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16 janvier 2020

CES HARKIS AFGHANS QU’ON ABANDONNE

Par José Castano

« L’avenir, c’est la trahison des promesses »(Daniel PENNAC)

            Après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, une opération de l’OTAN fut lancée en Afghanistan dans le but « d’éradiquer le terrorisme ». La France en fit partie et envoya en 13 ans plus de 70 000 soldats dont 90 perdirent la vie.

            L’objectif avoué était d’éliminer Ben Laden, chasser les talibans de Kaboul, détruire les camps d’entraînement d’Al Qaïda et reconstituer une armée afghane. Dans cette optique, la France fit appel à des centaines d’interprètes indispensables dans la conquête du terrain, la négociation avec les chefs de tribus et l’interrogatoire des prisonniers islamistes. Ils étaient, en outre, chargés de mettre en place des barrages sur les routes, d’entrer dans les maisons des villageois, de leur demander de sortir avant que les forces françaises procèdent à des fouilles. « Les Français ne connaissent pas la culture afghane. C’était donc à l’interprète afghan d’entrer et d’avertir les occupants, surtout les femmes », explique l’un d’eux.

Pour la plupart, ces traducteurs étaient des jeunes, éduqués, issus de la classe moyenne-supérieure que les militaires français étaient allés chercher directement dans le lycée français de Kaboul ou dans les universités.

Quand les soldats du dispositif international quittèrent définitivement l’Afghanistan (les Français ont entamé leur retrait graduel en 2012 pour l’achever en décembre 2014), ils laissèrent derrière eux non seulement une tragique incertitude sur l’avenir du pays, mais aussi des milliers d’Afghans très inquiets pour leur propre avenir, pour leur propre vie : les interprètes… estimés à 700 quant à la partie française.

Pour l’armée française, la question de l’avenir de ces traducteurs était d’autant plus sensible que notre histoire militaire reste marquée à jamais par la répudiation puis le massacre de milliers de harkis en Algérie.

Qu’allait décider le gouvernement français face à une situation qui n’était rien d’autre que le prolongement historique de l’abandon de ces Musulmans fidèles à la France ? La réponse est cruelle ! Ces traducteurs allaient –comme les harkis- être abandonnés et livrés avec leur famille à la vindicte des talibans.

« On a partagé les risques avec les militaires français, on se sent frères d’armes avec eux et aujourd’hui, ils nous laissent tomber ». Ce fut le cri de détresse lancé par ces hommes !

« L'histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète » disait Paul Morand. Rien n’est plus vrai !

Des voix (notamment parmi les militaires) s’élevant pour dénoncer la gravité de la situation, Emmanuel Macron, dans une vidéo de février 2017 lors de la campagne présidentielle, eut des mots forts. Comparant la situation de ces anciens interprètes de l'armée française à celle des harkis, il évoquait la « trahison » de la France envers ceux qui l'avaient servie et expliquait alors : « Nous avons commis une faute comparable avec nos interprètes afghans »… sans pour autant, une fois élu, entreprendre quoi que ce soit pour leur venir en aide.

Dès le départ des forces occidentales d’Afghanistan, les interprètes reçurent des menaces de mort souvent suivies d’effets… En effet, ces hommes étaient perçus comme des traîtres par les talibans qui les accusaient d’avoir « collaboré avec l’ennemi ». Leurs vies et celles de leurs familles étaient désormais en danger.

On se souvient, entre autres, de ce traducteur opérant pour les Américains, décapité et dont la vidéo fut diffusée sur les réseaux sociaux…

Tous sollicitèrent les nations avec lesquelles ils avaient collaboré et demandèrent un visa leur permettant d’obtenir l’asile politique… Seuls, quelques-uns eurent satisfaction.

Parmi eux, un homme de 33 ans, marié et père de trois petits garçons : Qader Daoudzai. Cet ancien interprète afghan qui avait affronté les talibans au côté des soldats américains, avait rejoint entre 2010 et 2012 les forces françaises en Afghanistan. Au départ de ces dernières, comme ses collègues, il se savait menacé par les islamistes et, dans une lettre adressée au Parlement français, avait demandé un visa pour venir en France, ajoutant : « J'aimerais aussi dire que depuis que les forces françaises ont quitté l'Afghanistan, nous n'avons reçu aucune aide de leur part, ils nous ont complètement oubliés, ils n'en ont rien à faire de nos vies maintenant » 

La réponse lui parvint en 2015… cinglante… inhumaine : Refusé !... sans la moindre explication… Réponse aux antipodes de l’assertion de Caroline Decroix, vice-présidente de l'Association des anciens interprètes afghans de l'armée française, « En France, les anciens auxiliaires afghans de l'armée française qui ont déposé une demande d'asile ont tous obtenu le statut de réfugié ».

En vérité, seule, une centaine d’entre-eux ont obtenu un visa pour la France.

« À partir de maintenant, je suis mort !» confia à ses proches Qader Daoudzai, quand il eut connaissance de ce rejet.

Le 20 octobre 2018, jour des élections législatives, un attentat-suicide dans un bureau de vote à Kaboul coûta la vie à 78 Afghans. Parmi les débris humains, on identifia Qader Daoudzai, déchiqueté par la bombe. La « justice » des talibans était passée par là !

 

José CASTANO                                                                       

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A

Sauver de la mort ces nouveaux Harkis : les interprètes afghans de l’armée française

Pour lire la suite : Cliquez sur ces trois liens :

·        Sauver les interprètes afghans

·        Action en faveur des interprètes afghans

·        Nos interprètes Afghans, les nouveaux oubliés de la France 

Site : www.secoursdefrance.com – Courriel : contact@secoursdefrance.com

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« LA  KAHENA »au Cercle Algérianiste du GRAND AVIGNON

« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »

Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Dihia (c’était elle) possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…

C’est à travers des faits réels, des visions pleines de couleur, de vérité et de vie, que l’auteur –en s’appuyant sur les travaux d’éminents historiens tels que Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais- retrace l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

Cette conférence organisée par le Cercle Algérianiste du GRAND AVIGNON  sera donnée par José CASTANO, Samedi 25 Janvier15h - à la Salle des Conférences de la Mairie de Villeneuve-Les-Avignon (30400), située Place Jean Jaurès. Entrée libre.

Contact : cerclealgerianiste-gdavi@orange.fr

Tel. 04.90.86.85.80 – 06.84.17.58.81

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5 juin 2019

LES MARINS DE L'EMPIRE FRANCAIS OUBLIÉS

Par José Castano

Seconde Guerre mondiale

« L’Histoire brûle les hommes. Après, il faut recueillir les cendres et raconter » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc – « Les champs de braises »)

L’Odyssée du sous-marin « Le Souffleur »

« L'âme de nos marins plane sur l'Océan, je l'ai vue ce matin, sous l'aile d'un goéland »(Freddie Breizirland)

            L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

           Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

           Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français du Maréchal Pétain, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult… et conduira, le 3 juillet 1940, à la destruction totale, à Mers El-Kébir, de notre flotte au mouillage et désarmée, causant la mort de 1380 marins Français. Le 6 juillet 1940, 24h seulement après l’inhumation de nos marins, l’aviation britannique, par vagues successives, largue sur la rade de Kébir des mines magnétiques et prend  pour cibles les navires rescapés du premier assaut. 205 tués seront de nouveau dénombrés, soit au total 1927 morts et des centaines de blessés, la plupart atrocement brûlés.

           Ce qui est horrible, c’est que nos « alliés » Anglais ont tué en deux jours plus de soldats français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de ce conflit puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

           Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après cette lâche agression, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta l’Angleterre et se présenta devant Dakar le 23 septembre, à l’aube, dans le but de s’emparer de la garnison française fidèle au Maréchal Pétain.

            Face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée. Cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

            Durant deux jours, les échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes firent rage. Les navires de la force M s’approchèrent afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais se frottèrent aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

            C’en était trop ! De Gaulle écrira sur cette bataille : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

            L’armée française sortait vainqueur de cette confrontation en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

                Pour autant, les ambitions britanniques de s’emparer de ce qu’il restait encore de la flotte française ne faiblissaient pas… Celle-ci au mouillage dans les ports du Liban et dans la région, était considérée comme une menace par la Royal Navy.

           Le 8 Juin 1941 débuta l’attaque des Alliés contre le Liban et la Syrie occupés par les troupes françaises. Auparavant, la Division navale du Levant que commandait l’amiral Gouton avait dû affronter au prix de lourdes pertes, une puissante force aéronavale britannique. A cette date, les sous-marins Caïman, Souffleur et Marsouin de la 9e Division de sous-marins de Bizerte, patrouillaient le long des côtes pour intercepter les bâtiments britanniques menaçants.

           Dans la nuit du 24 au 25, le Souffleur, en surface près de Beyrouth, faisait route pour recharger ses batteries, avec à son bord 57 marins. Cinq hommes se trouvaient sur la passerelle. Quatre sillages de torpilles, lancées par le sous-marin anglais HMS Parthian, furent aperçus à bâbord. L'enseigne de vaisseau Morange, officier de quart, fit immédiatement mettre la barre toute à droite, mais le sous-marin ne put éviter l'une des torpilles : celle-ci explosa sous l'avant du kiosque et coupa en deux le sous-marin qui coula instantanément entraînant dans la mort cinquante-deux marins. Les cinq hommes qui se trouvaient sur la passerelle furent éjectés vers la mer et tentèrent de regagner la côte à la nage située à quatre kilomètres. Seuls quatre y parviendront.

           Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que la tragédie de Mers El-Kébir avait produit dans les esprits…

           Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

José CASTANO

NB : Ces tragiques évènements confirment bien que si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si la France métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

- Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique ».

« Le devoir de mémoire incombe à chacun... rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

A

 

Le Souffleur

B

Le HMS Parthian, qui coula le Souffleur et qui fut porté disparu un an plus tard.

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17 mai 2019

UNE VIE PIED-NOIRE - UN AUTRE REGARD SUR L'ALGÉRIE FRANÇAISE

Préface de Gilbert Valli

            Le 7 mai 1962, vers 7 heures du matin, les gendarmes viennent chercher Yves Bachelot pour une expulsion immédiate de son pays natal : l’Algérie. Sa présence et son engagement

« gêne la politique du gouvernement du Président de la République Charles de Gaulle … »

            Encore un livre sur l’Algérie française ! Oui, et il faudra encore d’autres témoignages ayant vécu cette période pour qu’enfin les historiens arrivent à démêler le vrai du faux, le silence du mensonge, la réalité de l’intox.
Yves est issu d’une famille nombreuse, catholique fervente, aisée et soudée, dont cinq générations ont vécu sur la terre algérienne. Lui-même élevé chez les jésuites est brillant, cultivé et père de sept enfants. Fils de procureur, il fut le plus jeune avoué d'Algérie. Passionné par son métier à tel point qu'il défendait avec la même fougue ceux qui voulaient l'assassiner.
            L’expulsion de son pays natal l’a fortement marqué, mais ses convictions sont restées intactes. Dans un précédent ouvrage (Souvenirs de Bon Papa), il relatait l’implantation de ce clan de Pieds-noirs en Algérie Il décrit, dans ce recueil, sa vie et ses combats en Algérie, son Algérie, … l’Algérie française.
            Qu’on adhère ou pas, il argumente ses certitudes avec moult exemples. Il n’a pas de mots assez durs sur le principal responsable qui selon lui, est un certain de Gaulle, qui après avoir trahi les Pieds-noirs, a largué cette terre uniquement pour assouvir ses propres desseins.
Comment seront relatés ces faits à nos enfants, ou pire encore, seront-ils supprimés de la mémoire ?Gilbert Valli

P.S : j’ai appris récemment que même sur un document administratif, ils sont classés comme nés à l’étranger comme tant d'autres. Une honte !

couverture UNE VIE PIED-NOIRE

4 de couv

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Retour nos lectures Algérie Française

 

12 mai 2019

PRENEZ GARDE A LA COLÈRE DES LÉGIONS

            … La mort de deux vaillants soldats des forces spéciales a suscité chez moi une colère qui gronde et ne cesse de s’amplifier… Deux soldats d’élite tués en échange de la vie de deux homos qui n’avaient rien à faire dans cette partie du globe déconseillée et infestée de terroristes islamistes… Ces deux-là, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, venaient de se marier et étaient en voyage de noce lorsqu’ils ont été enlevés le 1er mai alors qu’ils roucoulaient dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin… N’y-a-t-il pas là une disproportion inconvenante dans le dénombrement et le choix des victimes ? Macron voulait réaliser un coup d’éclat afin de redorer son blason et assurer, ainsi, la victoire de ses acolytes... Cela s’est traduit pas un tragique fiasco qui va, assurément, marquer à jamais le moral de nos troupes en OPEX… Mourir pour défendre la Patrie : OUI ! Mourir pour sauver deux hurluberlus en vacances qui n’ont que faire du patriotisme : NON ! Jamais !

Monsieur Macron, vous spéculez sur l’héroïsme et la vie de nos soldats : prenez garde à la colère des légions

José CASTANO

Lettre de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta adressée à son cousin Tertullus à Rome :

« On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous partions défendre les droits sacrés que nous confèrent tant de citoyens installés là-bas, tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre aide et de notre civilisation.

            Nous avons pu vérifier que tout était vrai et, parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien mais, alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon et vilipendent notre action.

            Je ne puis croire que tout cela soit vrai et, pourtant, des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme et où il pouvait mener.

            Je t’en prie, rassure-moi au plus vite et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons, nous-mêmes, la grandeur de l’Empire.

            S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à LA COLÈRE DES LÉGIONS ».


La Marine nationale en deuil

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            La population est invitée mardi 14 mai à 10h sur le pont Alexandre III à manifester son respect et sa solidarité avec les familles et les frères d'armes des deux commandos Marine Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, morts pour la France dans la nuit du 9 au 10 mai au Burkina Faso.

            Le franchissement du pont Alexandre III est une phase importante et hautement symbolique au cours de laquelle chaque citoyen peut rendre, dans une présence recueillie, hommage aux soldats morts pour la France.

            Les honneurs funèbres militaires seront rendus à nos camarades aux Invalides lors d'une cérémonie présidée par le chef d'état-major de la Marine, la veille du passage du cortège, et dans la plus stricte intimité.

Loin de chez nous en Afrique
Combattait le bataillon
Pour refaire à la Patrie (bis)
Sa splendeur, sa gloire et son renom. (bis)

La bataille faisait rage
Lorsque l'un de nous tomba
Et mon meilleur camarade (bis)
Gisait là blessé auprès de moi. (bis)

Et ses lèvres murmurèrent
Si tu retournes au pays
A la maison de ma mère (bis)
Parle-lui à mots très doux. (bis)

Dis-lui qu'un soir en Afrique
Je suis parti pour toujours
Dis-lui qu'elle me pardonne (bis)
Car nous nous retrouverons un jour. (bis)

Loin de chez nous a été composé durant la guerre de 1870. Sur le même air, les Paras chantent aussi "Sur la route" créé dans les années 50 en Algérie.



  A propos du "Jamais nous n'abandonnons nos concitoyens". de Madame la Ministre des Armées

« La France n’abandonne jamais ses otages » : Mensonge !

Manuel Gomez-brufal n'est pas seul à penser cela:

Pour info

Message à la Ministre des Armées.

-----E-mail d'origine----- De: Lvtlse31 lvtlse31@aol.com A: courrier-ministre <courrier-ministre@sdbc.defense.gouv.fr>
Envoyé le: Di, 12 Mai 2019 13:43 Sujet: Votre conférence de presse du 10 mai 2019

Madame la Ministre des Armées,

            Lors de votre conférence de presse du vendredi 10 mai concernant la libération des otages du Burkina-Faso, vous avez déclaré : "Jamais nous n'abandonnons nos concitoyens".

