la France jusqu’aux os et jusqu’au cœur. Je les ai vus se suicider. Je les ai vus périr en mer. Je les ai vus tomber, les pieds en sang, d’avoir trop marché pour trouver un logement ou un travail. Je les ai vus affronter leurs cancers. Je les ai vus insultés et lapidés.

Mais j’ai entendu aussi les clameurs haineuses, les mises à mort. J’ai entendu les gémissements de corps martyrisés, de femmes et d’enfants battus, violés, brûlés, de vieillards pleurant sous les crachats. J’ai entendu la désespérance qui accompagnait le spectacle de leurs cadres, pleins de toute leur vie, trempés dans l’eau ou plongés dans la Loire.

Enfin, j’ai entendu les silences de toute la classe politique française et algérienne.

Ce fut la terreur, un carnage, un génocide puis l’exode, l’exil à travers le monde.

Cependant, nous sommes restés debout, dignes et silencieux. Nous avons étudié. Nous avons travaillé durement. Nous avons observé plus d’un demi-siècle de recueillement. Nous avons surmonté plus de passages d’obstacles que nul autre peuple contemporain. Nous avons fait face aux promesses non tenues et au mépris de la parole donnée.

C’est la main tendue, que nous avons, en vain, attendu la justice alors que des hordes entraient chez nous pour voler nos meubles et nos souvenirs.

Les gouvernants de ces deux rives n’ont rien construit de durable en 50 ans, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée.

Tout s’est envolé, les milliards du pétrole et ceux des trente glorieuses.

La France et l’Algérie sont à genoux.

Le Peuple français est confronté à la paupérisation et au chômage et le Peuple algérien à la misère et à l’exode pour survivre.

Tant de sueur, de larmes et de sang pour rien : Heureux sont les martyrs qui n’ont rien vu !

Et, nous ?

Avons-nous pris les armes ? Avons-nous monté des milices pour nous défendre ? Avons-nous commis des massacres ? Avons-nous réclamé les terres perdues ? Avons-nous retraversé la mer pour obtenir justice et vengeance ?

Non, jamais !

La Guerre, qui a duré 8 ans, a opposé la France à l’ALN. L’OAS n’a pas été une affaire de Pieds-Noirs. Deux civils Pieds-Noirs seulement sont apparus dans l’ensemble de l’État-major de l’OAS qui était une organisation militaire française de révolte à la politique d’abandon !

Combien de criminels de guerre d’un côté comme de l’autre ont été amnistiés, à deux reprises, par la puissance publique française en dehors de toutes les lois internationales ?

Nous sommes des femmes et des hommes pacifiques, misant sur le développement de la Paix et sur le développement durable de la Méditerranée. Nous voulons faire refleurir l’amitié et la solidarité qui unissaient jadis tous les peuples de la Méditerranée.

L’avenir de nos enfants et petits-enfants des Deux Rives de la Méditerranée doit être bâti comme celui des Deux Rives du Rhin en oubliant les tourments du passé.

Li fet met ! Le passé est mort ! Laissons les morts enterrer les morts !

Nous venons de créer un Etat pour entrer en Paix au sein du concert des Nations.

Notre Peuple Pied-Noir, notre Nation Pied-Noir ne peuvent mourir.

Nous allons acheter notre territoire. Nous ne sommes pas des voleurs. Nous allons payer nos terres pour la deuxième fois.

Nous allons faire vivre nos enfants chez nous et enterrer nos morts chez nous.

Oui, nous supportons une nouvelle fois des mensonges et des trahisons y compris à l’intérieur même de nos structures, mais nous voyons aussi arriver à nos côtés des européens de toutes les Nations qui ne supportent plus le sort qui leur est infligé au nom du châtiment de Dieu.

Dieu, quel qu’il soit, est clément et miséricordieux. Il ne demande pas que coule le sang.

Si la France veut s’endormir à l’ombre des minarets, pendant que l’on brade ses Eglises, que l’on vend ses Temples, qu’on martyrise ses Synagogues et qu’on crache sur ses Tombes, c’est son droit et nous le respectons.

Nous partons, comme nous l’a conseillé un représentant de la République française nous disant « Allez vous faire voir ailleurs ».

Mais, fidèles au « Chant des Africains », nous reviendrons lorsque le sol de la Patrie sera en danger comme l’ont fait nos grands-pères en 14/18 et nos pères en 39/45.

Le Courage et l’Espérance sont notre Patrie.

Les français libres ne sont-ils pas partis en Angleterre pour revenir combattre et gagner la guerre ?

Nous partons pour ne pas subir, mais nous reviendrons comme La Fayette.

Jacques Villard, Chef du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil,

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6 décembre 2017

FRENDA

Frenda n’a pas été conquise puisqu’en 1841 l’Agha Ali Ould Kadi qui régnait sur ce territoire a accueilli volontairement les français. Aidé de sa famille, il aida les troupe françaises dans leur œuvre de colonisation et accueilli chaleureusement les familles européennes qui venaient s’installer à Frenda

Commune mixte créée en 1880, elle était composée de nombreux Douars : Ghronadis, Haouaret, Medrousssa.

Documentation complète sur encyclopedie-afn.org

Carte_Michelin_Frenda

Frenda 603

Frenda 12- Vieux Frenda

Frenda 15

Frenda 17

Frenda 605

Frenda 06

Frenda 07- Bd Foch

Frenda 10- Commune mixte

Frenda 601

Frenda 08

Frenda 02- Place Médecin Colonel Paul Lebon

 

Frenda 04

Frenda 05

Frenda 03- Sous-prefecture

Frenda 09

Frenda 13- La poste

Frenda 18

Frenda 22

Frenda 600

 

Frenda, fraicheur, charme et verdure.

Sur PN d'aujourd'hui.

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1 décembre 2017

MÉTHODE ET ARCHIVES MILITAIRES EN ALGERIE

Par Jean François PAYA

Qu'est-ce qu'un JMO? (journal de marche et d'opérations) En principe

            Dépourvus de tout commentaire ou appréciation personnelle, en conformité avec l’instruction du 5 décembre 1874 qui les a institués, les JMO devaient servir à la rédaction d’un historique d’ensemble, destiné à maintenir la valeur morale de l’armée. Ils n’en restent pas moins, malgré leur rigueur administrative et leur sécheresse parfois, une source irremplaçable sur la vie et la mort des soldats.

            La tenue des JMO, confiée à des officiers qui peuvent en déléguer la rédaction à des sous-officiers, est prescrite aux états-majors aussi bien qu’aux corps de troupes. Revêtu d’un caractère officiel, répondant à une démarche d’authentification des faits et notamment des actions d’éclat, le journal de marches constitue, en un sobre condensé des événements, un récit aussi objectif et précis que possible des combats.

Que trouve-t-on dans un JMO? Toujours en principe

           Chaque jour sont notifiés les faits, combats, manœuvres, travaux ou reconnaissances, accompagnés des objectifs visés et des résultats obtenus. Sont aussi indiqués de manière systématique la composition du corps (effectifs, encadrement et mutations), les itinéraires suivis, les emplacements des camps ou des cantonnements, ainsi que les décorations et citations individuelles. Le texte peut se réduire à une chronologie très succincte, en raison même du rythme des actions.

Note de renseignement 2ém bureau

MÉTHODE ET ARCHIVES

Pour ce qui nous concerne au sujet de la journée du 5 Juillet 62 à Oran nous avons un problème avec les Archives car il n’y a eu ni recherches ni enquête voir disparitions des amorces de recherches et documents; photos de victimes par la gendarmerie départementale vite incompétente et délocalisée du square Garbé (témoignages familles)
La prévôté Militaire (gardes mobiles) aux ordres du général Katz n’a fait aucune recherche et avait même donné des renseignements au FLN (témoignages musulmans)
Ce dernier(Katz) s’est contenté d’une interdiction de vérifications en quartiers musulmans proclamée par le chef de l’ALN si Bakhti (Némiche Djelloul) alors qu’il disposait d’un réseau d’informateurs issus de ces quartiers et le 2ème bureau à reçu ordre de ne pas faire d’enquête, mais est tombé grâce à une fuite le 22 juillet 62 sur l’Ordre du Jour de l’État-Major ALN d ‘Oujda diffusé au matin du 5 Juillet 62 (Note 2ème bureau du 23 Juillet) qui vilipendait le GPRA et se proposait (classé Secret/ Confidentiel) "de protéger la minorité Européenne" Alors qu'on ne savait encore pas trop ce qui se passait à Oran! Aucune conclusion ne s’ensuivit si non l’ordre "de ne pas s’immiscer dans un problème interne purement Algérien"

ICI LES HISTORIENS PEUVENT EN TIRER DES CONCLUSIONS!

