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7 mars 2013

19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU

 Ou la victoire du FLN

Document transmis par José Castano.

LA   V E R I T E ?… C’EST  CELLE-LA !  

             La lutte pour l’indépendance de son pays justifie telle de telles atrocités ? Repentance pour qui ? 

«Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens » (Hocine Aït Ahmed – chef historique du FLN)  

         Pour ceux qui n’acceptent pas la vérité, voici quelques photos édifiantes de la barbarie du FLN… et, çà, ce n’est pas de la fiction : ce sont des preuves 

Visages lacérés où les yeux manquaient, nez et lèvres tranchés, gorges béantes, corps mutilés, alignement de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé ; c’était le lot journalier de la terreur… Malheur à ceux qui refusaient d’obéir au FLN ! Un sadisme et une cruauté sans pareil à l’égard de ceux qui aimaient la France…  

« La France a commis un crime : Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins ! » (Ferhat Abbas (ex-leader du FLN)  

Ci-dessous, Musulmans assassinés à l’Arba, le 27 février 1956. Les tortionnaires ont commencé par leur couper les paupières, le nez et les lèvres, avant de les achever tandis qu’un troisième était égorgé devant sa famille… pour l’exemple.

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"O croyants, combattez les infidèles qui vous avoisinent, qu’ils trouvent toujours en vous un rude accueil. Sachez que Dieu est avec vous et avec ceux qui le craignent" (Coran - IX, 124)  

Le 27 mai 1956, au douar Zenata (Remchi), deux musulmans, Benmrah Bouhassoun et Beneli Mohamed, sont torturés par les fellaghas. Ils sont décapités à la sape après avoir eu la verge sectionnée et enfoncée dans la bouche.

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"C’est pourquoi il est de notre devoir d’éprouver une haine farouche et de la léguer à nos descendants… La haine est le premier sentiment des nations, et le premier jalon dans l’édification des peuples" (A. H. Bakouri).

Le 30 janvier 1956, à Sétif, toute la famille Cruet sera sauvagement assassinée. Voici deux des enfants, le père et le  grand-père.

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« Le facteur initial et fondamental qui doit décider les Français à évacuer et à déguerpir est un climat de terreur permanente et de peur perpétuelle » (Radios Arabes).

Le massacre de Hel Halia, le 20 aout 1955, qui anéantit des familles entières, fit cinquante victimes européennes, dont un grand nombre d’enfants qui furent sauvagement mutilés et égorgés.

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« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur d’enfants » (Albert CAMUS)

Le  3 mai 1956, trois écoliers européens d’Ain-Beida sont attirés dans un guet-apens par un de leurs petits camarades de classe musulman ; les corps des enfants, martyrisés, lapidés et massacrés, furent retrouvés dans un puits le 23 juin 1956.

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Les bombes dans les lieux publics ont fait des centaines de petites victimes innocentes

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« Quittez le pays, quittez l’Algérie arabe, avant que l’on ne vous chasse, que l’on ne vous jette dehors comme des bêtes féroces et nuisibles » (Radios Arabes)

1er Mars 1962 – Assassinat de Mme Josette ORTEGA, concierge du stade de la Marsa, à Mers el-Kébir, et de ses deux enfants de 4 et 5 ans. Leurs têtes seront fracassées contre la muraille.

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« Le cœur de chaque algérien est rempli de haine à l’égard des Français… Chaque algérien est résolu à sacrifier son sang et sa vie pour élever l’étendard de son pays sur le corps des Français » (Radios Arabes)

Ci-dessous, le 18 juillet 1956, dix-neuf militaires tombent dans une embuscade en se rendant au Douar de Sidi-Ghalem où ils étaient invités par des indigènes infiltrés et terrorisés par le FLN. Ils furent tous atrocement  mutilés.  

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« Mes frères, ne tuez pas seulement… mais mutilez vos ennemis… crevez-leur les yeux, coupez-leur les bras et pendez-lez » (« Ez Zitouna », organe du FLN)  

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« Les tortionnaires se ressemblent… Ils appartiennent à la sombre patrie des bourreaux et insultent d’abord à notre espèce avant de salir, au hasard des guerres, le drapeau de leurs victimes » (Pierre Moinot)  

Les massacres collectifs furent innombrables… El-Halia, Ain-Manaa, Wagram, Melouza, entre autres, où plus de 300 personnes furent exécutées le 28 Mai 1957. Villages entiers rayés de la carte. Ci-dessous, le massacre d’Honaine  

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Ci-dessous, deux victimes musulmanes égorgées comme  des moutons selon la coutume du FLN.

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« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre » (Général De Pouilly)

 

18 Mai 1956 : Le massacre de PALESTRO. Une section du 11/9e R.I.C tombe dans une embuscade. Vingt jeunes soldats appelés sont effroyablement massacrés.

Le lieutenant Pierre Poinsignon, commandant la 6ème compagnie de cette même unité venue en renfort, témoignera : "Des cadavres mutilés gisent dans les buissons. Les yeux sont crevés, les corps vidés de leurs entrailles et bourrés de cailloux. Les testicules ont été coupés, et les pieds zébrés de coups de couteaux… "

 

Les âmes chagrines  disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Nous sommes ici en présence du plus monstrueux florilège du crime qui puisse se concevoir. Les images qui représentent les milliers d’êtres humains égorgés, les visages mutilés au couteau, les corps écorchés vivants à coups de canif, les enfants déchiquetés par les bombes, les femmes éventrées, les hommes suspendus encore vivants aux crochets d’abattoir, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités ne révoltent pas les consciences contre  les criminels, mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leurs actes « désespérés »… Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges –c’est ce qui s’est passé en 1961 et 1962 avec l’avènement de l’OAS-, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.

 

Et pourtant, en dépit de ces atrocités, c’est l’Algérie qui voudrait condamner la France pour ses « crimes » et traite nos soldats de « criminels de guerre »…sans la moindre réaction de nos gouvernants.

 - 19 Mars 1962 : Le Cessez-le-feu (cliquez) : http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/03/05/12835509.html


Anciens combattants d’Algérie, adhérez au C.N.C (Président : Roger HOLEINDRE, grand résistant de l’Algérie française)

Cercle National des Combattants

 

e-mail :  cerclenationalcombattants@orange.fr

 


Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

 

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26 janvier 2010

LE HERISSON - PINCEZ MOI, JE REVE

HERISSON Le_h_risson

BREF RAPPEL DE L’HISTOIRE DE L’ALGERIE.

                   Un nommé LAHOUARI ADDI, sociologue de son état, après des études….. approfondies ….en France que pourtant, il exècre, pose la question ahurissante ci-après : Faut-il demander que la France s'excuse des crimes commis en Algérie durant la guerre de libération ?

                   Vous ne doutez de rien, Monsieur ! Vous êtes aveuglé par la haine d’un pays qui vous fait bouffer à votre faim, vous a accueilli et fait de vous ce que vous êtes, à savoir une centrale à irradier la haine et du mépris pour tous ceux qui heureusement et Dieu merci, ne vous ressemblent pas.

                   Pendant que vous considérez vos semblables de la hauteur de votre « superbe » et de votre « connerie », ici en France, chez nous,  de pauvres hères de toutes races et de toutes religions, font la queue aux restos de cœur, à la croix rouge, et, ou meurent de faim dans certains pays où vous devriez aller exercer vos talents pour peu que vous en ayez et pour essayer d’émouvoir l’opinion publique, là par exemple où de lui plonger le nez dans ses excréments, lui ferait le plus grand bien.

                   Vous étiez probablement pendu aux testicules de votre géniteur, pendant la guerre d’Algérie et vous osez au nom de votre haine  et de soi-disant érudit, vous instaurer en donneurs de leçons ? Allez, ouste ! Dégagez de notre horizon où vous n’avez rien à foutre. Vous nous cachez la vue sur notre drapeau tricolore.

                   Dans un de ses discours, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a réitéré sa demande d'excuses de la France pour les crimes commis lors de la guerre de libération. L'Algérie attend des excuses officielles de la France, a-t-il dit, pour le mal qu'elle a fait subir à notre peuple durant la période coloniale. La France refusera probablement et heureusement d'accéder à cette demande parce que la France n'a pas été injuste dans les colonies, là où elle a apporté le progrès.

                   D'un côté, en France, il s'agit de laver par la loi un passé qui n’intéresse plus personne, sauf les gesticuleurs marionnettes, profiteurs de votre espèce. De l'autre, en Algérie, on valse autour de ce passé pour des raisons de politique politicienne. Le conflit a officiellement pris fin le 19 Mars 1962, mais des deux côtés de la Méditerranée, il y a des groupes qui réactivent une guerre mémorielle pour obtenir des avantages surtout matériels en espèces sonnantes et trébuchantes. Mais, désolé et ravi en même temps de vous l’apprendre, l’un de ces deux groupes a été volé. L’autre a été voleur (le votre).

                   Et alors ? Comment pouvez-vous penser un seul instant que l’Eldorado dont vous vous êtes emparé et que vous nous avez volé avec la complicité de la France Gaullienne, vous aurait plongé dans le chaos et la misère, alors que vous rengorgez en affirmant le 06/09/2009 à 00:17 par le biais de HOGRA (un quotidien de chez vous)  que vous disposez de 2741 MILLIARDS DE DINARS DANS vos CAISSES ? Comment osez-vous parler de misère avec cet article publié également par le dit HOGRA, lequel affirme : 46 milles milliardaires en Algérie Par : Nouara Bachouche/ H. Benyahia.

                   Les dernières données obtenues par le quotidien « Echourouk » ont indiqué que le nombre de milliardaires est en hausse dépassant le chiffre de 46 milles. 6 milles d’entre eux sont du gros calibre, 20 milles tournent dans une zone fictive alors que 500 milles petits riches se préparent à rentrer dans le monde des milliardaires 

·                     L’ex ministre du commerce, Noureddine Boukerouh,  a déclaré en 2004 que leur nombre dépassait le nombre de 40.000 milliardaires, ce qui en dit long sur ce qui a accompagné les deux dernières décennies sur les transformations de l’ouverture et de ce qu’elles ont connue du phénomène de nouveaux riches. 

·                     Des experts financiers, en rapport avec le dossier, affirment que la vague de 46 milles milliardaires est repartie en deux équipes. Entre 20.000 et 30.000 vrais milliardaires appartiennent à des familles riches, ce qui explique leur statut de riche puisqu’elles s’activent depuis l’ère coloniale dans l’exportation d’oranges, d’olives, de dattes et de raisins etc… qui avaient les pieds-noirs pour promoteurs 

·                     A coté de cette frange, les observateurs persistent à dire que le circuit des milliardaires est en expansion touchant ainsi plus de 20.000 milliardaires fictifs. A leurs tête, des cas de corruption et dénis de fonds publics que connaissent aujourd’hui les tribunaux. Quelques rapports indiquent que la valeur de leur richesse globale est estimée à 2 milliards de dinars au minimum, alors qu’elle  atteint entre 50 et 60 milliards de dinars en réalité. 

·                     En Algérie Algérienne, les 10 dernières années ont accouché d’un circuit « Mafieux », à l’image des quelques émirs qui sont devenu du jour  au lendemain des milliardaires, venant se pavaner dans de grosses voitures et limousines capitalistes. Les autres, continuent à déambuler en « chouaris », en « khamars » et à dos d’âne ou de mulets  pour les non arabophones. 

                   Dans le même sillage, de nombreux experts financiers ont indiqué qu’il est difficile de fixer le montant financier établi de l’autre coté de la mer, et ce par absence de mécanismes statistiques exacts visant à contrôler les fonds, surtout avec l’existence de 40 % des fonds en dehors de l’autorité monétaire, ce qui a été reconnu par le premier ministre Ahmed Ouyahia lui-même ainsi que son ministre des finances quant à la circulation de fonds en dehors du circuit officiel et les banques, à l’image du marché parallèle.

                   Les pieds-noirs, dont certains deviennent plus nostalgiques avec l'âge, ne cessent d'exiger de leur Etat des compensations réellement dues. Certains d’entre eux savent que le temps efface beaucoup de choses, sauf la mémoire historique. Et même si nous, les anciens, un jour nous ne sommes plus là, soyez certains que nous aurons passé le relais à nos enfants et même à nos petits enfants et nous veillerons avec l’aide de Dieu, à ce que justice soit rendue à nos descendants.

En Algérie, la guerre mémorielle qu'entretient «la famille révolutionnaire» - qui n'a plus le monopole du nationalisme depuis un certain match Algérie - Egypte - a des enjeux aussi intéressés.

                   En exigeant que l'ancienne puissance coloniale présente ses excuses, Belkhadem veut apparaître comme l'homme qui aura mis la France à genoux. Je ne crois pas que Sarkozy lui fera ce cadeau et il se trompe lourdement. La France a été défaite une fois diplomatiquement par le FLN historique; elle ne voudra pas être défaite une seconde fois, même symboliquement, par un FLN d’opérette. Mais qu'est-ce qui fait courir Belkhadem ? Il y a bien sûr les plans cachés de cette revendication qui ne peuvent être étalés publiquement, mais Belkhadem doit se dire : parlez, mentez, médisez, il en restera toujours quelque chose.

                   Occupez-vous plutôt des chômeurs, des harragas et autres habitants de quartiers précaires dits «Bni oua Skout». Et tentez de les retenir, car ils fuient la peste que vous représentez.  La guerre s’est terminée en Mars 1962 et ce sont les Français d’Evian qui vous ont donné votre pays sur un tapis volant. Si au lieu de nous brimer et de nous marginaliser, on nous avait laissé faire nous pieds-noirs et quelques militaires à couilles, beaucoup des vôtres seraient morts de fatigue, à force de courir devant nous dans les sables de votre Sahara pétrolier, pour nous échapper. Mais comme la vérité vient toujours ou souvent d’ailleurs, voici la liste des victimes selon …les Allemands : Nombre total de victimes : entre 200 000 et 300 000 morts ou disparus:
         * Nombre de victimes chez les Français : 24 000 morts (dont 4 500 musulmans).
         * Nombre de victimes du côté du FLN : 141 000 (normal ce sont eux qui ont commencé).
         * Nombre de victimes civiles du terrorisme du FLN : 19 000 morts (dont 6 000 musulmans), 21 000 blessés et 14 000 disparus.
         * Nombre de victimes du terrorisme de l'OAS : 2 700 morts (Merci pour l’information fournie par des estrangers)

A l’échelle de la vie, il n’y a pas photo, non ?


                   Depuis l’indépendance, l’Algérie s’est mutée en un État socialiste. Le FLN contrôle alors tous les secteurs de l’économie, l’agriculture, les industries du gaz et du pétrole.

À la fin des années 1980, des émeutes violentes contre les restrictions imposées par le gouvernement débouchent sur la mise en place de réformes économiques et sociales. Ces dernières engendrent cependant une opposition entre le gouvernement et le Front islamique du Salut (FIS). En 1992, le Front tente de saisir le pouvoir et une guerre civile éclate. Depuis, les combats et les attentats terroristes ont fait des milliers de morts. Liste non exhaustive établie par Dr. Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch, le  11 janvier 2002, actualisé en avril 2003

1100 exécutions Sommaires. Qui dit mieux dans les pays civilisés ? 

                   La nouvelle guerre d'Algérie, au lendemain du coup d'Etat du 11 janvier 1992, connaît encore une fois ses comités d'autodéfense comme au temps de la colonisation. (Les bonnes leçons ne s’oublient jamais). Cette milice levée théoriquement pour défendre les villages, douars et mechtas isolés sortira rapidement de ses limites initialement imparties, à l'instigation de certains tyranneaux et autres seigneurs de la guerre pour dériver vers des pratiques criminelles et maffieuses. Le 28 février 2002, l’avocat Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), a reconnu, lors du forum du quotidien El Moudjahid, le recours systématique à la torture en Algérie.

                   Selon lui, (je cite) les prévenus sont maltraités dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et les autres centres de détention. " Il est acquis que l'Algérie est un pays où l'on torture. Où il n'y a pas de droit ", a-t-il déclaré. Les services de sécurité continuent, d'après lui, de cultiver " la religion de l'aveu " dans leur recherche de preuves d'inculpation. " Cela ne sert à rien de vouloir arracher l'aveu puisque celui-ci est laissé à l'appréciation du juge ", a-t-il appuyé. Lors des débats, un intervenant a relevé que souvent des prévenus arrivent aux prétoires avec des bras cassés ou des blessures. " Les représentants du parquet ou les juges font comme s'ils n'ont rien vu ", a-t-il remarqué. Lorsqu'un prévenu se plaint, en séance, d'avoir subi la torture, le juge de siège est tenu d'ordonner l'ouverture d'une enquête. Une obligation que les magistrats algériens ne respectent jamais. Ou rarement. Cela a des répercussions sur la valeur de leurs verdicts du fait du déroulement anormal de l'instruction.

                   Allez, mettez fin à votre cinéma. Cela va se retourner contre vous plus vite que vous ne le pensez maléfique ment et soyez – en certains, dans pas longtemps. Avec patience et beaucoup de salive l’éléphant est arrivé à baiser la fourmi 

LE HERISSON  de Janvier 2010

Retour coups de cœur. 

24 mars 2010

26 MARS 1962

Document transmis par José Castano.

LE  MASSACRE  DE  LA  RUE  D'ISLY

Cette tragédie étant la conséquence du « siège de Bab-el-Oued » décrété par les autorités gaullistes, vous pouvez revoir cet article en cliquant sur : Lire la suite

« La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment »  (Maréchal Alphonse Juin)

         

         Lundi 26 mars 1962. Un tract émanant de l’OAS, à l’instigation du Colonel Vaudrey, demandait à la population du Grand Alger de gagner, en une «manifestation de masse, pacifique et unanime, drapeaux en tête, sans aucune arme et sans cri, le périmètre du bouclage de Bab-El-Oued. »

« Non ! Les Algérois ne laisseront pas mourir de faim les enfants de Bab-El-Oued. Ils s’opposeront jusqu’au bout à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste. »

Peu désireuse de voir les Algérois dans la rue, la Préfecture de police interdit la manifestation et pour appuyer cette décision, un important dispositif fut mis en place. Il était plus important et plus lourd au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la "frontière de Bab-el-Oued". Avenue du 8 novembre, des chars de 30 tonnes braquaient leurs canons de 75 vers Bab-el-Oued et vers la place du Gouvernement.

De celle-ci au square Bresson, des half-tracks et des automitrailleuses avaient pris place, tourelles tournées vers les terrasses des immeubles et le centre de la ville. Bd Carnot on trouvait des C.R.S. Plus près de la Grande-Poste, des militaires de l'Infanterie et plus loin des Marsouins aux côtés desquels on voyait également des C.R.S. Rue Charles Péguy des camions militaires avaient été mis côte à côte, barrant la rue dans toute sa largeur.