            Je suis heureux de l'apprendre tant il est vrai que ce ne fut pas toujours le cas. Je pense notamment aux dizaines de milliers de Harkis, Français à part entière, abandonnés aux couteaux des égorgeurs sur ordre du gouvernement de l'époque. Je pense à ces milliers de civils français enlevés en Algérie, essentiellement dans les années 1961 et 1962. Rien n'a jamais été entrepris par l'Etat pour les retrouver.

            Et pourtant, tous n'ont pas été tués immédiatement. Comment ne pas penser aux déclarations du président algérien Houari Boumédiène qui, le 26 janvier 1971, s'exprimait en ces termes :
« A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse, d'où une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix. »

            Cela ne suscita guère l'émotion... Les disparus restèrent des fantômes oubliés.

            Votre récente déclaration donne à penser que les choses ont changé. Parmi ces disparus, il y avait des enfants. Nous n'avons pas la preuve que, 57 ans après, certains ne soient pas toujours en vie, amnésiques suite au traumatisme, trompés par des mensonges ou que sais-je encore.
Même s'il n'y en a qu'un, et comme vous vous y êtes engagée Madame la Ministre, La France a le devoir de s'en préoccuper.

            C'est pourquoi je me permets de vous demander quel type d'enquête vous envisagez de mener pour respecter la parole de l'Etat que vous avez portée lors de votre récente conférence de presse.

            Dans l'attente de vos éclaircissements, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes respectueuses salutations.

Lionel VIVES-DIAZ

18 avril 2019

HOMMAGE A HÉLIE DE SAINT MARC

Le Cercle algérianiste appelle à la mobilisation, le 11 mai prochain, pour l'inauguration de la rue "Hélie Denoix de Saint Marc", à Bollène, dans le Vaucluse.

À l’initiative de son maire, Marie-Claude BOMPARD, la commune de BOLLÈNE débaptisera, le 11 mai prochain, la sinistre rue du « 19 mars 1962 » et la rebaptisera du nom prestigieux d’« Hélie Denoix de Saint Marc », en présence de la famille du Commandant.

Le Cercle algérianiste, principale association nationale de Français d’Algérie, salue cette décision courageuse, et rappelle que la guerre d’Algérie ne s’est pas arrêtée au 19 mars 1962, date après laquelle des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis ont été assassinés par le FLN, dans d’indescriptibles conditions.

Cette date, rejetée par la quasi-totalité du monde combattant, de même que par l’ensemble des associations de Pieds-Noirs et de Harkis, divise la nation et avive les blessures de milliers de familles de victimes.

Elle ne peut rassembler ceux qui veulent commémorer la fin de la guerre d’Algérie, dans la dignité et le souvenir.

En choisissant de rebaptiser cette rue, « Hélie Denoix de Saint Marc », héros de la résistance, et déporté à Buchenwald, la commune de BOLLÈNE rend hommage à une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable.

Rappelons, également, qu’Hélie de Saint Marc a partagé la douleur et les épreuves des Pieds-Noirs et des Harkis, et n’a pas hésité à faire don de sa propre liberté pour respecter la parole donnée.

Le Cercle algérianiste appelle à une mobilisation forte pour soutenir cette manifestation, doublement symbolique, qui marque le refus d’une date de négation des drames des Pieds-Noirs et des Harkis, et honore une personnalité d’exception qui a sacrifié sa liberté pour le respect de la parole donnée.

MOBILISEZ autour de VOUS !

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

Renseignements (Mairie de Bollène)Tél. : 04 90 40 51 01 courriel : cabinet@ville-bollene.fr

 

Hélie de saint MarcCommuniqué au format PDF

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16 septembre 2019

INAUGURATION DE LA STÈLE HARKIS DE SAINT-TROPEZ

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UNION DES HARKIS DU VAR ET SYMPATHISANTS

Présidente : Malika MEDDAH

Avenue A. Renoir - 83520 ROQUEBRUNE SUR ARGENS - Tél : 06 74 91 56 97

 

INVITATION

Madame, Monsieur, Chers amis,

Nous inaugurons une stèle à Saint-Tropez en mémoire des harkis

le 16 0CTOBRE 2019 à 11H30

à la stèle des Rapatriés, rue Cavaillon, prés du cimetière Marin (Cf. plan ci-joint).

            Nous prévoyons du covoiturage. Les conducteurs voulant transporter des participants ainsi que les personnes qui souhaitent être covoiturées  sont priés de nous en informer par mails ou par téléphone.

Mail : malikamed@hotmail.fr  ; Tél : 06 74 91 56 97

A l'issue de la cérémonie, un repas est prévu vers 13H30 à la Brasserie du Nautic, 90 avenue Charles De Gaulle à Sainte-Maxime. (1)

Merci de réserver avant le 22 septembre.

Pour les cérémonies du 25 septembre, nous serons présents à:

. Fréjus à 9H30

. Saint-Raphaël à 11H

. Saint-Tropez à 14h

. Puget-sur-Argens à 16h30

. Roquebrune-sur-Argens à18h

         Pour tous renseignements : 06 74 91 56 97

En vous priant de bien vouloir diffuser ces informations.


 

(1)- Menu : Aumôniers de saumon et riz safrané, café gourmand, vins, eau gazeuse.

Prix 20 euros

Réservation pour le repas du 16 octobre 2019 :

Nom :

Nombre de personnes :

Prix : par personne 20 euros ;  Prix total :

Ordre des chèques à l'Union des Harkis du Var.


LES HARKIS, CES OUBLIÉS DE L’HISTOIRE

« Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre » - De Gaulle, lors du Conseil des Ministres du 4 Mai 1962 – (rapporté par Alain Peyrefitte)

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Invitation transmise Par José Castano

Retour "Harkis"

29 mars 2019

L’ISLAMISATION DE L’ÉGLISE 2

Par José Castano

Seconde partie : La démission de l’Église face à l’islam

« Quand l’Eglise de France s’abandonne à l’islam ! Quand des paroissiens allant à la messe acceptent que leurs curés, leurs évêques s’oublient aux dépens de leur propre croyance, il est temps de se poser des questions sur l’état de la France catholique »(Gérard Brazon)

            Tout au long de ces cinquante dernières années, force est de constater que nos gouvernants successifs –encouragés par les médias, la haute finance… et une grande partie du clergé- ont livré notre pays à ce qu’il convient d’appeler : une  invasion migratoire… Tant d’années durant lesquelles l’Église s’est littéralement effacée devant une religion comme l’islam, lui permettant de devenir la première de France en nombre de pratiquants assidus.

           Nos chers prélats n’ont eu pour seul objectif, pour seul désir et pour unique ambition, que d’appeler « au dialogue et à l’amour » à « la fraternité entre les peuples »… pour qu’in fine l’un des leurs se fasse égorger dans sa propre église par un individu, peu sensible tout compte fait, à la religion de « paix et d’amour »…

           Cette conduite pour la moins inadéquate du clergé français révèle une certaine analogie avec celle qui avait cours lors de la guerre d’Algérie et qui précipita la mort de l’Algérie française. (Voir la première partie)

           Comme nous l’avons vu, l’aide de l’Eglise ne s’arrêta pas à sa seule clémence envers les assassins du FLN. Sa participation active, en bien des cas, fut de notoriété publique… Aujourd’hui, « bis repetita »… « L’Histoire, comme une idiote, mécaniquement se  répète », disait Paul Morand… Rien n’est plus vrai !

           C’est ainsi qu’en exemple de soumission à l’islam prônée par les nouveaux « pères de l’Eglise », retenons celle de Monseigneur Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil-Essonnes, qui a invité les musulmans à faire la prière aux musulmans dans son église et a permis au Muezzin de lancer l’appel à la prière islamiste au cœur même de cette église.

           Tout aussi affligeante, cette conduite –pour le moins scandaleuse- de l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, prince de l’Église et primat des Gaules, qui, à l’occasion d’une conférence prononcée dans la cathédrale de  Versailles le 4 janvier 2011, s’est vanté d’avoir appris par cœur la chahâda pour la réciter au chevet des musulmans mourants.

           La chahâda n’est pas une phrase banale. Elle est le premier des cinq piliers de l’islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : « Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète».

           Soucieux de faire bon usage de ses accointances privilégiées avec l’islam, dans un communiqué en date du 10 juillet 2016,lecardinal Barbarin annonce, par ailleurs, apporter son soutien au projet d’un Institut de Civilisation Musulmane dans la Métropole lyonnaise permettant de « découvrir les apports de la culture musulmane (sic) »

           « Déchristianisez la France, vous aurez l’Islam ! » avait prophétisé en son temps Chateaubriand… Nous y venons à grands pas !…

           « Déchristianisez la France ! »… L’Eglise qui souffre d’un manque cruel de prêtres, aggravé par un renouvellement plus que parcimonieux, n’encourage guère les vocations… Les chiffres publiés par la Conférence des Evêques de France (CEF) sont consternants et témoignent des ravages du Concile Vatican II qui a causé la déchristianisation de nos sociétés : le nombre de prêtres catholiques en France a  presque été divisé par deux en vingt ans, passant de 29.000 prêtres diocésains et religieux en 1995, à environ 15.000 en 2015.

           En 2016, selon les chiffres publiés par la CEF, 79 nouveaux prêtres  diocésains et 18 religieux ont été ordonnés, soit moins de cent ordinations pour toute la France.

           En 2017, l’Eglise Catholique a ordonné 117 prêtres (84 prêtres diocésains et 33 venant de communautés religieuses..

           En 2018, selon un décompte de La Croix, ils n’étaient plus que 114.

La tendance générale est une baisse des vocations françaises de 1 à 2 par an.

           « On manque de vocations… Quand on ordonne 100 prêtres par an et qu’il en meurt 800 par an pour le territoire français, c’est évident ». Ces mots de Mgr Bernard Podvin, ex porte-parole de la Conférence des évêques de France, expriment l’effondrement des vocations sacerdotales au sein de l’Eglise conciliaire.

           Les appels –pour le moins naïfs- de cette église à « l’accueil des migrants », la « fraternité », le « vivre ensemble », ainsi que ses logorrhées troublantes du « pas d’amalgame » exaspèrent les fidèles qui désertent désormais  les offices religieux… A cela s’ajoutent, sans réciprocité, les actions généreuses à l’égard de l’islam comme la livraison, entre autres de biens immobiliers…

           Et pendant que les églises restent vides (colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées), ces mêmes mosquées ne  désemplissent pas et débordent, à tel point que les fidèles occupent également les rues…

           Il est grand temps que nos hommes politiques et les autorités catholiques mettent un terme à un angélisme mortifère qui encourage l’extension de l’islam dans notre pays !... Il est grand temps de voir apparaître dans nos églises et nos évêchés un clergé qui, comme autrefois à Lépante, forme une armée priant aux côtés de  l’armée combattante avec la volonté commune d’empêcher l’invasion.

           « La prétention qu’a le terrorisme d’agir au nom des pauvres est une flagrante imposture ! » s’était écrié Jean-Paul II à propos de l’exploitation de cette « misère » dont se repaissent tant les islamistes que la bien-pensance française

           On peut imaginer que les pontifes sacerdotaux, moralistes par excellence, n’ont guère apprécié cette annonce pleine de bon sens qui va à l’encontre de celle du Pape François quand celui-ci exprime effrontément son mépris pour la culture qui fait les peuples en évoquant une condition antérieure à la civilisation et à la culture : « les racines de l’Europe sont si nombreuses qu’elles ne sont pas chrétiennes ». En clair : « les Européens ne sont pas une race née ici, ils ont des racines de migrants ».

           Ce pape argentin ignore que c’est depuis le second siècle que notre pays est évangélisé et que la Gaule est officiellement chrétienne depuis le 13 juin 313, date de l’édit de tolérance de Milan (ou édit de Constantin) par lequel l’empereur Constantin légalise le christianisme. Par ailleurs, ses lacunes au sujet de la christianisation de l’Europe s’avèrent évidentes dans la mesure où il ignore totalement que le peuple chrétien européen est né lors du pacte de Reims dans la nuit de Noël 496 lors de la conversion de Clovis, roi des Francs, au christianisme.

           De ce Palais d’où il ne peut percevoir la misère humaine, notamment celle des chrétiens d’Orient, le pape François a une vision très personnelle de la réalité… Il feint d’ignorer que les terroristes qui ensanglantent actuellement le monde sont  musulmans et qu’ils tuent au nom de l’islam…

           Les assassinats à grande échelle sous les formes les plus diverses et variées : du coup de hache au camion tueur lancé sur la foule, en passant par le couteau, la kalachnikov et la bombe, ensanglantent l’Europe, mais n’ont pas pour lui  la même  résonance que « la misère des réfugiés »…

           « La cause du terrorisme est dans l’islamisme et la cause de l’islamisme dans l’islam ». Le président musulman de l’Égypte, le maréchal Sissi, le dit et le journaliste et analyste musulman Mohamed Sifaoui, le répète. La négation de cette vérité est une injure faite aux chrétiens du monde entier !

           Le 29 juillet 2016, de Cracovie où il présidait les JMJ, le pape François a déclaré que « le monde était en guerre, mais que ce n’était pas une guerre de religion (sic) »…

           Ceux qui massacrent et égorgent des prêtres en hurlant « Allah Akbar », comme il y a un siècle leurs pareils exterminaient les Arméniens et autres chrétiens -et comme il en a été si souvent dans l’histoire de l’islam- ceux-là sont des fanatiques de l’idéologie religieuse mahométane et, à l’égal de leurs aïeux, n’ont de cesse de prôner « la guerre sainte »… mais, pour le pape, « ce n’est pas une guerre de religion ». Pourtant, il ne saurait ignorer (lui qui a une prédilection particulière pour l’islam) certains préceptes du Coran quand celui-ci ordonne : « Si vous rencontrez des infidèles, combattez-les jusqu’à ce que vous en ayez fait un grand carnage ; chargez de chaînes les captifs » (XLVII, V4)… et encore : « Les chrétiens, les juifs et les idolâtres seront jetés dans les brasiers de l’enfer. Ils y demeureront éternellement. Ils sont les plus pervers des hommes » (XVIII, V5).

           Concernant la provocation à la discrimination et à la haine des non-musulmans : « Les infidèles ne sont que souillure » (S.9v28)… « Les juifs et les chrétiens, qu'Allah les maudissent » (S.9v30)

            Le pape François est-il naïf au point d’ignorer ce genre de versets ? Est-ce qu'un texte, sous prétexte qu'il sert de référence religieuse, a le droit de véhiculer les idées les plus abjectes et les plus contraires à la foi chrétienne et à la démocratie ? En vérité, le Pape et ses proches collaborateurs savent parfaitement tout cela mais rien ne les fera changer d’avis ni de trajectoire : l’Église catholique a lié son sort à l’islam et, subrepticement, sombre dans la déchéance…

           Après avoir lavé les pieds de musulmans –ce qui prouve, à l’évidence, que le pape ignore tout de la symbolique de son geste qui sera vu par l’islam, comme un geste de soumission et non un geste d’humilité- ; après en avoir ramené douze de  Syrie au détriment de familles chrétiennes persécutées et complètement ignorées, quand donc ce pape « libéral » et pro-immigrationniste demandera-t-il aux chrétiens de se convertir à l’islam ?

           « Nous savons désormais depuis des années, écrit le journaliste catholique italien Maurizio Blondet sur son blog, que la position du pape François est parfaitement alignée sur le front de l’universalisme mondialiste qui préconise la dissolution des nations et des cultures autochtones pour « accueillir et intégrer » les migrants du monde entier dans le but de construire un « nouveau monde » multiculturel sans barrières et sans frontières. »

           Et, pour parfaire cette analyse, rappelons ce quedéclarait, le 24 février 2018, à « Réinformation.tv », cet admirable prêtre combattant qu’est l’Abbé Guy Pagès : « En renonçant à se présenter comme la seule vraie religion, la religion catholique rend inaudible son propre message et se fait la servante de l’islam » 

           Dans ses « Pensées », en guise d’oraison, le grand chrétien qu’était Blaise Pascal de dénoncer (déjà) le silence de l’Église catholique en ces termes : « Le silence est la plus grande persécution. Jamais les saints ne se sont tus »… d’où ce cri de colère de l’abbé Bouchacourt, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, qui n’hésite pas à dénoncer l’angélisme mortifère des autorités politiques et religieuses : « Combien faudra-t-il de nouvelles victimes pour que la chrétienté sorte enfin de sa torpeur ? » (… et réagisse ?)