            Nous n’avons pas eu non plus les archives originales (cahiers registres) où étaient consignés les plaintes de "disparus" déposées par des familles (vus par témoins dont moi JF P ) au consulat d’Oran qui venait d’ouvrir.
Sujet: méthodes et archives un Historien signale dans un texte  "la source la plus précieuse et essentielle" sont renseignements militaires pour le 5 Juillet Comment peut-on dire cela d'une troupe strictement consignée dans ses cantonnements? Aussi bien pour la non intervention que pour certaines interventions en marge des ordres (nombreuse révélations tardives) que l'on ne pouvait pas mentionner sur le coup Par ex intervention des commandos marine(patrouilles) en armes dissuasives à la Calère) le colonel Sala, alors capitaine au 2ème bureau a un rapport non signalé d'une unité: tirs tout l'après-midi sur éléments FLN (bd sidi Chami, lycée technique face à la BAO )
           L’intervention musclée d’une section du 8ème Rima: tirs au FM sur des assaillants qui attaquaient la Gare CFA vers 13h fut très édulcorée dans le JMO de l’unité (qui durera plusieurs heures selon plusieurs témoins) etc. etc. je ne citerai pas autres JMO enjolivés ext au 5 juillet soit avec du plus soit avec omission / ensuite sur 50 cartons d'archives nous n'avons pas grand-chose! A l’aide de plusieurs JMO on a pu relever des personnes enlevées (ponctuel) signalé à plusieurs unités mais sans synthèse et rarement  dates et heures. La majorité des "Disparus" n’ont pas été vu "enlevés"
           Enfin les gens seuls à Oran dont les familles étaient parties donc non signalés sont difficiles à estimer d'après les "sorties" au moins 6500 départs sans "chefs de famille"(comme on disait)
La seule Pièces Jointe dans livre (La Tragédie Dissimulée) en annexe datée du 17/5/62 est antérieure au 5 juillet (2ème B du 17/5/62) et je n'ai pas présenté "ma thèse" basée sur des extraits synthétiques
http://popodoran.canalblog.com/archives/2008/11/05/11250833.html
           Je persiste a dire qu'après le 5 JUILLET il n'y a pas eu d'enquête formelle par le 2e Bureau sauf renseignements de routine comme remontée de certains disparus signalés par unité incidemment dans des JMO sans rapport de synthèse qui aurait été cité aujourd'hui
JF PAYA

Situation en Algérie le 24 juillet 1962

ARCHIVES MILITAIRE DE "LA GUERRE D'ALGÉRIE"  En réalité  OPERATIONS DE SÉCURITÉ ET DE MAINTIEN DE L'ORDRE

Considérations générales :
           Pour dépasser le cas spécifique du 5 Juillet à Oran :(massacre des européens) tout d'abord rectification non pas des Archives de Guerre du moment puisque le conflit ne fut qualifié de guerre que le 18 Octobre 1999, la nuance n'est pas seulement sémantique, mais du maintien de l'Ordre avec des règles présumées différentes de temps de Paix! Je m'explique en actions de guerre l’objectif est de cibler l’adversaire et de l’éliminer si possible par surprise: par exemple éliminer préventivement l'adversaire (bombardements, aujourd’hui Drones), en maintien de l'ordre ce n'est pas possible et à priori inconnu dans les archives. Bien sûr on peut présumer des actions bilatérales par ailleurs et en dehors des règles de la guerre (convention de Genève) et du droit mais ce n’est pas le sujet ici.
           Donc fatalement beaucoup d'omissions dans les archives officielles en restant dans ce cadre du Maintien de l’Ordre beaucoup de casuistique dans les fameux JMO (journaux de marche et d Operations) des différentes unités, que dire du renseignement officiel par les 2em Bureaux : beaucoup de paperasse et de tris ,pour une utilisation opérationnelle "beaucoup de Blancs" et de relations orales forcement non archivées! Pour en revenir au 5 juillet, certaines actions contrevenant aux ordres n'ont pas été signalées ou édulcorées et que dire à méditer par les chercheurs de la disparition la veille, d'une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL (force locale) avec leurs officiers rapatriés in extremis en catimini! Preuve d'une intervention préalable de l'ALN du Maroc déjà infiltrée à Oran aucune trace aussi dans les archives "forces locales" inexistantes .Il faudrait voir aussi les archives des autres armes et notamment marine (pour le renseignement) et de la gendarmerie dont certains éléments furent contraints de rester après l’indépendance pour formation de la gendarmerie Algérienne.

AUTRE POINT DE VUE

           Très juste la procédure officielle était du maintien de l’ordre, l’état de guerre aurait facilité grandement les choses pour l’Armée Française et notamment l’anéantissement des armées ALN aux frontières par l'aviation.
Pour prendre part a ce débat il est indéniable que provoquer des troubles et des désordres induisant un massacre facilité par la disparition de la Force Locale, seule habilitée pour maintenir l’ordre selon les accords d’Évian et la neutralisation voulue des FAF (forces françaises) en légitime défense pour ses ressortissants qu’elle n' a pas assumée.
           Il est certain que le grand bénéficiaire de cet état de fait fut L ALN extérieure venue expressément du Maroc et de l'EST surtout pour prendre le pouvoir et faire un coup d’état contre le GPRA d’Alger.
           Ceci fut déjà exprimé en clair dans les conclusions des 3 livres "Agonie d’Oran" il y a près de 40 ans incluses les recherches de JF Paya puis confirmé par les avis des historiens G Meynier et Bruno Etienne et enfin l’enquête récente d’un autre historien JJ Jordi : Comme l’ont démontré JP Lledo et Roger Vétillard tous les massacres sont sous la responsabilité d une fraction FLN /ALN et furent prémédités et organisés et dissimulés comme le dit J Monneret  pour Oran sans aller plus loin! Et ce à notre avis a cause de la responsabilité écrasante du pouvoir Français de l’époque et de ses liaisons avec nouveau pouvoir montant en Algérie avec une fausse neutralité, finalement, circonstances et prétextes, deviennent causes pour certains !

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à fin 64 Base de Mers el Kébir.

grouperecherchehistoire@orange.fr

Retour ORAN… 5 JUILLET 1962 - LE GÉNOCIDE

 

27 mars 2018

LA DISSOLUTION DU 1er RÉGIMENT ÉTRANGER DE PARACHUTISTES

Par José Castano

1 REP

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

«L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc (1er REP) -  « L’aventure et l’espérance »)

… 22 Avril 1961

            Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

           Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

           Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Etranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et le Commandant  Cabiro, dès lors que son chef, le Colonel Darmuzai s’était lâchement désisté, les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-Colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

           Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens du Colonel Rafa, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 6ème RPIMA du Lieutenant-Colonel Balbin etle 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Bréchignac… A noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : Un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

            Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de « courageux » officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs : Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

            Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française…

           Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que celui du FLN, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux (notamment le général Challe), avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

           A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

             25 Avril 1961

            Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’état gaulliste, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

            … Et ce fut la fin… Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien »…

           Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant :

            « Non, rien de rien. Non, je ne regrette rien… »

Je ne regrette rien ! Ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

            C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, de ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Etrangers et du 1er BEP -Bataillon Etranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

           Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et qui représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Mais tous à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

           Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le vocable fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

           Au lendemain de la reddition des généraux, de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et à leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes également, la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

            C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’Etat était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

            La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « leurs » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

            Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à « ses » enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

           Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs, ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même ! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

            La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

           Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots :

« Non, rien de rien,

Non, je ne regrette rien… »

            Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

            Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix du sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 25ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

            … Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin.

           Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

           Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

            Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la liberté.

Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

           Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’Histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr  

« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre » (Général De Pouilly)

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er RégimentEtranger deParachutistes en Algérie.

Organisée par le Cercle Algérianiste de MARSEILLE, avec le soutien de l’Amicale des Anciens Combattants de la Légion Etrangère de Marseille, elle sera donnée  Jeudi 5 AVRIL, 18h, Maison du Bâtiment et des Travaux Publics – 344, Bd Michelet - 13009 MARSEILLE

Elle sera suivie d’un apéritif dînatoire copieux. Participation aux frais : Conférence et apéro : 15eur/pers.

Renseignements et inscription :

Serge DOMENECH  : 04.42.02.60.04 – e-mail : domenech_serge@orange.fr

-       Michèle PEPE  : 04.91.93.30.41 – e-mail : pepe.michele13@yahoo.fr

ATTENTION !! Information de dernière minute : Philippe BESINEAU, fils du Lieutenant DEGUELDRE, vit depuis 1963 en exil en Argentine. Il vient d’arriver à Marseille pour soigner une grave affection cardiaque. Il assistera à la conférence et pourra répondre à quelques questions. Inscrivez-vous par retour car le nombre de place est limité.

  • Cette conférence, organisée par l’association « L’ALMA - LE CORSO » sera également donnée, Dimanche 3 JUIN 2018, à 9h30, Maison Diocésaine Charles de Foucauld – 2, Faubourg Saint Jacques – 07220 VIVIERS

Pour tous renseignements : - Pierre-Joël CHAIGNON du RONCERAY (Président de l’ALMA) : pjcdr@orange.fr - 04 67 84 15 86

-       Emile ESPASA (Trésorier) : emile.espasa@wanadoo.fr– 05 56 05 10 25

Pour la bonne organisation, il serait souhaitable de s’inscrire. - Entrée gratuite

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3 décembre 2017

FLEURUS

Les premiers colons sont arrivés à Fleurus le 16 novembre 1848 ( sixième convoi)

Carte_Michelin_Fleurus

Fleurus 602

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Fleurus 02

Fleurus 01

Amicale des anciens, historique de Fleurus en Oranie

fleurus-en-oranie-1848-1962 sur Librairie PN

            Voici l'histoire d'un village de colonisation, créée en Algérie par la IIème République, depuis ses débuts jusqu'à la finbde la guerre d'indépendance. Fleurus, devenue depuis Hassiane Ettoual, à quinze kilomètres d'Oran, retrouve ici ses couleurs d'autrefois.