Un pressentiment désagréable envahit cependant bon nombre d'Algérois. Si le Préfet, Vitalis Cros, avait vraiment voulu interdire la manifestation, pourquoi ne pas avoir, tout simplement  instauré le couvre-feu ? Pourquoi ne pas avoir informé la population des ordres d'ouverture du feu donnés aux forces de l'ordre ? Il est probable que bon nombre de manifestants seraient restés chez eux ce jour là.  Mais la manifestation devait se produire, on se contenta donc de l'interdire.

         Le haut commandement militaire, pour des raisons qui ne seront jamais élucidés, avait désigné, en particulier, pour assurer le service d'ordre, le 4ème Régiment de Tirailleurs, composé en majeure partie de Musulmans, des appelés de surcroît. Ces hommes, fourbus, énervés, fébriles, agressifs à l'excès, avaient été « mis en condition » par le bouclage de Bab-el-Oued auquel ils avaient participé. Par ailleurs, ils avaient été enrôlés dans une armée qu'ils ne considéraient pas  -ou qu'ils ne considéraient plus- comme la leur dès lors que le cessez-le-feu avait été proclamé et que  l'indépendance était imminente. Ils se devaient, par conséquent, de donner des gages de fidélité et de bonne conduite à leurs futurs chefs et amorcer, au mieux, leur « reconversion » dans la future armée algérienne. La situation était idéale ! Ainsi, le moindre incident, la plus minime provocation, pouvait faire craindre le pire et les autorités le savaient !

Cette unité, en l'absence étrange de son chef, le colonel Goubard, était commandée par le chef de bataillon Poupat qui avait reçu des ordres qui le firent sursauter : « Arrêter la manifestation par tous les moyens, au besoin par le feu ! »

L'officier était ahuri. Un ordre d'une telle gravité ne pouvait-être donné que par écrit... et il avait en mains la preuve de ce qu'on lui demandait de faire. Aussi, à son tour, il le transmit à ses commandants de compagnie en précisant toutefois de ne faire usage du feu qu'en cas de légitime défense.

         Vers 14h45, la foule estimée à plusieurs milliers de personnes arriva aux abords de la rue d'Isly. Il y avait là des hommes de tous âges, des femmes, des enfants. On était venu en famille et comme pour le 13 mai, on avait sorti les drapeaux tricolores et les médailles que les pères et les grand-pères arboraient fièrement.

Là, les manifestants allaient buter sur un barrage de tirailleurs commandés par le lieutenant Ouchène. Ce fut l'offensive du charme chère aux Algérois... et qui avait si bien réussi jusque là...

On parlementa, on chercha à fléchir le jeune officier en lançant un appel au patriotisme. "J'ai des ordres pour ne pas vous laisser passer", répondit-il. Finalement, le lieutenant accepta de laisser passer une délégation avec un drapeau tricolore en tête. Mais la foule trépidante s'infiltra à travers cette brèche et rompant le barrage se répandit dans la rue d'Isly poursuivant sa marche vers le square Bresson.

         Aussitôt un renfort de soldats fut envoyé par le commandant Poupat afin de créer un nouveau barrage. Il s'agissait de quatre sections aux ordres du capitaine Gilet qui, très vite, allaient entrer en contact avec les manifestants. Comme précédemment, l'offensive de charme fut lancée. Cependant, le lieutenant Ouchène, ayant appelé sa seconde ligne à la rescousse, réussit à reconstituer son barrage, à couper et à arrêter le cortège. Ainsi, ceux qui étaient passés, se retrouvaient bloqués ; ils ne pouvaient plus ni avancer, ni reculer. Un sentiment de malaise envahit aussitôt quelques manifestants qui se voyaient enfermer comme dans un piège...

La tragédie se nouait.

         Il était 14h50 à l'horloge de la Grande Poste. Soudain une rafale d'arme automatique  dirigée sur la foule déchira l'air. Elle provenait d'un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d'Isly. Cela est une certitude ! Ce fut le déclenchement de la fusillade généralisée.  Aussitôt, les armes crachèrent le feu, la mort et répandirent la terreur. Rue d'Isly, rue Chanzy, rue Péguy, rue Alfred-Lelluch, bd Carnot, ce fut une abominable boucherie.

Les premières victimes furent foudroyées dans le dos à bout portant, comme en témoigneront les brûlures constatées sur leur peau et leurs vêtements. C'était la confusion et la panique, la fuite générale et éperdue. Des gens se réfugiaient dans les entrées d'immeubles, d'autres se couchaient, certains, croyant être protégés dans l'entrée d'un magasin, s'y entassaient : quelques secondes plus tard, ils étaient tous touchés par une rafale. Les vitrines volaient en éclats entraînant d'horribles blessures. De partout, les tirailleurs musulmans, tout sang-froid perdu, les yeux fous, en transe, utilisant pour certains des balles explosives -comme le démontreront le type des blessures infligées- vidaient chargeur sur chargeur, parfois fusil mitrailleur à la hanche, sur le tourbillon humain qui s'agitait frénétiquement devant eux et qui, très vite, s'immobilisa sous les rafales, cherchant à se confondre avec le sol qui n'offrait le moindre abri.

Ca et là des corps sanguinolents s'amoncelaient. Des flaques de sang recouvraient l'asphalte et commençaient à courir le long des caniveaux. Chaque européen était devenu proie, gibier.

         Un enfant qui s'était accroché à un panneau publicitaire apposé à la façade de la Poste, s'écroula sur les marches, un mètre plus bas...

         La tempête de fer et de feu faisait rage. Les armes de tous calibres semaient la mort avec une joie féroce, dirigée par des Français sur d’autres Français. Des hommes qui, déjà, se portaient au secours des victimes étaient touchés à leur tour.  Au fracas des armes se confondaient les hurlements de peur et de douleur, les plaintes, les râles et les prières de ceux qui  demandaient pitié. Mais de pitié il n'y en avait aucune chez ces monstres là.  C'était un spectacle horrible, inhumain. Dans le tumulte des détonations, on percevait d'autres cris de détresse :

« Halte au feu! Halte au feu ! »

« Mon lieutenant, faites cesser le feu, je vous en prie ! »

         Des gamins se réfugiaient en hurlant sous les voitures à l'arrêt, des femmes se serraient dans les coins des paliers, criant et pleurant, d'autres, comme sonnées, écarquillaient les yeux, effarées par ce qu'elles voyaient.

La grêle de mitraille arrachait en cette confusion les hurlements de ceux qui étaient atteints. La vie déchirée gémissait, se retirait, en aboutissant péniblement au silence suprême. Qui sait combien de temps cette tuerie durera encore? Cherchant un abri, un jeune adolescent en culottes courtes, courbé, la tête protégée entre ses bras, traversa la rue en courant. Une rafale lui zébra le corps. Le malheureux tomba en criant sa douleur. Son corps roula plusieurs fois sur l'asphalte rougi avant de s'immobiliser. Un soldat portant distinctement des bandes vertes sur son casque visait lentement, patiemment : 50 mètres plus loin, un pauvre vieux courait, trébucha, se redressa, se remit à courir... le coup partit... et ce fut fini!

POURQUOI? Assassin! Pourquoi?... Les gosses, les femmes, les vieux et même les hommes, quand ils sont désarmés ça ne peut se défendre. Dans le dictionnaire, y a-t-il un mot qui qualifie une action aussi abominable?

         La foule subissait cette fusillade folle et, en dépit du vacarme assourdissant, l'on discernait clairement les flots de prières qui s'élevaient de cette arène sanglante, rendant plus tragique encore cette vision de cauchemar...

         Au milieu de plaintes, de râles et de supplications, dans une jouissance frénétique, les tortionnaires achevaient les blessés. Le Professeur Pierre GOINARD de la faculté de Médecine d'Alger, sommité algéroise, témoignera :

- Une femme de 40 ans, blessée, couchée par terre, bd Laferrière, se relève ; un soldat musulman la tue d'une rafale de P.M. Mat 49, à moins d'un mètre, malgré l'intervention d'un officier.

- Un vieillard, rue d'Isly. Le soldat musulman lui crie "couche-toi et tu ne te relèveras pas!" Et il l'abat...

- Deux femmes, blessées à terre, qui demandent grâce ont été achevées à coups de fusil-mitrailleur.

- Une femme, place de la Poste, blessée, gisait sur le dos. Un soldat musulman l'achève d'une rafale. L'officier présent abat le soldat.

- Un étudiant en médecine met un garrot à un blessé. Au moment où il se relève avec le blessé, il essuie une rafale de mitraillette.

- Un médecin a vu, de son appartement, achever pendant plusieurs minutes les blessés qui essayaient de se relever.

         André BADIN, colonel Honoraire d'Infanterie et avocat à la Cour d'Appel d'Alger, dira :

« J’ai été blessé par la première rafale et suis tombé à terre. Un couple (mari et femme) a également été blessé à côté de moi, et alors qu’ils se trouvaient tous les deux à terre, le mari a reçu une balle dans la tête. J’ai vu sa femme lui soulever la tête et lui dire de lui répondre. Lorsque cette personne s'est rendu compte que son mari était mort, elle a poussé des cris atroces qui retentissent encore dans ma tête. »

         Un civil, ancien de la première armée, cria en direction du lieutenant Ouchène :

- C'est sur une foule désarmée que vous tirez et d'où n'est venue aucune provocation. Arrêtez le feu, bon sang!

Et le lieutenant de répondre :

- Je devais faire mon devoir ; j'avais des ordres...

         S'apercevant alors de l'épouvantable méprise, Ouchène et le capitaine Techer, des civils également, hurlèrent « Halte au feu! ». Mais une démence s'était emparée des tirailleurs, l'hystérie de tuer, la haine envers les Pieds-Noirs et, en cet instant, le rejet de la France.

« Arrêtez donc, calmez-vous ! » 

« Au nom de la France, halte au feu ! »

En vain. Et soudain, le lieutenant Ouchène, que pressaient ou injuriaient les civils, fondit en larmes, à bout de nerfs...

Cette scène sera enregistrée par René Duval, envoyé spécial d'Europe n°1.

         Cependant, il n'y eut pas que les tirailleurs musulmans -dont la plupart avaient déjà peint leur casque en vert- qui firent preuve de sauvagerie. Les témoignages en ce sens sont formels : C.R.S. et gardes mobiles participèrent également à la tuerie, notamment, la CRS 147 qui barrait l'entrée du bd Baudin, la CRS 182 qui bloquait l'entrée de l'avenue de la Gare et la CRS12 qui occupait la rampe Chassériau.

Après avoir laissé passer une partie de la foule qui s'était avancée boulevard Baudin, les C.R.S. s'embusquèrent derrière leurs cars ou derrière des arbres. Sans provocation de quiconque ni tirs provenant des immeubles, ils ouvrirent brusquement le feu vers les rues Sadi Carnot, Clauzel et Richelieu et vers le bd Baudin, faisant d'innombrables victimes.

Une anecdote très caractéristique de la haine que vouaient ces "policiers" à la population algéroise a été rapportée par René LOUVIOT, Officier de la légion d'honneur :

« A l'issue de la fusillade -à laquelle les C.R.S. on participé- ces derniers faisaient lever les bras aux passants et les matraquaient sur le crâne à coups de crosse ».

Il rapportera qu'un jeune garçon et deux jeunes filles, dont l'une portait un drapeau tricolore plein de sang et crêpé de noir se firent violemment insulter par ces fonctionnaires de police en ces termes : « Vous pouvez vous le mettre dans le cul votre drapeau tricolore… Va sucer les tétons de ta mère ! »

« Des A.M.X. sont passées dans la rue Bertezène et, à la vue du drapeau taché de sang, les hommes ont fait un "bras d'honneur".

         Les gendarmes mobiles (rouges), ne furent pas en reste dans l'accomplissement de ce massacre. Ils ouvrirent -sans provocation aucune- le feu au tunnel des Facultés vers la rue Michelet et vers la rue d'Isly par l'enfilade de l'avenue Pasteur, de même de la terrasse du Gouvernement général vers les immeubles faisant face au Forum. Plus grave, après la fin de la fusillade, ils tirèrent sur les blessés et leurs sauveteurs se dirigeant vers la clinique Lavernhe dans l'avenue Pasteur, et longtemps après ils tuèrent Monsieur Zelphati qui avait cru –le danger passé- pouvoir s'approcher de sa fenêtre, devant son frère, sa femme, et son petit garçon.

         Enfin la fusillade se tut, remplacée aussitôt par la ronde infernale des hélicoptères et le hululement des sirènes des ambulances.

         Sur les lieux du carnage, le spectacle était abominable, insoutenable, inhumain. Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards jonchaient les trottoirs et la chaussée, se tordaient de douleur dans des mares de sang. Plaintes et râles s'élevaient, insoutenables, dans cette rue brûlée par un soleil fou et qui avait pris le visage de l'épouvante.

         Le sol était jonché de morceaux de verre, de chaussures de femmes, de foulards, de vêtements, de débris de toutes sortes... et de centaines et de centaines de douilles. Un vague nuage de fumée et de poussière s'étendait au-dessus des maisons. L'ombre de la mort planait sur Alger. Les blessés appelaient, les survivants étaient blêmes, hébétés, traumatisés à jamais.

Les secours s'organisaient. On chargeait les blessés dans les ambulances, on réservait les morts pour les camions militaires. De l'un d'eux, non bâché, on apercevait avec horreur des corps sanguinolents, des corps empilés que l'on conduisait à la morgue, des corps qui ne demandaient qu'à rester français et à continuer de vivre dans le pays de leur enfance.

         Adossé contre un platane, un homme dépoitraillé se tenait le ventre, du sang entre ses doigts, maculant son pantalon. Près du corps d'une jeune femme sans vie, une petite fille pleurait. Un peu plus loin, une jeune fille de dix-sept ans environ avait pris une rafale en pleine poitrine. Adossée à un mur, elle baignait dans son sang.

         Les plaies des victimes atteintes par les balles explosives étaient impressionnantes, effroyables et provoquaient d'atroces douleurs.

Monique FERRANDIS, gravement blessée ce jour là, témoignera sur le pouvoir de destruction de ce type de munition.

« J’ai senti une brûlure atroce dans la fesse gauche, une brûlure qui s’est irradiée dans mon ventre et m’a fait énormément souffrir immédiatement. J’avais le bassin pris dans un étau… lourd, avec une brûlure. J’ai appris plus tard que c’était une balle explosive. J'ai d'ailleurs toujours des éclats dans le bassin. J'ai rampé à plat ventre pour me mettre à l'abri. Une seconde balle m'a fait exploser le pied droit. La balle est rentrée sous le pied et, en répercutant par terre, elle a fait exploser le pied qui n'était plus que de la charpie, une bouillie atroce. »

Durant quatre heures, les chirurgiens opérèrent Monique Ferrandis. Depuis ce jour funeste où sa sœur Annie-France fut également atteinte d’une balle dans le ventre et où sa troisième sœur, Renée, perdit la vie, tout n’a été que souffrance, soins et opérations…

A l'issue de l'intervention chirurgicale, la jeune fille (qui n’avait pas 20 ans) demanda qu’on lui remette les balles qui avaient été extraites. On lui répondit qu’elles avaient été aussitôt saisies par les enquêteurs. Il ne fallait qu'aucune trace de ce monstrueux forfait ne subsiste…

Sur les lieux du carnage, ceux qui n’avaient pas fuit l’apocalypse, contemplaient avec tristesse et colère le résultat de ce génocide et prirent alors conscience de l’horrible réalité. C'en était fini de leur invulnérabilité, protégés qu'ils étaient par les vertus de l'amour. Ah ! Tout était fini ! Oui, tout était bien fini ! Il n'y avait plus d'Algérie, il n'y avait plus de France, il n'y avait plus rien… que cette odeur fade de la mort qui vous prenait à la gorge.

         De longs filaments de sang à demi coagulé teignaient ça et là la chaussée. Une femme hurlait, trépignait sur place. Une autre exsangue, trempait un drapeau tricolore dans une flaque de sang. Des soldats progressaient en colonne le long de la rue d'Isly. Alors elle leur cria : « Pourquoi, pourquoi ?… Pourquoi avez-vous fait ça ? » Puis elle éclata en sanglots.

Chez « Claverie », une boutique de lingerie féminine située face à l'immeuble de la Warner Bros, rue d'Isly, on dégagea deux cadavres qui avaient basculé dans la vitrine parmi les mannequins hachés par les rafales. Dans le magasin « Prénatal », d’autres victimes, poursuivies et abattues à bout portant, gisaient auprès des landaus et des poucettes renversés.

Dans un immeuble de bureaux où des dizaines de personnes hagardes, traumatisées s'étaient réfugiées, une jeune fille morte avait été amenée là par son père. Entouré de son autre fille, de son fils et d'un groupe de gamins, il tenait son enfant dans les bras, et parlait sans cesse, ne s'adressant qu'à sa fille morte : « Ma petite chérie ! Ma petite chérie ! Ils ne t’emmèneront pas à la morgue. Je te le jure. Je les tuerai tous plutôt. Je te défendrai. Ils ne te toucheront pas ! Je vais t’emmener à la maison, je te le promets, tu seras enterrée dans un grand drapeau. Comme un héros. Tu es morte pour la Patrie, tu as droit à un drapeau… Ils ne pourront pas m'en empêcher». C'était insoutenable.

Cette jeune fille, Michèle Torres, âgée de 20 ans s'était rendue avec son père, sa sœur, son frère, ses cousins et une quinzaine d'autres jeunes à la manifestation dans le but de fléchir les autorités et d'obtenir la levée du siège de Bab-el-Oued. Agneau innocent, elle fut sacrifiée à la folie des hommes et à leur barbarie.

         L'hôpital Mustapha où les chirurgiens opéraient sans relâche des centaines de blessés fut pris d'assaut par la population. On voulait savoir si des parents ou des amis se trouvaient parmi les victimes. A la salle des premiers soins, au milieu des flaques de sang, c'était un défilé incessant de blessés qu'on soutenait ou de brancardiers qui ramenaient vers la morgue des cadavres que l'on n'avait même pas le temps de recouvrir d'un drap.

On s'interpellait en pleurant, des femmes tombaient en syncope. Un jeune homme s'écroula dans la foule, on le souleva, son pantalon ensanglanté, il avait une balle dans la cuisse et il ne s'en était pas aperçu.

         Le plasma commençait à manquer. C'est alors que la solidarité prit corps. Les algérois, retroussant leur manche, se pressèrent dans la grande salle des soins. Et, de bras à bras, le sang des rescapés coula dans celui des blessés.

         Dans le grand couloir qui menait à la morgue, c'était la macabre procession. Les visages trahissaient le chagrin, les mains tremblaient et se tordaient. Le flot de ceux qui s'y rendaient inquiets, tendus, fébriles, et la cohorte lente et désespérée de ceux qui revenaient : des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, pliés en deux par la douleur.