           Alors, si l’Occident chrétien décidait d’éradiquer à jamais ce poison islamiste, puissions-nous dire, à l’instar de Chateaubriand : « Il a fallu que le Christianisme vînt chasser ce peuple de fauves, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie ».

José CASTANO

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Voir la 1ère partie de cet article : Le rôle de l’Église dans la guerre d’Algérie

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Cliquez sur : L’Église et la violence en l’islam : le déni du pape François

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et sur Quand la soumission à l'islam ne dit pas son nom... Islam & Vérité

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Revoir   Mon blog      /      Ma biographie

3 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 230

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 29 novembre 2018

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

SAMEDI 24, AVEC LES GILETS JAUNES A MONTPELLIER « GRAND-M » !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Rassemblement de samedi 24, à Montpellier, rond-point du Grand-M.

         Alerté par une banderole annonçant un rassemblement dès 15h00 au grand rond-point baptisé « le Grand M », j’ai réalisé que taper sur mon clavier ne suffisait pas, il me fallait aller au contact.

         L’immense bruit des klaxons me guida facilement jusqu’au lieu où je fis rapidement trois constats :

- les « Gilets jaunes » étaient  nombreux (plus de 250 personnes en fin d’après-midi), de tous âges et de tous les horizons de la société : étudiants, jeunes sans emploi, salariés inquiets pour leur salaire et leur avenir, retraités très paniqués par leur retraite rabotée et leur pouvoir d’achat en baisse constante depuis des mois, etc,   

- les automobilistes klaxonnaient volontiers et longuement en soutien,

- les volontaires filtrant le trafic se montraient actifs.

Première photo du trafic filtré efficacement et sans abus :

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         Bref ce rassemblement spontané était bon-enfant et faisait plaisir à voir car….enfin des Français(e)s de toutes les catégories sociales, mais surtout de « la France fragilisée » par une fiscalité excessive, osaient descendre dans la rue pour interpeller l’actuel locataire de l’Elysée après une surtaxe stupide sur le carburant.

          Constat révélateur : ils-elles étaient là de leur plein gré, sans l’encadrement d’un Parti ou d’un Syndicat…. première initiative du genre qui marquera l’histoire sociale de notre pays !

Photo résumant l’essentiel d’une situation perverse.

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Sobriquets de l’actuel locataire de l’Elysée.

         Je vous ai trouvé récemment le sobriquet de Manu-le-désinvolte et pensais en rester là, conforté par la 2e définition du dictionnaire Petit-Robert de 1988 : « qui fait montre d’une liberté un peu insolente, d’une légèreté excessive ». Tout était défini me semblait-il.

         Eh bien non, insuffisant ! Votre cas en nécessite  plusieurs car vous êtes atteint de plusieurs maladies dégénératives qui vous rendent inaptes à gouverner après 18 mois d’une insouciance insolente.

         Nul besoin d’avoir fait Médecine pour s’en rendre compte, il suffit de vous regarder et de vous écouter (le moins possible) !

         Voici quelques autres sobriquets pour se mettre en bouche :

- Manu-le-petit-soldat des milieux financiers français,

- Manu-l’élu-malgré-lui, grâce à l’impréparation et à la dérive dialectique (…) de Marine Le PEN, habituellement championne du verbe, lors de l’ultime débat avant la dernière élection présidentielle,

 - Manu-le-soumisaux technocrates de l’Union Européenne, qui imposent aux pays membres des lois iniques sur la taille d’une  cuvette de cabinet ou celle d’un fromage de chèvre (c’est vérifiable),

- Manu-le-sourd qui entend mais refuse de compatir à la détresse des Français surtaxés par des décisions particulièrement iniques,

- Manu-l’immigrationniste sans vergogne, qui décide de favoriser « le Grand remplacement » si bien décrit par Renaud CAMUS,

- Manu-l’islamo-collabo qui lèche les babouches de l’Islam-de-France qui se fait payer tout ou partie de ses mosquées avec de l’argent public français contre des bulletins de vote,

- Manu-le-nombriliste qui limoge le Général Pierre De VILLIERS, votre ex Chef d’Etat-major des Armées, comme un sous-fifre,

- Manu-le-manipulateur-de-l’histoire-de-France qui ose qualifier l’oeuvre française en Algérie de crime contre l’humanité, toujours pour des bulletins de vote promis par le FLN algérien, notre ennemi.

De la responsabilité de l’actuel locataire de l’Elysée.

         Qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter ?

         Qui a promis de tout changer et ne change que ce qu’il veut ?

         Qui a promis de réconcilier les Français et ne sait pas le faire ?

         Qui s’autorise à favoriser une immigration devenue subversive ?

         Qui se permet de financer les immigrés avec notre argent ?

         Qui se livre à des photos dignes de people en mal de notoriété ?

         Qui dit qu’il entend mais ne changera rien ?

         Qui dit qu’il sait mais continue volontairement d’ignorer ?

         Qui dit que les retraités ne sont pas un portefeuille et le vide ?

         Qui a surtaxé sans vergogne les Français depuis 18 mois ?

         Qui aurait dû annuler la dernière taxe sur le carburant ?

         Qui devrait annuler la prochaine hausse des carburants en janvier ?

C’est Manu-le-désinvolte qui est l’unique responsable de cette révolte !

IL PARAIT QU’IL NE LACHERA RIEN…. QUELQUE CHOSE ME DIT QUE LES GILETS JAUNES NON PLUS !

Il faut tenir bon car il ne va pas tarder à mettre un genou à terre.

Si quelqu’un a son email veuillez lui faire suivre cette photo de la part des « Gilets jaunes » de Montpellier !

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Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

22 mars 2019

HOMMAGE AU GÉNÉRAL SALAN

         Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance de l'invitation relative à la cérémonie en hommage au général Raoul SALAN qui se déroulera, mardi 26 mars, à 33660 Saint-Seurin sur l'Isle.

         Contact : mairie@stseurinsurlisle.com  

Mairie de Saint-Seurin sur l'Isle - Espace Charles De Gaulle - BP 26 - 33660 Saint-Seurin sur l'Isle - Tél 05 57 56 01 01 - Fax 05 57 56 01 09

         En vous remerciant

         Amitiés patriotiques

         José CASTANO

Hommage au général Raoul SALAN

 

Hommage au général Raoul SALAN repas

Réservation avant le 20 mars

Dominique PERRICHON – 66, route de Bordeaux – 33660 ST SEURIN SUR L’ISLE – Tel. 06.83.69.77.12

Retour à toutes les commémorations.

26 juin 2019

COMMÉMORATIONS 2019 DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pas oubli

le 7 juil. 2015

            5 juillet 1962. Cette date reste pour la plupart des gens un jour insignifiant. L'autre partie des gens, ceux à qui cette date fait écho, n'a pas su dévoiler l’indicible secret.
53 années plus tard, cette journée sanglante reste occultée. Synonyme d'horreur, de trahison et de massacre. Une tragédie sur laquelle plusieurs générations se sont construites, blessées par une histoire familiale inconnue, révoltées par un passé insidieusement tabou.
           Il est temps que ce voile soit levé, pour les enfants, les petits-enfants et les générations à venir, pour les morts et les disparus du 5 juillet 62, pour les familles qui ont se sont reconstruites, malgré la déchirure. Nous nous devons de la faire connaître, reconnaître officiellement, commémorer à sa juste valeur ; comme une date qui a marqué la mort et la disparition de plusieurs centaines de personnes, qui a brisé des centaines de familles et qui leur a refusé toute explication...
           L'Amicale des Oraniens des Bouches-du-Rhône a tenu à laisser une trace de cet évènement tragique, pour qu'hommage soit rendu à toutes les victimes, à tout les suppliciés de cette journée.
           Filmé et monté par Oriane (20 ans), Ghislaine (sa maman) a écrit et interprété le texte. Ce projet a été  réalisé dans le but de faire perdurer la mémoire, de l'ouvrir aux générations prochaines, afin que le message des Rubans noirs soit porté à travers l'Histoire, jusqu'à y trouver sa place légitime.
           Avec la collaboration de l'Institut National des Archives, de Jamendo, de Gaumont Pathé Archives et de BAGHERA FILMS​

Commémorations

 

MEK2

 

PARIS :

5 Juillet : 11h : Messe en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME - 75017 PARIS)

METRO : Ligne 2 Station PORTE DE CHAMPERRET - BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84

5 Juillet : 15 h : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du Quai Branly. RER : ligne C (station Champs de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir hakeim)

5 Juillet : 18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h45

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse de 11 heures, possibilité d’un déjeuner en commun à 12H30 aux environs du quai Branly - Contacter Monique CHAVRONDIER pour inscription avant le 1er juillet par téléphone au 01 45 26 29 33

Cérémonies à PARIS organisées par :

G.R.F.D.A : GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE - GRFDA / 65 BOULEVARD DE LA PLAGE / 33120 ARCACHON -  PRESIDENTE : COLETTE DUCOS ADER - tel : 06 89 33 64 23

M.A.F.A : MAISON DES AGRICULTEURS ET DES FRANÇAIS D’AFRIQUE DU NORD - MAFA / 95 RUE D’AMSTERDAM / 75020 / PARIS - PRESIDENT : JEAN FELIX VALLAT - tel : 01 45 26 29 33 - Téléphone fixe : 01 45 26 29 33 - Courriel : mafa.pn@free.fr - site internet : www.mafa-pn facebook : mafapn

FREJUS :

  • 4      Juillet : 18h30 : Messe à la Cathédrale      Saint-Léonce de FREJUS
  • 5      juillet : 10 h : Dépôt de gerbes à      la STÈLE du Rond Point de laFrégate      à FREJUS 83600.     

Un sympathique « apéro » traditionnel couronnera la matinée. Vous y êtes cordialement conviés.

Contact : Jean-Yves ROBERT : jy.robert@club-internet.fr

TOULON :

  • 5 Juillet : 18h : Messe à la Cathédrale

SIX-FOURS-LES PLAGES 83140 :

  • 5 Juillet : 9h30   : Dépôt de gerbes au Monument aux morts
  • 5 Juillet : 10h15 : Dépôt      de gerbes au cimetière n°2 devant la stèle des Rapatriés
  • 5 Juillet : 11h     :      Messe à Sainte-Anne dite par Mgr Jean-Yves MOLINAS

HYERES 83400 :

  • 5 Juillet : 9h30 : Dépôt de gerbes au cimetière - Monument aux morts d’AFN - Contact : Michel LAGROT – Courriel : mlagrotf3oa@yahoo.fr

NICE :

  • 5      Juillet : 10h30 : Dépôt de gerbes au Monument aux morts, Jardin d’Alsace Lorraine
  • 5      Juillet : 11h : Messe à Saint Pierre d’Arènes,      rue de France à NICE.

Contact : Marie-Claude BORIELLO, 06.68.06.77.88 – Courriel : boriello.mc@gmail.com

CAGNES sur MER 06800 :

  • 5 Juillet : Dépôt de gerbes au Monument aux morts. Contact : Paul Bensadoun, président de la maison du pied noir de Cagnes sur Mer – Courriel : pbensadoun@gmail.com

MARSEILLE :

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes      à MARIGNANE – Cimetière Saint Laurent Imbert –      Contact : Manuel FLORENTINO, 04.42.45.21.93 – Courriel : manuel.florentino@orange.fr
  • 19h : Messe à la basilique du Sacré Cœur, avenue du Prado à MARSEILLE –

AIX –EN-PROVENCE :

    . 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes à  – Cimetière Saint-Pierre – Contact : Robert PEREZ, 04.42.26.32.78 – Courriel : robert.perez@wanadoo.fr Contact : Amicale Oraniens des Bouches-du-Rhône : aobr@hotmail.fr

Site: Oran des années 50

CANET EN ROUSSILLON 66140

  • 5 Juillet : 10h : Dépôt de gerbes, Stèle des Pieds-Noirs,  située à l’intérieure du cimetière de Canet Village

Contact : Association Canétoise des Pieds Noirs et leurs Amis (ACAPNA) – Courriel : acapna-canet@hotmail.com

Site de l'association

NARBONNE

  • 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes cimetière de Cité devant la stèle des Français d’Algérie.

le Président du cercle Gérard Benigni 0668567571 et Vice Présidente Odette Dyne 0672105552 

MONTPELLIER :

      * 5 Juillet : 17h : Dépôt de gerbes au Cimetière St Lazare, Mémorial des Rapatriés d’Algérie. Organisation du Cercle Algérianiste de Montpellier.

Contact : Gerard RUVIRA : Tel. 06 81 95 00 89 - Courriel : gruvira@numericable.fr

BEZIERS :

      * 5 Juillet : 11h : Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf – Stèle des Français morts en AFN

Contact : Mairie de BEZIERS – Courriel : accueil.cabinet@ville-beziers.fr 

AGDE :

      * 5 Juillet : 16h30 : Messe à la chapelle de Baldy  : 18h00, Dépôt de gerbes au Cimetière Neuf

Contact : CRABA Robert : Tel. 06 27 02 61 70 – Courriel : annie.craba@gmail.com

CAEN :

       * 5 Juillet : 10h : Entrée du cimetière / 11 H Allocution du président ANFANOMA puis dépôt de gerbe a la stèle des rapatries

POITIERS :

5 Juillet : 15h30 : Le Cercle algérianiste du Poitou organise une cérémonie au cimetière de La Cueille de Poitiers devant notre stèle, avec dépôt de gerbe en mémoire des victimes du 5 juillet 1962 à Oran

  • 18h : Messe à la Cathédrale

Contact : Jean-Claude MOLLA  – Courriel : jeanclaudemolla9h@gmail.com

PIERRELATTE :

11H dépôt de gerbes à la stèle anfanoma dédiée aux rapatriés au cimetière de la Roseraie

PAU :  Cérémonie à 17 h à la stèle des Rapatriés du Cimetière de Pau

ALICANTE :

En hommage à nos victimes innocentes de la guerre d'Algérie le 5 juillet 1962, l' Association PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en Espagne) vous invite à nous rejoindre à ALICANTE le vendredi 5 juillet 2019, à 12 h, devant les sculptures. 

Cette réunion de recueillement sera suivie d'un repas à 13 h que nous partagerons ensemble au restaurant "NOU SAVOY", face aux sculptures.

Si vous voulez être informés de nos rassemblements, faire partie de l'organisation de ces rassemblements, ou tout simplement que nous nous rassemblions dans votre ville et votre village, prenez contact avec nous, à travers de cette messagerie ou n'hésitez pas à nous appeler au numéro de téléphone ci-dessous, nous vous répondrons avec joie.

Au plaisir de vous connaître un jour.

En memoria a nuestras víctimas inocentes de la guerra de Argelia el 5 de julio de 1962, la Asociación PN ESPAÑA (Pieds-Noirs en España) les invita a unirse a nosotros en ALICANTE el viernes 5 de julio de 2019a las 12 horas, delante de las esculturas.

Tras esta reunión de recogimiento tendrá lugar una comida a las 13 horas, en el restaurante "NOU SAVOY", en frente de las esculturas.

Si quieren recibir información de nuestras reuniones y actividades, formar parte de la organización, o que nos reunamos en sus poblaciones, pónganse en contacto con nosotros en esta dirección de correo o a este número de teléfono, y les mantendremos informados.

Esperando conocerles pronto. 