            L'auteur s'appuie sur des sources très diverses, parfois inusitées: archives officielles et familiales, presse et annuaires d'époque, mémoire orale, ses propres souvenirs et un manuscrit inédit d'un des premiers colons. Il analyse la structure changeante de la population, l'évolution de la vie familiale et civique, de la propriété, de l'agriculture, des petites industries, des divertissements, des religions et  du bâti. Il souligne les origines diverses du peuplement, français, espagnol, allemand et arabo-berbère et les parlers des différentes époques: quatre chapitres sur vingt sont des conversations-scénarios basées sur des faits documentés.

            Cette micro-histoire détaille un visage local de la colonisation et de la décolonisation, sans parti pris politique. Elle s'enrichit de plus de cents cartes, photos et tableaux, et de neuf annexes accessibles en ligne.

12 Pieds Noirs de Fleurus.

Retour villes et villages d'Oranie.

15 mars 2018

DEBAT ENTRE ALGÉRIANISTE

            En réponse aux amis Algérianistes à propos de leur demande sur un débat sur les causes et  origines des massacres du 5 Juillet 1962 à Oran

            Au groupe de recherches sur le 5 Juillet 62 et amis Algérianistes, chers compatriotes ci joint quelques éléments du débat avec jean Monneret sur les origines des massacres d'Oran qui avait commencé début 2001 avant qu'il n'édite son livre en 2006 où il consacre plusieurs pages à la critique de ce qu'il interprète comme mes positions sur le sujet. Bien entendu n'ayant pas sa notoriété je n'ai pu avoir d’éditeur pensant même naïvement pouvoir participer à un travail collectif même contradictoire (ayant été présent sur le terrain jusqu'à fin 64 pour la Marine Nationale) à titre de témoin bénévole et même d'acteur (Services de Renseignements)

            Je pense que cela aurait été plus judicieux pour tenter de rechercher la vérité historique sur ce drame.

JEAN-FRANCOIS  PAYA   AC/ Algérie / 54-64 : Classe 1954 /Né en 1933/ Cercle Algérianiste du Poitou

letrre a J-Monnneret

letr a JM 2

            Débat lancé par J Monneret qui écrit « Il paraît important de revenir sur le sujet du 5 juillet 1962 à Oran. En effet, Jean-François Paya contestant une partie de ce que j’ai écrit, je dois m’efforcer de lui répondre. »Mais il me semble que reprenant la lecture de son livre de 2006 aujourd’hui dépassé par les ouvrages de J Jordi :G Zeller et G Pervillé c’est lui qui lança une polémique en attaquant les enquêtes bien antérieures (publiées au moins 10 ans avant son livre ) de Paya qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962, plusieurs pages et un chapitre entier en annexe dans son livre (La Tragédie dissimulée)

            Depuis Monneret a revu ces chiffres puisqu’il ne s’était basé que sur « des enlèvements » signalés glanés dans les divers JMO d’unités et il ne prend chez l'historien J Jordi que ce qui l’intéresse et pas ses conclusions qui rejoignent les miennes sur la préméditation de l'émeute et des désordres qui conduiront aux massacres à Oran le 5 Juillet 62.

            Débat lancé par J Monneret qui écrit « Il paraît important de revenir sur le sujet du 5 juillet 1962 à Oran. En effet, Jean-François Paya contestant une partie de ce que j’ai écrit, je dois m’efforcer de lui répondre. »Mais il me semble que reprenant la lecture de son livre de 2006 aujourd’hui dépassé par les ouvrages de J Jordi :G Zeller et G Pervillé c’est lui qui lança une polémique en attaquant les enquêtes bien antérieures (publiées au moins 10 ans avant son livre ) de Paya qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962, plusieurs pages et un chapitre entier en annexe dans son livre (La Tragédie dissimulée);depuis Monneret a revu ces chiffres puisqu’il ne s’était basé que sur « des enlèvements » signalés glanés dans les divers JMO d’unités et il ne prend chez l'historien J Jordi que ce qui l’intéresse et pas ses conclusions qui rejoignent les miennes sur la préméditation de l'émeute et des désordres qui conduiront aux massacres à Oran le 5 Juillet 62.

            Voici ma mise au point ; en effet je n’ai pas du tout démarré de polémique avec Jean Monneret c’est lui qui entrepris une critique très dure de mes recherches (et c’était son droit) dans son livre de 2006 au lieu de s’en tenir à des réserves nuancées comme il l’avait exprimé dans nos correspondances début 2001 où je lui avais fourni des éléments sur celles-ci avec une vidéo d’études sur le dossier !

            M’interpellant publiquement dans son livre j’étais en droit moi aussi de lui répondre pour un débat à mon avis fructueux même si le professeur Pervillé le trouva exagéré, il pourra le citer en écrivant « sa leçon d’Histoire »

            En effet mes conclusions au sujet de ce dossier du 5 Juillet 62 à Oran sans écho dans les médias ont commencé de paraître anonymement (précautions pour contacts sur le terrain) P33 dans « l Agonie d Oran » vol II en 1996, puis dans « l’Écho d’Oranie » en 98 sous la direction de Geneviève De Ternant et par un article "Provocateur" titré par la rédaction du Magazine PNHA en juillet 98 « De Gaulle responsable des Massacres d’Oran » cité par AG Slama dans la revue l’Histoire n° 231 puis par autre article dans l’Écho de l’Oranie et par une publication de 40 Pages dans «L’Agonie d’Oran » volume III en Janvier2001, alors que nul Historien ne semblait s’intéresser à cette histoire à l’époque.

            Enfin vint une « consécration » dans une revue non PN 5 Juillet 1962 Le Massacre d’Oran dans les « Dossiers Secrets de l’Histoire » N° 42 en Sept 2002 (Bénévolement bien entendu) et en Janvier 2007 miraculeusement comme »caution démocratique parmi 18 articles favorables au FLN un article repris de la revue PNHA de 1998 dans le Blog de la LDH Toulon qui sera affublé plus tard d’une « mise au point réductrice» en Janvier.

“le 5 juillet 1962 à Oran”, par Jean-François Paya - Histoire coloniale ...LDH

J’ai eu d’autre part l’honneur dans « l Annuaire des Français d’Afrique du Nord

Voilà pour toutes précisions.

Bien cordialement Jean-François Paya

            Critiques très dures, subjectives voir blessantes citations : Nous pourrions continuer de la sorte. Il nous semble préférable d’arrêter ici. Dans une lettre qu’il a adressée à Paya, le professeur Pervillé dont le sens de l’euphémisme est vif, voit dans les écrits de son correspondant «…une vision mémorielle rétrospective à 28 ans de distance.» (Pervillé parlait d'autre chose)

            C’est aussi mon avis. Je le regrette car les intentions de notre ami sont excellentes mais son parti-pris de négliger les archives (ce qui est faux) la légèreté de ses démonstrations, ses généralisations abusives minent sa recherche pourtant menée avec sincérité et passion.

            Il peut continuer dans la même voie et s’accrocher mordicus à ses écrits, au mépris de toute méthode historique. Il y a plus intelligent à faire :revoir l'ensemble en abandonnant l'a priori du complot Benbelliste (qualification jamais employée par moi)Qui sait si un jour des archives nouvelles privées ou officielles, algériennes  ou françaises ne contribueront pas à nous éclairer davantage.(c'est arrivé depuis) Mais actuellement, présenter de vagues indices comme des preuves, multiplier les démonstrations aventureuses, bref faire de la reconstruction mémorielle, c’est tourner le dos à l’Histoire. (J Monneret dans "Études Coloniales")

RÉPONSE

            Puisque J Monneret m’a fait l’honneur de prendre en considération mes travaux, toute critique au sens noble du terme (et elle l'est sauf la conclusion polémique et insidieuse) mérite une réponse, mais il devrait aussi s’adresser a d’autres qui sont arrivés aux mêmes conclusions que moi dont JJ Jordi.

            G Meynier et Bruno Etienne (pour ne citer que  des historiens  a priori défavorables et très hostiles à l’OAS ) les divers journalistes d'investigation à Oran dont le précurseur Etienne Mallarde, GM Benhamou, :Le père Delaparre témoins à Oran, Guy Pujante sur la "préméditation" de Geneviève de Ternant dans "l’agonie d'Oran") Le sociologue historien Bruno Etienne qui cite le groupe ALN venant du Maroc du village de Dar El Kebdani où était hébergé A. Bouteflika et surtout l'historien J jacques JORDI (Un silence d'État) qui a eu accès par dérogation à des Archives Capitales (encore protégées à 60 ans, sans parler des recherches du cinéaste oranais JP Lledo et des évocations prudentes d'autres historiens) sur lesquelles il a prélevé que ce qui l’intéressait sur le 5 Juillet 1962 a Oran ! entre autre la correction du chiffrage des victimes qu’il avait tablé dans son livre avec présumée certitude a 365 personnes dixit d'après une liste du 2em bureau non publiée a notre connaissance et qui n’a jamais fait de synthèse (source colonel Sala du 2em b)

            Donc répondre serait lourd et répétitif il faudrait se reporter a toutes mes publications et sur mon livre sur internet qui a l’avantage d’être gratuit évolutif et publié pour le monde entier au grand désespoir des éditeurs. J’ai l’avantage et l’inconvénient (comme historien) d’avoir été témoin et acteur (bénéfice de l’âge), les documents et photos prises par nos informateurs que j’ai publiés en font foi, évidemment je ne pouvais donner leurs identités mêmes si aujourd'hui certains ont disparus eu égard à leurs familles en Algérie et la Marine a qui j’ai eu l’honneur d'appartenir et qui avait rapatrié tous ces harkis sans les recenser.