Les morts étaient là, disloqués, les yeux encore ouverts dans leur stupeur. Il y avait beaucoup de femmes jeunes, de celles qui, hier encore, faisaient la beauté et le charme de la ville blanche. Des visages étaient recouverts d'un linge : C'étaient ceux qui avaient eu la tête fracassée par un projectile. En quittant ce lieu sinistre, ceux qui avaient vu ce spectacle ignoble et bouleversant savaient que seule la mort désormais les libérerait de l'horrible vision…

         La nuit tomba sur la ville comme un linceul de mort. Pour ses habitants, c'était l'heure des prières, des lamentations, des pleurs, du désespoir, de la douleur et de la haine… plus forte que jamais. Ils ne parvenaient pas à oublier le vacarme terrifiant de la fusillade, ni les cris déchirants, ni les appels de détresse, ni le hululement sinistre des sirènes et il leur semblait que la ville gémissait, meurtrie de tous les amours passés sur elle, tandis que des vols d'oiseaux nocturnes, noirs, aux longs becs et aux griffes acérées, palpitaient dans la lueur ouatée du ciel.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO. 

« La mort n’est rien. Ce qui importe, c’est l’injustice » (Albert Camus)

Le mois prochain : 26 Mars 1962… Enquête sur une tragédie 

Témoignages inédits, sites et vidéos complèteront cette enquête 

- FR3, région PACA évoque le 19 Mars et le 26 Mars 1962. Enfin ! Une télé qui décrit la vérité historique ! Pour prendre connaissance de cette émission, cliquez sur : Lire la suite

-         Témoignage 26 mars 1962 – cliquez sur : http://www.miages-djebels.org/spip.php?article34

Association des familles des victimes du 26 mars 1962 :

e-mail : isly26mars@wanadoo.fr 

Ses Sites :

http://pagesperso-orange.fr/isly/ 

http://www.isly26mars.com/

http://www.alger26mars1962.fr

Vidéos sur la tragédie :

http://www.youtube.com/watch?v=YNfzTjQfrlE&feature=related 

http://www.youtube.com/user/isly26mars 

http://www.youtube.com/watch?v=xsbhsjioy8E

http://www.dailymotion.com/video/x5c27e_fusillade-du-26-mars-1962-le-massac_news

www.youtube.com/user/71257

Du 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger

au 26 mars 2010  Quai Branly à Paris

L’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés

Vous convie à la cérémonie de recueillement qu’elle organisera 

vendredi 26 mars 2010 à 14h30 

devant le Monument aux Morts pour la France, 

érigé Quai Branly, à Paris (7ème). 

A 14H50, heure précise de la fusillade,  la liste des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 

commencera à défiler  pour la première fois sur la colonne centrale  de ce monument officiel.

Comme nous l’avons souhaité, les nôtres continueront ainsi à exister par delà la mort

et porteront   témoignage pour les générations futures. 

Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge. 

Rendez-vous  à 14 H 30 

Quai Branly Paris 7ème

Promenade piétonne du quai Branly,  Entre le pont d'Iéna et l'avenue de la Bourdonnais,
  à proximité de la Tour Eiffel.
Métro ligne 6 station : Bir Hakeim.
RER C station :  Champs de Mars-Tour Eiffel.
 

Association des familles des Victimes du 26 mars 1962 

Nicole Ferrandis 

BP 20027

95321    Saint-Leu-la Forêt CEDEX 

Renseignements :  01 45 74 09 91 de 9 heures à 12 heures 

                                                                    http://anfanomanationale.free.fr/actualite.php

http://www.clan-r.org/portail/Commemoration-du-26-mars-1962-Arc

EGLISE ST NICOLAS DU CHARDONNET 

26 MARS 2010 A 18H 30 

    En Mémoire des Victimes de la fusillade du  26 mars 1962 

de celles de l'Oranie du 5 juillet 1962,

des disparus, des Harkis

une messe  sera célébrée le vendredi 26 mars à 18H30 

en l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins Paris 5ème

(métro ligne 10, station Maubert Mutualité) 

HOMMAGE à Aix-en-Provence au Pacino 

Samedi 27 mars 2010 

La_m_moire_qui_saigne M_moire_v_rit_

La mémoire qui saigne, avec la participation exceptionnelle de Robert Castel.

Le blocus de Bab-el-Oued, La fusillade du 26 mars, Le massacre des Harkis, Le martyre d'Oran, Les disparus du 5 juillet.

Une évocation historique retracée par JEAN-PAX MEFRET mise en scène par RAPHAËL DELPARD illustration musicale de SAUVEUR NALLIA

27 mars - 14H30 - Casino - Aix en Provence - Entrée libre-

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Ayez une pensée aujourd’hui pour le Colonel Jean  Bastien-Thiry, fusillé le 11 mars 1963 à 35 ans en pleine Foi et pour la France.

Bastien_Thiry

Le lundi 11 mars, alors que ses deux compagnons bénéficiaient de la grâce présidentielle, le colonel Bastien-Thiry était fusillé au fort d’Ivry.

Il assista avec une grande ferveur à la messe de l’aumônier et communia en brisant en deux l’hostie que lui tendait le prêtre, lui demandant d’en remettre la moitié à son épouse.

Il marcha ensuite au poteau, en égrenant son chapelet, le visage calme et serein, même joyeux. Avant la salve, il ne cria pas “ Vive la France ! ” mais pria pour elle et pour ceux qui allaient le tuer. 

Au retour, son avocat déclara bouleversé : « Bastien-Thiry a vécu pour Dieu, pour sa patrie : il est mort au service de Dieu et de sa patrie. C’est désormais un martyr. » 

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- Charly CASSAN, journaliste, originaire de Cherchell, prépare un film sur le cinquantenaire de l’exode des Français d’Algérie. Visitez son site : http://reportage34.skyrock.com/

Pour tous documents que vous souhaiteriez lui transmettre, prenez contact avec lui :

e-mail : reportage34@yahoo.fr 

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- La prime au crime et à la trahison : L’affaire Djamila Amrane-Minne. Comment une terroriste criminelle du FLN, ayant du sang sur les mains, a-t-elle pu poursuivre une carrière universitaire en France sans être inquiétée ? Cliquez sur : http://www.libertyvox.com/article.php?id=426

Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences -  

Si d’aventure cet article comportait des parasites tels que : de l’extrême gauche à la droite libérale), l’ensemble des médias aux ordres, l’ensemble des pseudo élites autoproclamées, l’ensemble des églises, veuillez me le faire savoir. Merci

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant « répondre », puis en tapant « NON »

Chers amis,

            Nombreux sont ceux qui se croient obligés, par plaisir, de transférer systématiquement les mails qu’ils reçoivent sans prendre la peine de les sélectionner. Il en résulte des envois farfelus qui surchargent les messageries d’autant plus que la plupart de ces derniers proviennent de gens mal intentionnés qui, par un texte attractif, vous incitent à le transmettre à vos amis. Le but pour eux est de récupérer le maximum d’adresses par un microprogramme et une adresse cachée. Cette liste d’adresses validées est ensuite vendue très cher à un commercial qui va nous polluer de messages publicitaires. En ce qui me concerne, le but d’internet réside essentiellement dans l’œuvre de mémoire que ce vecteur me permet de réaliser auprès d’un nombre important et diversifié de contacts. Par conséquent, afin de limiter mes réceptions par trop anarchiques, je demande donc aux adeptes et « accrocs » de ces transferts de ne plus rien m’adresser qui ne correspondrait à l’objectif que je me suis fixé.

         En vous remerciant – Bien cordialement – José CASTANO


27 janvier 2010

LE HERISSON - BURQA ET MINARETS

HERISSON Le_h_risson

Lorsqu’un chien arabe dans un douar ou une  khaima mord un roumi, personne n’en parle. Quand un roumi mord un chien arabe, çà c’est de l’information. D’après John C.Bogart modifié

PREAMBULE

Dans la foulée des vœux « hérissonniens » de la semaine dernière et au nom de la liberté d’expression, je vais pour cet article, revêtir la houppelande d’un critique (oh ! bien modeste) d’élucubrations ou commentaires journalistiques relevés de ci, de là , parfois puisés dans l’authentique, parfois puisés dans la fiction et l’irréel avec quelquefois mais rarement  des parfums d’encens auxquels succèdent souvent  des miasmes nauséabonds au gré des divergences ou convergences de leurs idées, ou de leurs opinions, que nous ne partageons pas toujours.

Entre ces articles plus ou moins à sensations tels que « articles de presse,  rubriques,  analyses, éditoriaux, chiens écrasés, avis spécialisés qui n’engagent que leurs auteurs mais qu’ils aimeraient bien faire partager et…autres conneries de même type, il y a  une corrélation  faite pour titiller  le mental  des lecteurs libre de penser , de juger et  dont  je m’honore de faire partie, vous savez, ces   « mass média » (terme crée non sans  une certaine condescendance  vers les années 20 en vue de toucher une large audience).

Ces journalistes  puisent leur inspiration très souvent dans celle de gens plus compétents qu’eux ou plus habiles à s’exprimer ou faire passer un message  et ainsi mieux faire avaler leurs couleuvres, mais reposant souvent sur du fictif, rarement sur du vécu . En conséquence,  je ne vais pas me gêner pour lutter contre ces derniers en utilisant leurs propres armes et employer les mêmes moyens que certains de nos cadors de  la presse écrite,  magnifique profession tout de même,  qu’il m’eût plu d’avoir pour mienne. Mais quel talent, il m’eût fallu !

Pour cela , et bien je  moissonne des infos sur Google, Wikipédia, Copernic  ou tous autres moteurs de recherche ou sur des infos glanées çà et là, desquelles, en séparant le bon grain de l’ivraie, on arrive parfois à faire jaillir une étincelle pour embraser nos fétus de paille des infos recueillies  et se confondre mieux en ce  monde nouveau pour nous, Pieds-noirs, qui ne comprenons pas toujours cette réalité qui nous entoure malgré nos modestes connaissances personnelles apportées par notre expérience, notre âge, notre vécu dans un pays d’où l’on nous a extirpé, non pas par notre volonté, mais par la …force des baïonnettes et par la volonté référendée et téléguidée de la race moutonnière de certains nationaux de ce qui fut un grand pays indépendant :…..la France !!!.

Je vais donc, disais-je,  essayer de vous décrire mon interprétation et tenter de faire un rapport synthétisé de l’ analyse de l’actualité de cette fin d’année, que j’en extirpe et qui n’engage que moi. D’avance, merci de votre indulgence.

La France, terre d’asile par excellence (pour ses détracteurs au détriment de ses nationaux), se passionne en cette période de fêtes de fin d’année pour des principes  et des idées dont on n’en a rien à foutre si ce n’est s’entredéchirer sur des idéologies donnant naissance à des idées de  nouvelles guerres de religion en perspective.

Mais force est de constater que nous l’avons déjà cette guerre de religion. Et elle dure depuis bientôt plus de 50 ans, depuis le 19 Mars 1961 pour être précis avec la signature des accords d’Evian, avec de brèves accalmies mais maintenant nous y sommes plongés jusqu’au cou.

Un commissaire de police avait même déclaré à l’un de mes AMIS (dont la bonne foi et l’attitude n’a jamais été prise en défaut), arrêté pour  opinions et manifestations Franco-françaises de chez nous : » Quel dommage, que l’on ne vous ait pas laissé faire, nous n’en serions sûrement pas là.

Ensuite, Souvenez-vous du 11 septembre 2001 et de la destruction des deux tours du World Trade Center à Manhattan (New York),  avec pour conséquences l’assassinat de prés de 3.000 êtres humains, par un chien enragé que le monde entier connaît sous le nom de Ibn Laden, fondateur de la mouvance Al-Qaïda.

Ce 26 Décembre 2009, lendemain de Noël, un Nigérian « fou de Dieu » se disant appartenir à Al-Qaïda, lui aussi et encore, a  tenté de faire exploser en plein vol le vol Northwest Airlines 253 assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit  avec 280 passagers à bord. Dieu merci, sa tentative a échoué et il a été vite maîtrisé par l’équipage et des passagers courageux qui avaient vu ses tentatives d’amorçages de ses mises à feu ratées de ses explosifs.

Je ne puis m’empêcher de faire un rapprochement entre l’intégrisme et le nazisme. Ils ont tellement de valeurs communes. Comme les Nazis, les intégristes islamistes réussissent dans leur pays à s’imposer comme des patriotes révoltés par les agissements de républiques indignes, ce qui leur a valu la sympathie de tous les nationalistes.

Hitler plaçait les Aryens en tête de la hiérarchie humaine, peut-être parce que lui-même n’en était pas, loin de là, un exemple parfait de beauté.

Il en est de même pour les intégristes islamistes, convaincus  qu’il n’y a de salut que pour les seuls croyants les plus purs et les plus durs, en tête desquels ils placent les musulmans intégristes.

La similitude entre les nazis et les intégristes islamistes ne s’arrête pas là, puisque les Nazis considéraient les autres races comme une menace dangereuse car elles risquaient d’affaiblir la «valeur raciale». Les intégristes islamistes eux considèrent les non intégristes, comme une menace dangereuse car ils risquent d’affaiblir la « pureté de leurs croyances ».

LES MINARETS

L’Europe et le monde arabe découvrent avec stupéfaction que l’opinion Suisse à 58 % rejette la loi sur la construction de minarets chez elle, et l’ampleur de ce score surprend l’opinion des milieux politiques. POURQUOI ?

Parce qu’il s’agit de défendre la démocratie ? Parce qu’il embarrasse le gouvernement helvétique ? Parce que leurs gros banquiers derrière leurs verres fumés  et fumeurs eux-mêmes d’énormes havanes, en provenance de Cuba, craignent que la manne des petro- dollars du moyen Orient, partent sous d’autres cieux ou d’autres paradis fiscaux ?

C’est n’importe quoi ! Essayons de construire des églises catholiques en Iran par exemple où la communauté catholique existe bel et bien ou dans n’importe quel autre pays arabe, vous verrez les réactions

Quant aux Suisses, ils ne veulent pour l’heure que jouir pleinement de leur victoire. Ils se retranchent derrière les milliers de télégrammes de félicitations envoyés par les autrichiens, les belges et les italiens, sauf par la France.

Bizarre, vous avez dit Bizarre ?

Les Suisses disent leur fierté de voir leur pays afficher son indépendance et donner une bonne leçon à ces musulmans qui doivent rentrer dans le rang s’ils veulent vivre en Suisse. Ils cherchent cependant à rassurer les musulmans qui y habitent. Diable et la main d’œuvre facile qu’en faites-vous et qui la fournira s’ils étaient pris au mot?

Le monde arabe s’insurge bien entendu contre ce qu’ils appellent une provocation. Toutes leurs sommités religieuses appellent au calme, mais sur la toile, le tollé est violent et de nombreux combattants ….par le biais d’internet (c’est moins dangereux) appellent au djihad et au boycottage des produits suisses. Il n’y a que les banquiers qui fassent la gueule car les Suisses de la rue, n’en ont rien à foutre de ce boycottage, leur clientèle mondiale leur suffit.

Le roi Fahd d’Arabie Saoudite, de son vivant (décédé en 2005), a construit plus de 1300 mosquées à l’étranger pour 153 milliards d’euros.

Il a aussi crée des bourses et des chaires universitaires dans des grandes universités étrangères et soutenu un grand nombre d’instituts de recherche islamique aux universités américaines du Colorado, de Washington, en Caroline du Nord, à l’université d’Howard, dans plusieurs universités réputés des U.S.A , sans oublier  Paris  bien entendu.

Avant l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France, elle comptait  plus d’un million de chrétiens. Il n’en reste plus que 10 ou 11.000 maintenant.

Dans la majorité des pays musulmans, les communautés religieuses autres que la leur, ne peuvent revendiquer la construction d’églises, de temples et d’autres lieux de célébration de culte, sans risquer des exactions, lesquelles si elles étaient également pratiquées en lieux « civilisés », soulèveraient des protestations indignées de certains de nos politiques auquel je leur oppose fort civilement mais avec  grande conviction le mot du Général Cambronne à la bataille de Fontenoy en réponse à l’invite des Anglais, d’avoir à tirer les premiers.

LA BURQA

Avec la burqa, le député communiste de Vénissieux (Rhône), André Gerin, avait réclamé une enquête sur le voile intégral.

Son initiative avait reçu l’appui d’une équipe de députés toutes tendances politiques confondues et un certain nombre du gouvernement actuel, s’était déclaré pour l’interdiction de cette mascarade.


Nicolas Sarkozy avait même déclaré que cette dernière, n’était pas la bienvenue en France.

On aurait d’ailleurs refusé à une marocaine, la nationalité Française parce qu’elle se refusait à ôter sa burqa.

Il est indiscutable et indéniable que l’Islam s’élève contre le fait que l'on couvre une femme de la tête aux pieds. La burqa ne devrait pas exister, car l’Islam, la vraie, estime que c’est une insulte à la valeur de la femme et une discrimination inacceptable entre les hommes et les femmes adeptes de cette religion.

Et peu de femmes souhaitent être tenues de se vêtir de ces oripeaux qui flattent la vanité et l’orgueil masculin de leurs seigneurs et maîtres.

Mais pour certaines gens intégrisées, tout est bon pour agir au nom du soi-disant Islam. Mais ces derniers oublient que la burqa n’est pas l’Islam. Ce n’est qu’une pratique vestimentaire pour arriérés mentaux jaloux de laisser voir les fesses ou les seins de leurs femmes pourvu qu’ils puissent se régaler, eux, à la vue de celles des autres, notamment sur nos plages en été. Et ils ne s’en privent pas. C’est visible à l’œil nu.

En Algérie, pieds-noirs, juifs, arabes et autres communautés, se sont foutu royalement de ces nuances. Chacun respectait la religion de son voisin et toutes les communautés confondues participaient en toute sympathie aux agapes de ces fêtes quelles qu’elles fussent :

Catholiques, musulmanes ou Juives

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Martin Luther KING

En Piednoirdie, il y a en temps, longtemps, ces jours-là, l’œcuménisme régnait en maître chez les adeptes des différentes religions. Qu’elles fussent Le jour de l’an, Pâques, l’Aïd El Kébir, l’Aïd El seghir ou l’Aïd El Fitr, le Yom Kippour ou grand pardon, Ascension, la Toussaint, Noël, ou Fête de la Joie de la Torah.