Asociación  P. N  ESPAÑA Tel :  687 525 333 

 

Convoc

Oran 5/7/62

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'ai peur d'avoir sur la conscience

Le massacre de l'innocence

Tous ces soldats au garde à vous

Terrés au fond de leurs casernes

Comme des rats au fond de leur trou

Grace à un monstre pétri de haine

Le sang innonde les trottoirs

De cette ville qui m'a vu naitre

Et l'on emporte à l'abattoir

L'innocence à cause de ce traitre

Quand je hisserai ma dernière voile

Pour gagner la terre des étoiles

J'espère enfin les rencontrer

Et leur dirai du fond du coeur

Pardon d'avoir essayé d'oublier

René Mancho


 

Commémoration assassinat du Lieutenant Roger DEGUELDRE

LE BARROUX 84330

SAMEDI 6 JUILLET 9h30 : Messe à l’Abbaye Saint-Madeleine du BARROUX - 1201 Chemin des Rabassières - 84330 LE BARROUX

Les moines bénédictins nous font l’amabilité, à l’issue de l’office, de nous convier à une collation : si vous comptez y participer, nous vous demandons de nous le signaler pour la bonne organisation du Père hôtelier.

Contacts : Hervé PIGNEL-DUPONT – Courriel : herve.pigneldupont@gmail.com

: Henri BACLET (Tel. 06 45 21 97 57) - Courriel : henri.baclet@cegetel.net

VERSAILLES :

      * SAMEDI 6 JUILLET

Messe : à 10h00 en l'église Notre-Dame des Armées (4, Impasse des Gendarmes - 78000 VERSAILLES)

         et à 11h00 au cimetière des Gonards Cérémonie du souvenir sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE (19, rue de la Porte de Buc - 78000 VERSAILLES)

Contact : Cercle National Combattants : cerclenationalcombattants@orange.fr (Tel. 01.40.59.07.66)

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants ...

https://www.youtube.com/watch?v=K6kgneOla7E

Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre) –


Jean Sévillia et Jean-Pax Méfret sur la tragédie de la France algérienne


 

Commémoration de l’agression britannique sur Mers El-Kébir 3 Juillet 1940

3 Juillet 2019, 11h : Monument commémoratif près de la Capitainerie du port de CARNON 34130

 "JC" 3 JUILLET 1940---L'AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR.

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Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

2 juillet 2017

GERYVILLE

Ville d'altitude culmine à 1376 mètres, poste militaire fondé en 1852 sur ordre du Général Pelissier avec la construction d'un fort. La 1ère pierre fut posée le 25 novembre 1852.

En décembre 1853 le Général Pelissier dans une lettre au lieutenant Segretain, ordonnait que le poste s'appellera Géryville du nom du Colonel Gery qui avait fait une incursion en 1843 à El-Bayadh qui fut un Ksar et la Tour détachée se nommera Deligny.

Après avoir été Poste, Annexe, Commune Mixte, Commune et sous préfecture en 1962.

Commune de 32 000 km² s'étendait du Chott Ech Chergui à l'Erg occidental avec 46 000 nomades d'origine arabe, 7 000 ksouriens berbères et de 7 500 à 10 000 à Géryville centre dont beaucoup de militaires.

L'alfa a fait la prospérité de la cité entre les deux guerres elle en fit le centre alfatier le plus important d'Afrique du Nord. Cette plante unique donnait un papier de qualité de renommée mondiale.

Le premier directeur des écoles communales de filles et de garçons a eu son fils, enseignant comme lui, tué au champ d'honneur en 1916. Son portrait existait encore en 1962, accroché au mur au-dessus de la chaire du maître. Source encyclopedie-afn

La région est aussi riche en sites préhistoriques. Les figurations y sont essentiellement animalières (bubales, panthères, antilopes) mais plusieurs représentations humaines y sont associées. Elles ont été recensées et étudiées par notamment Henri Lhote et d'autres nombreux préhistoriens depuis la fin du XIXe siècle, .

Situation Geryville

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Retour villes et villages d'Oranie.

7 mars 2019

56ième ANNIVERSAIRE DE L'EXÉCUTION DE JEAN BASTIEN-THIRY

Chers amis,
   Veuillez trouver ci-joint l'invitation aux manifestations organisées par le Cercle JBT pour le 56 ème anniversaire de l'exécution de Jean Bastien-Thiry

   Merci de bien vouloir diffuser.    Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,

           Hélène Bastien-Thiry

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 Retour "C.N.R."

 

24 février 2019

ROSA ET KARIMA ! PIRE QU’HOURIA !

Par JEAN MICHEL WEISSGERBER

Colmar, le 20 février 2019

Je ne pense pas éprouver une faiblesse (disons coupable !) à l’égard d’Houria BOUTELDJA. Cela dit, quelque part, j’éprouve envers elle si ce n’est une véritable estime, du moins quelque considération pour ce que j’appellerais son indéniable sincérité.

Quand Houria BOUTELDJA s’exprime, si détestables que soient ses idées et si délirant que soit son projet politique, fût-ce en vociférant « je suis Mohamed MERAH », elle a le mérite d’être « carrée » et l’on sait tout de suite ce qu’elle veut.

Il y a deux autres « louloutes », probablement franco-algériennes comme elle, qui n’ont pas sa franchise et qui, tout compte fait, me paraissent à la fois au moins aussi haïssables et potentiellement plus dangereuses.

A ma gauche, Rosa MOUSSAOUI et à ma droite Karima LAZALI.

 

Rosa MOUSSAOUI,

est pour l’instant journaliste communiste à L’Humanité (un quotidien on le sait qui fait l’objet d’un acharnement thérapeutique pour sa survie !). Rosa MOUSSAOUI éprouve une nette prédilection pour l’écriture d’articles relatifs à l’outre-mer français d’une part, et d’autre part pour celle de textes où sont ciblés la « violence coloniale » et le « racisme français » (particulièrement destructeurs comme tout le monde devrait le savoir !). Mayotte-la-Française la fait sortir de ses gonds tout particulièrement, et elle n’a pas de mots assez durs envers notre pays pour fustiger une prétendue occupation illégale de l’île « comorienne » de Mayotte alors que l’écrasante majorité des Mahorais et des Mahoraises ont opté démocratiquement pour la France. Elle éprouve de surcroît une sympathie sans borne pour certains « binationaux » franco-comoriens (Français surtout pour les avantages inhérents à la possession de la nationalité française, mais en réalité Comoriens, je ne dirais pas même de cœur, mais très exactement de rage !).

Venons-en à son traitement très particulier de l’Histoire avec un grand H : dans l’édition de L’Humanité du 4 octobre 2018 sous le titre « La colonisation comme emprise sur le corps », Rosa ose évoquer (je cite !) des viols de masse (c’est moi qui souligne) par des soldats français.

Je l’ai appelée le 15 février 2019 à son bureau de L’Huma. Notre conversation n’a pas excédé trois minutes et une seconde. Elle tenait à savoir qui j’étais (ce que je peux concevoir !) mais dès qu’elle l’a su, j’ai compris que notre conversation ne se prolongerait guère !

Mézigues : « vous affirmez que les soldats français ont violé en masse des Algériennes. Sur quelle base ? « 

Elle : «  Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais les historiens ».

Point final.

Osez un parallèle entre l’action des terroristes du FLN et DAECH, vous verrez !

Dans l’édition de L’Humanité du 11 février 2019 au sujet de l’affaire de l’éventuelle inauguration d’une rue Franz FANON à Bordeaux, elle fustige les « malappris ». « Depuis le marigot du site Internet de Riposte laïque, c’est l’élu RN François JAY qui a donné le signal de la curée ».

Il faudra bien un jour que la mal (ou mâle ?) prénommée Rosa m’explique comment l’action de Zohra RIF s’est révélée moins meurtrière et moins invalidante, donc forcément plus glorieuse, que celle d’un Mohamed MERAH !

 

Karima LAZALI,

est une psychanalyste, psychologue clinicienne, qui exerce à Paris depuis 2002 et à Alger depuis 2006.

Mais que font-elles donc chez nous toutes ces « nénettes » qui abhorrent notre pays ?

Peu après la parution de son « ouvrage » grandiosement titré « Le trauma colonial » [1] , je l’ai appelée à son domicile de la région parisienne.

Inutile de préciser que la lecture discursive du « Trauma colonial » m’a fait sortir de mes gonds et que j’ai dû me faire violence pour ne pas me départir de ma très légendaire galanterie !

Question préalable : « Puis-je vous demander, chère Madame LAZALI, quelle est votre nationalité ? »

Elle m’a tout de suite rétorquée assez abruptement : « Je n’ai pas à vous le dire ! ».

C’est donc la même attitude d’imperméabilité et d’impénétrabilité [2] que j’ai cru devoir déceler chez Karima autant que chez Rosa.

Pour Karima tout est limpide et, l’on s’en doute, découle de « l’extrême violence de la colonisation » (évoquée en page 4 de la couverture du bouquin).

On a un texte de 270 pages dont, en fin de compte, l’on ne retiendra rien.

Le traumatisme (ce pavé s’intitule « Le trauma colonial » avec en couverture pour bien planter le décor, la photographie d‘un soldat français humiliant deux pauvres fellahs). Au fait comment s’est-il exercé ? Quelles en furent concrètement les conséquences ?

Peut-être que je ne suis pas réceptif aux infinies souffrances des Algériennes et des Algériens qui sont telles (voir page 13) que « les séquelles de la colonisation » (n’) apparaissent le plus souvent dans les discours actuels que par une plainte vindicative et douloureuse, qui sans cesse accuse l’Autre du colonial sans pouvoir dire en son nom quelque chose des impacts de l’Histoire sur l’histoire individuelle ».

Autrement dit, ma souffrance est si grande et prégnante que je suis incapable de dire ni quelle est ma douleur, ni comment elle se manifeste !

Je souffre trop, mais de quoi exactement ? Si, voyons, du « trauma colonial » dixit Karima LAZALI dans toute sa pleine (dé) « colonialité pédante » !

Du verbe, Karima, et au bout du compte des formules plus absconses qu’autre chose.

page 47 : «  l’enfant voyou des Lumières : la colonie [3] »

page 51 : « la destruction coloniale des fondements du vivre ensemble [4] »

Tout pose problème dans ce qu’avance Karima. Ainsi, elle croit devoir énoncer (page 58) « le code départageant Français citoyens et Français musulmans qui a octroyé aux autochtones un statut d’exception juridique : ils ont été traités hors du droit et des valeurs républicaines ». Elle oublie sciemment que c’est bien le statut civil islamique auquel tant d‘indigènes étaient attachés malgré son archaïsme qui est la cause essentielle sinon la seule d’un régime d’exception.

Ce qu’elle ne dit pas, c’est que beaucoup d’autochtones ont acquis la pleine nationalité française par décret ou jugement. Il leur suffisait pour cela de renoncer au statut civil de droit local [5] à savoir entre autres, à la polygamie et aux règles successorales qui infériorisent la femme [6] .

Karima ne dit pas la vérité comme bien d’autres Algériens (français ou pas) dont semble-t-il Nabile FARES, fils d’Abderahmane qui fut pourtant originellement un assimilationniste convaincu. Nabile le chouchou de Karima !

Cent cinquante mille « autochtones » pleinement français en 1958 qui n’ont pas perdu cette nationalité nonobstant les prétendus accords d’Evian, ce qui fait qu’il y a en Algérie, avec leurs descendants, entre un quart et un tiers de Français. Bon nombre le savent et cherchent à faire valoir leur droit de se faire reconnaître Français. Une bombe à retardement parmi d’autres !

Il est tellement plus facile de jouer la corde de l’imprécation et du ressentiment, n’est-ce pas Rosa ? n’est-ce
pas Karima ? et de brasser beaucoup de vent, ce qui n’impressionnerait pas grand monde si ce n’est que l’air du temps est à la repentance et à l’antiracisme à sens unique !

Jean-Michel Weissgerber

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[1] Colonial, colonialité, colonialisme à toutes les sauces, à croire que le phénomène a pris corps en 1830 en Algérie.

[2] Il y a peu de risques au vu des photographies de nos deux gazelles que je me plaigne d’une évidente incommunicabilité avec votre serviteur. (Quoique ? Karima qui sait ?)

[3] Comme si au XIXe siècle de ce côté de la Méditerranée les Lumières étaient si répandues que cela ! Anachronisme quand tu nous tiens !

[4] Le vivre ensemble appliqué à l’anachronisme, n’est-ce pas d‘une crasse bêtise ?

[5] On demandait, il est vrai, également aux requérants de savoir lire et écrire en français !

[6] Femme, chère Karima, toujours éternelle mineure dans l’Algérie d’aujourd’hui, populaire et démocratique, révolutionnaire mais non égalitaire : vous n’en parlez guère !

Article transmis par Maurice Calmein

19 février 2019

GRÂCE À DIEU

Par José Castano

« La Parole Libérée »

« Grâce à Dieu, tous ces faits sont prescrits ! » (Cardinal Philippe BARBARIN)

            En juillet 2017, l’affaire Peyrard éclatait dans la Loire, à l’initiative d’anciens scouts victimes d’agressions pédophiles commises par ce prêtre dans les années 80,à la paroisse Saint-Luc, près de Lyon, alors qu’ils étaient préadolescents.

           L’une des victimes expliquait avoir été agressé sexuellement au sein de l’aumônerie de la Talaudière, une paroisse où le prêtre Régis Peyrard est resté une dizaine d’années dans les années 1980. Une autre indiquait avoir subi les assauts du prêtre quelques années plus tard, alors que ce dernier venait d’être muté à la paroisse de Saint-Just Saint-Rambert…

           Lorsqu’à l’été 2017, les agissements présumés de ce prêtre refont surface, l’évêque de Saint-Etienne, Sylvain Bataille, indique que l’homme d’Eglise, en poste depuis les années 60 dans le diocèse, reconnaît les faits, mais présente de « vraies difficultés de mémoire par rapport à ces faits-là ». « C’est un prêtre âgé, mais très profondément conscient de la gravité de ses actes », ajoute l’évêque, lors d’une conférence de presse…

           Le diocèse précise qu’à trois reprises, des victimes se sont manifestées auprès de l’Eglise.

           En 2000, en 2001 puis en 2004. A chaque fois, les faits ont été signalés à la justice, précise l’évêque. Le prêtre se voit alors retirer son ministère, pour ne plus être au contact d’enfants, et est affecté dans une maison de retraite. Mais aucune procédure judiciaire n’est engagée à son encontre, aucune enquête n’est ouverte. L’homme est protégé par la prescription. Jusqu’en février 2018. Juste avant son départ du parquet, le procureur de la République de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld, décide d’ouvrir une enquête préliminaire.

           Dès février, une trentaine de victimes potentielles du prêtre incriminé sont alors entendues par les gendarmes et vingt-six ans après avoir été abusées, elles portent plainte contre Régis Peyrard.

           Dans le cadre de l’enquête préliminaire, le prêtre a été placé en garde à vue le 27 avril 2018 et a été confronté à l’une de ses victimes présumée. Devant elle, le prêtre explique ne pas se souvenir de l’avoir agressée mais « que si la victime le disait c’était sans doute vrai, mais qu’il ne se rappelait pas »…

           Le procès du père Régis Peyrard s'est ouvert le 20 novembre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne et s’est achevé par la condamnation du prêtre  à  six mois de prison ferme et douze mois avec sursis pour agression sexuelle sur mineurs. L’une des victimes, Jean François Roche, s’est dit « effondré », affirmant que la justice  avec cette décision (clémente) avait crée : « un permis d'abuser. Moi j'ai fait 42 ans ferme et 18 ans aux urgences psychiatriques »…

Mais l’affaire n’en resta pas là…

           Le 21 août 2018, le père, Pierre Vignon, prêtre du diocèse de Valence (26) et juge à l'officialité de Lyon (tribunal ecclésiastique), a lancé en ligne une pétition réclamant la démission du cardinal et archevêque de Lyon Philippe Barbarin, poursuivi pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs. Il a invité ses « confrères » à la signer « ainsi que tous les membres de l'Eglise conscients de l'importance du mal fait aux victimes d'abus ». Philippe Barbarin est également  poursuivi par ces anciens scouts pourne pas avoir dénoncé à la justice ces  agressions pédophiles du père Régis Peyrard dans son diocèse.