            En tout cas Jean Monneret ne nous a pas donné sauf par allusions (PN provoqués) les causes de ces émeutes et de ce massacre et n’a jamais répondu a la lettre de notre ami Claude Garcia Webmaster du site "dialogue entre historiens" ci jointe et il nous demande avec suffisance d’avoir l’intelligence d’abandonner notre thèse (à84 ans la vie se chargera surement de le faire) mais mon  livre issu d’un travail collectif non lucratif appartient a d’autres qui se chargerons (cher JM) de poursuivre la tâche. Quelques précisions Si Bakhti à Oran n'est devenu le véritable chef du FLN qu’avec le renfort après le 5 juillet des troupes ALN du Maroc contrôlé sur le terrain (services de renseignements Marine Nationale) Notre thèse fut reproduite dans "le Quotidien d’Algérie" (opposition Algérienne) sans démenti.

Courrier Reçu dans "Études Coloniales"

            Monneret est super gonflé car au lieu de nous présenter clairement son antithèse à Paya (et Jordi sous-jacente) c’est à dire son point de vue sur les causes et les raisons des massacres d’Oran il demande à Paya d’abandonner le sien dont les intentions seraient excellentes (lesquelles ??), pour cela il prétend que ce dernier récuse totalement les archives militaires ce qui est éminemment faux Paya en fait état et en diffuse avec d’autres en les analysant y compris les omissions avec des témoignages divers et variés en les croisant dont ceux des 3 volumes de "Agonie d Oran" des articles de presse de terrain, les mémoires du Père De Laparre (au jour le jour) que Monneret ne cite jamais sans compter les témoignages Algériens que ce dernier n’a jamais obtenu n’étant pas à Oran ou il n’y a jamais mis les pieds.
            Il est remarquable que dans ce débat pour l’instant personne ne soit venu au secours de Monneret et que " L’Écho d’Oranie" principale publication Oranienne soit restée silencieuse sur son livre qui évoque un moment dramatique de la ville. (José GARCIA)

J Manuel site Historia de Guerra (SPAIN)

            Cher monsieur Paya vous êtes trop modeste, vos divers articles lus en général sur des revues PN les seules a les diffuser ne traitent pas que le dossier du 5 juillet 62, vous avez aussi abordé de façon pertinente l’affaire du 19 Mars (origine de la campagne du PCF "Paix en Algérie") puis en vrac les problèmes de la bi nationalité avec l’Algérie, la supercherie de la préparation de la constitution gaullienne sur mesure de 1958, l’origine de la volonté Gaullienne de larguer l’Algérie ! (déjà avec le débat avec G Pervillé). Certains aspects de la guerre en Oranie, la création de l’entité Algérie par la colonisation, une étude sur l’origine du terrorisme islamique qui aujourd’hui sévit même en Chine et j'en passe surement !

            Perso je souscrit entièrement a votre thèse sur la provocation du 5 juillet a Oran, et notamment sur le fait que si l’armée Française n avait pas été paralysée volontairement ce massacre n aurait pas eu lieu et donc toutes les déductions sont possibles. C’est ici que le bât blesse car avec la double responsabilité Franco/Algérienne d’où les difficultés de divulguer.

            Le reste est de la roupie de sansonnet pour s’en remettre finalement aux conclusions du général Katz qui tire sur l’ambulance des vaincus de "cette guerre de Sécession à l’envers"

J Manuel site Historia de Guerra (SPAIN).

Jean-François Paya au sujet de livre de Jean Monneret

            L’ordre du jour du 5 Juillet 62 de L’ALN d’Oujda prévoyant de manière prémonitoire sa vocation de maintenir l’ordre et sa condamnation du GPRA (texte intégral dans le volume 3 de "l’Agonie d’Oran")
http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2011/12/15/22986756.html

Document ALN du 5 juillet 1962

            NB : Je suis fier d’avoir appartenu au service de la Marine Nationale qui avait rapatrié beaucoup de harkis en dépit des ordres du ministre des armées et qui est intervenue à la mesure de ses moyens le 5 juillet à Oran dans le vieux quartier de la Marine

JEAN FRANÇOIS PAYA

TÉLÉCHARGER LE RECUEIL GÉNÉRAL EN PDF IMPRIMABLE    

            TOUS LES LIENS DU TEXTE CI DESSUS CONDUISENT A ARCHIVES PLANS ET PHOTOS

MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 - ORAN -TOUS LES ARTICLES sur POPODORAN

           LE PROBLÈME EST QUE SI LE MASSACRE D'ORAN NE FUT QU'UNE RÉACTION SPONTANÉE NON PRÉMÉDITÉ D'UNE FOULE COMME L'AVANCE CERTAINS AUTEURS CE NE FUT NI UN CRIME DE GUERRE ET ENCORE MOINS UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ SANS RESPONSABILITÉ QU'ON NE POUVAIT ÉVITER (Consignation de l'Armée Française) VOIR LE DÉMENTI DE CETTE ÉNORMITÉ par plusieurs auteurs dont Jean François Paya qui sont partisans et démontrent que les désordres et le massacre d'Oran furent provoqués intentionnellement par la fraction dissidente (par rapport au GPRA) du FLN/ ALN venant du Maroc pour jouer les pompiers pyromanes et saboter la manifestation populaire commanditée par les partisans du GPRA pour ne citer que les suivants. L'historien du FLN Gilbert Meynier non démenti par son coauteur Mohammed Harbi ni les divers journalistes d'investigation à Oran dont le précurseur Etienne Mallarde, GM Benhamou, Le père Delaparre témoins à Oran, Guy Pujante sur la préméditation, Geneviève de Ternant dans "l’agonie d'Oran")Le sociologue historien Bruno Etienne qui cite le groupe ALN venant du Maroc du village de "Dar El Kebdani "où était hébergé A Bouteflika et surtout l'historien J jacques JORDI ("Un silence d'État") qui a eu accès par dérogation à des Archives Capitales (encore protégées après 60 ans !) sans parler des recherches du cinéaste oranais JP Lledo ainsi que les évocations prudentes d'autres historiens.

           Paya a le front de se présenter "comme un minus" mais il est le seul" écrivant " sur le sujet( Oran 1962) témoin voir acteur présent sur le terrain lorsque les autres étaient à l 'école (avec des progrès et des titres depuis bien sûr) de plus pour Paya certainement des contacts sur le vif, photos d'informateurs y compris dans la tribune du 1er meeting de Ben Bella à Oran. Des noms ne seront jamais donnés car même DCD il reste des familles alors que d'autres "révolutionnaires" ont depuis ralliés la France à la gamelle!

Cordialement R A Groupe recherches Oran 5 juillet 1962.

TOURNANT DANS LA GUERRE D'ALGÉRIE EN ORANIE

Points de vue sur l'indemnisation des victimes civiles rien n’est gagné rendez-vous le 20 MARS

           L’Algérie d’après accords d'Évian devait indemniser les Algériens (même tout le monde) elle l’a fait pour certains de ses ressortissants selon ses critères inconnus de nous, on peut préjuger pour des militants actifs, (le cas jugé non indemnisé à l'origine du recours constitutionnel une balle perdue terroriste, force de l'ordre,  enfant de 8 ans au cours d'un attentat FLN en 1958 à Mascara)

           La France les Français réclamants bénéficiaires depuis 1963 (sans en préjuger la justesse et la suffisance)  L'Algérie en a les moyens.

 Extrait :
           « Les atouts de l’armée algérienne reposent surtout sur son important effectif militaire, actif comme réserviste qu’elle doit à son service militaire obligatoire. Autre point fort de l’armée algérienne, les ressources en hydrocarbures du pays qui lui permettent un approvisionnement immédiat et constant. Le pétrole est lui-même devenu une arme, servant non seulement pour les machines militaires mais aussi d’outil de négociation. Enfin ce sont les ressources financières de l’Algérie qui lui rendent service, le site souligne que le pays a d’importantes réserves de change et souligne surtout le budget accordé à l’armée qui représente la grosse dépense publique en Algérie»

Momo

           Cette loi modifiée par le conseil constitutionnel permettant d’indemniser les Algériens présumés non acteurs et victimes de violences quel que soit l’origine pendant la guerre d’Algérie ne fut pas mal interprétée comme le dit M Gomez dans "riposte laïque" Heureusement qu’il y a des gens futés au ministère de lae défense pour détourner cette loi en espérant qu'ils seront suivis (pour une fois d'accord avec le service)
http://www.assemblee-nationale.fr/15/projets/pl0659.asp espérons que le conseil désavoué ne va pas faire annuler l’article 30 opportunément rajouté sur le projet de loi de programmation militaire pour l’instant aucun écho sauf source Algérienne (bizarre!) mais crainte que les chacals se réveillent chez nous !

Josué le 9 mars 2018 13 h 49 min

           Vous aviez très bien interprété la loi modifiée par le conseil constitutionnel et le risque encouru, la preuve avec l’astuce de l’article 30 introduit dans la prochaine loi de programmation militaire pour écarter la possibilité d’obtention d’une pension malgré la perte de nationalité française etc… Mais rien n’est gagné rendez-vous le 20 MARS.