L’Aïd el Kébir est la fête du mouton où le prophète est censé manger d’abord le foie du mouton. Cette fête    doit démontrer la fraternité en s’embrassant et en échangeant des cadeaux pour qu’Allah agréé les actions. Le prophète dit à cet effet : « Échangez des cadeaux afin de cultiver l’amour entre vous » et il ajoute qu’il faut se souvenir des pauvres et les nécessiteux et d’être aussi charitables que possible. L’Aïd el Seghir ou l’Aïd el Fitr, suivant le pays musulman : la fin du Ramadan et c’est la fête aussi…….. Des moutons? Cela étant, il est toujours difficile d'évoquer cette question de la burqa sans donner l'impression de s'en prendre à l'islam ou de rejoindre les islamophobes. Il y a toutefois une bonne manière de résoudre ce problème. Il faut tout simplement dire et répéter que la burqa n'est pas l'islam. De plus, c'est une pratique vestimentaire que la majorité des populations musulmanes de France ne peuvent revendiquer comme un héritage culturel. La burqa ne vient ni du Maghreb, ni de l'Afrique sub-saharienne ni même du Machrek. Mais là n'est pas le sujet,  l'essentiel étant d'admettre que cette question de la burqa ne peut se résumer à une simple manifestation cutanée française. Pour bien le comprendre, il faut se mettre à la place d'un peuple qui, en moins de quinze ans, voit se multiplier ces costumes qui n'ont rien à voir avec ses traditions et ses usages.

Cela ne veut pas dire pour autant que nous soyons racistes, mais tout simplement que cet affichage vestimentaire effraie et déplaît : la burqa, dans les rues de nos villes, en France, c’est le viol caractérisé dans notre univers et notre art de vivre. Et cet art là, voyez-vous ou on l’aime et on l’apprécie et on le protège, ou on quitte ce pays qui va à l’encontre de notre contre sens religieux et de notre tradition de laïcité. Ou on se confond dans la masse ou on se tire au diable vauvert où se trouve la place de ces enfoirés d’intégristes, nom de Dieu.

La liberté de la presse présente des inconvénients, mais moins que l’absence de liberté. François MITTERAND

LE HERISSON  de Janvier 2010

Retour coups de cœur.

7 décembre 2009

NOS TROIS COULEURS LE BLEU LE BLANC ET LE ROUGE

Document transmis par Pierre Salas 06/12/09 

Les hommes politiques feraient bien d’écouter nos voix, avant de les compter  Claude FRISONI 

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         En regardant il y a peu, notre  drapeau Français flotter aux quatre vents, je n’ai pu m’empêcher de me dire, que ces trois couleurs nous allaient étrangement.

         Pourquoi et en quoi, me direz-vous ? Qu’avons-nous en nous qui puisse nous laisser penser un seul instant, qu’elles puissent nous évoquer ? Et pourtant, en réfléchissant à notre destinée, quel symbole pourrait-il mieux s’appliquer aux Pieds-noirs d’Algérie.

         Quelques pisse-vinaigre, vont ricaner en nous prenant pour des présomptueux, mais s’ils savaient à quel point leur opinion rase-mottes m’indiffère, ils iraient tout de suite se faire voir chez Azzouz (que d’efforts je fais pour rester poli) et balayer devant leur porte.

         Bien, sans plus attendre, j’espère arriver à exprimer et décrire pourquoi je nous trouve des liens avec cette  noble similitude. D’avance, je sollicite votre indulgence.

LE BLEU. 

         Selon le psychologue JUNG, la couleur du ciel (de notre ciel perdu à jamais) et de la vie correspond au monde de la pensée. (Celles que sont les nôtres depuis bientôt un demi-siècle).

         C'est aussi la couleur la plus efficace pour rendre le calme à l'organisme, ce calme qu’il nous faut garder malgré nos ressentiments contre vents et marées.

Le bleu crée une ambiance propice à la détente, au développement de la vie spirituelle. Et il nous en a fallu du calme et de la détente  pour résister à tous ces malfaisants et à ces rats d’égouts qui ont tourné autour de nous, comme des peaux rouges attaquant un convoi de pauvres émigrants.

LE BLANC 

         Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage (entre un homme et une femme…rien d’autre), à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caractère immaculé, sans présence de noir (cette couleur étant celle de la mort), et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel  il exprime un silence absolu nuancé d'optimisme. Associé au bleu, il véhicule les concepts d'hygiène, d'asepsie, d'action rafraîchissante. Il exprime l'irréel.

         Couleur de la lumière, de l'unité, de la pureté. Elle est unité car elle est la seule à réfléchir tous les rayons lumineux. Le blanc est comme un miroir qui réfléchit l'univers, sa vibration nous renvoie à nous-mêmes. Redonne-t-il une image de l'innocence perdue ? Le blanc est associé au règne de Dieu sur la terre.

Et cette couleur nous va bien, elle aussi, car nous avons fait preuve d’innocence et de naïveté à plusieurs reprises au cours de notre existence de déracinés, et ce dès le 13 Mai 1958, déjà.

LE ROUGE. 

         C’est la couleur de la force, de l'enthousiasme, de la joie de vivre. Symbole de la virilité. Le rouge dynamise le message et peut introduire des sensations de violence ou de climat passionnel. Il peut signifier le danger et l'interdit.

         Le rouge est l'une des couleurs préférées pour les drapeaux de beaucoup de pays à travers le monde. Il est assimilé à la couleur du sang, du sacrifice et du courage pour ceux qui se sont battus pour ne pas perdre leur pays.

         Ce sang que nos parents ont versé pour notre Patrie en danger de mort en 1943 à Monte Cassino, sur les côtes de Provence, en Libye ou en Tunisie et enfin en Algérie pour tenter l’impossible : conserver trois départements Français à notre amère Patrie.

         Le rouge représente aussi le soleil. La chaleur qu'il  apporte, l'espoir et le sacrifice du sang du Christ (dans les pays chrétiens) en sont quelques exemples. C'est la couleur de la muleta, qu'utilise le matador au cours de la mise à mort du taureau.

         Enfin, Notre drapeau français a été adopté en 1794 et la disposition des trois couleurs a été imaginée par le peintre Louis David. A ces couleurs tricolores, Napoléon associa les abeilles comme emblème.

         A propos de abeilles, notre estimé écrivain Paul Bellat de Sidi-Bel-Abbès, Auteur d’une pièce de théâtre jouée au théâtre municipal de Sidi-Bel-Abbès en 1952 pour commémorer le centenaire de la Médaille Militaire , dans laquelle je tenais un petit rôle , me faisait réciter une citation attribuée au Général De Bourmont lors de la prise d’Alger,( sous Louis-Philippe) : « .....L’empire est fait...... il s’agit à présent de l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler. Il nous faut une symbolique et il ajouta, que le Prince Louis Philippe Président du moment, hésitait (je cite) entre garder les fleurs de lys ou les remplacer par des abeilles, ces infatigables ouvrières, dont l’envol correspondrait héraldiquement aux royales fleurs de lys en semis des capétiens directs et l’aigle du saint Empire»........“.VOILA ce que 130 ans plus tard, nous en avons fait par la volonté maléfique d’un envoyé du diable.

         C’est sûr que dés le 1° Juillet 1962, tous ces vaillants soldats, héros d’un passé révolu et glorieux, ont dû se retourner dans leur tombe, lorsque le dernier bateau a quitté notre sol sacré avec sa cargaison de malheureux désespérés.

         Revenons à nos jours. Maintenant nous sentons peser le poids des ans sur nos épaules. Mais qu’importe, la justice des hommes a elle aussi une mémoire d’éléphant. Il suffit de l’attiser avec des moyens légaux et à la face du monde entier.

         Nous avons assis l’Algérie au banc des accusés, mais il reste une place importante sur ce même banc, c’est celle des états ou de l’état complice de cet abus de pouvoir, unique et inique dans l’histoire de l’humanité.

         Les suppôts descendants de cet « envoyé du diable », commencent à sentir la sueur de la peur et de l’incertitude leur couler le long de la colonne vertébrale. Ils tentent même des alliances politiques contre nature « idéologique » pour ne pas rester à la traine lors des prochaines régionales.

         Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au votre.

GEORGES CLEMENCEAU 

Ce jour-là, n’oubliez surtout pas nos trois couleurs : le bleu, le blanc et le rouge. Et nous verrons bien si notre unité ne fera pas pencher la balance du côté de la vraie France.

PIEDNOIREMENT              VOTRE  

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

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14 février 2010

IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS

BELLE POIGNEE DE SOLEIL 

"Le beau ciel perdu à jamais" ou "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS".

         J’évoque notre vécu LA-BAS et notre devenu ici.

En toute modestie je crois que c’est une belle leçon de notre vraie histoire vécue par nous, Repliés de trois départements et français (de gré et de force), car nous n’avions que deux choix possibles: la valise (souvent même pas en carton) un simple linceul et…encore ou un mauvais cercueil en planches de coffrage. N’oubliez pas ce que sont devenus beaucoup des nôtres dés le 26 Mars 1962 à Alger et le 5 Juillet 1962 à Oran.

         Un nombre considérable d’entre nos parents, frères, sœurs, enfants, reposent (si l’on peut dire) au fond du petit lac à Oran.

Nos enfants apprécieront que leurs ascendants leur racontent une belle et vraie histoire: LA NOTRE ! Celle qui malheureusement est souvent tronquée et falsifiée sur ordres par des historiens complaisants et de mauvaise foi  à la solde d’une politique girouette rattachée à l’OPEP et accommodée aux besoins de cette politique politicienne basée sur une repentance que nous devrions à Dieu sait qui.

         Notre combat pour la vérité ne doit pas cesser, faute de combattants (comme l’a écrit Corneille dans le Cid). Notre descendance doit s’imprégner de ce que fut notre magnifique épopée et se doit de poursuivre notre action même et surtout si nous les regardons agir de là haut. Car ils auront notre soutien au moins spirituel. Et quand l’heure de faire nos comptes viendra, nous verrons bien de quel côté penchera la balance du jugement de Dieu! 

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         C’est un ouvrage sur lequel je planche depuis plus de huit ans.
Son titre? "Il était une fois notre "là- bas" ou le " beau ciel bleu et voilé, perdu à jamais" avec un peu plus de 250 pages.
Notre beau ciel est perdu et « voilé » à jamais : Nos cœurs sont en berne depuis le 19 Mars 1962.
         
Ce récit est le mien, le votre ou le sien. Bien sur je parle de ma vie depuis mon enfance jusqu'à nos jours, pourquoi ? Simplement parce que c'est ma vie que je connais le mieux. Mais lorsque au cours des réunions ou assemblées syndicales ou réunion publiques de Repliés auxquelles je participe à plusieurs titres, je rencontre ou croise des amis compatriotes connus ou inconnus encore, je constate que notre art d'être et de vivre est tout simplement identique et commun à nous tous. C'est notre label d'authenticité.
N'est ce pas fabuleux ce mimétisme linguistique, gestuel, émotionnel qui nous unit et qui fait que nous sommes des Pieds-noirs avec toute la noblesse contenue dans cette appellation qui longtemps nous a gêné par le mépris et la condescendance avec lesquels elle était employé en nous désignant et qui maintenant, fait notre fierté!
         
Et ces évènements que je décris avec mes tripes, que je croyais être les miens en exclusivité, force est de constater qu'ils appartiennent aussi à tous ceux, venus de Bône, de Constantine, d'Alger, d'Oran, lesquels, comme moi, ont servi la France, ont combattu dans le djebel, ont souffert dans leur chair, souvent dans leur honneur, mais toujours debout au grand dam des déviationnistes , des falsificateurs et des faussaires de notre magnifique histoire « IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS »
         
Je dédie cet ouvrage à tous les Pieds-noirs de quelque origine ou de quelque religion qu'ils soient et à tous leurs amis.
Et que Dieu, Allah ou Yaweh leur prêtent vie longtemps.
PIERRE SALAS

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr 

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

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14 novembre 2009

JE SUIS POUR

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Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants

Les horribles attentats de toute nature contre d’innocentes victimes ne laissent personne au monde, indifférent mais touchent surtout les familles proches, parents ou grands parents que nous sommes tous.

Leurs ignobles assassins doivent payer. Non, par la réclusion criminelle à perpétuité qui  leur assurera le gîte, le couvert et la couverture maladie pendant quelques années, mais par la peine de mort.

Car autrement avec le temps,  leur souvenir s’estompera dans l’opinion publique et  leurs avocats pourront demander au nom de je ne sais quelle humanité,  une révision de leur procès en vue d’une réduction de peine, laquelle si elle est acceptée, les remettra au service du vice et de leurs pulsions coupables qui les conduiront inévitablement à une récidive certaine.

Qu’importe si les proches de leurs victimes, restent marqués à vie.

La peine capitale s’impose parce qu’elle est dissuasive pour les assassins, les violeurs et flétrisseurs d’innocence

Elle prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives

Elle décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux.

La peine de mort est populaire dans les 78 pays où elle est encore en vigueur et appliquée.

La France est l’un des rares pays où elle a été abolie, au nom de je ne sais quel humanisme à la mord-moi l’…..oeil.

C’est pourtant un moyen radical de dissuasion et de diminution de la surpopulation des prisons, qui est devenue un véritable problème dans les pays occidentaux.

Dans les autres pays et surtout en pays islamiques, on applique la loi du talion prévue dans la charia et ce sont les parents des victimes qui décident du sort de l’assassin.

Cela est juste, ainsi peu d’assassins échapperaient au bourreau et on verrait immédiatement baisser la courbe des viols, assassinats sexuels, crapuleux ou autres


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vent payer de leur vie et ce ne sera pas cher payé en regard des souffrances qu’ils infligent à des innocents et de la détresse dans laquelle ils plongent pour la vie ceux dont ils étaient la joie de vivre.

Comment ne pas évoquer les paroles de « JE SUIS POUR » une chanson célèbre de notre Michel Sardou national, qui reflètent si besoin était l’état d’esprit d’un papa ou d’une maman auxquels on a retiré pour toujours le «  fruit de leurs entrailles »

En voici quelques extraits à méditer :

Tu as volé mon enfant
Versé le sang de mon sang
Aucun Dieu ne m'apaisera….

Tu as tué l'enfant d'un amour
Je veux ta mort
Je suis pour….

Les philosophes les imbéciles
Parc'que ton père était débile
Te pardonneront mais pas moi….


Tu as volé mon enfant
Versé le sang de mon sang
Aucun Dieu ne m'apaisera
C'est trop facile et trop beau
Il est sous terre tu es au chaud
Tu peux prier qui tu voudras
Je suis pour

Ces paroles, Messieurs les Jurés, méditez-les, pensez-y à chaque instant de votre journée, et si comme je l’espère, vous êtes chargés de famille, ne condamnez pas à perpétuité des bêtes immondes qui ne méritent pas de vivre, mais demandez que par dérogation spéciale, ce genre de crimes soit passible de la peine de mort

Mais malheureusement, il existe aussi une volonté de donner satisfaction à des associations qui s’élèvent contre la peine de mort.

Or toute personne équilibrée et aimant les siens, ne peut penser autrement.

Demandez la sanction suprême et définitive et battez-vous pour l’obtenir, malgré ces associations contre la peine de mort, malgré ceux qui ne se sentent pas conçernés

(Parce que sans enfants, ou alors ce serait à désespérer de tout) et c’est bien heureux pour eux, car dans le cas contraire, ils changeraient très vite d’opinion.

Avant tout, il n'est pas inutile de rappeler que beaucoup, parmi ceux qui crient au scandale, ne réagissent pas devant des crimes d'une autre nature.

Personne ne s’est élevé contre l'extermination des Tchétchènes, avec son cortège de meurtres et de mutilations.

Personne ne se soucie du sort des enfants handicapés à vie en Palestine et ailleurs dans le monde, fruit de la terreur et de la lâcheté de la communauté internationale.

Il est vrai que c’est moins dangereux de manifester à Paris que d’aller manifester à Groznyï ou à Jérusalem.

Chez nous en Algérie, nous n’avons jamais connu çà, tant le respect qu’Algériens ou pieds-noirs de toutes confessions portaient à la famille et était grand et sacré.

Mais pas un jour ne se passe sans que de nouvelles victimes innocentes ne soient le jouet d’une brute sanguinaire. On appelle çà pudiquement un fait divers.

Réagissons et mettons ces bêtes immondes hors d’état de nuire définitivement et que Dieu bénisse leurs victimes et les reçoive en son sein, là- haut.

la vengeance est une chose juste, fondée sur ce principe qu'il faut rendre à chacun ce qui lui appartient. (Aristote)

"LE HERISSON"

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23 octobre 2009

AVIS DE DECES

JOSEPH HATTAB PACHA

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      C’est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre que Joseph Hattab Pacha vient de décéder,  le mardi 20 Octobre 2009. Encore une grande figure de l'Algérie française, qui disparaît.

Communiqué de Véritas:
         Joseph HATTAB-PACHA était le dernier descendant du Dey Hussein, Ardent patriote il a été gravement blessé en service commandé pour la France. Il à été Maire de la Casbah d'Alger, Conseiller Général et Dernier Président du Conseil Municipal d'Alger il s'est élevé avec force contre la trahison gaulliste, ce qui lui a valu tortures et emprisonnement.
         Président du Comité VERITAS  depuis quinze ans, il a fait résonner la vérité historique devant tous les politiques et toutes les Autorités de l'Etat sans jamais être poursuivi, ni même démenti.
 
         Sa dépouille mortelle sera exposée au Funérarium Municipal 380 A rue Saint Pierre à Marseille où ses compatriotes et amis pourront lui rendre un hommage à partir de vendredi 23 octobre. Les obsèques se dérouleront le samedi 24 octobre
à 14 heures 30, à l’Abbaye Saint-Victor quartier d'Endoume, dans le 7 ième, à proximité du Bd de la Corderie pour lui rendre l’hommage qui lui est du. 

Abbaye Saint-Victor – 3, rue de l’Abbaye – 13007 Marseille – 04 96 11 22 60

Le bureau de l’ADIMAD au complet avec gerbe et drapeaux sera là pour se recueillir devant cette grande figure de l’Algérie française.
 
Venez nombreux rendre hommage au plus courageux et au plus incorruptible des Français d'Algérie. Que Dieu reçoive en son Paradis Joseph Hattab Pacha qui était un homme d'Honneur.

2 photos de la manifestation de Valence du 14 mars 2009 avec Joseph Hattab Pacha et Thierry Rolando, côte à côte.

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J'ACCUSE 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir, volontairement et sciemment, violé la Constitution Française dont il était le garant. 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir abusé la nation française en transformant une victoire en défaite et en lui présentant les revendications d'une minorité de terroristes comme l'expression d'un peuple.

J'accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française et Chef suprême de son Armée, d'être resté passif devant l'assassinat de milliers et de milliers de citoyens français de toutes confessions.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné l'ordre d'abandonner, après les avoir désarmés, les Harkis à la vindicte des égorgeurs du F.L.N. qui ont commis un génocide de plus de CENT CINQUANTE MILLE de ces soldats français. 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné ordre aux officiers français, témoins de meurtres en séries, (innommables boucheries comme celle d'Oran le 5 juillet 1962 qui a fait plus de TROIS MILLE morts français) de n'intervenir pour personne, même en danger de mort.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir porté atteinte à l'intégrité du territoire national en bradant les départements français d'Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester française, mais aussi des soldats français métropolitains tombés entre ses mains barbares.

J'accuse Charles De Gaulle du chaos de l'Algérie et du déclin de la France.