           Cependant, la démission de l’archevêque de Lyon réclamée par le père Vignon ayant été considérée par la hiérarchie ecclésiastique comme un crime de lèse-majesté sur la personne du « souverain », douze évêques de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont démis de ses fonctions de juge à l'officialité (dont le cardinal Barbarin est justement le modérateur, c’est à dire une sorte de directeur),le 1er novembre 2018, le père Vignon qui a commenté ce jugement arbitraire par ces mots : « Je regrette cette décision, mais je l’accepte. Ça n’enlève rien à ce que j’ai dit en conscience et je ne regrette rien. »

           Néanmoins, à la demande des victimes, le cardinal Barbarin a comparu avec cinq autres prévenus -d’anciens collaborateurs dont deux sont devenus depuis évêques- devant le tribunal correctionnel de Lyon en citation directe, le 7 janvier 2019.

           Pour toute défense, sans éprouver la moindre compassion pour les victimes, il s’est limité à se retrancher derrière des directives qu’il a reçues du Vatican. « J’ai l’impression d’avoir fait exactement ce qu’on m’a indiqué », assène-t-il à ses juges.

           Ainsi, si Barbarin n’a relevé Preynat de ses fonctions qu’en septembre 2015, c’est parce que Rome lui aurait demandé de gérer « sans scandale » l’affaire… « Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’erreurs mais je ne vois pas de quoi je suis coupable », conclut-il quand la présidente lui demande s’il va réclamer sa relaxe…

           Christian Burdet, l’une des neuf victimes présentes à l’audience, abusé enfant par le prêtre pédocriminel, a les larmes aux yeux. « C’est difficile d’être considérés comme les coupables », murmure-t-il. Coupables d’être venus, adultes, demander des comptes à la hiérarchie catholique…

           A l’issue du procès, le parquet n'a pas requis de condamnation à l’encontre du cardinal Barbarin, arguant de la prescription des faits… une décision dans la lignée de celle prononcée, déjà, il y a deux ans et demi par le parquet.

En définitive, le tribunal correctionnel de Lyon rendra sa décision le 7 mars 2019.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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NB : La justice a autorisé, lundi 18 février, la sortie en salles du film Grâce à Dieu, sur l'affaire Preynat. Le prêtre accusé de pédophilie avait saisi la justice afin d'obtenir le report de la sortie de ce film mais n'a pas obtenu gain de cause. Le nouveau film de François Ozon a été autorisé à sortir en salles dès mercredi 20 février 2019.

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5 février 2019

COMMUNiQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

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Le Cercle algérianiste dénonce l'inacceptable hommage rendu par le Maire de Bordeaux, Alain JUPPE, à Frantz FANON, qui appela au meurtre des Français d'Algérie. 

Le Maire de Bordeaux, Alain JUPPÉ, est connu pour prôner une société apaisée.

Pourtant, c’est sous son autorité, que le Conseil municipal de Bordeaux, dans sa séance du 17 décembre 2018, à la quasi- unanimité, a décidé de baptiser une rue de la commune, du nom de Frantz FANON, psychiatre français passé au FLN en 1956, alors que dans le même temps, en pleine guerre d’Algérie, des milliers de soldats français se battaient et mouraient.

Cette décision provoque une émotion justifiée mais aussi une colère légitime des Français d’Algérie, comme du monde combattant.

Comment oublier que Frantz FANON fut l’auteur des Damnés de la Terre, paru en 1961, où il en appelait, avec Jean-Paul SARTRE, au meurtre des Européens d’Algérie ?

Comment ne pas se souvenir des mots terribles et nauséabonds de Jean-Paul SARTRE, préfacier de cet ouvrage ? « Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ».

Comment accepter que l’auteur de cette abominable invitation à la suppression physique des Français d’Algérie, et de cette justification du terrorisme, mérite aujourd’hui un hommage de la ville de Bordeaux, alors que le drame de milliers d’Européens, enlevés, assassinés par le FLN, et disparus, n’a toujours pas fait l’objet d’une reconnaissance nationale ?

Le Cercle algérianiste appelle tous ceux épris de justice et d’équité, à réagir contre cette insoutenable provocation, et à interpeler le maire de Bordeaux pour lui demander de revenir sur cette décision qui blesse une partie de la communauté nationale.

Il appelle les associations du monde rapatrié, Harkis et Pieds-Noirs confondus, mais également les associations des anciens combattants, à s’unir face à cette provocation, première étape d’une mobilisation plus large.

Nous attendons du Maire de Bordeaux qu’il prenne en considération toutes les mémoires blessées et notamment celle des milliers de Français d’Algérie qui en 1962, à la suite de l’exode, ont fait de Bordeaux, leur seconde patrie.

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

 

Réagissez ! Marquez votre indignation !

Alain JUPPÉ  : a.juppe@mairie-bordeaux.fr

Ludovic MARTINEZ (Directeur de Cabinet)  : l.martinez@mairie-bordeaux.fr / 05 56 10 21 06

Mairie de BORDEAUX : Place Pey-Berland - 33045 - Bordeaux Cedex.

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  La mobilisation a payé

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UNE BELLE RÉACTION

Toulon, le 4 février 2019

Monsieur le Maire de Bordeaux a.juppe@mairie-bordeaux.fr 

A L’ATTENTION DE MONSIEUR ALAIN JUPPÉ ET DES MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL DE BORDEAUX

Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,

J’apprends avec révulsion votre décision d’honorer un franz fanon, terroriste FLN, assassin de Français, en donnant son nom à l’une quelconque de vos artères bordelaises.

Quel déshonneur, Monsieur Juppé !

Comme les gaullistes - dont vous représentez les plus anciens - sont devenus abjects !  Eux qui vénèrent, au nom de leur attachement à un général de France, héros de la seconde guerre mondiale, les ennemis de la France.

En ce sens, je comprends mieux votre complicité affichée avec le président de la République le plus antifrançais que notre pays a connu. J’ai nommé Emmanuel Macron.

Nous ne lui pardonnerons jamais de s’être permis de salir la mémoire de nos valeureux guerriers et même nos Rois de France, en se livrant à la plus odieuse conspiration avec l’ennemi algérien. Dans le seul souci de s’assurer les voix des électeurs musulmans, il n’a pas hésité à jeter l’opprobre sur notre pays, l’accusant, de manière éhontée, d’avoir occasionné le crime de génocide.

Et vous avez fait pareillement, Monsieur Juppé.

A la dernière élection présidentielle vous vous êtes affiché, très lié, avec un de nos ennemis les plus notoires, le marocain Tareq Oubrou,  imam de la grande Mosquée de Bordeaux et partisan inconditionnel des Frères Musulmans.

Ce copinage vous a coûté votre élection.

Seriez-vous en train de recommencer la même erreur, Monsieur Juppé ?

Des élections approchant et pour vous assurer les votes des musulmans de votre ville ainsi que, bien entendu, ceux de tous les communistes de cette partie du Sud-Ouest très à gauche, vous oseriez, pour quelques voix, honorer dans votre ville, un terroriste du FLN algérien ?

Un terroriste qui, comme son mentor, l’odieux Sartre, a crié très haut et très fort qu’il fallait tuer des Européens pour laisser la place à des Arabes ?

A  l’heure où tous ceux de votre parti et du parti du président actuel acceptent que la France libère des centaines de terroristes islamiques emprisonnés ici et acceptent de recevoir ceux qui sont allés tuer au Moyen-Orient, avez-vous pensé à la protection des millions de Français que vous exposez à la mort ?

Êtes-vous prêt à abandonner les Français de métropole comme jadis le général De Gaulle a abandonné les Français d’Algérie aux couteaux et aux bombes des terroristes musulmans ?

Auriez-vous perdu la raison, Monsieur Juppé ?

Il n’est pas trop tard. Il serait judicieux que vous vous repreniez et que vous réfléchissiez à commettre une trahison envers vos compatriotes en entérinant ce projet.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur Juppé, à mes sentiments de profond désespoir quant à l’avenir français de notre jeunesse.

Danièle Lopez petitsechodoran@gmail.com 

Née à Oran en 1944 Exilée depuis 1962 en France métropolitaine pour mon plus grand malheur

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INFO / Le 08-02-2019

Je vous informe de la décision du maire de Bordeaux - POUR L'INSTANT - Les propos de cette ordure de Fanon :

"Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre  en décomposition du colon"

sud ouest

 

5 février 2019

COMMÉMORATION 2019 DU 26 MARS 1962 A PARIS ET EN PROVINCE

Cérémonies et Messes en Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger auxquelles sont associés les  disparus, les harkis, les   victimes civiles et militaires tombées ou disparues notamment le 5 juillet à ORAN

 


LE MARDI 26 MARS A 11 heures

En Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger,

Une messe  sera célébrée  en l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins  Paris 5ème (Métro Maubert-Mutualité)

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Depuis le 26 mars 1999, dans cette paroisse la statue de Notre-Dame d’Afrique veille définitivement sur la plaque dédiée à nos morts

et à 14h30

cérémonie de recueillement

au Mémorial National de la guerre d'Algérie

Quai Branly, à Paris (7ème).  ( face à l’avenue de la Bourdonnais)

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association des familles des victimes du 26 mars 1962

et à 17h45

avec l’association Souvenir du 26 mars

Ravivage de la flamme,  Arc de Triomphe

Rassemblement angle rue de Tilsit – Champs- Elysées (Place de L'Etoile -Paris).

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COMMÉMORATIONS EN PROVINCE

ANGERS : 19h : Messe à la chapelle Noël Pinot 27 rue St Joseph contact  

AVIGNON : 16H45  Cimetière St Véran,  dépôt de gerbes devant la stèle.  

BOURGES : 11 heures : Dépôt de gerbes stèle anfanoma au cimetière Saint Lazare Supérieur

CAEN :      10h45, dépôt de gerbes stèle  anfanoma au cimetière St Gabriel

CLERMONT FERRAND :  11h 30  dépôt de gerbes à la stèle  au cimetière St Jacques  

 et à 18h30 messe en l’Eglise Saint-Pierre des Minimes (place de Jaude)

GRASSE :  10h messe en  la Cathédrale Notre Dame des Fleurs  suivie d’une cérémonie avec  dépôt de gerbes,  à la stèle anfanoma au cimetière Ste Brigitte.

MARSEILLE : 16h messe au Sacré Cœur, Ave du Prado

MONTELIMAR :  11h Dépôt de gerbes, sonnerie aux Morts au cimetière des Trappistines devant la stèle  anfanoma

PAU :   17h00,  dépôt de gerbes à la  stèle  au Cimetière de Pau,

              18h, Messe en l’Eglise Saint- Louis –de- Gonzague

PIERRELATTE :  11H dépôt de gerbes à la  stèle  anfanoma située au cimetière de la Roseraie

TOURS : 10H30, dépôt de gerbes à la  stèle anfanoma située au  cimetière La Salle de Tour

CÉRÉMONIES VUES SUR LE FLASH INFO JPN

 

Magnifique et poignant de vérité! Merci à Robert Ménard et bravo à son courage.

Honte à ceux qui travestissent l'Histoire !
"Mesdames, Messieurs,
Merci d’être là, d’être là pour tous ceux qui sont tombés, le 26 mars 1962, rue d'Isly, à Alger.
Que reste-t-il, aujourd’hui, de cette tuerie de la rue d'Isly ? Quelques témoignages, le son des balles, des figures qui courent sur un film en noir et blanc. Une mémoire éparpillée au vent de l'Histoire, des bribes de souffrances tues, cachées, une date quasi effacée, j’allais dire presque interdite de ce qu’on enseigne de cette Algérie qui fut française.
Tout juste une semaine après la signature des Accords d'Evian, les Français d'Algérie avaient voulu manifester. Un rassemblement empreint de désespoir pour tout le petit peuple pied-noir.
Le monde, leur monde, notre monde, mon monde venait de s'écrouler. Mais fallait-il encore se faire tuer par ses propres compatriotes ? Fallait-il que le destin s'acharne à ce point ?
Je ne vais pas polémiquer, je ne vais pas poser les questions qui dérangent, je voudrais juste dire l’horrible indifférence du pouvoir, les soldats la peur au ventre, l’air quasiment irrespirable.
L'Algérie était une Atlantide en sursis. L'Algérie coulait dans l'océan de l'inconnu.
Les semaines qui suivirent furent des pages barbares marquées d’horreur et d’effroi. Loin des ministères parisiens, loin des rédactions de la capitale, tout le monde en avait conscience au sud de la Méditerranée, ce qui était encore chez nous.
Je ne vais pas polémiquer, disais-je, mais rappeler quand même que ce 26 mars 1962 est un démenti, un démenti cinglant, sanglant à tous ces révisionnistes qui, commémorant le 19 mars, veulent nous faire croire que la signature des accords d’Evian marquait la fin de la guerre en Algérie. Des menteurs, des falsificateurs.
À ces pseudos historiens, à ces pseudos journalistes et, plus triste encore, à ces pseudos enseignants, je dis pour vous et pour moi : vos mensonges, nous les combattrons encore et toujours. Il en va de l'honneur de ceux qui sont morts après le 19 mars, il en va du respect de nos morts.
Tant que je serai maire de Béziers, je ne célébrerai pas le 19 mars, tant que je serai maire de cette ville, nos drapeaux seront en berne le 19 mars.
Falsificateurs, révisionnistes : sachez que les 80 morts, les 200 blessés de la rue d'Isly vous observent, ici et de là-haut.
Sachez que votre version mensongère de ce qui s’est passé ce jour-là en Algérie n'aura pas toujours valeur de vérité. Les dogmes, tous les dogmes officiels finissent par être abattus, à un moment ou à un autre.
Quand on réhabilitera l'Algérie de nos pères et des pères de nos pères, quand on reconnaîtra enfin l'épouvante de la rue d'Isly, les âmes de nos ancêtres retrouveront la paix.
C’est aujourd’hui la seule chose que j’espère. Pour ne pas être à jamais les perdants de l’histoire, qu’on caricature, qu’on offense, qu’on moque, qu’on méprise.
Je crois que les Français d’Algérie méritent mieux, que les victimes de la rue d’Isly méritent mieux ! Ils sont le sel de notre terre.
Pour nos morts ! Vive la France ! Vive la France en Algérie !"
Robert Ménard, maire de Béziers
26 mars 2019 - Hommage aux Français victimes du massacre de la rue d'Isly à Alger.

Retour aux commémorations

5 avril 2019

FIN DU SYSTEME BOUTEFLIKA EN ALGERIE ?

par J. F. Paya

Bouteflika au sein du clan d'Oujda 1958 - n°1

Bouteflika au sein du clan d'Oujda 1958 - (n°1)

            Nous avions retrouvé des traces de la présence de A Bouteflika ( à l'époque secrétaire particulier du colonel Boumédienne) à Oran aprés le 5 juillet 62 * et des similitudes entre la rédaction du 1er communiqué de l'EMG d'Oujda du jour de l'indépendance que nous avons publié; communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur (normalement dissous par le GPRA )

Abdelaziz_Bouteflika_&_Houari_Boumédiène_1975

Alger 1975 avec Houari Boumédiène

Abdelaziz Bouteflika 2002

1972

Boutaflika_president_

2009

             D 'après une information récente A Boutéflika alors secrétaire particulier du colonel Boumédienne à Oujda ne pouvait pas ne pas avoir participé à la rédaction de ce document surtout diffusé pour justifier auprès des troupes une action contre le GPRA d'Alger dépositaire de la légitimité et ce à la veille de rentrer en Algérie ;La partie n'est pas gagnée ;et ce communiqué tout en double langage avec critique virulente du GPRA signataire par son représentant Krim Belkacem
des accords d'Evian (critiqués par l'EMG mais approuvés ici ? )
Avec en conclusion une mise en garde aux responsables des Wilayas" de veiller à la sécurité des populations et particulièrement sur celles de la minorité européenne " Qui justifiera l'intervention de cette armée des frontières avec le prétexte "de maintenir l'ordre " aprés provocation au massacre des Français d'Oran.