Le 13 mars 2018 12 h 05 min

MR Aresky

           Nous avions très bien interprété la loi ainsi modifiée par le conseil constitutionnel contrairement à certains amis et le risque encouru, la preuve l’astuce de l’article 30 introduit rapidement dans la prochaine loi de programmation militaire citation voir l’article L. 164-1 du CPMIVG relatif à la suspension du droit à pension de victime civile doit être modifié conformément à la décision du Conseil d’État statuant en cassation à la suite de la décision QPC précitée (Conseil d’État, 2e et 7e chambres réunies le 22 juillet 2016, req. n° 387277) pour écarter la possibilité d’obtention d’une pension malgré la perte de nationalité française résultant de l’indépendance d’un territoire

accords d'Évian, très vite démantelés

Points de vue sur l’indemnisation des victimes civiles rien n’est gagné rendez-vous le 20 MARS après le vote à l’assemblée.
L’Algérie d’après les accords d’Évian devait indemniser les Algériens (même tout le monde) elle l’a fait pour certains de ses ressortissants selon ses critères inconnus de nous, on peut préjuger pour des militants FLN actifs (le cas jugé non indemnisé à l’origine du recours constitutionnel ce fut une balle perdue sur enfant à 8 ans au cours d’un attentat FLN en 1958 à Mascara )
les Français bénéficiaires depuis 1963 (plus de 50 ans)par une loi critiquée (annulable) pour pallier à la carence de l'Algérie (sans en préjuger la justesse et la suffisance de l’indemnisation) L’Algérie a largement les moyens pour indemniser si elle le veut les siens.

citation :
"Le pétrole est lui-même devenu une arme, servant non seulement pour les machines militaires, mais aussi d’outil de négociation. Enfin ce sont les ressources financières de l’Algérie qui lui rendent service, le site souligne que le pays a d’importantes réserves de change et souligne surtout le budget accordé à l’armée qui représente la grosse dépense publique en Algérie."

En tous cas la cause de la victimisation d’un enfant Algérien à l’origine du recours constitutionnel fut bien en 1958 à Mascara un attentat terroriste FLN, l’Algérie ne l’avait même pas indemnisé alors qu’elle devait le faire. Nos juges Fabusiens ne poussent pas à faire respecter les accords d’Évian il est vrai mainte fois bafoués ils n'ont même pas évoqué l'article 55 de la Constitution. Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois. Espérons que l’article 30 de la prochaine loi de programmation militaire va passer le 20 mars.

Posté par JF PAYA le 14/03/2018

5 JUILLET 1962 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES.

RETOUR ENQUÊTES DE JEAN-FRANCOIS PAYA

30 octobre 2017

ULPAT MARCEL

Une des 700 victimes des massacres d'Oran.

Par Michel Delenclos

            ULPAT Marcel  Victor Louis Claude (06.09.1941-05.07.1962) tué et massacré à Oran –Frère de Lucienne et de Raoul Ulpat. Son père travaillait à la Grande poste d'Oran; il décédera quelques mois après son arrivée en France, de la douleur d'avoir perdu son fils massacré par le «FLN». Marcel habitait à la cité Maraval à Oran durant toute sa jeunesse.  Études au collège Ardaillon puis à Wannebrouk. Il était, par la suite, instituteur à Vialar près de Mostaganem.

UlpatArdaillon

1954 : Collège Ardaillon. A l’avant-dernier rang, le 2ème, à partir de la droite N° 40.

            Il sera assassiné par le «FLN», en même temps que Raymond Pardo et Marcel Garcia. Son décès est reconnu par le T.G.I de la Seine du 21.01.1966 – Acte-Jug. 054/1966. 

RECIT DE LA DISPARITION DE M. ULPAT, le 05.07.1962, par son ami d’enfance, André Ausina:

            «Libéré depuis peu de semaines du Service aux Armées, A. Ausina bavardait en fin de matinée d’enfance M. Ulpat, instituteur, et un autre enseignant, collègue de ce dernier. Ils se trouvaient tous les trois rue d’Arzew, près du cinéma Colisée, à l’endroit où cette rue est bordée d’arcades sur un seul côté. Vers 11 heures et demie, la foule en liesse des musulmans devient plus agitée. Les femmes, très excitées, poussent leurs youyous et tournoient  sur elles-mêmes en soulevant leurs jupes de couleurs. Les enfants sont moins nombreux tout d’un coup. Des jeunes gens arabes, silencieux et l’air déterminé traversent les groupes bruyants. Leur veste déboutonnée, car il fait déjà très chaud, laisse voir à leur ceinture couteau ou crosse d’arme à feu. Tous descendent vers le cœur de la ville. Les trois amis sont inquiets : ce n’est plus la foule animée qui fêtait ce matin la première journée de l’indépendance. Ils sentent que quelque chose se prépare. Ulpat propose qu’ils rejoignent la Grande Poste où travaille son père : «Il nous ramènera à midi avec sa voiture» ; mais Ausina préfère remonter seul vers le quartier Saint-Michel par les petites rues presque vides : les Arabes sont groupés en centre ville où ont lieu les réjouissances, et les Européens qui ne sont pas encore partis restent cloîtrés dans leur maison. Ausina arrive chez lui sans être inquiété. Le père d’Ulpat raconte ensuite que, parti à midi juste de la Poste Centrale avec son fils Marcel et l’autre instituteur, ils ne tardent pas à être arrêtés vers la place d’Armes par un barrage de l’ALN (en tenue kaki). Les deux jeunes gens doivent descendre de l’auto : «Il s’agit juste d’un contrôle d’identité. Votre fils ne sera pas retenu plus d’une heure ou deux» dit l’officier lequel conduit les deux instituteurs vers un bar où sont rassemblés déjà une cinquantaine de jeunes européens qui attendent, mais sans paraître apeurés, sous la surveillance de soldats de l’ALN, mitraillettes pointées sur eux. On n’a jamais revu tous ces jeunes retenus par l’ALN, ni vivants, ni morts ».

            Ausina retourna plusieurs fois voir le père de son ami Ulpat. Cet homme, en pleine force de l’âge pleurait en le voyant : «Quand je te vois, je vois mon fils.». Il mourut très vite de ce chagrin insurmontable, quelques mois après son arrivée en France où il ne comprenait la hargne des métropolitains contre les Pieds-Noirs. Rentré chez ces parents, Ausina barricada la porte d’entrée et les volets du rez-de-chaussée, aidé par un commandant de l’armée de l’Air à la retraite. Dans l’immeuble de 10 appartements, il ne restait plus que 4 locataires. Des civils arabes essayèrent, dès 13h30 d’enfoncer la porte, sans y parvenir. Des pillards réussirent à forcer d’autres entrées tuant et tailladant les occupants, les tirant dehors pour les achever sur le trottoir. Le sang, dans certaines rues, coulait en ruisseaux dans les caniveaux. De son appartement, Ausina voyait la rue Lescure en enfilade. Des militaires de l’ALN, en jeep avec mitrailleuse légère, circulaient tranquillement au milieu des assassinats, mais sans intervenir : ils ne tuaient pas eux-mêmes, mais ne portaient pas aide aux Européens. Par contre Ausina devait faire attention en regardant dehors car si une tête apparaissait à une fenêtre, celle-ci recevait une giclée de balles. Sur les trottoirs de petits groupes de jeunes musulmans étaient pilotés par de jeunes arabes en civil vers certains immeubles comme vers une cible repérée ? Le tir sur les volets et les façades et les enlèvements où les massacres continuèrent jusqu’à 17h00 sans qu’intervienne l’armée française ni les Gardes Rouges, consignés dans leurs cantonnements. Après 17h00 seulement les troupes françaises se manifestèrent enfin. Des half-tracks sortirent des casernes et sillonnèrent la ville appelant au calme avec des hauts parleurs… ».

           Par ailleurs, une femme qui entrera plus tard, dans la sphère gouvernementale algérienne, échappe à cette barbarie épidermique :

Bendjedid

             Halima Bourokba, épouse par la suite du président algérien, Chadli Bendjedid (01.07.1929-06.10.2012).  Issue d’une famille bourgeoise algérienne de Mostaganem. Alors jeune, elle était surveillante d’un lycée d’Oran. Le 05.07.1962, habillée en robe elle sera prise pour une européenne, dans le centre-ville d’Oran. Elle devra son salut qu’en criant qu’elle était musulmane. Puis, elle sera sommée de réciter le coran et d’écraser une victime européenne. En mai 2015, elle sera hospitalisée gratuitement à Paris dans le XVIème, sous la régence de François Hollande.  (Témoignage de Jean-Pierre Lledo, scénariste documentariste). D’autres n’auront pas cette chance :

Oran05 

 

            Le 05.07.1962 : à Oran, des européens sont éjectés de l’église du Saint-Esprit, située place de la Bastille, sous les yeux du prêtre impuissant. Puis, ils sont dirigés vers un poste de police dirigé par le « FLN-ALN » .

Le bilan de ces massacres à Oran est de 700 morts, chiffre qui fait consensus.

RENCONTRE Ahmed BEN BELLA et Joseph KATZ :

Plus tard, après ces massacres dans Oran, le12.07.1962, quittant Tlemcen, Ahmed Ben Bella arrive à Oran à 15h10, avec Mohamed Khider, Ahmed Boumendjel, Ahmed Francis. Il y sera notamment accueilli par le colonel de l’ALN de la Wilaya 5, Si Othmane.

 BenBellaKatz

Ce 12.07.1962 : le  Général Joseph Katz à Oran, dialoguera avec A. Ben Bella. Le «Journal de Neuchâtel (Suisse) du 13.07.1962 titre : «Alors que son différend avec le «GPRA» n’est toujours pas réglé, Ben Bella reçoit un accueil triomphal à Oran.».  (http://doc.rero.ch/record/62373/files/1962-07-13.pdf ).  