J'accuse également comme étant ses acolytes tous ceux qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes.

Vous, Messieurs les porteurs de valises des partis socialiste et communiste, vous qui avez aidé l'ennemi de la France à s'armer pour combattre et tuer nos jeunes soldats français, je vous accuse d'être de vulgaires collaborateurs passibles de la peine de mort.

Et vous, Monsieur le Président de la République, Messieurs les membres du Gouvernement, Messieurs les Députés, Messieurs les Sénateurs, Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel, par votre silence, vous devenez également, face à l'Histoire, ses complices.

Quant à vous, Messieurs les journalistes, vous méritez, aussi, d'être au banc des accusés puisque vous ne respectez même pas les deux principes fondamentaux de votre charge : le respect de la démocratie et l'expression de la vérité !

En effet, Messieurs les journalistes, la France a remporté une victoire militaire écrasante sur le F.L.N. et vous l'avez tu, vous le taisez encore.
Des milliers de jeunes soldats français, des appelés de vingt ans, ont donné leur vie pour que vive l'Algérie Française et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été ignoblement sacrifiés, pendant des jours, des mois, des années, par des terroristes relevant d'une barbarie tellement bestiale qu'aucun mot ne saurait la décrire et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Messieurs les journalistes, tous les martyrs que je viens d'évoquer ont le droit d'être vengés, tout comme ceux de la Shoa, hier, et de la Palestine, aujourd'hui.. Il est temps de cesser de vous prêter à la dénaturation. Il est temps d'exprimer la vérité historique.

Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d'être poursuivi devant le Tribunal de l'Histoire et condamné comme l'ont été les artisans et les complices de l'holocauste juif, comme l'est, aujourd'hui, Slobodan Milosevic devant le Tribunal Pénal International.

C'est à vous tous, Messieurs, que je lance aujourd'hui un pathétique appel. Ouvrez les yeux ! Sortez de votre égarement ! Ayez le courage de reconnaître la vérité et de stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France et du tohu-bohu de l'Algérie.

C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que notre hymne national aura, à nouveau, un sens et que le drapeau tricolore pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec lui même.  

Joseph HATTAB-PACHA

Retour "IN MEMORIAM"

3 octobre 2009

LES RANGERS DE PYRENEES ORIENTALES

Par PIERRE SALAS

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SAINT GEORGES, PATRON DES RANGERS

Les belles actions cachées sont souvent les plus  Estimables

Blaise Pascal

         Nous avons parfois des raisons de nous plaindre des dévoiements d’une partie de notre jeunesse, mais quand on constate qu’il existe une catégorie de jeunes gens avec un cœur gros comme çà, il est aussi de notre devoir de les mettre en exergue 

         Il est indispensable de les découvrir, de savoir ce qu’ils recherchent et les aider à nous faire partager et connaître leur amour de la nature, de leur prochain et de tout ce qui fait leur (notre) art de vivre tout simplement.

         Il existe dans notre beau Roussillon et dans une quinzaine d’autres  départements bénis des dieux par leurs reliefs montagneux et boisés de notre France éternelle, de merveilleux jeunes encadrés par d’autres merveilleux « moins jeunes » dont la vocation première est de préserver les cadeaux naturels que la nature a mis à notre disposition depuis la création de l’univers et des êtres vivants qui le composent.

L’association Départementale des rangers et des cavaliers de la nature des Pyrénées Orientales, est une association régie par la Loi du 1° Juillet 1901.

Ils ont en commun ce qui unit les « Texas rangers » aux Etats-Unis et la Police Montée, dite « les Mounties » au  Canada.

Ils en sont leurs dignes et valeureux héritiers et  les ont pris pour modèles.

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Procession Pâques 2009

         Ces jeunes gens, filles ou garçons, sont souvent des adolescents, cavaliers ou pas, au début. Ils nécessitent d’ailleurs l’autorisation et l’accord de leurs parents pour pouvoir apporter leur foi, leur enthousiasme, la folie de leur jeunesse, leur sens de la responsabilité qui leur incombe de s’adonner à cette noble cause qu’est la protection de notre patrimoine national.

         Ils ont souvent l’énorme avantage de connaître les lieux où ils règnent en anges gardiens. Et s’ils sont novices, leurs anciens sont présents à leurs côtés pour leur transmettre leur « savoir-faire » et les guider.

Leurs missions ?

-                      Protection des animaux de toutes espèces,

-                      Des arbres et des végétaux,

-                      Missions de recherche et de sauvetage des personnes égarées ou animaux  et des biens, en danger, malades ou blessés, mais toujours  à la demande et en liaison avec les autorités de tutelle et les services de secours concernés.(Mairies, Préfectures, Police, Gendarmerie, Protection civile, sapeurs Pompiers et autres)

-                      Secourisme

-                      Croix rouge

-                      Toutes opérations relevant de catastrophes ou cataclysmes naturels (séismes, inondations, tempêtes, incendies de forêts…etc.)

Au départ, ils seront « Aspirant rangers », mais pendant leur initiation ils suivront le même entraînement et le même rythme que les Rangers confirmés.

Ensuite, un comité de sélection décidera et tranchera pour chaque candidat, la clôture de son apprentissage et son passage au grade de « Ranger Confirmé »

Leurs récompenses ? La chance inouïe de vivre en contact étroit avec la nature, loin de la puanteur des villes.

Cette vocation ne leur apportera ni gloire, ni fortune, c’est du pur bénévolat, mais ils devront être imprégnés de leur sens du devoir et jouir d’une moralité à toute épreuve et sans failles.

En outre, ils doivent observer avec attention les déprédations des sites naturels.

On les voit souvent anonymes et discrets, quand une autorité leur demande de couvrir une manifestation sportive, lors de festivals de musique, de manifestations culturelles.

Voilà nos anges gardiens que Dieu a mis à notre disposition sur terre pour nous venir en aide en cas de besoin et dans tous les  cas d’ailleurs.

Qu’il les bénisse par l’intermédiaire de leur Saint Patron Saint Georges et qu’il les couvre à leur tour de son aile protectrice.

La chose difficile, nous la faisons immédiatement; l’impossible prend un peu plus de temps. Armée de l’Air des Etats-Unis d’Amérique

Leurs coordonnées ?

Mairie de CERET- BP 303- 66400

Président des Rangers : 06.15.20.42.08

Courriel RESPONSABLE :   lolapascal@live.fr                                                   

Courriels Secrétariat : georgia.lejaille@laposte.net

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9 mars 2009

LE "BOULITCH" SUR LA PLAGE DES BAINS DE CHEVAUX A BAB EL OUED

Monsieur Trives André évoque ici un souvenir de la plage des Bains de Chevaux à Bab el Oued quand il avait huit ans. 

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LES POISSONS DE CHEZ NOUS

                Comme beaucoup d'entre nous lorsque l'on accompagne son épouse aux commissions, j'étais planté dans la file d'attente de l'étal de poissons d'une grande surface, patientant tranquillement à l'écoute de l'appel de mon numéro d'ordre pour être servi. Je me régalais d'observer sous la rampe fluorescente le scintillement multicolore des sardines, merlans, pageots, queues de lotte, ailes de raie et autres bars, saumons et daurades d'élevage militairement rangés sur un lit de glace pilée. Pour moi, c'est toujours un plaisir de contempler ces produits de la mer qui achalandent la poissonnerie et qui, rapidement, me font naviguer loin, très loin.

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bains

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                Ce jour là, en un instant, je n'entendais plus le brouhaha du magasin entrecoupé par les annonces d'un haut-parleur, je me retrouvais malgré moi dans une escapade mentale me transportant au bord de la mer où le bruit du ressac sur les rochers, les embruns salés sur mon visage et l'odeur iodée des algues séchées, m’isolaient de la foule qui m'entourait. Je voyageais dans les souvenirs à l'époque de mes huit ans environ et j'entendais distinctement des hommes, torse nu et couverts de sueur, scander: " Oh, hisse! Oh, hisse! " Pour encourager leurs efforts servant à ramener pas à pas le grand filet sur la berge. C'était une fin d'après-midi d'été, le soleil couchant dansait sur le miroir de l'eau devenu calme, le vent venait de s'essouffler, des cris d'enfants jouant sur le terre-plein du stade Marcel Cerdan me parvenaient, la chaleur étouffante ajoutait à la pénibilité de la scène qui se déroulait devant moi.

*

boulitch

*

                J'avais cessé de pelleter le sable humide qui engloutissait la caresse des vagues tièdes qui mouraient à mes pieds; j'étais émerveillé par le spectacle humain auquel j'assistais: des pêcheurs au visage émacié, les muscles tendus par l'effort et le corps reluisant dans la pénombre qui s'installait, tiraient le "boulitch" sur la plage des Bains de Chevaux à Bab el Oued. A l'approche du bord, les bouillonnements à la surface accéléraient et amplifiaient la surprise et l'attente d'une pêche miraculeuse sous le regard figé des badauds dont je faisais parti.

                Ces ouvriers de la mer, bien souvent habillés de guenilles, déclaraient après coup que la pêche d'antan de leurs parents était plus prolifique sur cette même plage. La vente s'effectuait sur place et le plateau de la balance romaine avait du mal à remplir son office: le poisson encore vivant s'échappait de toute part. Un tri des espèces par qualité marchande se faisait à la hâte dans des couffins en paille tressée et en quelques minutes tout était vendu. Les familles venues de la Bassetta ou des Messageries, fervents amateurs de poisson, s'en retournaient avec une friture dont l'odeur reste incrustée à jamais dans ma mémoire olfactive.
                Rivé dans ces souvenirs, mon numéro a été appelé, je ne l'ai pas entendu, j'ai perdu mon tour. Aucun regret, j'étais plutôt exalté de cette escapade d'enfance à Bab el Oued où les poissons, à l'image du peuple qui habitait le quartier, représentaient toutes les espèces du bassin méditerranéen, portant des noms uniques que je n'entends plus, des noms qui n'existent plus, des nom inventés par nos anciens.
                Chers amis de BEO, vous souvenez-vous du lexique de mots qui définissait les poissons de chez nous ? A vos mémoires: " tchelba, tchelbine, allatche, blaouète, spardaillon, demoiselle, palomète, sarhouèle, colonel, trois-queues, videroi, baveuse, cabote, bazouk, bouznin, pataclet, manfroune, tchoukla, mandoule, racao, sépia, badèche, gallinette, vache, charbonnier, djouza, chien de mer, serre, chadi, tchoutch. Le calmar s'appelait calamar. D'autres appellations du milieu marin:
cochon de mer, boudin ou zeb de mer, chat de mer, haricot de mer, arapède, chevrette, coucra, scoundjine, pastéra, bromitch, bromitcher, pêche au batti-batte, pêche à la rounsa.
                  
Le quartier comptait de nombreux passionnés de la pêche qui passaient leur journée de loisir sur les blocs du Stade Cerdan, sur les rochers du Petit Chapeau, du Petit Bassin, des Deux Chameaux ou du Parc aux Huîtres avec un roseau qu'ils avaient coupé en bordure de l'oued M'Kacel ou dans la campagne Jaubert. La partie haute du roseau où se situe le plumet servait à la fabrication d'une sarbacane: le canoutte, tandis qu'après séchage au soleil sur le balcon, le roseau choisi devenait une canne à pêche efficace. Quelques oursins concassés dans un seau avec du sable fin ou une pâte faite d'un mélange de mie de pain et de camembert coulant et puant servaient de bromitch ou d'appât. Il était péché de jeter du pain dur à la poubelle, mais pêcher avec ce pain perdu était une pratique courante. En général, les appâts pour la pêche étaient le fruit de la débrouillardise: des petits "caracolès" ramassés dans les buissons des carrières Jaubert, des moules cueillies dans les failles des rochers, des verres de terre sortis du champ d'Ali rue Léon Roches, des vers de mer extraits de leur tapis de mousse avec une calotte de feutrine contenant du sulfate de cuivre, des puces (coucra) et des chevrettes que l'on faisait à l'abri des vagues à l'aide d'une lampe électrique.


Je remercie par avance les ajouts qui pourraient être apportés pour redonner vie à la langue de chez nous.

André Trives de BEO

RETOUR ANDRE TRIVES

19 août 2009

LA MAISON DE RETRAITE DE LA LEGION ETRANGERE A SIDI BEL ABBES

 

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Document transmis par Pierre Salas

Extrait du livre « il était une fois notre là-bas »

            Le début officiel des travaux date du 2 Octobre 1953. La cérémonie fut présidée par le gouverneur général Léonard, le préfet Pérony, les autorités militaires et les personnalités locales y assistèrent. L’inauguration eut lieu le 7 avril 1957. Ses promoteurs furent Mr Joly, président de l’Amicale des anciens Légionnaires de Bel-Abbès et Paul Bellat qui offrit le terrain. Son financement fut assuré pour le principal par le Gouvernement général, les conseils généraux d’Algérie, la Mairie de Bel-Abbès et le Comptoir d’Escompte auxquels il faut ajouter les fonds de nombreuses associations et mécènes privés. (Extrait modifié de Jacques Gandini , Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse 1935-1962, ISBN 2-906431-17-06)

            La Sté SALAS François, Père et Fils (votre serviteur Pierre) a été l’entreprise générale tous corps d’états de ce bijou d’architecture dont le concepteur Architecte fut notre regretté ami Emile Benkemoun dont le cabinet se situait 1 rue Delbecque, face au cercle des officiers de la Légion.

            Les études structurales furent effectuées par notre non moins regretté ami, Edmond Keller, Ingénieur des Arts et Manufactures. Les géomètres qui firent nos implantations furent aussi nos amis Henri Condamine, place Carnot, et Dodo Benamou (Ces 4 supers techniciens furent mes maîtres à penser et je leur suis redevable de ma formation technique en bureau, mon père se chargeant de faire de moi sur le tas, en toute modestie, un bon technicien tous corps d’état du BTP et du GC).

            A ma sortie tumultueuse de Sonis, (car foutu à la porte à 17 ans et 55 ans, plus tard de deux sites pieds- noirs dont l’un de chez moi de Sidi-Bel-Abbès, décidément je suis un emmerdeur impénitent), mon père m'obligea à suivre des stages de formation auprès de ces 4 grands hommes, durant deux ou trois ans.

            Motivé par mes 4 Maîtres, (et ayant toujours eu un faible pour la relève des défis de la vie) je repris à 19 ans, mes études et réussissais à obtenir un diplôme de Commis d’Entreprise T.C.E, lequel me permit en France, d’être recruté en 1967 par OTH PARIS, comme Ingénieur- Coordonnateur, tous corps d’état.

            Pour en revenir à notre Maison des Anciens Légionnaires et concernant les corps d’état secondaires, artisans eux aussi de ce succès, la couverture, les tuiles romanes provenaient de la briqueterie LEONIS, et nos sous-traitants furent :

  • CHARPENTE BOIS= Antoine RIOS du faubourg Thiers.
  • ELECTRICITE = Jules SANTA de la route de Mascara.
  • PLOMBERIE= Cara du Mamelon.
  • MENUISERIES BOIS= mes oncles ALBEROLA LOUIS, Frère de ma mère et SALAS Perico, frère de mon père.
  • Les CARRELAGES = fournis par Morales de la route d’Oran et posés par nous. Tout les autres corps d’état furent notre œuvre.

            Nos conducteur de travaux furent : un ancien légionnaire espagnol Emilio Rodriguez, dont j’ai perdu la trace et le regretté Joseph ROCA, lâchement enlevé et assassiné, le 5 juillet 1962 laissant une épouse de 41 ans et 6 enfants.

La décoration fur l’œuvre du cabinet d’architecture Benkemoun.

            Dommage que cette pure merveille, par la grâce des marchands de tomates et amateurs de bananes d’Evian, n’ait pas eu l’honneur de servir à nos glorieux anciens de notre LEGION ETRANGERE tant aimée.

RETOUR PIERRE SALAS.

9 décembre 2008

COLONISATION

1830 – 1962 : ALGERIE.

    Naissance et agonie d’un peuple courageux, laborieux, volontaire et fier; modèle de la cohabitation et de l’intégration qui mit en valeur les ressources d’une terre vierge, aride et parfois hostile. Peuple dont les pionniers et leurs descendants participèrent au développement, à l’essor des villages, des villes et contribuèrent à la grandeur de la France.

132 ans séparent ces deux images...

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ORAN_1962_2

On nous appelle « Pieds Noirs » et ces deux mots jetés

Péjorativement, souvent comme une insulte,

Sont devenus pour nous plus qu’un sobriquet.

On nous appelle « Pieds Noirs » avec cette nuance

De dédain, de mépris attachée à ces mots

Qui pour nous, ont un sens de plus grande importance

On nous appelle « Pieds Noirs », nous acceptons l’injure,

Et ces mots dédaigneux sont comme un ralliement

Comme un drapeau nouveau, comme un emblème pur. 

On nous appelle « Pieds Noirs », il y a sur nos visages

Le regret nostalgique des horizons perdus,

Et dans nos yeux noyés, d’éblouissants mirages.

On nous appelle « Pieds Noirs », il y a dans nos mémoires

Le souvenir joyeux des belles heures d’autrefois,

De la douceur de vivre, et des grands jours de gloire.

On nous appelle « Pieds Noirs », ami, te souviens-tu

De nos champs d’orangers, de nos coteaux de vigne,

Et des palmeraies longues à perte de vue ?

On nous appelle « Pieds Noirs », mon frère te souviens-tu

Du bruyant Bab-el-Oued, D’El-Biard sur sa colline,

Des plages d’ Oranie, du glas d’ Orléansville ?

On nous appelle « Pieds Noirs », là-bas dans nos villages,

Qu’une voix au sommet du clocher dominait

Il y a un monument dédié au grand courage

Les nommait-on « Pieds Noirs » les morts des deux carnages

De 14 et 39, les martyrs, les héros

Qui les honorera maintenant tous ces braves ? 

On nous appelle « Pieds Noirs », mais ceux qui sont restés,

Ceux de nos cimetières perdus de solitude,

Qui fleurira leurs tombes, leurs tombes abandonnées ?

On nous appelle « Pieds Noirs », nous avions deux patries,

Harmonieusement si mêlées dans nos cœurs,

Que nous disions « Ma France », en pensant « Algérie»

On nous appelle « Pieds Noirs », mais nous sommes fiers de l’être

Qui donc en rougirait ? Nous ne nous renions pas

Et nous le crions fort, pour bien nous reconnaître 

On nous appelle « Pieds Noirs », nous nous vantons de l’être

Car nous sommes les héritiers d’un peuple généreux

Dont l’idéal humain venait des grands ancêtres

On nous appelle « Pieds Noirs », qu’importe l’étiquette

Qu’on nous a apposée sur nos fronts d’exilés,

Nous n’avons pas de honte, et nous levons la tête.