           Même argument utilisé pour celui rédigé aprés le pustch de Juin 65 contre B Bella qui l'avait limogé de son poste de ministre des affaires étrangéres peut avant et où il se montrera soutien fidéle de Boumédienne qui pris le pouvoir par ce coup d'Etat voir ci dessous

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           Peu importe l'astuce constitutionnelle pour faire partir Boutef sans casse ! Après tout il l'a pratiqué 2 fois en 62 et 65 plus brutalement avec moins de précaution mais il semble que l'opposition au milieu de ses chikayas légendaires ne soit pas préte à prendre la reléve alors qu'un lourd contentieux économique pour gérer la rente petro gaziére se profile alors aucun changement démocratique n’est encore possible en Algérie si l’institution militaire qui à fait le premier pas ne joue pas un rôle clé et favorable à une réelle transition politique Mais l’armée algérienne peut-elle participer à un réel changement démocratique ?

           Oui, sI les militaires Algériens s’inspirent de l’exemple du Portugal en 1974. A la surprise générale, une révolution démocratique a commencé au Portugal organisée par des militaires massivement soutenus par le peuple portugais. Cette révolution pacifique a la particularité de voir des militaires porteurs d’un projet démocratique (mise en place d’un gouvernement civil (organisation d’élections libres) renverser un régime sans pour autant instaurer un régime autoritaire;espérons que ce soit une possibilité pour l'Algérie qui nous est chère ;et oui !

           Dernière intervention de nos correspondants à 11h30 du 2/04/19 qui c'est trouvée réalisée les quelques heures suivantes montrant la bonne connaissance de leur Pays.

           Le 1er avril la présidence annonce qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnera avant l’expiration de son mandat le 28 avril.

           Le 2 avril le général Gaïd Salah demande que soit « appliquée immédiatement » la procédure constitutionnelle permettant d’écarter le président du pouvoir.

           Selon l’armée, l’annonce la veille de sa démission avant la fin de son mandat n’émane pas du chef de l’Etat, mais "d’entités non constitutionnelles et non habilitées" ainsi que l'avait suggéré nos contributeurs Algériens.

           Peu après, Abdelaziz Bouteflika informe le Conseil constitutionnel de sa démission à compter du jour même, selon les médias officiels qui citent la présidence de la République.Information sans commentaires de notre part comme nous l'avions dit il y a 15 jours en souhaitant bonne chance à l'Algérie.

JF PAYA

PREMIER DOCUMENT ALN/ EMG vers LE POUVOIR A LA DATE DE L'INDEPENDANCE EN ALGERIEDocument de présentation EM/2em B/Oran/SECRET/CONFIDENTIEL 3 pages à suivre- Doc ALN au matin du 5 juillet 62  récupéré par 2em B/FAFr le 22/07/62 Classé A1 (doc authentique en l'état) diffusé pour raisons Historiques et édition Close (Agonie d'Oran *Nice).

EMG ALN Oujda 5juillet 62

1 EMG Ooujda 5 juillet 2

 

2 EMG oujda 5 juillet 3

3 EMG oujda 4

 

            Commentaires sur Document ALN du 5 juillet 1962 Document ALN du 5 juillet 1962 transmis par une note de renseignement de l'Armée française (2e Bureau d'Oran,le 22 juillet 1962). Le communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur (normalement dissous par le GPRA ) est diffusé intégralement dans le Troisième volume de" L'agonie d'Oran " ***négligé par les historiens c'est le seul ouvrage à diffuser;(épuisé) ce seul document du 5 juillet 62 de l'ALN extérieur . D'après une information récente A Boutéflika alors secrétaire particulier du colonel Boumédienne à Oujda ne pouvait pas, ne pas avoir participé à la rédaction de ce document surtout diffusé pour justifier auprès des troupes une action contre le GPRA d'Alger dépositaire de la légitimité et ce à la veille de rentrer en Algérie La partie n'est pas gagnée ;et ce communiqué tout en double langage avec critique virulente du GPRA signataire par son représentant Krim Belkacem des accords d'Evian (critiqués par l'EMG mais approuvés ici ? )

            Avec en conclusion une mise en garde aux responsables des Wilayas de veiller à la sécurité des populations et particulièrement sur celles de la minorité européenne qui justifiera l'intervention de cette armée des frontières avec le prétexte de maintenir l'ordre alors que ce n'était pas prévu par les accords d'Evan ,bafoués par ailleurs.

"Par le Groupe de Recherches sur le 5 juillet 62" par JF PAYA

            Ce communiqué de trois pages, diffusé aux cadres le matin du 5 Juillet,à Oujda ne fait pas référence à cette journée comme  historique. Il explique pourquoi le GPRA qui a dissous L'EMG a failli à sa mission en bafouant la légalité sur tous les plans aprés une référence appuyée aux accords d’Evian (qu'il a désavoué !) Il cite la date du 1er Juillet où le peuple s’est prononcé comme historique, proclamant que le GPRA est incapable de maintenir l’ordre et il se propose de le faire alors qu’on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran ! (aucune référence à l'OAS en fuite) avec neutralisation de la Force locale par unité ALN ext infiltrée la veille du 5 juillet à Oran (voir témoignages reçus)
            Au sujet de cette proclamation du 5 juillet de l'EMG certains Historiens naifs l'ayant interprété au 1er degrés qui dirait tout le contraire de ce qu'on prétend lui faire dire, disent ils : n'ont pas saisi l'esprit "Takya" du texte qui prétend devoir maintenir l'ordre et  protéger "la minorité" européenne sous entendu mis en péril par l'incapacité du GPRA (donc nécessité pour le prouver de susciter du désordre voir une la méme tentative avortée à Alger! (avec sbires de Y Saadi).

            A priori pas de massacre prononcé mais prévisible par un désordre provoqué à Oran mais secondaire pour les "putchistes" d'Oujda.
"Par le Groupe de Recherches sur le 5 juillet 62" Par Aresky MR

Les wilayas dans la crise du FLN de l’été 1962 Mise au point.
            À l’intérieur, l’influence de l’EMG sur la wilaya 5 est moins affirmée. À Oran-Ville, ce sont les fédayins qui dirigent le FLN, notamment ceux de Djilali, Benguesmia Chadly (Abdelhamid) et de Bachir Bouhidjra (Abdelbaki)39. Dans la crise GPRA-EMG, Abdelhamid prend position en faveur de Ben Khedda tout comme le capitaine Yahia Magherbi40, responsable de la zone 57 (Tiaret). Proche de Boudiaf, il impose l’autorité du GPRA sur sa zone au détriment de l’EMG.
            Ce qui explique les divergences à Oran la fraction pro GPRA suivant les consignes d'Alger ayant organisé la manifestation pacifique fut débordée par des éléments de la faction pro EMG qui saborda cette manifestation par un "désordre" provoqué pour faire accourir les troupes de l'ALN d'Oujda qui prirent en main le sort de la ville,; les historiens qui n'ont pas compris cela n'ont rien compris
les jeux n'étaient pas fait avec Alger qui avait l'audience internationale et c'est plus facile de faire l'histoire à postériori lorsqu'on connait les gagnants !

"par le Groupe de Recherches Oran 5 Juillet 1962 direction JF PAYA /AC Algérie classe 54/2

VOIR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 - ORAN

 

Radio M Radio M Ajoutée le 4 juil. 2019

CPP " Avec Lakhdar Bouregaa, Gaid Salah reveille l'été 62 et oublie l'avenir "

14 décembre 2018

L'HISTORIEN JEAN SÉVILLA ET LES VÉRITÉS CACHÉES DE LA GUERRRE D'ALGÉRIE

TVL

SUR TV LIBERTÉ

A l’occasion de la parution de son ouvrage « Les vérités cachées de la guerre d’Algérie », Jean Sévillia étudie, avec la précision et la clarté qui sont les siennes, les causes réelles de la guerre dans ce pays conquis en 1830. Revenant sur les 130 ans de présence française, l’historien fournit un récit passionnant et n’hésite pas à prendre à bras le corps la question de l'avenir incertain de l’Algérie.

Remettre la vidéo au début!

Jean Sévilla

Plus d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans œillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un État souverain  ? La conquête et la colonisation au xixe  siècle, le statut des différentes communautés au xxe  siècle, le terrible conflit qui ensanglanta l’Algérie et parfois la métropole de 1954 à 1962, tout est matière, aujourd’hui, aux idées toutes faites et aux jugements réducteurs.
Avec ce livre, Jean Sévillia affronte cette histoire telle qu’elle fut  : celle d’une déchirure dramatique où aucun camp n’a eu le monopole de l’innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s’ils l’ignorent ou le nient.
 
Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courage, Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Historiquement incorrect, Histoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire.

Retour nos lectures Algérie Française

18 juillet 2018

VIDÉOS à propos du 5 juillet 1962

AVEC JOURNAUX TÉLÉVISÉS, TÉMOIGNAGES ETC...

SUJETS A DÉBATTRE SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

Nice : "Oran : le massacré oublié" en avant-première D'AZUR TV

Nice-Matin du 04

Le jeudi 5 juillet, le CUM a projeté en avant-première le film "Oran : le massacre oublié". Un film signé Georges-Marc Benamou et Jean Charles Deniau. Un film de mémoire, essentiel pour la quête de vérité.

Ajoutée le 10 juil. 2018.


i24NEWS ORIENT, 5 juillet 1962 : massacre d'Oran.

La chaîne israélienne i24news évoque le massacre d'Oran. Reportage exceptionnel . Tout est dit sur les atrocités et les disparus. Tout est dit aussi sur les responsabilités de Katz et de De Gaulle...

Ajoutée le 12 juil. 2018 par Joanna Binder


Face à Face: Jean Charles Deniau – Goerges Marc Benamou.

Avec le journaliste Goerges Marc Benamou, Jean Charles Deniau signe un documentaire poignant sur le massacre du 5 juillet 1962 à Oran. 700 victimes dont l'immense majorité était des français d'Algérie, exécutés aprés une véritable chasse à l'homme. Dans le contexte de la guerre d'Algérie, les accods d'Evian n'avaient donc pas étouffé les braises d'un conflit dont certaines plaies sont encore ouvertes.

Ajoutée le 13 juil. 2018.

 Retour listes de tous les dossiers Oran 5 juillet 1962

11 juillet 2018

RETOUR DE ND DE SANTA-CRUZ

A ALICANTE-Un évènement exceptionnel

Les 29 et 30 septembre, 50 ans après son passage en 1968, la Vierge de Santa Cruz  revient à Alicante…

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1 Plan d'Alicante 30 06 18

            Guy HUERTAS, Louis RUJAS auxquels se joindra FRENCH LATINO (Jean Paul GAVINO et sa fille Michelle) le conseiller consulaire Alain Lavarde, ont le plaisir de vous inviter à les rejoindre les 29 et 30 septembre. Ces journées seront exceptionnelles par l’intensité du programme. Oranais, mais aussi pieds noirs de toutes régions et de toutes confessions, la ville d’Alicante terre d’accueil en 1962 lors de notre exode vous espère et vous attend. Comme vous le savez, la vierge de Santa Cruz a été la protectrice d’Oran en 1849 et depuis, elle est restée dans le cœur de tous les Oranais et des pieds noirs qui l’honorent depuis 1962 à NIMES. L’Espagne fut une terre d’accueil extraordinaire. En mémoire à tous les espagnols partis développer cette terre africaine, elle tient à être présente à cette commémoration.

            En conséquence, la ville d’Alicante, la Fondacion CAM, les instances religieuses ont tenu à être présentes. Merci également à Michel PEREZ Président de l’Association « Notre Dame de Santa Cruz »

            La ville d’Alicante, les pieds noirs d’Alicante, Guy Huertas, Louis Rujas, l’Association de la Vierge de Santa Cruz auxquels se joindra le Groupe French Latino de Jean Paul Gavino et sa fille Michelle, le conseiller consulaire Alain Lavarde, vous proposent de vous associer à eux pour la venue de la Vierge à Alicante.                                                                

            Ne ratez pas ce moment unique les Samedi 29 et Dimanche 30 septembre prochains. Nous vous attendons pour commémorer le cinquantenaire de sa venue à Alicante. N’attendez pas, réservez votre venue dès que possible (places limitées).Un programme spécial est en cours d’élaboration. Il vous sera communiqué par courriel et sera présent sur les réseaux sociaux.

Les grandes lignes du programme de ces deux journées

Samedi 29 septembre 2018

11 heures : Rassemblement devant les Statues de Notre Dame de Santa Cruz en présence de différentes personnalités, discours, dépôt de fleurs, musique : « Le chant des Africains et l’Hymne d’Alicante ... suivi d’une procession.

Fin de la matinée aux environs de 13 heures : Après-midi libre mais suggestions de promenade ou de visite seront données ultérieurement.

17 heures Calle Doctor Gadea 1 : Réception à la salle où se dérouleront débat, projection et spectacle French Latino (Histoire détaillée de la Vierge de Santa Cruz : Son histoire à Oran en 1849). Fin vers 19h

Entracte pour se désaltérer en ville ou dîner libre

20h 30 Retour à l’entrée de la salle Calle Doctor Gadea 1

21 h 30 . 22h : Spectacle French Latino

Fin des festivités vers 11 heures 30 – minuit

Dimanche 30 septembre 2018

11 heures 30 : Rendez-vous sur le parvis de la Basilique Santa Maria suivi de la Grande Messe en présence de la Vierge.

A la fin de la messe, RV au restaurant pour déguster l’anisette Super Anis Galiana

14 heures : Paëlla et animation

Fin de la journée entre 16 et 17 heures.

En fonction des impératifs imposés par les instances officielles locales avec lesquelles nous sommes en pourparlers, ce programme pourra varier. Nous ferons tout notre possible pour que les grandes lignes soient respectées.

Ces deux journées seront inoubliables avec :

1 - L’accueil de la vierge

2 - Un moment de recueillement devant les statues érigées sur la Explanada en mémoire à nos morts, et à l’accueil des pieds noirs par Alicante et sa région. Dépôt de gerbe.

3 - L’arrivée de la vierge à la Basilique Santa Maria.

4 - Une messe en la Basilique Santa Maria en l’honneur de la vierge.

5 - Un débat sur Oran et l’histoire de sa vierge qui sauva la ville.

6 - Un apéritif offert par Charles Galiana et l’anisette Super Anis d’Oran.

7 - Un repas en commun.

8 – Le spectacle avec French Latino, Jean Paul et sa fille Michelle.

Gavino


FICHE DE RESERVATION (Impératif : 1 Fiche par personne) A ENVOYER AVANT LE 31 JUILLET PAR CHÈQUE A l’ORDRE DE :

GME (GAVINO MUSIC EDICIONES) Dans tous les cas, les fiches de réservations et chèques de seront tous deux à adresser impérativement à l’adresse suivante :

Guy HUERTAS Calle Nadadora Carmen Soto 8 Escalera 7 . Piso 2.O 03008 ALICANTE  (España)        Email : guy.huertas@gmail.com

  Téléphone :       00 34 958 61 80 86   ou  00 34 865 68 35 98 de 10h à 14h

Possibilité également de payer par virement bancaire. Dans ce cas :

IBAN : ES88 3023 0045 5151 3715 4406

Ne pas oublier de mentionner le terme « SANTA CRUZ » TRES IMPORTANT : Même dans le cas de virements bancaires, les fiches de réservation doivent toujours être envoyées à Guy HUERTAS à l’adresse ci-dessus.

RESERVATION :

Votre Nom :…………………………………………………………………………….Prénom……………….

Votre Adresse :……………………………………………………………………….Tel :…………………….