(*) A propos de cette rencontre, Katz-Ben Bella, le député André Marie posera une question au ministre des Armées, Pierre Messmer…

            Dans les salons des appartements privés du préfet, à Oran, Lahouari Saouyah, se trouvent rassemblés, entre autres personnalités, le consul général de France, Jean Herly, un représentant de l’amiral commandant la base de Mers-el-Kébir, le commandant Gabriel Gauthier chef d’état-major du général Arthuys commandant la gendarmerie, Hadj Bennalah membre du «CRNA», et le colonel Si Othmane commandant la «Wilaya 5». Est également présent Hervé Bourges. Après une courte allocution du préfet, A. Ben Bella –alors en quête du pouvoir- prend la parole en français : «Mon frère Khider et moi-même, avons tenu à venir ici, d’abord pour rendre visite à cette population musulmane, mais aussi pour nous adresser tout particulièrement à la population européenne et israélite pour leur affirmer que nous sommes décidés à créer les conditions pour une vie normale, pour une cohabitation franche Je sais que cette ville a été secouée tout dernièrement par les soubresauts de certains nerveux qui, dans leur folie criminelle, ont voulu rayer toute chance de cohabitation. Je le dis, certains éléments d’origine algérienne ont créé une situation que nous déplorons tous. Nous sommes déterminés à réprimer cela dans les plus brefs délais et nous emploierons, pour y parvenir, tous les moyens qu’il faudra, je le dis pour ceux qui ont réagi d’une façon contraire aux mœurs de ce pays…Je vois que de nombreux journalistes sont ici. Je leur demande de faciliter notre tâche en faveur de la cohabitation et pour l’avenir de ce pays…».  Le journal «La Liberté», dans un article appuyé de photos, note : «A la préfecture (d’Oran), il (Ben Bella) s’entretient, très détendu avec le général Katz…Il (Ben Bella) a bavardé avec le chef des forces militaires françaises Katz qui, tout d’abord annonce qu’il avait à transmettre les amitiés d’Edmond Michelet, puis a demandé à serrer la main du commandant de la wilaya 5, le colonel Si Othmane. Main dans la main, les deux chefs militaires, hier encore ennemis dans les djebels d’Oranie, ont bu l’orangeade de la réconciliation, sous le regard visiblement satisfait de Ben Bella…».

SOUVENIRS SCOLAIRES PARTAGES :

            En fin d’année scolaire, tous les élèves échangeaient leurs souvenirs scolaires, leur amitié, leur adresse dans le but de ne pas se perdre. Pour ce qui le concerne, l’auteur était alors maître d’internat. Pour exemple, ce Cahier d’école intitulé «Souvenirs 1959-1960» : Y figure notamment la signature de Marcel ULPAT : «Mon cher Michel. Toi, copain depuis si longtemps, l’inoubliable camarade qui n’a jamais essayé de fuir cette sympathie si profonde. Puis ta position de pion ne t’a pas rendu pour autant fier et fanfaron mais au contraire toujours à la tête du grand «foyon». J’espère que toute cette classe de 1ère se rappellera de toi car vraiment Michel tu es un chic type, c’est moi qui te le conjure. Un copain qui t’adresse ses plus profondes sympathies.».  Parmi les élèves : Ramirez Dominique, Agullo Claude, Winkelköter Hugues, Madonado Denis, Boudong Jean, Kacem Mohamed, Terrones Jean-Marcel, Toumi Abdelkader, Noumène Bachir, Esteve Roland, Hafner Jean-Claude, Mortet Khettab, etc. La diversité des nationalités et des religions de ces élèves n’a jamais entamé leur cohésion, leur entente, leur camaraderie.

            Cahier de Souvenirs 1959-1960 : Ceux de Abdelkader TOUMI : «…Tu t’es montré très brave avec nous tous puisque tu n’as pas encore collé un seul type. Et puis, tu as aplani la différence entre «pions» et «élèves» en nous comprenant, en partageant nos jeux et, surtout, en nous permettant d’oublier que nous étions dans un internat. Je quitte Wannebroucq cette année, mais je ne t’oublierai pas, je garderai toujours le souvenir d’un brave type qui sait se faire aimer de tout le monde, Français catholiques ou Français musulmans. Ton Ami. ». (Demeurant à Lapasset, près de Mostaganem.).

MACRON et les CRIMES contre l’HUMANITÉ à sens unique.

            Le 14.02.2017, lors d’un entretien sur la chaîne privée algérienne «Echorouk News», le candidat à l’élection présidentielle d’En Marche, Emmanuel Macron, déclare : «La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes. ». Ces paroles prononcées à Alger font que Macron passe du registre du droit à celui du marketing  politique. C’est le rôle des historiens de dire la vérité et, dans d’autres lieux que l’Algérie actuellement au bord de l’explosion.  Pourtant, dans l’ouvrage du philosophe, Paul Ricœur, intitulé «La mémoire, l’histoire, l’oubli» publié le 08.09.2000, Ed. Du Seuil, Macron est cité dans la préface où Ricœur le remercie pour «sa critique permanente de l’écriture et la mise en forme de l’appareil critique.». Cette collaboration qui, selon Macron, l’a transformé en lui apprenant à penser l’Histoire et le cours du monde «dans un va et vient entre la théorie et le réel. ». Pourtant, l’oubli, aussi bien que la mémoire, fait partie de la condition historique

            Le 29.06.2017 sur le site de l’Élysée, le tout nouveau président de la République, Emmanuel Macron rend hommage à Roland Rappaport décédé le 26.06.2017 : «Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort de R. Rappaport, ancien président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples de 1988 à 1989. Il salue la mémoire de cet avocat engagé, qui a consacré sa vie à la lutte contre l’injustice et les discriminations. Il a combattu sans relâche le racisme, la torture en Algérie ou encore l’antisémitisme, en se faisant le défenseur des enfants juifs d’Izieu lors du procès de Klaus Barbie. Ses combats resteront les nôtres et son exemple fait désormais partie de notre histoire nationale. ».  De 1949 à 1979, ce président du «MRAP» soutiendra Staline et le blocus de Berlin, la répression sanglante de l’insurrection hongroise puis du «printemps de Prague. Avocat dès 1956, il prendra fait et cause pour les terroristes du «FLN» et le parti communiste algérien. Rappaport participe à l’écriture du livre d’Henri Alleg, «La question», publié le 12.02.1958 et que Ferhat Abbas qualifiait «d’authentique marxiste». Le 22.06.2012, aux côtés de Benjamin Stora et Mohamed Harbi, il participe au colloque sur l’ «Affaire Audin»  puis, le 19.06.2017, il adresse une lettre à Emmanuel Macron à propos d’Audin.  M. Macron, en la circonstance vous êtes  partisan et provocateur. Apprenez et retenez que l’objectivité de l’Histoire ne peut être établie qu’une fois la parole est donnée à ceux qui n’ont pas pu la prendre jusqu’à présent, à ceux qui ont été contraints au silence par l’histoire, par sa brutalité, par tous les systèmes de violence et d’exploitation…à ceux que vous avez insultés.

            (*) Le 04.08.1962, à l’Assemblée nationale, le député André Marie pose cette question (N° 16693) au ministre des Armées, P. Messmer : «Concernant un général (Katz), ex-chef des forces militaires françaises, à Oran, dont on connaît le rôle éminent qu’il a joué dans la «liquidation de l’affaire algérienne» et dont la presse annonce le prochain retour en métropole, il demande notamment, au vu des photographies publiées :

1/ Si c’est de sa propre initiative, ou sur les instructions du Gouvernement que ce général a accueilli Ben Bella à son quartier général.

2/ Si c’est à la victoire de la politique algérienne française ou à celle des armes «FLN» qu’il a levé son verre au cours de sa réception.

3/ S’il est exact qu’il a profité de cette singulière rencontre pour transmettre à Ben Bella l’amical souvenir d’un ancien Garde des Sceaux, en exercice lors détention de Ben Bella en métropole.

4/ Si, dans l’affirmative, il a encore agi de sa propre initiative ou sur la demande expresse de cet ancien ministre qui d’ailleurs a nié avoir chargé ledit général d’une telle mission. ».

1

DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.Auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo ! » - Prix d’Histoire le 14-04-2013 ..préfacé par l’historien Maurice Faivre.

BIBLIOGRAPHIE :

- Jean Monneret «La tragédie dissimulée Oran, 5 juillet 1962 », Ed. Michalon, 01.02.2006, mis à jour et réédité le 14.04.2012.

- Daniel Lefeuvre «Pour en finir avec la repentance coloniale.», Ed. Flammarion, 05.10.2006.

- Lugan Bernard «Pour en finir avec la colonisation», Ed. Le Rocher, 16.11.2006.

- Jordi Jean-Jacques «Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie », Ed. Soteca, 28.10.2011.

- Zeller Guillaume «Oran 5 juillet 1962. Un massacre oublié », Ed. Tallandier, 14.03.2012.

- Pervillé Guy «Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre. », Ed. Vendémiaire, 06.05.2014.

 

 

 

 

 

 

30 octobre 2017

MESSAGE D'UN GROUPE ALGÉRIANISTE DE RECHERCHES HISTORIQUES

Si une commission d'enquête sur "les événements d'ORAN 62 du 5 Juillet 62 avait existée elle aurait pu statuer sur les éléments suivants.