O mes amis « Pieds Noirs » ne pleurez plus la terre

Et le sol tant chéris qui vous ont rejetés,

Laissez les vains regrets et les larmes amères

Ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée

C. Bender  (1962)

        Aujourd’hui, on a effacé ces 132 années des livres d’histoire de France, les algériens demandent réparations pour cette période de colonisation ( sans laquelle ils seraient  sous développés comme beaucoup de pays du tiers monde) et des métropolitains, champions de l’ anti-racisme , bien attentionnés montrent encore autant de dédain et mépris à l’égard des « PIEDS NOIRS ».

     La France a honte de son Histoire, elle a perdu son identité et sa superbe.

Ferron pierre

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15 août 2009

MA LEGION DE SIDI BEL ABBES

Document transmis par Pierre Salas

 

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        Je suis le constructeur de l'ex maison de retraite des anciens légionnaires à Sidi-Bel-Abbès où je suis né. Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 Kms à l'ouest d'Oran.

        Elle fût surtout la capitale de la Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Prés de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

        J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit.       Pendant la bataille, ils avaient le courage et l'abnégation des héros de Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là  aussi personne ne les égalait.

        120 ans plus tard, en 1962, ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais, c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant  et en immortalisant ainsi, la chanson d’Edith Piaf : “Non, rien de rien, je ne regrette rien ! ...”.

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Départ du 1er RE de S.B.A. le 24 octobre 1962

        La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbésiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (...ou des plaies, des bosses et des coquards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

        Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours  le dessus et l’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

        La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-noirs en général et des Bel-Abbésiens en particulier.

Pierre SALAS

RETOUR PIERRE SALAS.

28 février 2009

CHRISTIANE FERROVECCHIO

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*

          Native de Djidjelli Institutrice, professeur d'enseignement général de collège et documentaliste Christiane FERROVECCHIO est aussi écrivain. Des souvenirs enfouis qui ressurgissent. Tirée à quatre épingles, maniant le verbe avec facilité et précision, Christiane Ferrovecchio a le regard d'une jeune retraitée épanouie qui analyse la vie quotidienne avec optimisme. Pourtant cette ancienne institutrice d'origine corse, qui s'est installée à Argelès depuis une quinzaine d'années, a dans un coin de sa mémoire de sacrées histoires. D'abord, celle d'une enfance passée en Algérie française puis celle d'une famille qui a évolué dans le Constantinois ; enfin, celle d'une fuite vers le continent en 1962.

        C'est à la suite de l'insistante demande de ses deux fils, Patrick et Eric, qu'elle accepte un jour d'écrire cette épopée. Une sorte de testament spirituel. Restait à briser cette omerta qui régnait sur ce recoin de mémoire bloquant cette période de souvenirs. "Ils ont ressurgi avec violence parfois mais le tiroir était ouvert et ils se sont transcrits sur ses feuilles.

Ses deux ouvrages : Picture_111

"Mnêsis"

Paru aux Editions " Le Manuscrit ".

        Un ouvrage qui conte l'histoire d'une Smala " Pieds-noirs " dans la ville de Djidjelli (aujourd'hui Jijel) ce récit autobiographique est superbement écrit. La narratrice évoque des moments cocasses et tristes à travers des mots empreints de parfums d'épices à l'accent marqué. Issue d'un milieu modeste, l'auteur parcourt son enfance évoquant les Indigènes, les Colons puis les Harkis. Elle confie la bonne éducation reçue chez les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, l'hostilité de  ses Beaux-parents pour son union avec Marcel, un Pied-noir d'une "caste élevée" qui est décédé en 1968 sans avoir pu "récupérer le liège de ses arbres".

        Une femme raconte à ses enfants son enfance qui s'est déroulée à Djidjelli. Elle retrouve l'accent pied-noir pour les faire entrer dans l'ambiance propre aux villes du pourtour méditerranéen. La tchatche, les rodomontades et les injures en pataouet sont à peine assourdies par la musique arabe qui sort des boutiques. Le bric-à-brac du souk : des cuivres et des tissus chamarrés aux couleurs chatoyantes empreints des parfums d'épices et de café torréfié. La brise du soir qui emprunte aux embruns l'iode de la Grande Bleue pour le déposer sur les passants de la Rue de Picardie. Ce doux zéphyr fait oublier aux habitants la chaleur torride de l'après-midi.

Commentaire de Véronique Parayre (L'Indépendant)

Un poème en "slam" 

Et puis, il y a "la tchatche, les rodomontades et les injures en pataouet" qui raisonnent dans les ruelles du quartier (un glossaire est à consulter à la fin du livre pour tous ceux qui ne sont pas parvenus à traduire), il y a aussi ce départ précipité de la famille qui s'est retrouvée dans le centre de la France. A noter également, ce superbe poème écrit en "slam" qui montre que l'histoire d'hier peut-être évoquée aujourd'hui avec l'air du temps.Un ouvrage à dévorer dans lequel beaucoup de Rapatriés vont sans nul doute se retrouver.

COMMANDER "MNESIS"

Et aussi:

" MARA, l'amère"

Adaptable à l'Ecran est un roman dont l'histoire se déroule en Afrique du Nord avec de l'action, du suspense et une merveilleuse histoire d'Amour. 

        Ce jour-là, le "/Bel ami/ "pavoisé du drapeau tricolore, déverse à quai sa bordée de matelots en goguette. A 18h, une tempête tourbillonnante très intense se manifeste par un énorme entonnoir nuageux pour devenir une tornade. Une jeune fille qui sort de son lieu de travail le RAF.T - un bistrot taverne - est victime d'un viol. Une course au trésor organisée par les Scouts et les Ames vaillantes est interrompue par l'accident de Mara secourue par l'intrépide Isco. Au loin, le tocsin annonce un incendie aux Entrepôts Andréoli-Mansour. Avec Mara et Isco, le Docteur Achmal, Mélaine, Johanne, le Capitaine Duchêne et le Révérend Père Joseph vont vous entraîner dans une aventure qui va secouer tous les habitants du petit Port de Debel. 

COMMANDER "MARA L'AMERE"

*

Et aussi

Vente suivie:

* Maison de la Presse 4, Rue du 14 Juillet 66700. ARGELES-sur-Mer
Tél. 04 68 81 08 47

* Carrefour ARGELES SUR MER 04 68 82 64 00

* Centre    Leclerc (Nord  Polygone) de PERPIGNAN :04 68 61 58 66

Ou achat sur : Editions le Manuscrit Service Communication 20, Rue des Petits-Champs 75002. PARIS Tél : 08 90 71 10 18

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Retour à la bibliographie de Christiane Ferrovecchio.

21 janvier 2009

J-C L'ASSASSINAT DU LIEUTENANT ROGER DEGUELDRE

Maj le 10 juillet 2012

 

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Article de l'aurore du 8 juillet 1962 (doc ED)

Document transmis par Joseph Castano.

 

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM »

          C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne,  que de Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre. Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

        Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

 

          « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise. Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent  tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.  Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

         L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

         Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

         L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.

         Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant... et il souffrait.

         A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

         Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

         Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

         Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut,  assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

         Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

Décidément, le crime était profondément enraciné !…

José CASTANO (e-mail : joseph.castano0508@orange.fr)

(Extrait de l'article consacré à l'assassinat du lieutenant Roger Degueldre composant l'ouvrage "VERITE" que l'on peut se procurer chez l'auteur)
« VERITĒ » - La tragédie de l’Algérie française  –

- Le siège de Bab-el-Oued – Alger : 26 Mars 1962… La tragédie – Le martyr des harkis – Oran : 5 Juillet 1962… Le génocide – L’assassinat du lieutenant Roger Degueldre

– Les disparus de 1962 – Katz… Criminel de guerre.

_ Le poids des mots… Le choc des photos.

 

Indispensable pour faire connaître la VéritéCet ouvrage est disponible chez l’auteur. 

 

Retour Joseph Castano.

 

 

- L’assassinat du Lieutenant Degueldre sur la voix de Jean-Pax Meffret

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

8 août 2009

3e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

3ème SALON DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

21, 22 et 23 Août 2009

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide)

66420 - PORT BARCARES

Organisé par l’USDIFRA – Tel. 06.82.22.75.65 – 06.09.78.58.92 –

04.94.33.68.38 – 04.68.86.13.62

e-mail : contact@pied-noir.eu  ou   gabriel.mene@wanadoo.fr

Programme complet en cliquant sur le lien : http://www.pied-noir.eu/

        Entrée gratuite.

CREATION « CELLULE DE VEILLE »

            Que tous ceux qui nous honoreront de leur présence au salon du savoir-faire, viennent en masse s'inscrire au stand de la coalition des rapatriés de toutes tendances ou organisations. Les harkis ou leurs descendants seront les bienvenus.

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dans le cadre du Salon 

Conférence sur la Légion étrangère :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

qui sera donnée par José CASTANO, le Samedi 22 Août, 16h, Mas de l’îlle –

Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES –

http://www.nationspresse.info/?p=47070

RETOUR RENDEZ-VOUS.

12 juillet 2009

ORAN AVANT 1962

2 CARTES POSTALES DE CANASTEL

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ORAN 1960.

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ORAN la ville - Santa-Cruz

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ORAN le port vers 1900 vue du marabout.

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Notre Dame de Santa-Cruz, le port et la ville.

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Le front de mer.

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Un coin du jardin municipal.

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Le stade, la ville et Santa-Cruz

2 PHOTOS DE LA FETE DES FLEURS A ORAN LE 13 MAI 1928.

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Oran_f_te_des_fleurs_2_13_mai_1928

 

 

 

 

 

 

 

RETOUR PHOTOS A.F.N. 

 

 

 

7 novembre 2011

NAISSANCE DE L'ALGERIE

        Précédemment appelé Afriqya par les pays Arabes ou Berbèrie par les pays Européens, le 14 Octobre 2009 il y aura 170 ans que la France donnait son nom à l'Algérie, en effet entre Juillet 1834 et 14 Octobre 1839 la circulaire de A Schneider Ministre de la Guerre donna le nom définitif d’Algérie

        Le nom d'Algérie correspond à un pays immense (le deuxième de l'Afrique par la taille), pays au moins dix fois plus étendu que le territoire sur lequel s'étendait l'autorité du dey de l'ancienne Régence en 1830, date de l'intervention française.

         
Pour les géographes arabes du Moyen Age, seule existait «l'île du Couchant» (Djeziret el Maghreb), ensemble montagneux, forestier et steppique de l'Atlas, isolé entre, d'une part, l'océan Atlantique et la Méditerranée et, d'autre part, les vastes étendues, monotones et désertiques, de ce qu'on nomme actuellement le Sahara septentrional. Le mot Maghreb a la même étymologie que le mot Maurétanic désignant le pays du couchant, de l'occident par rapport au lieu saint de l'Islam, La Mecque. Appelée concomitamment ou successivement tout au long des siècles Maurétanie, Berbèrie (de Berbères), Barbarie (qui donnera Barbares), la fraction de cette île du couchant, l'Algérie du nord n'avait pas de nom particulier avant de devenir au XVe siècle, avant l'installation des Turcs, la Régence d'Alger, domaine politique aux limites assez floues

        Pour les Français qui s'y établissent à partir de 1830, elle ne prend que progressivement une nouvelle identité. Dès 1831 cependant, le mot Algérie apparaît à deux reprises dans l'ordonnance royale du 1" décembre créant une intendance civile. Mais on parlait toujours de l'ancienne Régence ou des Possessions françaises dans le nord de l'Afrique. Après les travaux de la Commission d'Afrique, fut publiée l'ordonnance du 22 juillet 1834, préparée par le Maréchal Soult en tant que président du Conseil, et qui instituait le régime des «possessions françaises dans le nord de l'Afrique (ancienne Régence)» C'est un texte fondamental dans lequel on a vu l'acte de naissance du pays. Le commandement militaire et la haute administration étaient confiés à un gouverneur général qui, sous le contrôle du Ministère de la guerre, disposait de toute l'autorité, prenant seulement l'avis d'un conseil composé des plus hauts fonctionnaires. De plus, décision très importante pour l'avenir, il était précisé que : «Jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné, les possessions françaises dans le nord de l'Afrique seront réglées par nos services d'Alger» ou Berbèrie.
 

        Ce texte est l'Ordonnance du Roi des Français n°7654 «Sur l'Administration Civile de l'Algérie», il ne fait que légaliser pour la première fois un terme fabriqué par la langue française où il commence à avoir valeur d'usage. Depuis cette ordonnance d'ailleurs, tous les documents officiels emploient le terme Algérie Ce dernier ne fait que souligner l'appellation légale comme un rappel à l'ordre pour l'Administration, le texte du Journal Officiel ayant été signé un an plus tôt.

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Louis Philippe part            Napoléon III arrive


        Le 29 décembre 1840, Bugeaud est encore nommé Gouverneur Général des Possessions du nord de l'Afrique et ne reçoit le titre de Gouverneur Général de l'Algérie que le 15 avril 1845. Le mot Algérie désigne alors la partie septentrionale, conquise par la France, à l'exclusion du Sahara algérien (tel qu'on le définit actuellement) dont la soumission restait à obtenir De plus, le terme était utilisé et le mot Afrique fut longtemps considéré comme un synonyme. Populariser cette date? Quant à nous, Pieds-noirs, je ne sais pas si nous serons en mesure de populariser l'acte fondateur de «l'Algérie» création française symbolisée par les dates officielles du 31 octobre 1838 et du 14 Octobre 1839
 ,car plus je réfléchis (avec d'autres aussi) plus je les trouve opportunes.

En effet, ni le débarquement du 24 juin 1830 ni à fortiori le 5 juillet (reddition d'Alger) ne conviennent, car à ce moment-là, la France n'avait pas décidé encore d'administrer et de fonder une nouvelle province, certains étaient mêmes partisans de réembarquer après avoir donné une leçon aux «barbaresques» ! (Depuis d'ailleurs, le 5 juillet a été doublé par une autre date funeste !)

        Le rappel de cet anniversaire a l'avantage de «remettre les pendules à l'heure» car beaucoup de textes, y compris dans nos écrits comportent "Algérie" avant 1834 ce que font même des historiens contemporains chevronnés parlant d'Algérie même sous François 1er !!! En arabe «Bled-El-Djezair» pays d'Alger ne fut qu'une traduction a posteriori du français, et «Djezairi» pour algérien s'employait tout juste pour les habitants d'Alger («Asken Fi Eidjezair»), remplacé par Algérois, (le terme Algérois n'apparaît pas au début et surtout pas avant 1830 et 1838) lorsque plus tard le terme prit de l'extension avec la création du concept Algérie.

        La région d'Alger directement rattachée au pouvoir turc était appelée «Dar-Es-Soltan» sans aucune connotation provinciale, la notion de communauté étant réservée au niveau tribal et local. Les habitants de l"Oranie et du Constantinois étaient loin de se nommer "Algériens" au début du 19em Siècle et c"était plutôt les "colons européens" qu "on appelait ainsi notamment dans l armée lors de la conscription.

Dire anniversaire de l'Algérie française serait une erreur grave car cela laisse supposer qu'il ait pu y avoir une autre Algérie avant, c'est pourquoi Algérie création française est plus indiquée.

        NOTER QUE LE SEUL ANNIVERSAIRE( VITE OUBLIE) QUE LE POUVOIR ACTUEL AI PU TROUVER EN ALGERIE EST EN REALITE CELUI DE LA VILLE D ALGER "DJEZAIR" SON NOM ARABE.

Sources : Histoire de l'Algérie de X.Yacono et Notes de J-F Paya Mise a jour Article de PN Magazine

Commentaire du 27 mai 2009 de J-F Paya

 

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En 1839, lorsque la France inventa l’Algérie, la Kabylie était "encore" indépendante. 

Dans la rubrique "Naissance de l'Algérie"  à propos "toponyme"  Algérie conservé par les indépendantistes on peut signaler le cas de plusieurs pays Africains qui ont mis un point d'honneur à changer le nom de leur pays imposé par la Colonisation en reprenant une appellation tirée de leur passé précolonial. L'Algérie pouvait très bien le faire en replongeant dans le passé antique de la région /par exemple comme "Maurétanie" ou "Numidie "mais cela relevant d'une Histoire "pré Islamique" et comme il n'existait aucune appellation d'origine arabo-musulmane sauf le nom de la ville d'Alger "Eldjezair"ou "Eddzair" étendu à toute la région par les français en Algérie il le gardèrent.       JF Paya

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COMMENTAIRE D’UNE LECTRICE ORANAISE.

            L'histoire dit que l'appellation Algérie provient du nom de la ville d'Alger. Le nom d'« Alger » dérive du catalan Aldjère, lui-même tiré de Al-Djaza'ir, nom donné par Bologhine ibn Ziri, fils du fondateur de la dynastie Ziride, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djaza'ir Beni Mezghenna. Le nom en français, Algérie, utilisé pour la première fois en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes pour qualifier la Régence d'Alger, est officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Antoine Virgile Schneider afin de désigner ce territoire faisant partie de la Côte des Barbaresques.

            L'étymologie du nom en arabe, « Al-Djaza'ir » (الجزائر), rattache le nom aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îles », en français « Les Îles des Beni Mezghenna » (جازاير بني مزغانا Djezaïr Beni Mezghanna). Le terme d'île pourrait selon des géographes musulmans du Moyen Âge désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir (الجزائر). En ce qui concerne Mezghenna, Tassadit Yacine rapporte l'hypothèse d'une forme arabisée d'Imazighen, ou « Berbères », donnant au pays le nom originel Tiziri n At Imezghan, « Ziri des Berbères ».

            Une autre étymologie situe son origine dans le nom de Ziri ibn Menad : Djezaïr alors de Dziri, du berbère Tiziri qui signifie « clair de lune ». Les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri, et le langage populaire a conservé par ailleurs la formule Dzayer pour désigner Alger et l'Algérie.

Le terme donc d'Algérie existait bien avant l'arrivée des Français en Algérie.

Commentaire posté d’Oran le 08-11-2011 par LB.

COMMENTAIRE de JF Paya du 12 juin 2012

            Un vrai livre d'Historien 525 Pages ;724 Notes et sources ;Bibliographie et références abondantes ;"La France en Algérie" Mais c'est quoi en 1830 ce Maghreb central entre le Maroc et la Tunisie?
"Régence d'Alger" Province turque limitée à une zone côtière? G Pervillé nous indique "Les mots Algérie et Algériens existent en Français depuis la fin du 17em siècle mais ne désignant que l'état Turc d'Alger et sa minorité dirigeante" c'est bien ce que disent nos notes dans "questions posées "
            Par la suite on suit les aléas de la construction de cette entité territoriale ;qui à notre avis aurait pu connaitre un destin différent sans l'occupation Française ? Lors du dépeçage de l'empire Ottoman allié de l'Allemagne en 1918;avec un Sahara éclaté par les riverains; enfin difficile de faire de la prospective à postériori! mais l'Algérie actuelle n’aurait pu jamais exister avec ces deux ailes rognées par les états Marocains et Tunisien existants. Notre lectrice Oranaise qui a laborieusement pioché dans "Wiquipedia" ne peut que répéter ce que dit aussi l'historien Pervillé les mots Algérie, Algériens sont employés pour la 1er fois par "Fontenelle" auteur Français en 1685;mais exclusivement réservés à l'état Turc de la ville d'Alger et ses dirigeants ses habitants seront nommés "Algérois".
            Bien plus tard en 1840 quand le terme Algérie recouvrera tout le territoire sinon nous mettons au défi de voir des habitants des régions d'Oran où de Constantine se nommer "Algériens" avant 1830.