Votre Email :…………………………………………………………………………………………………………

Je réserve : 

soit pour l’ensemble des prestations et je verse 45€……………………………            

soit pour le débat et le spectacle French Latino et je verse 30€………….

soit pour l’apéritif puis le repas en commun et je verse 15 €……………..  

A noter que ces prix inclues tous les frais divers de fonctionnement (matériel, salle, technique, etc...

Signature obligatoire

NOTA : Il vous sera communiqué ultérieurement et par courriel uniquement et réseaux sociaux, les informations, situation, plan d’accès, etc… concernant l’organisation des 2 journées. Concernant les réservations d’Hotels, nous préconisons les sites existants tels que « booking.com » à prix variables qui vous permettront, pour beaucoup d’entre eux, l’annulation sans frais.

Télécharger la fiche de réservation au format PDF

Télécharger la fiche de réservation au format texte

Nous vous remercions de votre présence et de votre soutien

Retour à tous les pèlerinages.

15 novembre 2018

LE PARLER PIED-NOIR

 

Le Parler pied-noir

Par Léon Mazzella

            De « crier doucement » à « zbouba » en passant par « claouis », ce petit livre reprend et explique les plus belles expressions de là-bas, ce parler pied-noir à la fois simple et fort en gueule, fanfaron, coloré, tout en exclamation et gestuelle, porté par la chaleur, un certain sens du tragique et l’appétit de vivre !

LE « DICO DU SOLEIL »

Il revient en format de poche (il était d’abord paru chez Rivages en juin 1989), et c’est un petit événement pour notre grande communauté. Enrichi de plus de soixante pages pleines à craquer de nouveaux mots et de nouvelles expressions ensoleillées, drôles à attraper une pantcha de rigolade à chaque page, et qui ont tous, sans exception, l’accent de notre langue, ajouté à celui du souvenir indélébile d’un immense bonheur perdu, il est là, sous sa nouvelle couverture gaie et claquante, chez Payot dans la collection Petite Biblio/Voyageurs.

Je suis fier de vous proposer ce bréviaire, cinquante-six ans après le funeste été 62. Figurez-vous que d’aucuns prétendent que ce diable de petit bouquin à la peau dure est devenu « le petit Robert (un autre de chez nous, çui-là aussi, la purée !) du langage pied-noir », notre pataouète, notre signe de reconnaissance et d’appartenance, le seul visa sans limite de validité, le sésame international, notre lien majuscule. Je veux bien accepter de le croire, dussè-je ébrécher mon humilité. C’est avant tout un cadeau. Que je vous fais. Faites-le aussi à votre tour.

Pour que perdure la mémoire, notre bien le plus précieux pour 8€.

PRÉFACE

« Si tu meurs avant moi, je te tue ! » (Déclaration d’amour), par Léon Mazzella

Voilà̀ une phrase qui peut résumer toute la philosophie pied-noir. L’absurde contenu dans ce propos illustre la tendance à l’exagération inhérente aux Pieds-Noirs. De même : « Pépico, ne va pas te baigner trop loin que si tu te noies, ta mère elle te tue ! »

À l’évidence, on tue et on meurt facilement et pour rien, dans le parler pied-noir. De même, on larde ses phrases de pronoms relatifs, on les beurre du même sujet, on s’exclame toujours, on est sans cesse en mouvement (ne va pas te baigner), et on est pourvu d’un sens du tragique rarement mesuré. Difficile de cacher ses origines méditerranéennes...

Un mélange de langues appelé́ pataouète

Parler de la rue, parler de la ville davantage que de la campagne, parler éminemment populaire, le parler pied-noir est une sorte de « pudding (ou de couscous) linguistique » selon une expression chère aux linguistes appelé́ pataouète, et dont les ingrédients sont le français, l’espagnol, l’arabe, l’italien, le maltais (dans une moindre mesure) et des expressions juives. L’origine du parler pied-noir est multiple. Elle correspond à la colonisation de l’Afrique du Nord (et de l’Algérie en particulier) dès les années 1830, par les différents groupes ethniques du Bassin méditerranéen.

Chaque groupe s’établit dans une région déterminée mais aux contours élastiques : c’était à chacun selon la puissance de sa voix, en somme.

Les Italiens (originaires principalement de Naples et des iles du golfe de Naples : Procida, Ischia, Capri, mais également de Toscane, du Piémont, de Vénétie, de Sardaigne et de Sicile) ont «colonisé» l’Est algérien (Bône, Philippeville). Les Espagnols (venus principalement du Levant : provinces d’Alicante, Murcie, Valence, Carthagène ; et d’Andalousie, de Catalogne et des iles Baléares) colonisèrent l’Ouest algérien (Oranie).

Les Maltais investirent la région de Constantine et de Bône ; les Français de métropole répandus dans toute l’Algérie, s’installèrent surtout dans la région d’Alger et dans la plupart des grandes villes.

Alger, comme toute capitale, aurait constitué́ le creuset représentatif de la population d’Algérie si elle avait compté davantage d’Espagnols. Le melting-pot pied-noir est en effet très marqué par l’Espagne. On le constatera à la lecture du lexique : la part des mots espagnols ou d’origine espagnole est écrasante. Selon André́ Lanly(1) il y a dans le parler pied-noir trois fois plus de mots espagnols (environ 180) que de mots italiens (environ 60), et à peu près autant de mots espagnols que de mots arabes (environ 210).

Le parler pied-noir, dont le substrat est le français naturel », emprunte aux vocabulaires étrangers pour illustrer avec prédilection certains domaines de la vie : la cuisine, la mer et la pêche, la campagne et la chasse, la fête, la bagarre, le sexe, les injures, les grossièretés en tout genre, l’amour filial ; l’amour tout court...

1. André́ Lanly, Le Français dAfrique du Nord (Paris, Tchou, 2003 [1962]), étude linguistique rigoureuse. C’est l’ouvrage de référence sur la question. Profitons-en pour signaler que notre Parler pied-noir connaît un précédent : Le Roro, de Roland Bacri (1969, refondu en 1983), sous-titré dictionnaire de langue pied-noir, très algérois, auquel nous rendons hommage.

Le parler pied-noir Gouailleur, trivial, fort en gueule, mais pas vulgaire

On peut être quelque peu choqué par l’inflation de jurons contenus dans ce lexique.

Le lecteur averti ne s’en étonnera point : tout parler est populaire et par conséquent moins châtié́ qu’une langue essentiellement véhiculée par l’écrit.

Au kaléidoscope géographique, il faut ajouter la diversité́ des origines sociales des premiers Pieds-Noirs. Inutile de faire un cours d’histoire pour rappeler que les premiers « colons » étaient des militaires, des membres de l’administration, puis des Européens partis à l’aventure faire for- tune en Algérie, chassés par la faim et les persécutions politiques, ou attirés par la soif d’espaces à conquérir outre-mer. La plupart étaient d’origine humble; ils se sont improvisés cultivateurs et petits commerçants. Puis, les propriétés et les commerces ont grandi et prospéré́, la distinction des classes sociales s’est redessinée naturellement. C’était au début du xxe siècle. La scolarisation se poursuivait à bonne allure, le mélange des langues avait pris, avec le français pour base et l’arabe pour liant, et miracle de l’intégration le pied-noir était parlé par toutes les couches de la population, avec plus ou moins d’emprunts à l’arabe (considéré́ comme vulgaire) et quelques mots espagnols et italiens, catalans ou savoyards, ariégeois ou gascons, corses ou provençaux, parisiens ou lorrains (encore que les Alsaciens et les Lorrains n’aient laissé, à notre connaissance, aucune empreinte linguistique dans le parler pied-noir... sans doute parce que leur parler manque singulièrement de chaleur communicative). Tout au plus parlait-on le pied-noir avec l’accent de sa région (le bônois, l’oranais et le constantinois n’ont pas les mêmes subtilités ni les mêmes nuances). L’algérois était par exemple réputé́ plus « pointu », excepté à Bâb-El-Oued, bien entendu, où l’on parlait le pied-noir le plus cru du pays.

Les emprunts à l’arabe sont prépondérants. L’arabe imprègne le français « naturel » : hasard, de azzahr (jeu de dés) ; safran, de zahafran, sucre, de soukkar, sofa, de sufa (coussin)... et le français populaire ou argotique : clebs, de kelb (chien), toubib, de tbeb (médecin)...

Les emprunts directs ont surtout trait aux activités paysannes (djebel, oued, bled...), aux interjections (aïwa ! akarbi !...), à des impératifs (chouf !...) et aux injures (la dinimek !). On peut se demander si ce n’est pas par simple commodité́ que le parler pied-noir a emprunté à l’arabe des mots de la vie quotidienne qui permettaient de se faire comprendre. Des mots simples comme kif-kif, souk, gourbi ou fatina comblaient certaines lacunes de son vocabulaire. Il est en tout cas intéressant de remarquer cette adoption directe de la langue autochtone par les Pieds-Noirs. Le fait de savoir si ce fut une tentative d’intégration (inconsciemment) inachevée n’est pas notre propos.

Nous soulignerons seulement avec Jules Roy qu’en Algérie, Arabes et Pieds-Noirs étaient tous frères, mais rarement beaux-frères...

Le cazayous, premier parler pied-noir

Le lecteur sensible est donc prévenu. Ce parler n’est pas plus libre qu’un autre. La preuve : il a été́ et il est encore utilisé par l’écrit, notamment par la presse locale de l’époque (L’Écho d’Oran, Alger Républicain, etc.) qui n’a jamais hésité́ à traiter le français de pataouète afin de parler directement au lecteur. Des écrivains comme Camus, Roblès et Montherlant ont aussi pimenté leur œuvre de pataouète. Les deux premiers parce qu’ils sont pieds-noirs et se sont parfois fait les chantres de leur pays, le troisième parce qu’il fut séduit par ce langage chatoyant (dans La Rose de sable, notamment).

Le parler pied-noir a nourri l’écrit, mais peu d’ouvrages ont été́ écrits en pied-noir. Il en est un, cependant, qui se distingue car il est le reflet d’une certaine culture des rues de Bâb El Oued, c’est Cagayous, de Musette (pseudonyme d’Auguste Robinet). Personnage inventé de toutes pièces à la fin du xixe siècle par son auteur, Cagayous est l’archétype du gosse des faubourgs, « champoreau » (aux sangs mêlés) puisqu’il est le fils d’un Français et d’une Espagnole, il parle une espèce de « tchapourlao » (mélange de français et d’espagnol) trempé dans toutes les langues et dans tous les dialectes, qui lui appartient ; c’est le langage de Cagayous (auquel notre lexique se réfère souvent), amalgame d’emprunts et de déformations en tout genre...

Cagayous est un « louette » (malin, rusé) qui a la « tchatche » et qui ne laisse pas le temps de s’en laisser compter.

Les aventures de Cagayous, parues en plusieurs volumes entre 1896 et 1906 : Cagayous à la caserne, Les Amours de Cagayous, Le Mariage de Cagayous... constituent une chronique du petit peuple algérois, une peinture de mœurs haute en couleurs.

Gabriel Audisio, exégète de Musette, prévient : « La langue de Cagayous n’est pas un sabir. Le sabir, c’est le « petit nègre » [...]. Je ne considère pas «le cagayous» comme un patois, mais bien comme un dialecte méditerranéen, un rameau sur la souche des langues d’Oc. Populaire, certes, comme ils le sont tous, et même plébéien. À côté́ du “français naturel”, langue savante et officielle, il est le langage courant du peuple bigarré des néo Français. Aussi bien présente-t-il cette différence avec les autres dialectes de la Méditerranée occidentale qu’il les mélange tous, en y ajoutant une forte dose d’arabe. »  « Le cagayous » n’est cependant pas le parler pied-noir. Ce dernier évoluera peu à peu en laissant « le cagayous » dans l’immobilisme.

Le personnage inventé par Musette demeure un témoignage débraillé́, rebelle, superbe d’authenticité́, et dont la principale originalité́ formelle est d’avoir été́ rédigé́ en langage parlé, phonétique(1). Nous avons suivi cet exemple pour illustrer notre lexique (afin de faciliter la compréhension du parler pied-noir et de le rendre aussi vivant et pittoresque qu’un sketch ou qu’un spot publicitaire empruntant au registre « couscous-merguez »...) puisque c’est un parler et qu’il s’agissait de faire un livre et pas une cassette.

Le parler pied-noir est gouailleur, trivial mais avec chaleur, « fort en gueule » mais en gueule seulement. Il fanfaronne, s’exclame, crie au lieu de parler, exagère surtout.

(1)Edmond Brua fera de même avec ses Fables bônoises et sa Parodie du Cid, truculentes et irrespectueuses (parues en 1938 et en 1941 à Alger).

Un parler paresseux

Ce parler dont on ne sait plus très bien si c’est un langage qui bouge ou une gestuelle qui parle (on ne vous apprendra rien en disant que pour faire taire un Italo-Pied-Noir, il suffit de lui attacher les mains dans le dos !) permet de comprendre l’état d’esprit pied-noir, cet appétit de vivre et cette fondamentale simplicité́.

Le Pied-Noir est très simple. Ne dit-il pas nonchalamment « peuneu » pour pneu et « calamar » pour calmar ? Ne va-t-il pas jusqu’à se contenter d’adopter tels quels certains mots étrangers (caïd, chouïa, hombre, figa, basta, scapa...), d’en transformer légèrement certains autres (estocafitche, de l’anglais stockfish ; s’engantcher, de l’espagnol gancho...), de se livrer paresseusement (?) à des traductions littérales de phrases (espagnoles, surtout) : « Quelle colère il a ! » pour « Qué rabia tiene ! ». « Viens boire avec nous autres ! » (Con nosotros), ou à des transpositions en français d’expressions espagnoles : «moi de toi» (yo de ti)? Tout cela conduit à une certaine « destruction du français », comme le souligne André́ Lanly(1). Utilisation d’un temps de conjugaison pour un autre, absence du subjonctif, inflation de pronoms relatifs, emploi de « on » à tout bout de phrase, impropriétés de vocabulaire (amener pour apporter, à voir ! pour montre ! causer pour parler et parler au lieu de dire)... Cette destruction n’est rien en regard d’un parler qui foisonne et dont les couleurs et l’accent rayonnent de plusieurs cultures. Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, le parler pied-Pied-noir s’est figé en se fondant dans le français ; il demeure une trace indélébile, une « marque de fabrique », un signe de reconnaissance pour les Pieds-Noirs qui souffrent encore de leur dispersion dans l’exil. Ce parler est leur royaume.

(1) André́ Lanly, Le Français dAfrique du Nord, op. Cit.

© Léon Mazzella et éditions Payot.

Univers: Sciences humaines

Collection: Petite Bibliothèque Payot

Genre: Ethnologie/Folklore

Numéros poche: 1038

ISBN: 978-2-228-91698-1

EAN: 9782228916981

Parution: janvier, 2017

160 pages

Format : 11.0 x 17.0

Prix: 8,00€

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7 novembre 2018

1er DÉCEMBRE 1944

Le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste

Couverture-Bande-dessinee-Morts par la France

Couverture-Bande-dessinee-Morts par la France

Par José Castano

Une page noire du gaullisme

« Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France? [...] Sang ô sang noir de mes frères, [...] vous êtes la souffrance qui enroue ma voix »(Léopold Sédar Senghor)

            Au pouvoir à Paris depuis août 1944, le Gouvernement Provisoire de la République Française, le G.P.R.F., est dirigé par Charles de Gaulle. A ce titre, il est reconnu par les puissances Alliées (Royaume-Uni, Etats-Unis, U.R.S.S) en octobre 1944. Dès lors, la remise en question des troupes africaines dans le scénario politique de la Libération devient son obsession…

           L’historien Canadien, M. Echenberg précise que « pour de Gaulle et les gaullistes, la participation africaine aux opérations militaires de la Libération constituait une source d'embarras. Si les sujets de l'empire étaient aussi sans contredit des enfants de la France, il semblait exagéré de leur attribuer un rôle actif dans la libération de la mère patrie. »

           Fin novembre 1944, des prisonniers de guerre africains rescapés des mobilisations et des combats de 1939-1940 (campagne de France) et 1942-1944 (campagne d’Afrique et débarquement en Provence) sont rapatriés en AOF. Les 1280 premiers « tirailleurs sénégalais » originaires des territoires d’AOF sont internés au camp de Thiaroye, ville du Sénégal située dans la banlieue de Dakar, au sud de la presqu’île du Cap-Vert, entre Pikine et Rufisque.