A VOUS DE JUGER NOUS VOUS LIVRONS LA RECHERCHE

1

NB /  Conclusion / Ordre du Jour No 18 du Général Katz du 3 Juillet 1962

            "Les troupes du secteur Autonome restent à Oran et sont les garantes des accords d'Évian, elles sont là pour protéger lespersonnes et les biens Français, elles donneront l'exemple de la nécessaire réconciliation franco-algérienne. Leur attitude montrera que l'Armée Française fidèle à sa tradition demeure le symbole de la Liberté et de la Fraternité

Signé "Le général de Division Katz "/ Commandant le groupement Autonome d'Oran l'avant-veille du 5 Juillet !  Tirez en les conclusions.

            Mais certains d'entre nous pensent (à débattre) que Katz (Bouc émissaire consentant était relativement sincère et n'avait pas alors reçu d'ordre contraire (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans la directive No 99 Saor/** du 20 Juin pour les Chefs de Corps l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité)  ** En référence à note 2.140/csfa/EMI/SOPE du 13 Juin 1962 (donc EM/Alger)  Note 99 destinée aux Forces françaises en présence à Oran le 5 juillet 1962.

             Rappel / en fonction des Archives militaires et des destinataires des circulaires du Commandement du " Secteur Autonome d'Oran " nous  indiquant  la liste des unités et des effectifs (18 000 hommes) Liste des unités présentes à Oran, et à proximité, le 5 juillet 1962 destinataires de la note de Katz; indiquées en marge de la note. 

            Le général KATZ a déclaré "qu’il ne pouvait faire intervenir l’armée sans une demande du préfet Algérien."
Mais nous avons déclaré : cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place, mais se voit signifier (illégitimement) son remplacement par Souhïa par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet !normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'Exécutif provisoire d'Alger, c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre  (archivé) après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger!" seul habilité à nommer les préfets et non obtempérer à une directive émanent d'un membre soumis à l'autorité de Boumédiène et de Ben Bella.

CONSÉQUENCES LOURDES

            le Préfet Français en place encore représentant selon les accords d'Évian "l'Exécutif Provisoire " seule autorité légale en Algérie aurait dû devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants (Non pour régler un problème entre  Algériens)
Ni le préfet Français ;ni le général Katz n'ayant suivi cette procédure on peut légitimement douter qu'ils l'aient fait sans l'ordre au moins verbal de l'autorité supérieure ! Ce qui tendrait de démontrer les connivences et la Non neutralité présumée de cette autorité! (État-Major Français d’Alger exclus, voir ci-dessous, il reste Paris).

2

            Suivant les archives officiellement le conseil des Affaires Algériennes qui se tient le 5 juillet n'est pas informé à 15 h de la situation réelle à Oran est donc en Algérie le jour crucial de la célébration de l'indépendance, grave lacune avec problème historique, mais entre 11 h début des incidents à Oran et 15 h, que s'est-il passé ? A notre avis on ne peut rien exclure avant, pendant et même" après la réunion "où il y avait des dispositions à prendre au moins pour retrouver des présumés disparus dont le problème fut laissé à la charge d'un simple sous-lieutenant sans expérience et sans moyens. JP Chevènement).

Pour notre collectif avec nos cordiales salutations.

JF PAYA (qui avait fait quelques recherches de disparus à cette époque dès le 8 juillet 62).

Enquête 5 juillet 62

            J’ai toujours signalé qu'il n'y avait eu aucune enquête du 2em Bureau Français sur le moment ni après sur les causes et les raisons (même interdite) de ces massacres et de ses émeutes provoquées, la mienne maritime officieuse, privée et non transmise ! Le seul rapport admis fut celui du général Katz du 12 Juillet 62 intitulé (Au sujet des événements du 5 Juillet 62 ayant entrainé des morts et des blessés dans la population européenne et musulmane et l'arrestation de nombreux européens).

            Il admet une centaine de disparus dont certains embarqués clandestinement par avion ou par bateau ! Allégations sans preuves ni témoignages. D'autres réfugiés dans le périmètre de la base de Mers-el-Kébir" d'autres sont rentrés à leur domicile en omettant de le signaler (idem sans preuves ni témoignages!) Incidents dus comme mentionnés dans le rapport à des tirs d'Européens sur les manifestants et les policiers Algériens.

(Nous avons démontré la fausseté de telles allégations aussi et même le contraire jf Paya).

htpp://p1.storage.canalblog.com/19/88/399668/114690293.pdf

            Le seul document classifié du 2em Bureau d'Oran qui me fut remis par le Commandant adjoint du 2em Bureau est celui, ci-dessous  récupéré comme écrit le 22 juillet avec le communiqué du 5 juillet de l'EMG /ALN d' Oujda à ses cadres. La veille de rentrer en Algérie diffusé par erreur le 22 Juillet (et non prévu pour ça) par un chef local pour explication politique à la population sur les sites indiqués prés d'Oran  (doc/État-Major 2em B Réf/ No 1266/GAOR/S avec Texte ALN 3 pages) daté du 23 Juillet (SP 86 652/A). Sites Bousfer, Ain-el-Turks, Mers El Kébir pour le document capital du 5 Juillet plus de nouveaux témoignages que je signale dans "L'Agonie d'Oran" avec notre enquête est le seul ouvrage sur ce dossier et où cet ordre du jour est cité.  (il semblerait que Bouteflika secrétaire particulier de Boumédiène à cette époque en soit à l’origine)

Cordialement Jean François Paya

oran1962-104b6

Éléments prouvant que Paris était informé mais qui a bien disparu des Archives !
Témoignage de monsieur Étienne ESTÈVE-CASTILLA Radio Télégraphiste PTT Oran (donnés dans le livre "Agonie d Oran") Il était déjà 12 heures 45quand le navire français Colomb-Béchar me contacta. Son Commandant se mit à ma disposition ou je lui dictais un message de secours immédiat adressé au Ministre des P.T.T. et au Ministre de l'Intérieur à Paris. Le message reçu par le navire fut transmis au ministère par la station de Marseille Radio
Plus tard, ayant rejoint le Bureau Central Radio de Paris, j'ai pu voir la copie du message reçu par la "Gare Centrale Radio" à 13 h 05 et retransmis aux Ministères.

JF PAYA

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12 octobre 2017

UN CŒUR POUR PHILIPPE !

Par José Castano

Souvenez-vous !... C’était, il y a 55 ans…

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre, officier du prestigieux 1er Régiment Etranger de Parachutistes et chef des Commandos OAS Delta d’Alger.

Le 6 juillet 1962, à l’aube, au Fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la Légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

degueldre-jeune

En quittant sa cellule, il s’écria à l’adresse de son défenseur : « Dites que je suis mort pour la France ! » puis, en guise d'adieu, il lança son Credo : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. »

Au poteau, il refusa qu’on lui bande les yeux et cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

12 minutes… 12 atroces minutes de souffrance plus tard, son calvaire prit fin…

Ce bébé que Roger n’avait jamais vu et qu’il conservait précieusement contre son cœur, allait connaître une vie des plus mouvementées…

Né le 16 juin 1962 –moins d’un mois avant l’assassinat de son père- il fut aussitôt confié à un couple admirable : Durand-Ruel.

Philippe Durand-Ruel, était capitaine au 1er REP et ami de Roger Degueldre. Son épouse, Denyse, s’occupa de ce bébé et le chérit comme s’il s’agissait de son propre enfant.

  La mère du bébé, Nicole Besineau-Gardy, épouse du capitaine du 1er REP, Michel Besineau et fille du général Paul Gardy, ancien inspecteur de la Légion étrangère et l’un des chefs de l’OAS, séjourna dans la clandestinité à Paris d’où elle tenta d’organiser l’évasion de Roger Degueldre. Celle-ci ayant avorté, elle demeura à Paris jusqu’au jour fatal dans le but d’apporter par l’entremise de son avocat, Maitre Macaigne un réconfort moral à Roger…

Ivre de chagrin, Nicole gagna alors Madrid où elle récupéra avec l’aide d’un légionnaire son fils, puis destination l’Argentine, où elle rejoignit son époux, son père et ses trois sœurs.

… 55 ans après ces évènements, j’eus la surprise de recevoir, émanant d’Argentine où il vit, un appel téléphonique d’un certain Philippe Besineau qui disait être le fils de Roger Degueldre.

Perplexe, dubitatif, indiscret, voire, inquisiteur, je m’enquis de toutes les garanties inhérentes à sa filiation. Philippe me fit parvenir une série de photos de famille, puis évoqua sa condition familiale, sa recherche d’identité, l'existence très difficile depuis 1962 de lui-même et des siens, exilés… et ses problèmes de santé.

Atteint d’une très sévère cardiomyopathie qui a déjà nécessité la pose d’un défibrillateur, son pronostic vital est compromis à court terme et ses chances de survie ne reposent plus que sur une transplantation cardiaque, possible en France seulement.

Philippe BESINEAU-DEGUELDRE est français, bénéficie d'une couverture par la Sécurité Sociale française mais sa situation matérielle très difficile lui interdit d'envisager une venue en France. 

Avec l’aide de Georges Belmonte, vice-président du Cercle algérianiste du Gers, nous avons décidé de venir en aide à Philipe pour lui permettre de se faire soigner en France.

Nous avons aussitôt obtenu un renfort inestimable du Secours de France qui a pris l’heureuse initiative de piloter cette opération « Un cœur pour Philippe ». Informé de cette démarche, le Docteur Alain Bourdon, cardiologue, s’entretint immédiatement  avec Philippe Besineau et obtint communication de son dossier médical.