            Maintenant tout à fait d'accord AL-Djazaïr vient bien de l'Arabe comme toponyme de l'emplacement de la ville d'Alger mais aller plus loin relève de la pure spéculation et n'est pas fondé.

            Compléments personnels/ Dans la rubrique "Naissance de l'Algérie" à propos du "toponyme" Algérie conservé par les indépendantistes on peut signaler le cas de plusieurs pays Africains qui ont mis un point d'honneur à changer le nom de leur pays imposé par la Colonisation dans le cas de l'Algérie votre carte suggère des origines Antiques mais antérieure à l'occupation Islamique et Arabe donc Algérie était plus indiqué!

Posté par JF Paya, 17 juin 2012 à 01:29

En 1830 pas encore d'Algérie Transmis le 8 septembre 2012 par JF Paya

            Indéniable le territoire central entre la Tunisie et le Maroc qui n’était pas encore "l’Algérie" fut colonisé par la France avec l'aide d'une moitié des tribus contre l'autre moitié ,stratégie classique héritage de la gestion Turque (avec une belle frontière à l’ouest au détriment du Maroc!) au départ a cause ou au prétexte de la piraterie protégée par l’occupation Ottomane (voir les tours de guets sur les côtes d’Europe) d’aucun parlent "de Marine Algérienne" elle n’existait pas ,un état et une armée encore moins, donc "colonisable‘’ comme la Gaule par les Romains c’est un fait et non une justification à une certaine période tout le monde a colonisé tout le monde et les Arabo berbères sont montés jusqu’a Poitiers et restes 800 ans dans le sud de l’Espagne et surement pas avec des fleurs! 

            Mais personne ne répond à ma question quant fut-il dans les pays similaires à l’Algérie sans colonie de peuplement ? Pas de misère pas d’injustice pas d’esclavage et de traite des noirs africains pas de massacres? C’est une drôle de position à la limite raciste de ne pas condamner cela parce qu’entre soi. Ci joint un texte remarquable retrouvé en archives (source non définie) 

            "Il faut voir dans ce siècle de -300 à 1830 aux années d’errances, de tâtonnements, la véritable nature de la Régence d’Alger. Une ENTITÉ ÉTRANGÈRE à cette terre et à ses populations qui ne se sentait aucun devoir de résistance, pas même au titre confessionnel (Islamique) pourtant seule légitimation de son existence. Le seul engagement qu’elle s’est astreinte à respecter c’est celui qui l’a continuellement engage vis-à-vis de la sublime porte. (L’Empire Ottoman) 

            S’il fallait considérer la Régence d’Alger comme L’ANCÊTRE DE L'ÉTAT ALGÉRIEN il aurait fallu aussi trouver trace d’un effort de fédération des populations locales, une volonté d’unification de ce territoire au-delà de sa différenciation de la Tunisie et du Maroc en tant que seul espace de collecte d impôts et une œuvre de développement de ces contrées au lieu de jouer sur les oppositions tribales.

            Pour les populations qui occupaient cet espace le temps semble s’être figé jusqu’au moment fatidique de l’occupation française. Une longue parenthèse durant laquelle, sous le contrôle de la régence d’Alger et de ses baylek, les populations musulmanes, juives, citadines, montagnardes ou nomades, berbérophones ou arabophones, issues des lignées amazigh millénaires, venues d’orient, ou chassées d’Andalousie, n’avaient aucune prétention à un vivre en commun encore moins à un devenir semblable. 

            Comment dès lors considérer le renoncement au combat comme autre chose que la continuité de cette existence en marge et dans le mépris des populations locales qui a caractérisée la présence Ottomane au Maghreb central ? Si, la régence était un tant soit peu un proto-état la résistance au colonialisme en aurait été radicalement transformée, plus unie, coordonnée. La résistance aurait été celle d’un état face à un autre, et non celle de Tribus face à un état! "

JF Paya

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29 décembre 2007

Le Kairouan

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Ce beau navire qu'était le "Kairouan" ne mouillait que quelques heures à Oran. "Joé, tché, t'y es plus pressé que le Kairouan !", disaient certains Oranais.

Je regrette de ne l'avoir connu que pour notre départ d'Oran.

     IMO 5179117 - Paquebot - 142,52 x 18,31 x 9,00 m - TE 6,30 m - JB 8 589 - PL 1 869 t - V 24 nds - Lancé en janvier 1942 par les Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne, mais bombardé par les Allemands en août 1944 alors que sa construction n'est pas encore terminée - Renfloué en juin 1947 - Achevé à La Ciotat et mis en service le 15 juillet 1950 entre Port-Vendres et l'Algérie.

      Il possédait 3 ponts complets et une jauge brute de 8.800 tonneaux pour un port en lourd de 2.100 tonnes. Ses 3 cales étaient desservies par 4 grues de 3 tonnes.

      Son équipage au complet était composé de 17 officiers, 39 hommes des services pont et machine, et de 70 membres du service général. Ses aménagements pour passagers étaient conçus pour 121 personnes en cabines de première classe, 330 en classe touriste et 923 en quatrième classe, soit au total 1.374 passagers.

      La propulsion turboélectrique était assurée par 2 moteurs synchrones de 3.300 volts triphasés. Ces moteurs pouvaient développer un total de 28.000 chevaux à 194 tours-minute. Chaque moteur était alimenté par un groupe turboalternateur. L'appareil évaporatoire était composé de 4 chaudières à circulation forcée du type « La Mont » produisant 35 tonnes de vapeur à l'heure à la température de 425°c. Ces chaudières fonctionnaient à l'eau distillée et nécessitaient seulement 45 minutes de chauffe pour monter en pression.

      Ce fut le seul paquebot affecté aux lignes d'Afrique du Nord à être entièrement peint en blanc, avec une silhouette fine... magnifique. 

      Il transporta les soldats français en Tunisie et en Algérie. Pendant la guerre d'Algérie, il effectua des transports de troupes de deux mille hommes, à grande vitesse et avec un bon confort.

      Lors de l'évacuation de l'Algérie, il accueillit les rapatriés à pleins bords et les dégagea du cauchemar à un rythme accéléré et assura leur retour vers la métropole.

      En 1964, il assura encore la liaison Alger Marseille et c'est sur ce navire que la première compagnie du Groupe de Transport 535 quitta l'Algérie pour la France.

      Il effectua son dernier voyage sur l'Afrique du Nord pour le compte de la Compagnie Générale Transméditerranéenne en septembre 1973. La Compagnie de Navigation Mixte prit alors possession du navire, le désarma et le mit en vente amarré au quai de l'oubli, à coté du VILLE DE TUNIS.

      Après 31 ans de bons et loyaux services, le paquebot fut vendu aux chantiers de démolition espagnols de Vinaroz. Remorqué par le Provençal IV, il arriva à Vinaroz le 23 décembre 1973 ou il y fut démoli l'année suivante.

      Pour nombre de soldats il restera le paquebot de leurs 20 ans et souvent le paquebot des seuls voyages en mer de leur vie.

DIAPORAMA DU NAVIRE

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18 avril 2009

EXPOSITON DE BOULOGNE-SUR-GESSE

Quelques photos de l'exposition du 25 avril 2009

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La commission Pédagogique du CLAN R, la Maison du Rapatrié, le Centre Culturel des Rapatriés de l'Isère, organisent avec le concours de la Fédération d’Anciens Combattants et le Cercle Algérianiste de Toulouse, une exposition ayant pour thème "L’Algérie pendant sa période française" et, particulièrement, la période de 1954 à 1962.

Cette exposition dont le titre initial est "13 MAI 1958 - 13 MAI 2008" conçue par Louis Metert et réalisée par Guy Abetinot, Georges Botella et Georges Vento aura lieu les :

24 et 25 Avril 2009 Hall de la salle du SIVOM 31350 Boulogne sur Gesse.

L’exposition se présentera sous la forme de panneaux, les articles publiés dans la presse française de toutes opinions durant cette période.

Elle est ouverte à tous les publics et l’entrée est gratuite

La journée du vendredi 24 avril est prioritairement réservée aux élèves des établissements scolaires, écoles, collèges et lycées de 9H à 19H.

Des membres de la Commission Pédagogique seront disponibles, en permanence, pour dispenser aux visiteurs toutes les informations nécessaires à la meilleure compréhension des textes et des images.

Ils seront soutenus par des adhérents de L’Union Nationale des Combattants, qui apporteront leurs témoignages sur les évènements qu’ils ont personnellement vécus pendant la période 1954-1962.

Le Samedi 25 Avril 2009

Salle de projection du SIVOM, à partir de 13H

Présentation gratuite du film de Jean-Pierre LLEDO

"Algérie, histoires à ne pas dire"

Durée du film 2h40

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29 décembre 2007

L'odeur du pays

 

 

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                Pour moi, exilé involontaire, guidé par mon destin, je peux parler de " l’odeur du pays " Car l’Algérie, était tellement lumière, chaleur, senteurs et parfums envoûtants que le moindre de ces signes me ramène irrésistiblement vers elle.

                Mais 55 ans sont passés et le constat est amer car je sais maintenant que je ne reverrais plus jamais la France de mon enfance.

LES ODEURS DE LÀ-BAS

Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette
Dans le verre embué ? Et celui des brochettes
Aux portes des cafés ? De là-bas c'est l'odeur.


Me voici transportée sous l'oranger en fleurs
Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre
Quand toutes ces senteurs se mettent à revivre,
C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil
Une mer d'émail bleu ondulant au soleil
C'est la vigne naissant au sein des terres rouges
C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge
C'est l'ardente clarté courbant les floraisons
C'est la chaleur, la plage; c'est notre maison.

 

Respire à pleins poumons cette odeur généreuse
Et vois le bourricot sur la route poudreuse
Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers
Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers
Aux écailles brunies dont la houppe balance
Dans les cieux en fusion la verte nonchalance
Qui, respire bien fort les parfums de là-bas
Et tu verras alors, emplissant les cabas
En tunique de sang, la tomate pulpeuse
L'orange ensoleillée et la grappe juteuse
Tu sentiras l'odeur des couscous épicés,
Des paëllas fumantes, des piments grillés,
Et l'arôme fruité de notre huile d'olive
La fragrance salée du rouget, de la vive
De la dorade rose au bout de l'hameçon
Dont on se mijotait des soupes de poissons
Vois les figues sucrées emplissant la corbeille
Près desquelles tournoient les friandes abeilles
Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.


Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents

 C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !
Le passé contenu dans ces fortes senteurs
C'était les temps heureux, c'était notre richesse...
Car l'odeur de là-bas, c'était notre jeunesse !

 

Odette TREMELAT LEGAY (1950)

 

 

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21 mars 2009

GUERRE DU SOUVENIR SUR DES SOUVENIRS DE GUERRE

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                   Là, à Perpignan dans la cour d'un ancien couvent, le mur des disparus donne le nom de 2700 "PN"- pied noirs, comme les Français blancs, anciens colonialistes d'Algérie étaient appelés PN (Un terme dont les origines sont obscures, mais qui a peut être quelque chose a voir avec des bottes noires) étaient originaires d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, de l'île de Malte et d'autres pays Européens, c'étaient souvent des ouvriers et des fermiers. Ils sont devenus des citoyens français pendant les a peu près 130 ans durant lesquels l'Algérie était sous la coupe de la France.

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Puis durant les semaines et mois chaotiques après que la France sous Charles De Gaulle ai termine sa guerre coloniale contre les nationalistes Algériens en Mars 1962, plus d'un million de PN ont fuit dans des villes comme celle ci. D'autres qui restèrent furent massacres dans des endroits comme Oran et d'autres, encore, ont disparus.

                   Jean Scotto, un enseignant a la retraite et PN (Il préfère être appelle Français d'Algérie) avait 23 ans a ce moment la. L'autre jour, sous un ciel bleu et brillant, il a ouvert la grille de la cour du couvent. Dans le voisinage, du linge étendu, de couleurs brillantes, flotte sur des cordes. D'une tour de vieux appartements ornes de balcons, parvient de la musique arabe. 

                   Monsieur Scotto est le vice président de l'association du club Algérianiste, une organisation qui aide a superviser le centre pour la présence française en Algérie, un musée dédié à célébrer la vie de chaque jour chez les PN. Il doit s'ouvrir soit cette année soit en 2010 dans cet ancien couvent.

                   De Marseille a Montpellier des musées sur le colonialisme et les PN, encourages par la nostalgie et des militants PN comme monsieur Scotto, doivent  s'ouvrir bientôt, a la consternation de beaucoup de français qui pensent que l'histoire des PN racontes par certains des partisans de la droite, est provocatrice (elle a dit Incendiaire) et que personne n'a besoin de l'entendre à présent. Le musée de Marseille a, il n'y a pas longtemps de cela, a fait que les Algériens ont menace de couper leurs relations économiques avec la France si le musée ouvrait. 

                   Même 46 ans après, pour les Français, l'héritage Algérien est similaire a ce qu'est pour les espagnols la guerre civile. Tout ce qui a voir avec le règne de la France colonialiste reste une blessure, surtout a cause de la longue et brutale guerre qui a cause qu'il termine. Néanmoins l'héritage des PN en temps qu'occupants ou victime dépend du point de vue de celui qui s'y intéresse. La France confronte sans vraiment le vouloir cette partie de son histoire qu'elle a essaye d'oublier de même qu'elle a essaye d'oublier l'époque de Vichy. 

                   Ce n'est pas seulement la récente ouverture de ces musées du souvenir (Le mur de Perpignan a été érigé en 2007) Quelques années plus tôt, Paul Aussaresses un général a la retraite a publie ses souvenirs de guerre, décrivant la mise a mort d'Algériens, par ordre venant de plus haut que lui. " La meilleure façon de faire parler un terroriste quand il refusait de dire ce qu'il savait était de le torturer" écrit le général dans son livre " La bataille de la Casbah" 

                   Les courts de justice françaises ont condamne le général pas pour ses actions mais plutôt d'avoir essayer de "justifier cette guerre" un curieux point légal français.  En janvier dernier, la cour Européenne a déclaré nulle cette accusation en raison du droit a la liberté de parole.

         " Le fait qu'il y a eu des tortures et le fait qu'Aussaresses n'a pas exprime de remords mais a dit qu'il devait le faire, car il était en mission" dit Xavier de Bartillat, éditeur général reflétant l'opinion unanime de la court "est simplement une part d'une histoire, de notre histoire, de notre mémoire collective." 

                   Mais pourquoi, tout cela, maintenant? La réponse est a cause de générations qui passent et a cause de changements culturels Michel Tubiana, le président de la ligue des droits de l'homme , qui avait déposé plainte contre le général et qui est contre le centre des PN de Perpignan, dit en parlant des émeutes dans la banlieue de Paris en 2005 parmi les ethnies arabes et noires africaines que " Les troubles dans les banlieues a ouvert le problème du colonialisme français" Il ajoute:' Il y a aussi maintenant une concurrence du souvenir sur qui ont été les plus grandes victimes. Quand un pays a des doutes sur son futur, son identité, les groupes regardent dans leur passe afin de se justifier. 

                   Benjamin Stora, un historien sur la France Algérienne, lui même un descendant de juifs algériens, présente ainsi les choses:" Il y a une crise de l'histoire de la nation française, dans le fait que la France, historiquement, s'est vue comme un endroit d'assimilation et d'intégration, mais maintenant, des minorités veulent questionner cette histoire. Cela a été partiellement la raison des émeutes, Et dans ce climat social, les PN qui regardent en arrière, avec nostalgie, sur les jours du colonialisme, avant la guerre - Une époque, Monsieur Stora, a précisé, quand les Algériens musulmans n'avaient pas les mêmes droits -- veulent être les gardiens, les conservateurs du passe nationaliste français et du jacobisme. "Mais bien sur il y a un paradoxe" Continue monsieur Stora parce qu'ils font aussi partie de la multiculturalisation de la France, étant eux même une minorité. Et le grand problème qu'ils ont maintenant avec leur vision a l'eau de rose c'est que la majorité des jeunes français sont anticolonialistes"  Le renouveau du mouvement négritude  parmi les jeunes noirs est juste un exemple de ce mouvement d'identité culturel parmi les minorités qui, comme les PN, pousse a un retour aux racines de même qu'il pousse a se considérer français.

                   Les musées comme le mur des disparus est clairement un champs de bataille dans la guerre du souvenir.

                   Les PN ont été les premières victimes du FLN dit Jean Marc Pujol député maire de Perpignan, en parlant des nationalistes Algériens. Lui même un PN, est un politicien qui a pousse a la construction du centre et a réussi a collecter 2.5 millions de dollars de fonds publics, de l'état français et de sa propre municipalité pour payer pour le centre. 

                   Nous sommes un pays qui a mis 50 ans pour dire que nous portons la responsabilité pour ce qui est arrive aux juifs durant la 2em guerre mondiale  dit monsieur Pujol en faisant allusion aux excuses formelles du président Chirac en 1995. Une première, venant d'un président français, sur le rôle de la France dans la déportation des juifs.  Un jour, dit il je pense que nous devrons assumer la responsabilité de ce qui est arrive aux PN"

                   Cette opinion, qui ignore que les Algériens furent en vérité les victimes des PN, va avec l'image à l'eau de rose de la vie de chaque jour en Algérie qui était soit disant paisible et bien intégrée. Elle ne correspond pas avec la réalité de la loi française qui disait qu'un vote par 1 seul européen comptait pour 10 votes de musulman ou que seulement 14 pour cent des enfants musulmans allaient à l'école ou que leurs revenus avait un déficit de 5 a 1.

                   Mais monsieur Pujol promet d'avoir" un centre pour organiser des recherches et avoir des débats"  Il dit que "Les critiques gauchistes veulent seulement entendre dire que la présence française en Algérie n'était que cause de guerre." " Nous voulons montrer toute une période. Personne n'a parle de l'holocauste jusqu'en 60 ou 70 parce qu'au début, les victimes ne parlaient pas. Je  ne compare pas." ajoute t'il très vite" Mais il y a une nouvelle génération qui veut une explication."

                   Une nouvelle génération -ou peut être une qui vieillit, monsieur Pujol veut prendre position avant que la France ne change davantage. Suzy Simon -Nicaise est la présidente du cercle Algérianiste de la branche de Perpignan et vice présidente de l'organisation nationale qui compte quelque 10 000 membres. Elle avait 8 ans lorsque sa famille a quitte l'Algérie. Son père était un homme d'affaire dans une compagnie pétrolière.