           L’objectif est de les démobiliser dans le contexte général du « blanchiment » de la nouvelle armée française commandée par le général de Gaulle. Ces prisonniers –soldats des troupes coloniales- étaient détenus en France dans des frontstalags, camps de prisonniers de l’Armée allemande qui regroupait essentiellement les soldats des troupes coloniales par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ». Les dirigeants de l'Allemagne nazie ne voulant en aucun cas de la présence d'« hommes de couleur » sur le sol allemand.

           La victoire pratiquement acquise, ces « coloniaux » n’avaient désormais plus, pour le gouvernement gaulliste, de raison d’exister. L’ère du « blanchiment » primait sur toute autre considération…

           Ces soldats africains qui avaient largement contribué aux opérations de libération de l'île d'Elbe, puis au débarquement de Provence (15 août 1944) et à la libération de Toulon (23 août 1944) puis de la vallée du Rhône, qui combattaient dans le nord-est de la France à l'automne, furent en quelques jours remplacés par des jeunes Français… qui n’avaient jamais combattu. L'argument officiel fut le risque du froid hivernal, mais il n'était que de pure forme.

           Selon M. Echenberg les motifs politiques de de Gaulle sont les suivants : « associée au succès des Alliés qui avaient libéré la France de la honte et de l'humiliation, la jeunesse française pourrait humer, ne serait-ce que de loin, le parfum de la victoire. » L'épreuve du « blanchiment » fut très rude pour les soldats africains, qui étaient au nombre d'environ 20 000 : « relevés de leurs positions sur les lignes de front et sans aucune forme de procès, on leur retira leurs armes et jusqu'aux uniformes qu'ils portaient et on les renvoya dans le sud, où ils passeraient la saison froide en attente des navires qui les ramèneraient en Afrique. »

           Les tirailleurs africains libérés devaient toucher leur solde avant leur démobilisation : celle-ci se composait des arriérés de solde depuis leur mobilisation, leur prime de démobilisation et leurs économies de la période du frontstalag. La nouvelle administration mise en place par De Gaulle après la chute du régime de Vichy, refusa de leur verser cet argent à l’embarquement et leur promit de régulariser la situation en Afrique.

           A leur arrivée en AOF, cette administration procéda, le 28 novembre 1944, à des conversions arbitraires de francs métropolitains en francs CFA des montants de démobilisation. Un groupe de tirailleurs, qui devaient regagner Bamako et le Soudan français, refusèrent de prendre la route. Le 30 novembre 1944 Le général Dagnan vint à leur rencontre au camp de Thiaroye. Pris à partie, l’affaire vira - selon la hiérarchie militaire- à l’émeute… ce qui décida le général Dagnan, en accord avec son supérieur, le général de Boisboissel, commandant des troupes à Dakar, de recourir à la force, le 1er décembre 1944.

            Ce jour là, les tirailleurs sans défense furent rassemblés sur l'esplanade du camp de Thiaroye. En face d’eux, cernant l’enceinte, sous les ordres du lieutenant-colonel Le Berre, 1100 tirailleurs du service d'ordre, acheminés depuis Saint-Louis, 120 soldats et officiers français. Les unités engagées dans l'opération étaient le 1er R.T.S, le 7ème R.T.S, le 6ème R.A.C. et la gendarmerie, le tout appuyé par trois automitrailleuses, deux half-tracks (autochenilles blindées) et un char américain. A 9h30, le feu fut commandé… et ce fut l'hécatombe.

           Le bilan officiel (minimisé selon de nombreuses sources) dressé au lendemain des événements fit état de 70 morts (24 morts le jour de l’assaut et 46 blessés qui décédèrent finalement à l’hôpital). Par ailleurs, 34 tirailleurs considérés comme « meneurs », furent condamnés en mars 1945 par un tribunal militaire  à des peines de un à dix ans de prison. Ils seront graciés en 1947 mais jamais réhabilités depuis.

           Sur le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste, à  Thiaroye -un des événements les plus sanglants de l'histoire de l'Afrique de l'ouest dans les années 1940-1960- l’Histoire officielle retiendra que ces soldats tombés sous les balles françaises, ne sont pas « morts pour la France ».

           14 ans plus tard, alors que le général de Gaulle s’apprêtait à visiter Dakar au cours de son voyage de propagande en vue du referendum constitutionnel du 28 septembre 1958, le Comité de Défense des Libertés Démocratiques, sous la conduite du Parti Africain de l’Indépendance, organisa le 17 août 1958 un pèlerinage à Thiaroye, pour « honorer la mémoire des soldats noirs massacrés en 1944 par le général de Gaulle ». Au retour, les « pèlerins » se heurtèrent aux forces de l’ordre. L’échauffourée dura plusieurs heures et fit de nombreux blessés.

           En août 2004, la journée du 23 août fut déclarée Journée du tirailleur sénégalais  par le Sénégal, qui invita les autres États d’Afrique d’où étaient originaires les tirailleurs. Le massacre de Thiaroye y est désormais commémoré.Le choix de la date du «  23 août  » n’est pas anodin. Il correspond, en effet, au 23 août 1944, qui marque la libération de la ville de Toulon par le 6ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais et symbolise aux yeux de l’ex Président de la République Abdoulaye Wade (1er avril 2000 au 2 avril 2012), « la participation de l’Afrique à la libération de la France et à la lutte des forces alliées contre le nazisme  ». « Répression d'une mutinerie » : Ce fut la thèse officielle de l’État français de 1944 à 2014, année où ce massacre fut officiellement reconnu par la France.            On a également invoqué « la peur de la classe dirigeante française de voir les tirailleurs sénégalais porter, plus tard, des revendications politiques plus massives pour l'indépendance, en s'alliant avec la population locale ». Cela n’a pas empêché le Sénégal d’accéder à son indépendance, le 4 avril 1960.

           … Ne faudrait-il pas voir également dans ce massacre le contrecoup de la défaite anglo-gaulliste à Dakar, le 23 septembre 1940, face à l’armée coloniale française loyale au régime de Vichy ? C’est envisageable. De Gaulle avait la réputation d’être un homme orgueilleux, cinglant et rancunier. Il le démontra de nouveau, 17 ans plus tard, en retournant les armes françaises contre les Français d’Algérie… ceux-là mêmes qui l’avaient ramené au Pouvoir en 1958 mais à qui il refusait de pardonner leur trop grande fidélité au Maréchal. « Tous Pétainistes ! » clamait-il.

 José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

(Voi aussi) 23 septembre 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par le Cercle Algérianiste de Clermont-Ferrand-Auvergne, sera donnée par José CASTANO, Samedi 1 Décembre 2018, 14h45, à l’Anémotel,  6 Rue Louis Armstrong, 63200 RIOM – Tel. 04 73 33 71 00 - Entrée gratuite –

Un repas (facultatif), à 13h, précédera la conférence.

Pour tout renseignement et réservation repas : Laurent SACCARDY – Tel. 09.67.29.47.12 et 06.80.44.03.78 – Courriel : saccardy.betp@wanadoo.fr

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8 octobre 2018

LITS DE CENDRES

Parution des "lits de cendres" du Capitaine Joseph Estoup 90 ans dernier capitaine survivant du 1er REP

Lits de cendres

Sortie le 1er octobre 2018

Témoignage de Joseph Estoup

            C’est le devoir de témoigner d’un passé qui sans être très lointain — toutefois plus qu’un demi-siècle nous en sépare — a de quoi étonner qui ne l’a pas connu. L’environnement dans lequel j’ai vécu à cette époque (les événements, les hommes, les lois, les mœurs, etc.) me semble plus important que ce que j’ai pu y faire. Au demeurant, je veux parler librement de ce que j’y ai fait. Qui voudra me juger le peut, certes, mais doit prendre la peine de connaître mille choses qui n’existent plus aujourd’hui. Il doit savoir que j’ai été éduqué pour trouver ma place dans une civilisation, un pays tels qu'ils étaient alors. Je n’ai pas des faits d’armes à raconter, pas de vie de guerrier à parcourir. Qu’on n’attende pas de moi des « mémoires de guerre » car je n’ai pas connu les grands et petits combats d’une « vraie » guerre. Je peux néanmoins parler d’une guerre pas plus sale que toutes les guerres, mais plus salissante que d’autres.

           Mon régiment est mort le 28 avril 1961 et le 29 avril 2011, à Puyloubier, devant le drapeau du 1er REP exhumé de la crypte d’Aubagne et confié à une garde du 2e REP, l’Amicale des Anciens parachutistes de la Légion étrangère a fait l’appel des 751 hommes du 1er BEP-1er REP, dont 2 de ses chefs de corps, morts pour la France en Indochine et en Algérie du 1er juillet 1948 au 30 avril 1961. Et encore aucun nom vietnamien ne vint-il à l’appel car nous n’avons pas su conserver la mémoire, individuellement, des nombreux supplétifs tombés dans nos rangs en Indochine ! Treize ans de combats. Deux résurrections, une mort finale.
J'ai utilisé les nombreux témoignages que j’ai eu le besoin ou l’occasion de déjà donner sur cette période. Lorsqu’ils sont anciens, il arrivera, s’il le faut, que je les complète ou que je les amende. Parfois, je sortirai du témoignage pour me risquer au commentaire et dire ce que cet autrefois m’inspire à présent et aussi ce que je pense d’aujourd’hui. Besoin de jouer au sage, plaisir de vieux !…

ISBN 978-2-84668-623-5 – Format 18 x 24,5 cm – 294 pages – 25 €

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13 septembre 2018

LETTRE OUVERTE A JM. BLANQUER DE JP. GAVINO

PAR JP GAVINO

Michèle et Jean Paul GAVINO

A J Michel BLANQUER : Ministre de l'education Nationale.


            Monsieur Le Ministre : Comment peut on être Ministre d'un gouvernement Présidé par un individu comme Macron qui insulte la mémoire et l'histoire de votre famille qui appartient au Peuple Pied Noir comme nous tous qui sommes nés en Algérie Française.

            Vos parents que j'ai très bien connus avaient de grandes responsabilités au sein des Associations représentatives des Français d'Algérie : L'Algérienne : Un vieille association crée avant l'indépendance par un cousin germain de Maman " Le Colonel Furnari" ... ensuite votre papa est devenu Responsable de l'Association des Pieds Noirs de Créteil et enfin est devenu le responsable de la Maison des Rapatriés de Paris . Aidé par votre Maman ils ont organisé des dizaines de Réunions dans ces locaux .. Ont dynamisé par des journées culturelles ce lieu.. où j'ai eu l'occasion d'animer tant de fois ces Après midis conviviaux avec mes chansons... Vos parents etaient complètement investis dans ce devoir de mémoire et la cerise sur le gâteau je vous ai connu et vu plusieurs fois au domicile de vos parents au boulevard Haussmann à l'age de votre adolescence ..

           Vous etiez ravi de me connaître et je me rappelle même que vous avez chanté ma chanson "Moi je suis né Pied Noir" et accompagné par moi même sur votre piano installé dans le séjour de votre appartement .Comment donc pouvez vous supporter de voir et d'accepter cette insulte ultime faite à vos parents , à votre famille et à tous les compatriotes Pieds Noirs et Harkis dont vos parents ont défendu Becs et ongles pendant toute leurs vies. Vous avez la connaissance , vous avez été baigné pendant toute votre enfance dans cette ambiance conviviale , de partages, de souvenirs , de VERITE ... Pourquoi vous taire , pourquoi pas claquer la porte et supporter encore et encore tous ces affronts qui humilient la mémoire de votre famille et de nous tous. Je n'ai pas voulu intervenir lorsque ce petit Français nommé Macron nous avait déjà traité de CRIMES CONTRE L'HUMANITE et de surcroît sur notre terre de Naissance. C'etait déjà costaud.. Mais là il récidive . IL bat les records des chefs d'etats anti Français d'Algérie ...

           Honte à vous si vous n'intervenez pas .. Si vous continuez à servir un gouvernement qui ne correspond pas aux sentiments de votre père célèbre avocat Algérois et à votre maman si dévouée et amie de Mme Jouhaud (l'epouse du Glorieux Gal Edmond Jouhaux.. ) Pour toutes ces raisons il est de votre devoir IMPERATIF de parler en notre nom et demander des explications et rétablir les faits puisque vous fils de Pieds Noirs Algérois savaient mieux que quiconque l'impact que crée sur notre Mémoire collective une telle salissure ... Vous le savez par ricochet les attentats abjects qu'ont commis le FLN grâce et à cause des Communistes Pieds Noirs et Métropolitains sur la population civile dans toute l'algérie .

           Honorer nos BOURREAUX par le chef de l' Etat Français Président de Tous les Français dont nous appartenons AUSSI c'est nous considérer comme des Hommes et des Femmes apatrides , des riens , des moins que rien des MERDES en somme... J'ose ecrire ce mot car il n'y en a pas d'autre plus fort... Pour l'amour , le souvenir de vos parents , pour votre propre conscience, votre HONNEUR (si vous en avez un Once ) Faites une déclaration ou Partez .. Cassez ce droit de réserve si vous voulez être encore un HOMME...

J-P Gavino

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2 février 2019

LE RETOUR DES DJIHADISTES FRANÇAIS

Par José Castano

« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ».(Dostoïevski - « La légende du Grand Inquisiteur »)

 

Depuis que les groupes armés de l’Etat Islamique ont été mis à mal en Irak et en Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français » internés dans ces pays… jusqu’à ce que cette annonce soit officialisée avec le rapatriement prochain de quelque 200 hommes, femmes et enfants. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir l’attention, tant de nos médias que des partisans de ce retour : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.

Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.

Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à Franceinfo en novembre 2017.

Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.

Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »….

Pas étonnant que bon nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr » !... Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ».

Alors, que faire ?... Que faire de ces nouveaux « arrivants » shootés à l’islamisme et à la barbarie ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles ennemis de tout humanisme ?... De toute civilisation ?...

Les juger ?... Les condamner, sachant qu’ils auront tôt fait de « contaminer » en prison leurs coreligionnaires ? Et après ? Libérés, qu’adviendra-t-il d’eux ?...

A la lumière des actions criminelles qui ont ensanglanté les principales villes  européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question sur leur sort.

Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les  partisans de la peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »

Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

Oui, mais voilà !... En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la  « bien-pensance », le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre », réconfortés qu’ils sont par cette prise de position du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, pour qui « ce sont des Français avant d’être des djihadistes ».

Dès lors, la question revient avec plus d’acuité sur le devenir de ces « Français » : quel sort doit-on leur réserver ?…

Bon nombre de députés s’élèvent contre leur retour réclamant qu’ils soient jugés en Syrie et en Irak… le député LR Pierre-Henri Dumont appelant même à des « assassinats ciblés » : « Ce sont des éliminations ciblées pratiquées déjà par différents services (de renseignement) en Syrie, en Irak (...) c'est-à-dire tuer des personnes qui ont pris des armes contre la France, la France ne doit jamais les réaccueillir », a-t-il déclaré.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, suggère d’instaurer un « bagne démocratique » aux îles Kerguelen pour les djihadistes condamnés, tandis qu’au RN, on indique : « Ce sont des djihadistes, ils ne devraient donc plus être français »…

Mais, face à ce tollé qui n’en est qu’à ses prémices, le drame qui caractérise la Justice française réside en ce que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur  folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».

Dès lors, la France -confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…

Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Le retour d'Émilie König, djihadiste « française » – par Eugénie S.

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Blog de l’abbé Guy PAGES, véritable soldat de la Foi !

 

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