Après analyse, le Docteur Bourdon transmit ce dossier au Professeur Gilbert Habib, responsable du service de Cardiologie à l’hôpital La Timone de Marseille, où se pratiquent des transplantations. Celui-ci accepta de recevoir le patient pour bilan afin de l'inscrire sur la liste d'attente dans le but de pratiquer cette transplantation cardiaque dès qu’un greffon compatible serait disponible…

Désormais, il ne reste plus qu'à organiser matériellement et financièrement la venue de Philippe Besineau.

Bien que Secours de France soit prêt à s’investir financièrement, il faudra beaucoup d’argent pour mener à bien cette opération de la dernière chance… d’où cet appel que nous lançons à toutes les bonnes volontés pour nous aider dans cette quête du salut de Philippe… et à travers lui, en mémoire de son père qui immortalisa sa légende par ces mots : « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM ».

C’est sous des balles françaises que le Lieutenant Roger Degueldre, Chevalier de la Légion d’Honneur, est tombé le 6 juillet 1962 à 04h08, après un calvaire de 12 minutes.

José CASTANO  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Cliquez sur ce lien :Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

SECOURS DE FRANCE-Un couer pour Philippe

Secours de France - Vérité, charité, justice.

Courriels : contact@secoursdefrance.com ; secoursdefrance@cegetel.net

Important :

Rédigez votre chèque à l’ordre de : SECOURS DE FRANCE

Au dos, portez la mention « Un cœur pour Philippe » et adressez le à : Georges BELMONTE 

10, av Montesquieu – 33240 ST ANDRE DE CUBZAC – Tel. 06.84.51.39.42

Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

-  Vous recevrez un reçu fiscal permettant une réduction d’impôts de 66% des sommes versées.

-  Veuillez mentionner lors de votre envoi, votre n° de téléphone et votre adresse internet.

Nous remercions chaleureusement le Comité VERITAS qui, lors de son congrès du 23 septembre à Béziers, nous a permis de récolter les premiers dons. Courriel : comiteveritas@free.fr

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Conférence : « ISLAM… D’hier à aujourd’hui »

Cette conférence, organisée par le Cercle algérianiste de TOULOUSE, sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Octobre 2017, à 15h30, au CEFANOM, 1, rue des Pénitents blancs – 31000 TOULOUSE - Entrée gratuite –

Un repas (facultatif) est prévu à 12h au restaurant La Gourmandine, 17, Place Victor Hugo – Toulouse (inscription obligatoire).

Pour tout renseignement : Hervé CORTES Tel. 05.61.15.45.98 ou 06.40.38.69.06 - Courriel : cortes.famille@wanadoo.fr

«TERREUR ISLAMISTE» 

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Autre conférence :: « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par la « Délégation Vauclusienne de l’Association de Soutien à l’Armée Française », sera donnée par José CASTANO, Samedi 4 Novembre 2017, à 15h, salle Bouscarle, 95, Avenue Charles Vidau, 84300 CAVAILLON- Entrée gratuite –

Pour tout renseignement : Gilles ROUSSSET - Tel. 06 75 54 12 91

Courriel : gilles.rousset@dartybox.com

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17 décembre 2017

CE QUE L'ON OUBLIE SOUVENT SUR L'ORIGINE DE LA COLONISATION DE L'ALGÉRIE

            Article soumis à nos amis pour voir ce que qu’ils en pensent. Toutes les sources sont citées, l'idée principale et originale est que par rapport à toutes les autres entreprises coloniales celle de l'Algérie par la France fut à l'origine défensive contre plus de 3 siècles d'agressions Barbaresques continues (sous couverture Ottomane) en Méditerranée (de la fin de la Reconquista en 1492 jusqu’en 1830) de plus en réponse au livre de P. Péan qui avance que c'était pour piller le trésor de la casbah pillé lui-même aux chrétiens.

JF PAYA

           En marge de la visite du président Macron à Alger, dans l'historique de la saga colonialiste mondiale passée par rapport à la majorité sinon l'exclusivité des incursions et occupations étrangères (y compris Arabes) la colonisation de ce Maghreb central qui sera plus tard l'Algérie sera  spécifiquement provoquée par les antécédents d'agressions continues contre des éléments du futur occupant en particulier pour la circulation maritime des navires des nations et pas seulement Européennes.

           Voir l'intervention de la marine de guerre US et le bombardement d'Alger en 1816 par la marine Américaine loin de ses frontières.

           Il faut remarquer que le seul autochtone compromis dans cette piraterie fut le rais Hamidou tué en 1815 par justement un boulet tiré d'une frégate Américaine US.

Site de M'dame

Prise d'Alger

           L'agressivité de la régence d'Alger la conduit dans une guerre ouverte avec toutes les nations, notamment les nations européennes, celles-ci qui avaient connu un développement économique et avaient acquis un degré technique élevé pour leur marine, regardèrent Alger comme un refuge de corsaires et de brigands avec lesquels il fallait en finir par tous les moyens.

           (Sources  réf/ Documents Turcs inédits sur le bombardement d'Alger en 1816)

           En 1815, le congrès de Vienne avait déclaré qu'il serait mis un terme à l'esclavage des chrétiens enlevés par les corsaires d'Alger de Tunis et de Tripoli. Leur nombre s'élèvent à plus d'un million, Napoléon 1er avait envisagé la prise d'Alger et avait fermement décidé d'en finir une fois pour toutes avec les  barbaresques avec l'annexion de l'Afrique du Nord, le tout formant le sujet d'un article du traité secret qui avait été signé avec la Russie. En août 1814, Sir W. Sidney Smith Amiral Britannique fait appel à l'Europe pour organiser un blocus visant à mettre fin à la piraterie des États barbaresques. En définitive c'est la France qui accomplira ce mandat dans le cadre d'un intérêt de politique intérieure avec un prétexte fallacieux mais sans réprobation sérieuse de la communauté internationale de l'époque (sources citées).

           L'idée principale et originale est que par rapport à toutes les autres entreprises coloniales celle d'Algérie par la France fut à l'origine défensive contre plus de 3 siècles d'agressions barbaresques continues (sous couverture Ottomanes) en Méditerranée (de la fin de la Reconquista en 1492 jusqu’à 1830). En réponse au livre de P. Péan qui avance que c'était pour piller le trésor de la casbah pillé lui-même aux nations chrétiennes.

           Dans l'Historique des colonisations nous suggérons que celle de l'Algérie fut une des rares à être provoquée à l'origine par une position défensive en l'occurrence contre des agressions continues de la piraterie Ottomane sur la navigation en Méditerranée pour preuve avec certains précédents de tentatives de neutralisation depuis le début du XVI ème siècle Espagnoles en 1516-1518, Charles Quint en 1541 ; Philippe III (zones de gardes Espagnoles comme Ceuta et Melilla et aussi Oran depuis 1505 avant le séisme jusqu'en 1790) en 1601 puis en 1775, 1783 et 1784 par les Américains en 1815 et les Anglais avec 1816 bombardements de représailles maritimes (tout ceci est consigné dans les archives Turques de la Présidence du Conseil à Istanbul sources liens cités plus haut) avec des commentaires qui montrent bien que la régence d'Alger n'était pas autonome et donnent des éclaircissements sur l'administration turque exclusive du pays (sans autochtones).

           A origine cette occupation Française fut spécifique et non pas une vocation coloniale comme  ailleurs dans le monde! Cela tient plus du concours de circonstances que du projet pleinement mûri et planifié, le statut auquel sont soumises les populations autochtones du pays est resté longtemps incertain.

           Voir la source remarquable "Douloureux passé de la Méditerranée" (de Chantal Grand)

           Le 5 juillet 1830, Hussein Dey régent Ottoman d'Alger signe l'acte de capitulation. Par ce même traité, le général De Bourmont (voir sa déclaration) prend l'engagement au nom de la France de ne pas porter atteinte à la liberté des habitants de toutes classes ni à leur religion. La France garantit par cet acte aux populations algériennes le respect de leur culte et de leurs traditions religieuses. Population qui doit être ainsi préservés avec les statuts des autochtones découlant selon les cas des droits religieux juif ou musulman. Les musulmans continuent de relever du droit musulman et les Juifs du droit mosaïque en tout état de cause, les populations conquises restent toujours juridiquement liées à leur statut d'origine ce qui servit de justification où de prétexte (au choix) à l'existence de deux collèges en Algérie et au reniement de l'un pour passer dans l'autre dans certaines conditions et du Non au vote des femmes dans le collège musulman par ses élus.

           On ne peut nier non plus la récupération des trésors issus des pillages de la course maritime, des rançons et de la traite répartis de manière arbitraire (l'essentiel étant en couverture de l'expédition***) mais est la conséquence et non la cause de la prised'Alger comme l'on prétendu certains! (voir livre racoleur de Péan) et en tout cas aucune spoliation du futur peuple Algérien soumis à la "sublime porte".

           ***Depuis toujours une occupation militaire se traduit par certaines récupérations de biens vacants. Même à nos époques (Les alliés en 1945) mais dans le cas d'Alger prises à un autre occupant spoliateur avec opération "blanche" pour couvrir les frais de l'expédition.

Notre point de vue sur la création de l'Algérie par la France est largement exposé ci-après en activant ce lien chacun son créneau où vous pouvez faire des remarques.

JF PAYA

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