                   "Nous avons une culture et une identité" dit elle en parlant pour les PN" et nous avons le droit de parler de nos souvenirs" Dans un bâtiment de bureaux, très quelconque. le cercle Algérianiste garde des objets et des papiers qui éventuellement occuperont les étagères du musée dans le vieux couvent. Des vieux albums de photos couverts de poussière, des médailles enrubannées, des costumes militaires très usés qui sont accrochés à des mannequins de magasins branlants et dont les perruques tombent sur le coté. Des drapeaux, des cartes routières, des portraits des bustes et autres objets souvenirs accompagnes de panneaux écrits a la main sont dans des vieux placards vitrés. Ils remplissent plusieurs pièces fermées à clef, une sorte de musée d'un colonialisme romantique, une allée du souvenir pour les PN.

                   Monsieur Stora, l'historien, compare les PN comme monsieur Pujol et monsieur Scotto aux anti-castristes cubains qui rêvent de leur pays perdu. " Mais il y a une grande différence" ajoute t'il" parce que les anti-castristes ont l'espoir d'y retourner alors que le rêve des PN? Retourner en Algérie? Non." " L'Algérie française, l'Algérie des blancs c'est finit" dit monsieur Stora" et c'est pourquoi ils trouvent refuge dans un musée"

Article source du NY Times paru le 4 mars 2009 de Michael Kimmelman  

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29 décembre 2007

QUI ETIONS-NOUS

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                   Nous appartenions surtout à la classe ouvrière. Nous étions composées de petits fonctionnaires, artisans et commerçants, dont le revenu moyen était bien inférieur à celui des Français métropolitains.

                   Très peu étaient des agriculteurs propriétaires et les très grandes fortunes se comptaient sur les doigts d’une seule main. Nous avons eu mal en quittant l’Algérie, très mal et nous avons eu encore plus mal en débarquant sur cette terre de France, inconnue pour la plupart d’entre nous. "France" qui se serait bien passée de tous ces "étranger" qui allaient quand même bouleverser un peu leurs habitudes.

                   Cette terre dont nous ne portions en fait qu’une citoyenneté, une simple carte d’identité Française insuffisante pour dire que nous étions d’abord des "Pieds-noirs" et surtout des Français d’Algérie à part entière. 

Il est fort probable que l’on ne connaîtra jamais l’origine exacte du nom Pieds-Noirs et cela n’a finalement pas beaucoup d’importance car c’est surtout ce que les Fran­çais d’Algérie en ont fait depuis la fin des années 50 jusqu’à nos jours qui lui donne tout son sens désormais. C’est main­te­nant une expression profondé­ment ancrée dans le langage et reconnue par les dictionnaires. Certains le regrettent et auraient préféré que le mot Algérien, qui avant les années 50 désignait les Français d’Algérie, continuât de s’appli­quer aux « Pieds-Noirs ». Il est vrai que cette appellation a été récupérée par les habitants actuels de l’Algérie et que l’usage général la leur attribue.

Le mot « Algérie » est pourtant bien une création française, tiré du mot arabe « al djezaïr » qui signifie « les îles », et qui a servi à désigner ce territoire délimité en 1830 par la France.


Ils nous haïront jusqu’au dernier...

sept 2017

Question à un professeur enfant de Pied-noir: « Ce n’est pas trop dur d'avoir des parents PN avec tout ce qu'ils ont sur la conscience... ? »

Réponse affiché dans la salle des professeurs du lycée

Aux miens.
On aurait voulu que j'écrive "Famille, je vous hais".
L'école aurait voulu que je vous condamne.
Les politiques auraient voulu que je vous maudisse.
L'opinion, dans sa grande majorité, aurait voulu que je vous rejette.
Les intellectuels auraient voulu que je vous désavoue.
Les historiens auraient voulu que je vous désapprouve.
La France aurait voulu que je vous méprise.
Et nombreux sont malheureusement les enfants de Pieds-Noirs qui se sont laissés convaincre par ces discours culpabilisants.
Moi, je condamne, je maudis, je rejette, je désavoue, je désapprouve et je méprise tout ce joli monde.
Et, au contraire, j'écris en lettres d'or "Famille, je vous aime".
Vous avez été les victimes d'une trahison d’État, d'un abandon honteux, d'un exil douloureux, d'un "accueil" indigne.
Vous avez enduré quotidiennement, durant des années, les massacres, les enlèvements.
Vous avez dû abandonner le peu que vous possédiez pour sauver votre vie en rejoignant une patrie qui ne voulait pas de vous.
On vous a présentés, pour vous dénigrer, comme des nantis, vous dont la seule richesse était l'amour que vous portiez à vos familles.
Et ceux-là mêmes qui vous traitaient de "bougnoules" ou de "rats pas triés" ont essayé de vous faire passer pour des racistes.
Mais vous avez relevé la tête et vous avez construit une nouvelle vie, loin de votre ciel bleu, loin de vos amis, séparés pour toujours de vos disparus, exilés à jamais sur une terre étrangère, blessés depuis 55 ans.
Cette blessure vous me l'avez transmise, sans le vouloir, en essayant au contraire de me préserver de cette douleur indélébile.
Mais je suis fier d'être issu de vous.
Alors, encore une fois, "Famille, je vous aime".
Merci de m'avoir permis d'être un gosse de Pieds-Noirs.

Lionel Vivès-Diaz, fils de parents Oranais


ORIGINES DE LA COMMUNAUTE PIEDS-NOIRS


 

De René Mancho

Pied-Noir, mon frère...

Si t'as pris la valise et parfois le cercueil

Et que tu marches droit malgré tous ces écueils,

Dans les plis du Drapeau si t'as séché tes larmes

Et que vaincu mais fier t'as déposé les armes,

Si tu regardes devant sans oublier l'histoire

Et que de tes racines tu gardes la mémoire,

Si la vue d'une orange te transporte vers ailleurs

Où la vie était douce et pleine de chaleur,

Si tous ces morts pour rien hantent encore tes nuits

Et que parfois tu hurles pour pas qu'on les oublie,

Si tu penses à tes pères qui traçaient les sillons

Et arrosaient la graine de leur transpiration,

Si le soleil a fui mais qu'il est dans tes yeux

Et transforme ta voix en accent merveilleux,

Alors redresse-toi tu peux en être fier.

Maintenant j'en suis sûr,

T’es un Pied-Noir mon frère.

http://www.oran1954.com/

 

 

De Camille Bender décembre 1962

 

On était simplement des Français d'Algérie,  
Balancés n' importe où, dans l’amère patrie  
Par un vieux galonné, sénile psychopathe,  
On était simplement des Français d'Algérie...   

Et durant les 2 guerres, nos morts ont jalonné  
Tous les champs de bataille, de France ou d'Italie,  
Il a tout oublié, le pédant galonné,  
Le trop bouffi d’orgueil et de sombre folie,  
On était simplement des Français d'Algérie...  


Pour nous, pas de discours et pas d’accueil en France  
Nos vieux ont attendu plusieurs jours sur les quais,  
Sans aide ni pitié, noyés d’indifférence,  
L’ogre de Colombey avait ses préférences  
Et il nous méprisait, lui et tous ses laquais  
On était simplement des Français d'Algérie...  

Mais on s’est relevé à force de courage  
Charlot s’en est allé au royaume éternel,  
Heureux de son exploit, de son choix criminel,  
Il restera pour nous le triste personnage  
Qui n’aimait pas du tout les Français d'Algérie !  

Les années ont passé sur nos joies et nos peines,  
On a refait nos vies sur fond de nostalgie,  
Les souvenirs au cœur et sans démagogie,  
Insensibles aux appels et au chant des sirènes,  
On est sorti vainqueurs du combat des arènes  
Pour demeurer toujours.  Des FRANÇAIS D’ALGÉRIE !

 

 

 

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28 janvier 2010

ORAN... ET L'ORANAIS

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            En 902, des marins andalous sont amenés à s'établir en face et tout près de leur contrée d'origine pour y nouer des relations commerciales faciles et continues, les 2 pays étant alors musulmans. Tlemcen et Oran entretiennent alors des relations prospères avec l'Espagne. L'armée française occupe Mers El Kébir le 14 décembre 1830 et pénètre Oran le 4 janvier 1831

En 1832, un recensement donne pour Oran le chiffre de 3800 habitants: dont 750 européens d'origine espagnols, 250 musulmans et 2800 juifs.

En 1881, le chiffre de 50 000 habitants est dépassé
En 1906, plus de 100 000
En 1926, plus de 150 000
En 1936, on compte 195 000 habitants et 206 000 en y ajoutant la banlieue (Arcole, Mers El Kébir, La Sénia et Valmy) - en 1931, on estimait la population originaire d'Espagne à 65 % du total des européens, 41 % étant déjà naturalisé.

            Cette influence espagnole est illustrée par le sens de l'hospitalité, par les arènes, par le riz à l'espagnol et les desserts comme la Mouna, par les chaises qui occupent les trottoirs des rues à la tombée de la nuit.
            Les noyaux de cultures maraîchères qui s'égrènent en bordure du littoral en relation avec des petits ports comme Ténès, Mostaganem ou Arzew. On trouve là des terres de haute densité. Par camions ou par bateaux les primeurs sont exportés dans l'intérieur ou vers la France.

            L’autre influence est la vigne. Elle est si développée que l'Algérie devient alors le 4èm vignoble mondial qui prospère surtout autour de Mascara, Tlemcen, Sidi-Bel-Abbès et aux environs de Mostaganem et Oran. A cela s'ajoute les 3 millions de quintaux d’agrumes et dans les hautes plaines, le blé.

            Après Oran, la ville maritime la plus importante est Mostaganem. Lorsque le général Desmichels s'empare de Mostaganem en 1833, la ville ne compte que 3000 habitants, et ce, jusqu'en 1847, y compris les militaires. Les progrès datent réellement du début du 20èm siècle.

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1906 : 19 600 habitants
1931 : 25 800
1950 : 53 464 - dans l'Oranais, la conquête s'est accompagnée de refonte complète du système urbain.

            Les postes militaires se sont transformés en ville.

            Orléansville fondée en 1843 par Bugeaud et qui compte 32 506 habitants à la veille du tremblement de terre de 1954.

            Sidi-Bel-Abbès construite par le général Bedeau en 1843 qui deviendra lieu de garnison de la légion étrangère. Avec 61 355 habitants en 1950, Sidi-Bel-Abbès est le centre d'une des régions agricoles les plus prospères avec le blé, orge, vigne et l’élevage et occupe le 5è rang parmi les agglomérations urbaines de l'Algérie française.

            Burdeau, Affreville, Changarnier, sont des créations qui datent de la conquête française.

            Aïn Temouchent, Saint Denis du Sig, Relizane, Perrégaux, sont des marchés importants de vins, de céréales, de primeurs, de coton… - Mascara, en 1950, comptait 35 078 habitants.

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18 septembre 2008

CARTES POSTALES ANCIENNES

 

 

NOUVELLES CARTES POSTALES ANCIENNES: du n°104 au n°110

109_Mers_el_K_bir_le_port_et_le_fort

(110) Mers el Kébir le port et le fort.

108_Le_fort_et_la_chapelle_de_Santa_Cruz

(109) Le Fort et la chapelle de Santa-Cruz.

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(108) Boulevard Sébastopol.

106_Boulevard_du_2e_zouave

(107) Boulevard du 2e zouave.

105_A_n_el_Turck_villa_Marguerite

(106) Aïn el Turck la villa Marguerite.

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(105) Aïn el Turck la cascade.

103_Oran_le_port

(104) Le port vers 1900.

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(103) Monument aux morts.

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(102) Boulevard National.

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(102) Hotel Continental, le Cercle militaire et le Lycée.

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(101) Rue d'Arzew.

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(100) Ets Luc Borgeaud rue d'Arzew.

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(099) Promenade de Letang.

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(098) Le Cirque - Boulevard National.

097_Mers_El_Kebir___Vue_Generale

(097) Vue Generale - Mers-El-Kebir.

096_Mers_El_Kebir___Rue_Centrale

(096) Rue centrale - Mers-El-Kebir.

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(095) Le Lycee et la route de la Plage.

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(094) Le Boulevard Oudinot 1910.

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(093) Le Chateau-neuf par le boulevard Oudinot 1900.

la masse de ce fort écrase tout le quartier........je rêve, je retire toutes les maisons modernes, pour me retrouver, vers 1840, au pied de ce fort !Quelle majesté, quelle puissance il dégage !

 

Les routes n'existent pas, c'est le Ravin, le Raz el Aïn avec ses arbres, figuiers odorants, la rivière , l'Oued Réhi,source de vie, qui coule en activant au passage quelques moulins ! -Guy-

 

 

092_Le_Lycee_et_la_route_de_la_plage

(092) Le Lycée et la route de la plage 1909.

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(091) Boulevard Galliéni 1955.

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(090) La Société Musicale rue Paixhans

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(089) La Société Musicale 1900

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(088) Rue Mongard vue depuis le Lycée

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(087) Les Galeries de France

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(086) La Brasserie du COQ D'OR Boulevard du Lycée.

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(085) La Brasserie du COQ D'OR 1900

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(084) Le Boulevard Galliéni

Le Bld Galliéni a Changé de nom, plusieurs fois, à l'origine,  c'était le bld de la plage.

En effet, par le chemin de l'Aïn -Rouina qui descendait le long du ravin, dont il existe des photos, on arrivait à la Playica  del Nabo !

Ensuite, il est devenu Bld du Lycée pour devenir  enfin Bld Galliéni !

Dans les années 30,Monsieur Tallebot, architecte de la ville avait un magnifique projet ! Le fameux front de mer que nous connaissons devait démarrer à l'Hôtel Martinez-Continental, Bld Séguin, Bld du Lycée et rejoindre la Mina mais il a été trompé par des propriétaires qui n'ont pas respectés leur parole!

Souvenez vous des écrits de A.Camus: "Oran tourne le dos à la mer" Et quand il parlait des rues et de la poussière, là aussi, il n'y avait pas de goudron partout ! c'était les années 30.

A noter l'autobus devant le Royal Hotel de la Compagnie (TO: Trolleybus-Oranais) Un Bus de ville donc, qui partait de la Place d'Armes via Clémenceau, Gallieni puis rue de la Vieille Mosqué pour désservir MIRAMAR et la Place des Victoires

Juste en face du bus sur la droite on aperçoit le CFAT (Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie)

Guy Montaner

Les Bus de la SOTAC partaient partaient par contre tous de la Gare de la SOTAC au Petit Vichy et par la Rampe Vales à droite desservaient la Corniche Oranaise. 'Alexandre VALENTIER.)

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(083) Le Boulevard du Lycée

Au vu du Timbre de la Semeuse sur fond ligne allant du N° 180 au 218 N° Philatéllique ,la date du cliché peut se situer entre 1903 et 1937. (Alexandre VALENTIER.)

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(082) La rue du Lycée

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(080) Le Lycée 1900

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(079) Le Royal Hotel sur le boulevard du Lycée 1900

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(078) Le Royal Hotel 1900

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(077) Boulevard Galliéni 1900

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(076) Boulevard du Lycée, Royal Hotel et brasserie Guillaume Tell 1900

 

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(075) Hotel Pastorino 1900

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(074) Boulevard du Lycée 1900

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(073) 1880 Fort Sainte Thérèse

 

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(072) 1930 Le Port

 

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(071) Hippodrome Saint Eugène

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(070) Boulevard du Lycée

 

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(069) 1900 Le Théatre

 

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(068) 1900 Eglise Saint Louis

 

 

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(067) 1900 Les Nouvelles Galeries Boulevard Seguin

 

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(066) 1900 La Compagnie Algérienne

 

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(065) 1900 La Compagnie Algérienne

 

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(064) 1900 La Compagnie Algérienne

 

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(063) 1900 La Compagnie Algérienne

 

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(062) 1900 La Compagnie Algérienne

 

 

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(061) 1900 Rue d'Alsace Lorraine La Compagnie Algérienne

 

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(060) 1900 La Compagnie Algérienne

 

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(059) 1900 Chateau neuf, Minaret, Le Port

 

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(058) 1900 L'entrée du Château neuf

 

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(057) 1900 La Chapelle de Santa cruz

 

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(056) 1900 Le tram devant Le Cercle Militaire

 

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(055) 1900 Les Caves Sauvignon

 

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(054) 1900 Les Nouvelles Casernes

 

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(053) 1900 Boulevard Seguin

 

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(052) 1900 Boulevard Seguin

 

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(050) 1900 Boulevard Oudinot

 

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(049) Base Aérienne de l'armée de l'air

 

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(048) 1912 Oran Promenade de Létang

 

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(047) 1900 Place des Victoires

 

 

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(046) Marché de la Gare

 

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(045) 1900 Place des Victoires

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(044) 1900 Boulevard Marceau

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(043) 1900 rue d'Arzew et les arcades

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(042) 1900 rue d'Arzew, la place des Victoires.

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(041) 1900 la gare.

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(040) 1900 les cheminots.

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(039) 1900 rue d'Arzew les arcades.

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(038) 1900 La gare, les quais

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(037) 1900 Le tram rue d'Arzew.

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(036) Début de le rue d'Arzew.

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(035) Le Boulevard du Lycée

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(034) Le boulevard du Lycée

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(033) Le boulevard du Lycée

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(032) Bijouterie Prat

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(031) Parfumerie Lorenzy-Palanca

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(030) Passage Perez

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(029) 1900 Le port vue du Boulevard Front de Mer

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(028) 1900 Santa Cruz vue du boulevard du nord

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(027) 1900 Promenede du square Cayla

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(026) 1900 Rampe sainte Thérèse, Miramar et la ville

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(025) 1900 Boulevard Seguin

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(024) 1900 Boulevard Seguin

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(023) 1900 Boulevard Seguin

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(022) 1900 Boulevard Seguin

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(021) 1900 Boulevard Seguin

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(020) 1900 Boulevard Seguin

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(019) 1900 Boulevard Seguin

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(018) 1900 Boulevard Seguin

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(017) 1900 Boulevard Seguin

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(016) 1900 Boulevard Seguin

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(015) 1900 Boulevard Seguin

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(014) 1900 Boulevard Seguin

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(013) 1900 Boulevard Seguin

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(012) 1900 l'Alhambra rue d'Arzew

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(011) 1900 Début de la rue d'Arzew

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(010) 1900 Carrefour rue Mosta et Boulevard Marceau

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(009) 1900 Calèche rue d'Arzew

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(008) 1900 Boulevard Seguin

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(007) Palais de justice et collège de jeunes filles

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(006) Statue de la liberté et la cathédrale

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(005) Le marché place Kargenta

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(004) 1900 Boulevard Seguin et Magenta

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(003) 1900 Foule rue d'Arzew

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(002) Gendarmerie statue de la république

001Monplaisant

(001) Montplaisant

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